jean-françois Posté(e) le 11 août 2022 Share Posté(e) le 11 août 2022 j'ai vu hier un article sur les impayés d'électricité en Angleterre qui atteignent déjà la valeur de 1.3 milliard de livres. La classe politique semble commencer à comprendre qu'ils vont avoir un gros problème à la rentrée 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 12 novembre 2022 Share Posté(e) le 12 novembre 2022 STX, place de marché et probablement proto-banque de crypto-devises, part en fumée, avec probablement 130 sociétés périphériques. Comme prévu. Et le reste devrait suivre, surtout depuis que la Corée du Nord, les mafias et satellites russes genre Centrafrique et Mali ont jugé malin de miser sur les crypto. Bon débarras. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 14 novembre 2022 Share Posté(e) le 14 novembre 2022 Tribune conjointe des patrons des banques centrales allemande et française, plaidant pour une union des marchés de capitaux entre les deux pays au moins. Je n'ai pas souvenir d'avoir déjà lu ça. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 5 décembre 2022 Share Posté(e) le 5 décembre 2022 La BRI dit qu'il existe une dette cachée (cf qui n'apparait dans aucun bilan de société, de pays, de banques ou de banques centrales) de 80 000 milliard de dollar principalement en dollar. zonebourse La BRI met en garde contre la dette cachée sur le marché des changes 05/12/2022 | 19:02 Zurich (awp/afp) - La Banque des règlements internationaux (BRI), considérée comme la banque centrale des banques centrales, met en garde contre la dette cachée sur les marchés des devises qu'elle estime à 80'000 milliards de dollars. Dans son rapport trimestriel publié lundi, cette institution basée à Bâle, en Suisse, a procédé à une analyse approfondie de l'enquête qu'elle mène tous les trois ans sur le marché des devises, s'inquiétant notamment de la croissance des engagements hors bilan. Son enquête triennale, publiée fin octobre, avait de nouveau mis en évidence la prédominance du dollar américain sur ce vaste marché. L'équivalent de 7500 milliards de dollars s'échangeaient en moyenne par jour en avril sur le marché des changes, le dollar figurant dans 88% des transactions. Dans son rapport trimestriel, la BRI a poussé plus loin l'analyse et détecté les possibles risques pour la stabilité du système financier. La BRI, qui fournit des études aux banques centrales sur les grandes questions de politique monétaire, a notamment mis en lumière le risque de règlement, à savoir le risque qu'une des contreparties effectue un paiement mais ne reçoive pas la monnaie achetée en échange. Ses données montrent que 2200 milliards de dollars de transactions de change par jour sont potentiellement exposées à un risque de règlement. L'institution basée en Suisse s'inquiète également de la croissance des emprunts en dollars hors bilan sous forme de swaps cambistes, de contrats à terme et de swaps de devises. Les engagements liés à ces instruments financiers se chiffrent à 80'000 milliards de dollars, selon la BRI, qui souligne qu'ils n'apparaissent pas dans les bilans. Pour les investisseurs autres que des banques, ces engagements sont estimés à 26'000 milliards de dollars, soit le double de la dette en dollar inscrite dans leur bilan. Or ces engagements sont vulnérables en cas d'asséchement de la liquidité sur les marchés, note la BRI qui rappelle que les banques centrales avaient dû intervenir pendant la crise financière de 2008 mais aussi lors du choc de la pandémie sur l'économie en 2020 afin d'assurer la liquidité du dollar. "Il existe [...] un gigantesque volume de dette en dollar hors bilan partiellement cachée", a commenté Claudio Borio, le chef du département monétaire et économique de la BRI, cité dans le communiqué, qui souligne que cette enquête a permis de "mettre au jour certaines parties des marchés financiers mondiaux qui, autrement, passeraient inaperçues". L'objectif de cette enquête sur les devises est d'aider les banques centrales et intervenants du marché à suivre l'évolution des schémas de négoce et la structure des marchés afin d'identifier les risques qui méritent une attention particulière. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 5 décembre 2022 Share Posté(e) le 5 décembre 2022 @herciv J'ai du mal à suivre le dernier article. C'est de l'argent virtuelle ou réelle ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 5 décembre 2022 Share Posté(e) le 5 décembre 2022 il y a 25 minutes, collectionneur a dit : @herciv J'ai du mal à suivre le dernier article. C'est de l'argent virtuelle ou réelle ? C'est pas des crypto. C'est plutôt de l'argent que se prête les grandes institutions entre elles (dont les banques centrales). Une partie des dettes n'ont pas été passée dans le bilan des banques et le risque c'est que çà devienne tellement énorme qu'un jour une de ces institution ne puisse plus verser d'argent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bocket Posté(e) le 5 décembre 2022 Share Posté(e) le 5 décembre 2022 Je reviens sur l'explosion de la galaxie FTX : la plateforme d'échange de crypto, du fonds d'investissement Alameda + une centaine de petites compagnies, ensemble détenu en large partie par Sam Bankman-Fried dit SBF. Evidemment il avait structuré son truc au Bahamas, loin des contrôles, bien que FTX soit considérée comme l'une des plus importantes plateformes d'échange pour Cryptos. En résumé FTX avait été évalué en janvier à USD 30 milliards et aujourd'hui quasiment zéro. C'est juste ahurissant : Pratiquement toutes les procédures habituelles de gestion étaient ignorées, jusqu'à être incapable de sortir la liste complète des comptes en banque ou du nombre de clients sauf à la louche ( peut être 1 million de clients .?) , sans compter la confusion des patrimoines des clients et ceux des sociétés (Alameda spéculant avec l'argent des clients de FTX), suspicion abus de bien social (le fonds prêtant 1 milliard à SBF), les acrobaties financières (actifs composés en large partie de crypto maison dont le cours artificiel s'est effondré, le FTX est passé en 2 jours de 24 Euros à 2 !) . Bref les clients vont y laisser beaucoup de plumes, et cela pourrait se traduire par un grand ménage dans les cryptos "maison" , les plateformes non régulées et un resserrement des flux vers les cryptos "classic " Le liquidateur américain J Ray 3 a publié un premier rapport complètement atterré . (Traduction ci dessous de quelques extraits via Deepl) "J'ai supervisé des situations impliquant de nouvelles structures financières (Enron et Residential Capital) et la récupération et la maximisation d'actifs transfrontaliers (Nortel et Overseas Shipholding). Presque toutes les situations dans lesquelles j'ai été impliqué ont été caractérisées par des défauts de quelque sorte dans les contrôles internes, la conformité réglementaire, les ressources humaines et l'intégrité des systèmes. Au cours de ma carrière, je n'ai jamais vu un échec aussi complet des contrôles de l'entreprise et une absence aussi totale d'informations financières fiables qu'ici. De l'intégrité des systèmes compromise et de la surveillance réglementaire défectueuse à l'étranger à la concentration du contrôle dans les mains d'un très petit groupe d'individus inexpérimentés, non avertis et potentiellement compromis, cette situation est sans précédent. Trésorerie : Le Groupe FTX n'a pas maintenu un contrôle centralisé de sa trésorerie. Les défaillances des procédures de gestion de trésorerie comprenaient l'absence d'une liste précise des comptes bancaires et des signataires des comptes, ainsi qu'une attention insuffisante à la solvabilité des partenaires bancaires dans le monde entier.... . En raison des échecs historiques de gestion de trésorerie, les Débiteurs ne connaissent pas encore le montant exact de trésorerie que le Groupe FTX détenait à la date de la Requête. Documents financiers audités : Le cabinet d'audit pour le Dotcom Silo était Prager Metis, un cabinet que je ne connais pas et dont le site Web indique qu'il est le " tout premier cabinet d'experts-comptables à ouvrir officiellement son siège dans le Metaverse, la plateforme Decentraland ". Je suis très préoccupé par les informations présentées dans ces états financiers vérifiés, en particulier en ce qui concerne le Dotcom Silo. En pratique, je ne pense pas qu'il soit approprié pour les parties prenantes ou la Cour de se fier aux états financiers audités comme une indication fiable de la situation financière de ces Silos. Les débiteurs n'ont pas encore été en mesure de trouver des états financiers vérifiés concernant le Silo Alameda ou le Silo Ventures. Ressources humaines : L'approche du Groupe FTX en matière de ressources humaines combinait des employés de diverses entités et des entrepreneurs externes, avec des registres et des lignes de responsabilité peu clairs. À l'heure actuelle, les débiteurs n'ont pas été en mesure de préparer une liste complète des personnes qui travaillaient pour le groupe FTX à la date de la requête, ou des conditions de leur emploi. Les tentatives répétées de localiser certains employés présumés pour confirmer leur statut ont été infructueuses à ce jour. Contrôles des déboursements : Les Débiteurs n'avaient pas le type de contrôle des déboursés que je crois approprié pour une entreprise commerciale. Par exemple, les employés du groupe FTX soumettaient des demandes de paiement par le biais d'une plateforme de " chat " en ligne où un groupe disparate de superviseurs approuvait les déboursements en répondant par des émojis personnalisés. Aux Bahamas, je comprends que les fonds de l'entreprise du groupe FTX ont été utilisés pour acheter des maisons et d'autres biens personnels pour les employés et les conseillers. Je comprends qu'il ne semble pas y avoir de documentation pour certaines de ces transactions en tant que prêts, et que certains biens immobiliers ont été enregistrés au nom personnel de ces employés et conseillers sur les registres des Bahamas. Conservation des actifs numériques : Le Groupe FTX n'a pas tenu de livres et de registres appropriés, ou de contrôles de sécurité, en ce qui concerne ses actifs numériques. M. Bankman-Fried et M. Wang contrôlaient l'accès aux actifs numériques des principales entreprises du Groupe FTX (à l'exception de LedgerX, réglementée par la CFTC, et de certaines autres filiales réglementées et/ou licenciées). Les pratiques de gestion inacceptables comprenaient l'utilisation d'un compte de messagerie de groupe non sécurisé en tant qu'utilisateur racine pour accéder aux clés privées confidentielles et aux données critiques sensibles des entreprises du groupe FTX dans le monde entier, l'absence de réconciliation quotidienne des positions sur la blockchain, l'utilisation de logiciels pour dissimuler l'utilisation abusive des fonds des clients, l'exemption secrète d'Alameda de certains aspects du protocole de liquidation automatique de FTX. com, et l'absence de gouvernance indépendante entre Alameda (détenue à 90% par M. Bankman-Fried et 10% par M. Wang) et le Dotcom Silo (dans lequel des tiers avaient investi). Les débiteurs n'ont localisé et obtenu qu'une fraction des actifs numériques du groupe FTX qu'ils espèrent récupérer dans le cadre de ces procédures de chapitre 11. Garde d'autres actifs et investissements : Le Groupe FTX avait des milliards dans des investissements autres que les crypto-monnaies, comme suggéré ci-dessus dans les descriptions des quatre Silos. Cependant, les principales sociétés du Silo Alameda et du Silo Ventures n'ont pas tenu des livres et des registres complets de leurs investissements et activités. Information et conservation des documents : L'une des défaillances les plus répandues de l'entreprise FTX.com en particulier est l'absence d'enregistrements durables des prises de décision. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 6 décembre 2022 Share Posté(e) le 6 décembre 2022 @Bocket La, oui, c'est de l'argent virtuelle du niveau du Monopoly puisque qu'il agit juste un et de zéro sans aucune réalité physique Et pire, totalement imaginaire : https://cryptoast.fr/sam-bankman-fried-ftx-vendu-actifs-existaient-pas/ la plateforme d’échange vendait des actifs qu’elle ne détenait pas à ses clients. FTX ne disposait en effet pas encore de partenaire dans le secteur bancaire en 2019 et 2020. Les clients déposaient donc des fonds dans les comptes bancaires de l’autre entreprise de Sam Bankman-Fried : Alameda Research. Ils recevaient ensuite leurs actifs sur leurs comptes, mais sans que les fonds utilisés pour payer ne soient détenus par FTX. Ce que cela veut dire, c’est que FTX vendait des actifs non représentés par de l’argent réellement détenu par ses soins Ran Neuner a pointé du doigt que c’est en partie la raison de l’effondrement rapide de la plateforme : « Cela expliquerait pourquoi Alameda [Research] disposait d’autant d’argent pour investir dans des projets. […] Vous nous laissiez simplement acheter des tokens imaginaires qui n’existaient pas réellement. C’est la raison pour laquelle il n’y avait plus de bitcoins à retirer, car ces bitcoins n’existaient pas réellement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 mars 2023 Share Posté(e) le 15 mars 2023 APrès SVB et deux autres petites banques US c'est le tour de Credit Suisse de donner des sueurs froides au marché. https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/svb-la-bourse-de-paris-plonge-dans-le-rouge-emportee-par-la-chute-des-valeurs-bancaires-1915808 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 17 mars 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 mars 2023 Sur le fond , j'ai l'impression que le marché "joue" à se faire peur. Il est même possible, sans verser dans le complotisme , qu'il y ait une participation active de certains pays pour amplifier la panique et toucher l'économie occidentale. Objectivement le CS n'est pas du tout dans le cas de SVB, et peu de risque qu'il s'effondre comme un château de cartes . Mais la confiance c'est comme la bourse : ça prend l'escalier quand ça monte et l'ascenseur quand ça descend. Le rôle des banques centrales est donc clé pour stopper les départs de feu . Ici la BNSuisse a attendu une journée de trop pour se manifester, laissant trop de temps au marché pour "psychoter". Si d'autres banques Européennes étaient touchées par ce type de panique, il sera essentiel que la BCE sorte du bois immédiatement. De ce que l'on nous dit, les banques Françaises ne devraient pas être concernées mais dans un bank run, c'est sauve qui peut. Tout le monde saute dans les chaloupes à la vue de 3 volutes de fumée d'un feu de mégots sur un coin de pont même s'il y a 10 pompiers super équipés autour! * SVB : Cette banque avait investi des dizaines de milliards de dépôts classés "on demand" dans des obligations d'état à 10 ans. De la folie en temps normal mais encore plus tragique quand les taux longs passent de 0,5 à 4,5% en quelques mois et que les déposants ont besoin des fonds pour leur activité , les emprunts étant trop cher. Le portefeuille vaut en cas de vente avant maturité entre 15 et 20% de moins. Même si on leur fournit de la liquidité, le cout de portage de ce portefeuille va les couler. Au passage comment cela a été possible: parce que le bilan étant inferieur au seuil critique de 250 milliards, SVB n'était pas soumis aux stress test . * Signature : Petite banque exposée aux financement des entreprises cryptos. Après la faillite de FTX , beaucoup de clients ont commencé à retirer des dépôts. De plus Les autorités craignaient que l’établissement ne puisse pas assurer ses activités de manière «sûre et saine» ce lundi, précisant au passage avoir perdu confiance dans la direction de la banque, qui ne leur aurait pas fourni de données fiables. * First Republic: Sur un marché de niche, la clientèle fortunée , donc de gros montants mais extrêmement mobile. Les clients ont paniqués en se disant que les "petites" banques n'étaient plus sures d'où panique autoréalisatrice de bank run avec l'aide des agences de rating qui ont abaissé sa note mercredi. Même avec la liquidité de la FED et les dépôts effectués par les grandes sœurs, ça va être dur de remonter la pente . * Crédit suisse lui est une banque standard , soumise aux stress test, plombée par la banque d'investissement dans lequel le management de la banque ne comprend pratiquement rien, donc peu contrôlée . Sans surprise, des pertes récurrentes (7 milliards entre 2021 et 2022) et quantité de litiges (11 pages dans le rapport annuel). S'y ajoute la mauvaise réputation due aux scandales à répétition & à la dégradation du rating qui impactent les divisions saines -> les clients s'en vont et les revenus avec . Avec la ligne de liquidité de la BNS , il n'y a pas de liquidation précipitée en vue. Peut être une vente par appartement à prix cassé , d'où il ne restera que la banque purement suisse avec une activité bien cadrée de banque privée. Ca va rincer les actionnaires mais un CS modèle réduit pourrait survivre. Note : Le Crédit suisse, c'est tout un poème, le modèle de ce qu'il ne faut pas faire quand on est une grande banque et que l'on tient à sa réputation : avoir un suivi des risque, qui fonctionne théoriquement mais pas dans la pratique . 2 exemples en mars 2021: * Greensill (SCFF): les limites sur le client ont été pulvérisées (3 fois le maximum autorisé ), les créances financées et leur assurance étaient sélectionnées par Greensill sans contrôle de Crédit suisse (bizarrement une partie significative s'est révélée irrecouvrable) et cerise sur le gâteau toutes les alarmes ont été ignorées car pour le CS, le risque était que le client parte chez un autre. Moralité les clients avaient investi 10 milliards et ils ne récupèreront pas tout. CS devra les indemniser et fait déja face à des poursuites compte tenu des carences manifestes . CS évoque "des pertes matérielles" à attendre (sans doute plusieurs milliards). * Archelagos: La encore topissime: les appels de marge prévus dans le cadre du financement n'ont tout simplement pas été effectués. Quand le fond s'est crashé , le CS s'est retrouvé à la rue et la liquidation des positions a couté environ 4,8 milliards de Francs suisse 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bocket Posté(e) le 19 mars 2023 Share Posté(e) le 19 mars 2023 Dans le cadre du sauvetage , les $ 17 milliards de Cocos (contingent convertible bonds) émis par le Crédit Suisse ont tout simplement étaient annulés par le Crédit Suisse (leurs détenteurs ont tout perdu). Ces obligations sont considérées comme des quasi fonds propres, car pouvant être , en cas de besoin être convertis en actions ou dépreciés en tout ou partie et bien sur en échange le taux est plus elévé. Cet exercice est rarissime (je crois un cas avec des banques espagnoles) Ici c'est la totalité. Vu les montants en jeu, ça pourrait faire des (grosses) vagues https://www.reuters.com/business/crunch-time-credit-suisse-talks-ubs-seeks-swiss-assurances-2023-03-19/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 20 mars 2023 Share Posté(e) le 20 mars 2023 L'ensemble des banques centrales du monde occidental et assimilé (Fed, BCE, Japon, GB, Suisse, Canada) améliorent la disponibilité de fonds en dollars - annonce hier soir à temps pour la réouverture des bourses Ce n'est pas la première fois qu'une telle mesure coordonnée est prise. C'était déjà arrivé le 12 décembre 2007 - en lien naturellement avec les événements que nous savons La Réserve fédérale et d'autres banques centrales annoncent des mesures destinées à faire face aux pressions élevées sur les marchés de financement à court terme (...) Les mesures prises par la Réserve fédérale comprennent la mise en place d'un mécanisme temporaire d'adjudication à terme (approuvé par le Conseil des gouverneurs du Système fédéral de réserve) et l'établissement de lignes de swap de change avec la Banque centrale européenne et la Banque nationale suisse (approuvées par le Comité fédéral de l'open market). A voir la direction que tout cela prendra. Le plus probable il me semble est que la stratégie déjà adoptée en 2008, et encore en 2020 lors de l'impact du Covid-19, soit une fois de plus efficace : utilisation illimitée de la planche à billets l'assouplissement quantitatif afin de parer à toute contagion de panique bancaire et en tout éviter un effondrement. La chose a été exprimée de façon saisissante par Neel Kashkari en mars 2020. L’un des principaux responsables de la Banque fédérale américaine, administrateur notamment du TARP en 2008 le programme d’ « achats d’actifs en difficulté » c’est-à-dire les 700 premiers milliards de dollars fraîchement imprimés pour empêcher l’effondrement d’institutions financières en difficulté, il était bien placé pour en connaître, et on lui demandait si les Américains devraient craindre pour leur argent à la banque. Sa réponse fut on ne peut plus claire « Il y a une quantité infinie de liquidités dans la Réserve fédérale. Nous ferons tout ce qu’il faut pour nous assurer qu’il y a suffisamment de liquidités dans le système bancaire » Kashkari s’exprimait peut-être de façon un peu imprécise, ce n’est pas que la Banque fédérale américaine dispose d’une quantité « infinie » de dollars – ce qui supposerait qu’elle les ait déjà créés – c’est plutôt qu’elle peut en créer une quantité illimitée. Autant qu’elle le décide – littéralement. Mais son mot exprime bien sa force de conviction, qui est celle de l’institution qu’il sert. C'est cette détermination qui me semble le facteur le plus puissant dans la situation actuelle - donc celui qui l'emportera. Mais bien sûr il y a toujours un risque. L'alternative, des effondrements bancaires en chaîne, n'est sans doute pas tout à fait impossible. Si je ne me trompe pas, l'effondrement bancaire sera évité. Mais bien sûr, avec le renouveau de la création monétaire et le probable arrêt voire inversion de la hausse des taux directeurs... la lutte contre l'inflation va devoir passer au second plan On ne peut pas tout avoir, éviter l'effondrement et réduire l'inflation c'est contradictoire dans la situation actuelle. Naturellement, les réserves de valeur qui ne sont pas dépendantes d'une contrepartie ni d'une banque centrale se sont appréciées fortement. L'or a pris 8% en deux semaines et le bitcoin 25%. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 20 mars 2023 Share Posté(e) le 20 mars 2023 juste pour "rire" sur ce sujet, je suis tombé hier sur un reportage sur je ne sais plus quelle chaine montrant que les éléments de discours utilisés actuellement et fin 2007 par les politiques sont exactement les même, au mot près quasiment. Pas franchement rassurant. Sinon, j'ai cru voir que le crédit suisse se serait fait racheté par USB 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 25 mars 2023 Share Posté(e) le 25 mars 2023 @jean-françois Oui, achat effectué mais beaucoup d'interrogations et de pertes financières. Et après la Suisse, le tour de l'Allemagne ? https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/24/deutsche-bank-apres-la-chute-de-la-banque-en-bourse-analystes-et-dirigeants-se-veulent-rassurants_6166883_3234.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 mars 2023 Share Posté(e) le 25 mars 2023 Il y a 8 heures, collectionneur a dit : @jean-françois Oui, achat effectué mais beaucoup d'interrogations et de pertes financières. Et après la Suisse, le tour de l'Allemagne ? https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/24/deutsche-bank-apres-la-chute-de-la-banque-en-bourse-analystes-et-dirigeants-se-veulent-rassurants_6166883_3234.html L'arrangement bancaire allemand à toujours été très branlant ... les banques servant de manière particulierement dévouée - en gros l'état allemand organise via les banque allemande un très large et très volumineux financement de l'industrie - les besoins de l'industrie ... notamment les banques locales des "lander". Ça a toujours été très opaque et très exposé. Il y a eu pas mal de changement depuis la crise de 2007 ... mais il reste forcément encore plein de cadavre dans les placards la crise covid n'ayant rien arrangé. Le facteur positif ,c'est que si le systeme est très exposé il est aussi assez robuste du fait de l’extrême diversité des acteurs particulièrement atomisé. Cette atomisation n'est pas particulièrement efficace pour la gestion des fond ... mais elle permet de faire passer complétement inaperçue le défaut de tel ou tel entité tant elle est petite dans le collectif bancaire. Pour donner un ordre d'idée on compte plus de 2000 banques différentes en Allemagne. C'est comme si chaque banque ne représentait que 0.05% du business ... peanuts. Le ratio banque/habitant est 4 fois moindre en France par exemple. https://www.revue-banque.fr/archive/les-trois-piliers-systeme-bancaire-allemand-YSRB17441 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 7 mai 2023 Share Posté(e) le 7 mai 2023 Réserver aux abonnés, mais que le premier paragraphe dit tout - avec un journaliste qui ne se relit pas.... -:Elles avaient toutes reçus une bonne note de KPMG en février - https://fr.businessam.be/crise-bancaire-role-kpmg-critique La 3 banques américaines en faillite ont un point en commun : KPMG a-t-elle fait son travail d’audit correctement ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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