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[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large


Bill

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Les pirates somaliens renseignés depuis Londres sur leurs cibles

Ils reçoivent par téléphone satellitaire les détails sur les bateaux à attaquer

LONDRES Les pirates somaliens n'attaquent pas forcément au hasard les bateaux qu'ils capturent mais sont renseignés depuis Londres par "des informateurs biens placés" sur leurs cibles, a indiqué lundi la radio espagnole Cadena Ser, citant un rapport de renseignement militaire.

Ces informateurs basés dans la capitale britannique informent les chefs des pirates somaliens par téléphone satellitaire des bateaux qu'ils doivent attaquer, en leur fournissant des détails précis sur leur route, cargaison et nationalité, indique la radio privée.

"L'information que fournissent volontairement les navires marchands qui transitent dans la zone à différents organismes internationaux finit entre les mains des pirates", selon un extrait de ce rapport cité par la Cadena Ser.

Interrogée par l'AFP, la journaliste de la radio à l'origine de cette information, a indiqué que ce rapport émanait du renseignement militaire d'un pays européen qu'elle n'a pas souhaité citer.

Elle a ajouté que, selon ses informations, ce rapport avait été remis aux commandements militaires des autres pays européens participant à l'opération européenne anti-piraterie Atalante.

Interrogé par l'AFP à Bruxelles, un porte-parole du quartier général d'Atalante a déclaré: "Il y a beaucoup de rumeurs sur la façon dont les pirates obtiennent leur informations. Mais nous n'avons pas confirmation qu'ils les obtiennent de nos organisations, directement ou indirectement".

Selon la Ser, plusieurs attaques récentes ont été menées par les pirates somaliens selon le modus operandi décrit dans ce rapport, notamment celles menées contre le thonier espagnol Felipe Ruano le 13 mars, le cargo grec Titan ou le navire marchand turc Karagol.

La radio ajoute que les pirates éviteraient de s'en prendre aux navires de certaines nationalités, en particulier ceux battant pavillon britannique.

Au moins 18 navires et leurs équipages sont toujours détenus par divers groupes de pirates somaliens qui réclament des rançons pour les libérer.

Les activités des pirates somaliens connaissent un net regain depuis quelque temps malgré un déploiement massif de puissances navales au large de la Somalie.

http://www.cadenaser.com/espana/articulo/piratas-reciben-informacion-londres-rutas-pesqueros-espanoles/csrcsrpor/20090511csrcsrnac_2/Tes

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http://www.cadenaser.com/espana/articulo/piratas-reciben-informacion-londres-rutas-pesqueros-espanoles/csrcsrpor/20090511csrcsrnac_2/Tes

"Un informe de la inteligencia militar de la misión 'Atalanta' "

"Según la inteligencia militar de la misión 'Atalanta'"

La source des informations serait la céllule de renseignement de la mission "Atalante".

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http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Echec-aux-pirates-94801/

L’opération, menée le dimanche 3 mai à 8 heures du matin, a été un succès total. En quelques minutes, trois embarcations ont été arraisonnées et les onze assaillants, arrêtés et conduits à bord du vaisseau français. Ils ont été repérés la veille par un avion de patrouille maritime espagnol. La flottille pirate était composée d’un bateau mère, qui transporte des dizaines de fûts de carburant, et de deux « skiffs », barques légères et très ­rapides servant à intercepter les proies. Armés de lance-roquettes, ces hommes sont prêts à s’emparer d’un navire marchand. Ce ­dimanche, ce sont eux qui sont interceptés. L’homme au radar alerte le commandant : « On a un écho qui se rapproche : les skiffs font route sur nous à près de 20 nœuds ! » Dans le même moment, l’hélicoptère décolle et les deux Zodiac sont mis à l’eau. Les Somaliens n’ont plus la moindre chance d’en réchapper.

Le « Nivôse » file au nord. La veille, un avion de patrouille maritime espagnol a repéré un écho. C’est sur notre route.

La frégate a rendez-vous avec un navire océanographique pour l’escorter dans le golfe d’Aden. Ce matin, le branle-bas est tardif : l’équipage est laissé au repos. Seul le boulanger, si apprécié pour ses fougasses et ses pizzas, s’active. L’odeur suave des pains au chocolat embaume. On se croirait presque à la maison. Un bruit de coursive rompt cette douce rêverie du matin. « On a repéré aux jumelles trois ­embarcations blanches à l’horizon. S’ils sont à portée optique, eux aussi doivent nous voir. » Agitation à la passerelle. Le « pacha » prend place dans son fauteuil. Le « Nivôse » manœuvre à vitesse réduite et se place dans le soleil pour s’éloigner des skiffs. C’est l’heure du réveil dominical alors que Bob Marley résonne dans les haut-parleurs du bord. Le commandant quitte la passerelle pour communiquer avec l’état-­major de la Combined Task Force : « J’attends une demi-heure pour méditer et m’éclaircir les idées. » Mais le temps de réflexion est vite abrégé : « On a un écho qui se rapproche, les skiffs font route sur nous à près de 20 nœuds ! » Eblouis par le soleil, abusés, les pirates attaquent le « Nivôse » !

Le Panther lâche deux rafales de fusil-mitrailleur ANF-1

« Le café est prêt, ironise un marin. On va les accueillir... » Rapidement, les Zodiac sont à l’eau. Les fusiliers sont en « arme écarlate », une balle engagée dans la chambre. L’hélicoptère Panther s’élève au-dessus du « Nivôse », puis fonce au sud-ouest, cap au 270. Quelques ­secondes plus tard, il vole en stationnaire à la verticale des embarcations. A la passerelle, le pacha s’enthousiasme : « C’est exactement à l’endroit où le “Safmarine Asia” a été attaqué ! » (C’était le 15 avril dernier, et le « Nivôse » avait capturé les onze assaillants.) Aujour­d’hui, on suit l’assaut à la radio : « L’Hurricane a atteint le premier esquif. Quatre pirates à bord. Les mains sur la tête. Ils ont jeté leurs armes. » La deuxième embarcation tente de s’échapper. L’hélico lui coupe la route et demande l’autorisation pour un coup de semonce. Autorisation donnée. Le Panther lâche deux rafales de fusil-mitrailleur ANF-1. Une trentaine de munitions sont tirées. La deuxième équipe de visite arrive à l’abordage. Braqués, les six pirates s’accroupissent au sol, mains sur la nuque. Au fond de la barque, deux fusils d’assaut kalachnikovs, un lance-roquettes RPG-7 et de nombreuses munitions instables. Ils ont aussi un GPS. Les pirates sont transférés sur la plate-forme arrière du « Nivôse ». Tête baissée, les mains sur la nuque. Le plus jeune n’a pas 16 ans. A la passerelle, un veilleur localise le ­bateau mère à près de 4 milles ­nautiques. Lui aussi fait route sur le « Nivôse », pensant que l’attaque menée par ses complices a réussi. L’hélicoptère, toujours en vol, à la limite des réserves de carburant, le « marque » immédiatement. Le dernier pirate, affolé par les hurlements du rotor, lève les bras et se rend. A bord, pas d’armes, mais une douzaine de fûts de carburant et des ­vivres frais. Les assaillants venaient donc à peine de quitter leur port d’attache. Quinze jours après la première prise, onze pirates occupent à nouveau le hangar de l’hélicoptère... La chasse ne cesse jamais.

Sur son fauteuil, à la passerelle, le capitaine de ­frégate Jean-Marc Le Quilliec, pacha du « Nivôse », s’adresse à un jeune officier de quart : « Alors, on prend quelle direction ? Je vous demande de faire preuve d’instinct. Il faut le sentir, et après on se lance. » Silence de cathédrale. Sur la plate-forme ­arrière, les cinq fusiliers de l’équipe de protection enchaînent pompes et tractions ; ce sont des commandos qui repartiront sur d’autres missions. Ils ont été embarqués en renfort de la brigade de protection du bord pour constituer les équipes de visite qui partent à l’assaut des pirates. Dans un coin, près du « passe-Zodiac », un patron mécano improvise sur la cornemuse qu’il a achetée lors d’une escale à Singapour. ­Chacun s’évade à sa façon. Il est près de 18 heures, le soleil se fond déjà dans la mer. Vénus et Jupiter brillent au firmament.

Lors du briefing opérationnel de la journée, dans la cafétéria des équipages, l’officier « ops » égrène les attaques de la journée : le « Patriot », le « GNA », l’« Al Hali », l’« Ariva »... C’est presque monotone. Le deuxième service sera bientôt prêt et l’équipage reprendra possession de la cafétéria pour ­dîner. Ici, on parle créole. La plupart des matelots viennent de la Réunion, où est situé le port ­d’attache du navire : la pointe des Galets. Sur les tables, pour assaisonner l’ordinaire, des bocaux de « piments mémé » préparés par les grands-mères des matelots. Le prochain quart est à 20 heures. Le « Nivôse » glisse doucement au clair de lune. Toujours en veille. Depuis des semaines... Le mercredi précédant ce coup d’éclat, le pacha avait reçu un message du commandement opérationnel : un bateau mère et deux esquifs d’assaut, appelés « skiffs », à l’anglaise, ont été localisés au nord des ­Seychelles. La passerelle s’anime. Les survols en hélico n’ont permis d’identifier qu’un seul bateau.

«On passe d’une situation de piratage à un sauvetage en mer !...»

La veillée d’armes commence. Le ­pacha s’entretient avec son second : « Ne sous-estimez jamais l’ennemi. » Citation du stratège Sun Tzu, comme d’habitude, souvenir lancinant du collège interarmées de défense. Il faut donc évaluer l’adversaire. C’est ce que fait le pacha le jeudi : 3 h 45, briefing dans la cafétéria. Les armes longues sont posées sur la table de la salle à manger. Les marins gréent leurs chargeurs, ajustent leurs gilets pare-éclats, puis enfilent leurs cagoules. Les gestes sont mécaniques. Sans un bruit, sans un éclat, les ­fusiliers descendent dans les ­Zodiac sur les flancs du « Nivôse ». Les moteurs ronronnent doucement. Sur la plage arrière, l’hélicoptère Panther s’élève dans l’aube qui s’éclaircit. La radio débite un compte-rendu régulier : « Abri de Zodiac. On va au 80, on a perdu le visuel !... » Dans le ciel, l’étoile du Berger guide les fusiliers sur l’objectif. Le commandant s’impatiente : « J’ai hâte de voir ce qu’il y a dans les skiffs ! » Quelques minutes plus tard, l’hélico fait du stationnaire, braquant son projecteur au-dessus de l’embarcation suspecte, un bateau mère chargé de fûts de carburant.

Trois individus lèvent les bras dès l’assaut des équipes de visite. Au bout de vingt minutes, les trois pirates présumés sont transférés à bord du « Nivôse ». Le bateau mère, long d’une dizaine de mètres, empeste le ­mazout et le poisson pourri.

Aucune arme n’est retrouvée, juste une douzaine de fûts de carburant, des pièces de rechange et de l’huile pour moteur hors-bord. Pas d’armes. Les indices les plus probants d’un piratage récent sont des brassières de sauvetage du « Bow Asir », un navire de commerce attaqué le 26 mars dernier. Avec un moteur en panne, les pirates présumés dérivaient à plus de 300 milles nautiques des côtes somaliennes, une bâche hissée sur l’avant en guise de voile. Le suspect devient donc simplement un bateau en « avarie moteur ». Le pacha, déçu, fait une communication à l’équipage : « Il n’y a pas de preuves suffisantes sur ce bateau, il est fort probable qu’il faudra relâcher les pirates si on arrive à ­redémarrer leur moteur. On passe d’une situation de piratage à une ­situation de sauvetage en mer !... » Vingt-quatre heures après leur ­interpellation, en effet, les pirates présumés sont remis à bord de leur embarcation, dotés de réserves d’eau et de médicaments...

Sitôt l’intervention terminée, l’équipage du « Nivôse » retrouve ses habitudes. Comme tous les jours, sport à outrance pour se vider la tête. Mais on guette le passage du « sic », le marin chargé des transmissions, pour lui confier un mail à envoyer à la famille. Un message par jour. Le soir, on grille une cigarette sur le pont. Ceux qui ne sont pas de quart se retranchent dans leur bannette, pour regarder un film sur un ordinateur portable. La bannette est un couchage étroit où l’on dort dans une chaleur épouvantable, assourdi par le vacarme perpétuel des machines. Mais c’est leur jardin secret. La seule façon de s’isoler et de rêver du pays. Les navires modernes n’ont plus de mascottes ni de photos épinglées sur les cloisons. Le temps de l’iPod et de l’ordi a sonné.

L’heure est parfois glorieuse quand les filets ramènent des pirates avec des armes, comme ce dimanche midi. Dans la coursive qui mène à la passerelle, le pacha est ravi. Il n’en revient toujours pas. La chance leur sourit ! « Aujourd’hui, c’est fête, il y a des frites au déjeuner ! » La traque a été bonne pour tous les marins. En attendant le festin, les artistes du bord sortent les pots de peinture pour dessiner, à la façon des aviateurs sur leurs carlingues, de nouvelles têtes de mort qui illustrent leurs tableaux de chasse. Trois, série en cours.

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Les Shebab mettent en garde les pirates.

http://www.eaglespeak.us/2009/05/somali-pirates-another-beginning-of-end.html

A usually reliable source has informed me that two leaders of Somali pirate groups (at least 30 hijacks between them, I am told) are under pressure from the Islamic courts to stop all hijacking by the end of this month, when the monsoon normally slows pirate activities anyway.

In other word, they have been told to "gather their rosebuds while they may..." but May is all they have.

These "pirate kings" have been told that failure to cooperate in a cessation of ship nabbing will result in serious sanctions - including being the threat of being killed.

In addition, mosques in Puntland have been told to inform their female attendees that the pirates are bringing shame to Somalia by their "sea robbery" and are not good Muslims.

The report also says that the pirate chiefs want infrastructure investment in Somalia in return for halting attacks - investments in Somalia's future, including improved education.

The Islamic courts have proved effective to slowing down piracy before. It remains to be seen whether that effect will work again. In the West there has been some concern that the Islamic courts are too "Talibanish" and may lead Somalia down the path of Afghanistan as an al Qaeda or other terrorist haven. The "West" is going to have to decide whether a more stable Somalia is worth some risk . . .

In the meantime, it would seem to me that a major slow down in pirate activity may result in some countries withdrawing their anti-piracy forces from the area, at least temporarily. Not that a bad idea to allow for refitting and refreshing the crews. I would hope that the various governments involved would sit down and work out details of creating means of better cooperation among the various naval elements off Somalia and a legal framework that will put an end to the "catch and release" programs when dealing with suspected pirates.

...

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http://www.wired.com/dangerroom/2009/05/blackwaters-pirate-fighting-ops-sunk-after-discrimination-suits/

The Coast Guard this week issued new regulations that require U.S.-flagged commercial ships to post guards when they are passing through the pirate-infested waters of the Gulf of Aden; ship owners can now decide whether or not their guards will have guns. The Pentagon, as well, is studying the feasibility of bringing private security firms on board U.S. vessels.

Sounds like a job for Blackwater Xe. Only problem is, the company doesn’t seem to be in the pirate-fighting business at the moment. They’re too busy getting sued by their guns-for-hire, for racial discrimination and for false imprisionment. One of the crew members, you see, dared to speak with a reporter.

Last fall, as the piracy problem reached crisis proportions, the company then known as Blackwater stepped forward to offer its pirate-fighting services to the shipping industry. The firm announced that its 183-foot ship, the McArthur, was standing ready to provide convoy escort. The ship, a former oceanographic research vessel, was reconfigured to haul two Little Bird helicopters, rigid inflatable boats, and security team. One had to give points to founder and CEO Erik Prince points for the vision thing.

But in practice, those plans didn’t seem to work out. As Virginian-Pilot reporter Bill Sizemore reports, the McArthur’s recent cruise to the Middle East did not go smoothly, and the company is facing lawsuits from former crew members. Writes Sizemore:

    One former crew member says that on the orders of the captain, he was thrown to the deck and handcuffed in retaliation for speaking to a newspaper reporter. He is suing for false imprisonment, saying he was unlawfully detained by being ‘placed in irons.’

    Another crew member, who is black, says that he was subjected to racial epithets from the chief engineer and that when he complained, the captain did nothing about the harassment and retaliated by giving the seaman a poor evaluation.

    A third man, the ship’s chief steward, says he was fired after he submitted a written statement to his superiors documenting the hostile work environment and racial harassment aboard the vessel.

Blackwater spokeswoman Anne Tyrrell did not comment direct on the litigation, but she said one of the employees was terminated for cause. Regarding the discrimination suit, she told Virginian-Pilot the company “does not condone and will not tolerate discrimination of any kind and takes allegations to the contrary very seriously.” But she also disclosed that the company is no longer doing counter-piracy work.

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http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/somalie-les-armateurs-francais-refusent-de-payer-contre-la-piraterie-15-05-2009-379067.php

L'organisation des Armateurs de France a fermement refusé, hier, toute participation financière à la lutte contre la piraterie au large de la Somalie jugeant que cela reviendrait à «faire payer les victimes». Un rapport parlementaire du député(UMP) du Finistère Christian Ménard avance que les armateurs pourraient contribuer financièrement au développement économique de la région et à la sécurisation des espaces maritimes.

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http://www.wired.com/dangerroom/2009/05/video-navy-captures-pirate-mothership/

According to the Navy, at approximately 3:30 pm, the Republic of Korea destroyer Munmu the Great and American guided missile cruiser USS Gettysburg responded to a distress call from the Egyptian-flagged Motor Vessel Amira, about 75 nautical miles south of Al Mukalla, Yemen. The pirates had hit the ship with assault rifle rounds and a rocket-propelled grenade — but weren’t able to board the Amira.

...

Suivre le lien pour la video http://www.wired.com/dangerroom/2009/05/video-navy-captures-pirate-mothership/

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bah, c'est quand même un navire assez grand (5.5 tonnes), donc, pas forcément d'une base navale à proximité pour le soutenir.

si ça se trouve, il y a aussi un AOE (pétrolier ravitailleur) coréen (ils en ont 3) qui traîne dans le coin.

Sinon, il peut toujours aller se ravitailler auprès d'un pétrolier ravitailleur US ou un port de la région (par exemple Djibouti).

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Comment faire accélérer les commande de missile heiportée léger anti navire ... ou l'équivalent :lol:

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=110272

Une réelle menace pourrait peser, ou pèse peut être déjà, sur les hélicoptères embarqués des navires chargés de la lutte contre la piraterie en océan Indien. Selon certaines sources militaires, les pirates somaliens se seraient peut-être procurés des missiles sol-air Stinger. L'information est donnée par le journal Korea Times. Ce dernier rapporte que le destroyer sud-coréen Cheonghae a été alerté que son hélicoptère Lynx, dépourvu de systèmes d'autodéfense, pourrait être visé par une attaque de Stinger. Interrogés par le quotidien, les porte-paroles officiels de l'armée coréenne ont indiqué n'avoir aucun renseignement confirmant que les pirates se seraient dotés de missiles antiaériens. Toutefois, on sait que sur le territoire somalien, certains groupes armés ont acquis des Stinger. Les insurgés avaient utilisé avec succès ces missiles, en 1991, abattant plusieurs hélicoptères américains. Par sa légèreté et sa facilité d'emploi, le système Stinger permet de lancer un missile à l'épaule. Autant dire qu'à l'image des lance-roquettes, il ne serait pas si étonnant que cela de le voir un jour sur une embarcation de pirates.

Conçu par l'Américain Raytheon et mis en service dans sa première version en 1981, le FIM-92 Stinger est un petit missile de 15 kilos, long de 1,5 mètre pour 7 centimètres de diamètre. Capable d'atteindre Mach 2, c'est-à-dire une vitesse bien supérieure à celle d'un hélicoptère, il est guidé par une tête infrarouge et affiche une portée de 4800 mètres.

Pièce maîtresse de la lutte contre la piraterie

Pour les flottes militaires déployées au nord de l'océan Indien afin de protéger le trafic commercial, l'adoption par les pirates d'une telle arme pourrait avoir des conséquences désastreuses. L'hélicoptère est, en effet, la pièce maîtresse de la lutte contre la piraterie. Grâce à sa vitesse et son rayon d'action, il peut intervenir rapidement pour contrer une attaque et poursuivre les skiffs, trop rapides pour certaines frégates ou les bâtiments situés à trop grande distance. Les interceptions sont déjà dangereuses, les rafales d'armes automatiques pouvant provoquer des dégâts. Mais ce serait sans commune mesure avec l'utilisation de Stinger. Or, de nombreux hélicoptères embarqués sont dépourvus de contre-mesures (détecteur, leurres) et leur armement, essentiellement constitué d'une mitrailleuse, ne leur permet pas de neutraliser une éventuelle cible équipée de Stinger sans prendre le risque d'être abattu. C'est le cas des Sud-coréens. Et c'est pourquoi, même s'ils affirment ne pas avoir de preuve formelle de la menace, les autorités de Séoul ont indiqué au Korea Times que des mesures allaient être prises « pour faire échec à des possibles attaques des hélicoptères par les pirates, y compris en effectuant des modifications du matériel ». Preuve, s'il en est, que l'affaire est prise très au sérieux.

Renforcer les moyens des hélicoptères

Malheureusement, cette menace potentielle n'est pas une découverte mais, comme c'est souvent le cas, les forces armées, faute de crédits, n'ont pas encore forcément acquis les moyens pour y répondre. Les militaires redoutent depuis plusieurs années que narcotrafiquants et pirates se dotent de missiles sol-air, aussi bon marché que redoutables contre les hélicoptères. Comme il n'est pas question d'employer un missile antinavire de la gamme Exocet ou Harpoon pour neutraliser une telle cible (ces moyens seraient disproportionnés), certaines marines réclament depuis longtemps l'acquisition de missiles antinavire légers (ANL), pouvant être emportés par des hélicoptères et utilisés contre de petites embarcations. C'est le cas de la Marine nationale, actuellement dépourvue de ce type d'équipement. Un programme franco-britannique en ce sens pourrait voir le jour, la Royal Navy souhaitant remplacer le Sea Skua par un nouvel engin. Il reste maintenant à espérer qu'il ne faudra pas attendre un drame pour voir renforcés les moyens actuels. En plus des pertes humaines, l'hypothèse de voir attaqué et éventuellement détruit un hélicoptère par des pirates changerait en effet sensiblement le rapport de force entre les flottes militaires et les pirates. Ce qui est aujourd'hui considéré comme une lutte en haute mer contre du grand banditisme prendrait une toute autre dimension.

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Si çà se confirme il faudra des moyens de leurrage adaptés sur les hélicos.

mais s'ils commencent à tirer au missile les gugusses sauront qu'ils risquent fort de ne plus revoir la terre ferme...

Escalade ? ou guerre des nerfs

En tout cas si ce n'est pas une manoeuvre des militaires coréens pour avoir des flares sur leurs Lynx celà démontre que les hélicoptères sont l'arme fatale contre les enclumes qui attaquent le trafic dans cette région.

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C'est pas demain la veille que les pirates auront des missiles mer-mer, même un tir de barrage de RPG ne pourrait endommager qu'une embarcation légère.

En revanche, je ne comprends pas pourquoi les hélicos sur les frégates sont dépourvus de contre-mesures !

Quelles est la situation sur les hélicos français ?

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En revanche, je ne comprends pas pourquoi les hélicos sur les frégates sont dépourvus de contre-mesures !

Quelles est la situation sur les hélicos français ?

Parce qu'ils sont vieux comme Hérode.

Pour faire simple la totalité du parc est dépouvue de contre mesure ...

... sauf les Caracal Alat et AdA ainsi que les Tigre,

par ailleurs les Gazelles sont équipable de lance leurre sur les flancs mais rien d'automatique quand a la detection de la menace - on voit bien quelques DDM a l'avant de certaine gazelle viviane mais je suis dubitatif -, a ma connaissance.

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Il faudrait déja que les pirates attaquent quand la mer est agitée.......

Bah ... mer agitée c'est rien d'exceptionnel ... mais ca suffit pour interdire les 50kts :) alors que l'helo lui c'est 150kts tout le temps.

Plus sérieusement l'helo est irrenplacable dans ce genre de situation, meme avec sont délai de mise en ouevre long sa vitesse est une arme en soit contre laquelle les bateau rapide ne peuvent rivaliser.

Sauf a disposer d'un patrouilleur rapide qui envoie plus de 100kts - c'est possible mais probablement pas beaucoup moins cher qu'un helo - et qui est en alerte a 1 minute ... l'helo a 5 minute aura tjrs l'avantage.

Un 40" civil capable de plus de 100kts c'est autour d'un million de dollar ...

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G4lly, on est d'accord l'hélicoptère est indispensable, on l'a vu avec les Anglais au large de l'Iran, pour autant un CB90 apporterait une marge opérationnelle et un potentiel tactique que n'offre pas les "Zodiac".

Un achat en UO d'une vinghtaine d'engin pour les basés sur Djibbouti en vue de mener des actions de nomadisme le long des cotes de Somalie, à la sortie des ports  pourrait apporter de meilleurs résultats que l'ajout d'une énième frégate.

Sinon je milite aussi pour une capacitée AN/ANL mais je ne suis pas persuadé que dans le cas d'une interpellation de pirates ce soit la panacée, l'article de M&M fait un peu plouf.

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