C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 2 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 avril (modifié) 2 Infos sur la capacité export de sous-marins de Naval Group venant des Pays-Bas : --> Dans l'article de Marineschepen on apprend de sources chez Naval Group que le site de cherbourg est capable de produire 5 000 tonnes de sous-marin par an ! Il y a 4 heures, Titus K a dit : Les sous-marins néerlandais seront construits en France. C'est aussi un avantage en termes de rapidité. Mais cela ne signifie pas que les Cherbourgeois se concentreront uniquement sur la classe Orka. Lors d'une visite à Naval Group en septembre 2024, votre serviteur a appris que le chantier français construisait encore les sous-marins restants de la classe Suffren jusqu'en 2029. Il s'agit donc de construire sur trois sous-marins différents de 2027 à 2029, la construction de la nouvelle génération de sous-marins français ayant débuté le 20 mars 2024. Le chantier est équipé pour construire plusieurs bateaux à la fois. Selon Naval Group, le chantier peut construire 5 000 tonnes de sous-marins par an, soit un SNLE (sous-marin à propulsion nucléaire avec missiles nucléaires) tous les trois ans. --> Il y a un rapport d'informations biannuel du parlement Néerlandais sur l'avancement du programme Barracuda "Orka"... Dans celui paru ce mois-ci, on apprend que le ministère de la défense Néerlandais essaye de pousser l'export du Orka ! Ca prouve aussi qu'il y a de bonnes retombées économiques au pays-bas Depuis l’annonce de la décision d’attribution, la défense a pris contact avec plusieurs pays partenaires. Des discussions ont notamment eu lieu avec la Pologne et le Canada, concernant les préparatifs de ces pays pour l’acquisition de leur nouvelle capacité sous-marine. Ces deux pays ont récemment envoyé une Request-for-Information à plusieurs parties, y compris Naval Group. À plusieurs niveaux, des discussions ont eu lieu avec les organisations de défense de ces pays sur les avantages potentiels (économies d’échelle) d’une éventuelle acquisition d’une classe de sous-marins identique. Chaque pays suit sa propre procédure d’acquisition. Leurs besoins nationaux sont déterminés en fonction de leur position géographique, ainsi que de leurs missions nationales et alliées. Par ailleurs, au niveau des systèmes, des initiatives de coopération multinationales en matière de matériels sont en cours. Des discussions exploratoires sont actuellement menées avec divers partenaires de l’OTAN sur le développement conjoint et l’acquisition d’armements sous-marins, y compris le développement de systèmes maritimes autonomes, adaptés à une utilisation combinée avec et depuis les sous-marins. Modifié le 2 avril par Titus K 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 8 avril Share Posté(e) le 8 avril finalement la roumanie prend des corvettes legeres turques... https://defenseromania.ro/informatiile-defenseromania-confirmate-ilie-bolojan-a-explicat-de-ce-romania-a-ales-sa-cumpere-o-corveta-din-turcia-desi-produce-nave-de-lupta-in-tara_633227.html 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 8 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 avril (modifié) Le 02/04/2025 à 22:08, Titus K a dit : 2 Infos sur la capacité export de sous-marins de Naval Group venant des Pays-Bas : --> Dans l'article de Marineschepen on apprend de sources chez Naval Group que le site de cherbourg est capable de produire 5 000 tonnes de sous-marin par an ! --> Il y a un rapport d'informations biannuel du parlement Néerlandais sur l'avancement du programme Barracuda "Orka"... Dans celui paru ce mois-ci, on apprend que le ministère de la défense Néerlandais essaye de pousser l'export du Orka ! Ca prouve aussi qu'il y a de bonnes retombées économiques au pays-bas Depuis l’annonce de la décision d’attribution, la défense a pris contact avec plusieurs pays partenaires. Des discussions ont notamment eu lieu avec la Pologne et le Canada, concernant les préparatifs de ces pays pour l’acquisition de leur nouvelle capacité sous-marine. Ces deux pays ont récemment envoyé une Request-for-Information à plusieurs parties, y compris Naval Group. À plusieurs niveaux, des discussions ont eu lieu avec les organisations de défense de ces pays sur les avantages potentiels (économies d’échelle) d’une éventuelle acquisition d’une classe de sous-marins identique. Chaque pays suit sa propre procédure d’acquisition. Leurs besoins nationaux sont déterminés en fonction de leur position géographique, ainsi que de leurs missions nationales et alliées. Par ailleurs, au niveau des systèmes, des initiatives de coopération multinationales en matière de matériels sont en cours. Des discussions exploratoires sont actuellement menées avec divers partenaires de l’OTAN sur le développement conjoint et l’acquisition d’armements sous-marins, y compris le développement de systèmes maritimes autonomes, adaptés à une utilisation combinée avec et depuis les sous-marins. https://www.meretmarine.com/fr/defense/naval-group-le-4eme-sna-de-la-classe-suffren-va-bientot-sortir-du-hall-de-construction-de-cherbourg Parallèlement, le chantier de Cherbourg, sur lequel travaillent 5000 personnes, dont 3300 collaborateurs de Naval Group, poursuit la construction du premier des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de troisième génération (SNLE 3G), débutée il y a un an en vue d’une mise en service de ce bâtiment après 2035. Et le site va par ailleurs se doter, afin d’accroître ses capacités de production et bien séparer les programmes nationaux de l’export, d’une nouvelle nef de construction dédiée aux contrats internationaux. Ce nouveau pôle débutera son activité avec les quatre sous-marins de la classe Orka commandés par les Pays-Bas et dont le premier exemplaire doit être livré en 2034. https://actu.fr/economie/lagrandissement-de-naval-group-a-cherbourg-a-letude-depuis-plusieurs-mois_62426887.html Dans les prochaines années, avant 2030, une nouvelle nef d’assemblage doit voir le jour sur le site actuellement dédié à la déconstruction des sous-marins dans l’enceinte des 50 hectares de Naval Group à Cherbourg-en-Cotentin (Manche). Dédiée à ses contrats internationaux, elle devra être finalisée pour produire le premier d’une série de quatre sous-marins d’attaque (SNA) Black Sword Barracuda, un contrat export signé en septembre 2024 avec les Pays-Bas. « On nous a annoncés (la direction, NDLR) un délai incompressible de 8 ans et demi pour la sortie du premier », informe la CGT Arsenal, mobilisée depuis plusieurs semaines pour une revalorisation salariale. La nef Legris opérationnelle en 2027 La direction, elle, affirme avoir pris les mesures nécessaires depuis « plusieurs mois » pour répondre aux programmes nationaux et internationaux, un investissement chiffré à 200 millions d’euros pour moderniser ses outils industriels. « Les équipes sont mobilisées pour réaliser les études nécessaires à l’installation de ces nouvelles capacités de production. » Du côté de la nef Legris destinée à la fabrication des coques, le début des travaux d’agrandissement est prévu dès cette année. Le bâtiment devant être opérationnel en 2027. https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/comment-naval-group-va-reorganiser-son-site-de-cherbourg-pour-ses-futurs-programmes-de-sous-marins_61906107.html Une nef à Legris, une modernisation de Laubeuf et une nef d’assemblage --> LeChantier Laubeuf, nef d’intégration des sous-marins de 10 000 m2, va ainsi subir un lifting. Nous allons le moderniser. Il y a un changement de dimensions avec le futur SNLE 3G et Laubeuf commence à faire son âge. --> Autre bâtiment emblématique à revoir sa « déco », l’imposant atelier Legris et ses 4 hectares de superficie. Après un premier agrandissement de 2 800 m2 pour l’installation « de nouvelles machines et la mise en place de nouveaux procédés », il va prendre du volume avec une quatrième nef, dans le but de « digérer » les quatre futurs SNLE 3G, les quatre Barracuda « néerlandais » et les enceintes de confinement des deux chaufferies nucléaires du PANG (porte-avions nouvelle génération). C’est d’ailleurs dans ce secteur que les travaux débuteront afin de pouvoir entamer, en priorité, la production des coques des futurs bateaux noirs. -->Restera le gros morceau, à savoir la nef d’assemblage consacrée aux exportations. Dédiée dans un premier temps au contrat néerlandais, elle sera construite, selon nos informations, dans la partie ouest du site, près de la porte des trois hangars. Son édification est évidemment très attendue alors que deux sous-marins de type Barracuda (à propulsion conventionnelle) devront être livrés… dès 2034. Modifié le 8 avril par Titus K 1 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril (modifié) https://www.lefigaro.fr/societes/naval-group-se-met-en-ordre-de-bataille-pour-produire-plus-vite-20250409 Le leader européen du naval de défense étudie une nouvelle hausse de production afin d’être en capacité de livrer trois frégates par an, contre deux en 2025. Ce sera une première pour Naval Group. En 2025, le leader européen du naval de défense prévoit de livrer deux bateaux de surface de premier rang, démontrant ainsi que la transformation, engagée en 2022, de son chantier de Lorient (Morbihan) afin de produire plus et plus vite, a porté ses fruits. Ainsi, l’Amiral Ronarc’h, la première frégate de défense et d’intervention (FDI), doit être livrée à la marine nationale après l’été. Et une deuxième FDI à la Grèce, en décembre 2025. Cette accélération industrielle, engagée depuis le début de la guerre en Ukraine, s’inscrit dans le cadre du plan « C20-F-30 », dont l’objectif est de construire une corvette en 20 mois et une FDI en 30 mois, contre 24 et 36 mois respectivement auparavant… et 64 mois pour la première frégate multimission (FREMM) dans les années 1990. Il aura donc fallu trois ans pour doubler la cadence de production de ces bateaux sophistiqués, reconnaissables à leur étrave inversée, numérisés et lourdement armés. Et mettre à la mer une frégate tous les six mois. Le carnet de commandes de Lorient comporte en effet quatre autres FDI à livrer pour la « Royale » et deux autres frégates pour la Grèce. Leur livraison doit s’étaler jusqu’en 2028, à raison de deux FDI par an. Naval Group ne compte pas en rester là. Le constructeur travaille à une nouvelle hausse de cadence afin de porter ses capacités à trois FDI par an. L’objectif étant que la frégate ne passe plus que quatre mois, au lieu de six, dans la grande « forme » de construction de Lorient, après avoir été pré-armée et sa coque assemblée. À cet effet, le groupe a déjà réhabilité et remis en service une installation inutilisée (le bassin numéro deux de Lorient) et lancé une consultation auprès de plus de 400 sous-traitants, qui fournissent plus de 50 % de la valeur ajoutée des FDI. « Pour un Thales, par exemple, qui fournit quatre radars par FDI, il faudra augmenter ses livraisons de huit à douze radars par an », illustre un spécialiste du domaine. Naval Group veut être prêt à répondre aux nouvelles commandes qui s’annoncent dans le cadre du réarmement mondial. L’Europe est confrontée à la menace venue de l’Est (Russie surarmée à ses frontières) et celle de l’Ouest (lâchage par les États-Unis). Le Proche et le Moyen-Orient sont déstabilisés par la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, tandis que les tensions s’exacerbent en mer de Chine. La « bataille de Norvège » Entre 20 et 25 nouvelles commandes de frégates de type FDI devraient être signées prochainement, dont cinq en Norvège, cinq au Danemark, trois a minima en Suède, cinq en Arabie saoudite et cinq en Indonésie. Autant de prospects pour le constructeur français, qui espère aussi que la Grèce transforme en commande ferme l’option prise sur une quatrième FDI. Sans oublier le renforcement de la marine nationale. Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, a évoqué un besoin portant sur trois FDI supplémentaires afin de porter à 18 le nombre de frégates de premier rang, pour la période post-2030. La Norvège devrait être la première à commander. Oslo, qui a lancé un premier appel à manifestation, doit, très prochainement, publier une « short-list » de deux constructeurs. Naval Group est sur les rangs avec la FDI, dont les caractéristiques répondent aux besoins norvégiens portant sur des frégates compactes, dotées de capacité de lutte anti-sous-marine et de défense antiaérienne, déjà achetées par d’autres pays, et capables d’embarquer entre 16 à 32 missiles. Des bateaux qu’Oslo veut recevoir à partir de la fin de cette décennie et dont l’acquisition doit être assortie d’un partenariat stratégique. Modifié le 10 avril par CANDIDE 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Born to sail Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril cinq au Danemark, trois a minima en Suède, cinq en Arabie saoudite et cinq en Indonésie. tant mieux si ces contrats sont réalisés, mais quand même très surpris de les découvrir dans la presse... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril il y a 2 minutes, Born to sail a dit : cinq au Danemark, trois a minima en Suède, cinq en Arabie saoudite et cinq en Indonésie. tant mieux si ces contrats sont réalisés, mais quand même très surpris de les découvrir dans la presse... Pour l'instant, il s'agit de prospects. L'appel d'offre Norvégien est en cours. Concernant le Danemark le besoin est récent et lié à leur plan de réarmement : https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-danemark-annonce-un-important-plan-d-investissement-naval-de-defense - "Près de 25 bâtiments vont être commandés et de grosses unités, de type frégates, devraient rapidement suivre." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Born to sail Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril il y a 24 minutes, CANDIDE a dit : Pour l'instant, il s'agit de prospects. L'appel d'offre Norvégien est en cours. Concernant le Danemark le besoin est récent et lié à leur plan de réarmement : https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-danemark-annonce-un-important-plan-d-investissement-naval-de-defense - "Près de 25 bâtiments vont être commandés et de grosses unités, de type frégates, devraient rapidement suivre." Il y a une source pour la Suède ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril il y a 17 minutes, Born to sail a dit : Il y a une source pour la Suède ? Naval News l'a évoqué dans son dernier article sur la FDI Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Born to sail Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril il y a 2 minutes, Titus K a dit : Naval News l'a évoqué dans son dernier article sur la FDI Ok, je m'étais arrêté à Babcock pour le design de classe Luleå. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril (modifié) Ca sera utile au moment du renouvellement des Frégates Outre-Mer pour pouvoir continuer de livrer 2 FDI par an ... 2 FDI + 1 FS.NG / an en 2035 ? Modifié le 10 avril par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 11 avril Share Posté(e) le 11 avril Il y a 15 heures, Born to sail a dit : Ok, je m'étais arrêté à Babcock pour le design de classe Luleå. Le paragraphe en question dans l'article du 7 Avril https://www.navalnews.com/naval-news/2025/04/naval-group-takes-on-the-nordic-european-countries/ While the Norwegian frigate programme is the one currently in the spotlight, Naval Group’s communications partner in Norway, Geelmuyden Kiese, confirms that there are expressions of interest from Nordic nations besides Norway. While no details about which country it might be or the state of the negotiations, the most likely candidate is Sweden, which currently is planning to start the acquisitions of a new four-strong vessel class designated the Luleå-class. The specifications for the class are still rather vague, but considering the details known, it does seem like the FDI would be a suitable candidate being of roughly the correct size, with a very capable anti-air capability with ASTER surface-to-air missiles, and a ship-based ASW-helicopter capability. Naval News reached out to the Swedish FMV for comments, but did not receive any response as of April 7. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 16 avril Share Posté(e) le 16 avril 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril (modifié) J'ai pas réussir a trouver plus d'info sur les moteurs qui équiperont les futurs Orka (je me demande si ce sera les meme que pour les Collins Lote?) ... Bon au moins j'ai trouvé ca --> Jeumont Electric passe à l’offensive, en investissant pour la marine militaire https://www.lejournaldesentreprises.com/article/jeumont-electric-passe-loffensive-en-investissant-pour-la-marine-militaire-2116647 Jeumont Electric investit 30 millions d’euros pour remplacer ses plateformes d’essais de moteurs de sous-marins, en vue de se maintenir parmi les leaders mondiaux. Repris en 2024 par Framatome et Naval Group, l’industriel nordiste a réalisé 110 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024 et vise un doublement d’ici 2030. L’industriel Jeumont Electric, basé à Jeumont (Nord), vient de consentir un investissement majeur de près de 30 millions d’euros, pour se doter de nouvelles plateformes d’essais, destinées à tester les moteurs de propulsion de sous-marins. Grâce à cet investissement, Jeumont Electric veut se maintenir parmi les leaders mondiaux des essais moteurs pour la marine militaire. L’équipementier, qui produit des moteurs et alternateurs de forte puissance, emploie près de 700 collaborateurs, répartis sur quatre sites de production en France, à Jeumont (Nord), en Champagne-sur-Seine (Seine-et-Marne), à Étupes (Doubs) et à Carquefou (Loire-Atlantique), et un en Inde. Jeumont Electric a réalisé en 2024 un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros et nourrit l’ambition de doubler ce chiffre à l’horizon 2030. 2025, année de la rentabilité Première étape de la croissance : atteindre les 120 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2025, tout en renouant avec la rentabilité. "Nous nous sommes bien améliorés sur ce point", souligne Renaud Moretti, président de Jeumont Electric. Pour mémoire, l’entreprise a connu des années difficiles, essuyant des pertes malgré un carnet de commandes bien rempli, avant d’être repris, début 2024, par Framatome (qui contrôle 69 % du capital) et Naval Group (31 %). L’industriel nordiste travaille pour les secteurs du nucléaire civil, de la marine militaire, de la marine civile (paquebots de croisière par exemple) et de l’industrie générale. "Dans ce dernier domaine, nous nous sommes par exemple recentrés sur les machines spéciales, qui nous permettent d’être compétitifs", précise le dirigeant. L’entreprise réalise également des prestations de réparation et maintenance sur les sites de ses clients, des services qui mobilisent 20 % de l’effectif. L’obtention de contrats structurants En temps normal, les investissements industriels de Jeumont Electric se chiffrent aux environs de 6 à 7 millions d’euros par an. Les 20 à 30 millions d’euros dédiés aux nouvelles plateformes d’essais constituent donc un effort supplémentaire. Mais aussi indispensable, pour se maintenir parmi les leaders mondiaux des essais moteurs pour la marine militaire. Ces nouveaux équipements viennent remplacer les anciennes plateformes d’essais, devenues obsolètes face aux évolutions des sous-marins. "Nous avons décroché deux affaires structurantes qui justifient cet investissement. Nous allons assurer le retrofit de moteurs à propulsion de six sous-marins pour l’Australie, mais aussi fabriquer les moteurs des nouveaux sous-marins d’attaque nucléaire français", se félicite le dirigeant. Jeumont Electric a également décroché un contrat pour six sous-marins hollandais et des discussions sont en cours avec le Brésil et l’Indonésie. --> Ca doit être une coquille ... Une croissance des programmes militaires Dans un contexte géopolitique tendu, le réarmement est désormais à l’ordre du jour en Europe. "Cela pourrait accélérer des discussions qui sont en cours", note Renaud Moretti, avant de tempérer : "Jeumont Electric a la capacité de monter en puissance sur la production de moteurs pour les sous-marins militaires, mais cela reste des contrats sur des temps longs. Quand nous remportons un appel d’offres, il y a un an d’études, 12 à 18 mois de fabrication et un an de tests". L’industriel compense ces délais en travaillant pour d’autres secteurs, comme l’industrie générale, avec des délais de fabrication plus courts. Et le dirigeant compte encore ouvrir de nouveaux marchés : "Par exemple, les variateurs et convertisseurs que nous produisons peuvent trouver d’autres débouchés que la marine, comme dans l’industrie pétrolière et gazière". Modifié le 17 avril par Titus K 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Born to sail Posté(e) le 20 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 avril Si je récapitule les commandes, les éventuelles options, les marchés à gagner pour les FDI : France 5 + 3 Grèce 3 + 1 + 3 ( voir 4) Norvège 5 (voir 6) Suède 3 (voir 4) Danemark 5 Arabie Saoudite 5 Indonésie 5 Ça fait potentiellement 41 frégates à produire, il va sans dire que la Grèce aurait tout a gagner dire oui à la proposition de NG de construire 3 frégates supplémentaires chez eux (et pourquoi pas 4) en developpant une ligne de production pour soutenir, compléter celle du chantier de Lorient. Surtout que Lorient aura bientôt à concevoir et produire les EPC pour remplacer les FS et les remplaçantes des FDA. 2 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 avril Share Posté(e) le 20 avril il y a 14 minutes, Born to sail a dit : Si je récapitule les commandes, les éventuelles options, les marchés à gagner pour les FDI : France 5 + 3 Grèce 3 + 1 + 3 ( voir 4) Norvège 5 (voir 6) Suède 3 (voir 4) Danemark 5 Arabie Saoudite 5 Indonésie 5 Ça fait potentiellement 41 frégates à produire, il va sans dire que la Grèce aurait tout a gagner dire oui à la proposition de NG de construire 3 frégates supplémentaires chez eux (et pourquoi pas 4) en developpant une ligne de production pour soutenir, compléter celle du chantier de Lorient. Surtout que Lorient aura bientôt à concevoir et produire les EPC pour remplacer les FS et les remplaçantes des FDA. Pour le Danemark, quelle est ta source pour 5 frégates ? Je pensais 3 en remplacement des Huitfeldt. Pareil pour Arabie Saoudite, je pensais aussi à 3 en remplacement des FLF. Pour l’Indonésie, la proposition de NG c’est 4 frégates ( 1 + 3 en construction locale ). J’ai posté les slides dans le fil FDI Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Born to sail Posté(e) le 20 avril Share Posté(e) le 20 avril (modifié) il y a 10 minutes, Titus K a dit : Pour le Danemark, quelle est ta source pour 5 frégates ? Je pensais 3 en remplacement des Huitfeldt. Pareil pour Arabie Saoudite, je pensais aussi à 3 en remplacement des FLF. Pour l’Indonésie, la proposition de NG c’est 4 frégates ( 1 + 3 en construction locale ). J’ai posté les slides dans le fil FDI lu ici : https://corporalfrisk.com/2025/04/19/the-future-swedish-surface-warfare-force/ Back to the FDI, what we know is that there are “interest” from Nordic countries, that FMV said they are not in formal negotiations on the FDI for the Luleå-class, and that Le Figaro stated that “Between 20 and 25 new orders for frigates comparable to FDI are expected to be signed soon, including five in Norway, five in Denmark, at least three in Sweden, five in Saudi Arabia, and five in Indonesia. These are all prospects for the French manufacturer [Naval Group].” Pour le Danemark, il y a bien les 3 Huitfeldt, mais également les 2 Absalon plus anciennes, qui ont été modifiées ASM récemment. Modifié le 20 avril par Born to sail 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 23 avril Share Posté(e) le 23 avril Drix 0-16 https://www.actusnews.com/fr/exail-technologies/cp/2025/03/20/nouvelle-vente-d_un-drone-de-surface-drix-transoceanique-pour-une-application-civile Depuis décembre 2024, la commercialisation des drones de surface DriX connait une bonne dynamique : Exail a vendu cinq systèmes de drone DriX, dont deux DriX O-16, pour des applications civiles dans différentes régions du monde. Au total, ces ventes représentent près de 30 M€ pour le groupe. https://www.exail.com/news/exail-announces-sale-of-drix-o-16-usv-to-the-oceanic-observatory-of-madeira Exail is pleased to announce that it has been awarded a contract by the Oceanic Observatory of Madeira's (OOM) to supply a DriX O-16 Uncrewed Surface Vessel (USV), following an international competitive public tender. The USV will enhance OOM's capabilities in conducting comprehensive full-ocean depth scientific and hydrographic surveys. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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