Sovngard Posté(e) le 24 juin 2013 Share Posté(e) le 24 juin 2013 C'est une doucette, avec assez peu d'obus dedans. Au départ, ça ne devait pas être une doucette rien à voir avec un canon de 30 mm (même si le 30 du Tigre est moins puissant que le 25 du VBCI je crois) asservi à un viseur de casque et à l'optronique associée. Disons que l'obus de 25 mm (25x137 mm développé pour les blindés) à une vitesse initiale supérieure à celui de 30 (30x113 mm développé pour les chasseurs des années 1950) permettant des tirs plus tendu, par contre l'obus de 30 mm a des meilleurs capacité antipersonnel vu son ogive plus large et plus lourde, de plus il existe un obus de 30 mm américain, le M789 HEDP à charge creuse/fragmentation (multi-usage perforant 50 mm d'acier à 500 mètres / létal dans un rayon de 3 mètres). Certes, ça ne faut pas les pénétrateurs sous-calibré en tungstène ou en uranium appauvri du 25 mm en terme de portée/pénétration mais ça envoie quand même la purée vu que ça fait aussi de l'anti-personnel :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 24 juin 2013 Share Posté(e) le 24 juin 2013 Je ne sais meme pas si un canon coax comme le 30mm sans recul est adaptable - comme sur le Mi35 ou le Ka50 -, le train principal est bien encombrant, et j'ai toujours pas compris a quoi est occupé l'espace occupé par les obus en soute des autres modele. Le UHT n'a pas autant d'équipement interne en plus! c'est sacremement volumineux la soute a obus. A priori y a pas non plus plus de kero. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 24 juin 2013 Share Posté(e) le 24 juin 2013 Peut-être le système d'inertage des réservoirs dont les Tiger UHT sont équipés (enfin il me semble) ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 24 juin 2013 Share Posté(e) le 24 juin 2013 Les 11 Tigre allemands rachetés par Eurocopter devraient être revendus sous la forme de pièces détachées, principalement à la Bundeswehr. :lol: La Bundeswehr revend ses Tigres pour les racheter en pièces !! Ils n'ont pas une base équivalente à Chateaudun pour stocker et cannibaliser ? Ca fait mieux dans les comptes de l'état, de voir une grosse vente (et des petits achats de pièces et de MCO par la suite) ? Donc, on ne devrait pas les retrouver dans l'ALAT sous une forme, ou sous une autre, comme un membre du forum l'avait évoqué. Ca c'est moi ! :D A la limite, tant mieux, mais l'opération avec la Malaisie m'inquiète d'autant plus que l'on ferme des portes (même improbables) de sortie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 24 juin 2013 Share Posté(e) le 24 juin 2013 Je donnerai chère pour voir la photo du Tigre qui a été criblé de balles et qui a failli être abattu lors de l'opération serval. Mais bon, si elle est publié , elle serait automatiquement exploité par les sites djihadistes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 24 juin 2013 Share Posté(e) le 24 juin 2013 Exploité pour dire quoi ? Toucher nos appareils n'est pas un miracle. Du moment qu'il a effectué sa mission et qu'il est rentré il y a pas de problème je pense. Au contraire, faisons croire aux jeunes endoctrinés que nous ne sommes pas dangereux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 25 juin 2013 Share Posté(e) le 25 juin 2013 A propos des "versions" de Tigre, et de soi-disants "sur-effectifs" en machines : L'ALAT prévoirait de céder "plus d'une demi-douzaine" de Tigre HAP à la Malaisie. ... article de Mamouth ... Les 11 Tigre allemands rachetés par Eurocopter devraient être revendus sous la forme de pièces détachées, principalement à la Bundeswehr... Donc, on ne devrait pas les retrouver dans l'ALAT sous une forme, ou sous une autre, comme un membre du forum l'avait évoqué. Me viennent 3 questions: - Q1: dans le cursus du LUC EFA, quelle est la part des heures d'apprentissage initial du Tigre versus celle qui relève du système d'armes ? - Q2: Les Français de l' EFA du Luc ne volent ils jamais sur UHT et réciproquement les Allemands sur HAP / HAD ? - Q3: Est il absolument nécessaire d'avoir des Tigres "version complète" ( UHT, HAP, HAD ) pour faire de l'apprentissage initial sur Tigre au Luc ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 11 juillet 2013 Share Posté(e) le 11 juillet 2013 L'ALAT prévoirait de céder "plus d'une demi-douzaine" de Tigre HAP à la Malaisie. http://lemamouth.blogspot.com.au/2013/06/deshabiller-lalat-pour-vendre-en.html Le Tigre en Malaisie ? Depuis 2005, Eurocopter a toujours l'espoir de vendre son produit vedette, le Tigre (entre 12 et 20 exemplaires), qui a été présenté au salon aéronautique de Langkawi cette année-là. Bien que le Premier ministre malaisien Najib Razak, un ancien ministre de la défense, qui vient de gagner les élections législatives, apprécie particulièrement cet appareil, il n'en a pas fait encore sa priorité. Le Tigre pourrait faire partie des prochaines à l'occasion du 11e plan pluriannuel, qui débutera à partir de 2015. En tout cas, les élections législatives, qui ont neutralisé tout achat d'armements pendant de longues semaines, étant passées, les entreprises d'armement vont à nouveau pouvoir se presser à Kuala Lumpur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nenel Posté(e) le 11 juillet 2013 Share Posté(e) le 11 juillet 2013 Je remet ici le lien du mamouth. Dégat majeur au 3 RHC au Mali.http://lemamouth.blogspot.fr/2013/07/le-vent-malien-abime-cinq-aeronefs-de.html#more Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
actyon Posté(e) le 1 août 2013 Share Posté(e) le 1 août 2013 Premier vol du Tigre HAD produit en Espagne ! ALBACETE en Espagne, le programme de l'hélicoptère de combat Tigre d'Eurocopter a franchi une nouvelle étape avec le vol inaugural, hier, du premier exemplaire du Tigre HAD entièrement assemblé en Espagne. Ce premier Tigre HAD/E no : 5002 sera le premier à rejoindre la Fuerzas Aeromóviles Ejército de Tierra (FAMET) avec une livraison prévue pour la fin de l'année 2013. Ce vol fait suite au premier prototype no : 5001 de la version HAD/E (espagnole) assemblé à chez Eurocopter à Marignane en France et exploité aujourd’hui par l’armée espagnole en Afghanistan. Le Tigre HAD : Développé par Eurocopter, le Tigre, hélicoptère de combat polyvalent de nouvelle génération, a été commandé à ce jour à 206 exemplaires dans quatre versions principales. L’Allemagne a commandé 40 exemplaires de la version UHT (Unterstützungshubschrauber Tiger). L’Australie a passé commande de 22 appareils dans la version ARH (Armed Reconnaissance Helicopter). Avec une masse maximale portée à 6,6 tonnes, soit 500 kg de plus que les versions précédentes, doté d’une motorisation plus puissante et d’un armement plus diversifié, le Tigre HAD est une évolution du Tigre vers une polyvalence accrue. Le Tigre HAD, qui a réalisé son premier vol à la date contractuelle en décembre 2007. Hautement polyvalent, capable de faire évoluer ses capacités offensives en fonction des besoins opérationnels des clients et de l’environnement géostratégique, le Tigre est aujourd’hui la référence européenne en matière d’hélicoptère de combat en Europe. A ce jour, le programme Tigre dispose de 206 commandes combinées de l'Allemagne (80 UHT), la France (40 HAP / F et 40 HAD / F), l'Australie (22 ARH) et l'Espagne (24 HAD / E). Jusqu'en mai 2013, il y a eu 93 hélicoptères Tigre en service, avec quelques 44’430 heures de vol au total. http://psk.blog.24heures.ch/archive/2013/07/30/premier-vol-du-tigre-had-produit-en-espagne-853450.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 1 août 2013 Share Posté(e) le 1 août 2013 Premier vol du Tigre HAD produit en Espagne ! Juste pour te dire que j'ai déjà donné l'information 2 jours auparavant ici sur le bon fil http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,1568.msg734049.html#msg734049 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
actyon Posté(e) le 1 août 2013 Share Posté(e) le 1 août 2013 Juste pour te dire que j'ai déjà donné l'information 2 jours auparavant ici sur le bon fil http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,1568.msg734049.html#msg734049 On garde la photo :-[ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 1 août 2013 Share Posté(e) le 1 août 2013 On garde la photo :-[ Je te charge même de mettre d'autres NOUVELLES photographies du HAD/E =) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
actyon Posté(e) le 1 août 2013 Share Posté(e) le 1 août 2013 J'ai trouve le French Tiger :O Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. PolluxDeltaSeven Posté(e) le 1 août 2013 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 août 2013 Profitant de quelques jours supplémentaires de vacances, je commence à poster mon compte-rendu détaillé du Bourget par la section Hélicoptères Militaires du forum ! Et oui, pour une fois, ce ne sera pas le Rafale qui aura la part belle mais bel et bien le Tigre. Ce n'est pas la machine que je connais le mieux, mais c'est celle qui m'aura le plus intriguée durant ce Salon, le personnel de l'ALAT qui l'accompagnait y était pour beaucoup. Sans plus tarder, voici mon TRÈS LONG article sur le Tigre. Vous êtes prévenus ! TIGRE HAP Lors des journées pro du Bourget, j’ai pu discuter longuement avec un officier de l’ALAT, pilote de Tigre ayant servi en Afghanistan et au Mali, ainsi qu’avec plusieurs personnels servant à Pau et au Luc. Leurs récits et les informations obtenues étaient pour le moins intéressantes. Certains éléments ne sont sans doute pas des scoop pour tout le monde, d’autres étaient même carrément du domaine publique depuis des années, mais c’est la première fois que j’avais un récit d’utilisation aussi précis et complet de la part d’un pilote de l’ALAT. Les premières questions portaient sur la machine elle-même et son système d’arme. Il ne s’agit en aucun cas de révélations fascinantes, mais j’ai tenu à retranscrire l’intégralité des échanges, histoire d’avoir un récapitulatif aussi complet que possible de l’utilisation qui est faite aujourd’hui et en opération de nos hélicoptères de combat. Voilà ce que j’ai pu en tirer: Désignation d’objectifs: L’équipage du Tigre HAP/HAD obtient ses informations de détection et de désignation de cible depuis plusieurs capteurs situés dans un unique outil: le viseur de toit STRIX. D’autres capteurs servent à l’autodéfense, mais c’est tout. Pas de FLIR sous le nez, pas de radar non plus, à l’évidence. La question qui m’intéressait n’était pas tant celle de l’obtention des informations que celle de la présentation de ces dernières auprès de l’équipage et de leur traitement par ce dernier (notons d’ailleurs que les postes de pilote et d’artilleur sont interchangeable entre place avant et place arrière, les visualisations sont donc les mêmes). -Pour résumer, l’équipage du Tigre dispose de 3 modes principaux de visée de cible, trois affichages: le HUD, le HMD et les écrans tactiques de l’habitacle, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Le HMD est le plus réactif d’emploi pour un tir canon: on pointe le viseur sur la cible (le canon est déjà pointé dans la bonne direction), on tire, c’est tout. Il est collimaté à 800m, et donc au delà il faut anticiper la balistique et pointer légèrement au dessus de la cible visée, mais rien de plus compliqué. Nous y reviendrons. Les écrans tactiques permettent de visualiser les cibles repérées, désignées ou suivies par les optiques (IR, TV, laser...) du viseur de toit, avec un fort grossissement. C’est l’idéal si on veut viser, de loin, une zone bien spécifique (une entrée ou une aile bien précise d’un bâtiment plutôt que tout le bâtiment lui même, ou un véhicule précis au sein d’une colonne par exemple). C’est moins réactif, mais plus précis, ce n’est clairement pas pour le même usage: là on prend le temps de pointer de loin, c’est du boulot de sniper, sauf qu’on tire à coups de 30mm, de roquettes (68mm pour l’instant, mais on ne devrait pas tarder à tout passer en 70mm OTAN a priori, même si la question se pose en terme de capacité d’emport totale) et de missiles (Mistral ou Hellfire bientôt). Le HUD offre une solution intermédiaire, puisqu’il n’offre qu’une solution de tir dans l’axe et ne permet pas d’avoir autant de détails que sur les écrans, mais affiche quand même suffisamment de données pour tirer de la roquette très rapidement, contrairement au HMD ou aux écrans. Au final le choix se fait facilement en fonction du besoin tactique: on ne fait pas exactement le même job quand on fait du CAS très rapproché que quand on tire à 3000m des cibles qui ne sont pas en contact avec nos propres unités au sol. Armements: -Le canon avec sa visée de casque est extrêmement précis et extrêmement réactif. C’est leur arme à tout faire, celle du CAS, de l’attaque en meute, du combat anti-aérien... C’est simple, quelle que soit la cible qui était évoquée dans la conversation et le moyen adéquate de la traiter (Mistral, roquettes, Hellfire), la discussion se terminait par «sinon y’a le canon de toute manière!». Anti-personnel, anti-véhicule, c’était l’arme idéale dans les trois derniers conflits. A une distance d’un kilomètre, l’équipage peut placer une première salve complète dans une fenêtre bien précise d’un bâtiment ciblé. La puissance d’impact des obus perforants est telle qu’elle a permis de mettre hors de combat des chars de combat en Libye (avec destructions des chaînes mais surtout des optiques de visée et des systèmes de communication) lorsque les Gazelle HOT/Viviane ne pouvaient pas intervenir. -En dessous de 2500-3000m, les roquettes sont très précises, parfois même trop précises. Il n’est pas rare que 4 roquettes tapes coup sur coup exactement au même endroit à près de 2000m alors qu’on aurait aimé ratisser un peu plus large. A noter que la zone d’impact reste bien plus large qu’avec un obus de 30mm, et que l’usage n’est pas le même. Au delà de 3000m de portée, les tirs de précision reposent plutôt sur la Gazelle HOT actuellement, et plus tard sur les Hellfire des Tigre, même s’il est possible de tirer des roquettes à 4000m, pour autant qu’on accepte une précision moindre. Dans tous les cas, on est sur des systèmes bien plus précis que ce qui se faisait sur la génération précédente, en ne parlant que des armes elles-même. Le système de combat intégré apporte également une souplesse et une réactivité inédite jusque là sur un hélicoptère européen, notamment grâce au suivi automatique de cible du viseur STRIX qui semble particulièrement efficace. Il permet notamment d’alléger considérablement la charge opérationnelle de l’équipage, ce qui permettra à ce dernier d’opérer dans des environnements plus complexes, plus rapidement et avec plus d’efficacité. L’ALAT utilise principalement 2 types de roquettes: les roquettes fumigènes, et les roquettes à fléchettes. Ces roquettes sont réglées de base pour exploser au dessus du sol à une certaine distance qui peut être reparamétrée par l’équipage avant le tir (le calcul se fait en millisecondes avant l’impact plutôt qu’en distance). J’ai trouvé ça surprenant que ça puisse se faire aussi simplement, mais c’est plutôt une bonne nouvelle. Ces roquettes là sont à usage anti-personnel et anti-véhicules non-blindés principalement, et le fait de les faire exploser plus ou moins proche du sol permet de concentrer le tir ou au contraire de cibler plus large. -Les Tigre en opération emportent souvent des fumigènes également. Cela peut permettre soit de marquer une cible au sol pour une frappe aérienne lourde, soit pour vérifier qu’il s’agit bien de la cible (ou d’un point reconnaissable) décrite par les troupes au sol avant d’effectuer la frappe. Seul soucis à l’heure actuelle: les roquettes dans un panier sont tirées dans l’ordre. C’est donc à l’équipage de déterminer, en fonction de sa mission, de combien de roquettes fumigènes il aura besoin, et comment les placer dans le panier. Par exemple, si les 4 premières roquettes sont des fumigènes mais que le Tigre tombe directement sur une cible à traiter d’urgence à la roquette, il faudra qu’il sélectionne une salve de 8 roquettes, les 4 premières seront tirées pour rien sur la cible, seules les 4 dernières auront un véritable effet militaire. Par contre, j’ai oublié de demandé s’il était possible de choisir le panier qui va tirer, et si donc il était possible dans une configuration 4 paniers d’avoir un panier pour les fumigènes et 3 pour les fléchettes. Si quelqu’un a une idée, je serais ravis d’avoir plus d’infos sur ce point précis. -La version HAD et les nouveaux missiles sont très attendus, autant pour leur capacité anti-bâtiments que leur capacité anti-char finalement. Cela dit, même après l’arrivée du HAD, la Gazelle continuera d’être utilisée avec ses missiles HOT. L’emploi des deux hélico est très complémentaire, la Gazelle restant plus rustique et bien moins cher à faire voler (10 fois moins cher à l’heure de vol en OPEX). Même après l’arrivée des HAD, il ne sera pas rare de voir des Gazelle Hot en compagnie de Tigre (HAD ou HAP) dotés de roquettes uniquement. Eurocopter présentait sur son stand une maquette de Tigre avec des Hellfire en point externe. Il m’a été confirmé que ce n’était pas du tout prévu par les opérateurs, et que ça n’avait pas été demandé à l’industriel. En l’occurrence, il ne s’agit pas d’un problème mais d’un choix cohérent: le Tigre est fin, discret et maniable et n’est pas le plus à son aise dans les configurations lourdes. Je n’ai plus en tête les chiffres qui m’ont été donnés, mais l’utilisation de 4 lanceurs quadruples de Hellfire n’aurait pas grand intérêt puisque cela ponctionnerait de trop sur l’emport en carburant. On en revient au soucis habituel: ça ne sert à rien de pouvoir détruire 16 blindés à portée de son artillerie quand on peut en détruire 8 loin derrière la ligne de front. -Des réservoirs externes ont déjà été utilisés en opération, souvent en configuration asymétrique avec un réservoir d’un côté et un panier à roquettes de l’autre (rien en externe), même s’il est théoriquement possible d’emporter 2 réservoirs et 2 paniers légers en points externes. Les réservoirs de voilure sont de 350 litres (1400 litres en interne si mes souvenirs sont bons), et l’autonomie avec 2 réservoirs externes passerait de 2h30 avec réserve de carburant à plus de 4h de vol. Même si le choix doit souvent se faire entre emport de carburant et emport en armement (plein obus, armements sous voilures etc.) pour respecter la masse maximale au décollage. La version HAD avec ses nouvelles turbines devrait apporter une demi tonne d’emport supplémentaire, et il sera possible de décoller en configuration lourde armement avec le plein carburant sans se poser trop de questions. -Des roquettes à guidage laser seraient «sur le point d’arriver» d’après le pilote, qui avait l’air confiant du fait que les RETEX des dernières OPEX montrent le besoin pour une telle arme. Je ne sais pas quelles sont ses sources, ni ou en est ce projet en France pour être tout à fait honnête. Je ne savais même pas qu’on devait passer en 70 mm. L’intérêt de la roquettes guidée laser (qui garde le terme de «roquette» puisqu’il s’agit plus de maintenir et corriger légèrement la trajectoire que de véritable capacité d’évolution type “missile“) se verrait surtout en anti-véhicule ou en anti-bâtiments, pour ne pas gaspiller un missile bien plus coûteux, sans pour autant risquer de se retrouver à court de munitions. Parce que ça, apparemment, ça a été un vrai problème dans plusieurs missions de longue durée et/ou de haute intensité. -Et c’est là qu’on en arrive à la partie fun: à court de munitions et/ou devant le besoin impérieux d’intervenir rapidement à longue distance, des Tigre au dessus de la Libye ont détruit des véhicules et des infrastructures au sol à coups de ... Mistral. Cela n’est pas un scoop, on en avait entendu parlé, mais c’est la première fois que j’en avais le compte rendu détaillé. Tout l’intérêt d’une telle solution bricolée est de pouvoir détruire une cible précise, parfois à moyenne portée, dans un environnement très contraint notamment en termes de dommages collatéraux ou de défense anti-aérienne. Je n’ai pas eu de détails précis sur la nature des cibles, mais j’ai cru comprendre de la discussion qu’il avait été question à au moins une occasion de faire taire une arme de DCA adverse. La procédure normale aurait recommandée de faire appel à des Gazelle HOT, mais il s’agissait là de tir d’opportunité ou de «time sensitive target». Alors, ça nécessite «d’arriver à chopper la bonne cible sur l’autodirecteur» répercutée sur les écrans tactiques, ce qui est franchement illusoire dans certains contextes tactiques, mais apparemment c’est tout à fait possible dans bien des cas. Et ce n’est pas tout. A court de munitions ou de roquettes de désignation, on a également vu des équipages de Tigre larguer... des grenades à main. Fumigènes, ou explosives. J’en avait entendu parlé par des fantassins, sous forme de rumeur, mais là c’est la première fois qu’on me le confirmait. J’ai également eu plusieurs sous-entendus moyennement discrets de la part d’autres personnels Tigre comme quoi certains équipages avaient aussi utilisé du FAMAS pour tirer au sol (on m’a même montré où et comment il était placé dans l’habitacle pendant le vol). Une “originalité“ qui aurait été héritée des équipages de Gazelle semble-t-il. Ça ne me surprend pas. On a même eu droit à un petit commentaire d’un pilote de Rafale : «Non mais les pilotes de Tigre, de toute manière, ce sont des tarés ! Ils sont complètement fous ces types !» en parlant de ce genre de facéties. Logique, quand on connait la différence de problématique opérationnelle entre ces deux armes. -Autrement, le Mistral reste une arme de DA très efficace pour le Tigre, soit en défense anti-hélico, soit en anti-drones, mais aussi en anti-aérien. En défense de site ou de convoie, le Tigre est apparemment très efficace. En quasi stationnaire au dessus de l’objectif à protéger, il reste très difficile à spotter pour un chasseur, même moderne (on reviendra plus loin sur la furtivité du Tigre), dans un environnement électronique complexe, ce qui peut obliger l’assaillant à tenter une approche en radada à vitesse assez réduite, ce qui le fera entrer dans le champs d’action d’un tir de Mistral ou même de canon. Le Tigre est extrêmement manoeuvrable pour un hélicoptère, malgré l’absence de CVDE. Il réagit très rapidement au doigt et à l’oeil (littéralement dans le cas de cet appareil), et effectue de vraie manoeuvres de combat aérien. Apparemment la différence est très nette par rapport aux autres hélicoptères de combat de nos forces armées (Gazelle ou famille Ecureuil). L’absence de CDVE ne semble aucunement un problème en terme de qualités de vol. J’ai pu en discuter tant avec les pilotes de Tigre qu’avec les “béta-testeurs“ du NH-90: l’intérêt se fait surtout en terme de masse à vide, mais pas en terme de manoeuvrabilité ou de maniabilité (ce qui n’est pas la même chose). Ceux qui étaient au Bourget ont vu quelques démonstrations de manoeuvres, sachant que j’ai eu trois confirmations différentes que "les trucs funs, on a pas le droit de les faire". Tonneaux, boucles, le Tigre peut faire ce genre de choses sans broncher mais ce n’est pas dans le domaine de vol autorisé par le constructeur, et donc par l’utilisateur. "On ne peut pas faire d’erreur de pilotage. Si on en fait, l’appareil les corrige automatiquement et se remet dans une position stable". Ceci étant dit, le fait que ce ne soit pas autorisé ne veut certainement pas dire que ce n’est pas pratiqué m’aura-t-on glissé entre deux clins d’oeil. -En combat anti-hélicoptère, la seule vraie menace réaliste c’est le Mi-24/35, et peut-être un jour le Ka-50/52, des menaces que le Tigre surclasse de très loin, que ce soit en combat canon ou en combat missile. Tout le but d’une manoeuvre de dog-fight entre hélicoptères est en fait de coller au cul de l’adversaire. La position idéale est entre 150 et 300m: suffisamment pour pouvoir anticiper ses manoeuvres et ne pas rentrer en collision avec lui ou ses débris quand on l’a touché, et pas assez loin pour lui permettre de se retourner sans qu’on ne puisse rien faire. Mais le canon du Tigre a le meilleur débattement et la meilleur réactivité du marché actuel et futur pour ce type de combat, sans même parler des Mistral. Ces derniers vont acquérir leur cible automatiquement une fois leurs caches dépliés, mais ne vont pas scanner en permanence devant l’hélicoptère: ce dernier doit être prévenu de la présence potentielle d’un hostile par un autre moyen (interne ou externe) pour entamer une recherche de cible. Quand la cible est trouvée, un signal sonore prévient le pilote qui peut soit tirer immédiatement, soit vérifier sur ses écrans s’il s’agit de la bonne cible. Au delà des cibles «réalistes», les pilotes ont été interrogés sur les capacités de leur hélicoptère face à d’autres cibles occidentales. La réponse est sans appel: c’est le meilleurs dog-fighter de sa catégorie, loin devant l’Apache, le Mangusta ou le Cobra, sans même parler des derniers Hind et Kamov russes. Non seulement c’est l’un des plus manoeuvrant, mais il est l’un des très rares hélicoptères du marché à avoir un canon de 30mm conçu pour le combat aérien tournoyant, avec un fort débattement dans toutes les directions. Reste qu’un Super Cobra dans sa dernière mouture ou un AH-64E équipés de Sidewinder ou de Stinger ne feraient rigoler personne, mais c’est pas demain la veille qu’on aura un adversaire comme ça en face d’un Tigre. Mais même là, s’il leur a «chopé l’arrière-train», il est extrêmement difficile de faire lâcher prise à un Tigre. Discrétion et guerre électronique: -Comme pour le Rafale, tout l’équipement de guerre électronique est intégré dans la cellule de l’appareil. Ce dernier dispose de brouilleurs et lance-leurres internes (les lance-leurres sont visibles sous l’appareil, à l’arrière du fuselage), de détecteurs de menaces diverses (radar, laser, départ missile...) Les DDM sont reliés directement au SNA de l’appareil et peuvent déclencher automatiquement le lancement des leurres (dont le panachage dépend de la nature de la mission). Un signal est envoyé automatiquement au pilote dans le même intervalle (qui dépasse rarement la seconde dans la chaîne détection/réaction) pour qu’il entame immédiatement des manoeuvres d’évitement. Plusieurs appareils ont été la cible du feu ennemi sur les trois théâtres où ils sont intervenu, principalement par des RPG, mais fort probablement aussi par des MANPAD (leur présence sur place est avérée, le fait qu’ils aient été tirés probable, mais rien ne dit qu’ils étaient réellement menaçant, i.e. utilisés convenablement et avec des chances de succès). Dans tous les cas, le système d’autoprotection de l’appareil a toujours bien réagit pour les pilotes à qui j’ai pu parler (qui ont été la cible de 3 à 6 tirs sur leurs différents théâtres) -Deux des personnels interrogés n’hésitent plus à parler du Tigre comme d’un hélicoptère "furtif". Il ne l’est pas dans le même sens qu’un F-22 ou feu le RAH-66, mais il reste redoutablement discret, dans la même veine que le Rafale (dans le sens ou, pour un hélicoptère, la discrétion visuelle reste plus importante que la discrétion radar, nous y reviendrons). Ses formes comme sa peinture ont été optimisées pour réduire autant que possible sa SER. A bien des égards, il est "furtif" dans le sens naval du terme, comme nos FLF ou nos FREMM: il ne sera pas forcément invisible pour un radar adverse, mais il pourra passer pour autre chose sur l’écran de l’opérateur radar. Un vol de perdrix entre deux collines, un 4x4 parmi d’autres roulant au fond d’une vallée etc. Idem pour la signature infrarouge: les déviateurs et mélangeurs ont été directement intégrés au design de l’appareil (le système était amovible sur Gazelle, et pas aussi complet). De l’air frais est prélevé à l’extérieur pour refroidir les gaz chauds produits par les turbines, l’air ainsi refroidi est ensuite dilué dans le flux des pâles du rotor principal. La peinture contribue aussi à la discrétion IR de l’appareil. C’est pour cela que les marquages sur les Tigre sont réduits à leur plus simple expression (l’immatriculation à l’avant, obligatoire pour voler en France). Pas de cocarde, pas de mention "Armée de Terre", ni d’insigne d’unité. Les équipages n’ont pas le droit d’y coller le moindre sticker non plus. La forme des paniers roquette et l’emplacement du viseur du mât contribuent aussi à cette réduction de la SER et de la signature visuelle de l’appareil. Viseur de toit, signature visuelle et compromis Beaucoup de compromis ont été fait pour préserver les deux facteurs principaux du design du Tigre: une discrétion maximale et un poids contenu. D’autant plus que ces facteurs sont interdépendant, puisque la signature visuelle du Tigre repose sur sa grande finesse, garantissant elle-même un bon rapport poids/autonomie. -Des concessions ont certes été faites après les premiers RETEX (l’habitacle a été renforcé au niveau du blindage planché) mais sa protection repose encore principalement sur sa discrétion et sa silhouette ramassée. Ainsi, les verrières (composées de plexi sur les côtés) ne sont pas blindées, la protection de l’équipage résidant toujours dans sa faible largeur et sa manoeuvrabilité. Il aurait été impossible de blinder ces verrières sans alourdir l’appareil au-delà du raisonnable, à moins d’accepter de sacrifier en taille et donc en visibilité latérale, comme sur le Mi-28. Difficilement envisageable vu l’usage qui est fait du canon. -Un exemple significatif de compromis ayant conduit à un choix original (et injustement contesté par certains) est le choix du viseur de mât STRIX au détriment du viseur de toit OSIRIS qu’on rencontre sur le Tiger allemand, qu’on a pu voir évoluer au Bourget d’ailleurs. Ce viseur de toit, comparé au viseur de mât, n’est aucunement un problème mais bel et bien un choix opérationnel cohérent qui découle de plusieurs facteurs et apporte autant d’avantages: -L’habitude d’abord: l’ALAT utilise le viseur de toit depuis des décennies sur les Gazelle notamment, et dispose déjà de nombreuses tactiques éprouvées concernant l’utilisation de ce matériel, sans même parler de l’habitude logistique. -La logistique, puisqu’on en parle: cet équipement est bien plus facile et rapide à déployer et réparer en OPEX, qu’il s’agisse de le transporter par avion ou de l’utiliser depuis un BPC. -L’aérodynamique: le Tigre français est nettement plus véloce que le Tiger allemand en raison de ce choix technique. La vitesse de croisière du HAP est de 280km/h contre 260km/h pour le UHT, et les vitesses de pointe vont de 290km/h à plus de 320km/h selon la version. La différence n’a pas forcément l’air gigantesque, mais elle prend tout son sens quand on sait que ces machines doivent escorter et surtout précéder des NH-90 de manoeuvre aux performances quasi identiques au UHT. Avoir une réserve de vitesse sur eux n’est pas du tout un luxe en opération. -L’utilisation opérationnelle: le but n’est pas de faire de l'affût comme sur un Apache Longbow (ou un Tiger). L’ALAT a appris d’expérience (comme l’Army et les Marines d’ailleurs) que la mobilité et la vitesse sont la clef de la survie dans le combat héliporté dès que l’on sort de la bataille rangée de chars lourds, ce qui sera la grande majorité de son utilisation. En effet, le mât permet de se camoufler à la lisière des arbres ou derrière une crête en ne laissant apparaître que son viseur de mât, ce qui permet le tir de missiles directement depuis cette position, ou éventuellement d’émerger juste le temps du tir. Cela correspond à un usage anti-char typique de la guerre froide, quand un hélicoptère en position de tir n’était pas à l’abris d’un tir d’obus de 125mm dans la tronche en contrepartie. Cela n’a plus aucun sens dans un combat de soutien aux troupes au contact à coups de roquettes de 68mm ou de canon de 30mm. Au contraire, dans un tel contexte, le viseur de toit offre certains avantages en terme de visée vers le bas, de protection générale (contre les lignes électriques notamment) et, toujours, de discrétion visuelle et radar. -Sur la version HAD, le choix du viseur de toit n’a pas été remis en question. En effet, l’ALAT ne devrait pas pratiquer d’observation et de tir "à l’affût" sur des colonnes de ravitaillement ennemies comme les Longbow américains ou les UHT allemands, mais devrait plutôt utiliser une tactique "caméléon". A l’instar des évolutions les plus récentes du Super Cobra de l’USMC par exemple, on ne cherche pas à se mettre derrière les arbres ou une crête en ne faisant dépasser que le moins possible, on cherche à se mettre DEVANT le flanc de montagne ou la forêt en ne laissant RIEN dépasser du tout, fusionnant avec le décor ambiant. Immobile, avec un tel camouflage, le Tigre est quasiment impossible à détecter visuellement (le seul risque restant un reflet sur l’optique ou la verrière, un risque qui n’est pas inexistant sur la solution mât non plus) ou au radar, tandis que sa signature sonore est extrêmement difficile à localiser précisément. Bien sur, cette solution ne marche pas à tous les coups, si le paysage ne correspond pas au camouflage, si l’adversaire est équipé de capteurs infrarouges modernes etc. Dans ce cas là, la chasse à l’affût peut être pratiquée. Sauf qu’au lieu de ne laisser dépasser qu’un mât, on laisse dépasser une tête de rotor (le rotor en rotation n’est pas des plus visible) et le viseur de toit. Rien de bien dramatique donc. La concession la plus importante qui a été faite à la version HAC initiale est celle du FLIR sous le nez. Apparemment, sur la version allemande, ce dernier permet une navigation plus confortable en environnement humide, surtout de nuit. Mais comme on passe plus de temps à mitrailler au 30mm au dessus du désert qu’à se planquer au dessus des rivières de forêts d’Europe Centrale, le regret n’est pas des plus amers. Conclusion On le voit, le Tigre obtient auprès de ses équipages et opérateurs la même adhésion que le Rafale auprès des siens. La machine telle qu’elle est aujourd’hui utilisée et telle qu’elle est prévue dans ses évolutions n’est pas parfaite: elle pourrait être un poil plus rapide, avoir plus de puissance moteur, plus de blindage etc. Mais tout cela ne peut pas se faire sans contrepartie. Et l’équilibre qui est aujourd’hui à l’oeuvre sur le Tigre répond parfaitement aux exigences de l’ALAT. Si certaines concessions ont été faites aux Allemands (notamment sur les CDVE, avec les contraintes de poids qui en résultent), l’appareil qui est aujourd’hui présent dans nos forces a su faire ses preuves au combat sur quatre théâtres d’opération et n’a connu à l’heure actuelle qu’une seule perte, lors d’un atterrissage violent en Afghanistan. 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Frost Posté(e) le 1 août 2013 Share Posté(e) le 1 août 2013 Merci pour l'article, très intéressant ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 1 août 2013 Share Posté(e) le 1 août 2013 Félicitations pour cet article, trés clair, trés intéressant, complet. Bravo ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nicolas Posté(e) le 1 août 2013 Share Posté(e) le 1 août 2013 Genial, c est extremement instructif ! Merci ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
actyon Posté(e) le 2 août 2013 Share Posté(e) le 2 août 2013 PolluxDeltaSeven merci pour le partage de l'article =D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mat Posté(e) le 2 août 2013 Share Posté(e) le 2 août 2013 Merci ! =D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 2 août 2013 Share Posté(e) le 2 août 2013 Une question que je me posais concernant la version HAD du TigreEst il transformable a loisir en "HAP" avec la présence des systèmes d'armes de base pour le tir des roquettes d'appui feu, dans le sens qu'il serait modulable a loisir entre missiles antichar et panier roquettes d'appui feu (mix, full missiles, full panier roquette) Ou l'on a, a faire a 2 hélicos a système d'armes différents pour les emports et le HAD ne serait alors pas modulable en appui feu total comme un HAP ? Ou résumé par, dispose t'il des systèmes d'arme du HAP (qui serait alors une base) et sa gestion missile une option supplémentaire, ou bien 2 hélicos bien distinct par le système d'arme, et HAD ne pouvant pas se moduler en HAP ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 2 août 2013 Share Posté(e) le 2 août 2013 Le HAD pourra faire tout ce que fait.le HAP actuel, et les armes pourront être mixées y compris en configuration asymétrique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
actyon Posté(e) le 2 août 2013 Share Posté(e) le 2 août 2013 HAD et HAP la je suis perdu c'est le même construction la différence se résumé dans la configuration ou la mission :O L'acronyme HAD et HAP? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 2 août 2013 Share Posté(e) le 2 août 2013 HAD et HAP la je suis perdu c'est le même construction la différence se résumé dans la configuration ou la mission :O L'acronyme HAD et HAP? Nop. On pourrait ici résumer par : qui peut le plus peut le moins. En gros le HAD est un HAP avec les équipements en plus pour le tir de Hellfire, un moteur plus puissant et plus de blindage et je crois quelques modernisation d’électronique. Pour le reste il est identique au HAP et peut donc faire les missions du HAP. A contrario le HAP ne peut pas faire ce que fera le HAD. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
actyon Posté(e) le 2 août 2013 Share Posté(e) le 2 août 2013 peut-on dire que le HAD is advance HAP Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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