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Akhilleus

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Il y a 6 heures, Manu10 a dit :

Et donc tu insinues quoi ? Il vont brûler sa baraque ? Tu as le Télégram bien sélectif. Quand des familles de policiers se font vraiment agresser , quand ils sont reconnus dans la rue et menacer ton indignation est où ?

Tu as des actions chez Alliance ou juste l'envie de baffer tout ce qui bouge ? Descends un peu en tension, tu frises doucement l'apoplexie.

Mais si tu ne vois aucun problème à ce que des fonctionnaires aient l'envie d'être violents à l'encontre d'un autre fonctionnaire, libre à toi. Sûrement que la perspective de se défouler leur permettra de régler ce menu problème et à la France d'aller de l'avant.

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  • BPCs locked this sujet

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/28/gerald-darmanin-a-propos-d-une-presomption-de-culpabilite-pesant-sur-les-policiers-de-hauts-magistrats-inquiets_6183713_3224.html

De hauts magistrats « inquiets » après les propos de Gérald Darmanin sur une « présomption de culpabilité » pesant sur les policiers

« Une nouvelle fois, la remise en cause par le ministre de l’intérieur de l’application de la loi pénale [...] constitue une critique directe des décisions de justice », déplorent les conférences nationales des chefs de cours d’appel.

« La remise en cause publique de ces décisions par les plus hauts responsables de la police nationale et par le ministre de l’intérieur lui-même ne peut que renforcer l’inquiétude des magistrats quant à la dégradation de l’Etat de droit que de tels propos révèlent. » Ces mots, inquiets, sont ceux de hauts magistrats qui se sont joints dans l’écriture d’un communiqué vendredi 28 juillet, à la suite des propos de Gérald Darmanin sur une « présomption de culpabilité » pesant, selon lui, sur les policiers dans des affaires judiciaires. La Conférence nationale des premiers présidents et la Conférence nationale des procureurs généraux estiment que les paroles du ministre de l’intérieur constituent une nouvelle « atteinte » à l’indépendance de la justice.

Gérald Darmanin, qui réagissait au mouvement de protestation des policiers contre l’incarcération de l’un des leurs à Marseille, a estimé jeudi que « les policiers ne peuvent pas être les seules personnes en France pour lesquelles la présomption d’innocence […] est remplacée par la présomption de culpabilité ». Le ministre s’exprimait devant un commissariat parisien, juste avant de recevoir les représentants des syndicats de policiers place Beauvau.

« Une nouvelle fois, la remise en cause par le ministre de l’intérieur de l’application de la loi pénale par les magistrats, évoquant un non-respect de la présomption d’innocence et donc du principe d’impartialité s’agissant des policiers, constitue une critique directe des décisions de justice », déplorent dans leur communiqué les conférences nationales des chefs de cours d’appel.

Les signataires rappellent que les placements en détention provisoire d’un policier à Nanterre dans le cadre de l’enquête sur la mort de Nahel M., et d’un autre à Marseille soupçonné d’avoir roué de coups un jeune homme, sont des décisions « motivées » et qui ont « fait l’objet d’un appel ».

« Les magistrats travaillent quotidiennement avec les fonctionnaires de police nationale dont ils dirigent l’action dans sa composante judiciaire, notamment dans la conduite des enquêtes pénales. Ils ne manquent jamais de saluer leur engagement, leur professionnalisme et leur courage », insistent les chefs de cour.

La crainte « qu’une forme de radicalisation des positions s’installe parmi les fonctionnaires de police »

« Nous sommes soucieux de maintenir des relations apaisées avec les forces de sécurité intérieure, mais nous ne pouvons que craindre qu’une forme de radicalisation des positions s’installe parmi les fonctionnaires de police, facilitée par les atteintes publiques de leurs plus hautes autorités aux principes de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de l’autorité judiciaire », ajoutent-ils.

Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, avait déjà provoqué un tollé chez les magistrats pour avoir affirmé dimanche qu’« avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison ». Ses déclarations avaient conduit à une « mise au point » du Conseil supérieur de la magistrature, garant de l’indépendance de justice, qui a rappelé que l’autorité judiciaire était « la seule légitime pour décider du placement ou non en détention provisoire des personnes qui lui sont présentées ».

Le PS et LFI appellent à la démission de Gérald Darmanin

Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a réclamé vendredi la démission de Gérald Darmanin, qui, selon lui, « défie la République » en apportant son soutien au patron de la police nationale malgré le « risque de sédition ». Le député de Seine-et-Marne a également demandé sur France 2 au président, Emmanuel Macron, « garant de l’indépendance de la justice », de « mettre de l’ordre dans sa propre maison » car « il ne peut pas y avoir un Etat dans l’Etat ».

Selon Olivier Faure, il y a aujourd’hui « un triumvirat constitué par le ministre de l’intérieur, par le DGPN [directeur général de la police nationale] et par le préfet de police de Paris, qui tous les trois défient les règles républicaines, les grands principes qui nous régissent, l’indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs, l’égalité des citoyens devant la loi ». Il demande « à tous les trois » de démissionner.

La France insoumise (LFI) a également appelé vendredi à la démission du ministre de l’intérieur. « La seule chose dont Gérald Darmanin devrait à présent s’honorer, c’est sa démission », a lancé la députée européenne Manon Aubry sur Twitter, devenu X.

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  • pascal unlocked this sujet

Le chiffre des 5% d'arrêts maladie de Darmanin me surprend, ou alors c'était les chiffres qu'il a obtenu de la semaine dernière.

50% de déferrements en moins au tribunal de Paris, le troisième district de Paris à vu des brigades complètes (notamment nuit) en arrêt, rien que mon Ciat, les brigades de Police secours en journée, 3 présents sur 25 (Bon ça comprend aussi ceux qui sont en vacances ou en arrêt maladie d'avant, mais il faut au moins une bonne quinzaine de présents normalement.)

J'imagine même pas dans les villes du sud, Nice ou Marseille qui sont davantage impactées géographiquement avec les évènements.

Modifié par Banzinou
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Le 25/07/2023 à 09:03, pascal a dit :

Oui sauf que (je suis bien placé pour le savoir) en matière de petite et moyenne délinquance elle punit peu voir pas, et ce pour une quantités de raisons de la plus logique à la moins avouable ...

Complètement :wink: 

Par ailleurs, je vois que rien ne change ici, les mêmes rengaines des mêmes personnes. Ce sera donc mon dernier message, j'aurai essayé d'amener un peu de réel et de vérité, tant pis. Merci à toi et ceux avec qui j'ai pu échanger cordialement :smile:.

Pour les autres :

-On est bien d'accord, on est grand, on assume, on appelle pas la police maintenant, on se démerde :bloblaugh:.

-Un de ces jours le réel va vous rattraper, malgré votre adoration et soumission à la racaille, vos ricanements condescendants, vous vous ferez quand même éclater la tête pour un regard à 10 contre 1, ça ne vous sauvera pas :rolleyes:.

-Etre sur un forum mili, fantasmer du matos, en connaître tous les boulons, ne doit pas faire oublier que la finalité reste détruire un adversaire et que la guerre c'est sale. La guerre civile encore plus. Vous en aurez un petit goût lors des prochaines émeutes, car elles auront lieu. Et là ils viendront dans votre baraque. Les séditieux de flics qui se sont démenés pour maintenir le pays à flot ne pourront pas tout. Et s'ils ont engagé des unités d'inter avec les blindés d'entrée, c'est que croyez moi là haut ils savent..

-Plutôt que se palucher sur des sociologues, lisez Guérilla d'Obertone, tout y est, vous vous y reconnaîtrez en miroir, la description des personnages avec leur compromission et lâcheté amenant à tout ça :biggrin:.

-Allez bisous. (Je sais j'aurai du employer les codes "wallah alé niké vo mer" que vous aimez tant. Désolé je n'ai pas pu.)

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Très élégante comme sortie avec la pointe raciste qui va bien...

... quant au couplet du en haut ils savent, s'ils savaient vraiment ca se saurait. Et on en serai pas là... La verité c'est qu'ils sont dans l'incapacité de comprendre ce qu'ils ne connaissent, et cette impuissance à comprendre les fait flipper.

Compte moi le nombre de haut fonctionnaires ou de parlementaire issus des quartier populaire qu'on rigole.

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Il y a 2 heures, Manu10 a dit :

de ces jours le réel va vous rattraper, malgré votre adoration et soumission à la racaille, vos ricanements condescendants, vous vous ferez quand même éclater la tête pour un regard à 10 contre 1, ça ne vous sauvera pas :rolleyes:.

Révélation

Je passe sur les hommes de pailles

Pour l'instant on est à deux cas de personnes innocentes qui ont été effectivement éclatés à" 10 "(en fait 4) contre un à Marseille, Maria pendant les gilets jaunes, et maintenant le serveur, le seul détail, les racailles était en uniforme (enfin, en civils pour l'un...)

(Et pour rétablir toute les vérités, c'est aussi à Marseille aussi, deux policiers en civil ont été reconnus et roués de coup, 

Dans les deux cas, des racailles)

 

À chaque fois le même scénario, une unité mobile, habitué à chasser en petit groupe, une victime qui sort du travail, inconnu de la justice,  un tir de LBD sur la tête, des coups de matraque, la victime laissé pour morte dans la rue

D'après les bruits de l'enquête, la vidéosurveillance (et oui c'est utile pour identifier les auteurs d'un crime...) a permis de corroborer la version de la victime , les versions des policiers divergeaient (certains refusent de collaborer ; les racailles font pareil pour pas balancer leur copain), et c'est donc pour ça que la détention provisoire a été décidé 

EXCUSE MOI, on a le droit de s'interroger sur le management de ces hommes, sur leur recrutement, sur leur comportement, et de vouloir une police professionnelle qui ne fracasse pas ceux censé être protégé par elle même (au lieu de protéger l'état), ça fait de moi un "adorateur de la racaille ?

Et l'argument "brebis galeuse" en prend un coup puisqu'on voit qu'ils sont défendu par une partie de leur collègues, j'ose espérer imaginer qu'ils ne se sont pas vraiment intéressé à ce dossier en particulier, et que c'est un raz le bol plus général parce que sinon ça fait flipper...

La police choisie vraiment mal ses mobilisations... C'est plus grave qu'un ripoux soit en DP, que les réforme de la  PJ pour certains, que de s'opposer à la RGPP à l'époque... Pour ensuite se plaindre des manques d'effectifs 

En tout cas c'est la perception que j'en ai

Et maintenant, qu'est ce que les syndicats réclament ? Une justice d'exception et un statut de surjusticiable

 

Il y a 2 heures, Manu10 a dit :

Plutôt que se palucher sur des sociologues, lisez Guérilla d'Obertone, tout y est, vous vous y reconnaîtrez en miroir, la description des personnages avec leur compromission et lâcheté amenant à tout ça :biggrin:.

En tout cas ton post est intéressant, il en dit beaucoup de l'état d'esprit d'une partie des effectifs de la PN, ce n'est pas effectivement la première fois que j'entends parler de "guérilla" Obertone, qui peut être être vraisemblable par certains aspects, de la part de flics 

Par contre, c'est juste assez pitoyable d'opposer un ROMAN D'ANTICIPATION, à des enquêtes de terrain et des statistiques chiffrés...

 

 

Il y a 2 heures, Manu10 a dit :

Etre sur un forum mili, fantasmer du matos, en connaître tous les boulons, ne doit pas faire oublier que la finalité reste détruire un adversaire et que la guerre c'est sale. La guerre civile encore plus. Vous en aurez un petit goût lors des prochaines émeutes, car elles auront lieu. Et là ils viendront dans votre baraque. Les séditieux de flics qui se sont démenés pour maintenir le pays à flot ne pourront pas tout. Et s'ils ont engagé des unités d'inter avec les blindés d'entrée, c'est que croyez moi là haut ils savent

Il y a la guerre d'un côté, et la paix civile de l'autre

Les militaires que je connais comprennent que mélanger les deux c'est dangereux et que ça doit être fait en ultime recours, ce sont souvent les civils qui fantasment un tel mélange des genres

Peut être que le problème c'est donc de considérer le délinquant comme un ennemi, et pas comme un adversaire contextuel, (Cad jusqu'à son interpellation)*

C'est aussi tout le fantasme véhiculé par toute l'imagerie "thin blue Line" ,la police (thin blue Line) fantasmée comme frontière entre "eux" (les délinquants), et "nous" (les honnêtes gens"

Binaire, simplificateur, donc séduisant.

*C'est là qu'effectivement il ne faut pas nier les problèmes de la Justice qui peuvent expliquer EN PARTIE la colère de certains policiers 

Bref, je sens que ça va refermer...

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et, selon vous, la presomption d'innocence existe t elle pour le flic ?

 

tribune dans  l'hebdo Marianne,ce jour : https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/detention-provisoire-les-juges-cedent-a-une-presomption-de-culpabilite?utm_source=nl_quotidienne&utm_medium=email&utm_campaign=20230728&xtor=EPR-1&_ope=eyJndWlkIjoiZjkzOTBjZDc4YWUxZWRjNTIxYTdlMmRjMjU0YTNlODEifQ%3D%3D

Détention provisoire : "Les juges cèdent à une présomption de culpabilité"

Tribune

Par Christian Charrière-Bournazel

Publié le 28/07/2023 à 15:25

 

Le placement en détention provisoire de l'un des policiers soupçonnés d'avoir passé à tabac un jeune homme en marge des émeutes à Marseille est à l'origine d'un vaste mouvement de contestation au sein de la police. Au–delà du cas de cet agent de la BAC, Christian Charrière-Bournazel, avocat au Barreau de Paris et ancien Bâtonnier de Paris, voit dans l'éventuel mésusage de la détention provisoire par la magistrature une forme de jugement avant même la tenue du procès.

Le débat qui occupe les médias et passionne l’opinion publique depuis la déclaration de monsieur Veaux, directeur général de la Police Nationale, a été très mal posé. Monsieur Veaux aurait dû s’abstenir de mettre un policier au-dessus des lois en prétendant réserver la détention provisoire aux citoyens ordinaires. Mais la détention provisoire du policier en question permet de relancer le débat sur nos aberrations judiciaires.

Certes, la justice est indépendante ! Certes, les juges ne peuvent pas être soumis aux pressions de l’opinion publique ! Certes, les juges ne peuvent pas se voir faire des remontrances par les agents de l’exécutif ! La question est ailleurs. Nous avons totalement oublié en France que la présomption d’innocence bénéficie à la personne interpellée, gardée à vue ou mise en examen aussi longtemps qu’elle n’a pas fait l’objet d’un procès déclarant qu’elle est coupable. Faut-il le répéter ? Et combien de fois faut-il le redire ? Or, la pratique de nos juges consiste, dès lors que des charges donnent à penser que la personne pourrait être coupable de délits ou de crimes, à lui faire subir une sorte de préjugement par son incarcération. Ils cèdent alors à une présomption de culpabilité. C’est le contraire des principes fondamentaux rappelés par la Convention Européenne des Droits de l’Homme du 4 novembre 1950, appliquée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg.

 

Des cas très circonscrits

La détention provisoire n’est justifiée que dans des cas extrêmement limités, selon la loi supérieure européenne. Un individu ne peut être privée de sa liberté que :

« S’il est détenu régulièrement après condamnation par un tribunal compétent ; s’il a fait l’objet d’une arrestation, d’une détention régulière pour insoumission à une ordonnance rendue, conformément à la loi par un tribunal ou en vue de garantir l’exécution d’une obligation prescrite par la loi ; s’il a été arrêté et détenu en vue d’être conduit devant l’autorité judiciaire compétente, ou s’il y a une raison plausible de soupçonner qu’il a commis une infraction ou qu’il y a des motifs raisonnables de croire à la nécessité de l’empêcher de commettre une infraction ou de s’enfuir après l’accomplissement de celle-ci. »

L’on ne peut être arrêté que pour ces motifs très précis afin d’être immédiatement conduit à un magistrat en mesure de juger, étant précisé au paragraphe 3 du même article que la personne « a le droit d’être jugée dans un délai raisonnable ou libérée pendant la procédure ». Nous appliquons de manière arbitraire et sauvage l’article 144 du code de procédure pénale, comme si la personne mise en examen était déjà coupable au mépris des règles imposant la nécessité d’un procès équitable tenu dans un délai raisonnable.

À LIRE AUSSI : Pierre Palmade en liberté : "Ce n'est pas un traitement de faveur, mais le reflet d'un laxisme généralisé"

« Combien de temps allons-nous supporter de recevoir des leçons d'humanisme de l'étranger ? »

Ce scandale judiciaire mérite que tôt ou tard on demande compte aux juges qui abusent de la détention provisoire et qui sont confortés dans cette situation par des Chambres de l’Instruction qui n’ont que faire des principes issus de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et de la jurisprudence de la Cour de Strasbourg. Faut-il rappeler que la France y est le pays le plus souvent condamné après la Turquie ?

Ce débat sur la détention provisoire ne concerne pas seulement un policier. Il présentait certainement toutes garanties de représentation et n’avait pas davantage troublé l’ordre public que monsieur Pierre Palmade, lequel avait notamment, sous l’empire de la drogue, blessé un enfant, fait perdre à une femme le bébé qu'elle portait, la condamnant  de surcroît à être paraplégique pour le restant de ses jours comme on l’a vue à la télévision.

L’ordre public n’a pas la même signification pour tous les magistrats ! À eux de s’interroger et à nous d’exiger le respect des lois supérieures. Au Canada, le détenu provisoire bénéficie d’un hébergement dans une sorte d’hôtel et ce quelles que soient les charges qui pèsent sur lui. La détention provisoire est considérée là-bas comme une atteinte à la présomption d’innocence et non pas comme une condamnation avant jugement. Certes, le Canada n’est pas soumis à la CEDH. Mais il va au-delà des États qui dépendent de la Convention Européenne des Droits de l’Homme dans le respect des libertés. Combien de temps allons-nous supporter de recevoir des leçons d’humanisme d’institutions étrangères à la France qui prétend à être un phare des droits de l’Homme. C’est aujourd’hui une prétention totalement usurpée.

 

Par Christian Charrière-Bournazel

 

Détention provisoire des agents : la justice est-elle plus dure avec les policiers ?    https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/detention-provisoire-des-agents-la-justice-est-elle-plus-dure-avec-les-policiers

Entretien croisé

Propos recueillis par Emilien Hertement

Publié le 25/07/2023 à 12:30

 

Un directeur général de la police nationale (DGPN) peut-il regretter qu’un policier ait été placé en détention provisoire ? Comment expliquer le mouvement de contestation qui touche la police actuellement ? L'avocat spécialiste des violences policières, Vincent Brengarth, et le secrétaire général du syndicat Alternative police, Denis Jacob, en débattent dans « Marianne ».

Une tentative d'apaisement, qui a mis le feu aux poudres… Ce dimanche 23 juillet dans une interview au Parisien, le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, s'est dit favorable à la libération d'un policier de la BAC de Marseille placé en détention provisoire dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de violences policières commises sur un homme de 21 ans, en marges des émeutes dans la nuit du 1er au 2 juillet. « De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail », a déclaré Frédéric Veaux qui essaie d'apaiser un mouvement de contestation qui a émergé dans les rangs de l'institution policière ce week-end. En effet, des centaines de policiers ont déposé des arrêts maladies ou se sont placés en « code 562 », une situation où les agents n'effectuent plus que le service minimum et ne prennent en charge que les missions d’urgence et essentielles.

 

Sur Twitter, devenu « X » entre temps, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a expliqué partager les propos du DGPN. Mais pour certains, en particulier dans les rangs de la gauche, cette prise de position du haut fonctionnaire est une atteinte directe à la séparation des pouvoirs. Interrogé sur la polémique qui a pris de l'ampleur ce 24 juillet, le président de la République Emmanuel Macron a refusé de commenter les déclarations de Frédéric Veaux mais a rappelé que « nul en République n’était au-dessus de la loi ». Le président du tribunal judiciaire de Marseille, Olivier Laurent a appelé « à la mesure afin que l’institution judiciaire puisse poursuivre les investigations indispensables à l’enquête à l’abri des pressions et en toute impartialité. »

Pourquoi ce placement en détention provoque-t-il un tel émoi dans les rangs des fonctionnaires de police ? Assiste-t-on à une crise inédite entre police et justice ? Marianne confronte les points de vue et donne la parole à Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative police CFDT, et à l'avocat Vincent Brengarth spécialiste des libertés fondamentales et auteur en 2022 avec Me William Bourdon de Violences policières. Le devoir de réagir (Tracts).

Marianne : Comment interprétez-vous la levée de boucliers d'une partie de la profession policière après cette mise en détention provisoire ?

Denis Jacob : C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase d’une situation que l’on vit dans les rangs de la police nationale depuis des années. On nous demande de régler les problèmes de criminalité et de délinquance, de tout gérer sans avoir les moyens de le faire, et lorsque nous sommes mis en cause nous ne sommes pas soutenus. Ce mouvement est une façon de relayer ce mécontentement et la fatigue latente dans la profession. Quand la fatigue physique et morale est trop grande, certains collègues peuvent péter un plomb, y compris sur la voie publique. Ce mouvement d'arrêt de travail et de code 562 n'est pas le premier. C’est un élan de solidarité pour nos collègues, d’autant plus que cette détention provisoire ne se justifiait pas. Je ne défends pas l’indéfendable et je ne justifie absolument pas ce qui a été fait. Mais on ne s’explique pas qu’un policier soit considéré plus voyou qu’un voyou.

Vincent Brengarth : Je perçois ce mouvement comme une défense corporatiste et de solidarité professionnelle classique. Mais c’est la forme qu’elle prend qui est extrêmement étonnante, à tous les niveaux. Il y a aujourd’hui une accentuation des attaques dirigées contre l’institution judiciaire. On peut percevoir une forme d’ingérence, en particulier de certains syndicats, dans un processus protégé par les conditions de l’indépendance et par le principe d’égalité entre les citoyens. On a le sentiment que ce mouvement essaie de peser sur une décision judiciaire prise par un juge indépendant sur réquisition du procureur de la République en fonction des éléments présents dans le dossier et en prenant en considération les critères posés par la loi. J'ai du mal à percevoir la comptabilité qu’il peut y avoir entre, d'une part être le représentant de la loi et le garant du service public, et de l’autre s’opposer à une décision judiciaire rendue par un juge indépendant. Il y a un véritable risque de discrédit de l’appareil judiciaire. Les policiers viennent contester la justice alors qu’ils devraient être à son service. Si vous commencez à remettre en cause la justice, que devient la police ? Son rôle ne peut pas être celui d’enquêteur, juge et partie.

La mise en place de la mesure de détention provisoire est-elle si exceptionnelle pour un policier ?

D.J. : La détention provisoire à l’encontre d’un policier est très rare. Le policier a des garanties de représentation, l’État est son employeur, et il y a d’autres dispositions comme le contrôle judiciaire ou le bracelet électronique qui auraient pu être mises en place. Certes nous devons avoir un comportement exemplaire, nous n’avons pas le droit à l’erreur, mais quand malheureusement un collègue en commet une, derrière il doit y avoir un soutien de l’État.

 

Tant qu’il n’est pas établi clairement la responsabilité du policier, il doit y avoir une protection fonctionnelle renforcée et son salaire doit être maintenu. Si les faits sont établis et qu’il est condamné après un procès, là il devra rendre des comptes. Mais quand j’entends certains politiques, le policier est présumé coupable, alors qu’il est présumé innocent comme chaque citoyen.

V.B. : Cette détention provisoire est relativement exceptionnelle. La réaction de la part de l’appareil policier contraste de façon spectaculaire avec ce qui est généralement le sort judiciairement favorable lorsque des fonctionnaires de police sont mis en cause. Mais avec cette affaire, ce sort connaît une exception qui est à la mesure de l’appréciation qui a été faite de la gravité des faits. On ne peut pas nourrir l’idée qu’il existe une justice qui serait fondamentalement contre les policiers, ce serait malhonnête de le prétendre. L’expérience des dossiers dans lesquels des policiers ont été mis en cause pour des faits de violence, montre une clémence de la part de l’institution judiciaire.

La mise en détention provisoire devrait-elle être évitée pour les fonctionnaires de police ?

D.J. : Certaines organisations demandent un statut spécial pour les policiers, mon organisation syndicale ne demande pas à ce que nous soyons au-dessus de la loi, mais à ce que nous ne soyons pas en dessous non plus. La détention provisoire est réservée aux cas où les personnes seraient dangereuses pour la société, je ne pense pas que ce soit le cas pour notre profession.

V.B. : Notre système repose sur l’égalité devant la loi. À partir du moment où vous créez un régime d’exception pour les policiers, cela veut dire qu’on crée des régimes d’exception par catégories professionnelles ? Cela serait une source d’incompréhension pour le grand public, on viendrait rétablir une forme de privilèges tirés des fonctions professionnelles, alors que l’on s’est battu depuis des centaines d’années pour qu’ils disparaissent. Les juges font déjà la part des choses. Il suffit de comparer le nombre de plaintes déposées contre des policiers avec le nombre de fonctionnaires placés en détention provisoire.

Un traitement différencié des policiers par rapport aux autres citoyens ne risque-t-il pas de faire peser le soupçon du « deux poids, deux mesures » ?

D.J. : Il faut toujours recontextualiser dans les conditions dans lesquelles les faits ont eu lieu. Dans toute cette affaire, le parquet fait preuve d’un silence assourdissant. Pourquoi ne donne-t-il pas les critères qui ont justifié cette décision ? Nous ne comprenons pas aussi que pour des affaires aussi graves, des policiers soient mis en détention provisoire et que les délinquants ne le soient pas. Comme l’agresseur présumé d’un enfant à coups de marteau à Caen ou celui qui a brièvement blessé un policier à La Rochelle, les personnes ont été laissées en liberté. À Marseille, à part le témoignage de la victime, on n’a rien.

V.B. : Les réquisitions pour le placement en détention provisoire sont motivées, mais c’est un autre juge, celui de la liberté et de la détention qui va venir se prononcer sur cette mise en détention provisoire au regard des critères posés par le code de procédure pénale et qui figurent à l’article 144, qui tient en considération la fait de protéger la personne mise en examen et de la garantir à la disposition de la justice.

 

Si jamais les faits tels qu’ils ont été décrits et dénoncés, sont avérés, pourquoi ce fonctionnaire échapperait à une mesure qui est la seule qui serait susceptible de pouvoir correspondre à la gravité des faits qu’on lui reproche. Il peut y avoir des dérapages pour lesquels il faut bien qu’il y ait une forme de judiciarisation, sauf à admettre une forme d’immunité attachée à l’exercice de certaines fonctions. Mais alors on viendrait reconnaître des pouvoirs complètement dérogatoires, avec une sorte de superpuissance attachée à la qualité de fonctionnaire de police. Or, c’est le contraire, la circonstance tirée de la qualité de personne dépositaire de l’autorité publique est une circonstance aggravante aux yeux de la loi. Le raisonnement est inverse et c’est toute la confusion qui est entretenue aujourd’hui dans cette affaire : renverser ce qui devrait être une circonstance aggravante en circonstance atténuante.

Dans son entretien au Parisien, Frédéric Veaux appelle à prendre en considération « le contexte général dans lequel les policiers sont amenés à agir » et de « tenir compte des garanties dont il bénéficie et qui le distinguent des malfaiteurs ou des voyous » comment interprétez-vous ces propos ?

V.B. : Ce que j’observe, c’est que cette tendance et ce raisonnement ont contaminé jusqu’au plus haut niveau de la police nationale. Au départ ce qui était une expression syndicale, a été encouragé lors des débats de la campagne présidentielle, avec une surreprésentation des candidats de droite qui en faisaient des arguments électoraux. Aujourd’hui ces revendications qui étaient l’apanage de syndicats, ont atteint un niveau inédit. Ces propos pointent du doigt des changements idéologiques profonds, car on voit que ce sont des syndicats très à droite qui défendent ce type de positions.

D.J. : Ces prises de position viennent anticiper et éviter des prises de position politiques, notamment de l’exécutif, par rapport à une décision de justice. La position du directeur général n’est pas une position d’initiative, s’il prend de telles positions, soutenues par le préfet de police de Paris, c’est que ça a été validé a minima par le ministre de l’Intérieur. Même si Frédéric Veaux est un vrai flic depuis plus de 40 ans et qu’il connaît très bien les problèmes de criminalité et de délinquance, il est préfet et je ne le vois pas prendre de telles positions sans l’accord de son ministre de tutelle. Je ne pense pas que ce soit la pression des syndicats qui ait joué dans cette affaire.

V.B. : Le pouvoir n’a jamais eu autant besoin de sa police. Une partie de la représentation policière peut d’autant plus tenter de poser des conditions qui devraient nous apparaître hors de propos, qu’ils se savent en terrain favorable pour des raisons politiques. La pression syndicale fonctionne sur la hiérarchie policière. Par l’intermédiaire de Frédéric Veaux, l’institution policière fait corps avec des expressions syndicales qui peuvent être considérées comme extrême. Mais derrière tout cela, il y a tout un pan idéologique et il ne s’agit pas seulement de venir défendre les policiers, mais de les défendre dans un contexte global où ils seraient les derniers remparts avant les chaos. Je pense qu’il y a eu une défaillance de la part d’Emmanuel Macron lors de son dernier discours. Il aurait pu appeler à une forme de plus grande pondération. On doit être prudent des deux côtés, les fonctionnaires sont présumés innocents, mais il ne faut pas basculer de la présomption d’innocence à une présomption d’immunité.

 

 

 

 

Modifié par christophe 38
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Cette incarcération prouve aussi sans doute l'ineptie du système judiciaire français passionné par la détention provisoire afin de faire craquer l'accusé, si depuis 200 ans on avait pas fait de la détention préventive un outil judiciaire de coercition on en serait peut-être pas là .... 

Clairon

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Le 24/07/2023 à 19:54, Gallium a dit :

Toute les réactions syndicales et des directeurs sont en train de donner du grain à moudre à la frange "acab", et surtout inquiéter les gens plus raisonnable qui savent se montrer critique de l'institution tout en reconnaissant son rôle.

Quel message cela envoie t il de se "solidariser des collègues marseillais" (terme syndical), de frauder l'assurance maladie, de se mettre en service minimum, alors qu'on a de tels faits PRÉSUMÉS ?

Comme je le faisais pour les banlieusards, je ne peux m'empêcher de vouloir comprendre et expliquer plutôt que de juger d'un trait. Corporatisme ? Solidarité excessive ? Mauvais management (pas de ? Ici, c'est une affirmation), ...

Ce qui est plus grave ce sont les commentaires des chefs en revanche. Il y en a qui ont démissionné pour moins que ça.

Ca fait des années qu'Alliance notamment (je ne connais pas le nom des autres) enchaîne les prises de positions qui empestent : corporatisme crasse, agressivité mal placée, sous-entendus politiques toujours dans le même sens, et de parvenir à se faire présenter comme "la voix de la Police" dans les médias nationaux.

De moins en moins républicain en sommes, et pas à l'extrême gauche.

Le 25/07/2023 à 00:51, Manu10 a dit :

Et donc tu insinues quoi ? Il vont brûler sa baraque ? Tu as le Télégram bien sélectif. Quand des familles de policiers se font vraiment agresser , quand ils sont reconnus dans la rue et menacer ton indignation est où ?

Eh bien l'indignation est la même dans les deux cas ! Les lynchages, on n'en veut pour aucun mis en examen, ni pour les policiers, ni pour les voyous. En quelque sorte : "on n'est pas au bled" !

Ta réaction montre, si tant est que tu sois réellement policier, à quoi ressemble un état d'esprit pourri.

Il y a 17 heures, Banzinou a dit :

Le chiffre des 5% d'arrêts maladie de Darmanin me surprend, ou alors c'était les chiffres qu'il a obtenu de la semaine dernière.

50% de déferrements en moins au tribunal de Paris, le troisième district de Paris à vu des brigades complètes (notamment nuit) en arrêt, rien que mon Ciat, les brigades de Police secours en journée, 3 présents sur 25 (Bon ça comprend aussi ceux qui sont en vacances ou en arrêt maladie d'avant, mais il faut au moins une bonne quinzaine de présents normalement.)

J'imagine même pas dans les villes du sud, Nice ou Marseille qui sont davantage impactées géographiquement avec les évènements.

J'aime toujours autant ceux qui piétinent la loi en se faisant porter pâle pour des motifs non-médicaux.

Çà sent toujours le moisi et la lâcheté des Directions.

il y a 34 minutes, Clairon a dit :

Cette incarcération prouve aussi sans doute l'ineptie du système judiciaire français passionné par la détention provisoire afin de faire craquer l'accusé, si depuis 200 ans on avait pas fait de la détention préventive un outil judiciaire de coercition on en serait peut-être pas là ....

La justice rame, structurellement vu les moyens alloués et les circonvolutions du droit, la lourdeur des procédures => le contrôle judiciaire va durer.
Et le "peuple", les gueulards en tout cas, les syndicats de police en premier, agoniseront le premier juge assez malheureux pour n'avoir pas imposé la détention préventive à un gusse abusant de son contrôle judiciaire.

On n'a pas qu'un soucis de mineurs en roue-libre (très réel) : la crise est plus profonde que ça.

Modifié par Boule75
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il y a 35 minutes, Clairon a dit :

Cette incarcération prouve aussi sans doute l'ineptie du système judiciaire français passionné par la détention provisoire afin de faire craquer l'accusé, si depuis 200 ans on avait pas fait de la détention préventive un outil judiciaire de coercition on en serait peut-être pas là .... 

Clairon

Absolument d'accord

La surpopulation carcérale vient en grande partie de ça

Il suffit de se comparer avec d'autres pays où la caution est beaucoup plus répandu.

Le problème, c'est que si on en vient à ça et qu'un MEC médiatisé commet une "dinguerie" ou s'enfuit, le retournement de l'opinion sera immédiat...

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Citation

J'aime toujours autant ceux qui piétinent la loi en se faisant porter pâle pour des motifs non-médicaux.

Çà sent toujours le moisi et la lâcheté des Directions.

Aucun employeur ne prendra de risque de contredire un avis médical, même si on se doute qu'il est très forcé

Le plus drôle étant NUPES qui veut punir les policiers en arrêt maladie, mais qui invitait les employés d'une usine à se mettre... en arrêt maladie pour protester contre la direction :bloblaugh:

Il y a les bons arrêts et les mauvais :sleep:

 

Pour en revenir aux syndicats, et je suis les premier à les critiquer... mais ce sont eux qui font le relais entre le pouvoir et les policiers.

L'inquiétude c'est le jour où un mouvement hors syndicat de grande ampleur naîtra, complètement hors contrôle de ces derniers.
Déjà parce que ces syndicats tiennent à leur place, et puis ils donneront toujours un os à croquer pour calmer les plus récalcitrants, paradoxalement c'est le système qui les maintien, et ils jouent aux équilibristes, c'est des négociations continuelles.

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il y a 5 minutes, Banzinou a dit :

Aucun employeur ne prendra de risque de contredire un avis médical, même si on se doute qu'il est très forcé.

pourtant ca arrive très souvent. De la part de l'employeur ou de l'assurance maladie.

les deux peuvent mandater un medecin pour effectuer un visite medicale chez la personne en arret. Si a l'issue de la consultation il le declare apte normalement il doit reprendre le travail.

La parade c'est immediatement apres de faire une autre consultation chez un medecin plus complaisant pour obtenir un nouvel arret.

Mais les arret de complaisance l'assurance maladie n'aime vraiment plus ca et fini par sanctionner financieremet les medecin et ca chiffre tres tres vite les amendes de l'assurance maladie.

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il y a 21 minutes, g4lly a dit :

pourtant ca arrive très souvent. De la part de l'employeur ou de l'assurance maladie.

les deux peuvent mandater un medecin pour effectuer un visite medicale chez la personne en arret. Si a l'issue de la consultation il le declare apte normalement il doit reprendre le travail.

La parade c'est immediatement apres de faire une autre consultation chez un medecin plus complaisant pour obtenir un nouvel arret.

Mais les arret de complaisance l'assurance maladie n'aime vraiment plus ca et fini par sanctionner financieremet les medecin et ca chiffre tres tres vite les amendes de l'assurance maladie.

Oui mais pour un arrêt de 2-3 jours (ce qui semble être généralement le cas) le temps que l'assurance maladie se rende compte que le mec est en arrêt il a déjà repris le travail.

 

Après pour un mec qui est en arrêt plusieurs semaines tous les 3 mois, forcément on s’intéresse davantage à son cas

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bonjour,

 

si je peux me permettre ... de vous renvoyer vers wiki

et celui ci

 

la police est une image de la societé...

la CGT police a fait 1.93% aux dernieres elections de décembre 2022

l'émanation du rassemblement national a fait 3.93%

 

les scores sont

 

avant les elections, Alliance s'est allié avec 12 autres syndicats, dont UNSA (plutot PS), le SCPN (syndicat des commissaires de police); ce bloc a obtenu la majorité  (je suis juste en train d'écrire que, si Alliance etait facho, reussir à s'allier avec des socialistes ou ce qu'il en reste et des commissaires... ce serait étonnant)

 

en second, le SGP (en gros, c'est Force Ouvriere)

un autre article : https://actu17.fr/societe/elections-professionnelles-dans-la-police-le-bloc-syndical-compose-dalliance-et-dunsa-police-arrive-en-tete.html

 

 

et, comme nous vivons une époque formidable, nous entamons la campagne annuelle de rachat (obligatoire) des heures supplémentaires au prix décoiffant compris entre 12.24 et 13.85 euros, tout grade confondu (enfin, pas les officiers ni les commissaires). Ce tarif correspond à celui d'un gardien de la paix, au 4eme échelon.

 

Elle n'est pas belle, la vie ? certains font des heures supp pour finir les missions, et comme le planning est chargé, ne peuvent pas les prendre rapidement... et sont obligatoirement payés, pour solde de tout compte (imaginons un brigadier chef 1er echelon avec 2600 euros par mois (sur 12 mois, pas de 13 ème mois). Imaginons encore que ce chef doive se faire payer 480 heures sup, ce qui correspond à un trimestre... d'un coté, il aurait percu 7800 euros de salaire, et de l'autre, il va toucher 5200 balles... d'un coté, en étant en congé, en s'occupant de lui et de sa famille, il continue à cotiser pour la retraite et "marque" un trimestre, en métropole... Payé, il prend son argent (net d'impot) et s'assoit sur le reste.

 

bref, restons zen (et, si Alliance PN était facho, je crois que ça se saurait et PERSONNE ne discuterait avec.)

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il y a 51 minutes, g4lly a dit :

pourtant ca arrive très souvent. De la part de l'employeur ou de l'assurance maladie.

les deux peuvent mandater un medecin pour effectuer un visite medicale chez la personne en arret. Si a l'issue de la consultation il le declare apte normalement il doit reprendre le travail.

La parade c'est immediatement apres de faire une autre consultation chez un medecin plus complaisant pour obtenir un nouvel arret.

Mais les arret de complaisance l'assurance maladie n'aime vraiment plus ca et fini par sanctionner financieremet les medecin et ca chiffre tres tres vite les amendes de l'assurance maladie.

tu sais, si tu arrives en larmes chez le medecin, en burn out... ça le fait tres bien (parce que des collegues épuisés, j'en vois quand meme pas mal)

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il y a 5 minutes, christophe 38 a dit :

tu sais, si tu arrives en larmes chez le medecin, en burn out... ça le fait tres bien (parce que des collegues épuisés, j'en vois quand meme pas mal)

Ça dépend quel médecin mais oui ça peut le faire et c'est surement souvent justifié, le je ne met en pas en cause la charge de travail de la police.

Je dis juste que l'employeur peut mandater un médecin contrôleur, que certaine entreprise le font systématiquement, et que si c'est un certificat de complaisance l'assurance maladie à la main lourde sur les amendes.

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il y a une heure, Banzinou a dit :

Aucun employeur ne prendra de risque de contredire un avis médical, même si on se doute qu'il est très forcé

Le plus drôle étant NUPES qui veut punir les policiers en arrêt maladie, mais qui invitait les employés d'une usine à se mettre... en arrêt maladie pour protester contre la direction :bloblaugh:

Il y a les bons arrêts et les mauvais :sleep:

 

 

 

Pour en revenir aux syndicats, et je suis les premier à les critiquer... mais ce sont eux qui font le relai entre le pouvoir et les policiers.

L'inquiétude c'est le jour où un mouvement hors syndicat de grande ampleur naîtra, complètement hors contrôle de ces derniers.
Déjà parce que ces syndicats tiennent à leur place, et puis ils donneront toujours un os à croquer pour calmer les plus récalcitrants, paradoxalement c'est le système qui les maintien, et ils jouent aux équilibristes, c'est des négociations continuelles.

si la NUpes gagne les elections, je vais bien me marrer : en Russie, au Vénézuela, à Cuba, les points de repère de la Méluche, les policiers ne sont pas désarmés...

 

sinon, nous aurons un peu plus de 10 000 démissions par an...

https://www.ouest-france.fr/societe/police/la-police-et-la-gendarmerie-sont-elles-touchees-par-une-grande-demission-71315de2-e025-11ed-926f-b54c0e75f85a

il y avait 149 000 effectifs (pas que des flics) ; donc 10 000 qui partent, c'est important............ et cela fait plusieurs années que ça dure.... personne ne se pose de questions ?

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il y a 4 minutes, g4lly a dit :

Ça dépend quel médecin mais oui ça peut le faire et c'est surement souvent justifié, le je ne met en pas en cause la charge de travail de la police.

Je dis juste que l'employeur peut mandater un médecin contrôleur, que certaine entreprise le font systématiquement, et que si c'est un certificat de complaisance l'assurance maladie à la main lourde sur les amendes.

mais, à Marseille, le medecin controleur est mandaté le jour meme.... et controle le lendemain... (enfin, quand il n'a pas 500 personnes à controler (pour mémoire, c'est de l'ordre de 2500 flics, Marseille)

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Loin de moi l'idée de vouloir créer une diversion :happy:, mais, il y a peu, j'ai vu passer une info que je voudrais partager. C'est lié aux événements à la source des 5 jours d'émeutes: la mort du conducteur (mineur) d'une voiture, après une course-poursuite par des motards de la police, suite à un refus d'obtempérer.

De manière générale, je crois comprendre que l'interception d'une automobile qui ne veut pas s'arrêter est une opération très difficile pour les forces de l'ordre. Pour les fonctionnaires en uniforme, l'usage de leur arme est soumise à des règles très stricte et la moindre erreur peut conduire à un drame.
Dans certains cas, l'usage des herses constitue une alternative intéressante :

ss1000_2.jpg

Mais, outre que la masse et l'encombrement de ces engins ne les rend pas toujours faciles à manier (et carrément intransportables pour des motards), la volonté d'éviter l'éclatement du pneu (pour empêcher la perte de contrôle et l'accident) amènerait à un dégonflement relativement lent, sur plusieurs (dizaines de?) kilomètres, ce qui prolonge d'autant la course-poursuite.

Ces herses semblent néanmoins constituer une solution acceptable dans certaines situations. Sauf que la dernière création de Michelin pourrait bien chambouler ce fragile équilibre :

-michelin-2023-jerome-cambier-5.jpg

 Quelques précisions:

Citation

La Poste teste Uptis, pneu « increvable » de Michelin
Le Groupe La Poste chausse les véhicules de ses facteurs du pneu Uptis, le premier pneu « sans air et sans entretien », soit « increvable » selon Michelin. Cet Uptis équipera 40 camionnettes de La Poste dans les Hauts-de-France d'ici fin 2024.
https://www.flotauto.com/la-poste-uptis-pneu-michelin-20230707.html 

Révélation

(…) « Après plus d’une centaine d’années passées à développer des applications pneumatiques, Michelin se tourne désormais vers le sujet “ non pneumatique ”. Autrement dit “ sans air ”. Mais toute solution sans air doit encore être homologuée pour un usage sur route ouverte. En attendant cette homologation, Michelin a obtenu une dérogation du Centre National de Réception des Véhicules pour faire rouler le seul pneu sans air en conditions réelles de circulation. Il roule ainsi pour la première fois en France et en Europe. Il faut exposer en effet ce produit dans des climats et les conditions d’usage qui ne sont pas les mêmes », expose Bruno de Feraudy, directeur des activités première monte du pneumaticien.

Un développement sur simulateur…
Pour concevoir l’Uptis, Michelin s’est appuyé sur logiciel thermodynamique Tametire qu’il a conçu. Celui-ci peut faire interagir les composants du pneu en reproduisant les déformations et les effets des températures sur les matériaux. Les ingénieurs ont créé un modèle mathématique indépendant pour chaque élément de sa structure du pneu Uptis, au fonctionnement mécanique totalement différent de celui d’un pneu gonflé. Pour chaque dimension envisagée, la simulation permet de connaître la quantité de CVR et de gomme à prévoir (cf. encadré). Et de quelle manière les ailettes doivent s’agencer afin de déterminer comment la roue va porter la charge. Ce développement du pneu Michelin Uptis a fait l’objet de 50 brevets. (…)

Comme l'indique l'article, il ne s'agit pour le moment que d'une expérimentation pour La Poste dans les Hauts de France, mais on risque de voir ce genre d'accessoire se répandre dans les années à venir. Ce qui rendra d'autant plus délicates les interceptions de véhicules en fuite.:dry:

Comme les USA seront sans doute également concernés, je ne doute pas que les policiers américains trouveront de nouvelles solutions techniques, mais je crains qu'on ne connaisse quelques années compliquées …:unsure:

 

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il y a 5 minutes, Desty-N a dit :

Loin de moi l'idée de vouloir créer une diversion :happy:, mais, il y a peu, j'ai vu passer une info que je voudrais partager. C'est lié aux événements à la source des 5 jours d'émeutes: la mort du conducteur (mineur) d'une voiture, après une course-poursuite par des motards de la police, suite à un refus d'obtempérer.

De manière générale, je crois comprendre que l'interception d'une automobile qui ne veut pas s'arrêter est une opération très difficile pour les forces de l'ordre. Pour les fonctionnaires en uniforme, l'usage de leur arme est soumise à des règles très stricte et la moindre erreur peut conduire à un drame.
Dans certains cas, l'usage des herses constitue une alternative intéressante :

ss1000_2.jpg

Mais, outre que la masse et l'encombrement de ces engins ne les rend pas toujours faciles à manier (et carrément intransportables pour des motards), la volonté d'éviter l'éclatement du pneu (pour empêcher la perte de contrôle et l'accident) amènerait à un dégonflement relativement lent, sur plusieurs (dizaines de?) kilomètres, ce qui prolonge d'autant la course-poursuite.

Ces herses semblent néanmoins constituer une solution acceptable dans certaines situations. Sauf que la dernière création de Michelin pourrait bien chambouler ce fragile équilibre :

-michelin-2023-jerome-cambier-5.jpg

 Quelques précisions:

  Révéler le contenu masqué

(…) « Après plus d’une centaine d’années passées à développer des applications pneumatiques, Michelin se tourne désormais vers le sujet “ non pneumatique ”. Autrement dit “ sans air ”. Mais toute solution sans air doit encore être homologuée pour un usage sur route ouverte. En attendant cette homologation, Michelin a obtenu une dérogation du Centre National de Réception des Véhicules pour faire rouler le seul pneu sans air en conditions réelles de circulation. Il roule ainsi pour la première fois en France et en Europe. Il faut exposer en effet ce produit dans des climats et les conditions d’usage qui ne sont pas les mêmes », expose Bruno de Feraudy, directeur des activités première monte du pneumaticien.

Un développement sur simulateur…
Pour concevoir l’Uptis, Michelin s’est appuyé sur logiciel thermodynamique Tametire qu’il a conçu. Celui-ci peut faire interagir les composants du pneu en reproduisant les déformations et les effets des températures sur les matériaux. Les ingénieurs ont créé un modèle mathématique indépendant pour chaque élément de sa structure du pneu Uptis, au fonctionnement mécanique totalement différent de celui d’un pneu gonflé. Pour chaque dimension envisagée, la simulation permet de connaître la quantité de CVR et de gomme à prévoir (cf. encadré). Et de quelle manière les ailettes doivent s’agencer afin de déterminer comment la roue va porter la charge. Ce développement du pneu Michelin Uptis a fait l’objet de 50 brevets. (…)

Comme l'indique l'article, il ne s'agit pour le moment que d'une expérimentation pour La Poste dans les Hauts de France, mais on risque de voir ce genre d'accessoire se répandre dans les années à venir. Ce qui rendra d'autant plus délicates les interceptions de véhicules en fuite.:dry:

Comme les USA seront sans doute également concernés, je ne doute pas que les policiers américains trouveront de nouvelles solutions techniques, mais je crains qu'on ne connaisse quelques années compliquées …:unsure:

 

re,

 

Pour Nanterre, j'ai noté, de mon coté, plusieurs choses :

d'une part, c'etait des motards... je ne dis pas que le stop stick.... je dis "simplement" que quand tu viens de suivre pendant 20 minutes une voiture qui a pris des couloirs de bus pour t'échapper, qui a failli écraser un pieton sur un passage pietons, un cycliste.... et que ça dure depuis 20 minutes, le moment n'est pas forcément à la prévention.

 

 

en face, il est mineur ; il est dans une voiture de loc, automatique. Il ne sait pas conduire. il ne sait pas conduire une automatique. il a été en GAV 2 jours plus tôt pour un refus d’obtempérer..

j'y reviens

Il est mineur, il est plus fort que tout le monde

il est dans une voiture de loc (et, personne dans cette voiture n'a le permis) ; il est désinhibé.

Il n'a pas le permis : il ne sait pas qu'avec ce qu'il vient de faire comme infractions, il est hors de question de regarder ailleurs... c'est un aimant à PV. il ne sait pas conduire une automatique moderne : le start and stop a du fonctionner. Le moteur s'est arreté, mais, quand il a relaché la pression sur le frein, il a redémarré et la voiture a avancé... Il ne sait pas conduire. ça a attiré la sanction immédiate.

 

Il a été en GAV deux jours plus tot : il n'avait peut etre pas envie de prendre le petit dej avec les flics ce matin là ;

 

 

dommage que eux n'avaient pas de camera (entre le son et les images, cela aurait été indiscutable).

 

Si j'en crois les déclarations de son avocat, la legitime defense ne tient pas.

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il y a 13 minutes, Desty-N a dit :

Loin de moi l'idée de vouloir créer une diversion :happy:, mais, il y a peu, j'ai vu passer une info que je voudrais partager. C'est lié aux événements à la source des 5 jours d'émeutes: la mort du conducteur (mineur) d'une voiture, après une course-poursuite par des motards de la police, suite à un refus d'obtempérer.

De manière générale, je crois comprendre que l'interception d'une automobile qui ne veut pas s'arrêter est une opération très difficile pour les forces de l'ordre. Pour les fonctionnaires en uniforme, l'usage de leur arme est soumise à des règles très stricte et la moindre erreur peut conduire à un drame.
Dans certains cas, l'usage des herses constitue une alternative intéressante :

ss1000_2.jpg

Mais, outre que la masse et l'encombrement de ces engins ne les rend pas toujours faciles à manier (et carrément intransportables pour des motards), la volonté d'éviter l'éclatement du pneu (pour empêcher la perte de contrôle et l'accident) amènerait à un dégonflement relativement lent, sur plusieurs (dizaines de?) kilomètres, ce qui prolonge d'autant la course-poursuite.

Ces herses semblent néanmoins constituer une solution acceptable dans certaines situations. Sauf que la dernière création de Michelin pourrait bien chambouler ce fragile équilibre :

-michelin-2023-jerome-cambier-5.jpg

 Quelques précisions:

  Révéler le contenu masqué

(…) « Après plus d’une centaine d’années passées à développer des applications pneumatiques, Michelin se tourne désormais vers le sujet “ non pneumatique ”. Autrement dit “ sans air ”. Mais toute solution sans air doit encore être homologuée pour un usage sur route ouverte. En attendant cette homologation, Michelin a obtenu une dérogation du Centre National de Réception des Véhicules pour faire rouler le seul pneu sans air en conditions réelles de circulation. Il roule ainsi pour la première fois en France et en Europe. Il faut exposer en effet ce produit dans des climats et les conditions d’usage qui ne sont pas les mêmes », expose Bruno de Feraudy, directeur des activités première monte du pneumaticien.

Un développement sur simulateur…
Pour concevoir l’Uptis, Michelin s’est appuyé sur logiciel thermodynamique Tametire qu’il a conçu. Celui-ci peut faire interagir les composants du pneu en reproduisant les déformations et les effets des températures sur les matériaux. Les ingénieurs ont créé un modèle mathématique indépendant pour chaque élément de sa structure du pneu Uptis, au fonctionnement mécanique totalement différent de celui d’un pneu gonflé. Pour chaque dimension envisagée, la simulation permet de connaître la quantité de CVR et de gomme à prévoir (cf. encadré). Et de quelle manière les ailettes doivent s’agencer afin de déterminer comment la roue va porter la charge. Ce développement du pneu Michelin Uptis a fait l’objet de 50 brevets. (…)

Comme l'indique l'article, il ne s'agit pour le moment que d'une expérimentation pour La Poste dans les Hauts de France, mais on risque de voir ce genre d'accessoire se répandre dans les années à venir. Ce qui rendra d'autant plus délicates les interceptions de véhicules en fuite.:dry:

Comme les USA seront sans doute également concernés, je ne doute pas que les policiers américains trouveront de nouvelles solutions techniques, mais je crains qu'on ne connaisse quelques années compliquées …:unsure:

 

solution technique ? hyperfréquences qui plantent l'electronique ? (avec le risque que la voiture continue sur sa lancée... et ne s'arrete pas avant un obstacle)

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