christophe 38 Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 il y a une heure, clem200 a dit : Tout est la : dois je comprendre que tu me traites de con ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 (modifié) il y a 21 minutes, christophe 38 a dit : dois je comprendre que tu me traites de con ? Que tu es aussi drôle que Coluche....c'est un compliment ! Modifié le 4 août 2023 par Shorr kan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azety Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 Il y a 2 heures, Teenytoon a dit : Laisse tomber il a raison et tu as tort. Grave c'est tellement plus simple que de sortir la tête du sac ou on la cache Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 (modifié) Les enfants, les procès d'intentions et supposer les pires préjugés chez l'autre ne mènent à rien, surtout sur un sujet -ou plutôt plusieurs entremêlés !- à la complexité irréductible. Je sait plus qui disait, "la vérité est un miroir brisé, chacun en détiens un morceau". Ben on y est ! Sur ces paroles d'une profonde sagesse j'invite donc à prendre du recul, même si c'est pas dans l'air du temps. Ce que je dis est banal, mais je pense mérite d'être rappelé. Merci de votre attention....Bim Bam Boum.....sur ce, je m'envole ! Modifié le 4 août 2023 par Shorr kan 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azety Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 il y a 55 minutes, christophe 38 a dit : Comment tu limites ? Comment sais tu si ça en vaut la peine, le risque ? Comme ça en voyant le mec qui traverse le carrefour à 80-100 en grillant le feu... Comment sais tu ? C'est toute la difficulté. Concernant le gens qui ne s'arrête pas je pensais plus au contrôle a pied, quand tu vois que la justification d'un tir de lbd en pleine tête a 3 m d'un major de la bac c'est que la personne a fuit et qu'elle avait une capuche, et ce après avoir nié pendant 15j, on peut se dire que la confiance est a juste titre rompu Pour les chasses c'est le débat permanent. D'un côté faut intercepter et sanctionner, de l'autre quand tu vois les risques pris pour une conduite sans permis ou sous stup est ce que ça vaut la peine ? Faut aussi voir les unités... Quand tu as une Pam en Kangoo ou une PS en 5008 surchargé qui se lance c'est parfois limite niveau VL et compétences de conduites... Après désolé pas être le Messi et d'apporter la solution que personne de détient. Mais accepter un minimum de critique sans pour autant nous servir le couplet du contrôle du VL qui allait commettre les pires délit. Ya un juste milieu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 il y a 22 minutes, azety a dit : C'est toute la difficulté. Concernant le gens qui ne s'arrête pas je pensais plus au contrôle a pied, quand tu vois que la justification d'un tir de lbd en pleine tête a 3 m d'un major de la bac c'est que la personne a fuit et qu'elle avait une capuche, et ce après avoir nié pendant 15j, on peut se dire que la confiance est a juste titre rompu Pour les chasses c'est le débat permanent. D'un côté faut intercepter et sanctionner, de l'autre quand tu vois les risques pris pour une conduite sans permis ou sous stup est ce que ça vaut la peine ? Faut aussi voir les unités... Quand tu as une Pam en Kangoo ou une PS en 5008 surchargé qui se lance c'est parfois limite niveau VL et compétences de conduites... Après désolé pas être le Messi et d'apporter la solution que personne de détient. Mais accepter un minimum de critique sans pour autant nous servir le couplet du contrôle du VL qui allait commettre les pires délit. Ya un juste milieu. si tu remontes un peu plus haut dans les échanges, tu verras que j'ai donné mon avis sur cette intervention. Et, hier encore, j'en parlais avec un national (j'en ai 2, dans mon ile, pas du meme bord) ; oulala, les précautions oratoires qu'il prenait... (je pense que Paris doit etre un peu agacé de s'etre fait enfumer et d'avoir lancé un mouvement national suite à une intervention pourrie (je suis gentil). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 il y a 40 minutes, azety a dit : ... Faut aussi voir les unités... Quand tu as une Pam en Kangoo ou une PS en 5008 surchargé qui se lance c'est parfois limite niveau VL et compétences de conduites... ... Je l'ai toujours dis : La police doit être équipé à minima de Porsche comme la police du Qatar ! N'est ce pas @christophe 38 ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 il y a 11 minutes, Shorr kan a dit : Je l'ai toujours dis : La police doit être équipé à minima de Porsche comme la police du Qatar ! Non, mais le kangoo 73 cv c'est peut-être un peu limite, la police locale dans mon bled elle reçoit tous les 4-5 ans des Volvo V90 Cross Country 4x4 250 cv (bon pour la prochaine relève, va y avoir du changement, Volvo arrêtant les voitures thermiques) Clairon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azety Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 il y a 52 minutes, christophe 38 a dit : si tu remontes un peu plus haut dans les échanges, tu verras que j'ai donné mon avis sur cette intervention. Et, hier encore, j'en parlais avec un national (j'en ai 2, dans mon ile, pas du meme bord) ; oulala, les précautions oratoires qu'il prenait... (je pense que Paris doit etre un peu agacé de s'etre fait enfumer et d'avoir lancé un mouvement national suite à une intervention pourrie (je suis gentil). Je n'ai pas compris le sens de ton intervention Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. christophe 38 Posté(e) le 4 août 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 août 2023 il y a 14 minutes, azety a dit : Je n'ai pas compris le sens de ton intervention dès l'annonce du tir de flash ball dans la tete, j'ai compris (avec les morceaux de l'étui dans le crane) que la distance etait potentiellement létale. J'ai été choqué de voir que les collegues quittaient les lieux et choqué de voir que c'est un cuisinier, un exterieur à l'inter, qui s'occupait du blessé. En gros, ce n'est pas du tout comme ça que j'aurai travaillé. Bref, j'ai compris que ça puait quand j'ai vu la différence de version entre la police et les témoins ET la camera de surveillance... autrement écrit, je ne suis pas solidaire d'une bavure. Autant pour le tir à Nanterre, j'ai été choqué, parce que cette position, je l'ai appris en GTPI, quand je bossais et j'aurai pu etre le tireur, autant à Marseille, ce ne sont pas mes valeurs 5 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 33 minutes ago, Clairon said: Non, mais le kangoo 73 cv c'est peut-être un peu limite, la police locale dans mon bled elle reçoit tous les 4-5 ans des Volvo V90 Cross Country 4x4 250 cv (bon pour la prochaine relève, va y avoir du changement, Volvo arrêtant les voitures thermiques) Note que les départements sont libres de choisir les véhicules qu'ils veulent. La sélection de voitures en service est assez éclectique (même si je n'ai pas vu de Porsche (à Knokke peut-être?)). Pour le passage à l'électrique, on va voir ce que ça donne. Il faudra de toute façon le faire à terme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 il y a une heure, azety a dit : Je n'ai pas compris le sens de ton intervention j'ai branché le délégué syndical, national, sur l'inter de Mars... il était géné (Paris a cru, a suivi le collegue, mais, sa version n'est pas compatible avec ce qui s'est passé, d'où la gène : envoyer un message national pour "proteger" une bavure, ce n'est pas top) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 4 août 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 août 2023 Il y a 13 heures, azety a dit : Faut arrêter cet argument des drames qui se produisent pas... On peut pas justifier un homicide par quelque chose d'hypothétique qui ne s'est pas produit... La mise en danger d'autrui était hypothétique? Il y a 13 heures, azety a dit : Parce que a ce jeu là on a pas finit. La réalité c'est aujd une police en roue libre... Ou des fonctionnaires se comportent comme des truands devant les juges, une hiérarchie qui couvre, des politiques qui sont absents... Les truands ont la belle vie même au zonzon, et ne risquent plus grand chose face à ces mêmes juges. Forcément, ça finit par donner des idées. Il s'est passé la même chose à la chute de l'URSS quand les ex bons élèves soviétiques, athlètes, spetznaz etc, se sont dit que hé vu qu'ils sont costauds et doués pour distribuer des baffes, ça serait pas mal de devenir comme les Vor V Zakone et d'être enfin pétés de fric. Les plus malins ont finis silovikis, les autres ont fini criblés de balles. Alors demain en France, une nouvelle french connexion? Méfie-toi, ceux-là seront hargneux, nombreux, organisés, liés par un très fort sentiment d'appartenance, et particulièrement bons avec soit les flingues, la baston, les filatures, les moyens de contourner la loi, les subtilités de l'administration, la collecte d'indices, la psychologie... Chacun sa spécialité. Ils auront leurs indics leurs réseaux leurs infos... Les cartels mexicains issus des forces spéciales ont eu le même genre de génèse. Non tu vas adorer c'est sûr. Bon les bobos qui se risqueront à ne PAS acheter leur came à ces ex-flics vont sans doute aimer un peu moins, mais on peut pas tout avoir... Et puis si une alliance avec de petits producteurs français de terroir a lieu, il y aura l'aspect bio local traçabilité, tout ça tout ça, et ça redynamisera les campagnes. De la drogue AOP, hmmm mes narines en salivent d'avance! En plus ce sera quand même plus sympa d'acheter sa dope à des ex-flics en costar cravate plutôt qu'aux wesh du ter-ter en jogging casquette. Question de standing. Il y a 13 heures, azety a dit : Rien que ce soir a Paris ya eu une manif sauvage d'agents en services, armés devant le ministère de la justice.. Et pourtant tout le monde s'en fout royalement. Quelle conclusion doit-on en tirer? Il y a 13 heures, azety a dit : L'ensemble des fonctionnaires qui participent à ce genre de rassemblement devraient être désarmé et suspendu. Par qui? D'autres flics? Ah zut ils ont soit quitté le service soit sont des petits nouveaux encore plus violents et instables que ceux qu'ils sont supposés remplacer... Oui parce que forcément quand tu racles les tiroirs parce que t'as pas les chiffres adéquats, faut pas t'attendre à des foudres de guerre hyper motivés devant l'adversité et d'une intelligence fulgurante. Au contraire même. Il y a 13 heures, azety a dit : Va falloir tirer la chasse d'eau un jour Surtout prends ton temps. 10000 policiers d'esstrème drouate qui quittent le service dégoûtés chaque année, ça fait quand même 27.39 par jour, soit en partant d'une base de 70kg par policier en moyenne environs 1917 kilos de viande humaine à évacuer par jour. J'espère que tu as des chiottes professionnels et un service de dépannage plomberie 24/7 à disposition. Et fais attention à pas ne tomber dans le trou, ce serait ballot. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 (modifié) Il y a 3 heures, christophe 38 a dit : dois je comprendre que tu me traites de con ? ?? As tu écouté le sketch et compris le sens philosophique sur la misère humaine ? Modifié le 4 août 2023 par clem200 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 Crise dans la police: la police nationale refusera certains arrêts maladie https://www.bfmtv.com/police-justice/crise-dans-la-police-le-prefet-de-police-de-paris-refusera-certains-arrets-maladie_AD-202308040368.html Moins de 5% d'arrêts selon notre cher ministre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 il y a 54 minutes, Patrick a dit : ... Les truands ont la belle vie même au zonzon, et ne risquent plus grand chose face à ces mêmes juges. Forcément, ça finit par donner des idées. Il s'est passé la même chose à la chute de l'URSS quand les ex bons élèves soviétiques, athlètes, spetznaz etc, se sont dit que hé vu qu'ils sont costauds et doués pour distribuer des baffes, ça serait pas mal de devenir comme les Vor V Zakone et d'être enfin pétés de fric. Les plus malins ont finis silovikis, les autres ont fini criblés de balles. Alors demain en France, une nouvelle french connexion? Méfie-toi, ceux-là seront hargneux, nombreux, organisés, liés par un très fort sentiment d'appartenance, et particulièrement bons avec soit les flingues, la baston, les filatures, les moyens de contourner la loi, les subtilités de l'administration, la collecte d'indices, la psychologie... Chacun sa spécialité. Ils auront leurs indics leurs réseaux leurs infos... Les cartels mexicains issus des forces spéciales ont eu le même genre de génèse. Non tu vas adorer c'est sûr. Bon les bobos qui se risqueront à ne PAS acheter leur came à ces ex-flics vont sans doute aimer un peu moins, mais on peut pas tout avoir... Et puis si une alliance avec de petits producteurs français de terroir a lieu, il y aura l'aspect bio local traçabilité, tout ça tout ça, et ça redynamisera les campagnes. De la drogue AOP, hmmm mes narines en salivent d'avance! En plus ce sera quand même plus sympa d'acheter sa dope à des ex-flics en costar cravate plutôt qu'aux wesh du ter-ter en jogging casquette. Question de standing. ... Révélation En tout cas, moi, j'achète ton scénar ! Partant ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 il y a une heure, clem200 a dit : ?? As tu écouté le sketch et compris le sens philosophique sur la misère humaine ? nan, pas de son, ... en ce moment Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 il y a 41 minutes, Shorr kan a dit : Révéler le contenu masqué En tout cas, moi, j'achète ton scénar ! Partant ? Si tu remplaces les Audi par des caisses françaises, je signe! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 Fut un temps ou Besson a signé une série de films avec une Pigeot en vedette, plus rapide que les teutonnes et japonaises des méchants. Patrick, livreur express de gazon AOC en zone Paris 16 et en Peugeot, dans le prochain Taxi 6. Et en guerre de gang contre les livreurs de beuh marocaine en T-max œuvrant en dehors du périph'. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 4 août 2023 Share Posté(e) le 4 août 2023 https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/entre-emmanuel-macron-et-la-police-chronique-dun-divorce-a-haut-risque?utm_source=nl_quotidienne&utm_medium=email&utm_campaign=20230804&xtor=EPR-1&_ope=eyJndWlkIjoiZjkzOTBjZDc4YWUxZWRjNTIxYTdlMmRjMjU0YTNlODEifQ%3D%3D Article abonné Darmanin, Alliance, DGPN... Emmanuel Macron rattrapé par la police 22, v'là les flics ! Par Louis Nadau et Paul Conge Publié le 04/08/2023 à 7:00 Mais que fait la police ? Ou, plutôt, que peut-elle faire, face au manque de moyens, face au peu d’égards des politiques, face au risque de chaos ? La critique – manifestement corporatiste – de la décision de justice formulée par le directeur général de la police révèle tous les malaises. Ceux des flics, sursollicités. Ceux de Macron, désireux de ménager l’institution et d’apaiser les colères dans les quartiers. « Cinq étoiles dans la nuit sont mortes », dit la chanson. Ce jeudi 13 juillet 2017, devant la fine fleur des armées françaises, le général Pierre de Villiers est foudroyé. Depuis son pupitre dominant les pelouses de l’hôtel de Brienne, le président de la République fraîchement élu humilie le chef d’état-major des armées. Au « Cema », qui a eu le malheur de rappeler l’urgence d’augmenter le budget alloué à la défense, Emmanuel Macron répond par une gifle : « Je suis votre chef. Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir, et je n’ai à cet égard besoin de nulle pression, et de nul commentaire. » Une semaine après ce camouflet, le soldat jaloux de son honneur militaire présentera sa démission. Quel contraste entre ce jeune président maniant avec hubris le « glaive vengeur » cher à Audiard, et celui qui, six ans plus tard et depuis Nouméa, s’en tiendra, à l’endroit du directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, à une remontrance de surveillant général. L’expérience, le réel, la couardise peut-être. « Nul en République n’est au-dessus de la loi » clame le chef de l’État, se refusant à « commenter les propos du directeur général » au nom d’une indépendance de l’autorité judiciaire que Frédéric Veaux a pourtant foulée. Soutien inconditionnel En effet, en déclarant qu’un policier « n’a pas sa place en prison avant un éventuel procès » en réaction au placement en détention provisoire de l’un des quatre policiers marseillais soupçonnés d’avoir tiré au LBD et roué de coups Hedi, un jeune homme de 22 ans grièvement blessé, le DGPN – représentant d’une autorité administrative – empiète sur les plates-bandes des juges. De sorte que les conférences nationales des premiers présidents et des procureurs généraux de cours d’appel ont cru utile de préciser que la « décision de placement en détention provisoire a été [prise] sur réquisition du ministère public, et sur décision d’un juge des libertés et de la détention, saisi par un juge d’instruction ». « Ces décisions, motivées, ont toutes fait l’objet d’un appel », soulignent encore les magistrats. La veille de ce communiqué commun, lors d’une visite dans un commissariat du XIXe arrondissement de Paris, Gérald Darmanin a pourtant exprimé son « soutien total » à « l’excellent directeur général » Frédéric Veaux. « Les policiers ne réclament pas d’être au-dessus des lois, ils réclament de ne pas être en dessous » a-t-il martelé. Ce soutien inconditionnel n’est pas une manière de « raccrocher les wagons » pour un ministre dépassé par ses troupes, mais bien une ligne politique : sans qu’il ait relu en personne le verbatim de l’entretien, le ministre de l’Intérieur avait en effet validé son principe, se passant de l’aval d’Élisabeth Borne et d’Emmanuel Macron. Comment le président « jupitérien » peut-il tolérer que son « serviteur » joue cette partition régalienne en soliste ? Faiblesse politique La gauche insoumise, opportunément revenue à son intransigeance républicaine, n’a pas manqué d’insister sur la faiblesse politique du chef de l’État, invoquant pour cela un épisode de la geste mitterrandienne. Le 3 juin 1983, 2 000 policiers manifestent dans Paris au cri de « Badinter démission », après la mort de deux collègues lors d’un cambriolage. Quatre jours plus tard, le DGPN, Paul Cousseran, est limogé. Le préfet de police, Jean Périer, démissionne, et les leaders des syndicats de police responsables de cette manifestation écopent de lourdes sanctions. Parlant d’un « événement séditieux », le président socialiste expliquera sa fermeté le lendemain à la télévision. « Il est une loi qui passe avant les autres : la République doit être honorée et servie par tous les citoyens […]. Si certains policiers, une minorité agissante, ont manqué à leur devoir, le devoir des responsables de la République, c’est de frapper et de faire respecter l’autorité de l’État, déclare-t-il. Ce qui ne veut pas dire que les problèmes […] de la police doivent échapper à notre examen », ajoute tout de même François Mitterrand. « Les gars sont à bout » « Se faire respecter » d’abord, « examiner » ensuite : tout l’inverse de l’attitude consolatrice adoptée par Gérald Darmanin aujourd’hui. « Je sais que les policiers, qui ont voulu montrer leur émotion, leur fatigue, parfois leur colère et leur tristesse, ont le sens de l’intérêt général, et du service à la population », cajole-t-il. Tout juste ose-t-il ajouter, citant Pascal : « Je veux aussi leur dire que la justice sans la force est impuissante, mais que la force sans la justice est tyrannique. » En vérité, une autre des Pensées éclaire la situation de l’exécutif : « Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force. » Impossible, pour un pouvoir macroniste usé par des années de conflits sociaux, de risquer de se mettre à dos une police utilisée comme la dernière digue avant le chaos. Et tant pis si les policiers se trouvent en première ligne face aux grévistes et aux Gilets jaunes et passent pour les gardiens d’un ordre social contesté par les plus modestes. « Ce qui est pris pour une grande protestation politique, c’est surtout un grand malaise, avance Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance. Les gars sont à bout, c’est aussi simple que ça. » Outre le prix humain payé par les forces de l’ordre – blessés par centaines, mobilisation permanente, défiance d’une partie de la population –, le revers de la matraque réside dans la dépendance du politique à l’égard du policier, sapant l’autorité du premier sur le second. C’est ainsi que le leader syndical se sent en position d’affirmer, à propos d’Emmanuel Macron : « Soutenir la police, ça fait partie de son devoir : qui est garant des institutions, sinon lui ? Il n’est pas content de sa police ? Il était pourtant très heureux de la trouver à son poste pendant les Gilets jaunes, pendant la loi Travail, pendant la réforme des retraites, pendant les émeutes… » Darmanin a « la cote » La police se sent mal aimée du chef de l’État. De nombreux policiers ne lui pardonnent pas sa sortie du 28 juin, lorsqu’il a déclaré que le fonctionnaire qui a tué Nahel avait commis « une faute inexcusable ». Pas plus que ses propos sur l’affaire Michel Zecler, producteur de rap passé à tabac par des policiers en 2020 : « Ces images nous font honte », avait-il dénoncé. C’en est déjà trop pour les représentants des syndicats de flics. « Il a des phrases qui nous font disjoncter », tempête l’un d’eux. « Macron, la police, c’est pas son périmètre », lâche un autre. Avec Gérald Darmanin, les rapports sont plus onctueux. « Il a plutôt la cote dans les rangs des flics » glisse un visiteur de Beauvau. Les leaders syndicaux ont son oreille. Invité à s’exprimer au grand raout des syndicats de police qui se tenait à Paris, en septembre 2022, l’ancien sarkozyste a surjoué la carte de la proximité : « Quand on m’invite, je viens. […] À ceux qui veulent me voir : qu’ils n’hésitent pas à m’inviter lorsqu’ils font des événements. Je viendrai pour toute naissance, mariage et autres… » De leurs négociations avec Gérald Darmanin, les patrons de syndicat sont d’ailleurs ressortis triomphants le 27 juillet. « On a eu un ministre plutôt d’accord avec nos propositions », a fanfaronné Fabien Vanhemelryck. Au plus fort de la crise, le ministre s’est dit prêt à renforcer la protection fonctionnelle des policiers, mais aussi à revoir leur statut juridique. Exactement le vœu d’Unité SGP Police-FO, qui demande une juridiction spécialisée pour les policiers, et d’Alliance, qui prescrit une modification de l’article 144 du Code de procédure pénale, lequel régit les conditions du placement en détention provisoire. Une doléance reçue 5 sur 5 : « Le ministre envisage d’insérer un alinéa dans cet article qui exclurait de cette mesure les forces de l’ordre » assure un participant. Mais, selon un conseiller gouvernemental, « le ministre ne s’est engagé qu’à expertiser la faisabilité de cette demande ». À chacun son périmètre Ce sera chose faite d’ici à « la fin de l’été ». Rapide. « Dans une large mesure, Beauvau est sous la férule des syndicats » affirme un habitué de la maison. Chaque locataire de l’Intérieur sait qu’il ne peut pas se les mettre à dos. Pas avec une profession à 70 % syndiquée. « Avec les tensions de la société, le pouvoir ne peut pas se permettre de s’opposer aux syndicats de police », analyse Yves Lefebvre, secrétaire général de la Fédération des syndicats du ministère de l’Intérieur (FSMI-FO). « Sur dix collègues, huit sont syndiqués. C’est ça, notre force. On a un pouvoir de nuisance non négligeable, se félicite Fabien Vanhemelryck, à la tête d’une organisation de 44 600 adhérents. Nous sommes partout, dans tous les services de France, toutes les brigades, toutes les unités, et nous savons ce qui s’y passe. Si aujourd’hui on veut mettre à l’arrêt les commissariats, en cinq minutes, c’est fait. » Christophe Castaner en a fait les frais : ministre de l’Intérieur malhabile, il est tombé sous la pression des syndicats, en juillet 2020, après avoir déclaré qu’en cas de « soupçons de racisme avéré » un policier devait être sanctionné. Syndicalistes furax, mouvements de colère, jets de menottes devant les commissariats… L’ancien maire de Forcalquier plie bagage au remaniement suivant. Il en reste une jurisprudence Castaner : quand un ministre déplaît trop aux syndicats, il saute. « Je ne pense pas que nous soyons plus forts que le ministre, mais je pense que nous pouvons être plus dangereux que lui. Et la présidence le sait » assurait Fabien Vanhemelryck dans un récent « Complément d’enquête ». Déjà, dans les années Sarkozy, on disait que le ministère était en « cogestion » avec Alliance… « Certains essaient de montrer que les syndicats dirigent le ministère de l’Intérieur. C’est flatteur, mais, dans la réalité, ce n’est pas exactement ça », plaisante Grégory Joron, patron d’Unité SGP Police-FO, qui se reconnaît « du poids » et une capacité à faire « bouger les lignes ». Ces dernières années, leurs éléments de langage ont été repris, leurs revendications entendues : billets de train gratuits pour les policiers armés, port d’arme hors service, loi Cazeneuve 2017, qui permet aux forces de l’ordre d’ouvrir le feu face à un refus d’obtempérer… « Ce narratif s’est imposé : si vous tenez, c’est grâce à nous. Si on fait la grève du zèle, si on vous lâche, s’il n’y a plus de policiers sur la voie publique, vous tombez » décrypte Mathieu Zagrodzki, chercheur en science politique et spécialiste de la police. Ils capitalisent aussi sur un épisode traumatisant pour la Macronie : le 8 décembre 2018, des Gilets jaunes ont failli pénétrer dans l’enceinte de l’Élysée… Sans la présence des policiers, le gouvernement aurait-il été renversé ? Une « fable », estime Mathieu Zagrodzki : « L’État n’a pas été à deux doigts de tomber. Les manifestants n’ont pas véritablement fait une tentative de putsch. On ne se rend pas compte de ce qu’il faudrait pour retourner un gouvernement : l’armée qui suit, le contrôle des moyens de communication… » Les Gilets jaunes sont repartis. Le traumatisme, lui, est resté. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. christophe 38 Posté(e) le 4 août 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 août 2023 https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/on-en-a-marre-detre-les-paillassons-de-la-republique-les-policiers-uses-et-excedes Article abonné "On en a marre d'être les paillassons de la République" : les policiers, usés et excédés Témoignages Propos recueillis par Bruno Rieth , Emilien Hertement et Thomas Rabino Publié le 04/08/2023 à 12:00 Les policiers sont à bout. Pis, ils ont le sentiment d’être lâchés par le pouvoir politique et se sentent même parfois trahis. Résultat, ils vivent de plus en plus mal les critiques exprimées à leur encontre. À fleur de peau, quatre policiers ont confié à « Marianne » leur malaise et leur colère. Frédéric*, commissaire divisionnaire, 55 ans : « Les politiques payent des années de propos malavisés à l’égard des policiers. De l’affaire Théo, avec Hollande venu à son chevet, à l’affaire Nahel, avec les mots de Macron sur un « geste inexcusable », en passant par les invectives de l’extrême gauche sur « la police qui tue » et le discours sur les « violences policières », on en a marre d’être les paillassons de la République. Stop ! Voilà près de dix ans que la police est mise à rude épreuve : il y a eu les attentats de 2015, les Gilets jaunes, les manifestations et les émeutes. Les policiers sont le dernier rempart de la République et les politiques nous dézinguent ! OK, il y a des racistes et des violents parmi nous qu’il faut traquer, mais en 30 ans de carrière, j’en ai peu croisé. J’ai surtout du mal avec le fait que l’actuel ministre de la Justice ait déclaré que « la détention provisoire doit être l’exception », alors que c’est l’exception pour des gars qu’on a déjà arrêtés 20 fois. Mais pour un flic de la BAC, c’est la norme. Quand je vois le courage et l’abnégation de mes collègues, du gardien de la paix aux plus gradés, je me dis que l’État ne mérite pas cette police qui le sert. Ajoutez à ça une réforme de la police nationale mal fagotée, et vous comprendrez qu’on soit dégoûtés. Avant d’être un problème de moyens ou de justice, c’est un problème de considération. Face à la délinquance de Marseille, on se demande si ce n’est pas pire qu’ailleurs. D’autre part, on ne comprend pas que l’Assemblée nationale fasse une minute de silence pour Nahel, qui avait des antécédents judiciaires, et pas pour Éric Masson, un policier tué en 2021 à Avignon pendant un contrôle de stups, ou pour tous les flics morts en service. Comme si c’était normal pour nous de perdre la vie ! » Thierry, police judiciaire, 45 ans : « Rien ne justifie qu’un policier, à cause d’une action dans le cadre de son travail, soit mis en prison comme un délinquant ! Le policier n’est pas n’importe qui, il faut avoir de la bienveillance envers notre travail. Et tous les collègues vous le diront : ce qui est arrivé au policier de Nanterre, ça aurait pu arriver à n’importe quel flic. Nous avons tous une arme de service et nous pouvons tous être amenés à en faire usage. Mais dorénavant, nous savons que nous serons automatiquement envoyés en prison ! Voilà pourquoi un policier n’a pas sa place en préventive dans le cadre de ses fonctions. La justice pourrait très bien pondre une circulaire pour nous l’éviter. Sur bien d’autres sujets, comme les peines planchers par exemple, on nous disait que c’était impossible à mettre en place et, au final, ça s’est fait. La justice doit partir du principe qu’un policier ne fait pas quelque chose de mal volontairement. Bien sûr, ça peut arriver, et si par la suite un policier est condamné, il fera sa peine de prison, mais préventivement on trouve tous que c’est excessif. Regardez du côté de la justice. Un magistrat qui commet une erreur ne sera jamais sanctionné. Mais quand il s’agit d’un policier, les erreurs deviennent des fautes. Les magistrats, contrairement aux policiers, sont des privilégiés. » Michaël*, brigadier-chef, 30 ans : « Au premier soir des émeutes, on a multiplié les interpellations. Les geôles de garde à vue ont débordé très rapidement, et il n’y avait plus de place en détention. Le lendemain, on a reçu un ordre incroyable : ne plus arrêter personne, sauf exception. On devait donc stopper les émeutes sans procéder à des interpellations de types surpris en flagrant délit de pillage. En gros, ils pouvaient repartir… après un ou deux coups de matraque. Il y a aussi la question des effectifs : pour maîtriser un type de 17 ans, il faut quatre CRS. On a vite été débordés. Je mets quiconque au défi d’encaisser pendant cinq heures la pression d’une violence urbaine extrême sans craquer. Ce qui est étonnant, c’est qu’il n’y ait pas eu beaucoup plus de blessés. Quand on apprend que des collègues sont placés en détention, on en vient à penser qu’il va falloir arrêter de faire des refus d’obtempérer, avec les risques que ça représente pour les piétons ou les automobilistes. C’est aberrant, parce qu’on est beaucoup à faire ce métier par vocation. D’un autre côté, force est de constater qu’on n’a pas trouvé la bonne réponse pénale. La preuve ? Trois jours avant sa mort, Nahel avait été en garde à vue pour refus d’obtempérer, sans qu’aucune sanction ne soit prononcée. L’enquête dira ce qui s’est passé, mais d’ici-là, ce policier ne devrait pas être en prison. Le gouvernement marche sur des œufs : avec la Coupe du monde de rugby et les jeux Olympiques, on va être encore très sollicités. Alors on nous envoie le directeur de la police nationale pour dire des choses qui font du bien à entendre, mais qui ne sont pas suivies d’effet. Nous avons besoin d’un statut particulier. Heureusement, on se sent soutenus par la population. » Tony*, brigadier-chef, 42 ans : « Le mal-être qu’on ressent est irréversible. Mais les affaires Nahel et Hedi, c’est la goutte d’eau… Il y a peut-être eu une erreur à Nanterre, mais le collègue devait juger en une seconde si le conducteur au volant de ce bolide ne risquait pas de tuer quelqu’un. Et d’accord, voir Hedi et son crâne fracassé est choquant. Mais on est beaucoup à se demander ce qu’il faisait là, à 2 heures du matin, une nuit d’émeute… Il rentrait du resto où il travaille alors qu’ils sont tous fermés depuis longtemps ? Pour moi, il est impossible que toute une équipe de la BAC ait pu faire ça. Surtout, on ne sait pas ce qui s’est passé avant. Personne ne comprend qu’un collègue ait été placé en détention provisoire. Toute l’année, des délinquants y échappent alors qu’ils n’ont aucune garantie de représentation ! Continuer à bosser et à subir ça pour 2 600 € brut par mois, c’est insupportable, alors on proteste. À Marseille, beaucoup de commissariats sont touchés par les arrêts maladies et les codes 562 [permettant d’effectuer un service minimum et de n’assurer que les missions d’urgence]. Parce qu’on ne va pas non plus laisser tomber la population ! La délinquance est de plus en plus dure, mais les politiques vivent dans un monde qui les empêche de le comprendre. C’est ce décalage qui permet l’impunité. En plus, on nous demande de limiter les arrestations parce que les prisons sont pleines. Qu’est-ce qu’on fait ? À quoi on sert ? Ce n’est pas en nous accordant 50 € d’augmentation qu’on va se calmer. Il y a de beaux discours des politiques, mais en réalité, ils ne nous écoutent pas et, sur le fond, la hiérarchie ne nous soutient pas. J’espère que le mouvement va durer. » 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 5 août 2023 Share Posté(e) le 5 août 2023 Il y a 16 heures, Banzinou a dit : Crise dans la police: la police nationale refusera certains arrêts maladie https://www.bfmtv.com/police-justice/crise-dans-la-police-le-prefet-de-police-de-paris-refusera-certains-arrets-maladie_AD-202308040368.html Moins de 5% d'arrêts selon notre cher ministre bof : la mutuelle fait le complement salarial : c'est une annonce pour rassurer le bon peuple, mais, ce n'est pas ça qui changera la face du monde.. en attendant, il y a le mondial de rugby et l'an prochain, les JO où l'état a besoin de ses forces de l'ordre. Le Prez' est en train de se rendre compte que sa devise de "en meme temps" mene à l'anarchie. Pas de couilles ? bonjour les embrouilles 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 5 août 2023 Share Posté(e) le 5 août 2023 Il y a 16 heures, Banzinou a dit : Crise dans la police: la police nationale refusera certains arrêts maladie https://www.bfmtv.com/police-justice/crise-dans-la-police-le-prefet-de-police-de-paris-refusera-certains-arrets-maladie_AD-202308040368.html Moins de 5% d'arrêts selon notre cher ministre j'ai cherché, mal, sans aucun doute, les chiffres des effectifs et pas trouvé. ce que je cherche, c'est combien de PA, de CEA (pas forcément le détail des gradés et gardiens), combien d'off, combien de commissaires, de PTS et d'adm.. de meme, ce que je cherche, c'est combien de démissions en 2020, en 2021, en 2022 et depuis le début de l'année. pas facile de trouver ces chiffres précis (on cache ???) pourtant ce n'est pas classifié Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 5 août 2023 Share Posté(e) le 5 août 2023 il y a 1 minute, christophe 38 a dit : de meme, ce que je cherche, c'est combien de démissions en 2020, en 2021, en 2022 et depuis le début de l'année. pas facile de trouver ces chiffres précis (on cache ???) pourtant ce n'est pas classifié C'est caché dans l’Éducation Nationale (même les représentants syndicaux n'y ont pas accès !). Un début d'info ici avec une question d'une sénatrice : https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ230607435.html Ensuite, un rapport de la Cour des Comptes (voir page 41) : https://www.ccomptes.fr/fr/documents/64046 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 5 août 2023 Share Posté(e) le 5 août 2023 (modifié) Il y a 2 heures, Ciders a dit : C'est caché dans l’Éducation Nationale (même les représentants syndicaux n'y ont pas accès !). Un début d'info ici avec une question d'une sénatrice : https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ230607435.html Ensuite, un rapport de la Cour des Comptes (voir page 41) : https://www.ccomptes.fr/fr/documents/64046 merci pour l'intervention de la sénatrice, j'en avais parlé et cité le même lien hier à 06h46, mais, je n'avais pas listé le détail page 37, la cour parle de réduire les heures supplémentaires (de la police nationale)... comment dire ? qu'est ce qui les commande, ces heures supp ? ce sont les missions qui engendrent ces dépassements ! une idée ? un document qui m'est passé entre les mains récemment : ... je me permets de vous informer des conditions de rachat des heures supplémentaires au sein de la Police Nationale qui a commencé entre septembre et décembre 2019. Les policiers sont dévoués à la Nation. Ils accomplissent des interventions qui, parfois, dépassent, en amplitude horaire leurs créneaux de travail. Ces dépassements se font au détriment de la vie privée, de la vie familiale, du repos ou de la santé de l’agent pour l’accomplissement de la mission. Monsieur le Ministre de l’Intérieur avait pris un engagement, celui de payer une partie des heures supplémentaires au moyen d’un budget spécialement alloué. Au premier abord, on pourrait penser que l’idée est bonne, autant son exécution, systématique, est mauvaise. Une première tranche a été réglée entre septembre et décembre 2019, aveuglément. Certains collègues sont fatigués et vivent des situations, tant professionnelles que familiales difficiles qui en amènent au suicide. Je ne suis pas du tout certain que racheter au tarif de 12 € l’heure supplémentaire, (le tarif horaire d’une femme de ménage) soit juste et équitable. Cette somme ridicule n’efface pas la fatigue et touche indifféremment ceux qui seraient partisan d’un rachat et ceux qui veulent du repos. Cette option est peut-être bonne d’un point de vue comptable, car elle permet d’évacuer un certain nombre d’heures, mais c’est du vol ! et c’est la police, notre administration, qui organise cette injustice..... depuis, le tarif des heures sup est passé à 13.8, defiscalisés jusqu'à 7500 euros (donc, en gros, 500-550 h). juste comme ça, je connais un élément qui travaille en régime hebdo (8h à midi, 14h à 18h, 5 jours par semaine), qui a été employé pour raccompagner des clandestins ou pour organiser des seances de tir, et, bien sur, pour aller sur la voie publique aussi souvent que nécessaire ; 115 h sup en 2021, 256 pour 2022 et, là, pour le moment pratiquement 370 heures depuis le début de l'année. Ce n'est pas cet agent qui s'est dit "tiens, c'est dimanche, je n'ai rien à faire, je vais aller travailler.... et marquer des heures..) j'ai des collègues qui travaillent 12h08 d'affilées, 3 jours ou 3 nuits successives ; leur boulot est d'intercepter des embarcations de migrants ; il leur arrive de faire 16-17 h consécutives (et les heures au delà de la durée légale ont un coef de 1.5) je pense que eux aimeraient bien rentrer à l'heure, aussi... (et là, pour ne pas OBLIGATOIREMENT se les faire payer, il faut les prendre dans le mois qui suit le dépassement de 160 h.. sinon, le couperet tombe (aportt art 56 et 57) payer ces heures au tarif obole, c'est aussi priver le fonctionnaire de trimestres, d'annuités (si ces heures avaient été prises en repos, cela ferait des trimestres et plus pour la retraite (j'ai des collegues du service de protection des hautes personnalités qui ont 4 000 heures supplémentaires (sachant qu'on travaille 1607h par an..) qui a parlé d'épuisement ? de manque de consideration ?? donc, en 4 ans, cela fait combien de démissions ? 30 000 ? 40 000 ? personne ne se pose de questions en haut ??? Modifié le 5 août 2023 par christophe 38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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