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Police, Gendarmerie, Pénitentiaire, Pompiers [infos only]


Akhilleus

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52 minutes ago, Teenytoon said:

Indépendamment de ça, c’est moi ou la presse suisse s’intéresse toujours beaucoup à ce qui se passe en France? Pas assez de sujet dans la grande région suisse? 

C'est la force de la suisse c'est calme et tranquille ... et à chaque fois qu'il y a un problème c'est à cause d'un français :bloblaugh:

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La police américaine poursuit Ford en justice pour un problème d'échappement

Les contrats d'approvisionnement en véhicules auprès des forces de police sont très recherchés par les marques américaines. Mais lorsqu'un problème survient, comme en ce moment sur les Ford Interceptor, les marques peuvent vite paniquer...

Un contrat avec les forces de l'ordre est synonyme de grosses rentrées d'argent pour un constructeur aux Etats-Unis. Que ce soit pour Chevrolet ou Ford, les appels d'offres sont toujours très attendus, mais il n'y a ensuite pas le droit à l'erreur.

Et aujourd'hui, la police de l'Etat de Washington poursuit carrément Ford en justice pour un problème qui est tout sauf anodin. La ligne complète d'échappement et le système de climatisation/chauffage de l'Explorer, qui est utilisé par la police, seraient fautifs et entraîneraient des fuites de gaz d'échappement directement dans l'habitacle.

Selon Ford, le problème viendrait plutôt des modifications effectuées par un tiers pour transformer les Explorer en "Interceptor" de police, avec un mauvais choix de joints sur l'ensemble de la ligne et du chauffage/climatisation. Du côté de la police, on estime que le souci est connu de Ford et qu'il y aurait déjà eu 25 incidents recensés, notamment avec des problèmes d'inhalation de monoxyde de carbone.

Même si Ford n'est effectivement pas responsable, la marque à l'ovale bleu ne veut pas perdre ce juteux contrat. Elle promet donc de reprendre tous les Explorer à ses frais dans un futur proche.

https://www.caradisiac.com/la-police-americaine-poursuit-ford-en-justice-pour-un-probleme-d-echappement-178039.htm

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  • 2 weeks later...
Le 04/07/2019 à 23:33, ippa a dit :

Qu'elles font preuve de violence et d'usage non approprié de lacrymo sur des manifestants non violent, ça m'interroge...

Tiens, j'aimerais avoir un avis "professionnel" sur cet article, à propos du maintien de l'ordre à Hong Kong (qui ont leurs propres "gilets jaunes", encore plus légitimes...)

Le NYT a pondu un long article sur des usages qu'ils qualifient de dangereux des grenades lacrymo par la police de HK (tir en milieu confiné, en hauteur, etc ) (*).
(1800 tirées, et certaines de fabrication ... US)
C'est pour savoir si la critique est fondée, ou une attaque à charge contre les autorités chinoises

https://www.nytimes.com/interactive/2019/08/18/world/asia/hong-kong-tear-gas.html

(* je sympathise aussi quelque peu avec la police de HK : la plupart des manifestants sont pacifiques : ceux qui ne le sont pas ... compensent largement.
Aujourd'hui, premier usage de canon à eau , et premier tir de sommation (arme à feu) par la police après avoir été cernés par des manifestants armés de barre de fer).

Modifié par rogue0
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Le 26/08/2019 à 16:25, rogue0 a dit :

Tiens, j'aimerais avoir un avis "professionnel" sur cet article, à propos du maintien de l'ordre à Hong Kong (qui ont leurs propres "gilets jaunes", encore plus légitimes...)

Le NYT a pondu un long article sur des usages qu'ils qualifient de dangereux des grenades lacrymo par la police de HK (tir en milieu confiné, en hauteur, etc ) (*).
(1800 tirées, et certaines de fabrication ... US)
C'est pour savoir si la critique est fondée, ou une attaque à charge contre les autorités chinoises

https://www.nytimes.com/interactive/2019/08/18/world/asia/hong-kong-tear-gas.html

(* je sympathise aussi quelque peu avec la police de HK : la plupart des manifestants sont pacifiques : ceux qui ne le sont pas ... compensent largement.
Aujourd'hui, premier usage de canon à eau , et premier tir de sommation (arme à feu) par la police après avoir été cernés par des manifestants armés de barre de fer).

Je vais te donner mon sentiment : c'est l’hôpital qui se fout de la charité

En MO les US sont bien plus hardcore que nous (pas d'unités dédiées donc c'est un mix de Metropolitan police avec equipement antiémeutes et unités d'intervention style SWAT paramilitarisée) qui agissent avec d'entrée de jeu toute la gamme de moyens (des lacry aux canons à eau, des batons en bois de 1 m de long en passant par les peppers sprays). Suffit de se rappeler le traitement des manifs BLM....

Franchement la police de HK c'est des bisounours par rapport à eux (et à environ 90% des polices de Crowd Control de la planète)

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  • 4 weeks later...
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La police en déshérence

Les violences gratuites, c’est-à-dire sans motif légitime, qui font la Une à chaque manifestation, et souvent lors de la moindre intervention sur la voie publique, font planer un voile noir sur les policiers, au point que nombre d’entre eux, sensibles comme tout un chacun à la pression des médias et surtout à celle des réseaux sociaux, se remettent en cause : la police française du XXIe siècle correspond-elle à leur engagement dans la société ?

Si l’on en croit les sondages, ils ont tort de s’inquiéter, puisque 50 % des personnes interrogées font confiance à la police. On peut voir aussi dans ce chiffre le verre à moitié vide…, d’autant qu’un sondé sur cinq seulement éprouverait de la sympathie pour nos flics, et autant,  ou presque, ressentirait de l’inquiétude face à leur comportement.

Ces chiffres ne veulent pas dire grand-chose, si ce n’est que l’on aime la police qui apporte son aide, son assistance, sa protection et que l’on déteste l’autre, celle qui bastonne sans raison

« Mais vous le savez, on cesse de s’aimer si personne ne nous aime », écrit Mina dans sa correspondance à Emma (Angeline de Montbrun, Laure Conan, 1882).

Alors, les policiers s’aiment-ils ?

C’est une question qui commence à tournicoter du côté de la Place Beauvau, car il semblerait qu’un nombre croissant de policiers visent nettement la sortie. Certains en se disant qu’il vaut mieux prendre sa retraite au plus vite, d’autant que la bonification au 1/5 risque d’être rabotée (c’était, m’a-t-on rapporté, le plat de lentilles pour compenser la suppression du droit de grève) et d’autres, tout simplement parce qu’ils n’en peuvent plus. On nous dit que c’est en raison d’une surcharge de travail. Bien sûr, surtout lorsqu’existe le sentiment d’être mis à toutes les sauces. Ces dernières années, la lutte antiterroriste et, plus récemment, la révolte des gilets jaunes ont profondément perturbé le fonctionnement des services.

Mais ce décrochage a d’autres causes plus fines, plus psychologiques, qui font boule de neige dans un quotidien qui s’éloigne jour après jour du métier que l’on s’est choisi. Du moins pour ceux qui sont entrés dans la police pour servir, pour aider et pour protéger. Ce sentiment de ne plus assurer au mieux les missions de service public, de ne pas pouvoir répondre efficacement aux malheurs des gens, par manque de temps, par manque de moyens,  par manque d’équilibre et de discernement dans le commandement. Des situations qui se succèdent et qui peuvent conduire à des manquements, à des erreurs, avec cette impression terrible, celle qui conduit au burnout : finalement tout cela ne mène à rien.

Je me garderai bien de parler des suicides dans la police, je n’en ai ni l’envie ni les compétences.

Bien sûr, certains ne sont là que pour faire un job comme un autre, parce qu’il faut bien bosser, d’autres pour faire carrière et d’autres hélas ! pour ce sentiment d’impunité que donne une carte tricolore, mais les autres, les meilleurs d’entre nous, comme aurait pu dire Machin, semblent en manque de repères. D’autant que les débouchés dans le secteur de la sécurité privée sont importants.

Il n’est pas idiot de comparer cette (relative) désertion à celle que l’on retrouve dans les hôpitaux publics. Une praticienne de 43 ans, citée dans La matinale du Monde de ce jour, justifie ainsi son renoncement : « L’attachement au service public est quelque chose qui m’a longtemps retenue, mais quand la pénibilité a été supérieure à la satisfaction, je suis partie. » C’est mon imagination, ou il y a des trémolos dans sa voix ? Un médecin urgentiste, lui, dit avoir quitté le service public après dix-huit années dans un service d’urgence pour exercer dans une clinique privée. Il avoue avoir ressenti une « perte de sens » à exercer la médecine « mécaniquement ». « En clinique, explique-t-il, même si on n’a pas les moyens de l’hôpital, on ne maltraite pas les gens, on ne laisse pas des vieux macérer dans leur pisse. »

« Eh bien ! je vois venir le jour où je me prendrai en horreur », enchaîne Mina dans sa correspondance avec Emma.

Pas question évidemment de poser les mêmes questions à des policiers : le corps s’est laissé saucissonner par l’obligation de réserve et la militarisation qui s’est installée dans ses rangs. L’anonymisation est une arme à double tranchant. Qui peut citer aujourd’hui le nom du patron de la brigade criminelle ou de tel office de police judiciaire ? Le Mouël, Broussard, Leclerc, Devos, Mancini, Aimé-Blanc, Pellegrini…, ces flics du temps où la police faisait rêver, vous nous manquez !

À défaut d’attendre la moindre anticipation du ministre de l’Intérieur, quelques policiers tentent la modération, mais il est difficile de faire le tampon. C’est aux grands chefs de la police nationale de tirer le signal d’alarme, comme savent le faire les gendarmes : les étoiles sont nombreuses, mais c’est le vide interstellaire. Car, à défaut de contre-feu, les plus fortes personnalités quitteront la police qui deviendra un corps de simples exécutants, une force docile, de plus en plus armée, exosquelettée, surprotégée et anonymisée. Une force qui fait peur.

Un simple sondage permettrait de savoir si les policiers sont fiers de leur métier ou au contraire déconfits devant le tournant pris par la profession sous la pression de politiciens qui, à défaut d’idéaux, pratiquent la démagogie. Le LBD comme canon de la société, on peut espérer mieux !

https://www.lemonde.fr/blog/moreas/2019/09/09/la-police-en-desherence/

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  • 2 weeks later...
il y a 29 minutes, P4 a dit :

disons que la PP est une institution dans le Ministère et que ça gratte, ça pique régulierement, et, que depuis des années,  j'entends parler d'integration dans la PN (purement et simplement).

 

Par contre, de mon coté, je n'ai pas compris la com du ministre : lors du premier communiqué, pourquoi personne ne lui a dit de communiquer sur le fait qu'une enquete etait en cours et que la parole était à la Justice.

Lors de son interview à TF1, il aurait pu rajouter qu'il ne pouvait pas faire le point de l'enquete en direct, sous peine de mettre en fuite des individus associés à l'assassin...

ça aurait moins cafouilleux ! surtout que, lors du point presse,  il a été briefé par des trouillards qui lui ont dit ce qu'il voulait entendre, c'est à dire que le dossier était vide... ça n'a pas mit longtemps à lui peter au museau.

Il meriterait un trigramme comme P.A.M. (pour paratonnerre à merdes : il semble les attirer).

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il y a 19 minutes, christophe 38 a dit :

Par contre, de mon coté, je n'ai pas compris la com du ministre : lors du premier communiqué, pourquoi personne ne lui a dit de communiquer sur le fait qu'une enquête était en cours et que la parole était à la Justice.

Castaner, grosse erreur de casting. M'enfin, quand je vois l'énergie déployée par certains partis politiques pour le dégommer au lieu de nous façonner un programme cohérent à proposer pour les prochaines présidentielles/législatives...

 

il y a 8 minutes, kotai a dit :

C'est son rôle depuis le début, il sert de paratonnerre à macron...

Un paratonnerre... à la mode Franklin alors  :bloblaugh:

paratonnerre_franklin.jpg

Modifié par Skw
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Une manifestation de soutien au meurtrier (je ne sais pas si je dois écrire présumé) des quatre policiers serait organisée jeudi 10/10/2019 devant la mairie de Gonesse. Interrogeant la Préfecture du Val d'Oise à ce sujet, la sénatrice Jacqueline EUSTACHE-BRINIO a été informée "qu'il n'était pas possible de s'opposer à la tenue de cette manifestation".

https://www.facebook.com/jacqueline.eustachebrinio?__tn__=%2CdC-R-R&eid=ARC7o-HIVp5CYW3uPc7-rQPrjtH-VR3HEEoq1ouojqAHw4JtTgBb8Ue6W8WuHlK-KdT_zTfVlrVyfZK7&hc_ref=ARQGpFtcSdkd9UAVn7-EQTqCgLrfZzF_M1jKm1kvXp5zuLj2HTrKgmfDjA3wpkHPSiA&fref=nf

Modifié par Zalmox
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Il y a 10 heures, Zalmox a dit :

Une manifestation de soutien au meurtrier (je ne sais pas si je dois écrire présumé) des quatre policiers serait organisée jeudi 10/10/2019 devant la mairie de Gonesse. Interrogeant la Préfecture du Val d'Oise à ce sujet, la sénatrice Jacqueline EUSTACHE-BRINIO a été informée "qu'il n'était pas possible de s'opposer à la tenue de cette manifestation".

https://www.facebook.com/jacqueline.eustachebrinio?__tn__=%2CdC-R-R&eid=ARC7o-HIVp5CYW3uPc7-rQPrjtH-VR3HEEoq1ouojqAHw4JtTgBb8Ue6W8WuHlK-KdT_zTfVlrVyfZK7&hc_ref=ARQGpFtcSdkd9UAVn7-EQTqCgLrfZzF_M1jKm1kvXp5zuLj2HTrKgmfDjA3wpkHPSiA&fref=nf

C'est ridicule toute manifestation peut-être interdite pour risque d'atteinte à l'ordre public. Par manifestation on entend rassemblement sur la voie publique déclaré à la Préfecture.

Dans le cas qui nous occupe tout laisse à penser que ce sera donc un rassemblement non déclaré en Préfecture et qui donc mécaniquement ne peut-être interdit vu qu'il n'a pas été déclaré; on ne peut en effet pas interdire ce qui n'a pas d'existence légale.

 

En revanche rien n'empêchera les forces de l'ordre d'intervenir pour disperser ce rassemblement ... après reste à savoir combien de personnes vont se rassembler.

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30 minutes ago, pascal said:

C'est ridicule toute manifestation peut-être interdite pour risque d'atteinte à l'ordre public.

Seulement en cas de rréel trouble graves ...

... et s'il n'y a pas d'autre moyen de les éviter.

En général on interdit pas ... on négocie le trajet ... les horaires ... l'interdiction de slogan ou de banderole etc. etc.

Après c'est toujours sympa de voir qui manifeste pour quoi ca fait du renseignement bon marché.

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...

« Communiquer différemment sur Mickaël. » C’est le souhait de l’organisateur d’un rassemblement controversé « en soutien » à l’auteur de l’attaque au sein de la Préfecture de police de Paris prévu ce jeudi 10 octobre à Gonesse (Val-d’Oise) et repéré par nos confrères du Figaro.

L’événement est organisé par Hadama Traoré, ex-candidat aux élections européennes s’étant fait connaître comme « le candidat des banlieues » avec son mouvement « La révolution est en marche ».

Sur Facebook, l’homme estime que « Mickaël Harpon n’était pas un extrémiste religieux mais un Aulnaysien du 93 », une personne « discriminée » dans son travail en raison de son handicap.

Tout en qualifiant les agissements du tueur d’actes « irréparables, atroces et indéfendables », il estime que « c’est tout ce contexte qui explique pourquoi il a craqué.  , dénonçant, ainsi, la « désinformation médiatique et politique » autour du profil du tueur.

Polémique

Cette manifestation a suscité de vives réactions de la part d’élus de tous bords. La sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio, fustige ainsi dans les colonnes du Figaro « une manifestation de soutien au meurtrier », organisée par « un militant communautariste qui s’est déjà illustré par les propos les plus infâmes sur les forces de l’ordre ».

...

La manifestation interdite

Contactée par Le Figaro, la Préfecture du Val d’Oise avait indiqué n’avoir « à ce stade » pris aucune décision pour interdire la manifestation.

Or, ce mercredi matin, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé sur Twitter que la manifestation de soutien à Mickaël Harpon « va être interdite. »

« J’ai demandé à ce que les propos odieux tenus par son organisateur soient dénoncés au procureur de la République, sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale », a-t-il ajouté.

https://www.lunion.fr/id99795/article/2019-10-09/une-manifestation-de-soutien-au-tueur-de-la-prefecture-suscite-lindignation

Ne pas confondre ce Hadama avec le Adama mort lors de son arrestation.

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  • 3 weeks later...

Une initiative est mise en valeur sur le Mammouth :

https://lemamouth.blogspot.com/2019/10/baroudeuses-blondes-et-bleues.html

Baroudeuses, blondes et bleues

Ces deux policières ont choisi de participer à un raid au Costa Rica pour lutter contre les violences
faites aux femmes, et cherchent à financer leur expédition, tout en recueillant des fonds au profit de l'association Orpheopolis, qui vise à soutenir les orphelins de la police.
Elles recherchent aussi des équipements : chaussures de trek, duvets, camelbak, etc.
Pour les soutenir ou découvrir leur projet

https://www.leetchi.com/c/les-3B

885 € sur 2000 ce 25 octobre.

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  • 1 month later...

http://www.opex360.com/2019/11/24/vers-la-fermeture-des-brigades-comptant-moins-de-10-gendarmes/

 

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Vers la fermeture des brigades comptant moins de 10 gendarmes?

Dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques [RGPP] menée entre 2008 et 2012, la Gendarmerie nationale avait revu son maillage territorial en créant des « communautés de brigades » [COB] et en fermant environ 500 casernes. Résultat : la capacité à détecter les signaux dits « faibles » en matière de renseignement s’est dégradée et le délai d’intervention s’est accru.

En outre, le contact avec la population s’est étiolé, comme le déplorait le général Richard Lizurey, l’ex-directeur de la Gendarmerie nationale [DGGN]. Aussi en appelait-il à revenir aux « fondamentaux ».

« On a longtemps oublié que le cœur de notre métier, c’est la relation humaine. […] Ces dernières années, on a industrialisé des ‘process’ techniques, on a rationalisé, on a posé des équations, on a fait des grands tableaux pour créer des schémas d’action nationale, mais la vocation du policier et du gendarme, c’est d’être là quand les citoyens ont besoin d’eux. D’être disponible, de prendre du temps pour discuter. Pour des raisons X ou Y, on a perdu ces bases posées par nos grands anciens », avait ainsi confié le général Lizurey dans les feuilles du quotidien Libération.

Seulement, il n’est pas dit que la Gendarmerie échappera à une nouvelle revue de son maillage territoriale. Ce qui préoccupe les sénateurs Philippe Paul et Yannick Vaugrenard, rapporteurs pour avis sur les crédits qui lui serotn alloués en 2020.

« Au cours de l’année 2019, la gendarmerie a organisé une série d »ateliers d’idéation’, avec l’aide de 1.483 réservistes citoyens, qui ont apporté leur vision de l’avenir de la gendarmerie en mobilisant chacun leur domaine de compétence. Ces ateliers, qui ont eu lieu à l’extérieur de la ‘maison gendarmerie’, ont permis au directeur général de la gendarmerie nationale de soumettre 101 propositions d’évolutions au ministre de l’intérieur. Certaines ont d’ores et déjà été retenues, comme la création d’un statut d’engagé pour les actuels gendarmes adjoints volontaires », commencent par rappeler les rapporteurs.

L’un de ces ateliers s’est penché sur les façons de « dégager des marges nouvelles pour investir ». Un « thème essentiel », selon les deux sénateurs, compte-tenu « la stagnation des moyens en investissement depuis des années au sein de la gendarmerie malgré les plans immobiliers récents qui permettent tout juste de traiter les problèmes les plus importants mais sont loin de correspondre à des investissements ‘normaux’ pour un parc d’une telle ampleur. »

Là, plusieurs propositions ont été retenues, comme la valorisation de certaines prestations externes [secours en montagne, Garde républiciaine, GIGN], la facturation systématique des « missions non spécifiques réalisées au profit d’un opérateur externe », ou encore donner la possibilité aux collectivités locales de financer
les forces de sécurité sur les aspects de fonctionnement et d’investissement.

Mais l’une d’elles, qualifiée de « plus radicale » par les rapporteurs, consisterait à « contracter significativement le maillage territorial par regroupements d’unités et fermer les brigades de moins de 10 gendarmes. »

Or, les deux sénateurs sont vent debout contre cette proposition. Si une « telle réorganisation permettrait peut-être d’obtenir certaines améliorations en termes de rationalisation des moyens, de concentration des ressources au profit des unités restantes qui seraient alors mieux dotées », admettent-ils, il n’en reste pas moins qu’elle « représenterait en même temps un recul des services publics de proximité, ce qui semble particulièrement peu pertinent dans le contexte actuel. »

« Il est vrai que la situation actuelle, dénoncée à maintes reprises par la commission, risque d’aboutir dans les années qui viennent à la fermeture de certaines brigades et casernes en raison de problèmes de sécurité ou de salubrité », écrivent MM. Paul et Vaugrenard.

Quoi qu’il en soit, pour maintenir sa présence territoriale, et donc le contact avec la population, l’une des pistes envigagées par la gendarmerie consisterait à « transformer les maisons de services au public en maisons ‘France service’, dont 300 doivent ouvrir d’ici janvier 2020 et, en principe, 2 000 d’ici 2022 », expliquent les sénateurs.

Ainsi, l’idée serait de « profiter du dense maillage des brigades de gendarmerie et des plages horaires larges des gendarmes qui y travaillent pour y installer d’autres services publics », ce qui permettrait de « mieux rentabiliser la présence d’emprises foncières parfois sous-employées, voire redondantes avec d’autres services publics. »

Mais là encore, cette solution n’est pas du goût des rapporteurs, dans la mesure où cette solution ne pourrait que conduire à une « banalisation de la gendarmerie et des services de sécurité. »

« En outre, poser le problème en ces termes revient à abandonner de facto l’idée d’une véritable remise à niveau tant du parc immobiliers que des moyens mobiles de la gendarmerie, alors que de nombreux rapports parlementaires plaident pour une telle remise à niveau et que les Gouvernements successifs affirment tous faire de la sécurité une priorité », préviennent les rapporteurs.

Ces derniers plaident en revanche pour un renforcement des moyens via une nouvelle loi de programmation de la sécurité intérieure [LOPSI], laquelle pourrait être mise à profit pour « remédier au déficit des moyens des forces de sécurité en termes d’équipements et d’investissements. »

De toute façon, il faudra trancher à un moment ou à un autre. « Soit les prochaines années verront une forte remise en cause de son modèle territorial, éventuellement partiellement compensée par des efforts drastiques de mutualisation avec les autres services de l’Etat, soit la Nation décide d’un effort d’ampleur en faveur du service public de la sécurité, ce qui implique le déblocage de financements importants et pérennes permettant de remettre à niveau l’ensemble des moyens matériels sur lesquels s’appuient la gendarmerie nationale […] pour remplir [ses] missions au service de nos concitoyens », résument MM. Paul et Vaugrenard.

 

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Bonjour,

 

A Mayotte, la sécurité publique est assurée par la gendarmerie, sauf dans le chef lieu, Mamoudzou, où il y a un commissariat.

Sur Petite Terre, 25-27 000 habitants, au moins, les gendarmes nous "protegent".

Je mets des guillemets car il ne faut pas avoir besoin d'eux : après 18h00, ils sont d'astreinte à 30 minutes.

C'est à dire que si vous chopez un cambrioleur ou que vous vous faites agresser, apres l'envoi de l'appel 17 ( où l'on vous aura dissuadé de continuer l'appel, si, si !) l'équipage d'astreinte a 30 minutes pour se rendre à la gendarmerie prendre un véhicule pour intervenir (sachant que l'ile ne fait que 3 km de coté).

Enfin, certains camarades trouvent plus efficaces d'effectuer des controles de vitesse sur des voiture conduites par des métropolitains ; un metro, c'est logeable et ça paie les prunes.

Des locaux, on risque de tomber sur des clandestins et il faudra faire la procédure, on va tomber sur des défauts d'assurance ou de permis, ou encore de controle technique....

 

Bref, dommage, mais j'en suis revenu, de nos camarades.

Vivement que le secteur redevienne police nationale... qu'on soit en sécurité.

  • Confus 1
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Il y a 3 heures, Teenytoon a dit :

On doit pas avoir la même police nationale à Grenoble...

imagine que tu fasses le 17 pour des cambrioleurs en action chez toi et que, peut etre, les bleus arrivent 3/4 d'heure apres ton appel...

et si tu veux remplacer voleurs par agresseurs, tu peux : ils sont à la maison et ont 30 minutes pour aller à la caserne prendre la voiture et intervenir plus le temps de se déplacer dans une ile de 3 km de coté

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  • 1 month later...

A écouter ou réécouter ... dès 7h13.

https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/affaire-cedric-chouviat-qui-controle-la-police

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Affaire Cédric Chouviat : qui contrôle la police ?

Jeudi 9 janvier 2010, on apprenait que le Défenseur des Droits allait se saisir de l’affaire Cédric Chouviat. Cédric Chouviat, c’est ce livreur de 42 ans, décédé dimanche 5 janvier 2020, après un contrôle routier effectué par des policiers en plein Paris, deux jours avant. L’IGPN, la police des polices, a été saisie de cette affaire qui relance la question des pratiques policières, après une année 2019 marquée par le débat sur les violences policières, en particulier avec le mouvement des Gilets Jaunes.

Guillaume Erner reçoit Fabien Jobart, sociologue, directeur de recherche au CNRS, travaille au CESDIP, Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales, co-auteur avec Jérémie Gauthier de « Police : questions sensibles », ed. PUF / La vie des Idées.

 

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