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Serbie


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https://www.newstatesman.com/the-weekend-essay/2023/11/serbia-russian-revolution (18 novembre 2023)

Bien qu'il soit difficile d'obtenir des chiffres précis, plusieurs sources indiquent que plus de 200 000 Russes ont émigré en Serbie depuis février 2022. Un fonctionnaire serbe bien placé m'a dit que parmi eux, environ 35 000 Russes sont devenus des résidents légaux. Mais il y en a sans doute beaucoup plus : Les citoyens russes peuvent entrer en Serbie sans visa et y rester jusqu'à 30 jours. Nombre d'entre eux ont depuis découvert qu'ils pouvaient "réinitialiser" ces 30 jours en traversant chaque mois la frontière pour se rendre dans un pays voisin, le plus souvent la Bosnie-et-Herzégovine.

Pratiquement tous les Russes parlent de la Serbie avec plus ou moins d'affection, comme d'un pays où ils sont accueillis plutôt que stigmatisés par la guerre. L'histoire de Belavin en est l'illustration. L'année dernière, il a vécu avec sa femme à Tbilissi, en Géorgie, mais il s'est senti de plus en plus mal accueilli. "En 2022, il m'était de plus en plus difficile d'être là. Les Géorgiens sont très tolérants et patients, mais il est évident qu'ils ne sont pas à l'aise avec la présence de tant de Russes dans leur pays, ce qui est tout à fait normal. Il a déménagé à Novi Sad au début de l'année. "En tant que Russe, on ne se sent pas comme un intrus ici", me dit-il. "Les gens s'intéressent toujours sincèrement à vous et sont heureux que vous soyez venu - et ceux avec qui nous parlons sont très rarement des partisans de Poutine.

Selon un sondage publié l'année dernière, 63 % des Serbes estiment que l'Occident est responsable de la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

La Serbie voit également dans l'afflux de Russes un antidote potentiel au problème de déclin démographique, alors que ses propres jeunes talents quittent le pays pour de meilleures opportunités à l'Ouest. Le gouvernement serbe était tellement impatient d'accueillir les Russes qu'en avril, un projet de loi a été présenté qui aurait accordé la citoyenneté aux Russes et à d'autres étrangers après seulement un an de résidence temporaire. La Commission européenne s'est opposée à cette proposition, craignant que l'UE ne reçoive un afflux massif de milliers d'étrangers munis de passeports serbes fraîchement délivrés (la Serbie bénéficie d'un régime d'exemption de visa avec l'UE). La Serbie a cédé aux pressions de l'UE.

L'afflux de la classe moyenne russe dans les villes serbes entraîne une gentrification. Les loyers dans les grandes villes ont doublé, forçant les jeunes professionnels et étudiants serbes à quitter leurs appartements centraux pour des logements de moindre qualité à la périphérie des villes.

La multitude de nouveaux restaurants, cafés et bars russes qui ont ouvert leurs portes ont suscité des réactions mitigées. D'une part, ils ont apporté une nouvelle couche de vie rafraîchissante dans les villes serbes. Mais tout le monde ne peut pas se les offrir : nombre de ces établissements sont indubitablement étrangers et s'adressent aux goûts et aux budgets russes.

Dans la soirée du 31 octobre, le Centre Gogol s'est rematérialisé, ressuscité dans sa nouvelle maison, dans une nouvelle ville, à 1 371 kilomètres de Moscou : Belgrade. La première production du Centre Gogol y a été jouée par des acteurs russes et serbes, et dans les deux langues, serbe et russe. La pièce, Une histoire ordinaire (1847) d'Ivan Gontcharov, raconte l'arrivée à Moscou d'un jeune homme idéaliste originaire de la province, et les différents changements que son arrivée dans la grande ville entraîne dans sa vie.

Modifié par Wallaby
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Élections législatives le 17 décembre : https://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_législatives_serbes_de_2023

https://brusselssignal.eu/2023/11/russia-looms-large-as-serbia-heads-towards-early-elections/ (8 novembre 2023)

Le parti de Vučić, qui est minoritaire au parlement, gouverne actuellement avec le soutien du Parti socialiste de Serbie (SPS), pro-Moscou. Si Vučić perd davantage de sièges, il pourrait finir par s'appuyer plus fortement sur le SPS, ce qui donnerait au parti plus d'influence pour pousser la Serbie à se rapprocher de la Russie.

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Des élections législatives anticipées auront lieu le 17 décembre en Serbie selon un agenda dicté récemment par le président Aleksandar Vučić. Alors même que son alliance tient bon, quelles sont les raisons qui l’incitent à organiser ce scrutin?

https://www.swissinfo.ch/fre/-le-parti-d-aleksandar-vučić-contrôle-l-entier-de-l-appareil-d-état-serbe-/48998658

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  • 3 weeks later...

Des manifestants contestant les résultats des récentes législatives en Serbie ont attaqué la mairie de Belgrade dimanche. Ils ont brisé des fenêtres à coups de pierres, avant d'être repoussés par la police.

https://www.rts.ch/info/monde/14578726-heurts-entre-manifestants-et-forces-de-lordre-devant-la-mairie-de-belgrade.html

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Il y a 7 heures, Paschi a dit :

Des manifestants contestant les résultats des récentes législatives en Serbie ont attaqué la mairie de Belgrade dimanche. Ils ont brisé des fenêtres à coups de pierres, avant d'être repoussés par la police.

https://www.rts.ch/info/monde/14578726-heurts-entre-manifestants-et-forces-de-lordre-devant-la-mairie-de-belgrade.html

Moscou accuse l'Occident, parle de Maïdan bis, etc...

L'OSCE signale des achats de votes, des bourrages d'urnes, on parle de votes de gens du Kosovo à Belgrade. Un bon pays !

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Maïdan bis ou attaque du Capitole du 6 janvier 2021 bis ?

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/elections-contestees-a-belgrade-la-serbie-s-eloigne-encore-de-l-union-europeenne-5743947 (26 décembre 2023)

Pierre Mirel Directeur Balkans à la Commission européenne pendant près de 10 ans.

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  • 1 month later...

La Serbie et la Russie ont renforcé leurs liens au cours des derniers jours avec la signature d’un accord dans le domaine de la santé entre les deux pays et l’annonce de la livraison d’un système anti-drone par Moscou.

https://www.euractiv.fr/section/international/news/la-serbie-et-la-russie-sengagent-a-renforcer-leur-cooperation-apres-un-accueil-fraternel-et-chaleureux/

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Il y a 7 heures, Paschi a dit :

La Serbie et la Russie ont renforcé leurs liens au cours des derniers jours avec la signature d’un accord dans le domaine de la santé entre les deux pays et l’annonce de la livraison d’un système anti-drone par Moscou.

https://www.euractiv.fr/section/international/news/la-serbie-et-la-russie-sengagent-a-renforcer-leur-cooperation-apres-un-accueil-fraternel-et-chaleureux/

Le Rafale s'éloigne...

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  • 1 month later...

Le président Serbe a fait une déclaration sur des menaces sur les intérêts nationaux de la Serbie. Cela pourrait être lié à la situation en Bosnie. 

«Nous nous battrons» : les propos énigmatiques du président serbe font craindre une nouvelle escalade dans les Balkans

Dans une publication sur Instagram, Aleksandar Vucic a mis en garde contre des «menaces» visant «les intérêts vitaux» de la Serbie, mais aussi de la République serbe de Bosnie, sans définir la nature de celles-ci.

«Des jours difficiles attendent la Serbie. En ce moment, il n'est pas facile de dire quel genre de nouvelles nous avons reçues au cours des dernières 48 heures... Elles menacent directement nos intérêts nationaux, tant ceux de la Serbie que de la Srpska [République serbe de Bosnie, NDLR]. Dans les prochains jours, je présenterai au peuple serbe tous les défis qui l'attendent. Ce sera difficile, le plus difficile jusqu'à présent. Nous allons nous battre. La Serbie gagnera», a-t-il averti.

https://www.lefigaro.fr/international/nous-nous-battrons-les-propos-enigmatiques-du-president-serbe-font-craindre-une-nouvelle-escalade-dans-les-balkans-20240327

Selon la radio bosniaque Radio Sarajevo , le président faisait peut-être référence à la décision du haut représentant de Bosnie à l'ONU, Christian Schmidt, de modifier la législation électorale du pays. 

Le Bureau du Haut Représentant (OHR), créé par le Traité de Dayton en 1995, est depuis longtemps une cause de mécontentement entre les entités politiques et les groupes ethniques de Bosnie. L'OHR est nommé de manière antidémocratique pour superviser les trois coprésidents du pays et a le pouvoir d'opposer son veto ou de modifier toute législation – souvent accusé par les Serbes de favoriser le côté bosniaque-croate des débats politiques.

Pour cette raison, la Republika Srpska a refusé à plusieurs reprises de reconnaître l'autorité de l'OHR. Aujourd'hui, un différend similaire pourrait plonger le pays dans sa plus grande crise politique à ce jour, alors que le Haut Représentant se prépare à modifier unilatéralement la loi électorale de la Bosnie-Herzégovine d'ici la fin de l'année. 

En réponse, le président Milorad Dodik de la Republika Srpska – un proche allié politique du président Vučić – a déclaré mardi que la RS ne reconnaîtrait pas la nouvelle législation et adopterait à la place sa propre loi électorale. Les observateurs ont immédiatement averti que la tenue d’élections sous deux législations distinctes signifierait en réalité un éclatement politique, juridique et administratif du pays, conduisant potentiellement à une nouvelle flambée de violence ethnique.

https://europeanconservative.com/articles/news/serbian-president-issues-cryptic-warning-to-nation/

 

 

 

 

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Il y a 17 heures, rasi a dit :

Selon la radio bosniaque Radio Sarajevo , le président faisait peut-être référence à la décision du haut représentant de Bosnie à l'ONU, Christian Schmidt, de modifier la législation électorale du pays. 

Ce serait bien de savoir quelle est la modification, histoire de pouvoir fonder un avis un minimum objectif... parce qu'à la lecture de cet article, la situation a l'air complexe quand on lit cet article d'octobre 2022 :

Citation

https://blogs.letemps.ch/leon-de-perrot/2022/10/06/elections-en-bosnie-herzegovine-une-reforme-de-la-treizieme-heure/

Ce dimanche 2 octobre 2022 se sont tenues des élections générales en Bosnie-Herzégovine. Ont alors été renouvelés les Parlements des deux entités, le Parlement et la Présidence tripartite du pays, ainsi que la Présidence de l’entité Republika Srpska (RS). Une élection majeure donc, en particulier au vu des tensions qui l’ont précédée : le Haut-Représentant, envoyé plénipotentiaire de la Communauté internationale, a été au centre de l’attention, ayant dû imposer les moyens financiers nécessaires aux élections par décret suite à la tentative de blocage de la part des partis ethno-nationalistes croates et serbes, mais surtout en tentant d’imposer une réforme électorale très polémique. Le principal parti ethno-nationaliste croate, la Communauté Démocratique Croate (HDZ BiH), a par ailleurs menacé jusqu’à la onzième heure d’un boycott des élections si ses revendications concernant la modification de la législation électorale n’étaient pas adoptées.

    Élections bosniennes : une révolution électorale ?

Les résultats de l’élection présidentielle auront été au bas mot surprenants, du moins en ce qui concerne l’entité voisine de la RS, la Fédération (FBiH). Ont ainsi été élus aux sièges bosniaque et croate de la Présidence tripartite du pays deux candidats n’appartenant pas aux principaux partis ethno-nationalistes. Denis Bećirović, candidat social-démocrate bosniaque, a ainsi remporté haut-la-main son duel avec près de 57 % des voix contre le leader du Parti d’Action Démocratique (SDA), principal parti ethno-nationaliste bosniaque [...].

Du côté du membre croate de la Présidence, c’est le sortant de centre-gauche Željko Komšić (Front Démocratique, DF) qui remporte avec 54,6 % des voix son quatrième (!) mandat face à Borjana Krišto candidate du principal parti ethnonationaliste croate bosnien aux tendances sécessionnistes ambiguës, le HDZ BiH. Celle-ci n’a d’ailleurs pas reconnu la victoire de son concurrent, voire n’a tout simplement pas reconnu son existence-même, [...]. Les réactions ne se sont d’ailleurs pas faites attendre de Croatie, où le très polémique Président Zoran Milanović a appelé le Haut-Représentant en Bosnie-Herzégovine à refuser à Komšić son élection et à l’écarter du poste auquel il a pourtant été démocratiquement élu, tandis que le parti conservateur croate Most (Pont des listes indépendantes) cherche quant à lui à déclarer Komšić persona non grata dans le pays.

Si l’autre entité bosnienne, la Republika Srpska, aura créé moins de surprise avec l’élection à 52 % des voix de Željka Cvijanović de l’Alliance des Sociaux-Démocrates Indépendants (SNSD) dont le le chef est le membre sortant de la Présidence tripartite, le leader sécessionniste Milorad Dodik, c’est la presque non-élection de ce dernier à la Présidence de l’entité RS qui n’était en revanche pas attendue. [...].

Révolution électorale en Bosnie-Herzégovine ? Pas vraiment. Aux résultats de la Présidence tripartite et de la Présidence de l’entité RS, fonctions fortement personnalisées, s’opposent ceux des élections parlementaires. C’est ainsi le trio habituel des partis ethno-nationalistes bosniaque (SDA), croate (HDZ BiH) et serbe (SNSD) qui sortent largement en tête. Le SNSD garde ainsi la main-haute en Republika Srpska avec près de 40 % des voix, tandis que le HDZ se profile en faiseur de roi en FBiH entre le SDA, toujours premier parti de l’entité et du pays, et les oppositions de centre-gauche (Naša Stranka, Front Démocratique, Parti social-démocrate). Des analyses estiment néanmoins que le SNSD et le HDZ BiH pourraient être exclus du gouvernement bosnien au niveau national.

    Christian Schmidt, le retour

Et pourtant les résultats des élections ont été rapidement éclipsés par un autre événement : à la surprise et confusion générales, le Haut-Représentant de la Communauté internationale en Bosnie-Herzégovine Christian Schmidt a décidé d’imposer en plein décompte des résultats une réforme de la législation électorale de la FBiH. La réforme porte principalement sur l’augmentation du nombre de délégués dans la Chambre Haute du Parlement de la FBiH ainsi que sur le délai de formation d’un gouvernement, dans l’espoir – explique Christian Schmidt – de « débloquer » la situation après les élections. Le Haut-Représentant avait déjà tenté d’imposer une autre réforme législative et constitutionnelle sur les questions électorales dans un format plus radical en juillet dernier, mais avait dû la retirer après la polémique majeure provoquée par la fuite du projet dans la presse : le Haut-Représentant Schmidt, dont les liens forts avec le HDZ au pouvoir en Croatie et sa branche-sœur bosnienne le HDZ BiH sont fréquemment critiqués, avait alors été accusé de favoriser le parti ethno-nationaliste croate bosnien, seul acteur à saluer sa proposition de réforme (voir notre article à ce sujet ici). Mais aujourd’hui, personne n’est satisfait : tous les partis dénoncent le principe-même d’imposer une réforme, en particulier à ce moment précis, tandis que le HDZ BiH regrette des réformes « cosmétiques » et que les autres acteurs politiques accusent à nouveau le Haut-Représentant de jouer le jeu des ethno-nationalistes croates bosniens. Ajoutant de l’huile sur le feu, le gouvernement d’Andrej Plenković en Croatie voisine a reconnu avoir collaboré « discrètement » (sic) avec Christian Schmidt dans l’élaboration de la réforme, quelques jours avant l’annonce de celle-ci.

Au-delà de l’ingérence grave d’un pays voisin dans un État souverain et de l’imposition d’une réforme qu’aucune majorité politique ne soutient par un délégué de la Communauté internationale auquel fait défaut la légitimité démocratique, c’est surtout le timing et le décalage complet entre le résultat des élections et la décision du Haut-Représentant qui choquent, et l’entêtement de ce dernier à imposer sa réforme électorale, par ailleurs controversée au sein de la Communauté internationale-même et qui menace d’éroder encore davantage la légitimité déjà bien mise à mal de l’institution. Comme le souligne le sociologue Eric Gordy dans un récent commentaire, la décision de ce plénipotentiaire allemand non-élu va complètement à l’encontre de la complexité du choix politique exprimé par la population bosnienne ce dimanche dans les urnes. [...].

Enfin, dans un pays où le taux de participation est déjà très bas et où la confiance dans les institutions politiques et démocratiques flirte avec le fond de l’abîme, l’imposition d’une modification de la loi électorale pendant le décompte des voix paraît totalement absurde et irrationnel, même si celle-ci n’affecte que les corps législatifs et exécutifs élus indirectement et non les sièges attribués pendant l’élection directe. La transparence et prévisibilité du processus électoral, même des chambres élues indirectement, sont des principes fondamentaux essentiels de la démocratie représentative : dans le jeu électoral, la seule incertitude qui doit régner en démocratie est celle qui entoure le nom du vainqueur, pas les règles du jeu. [...].

    Problème international, institutionnel, individuel ou « all of the above » ?

Dans Democracy by Decree (2015), le politologue Adis Merdzanovic souligne que l’exercice des pouvoirs du Haut Représentant dépend en grande partie de la conception individuelle que celui-ci a de son travail et de sa mission, de sa philosophie personnelle en quelque sorte. Si notre article précédent dédié au Haut Représentant nuançait ce propos, mettant l’emphase sur la position plus encline à favoriser les partis ethno-nationalistes qui prévaut actuellement au sein de la Communauté internationale, il est ici difficile de faire plus « personnel » que la décision de Schmidt, dont la Commission européenne elle-même s’est distanciée de manière ambiguë. [...].

 

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Il y a 3 heures, Polybe a dit :

En parlant de Bosnie, le 26 de ce mois le chef de la mission Althea est mort.

https://polanddaily24.com/unexpected-death-of-polish-general/news/39524

Eh ben... Entre les généraux qui sont arrêtés pour espionnage, ceux qui meurent "inopinément" et les enquêtes du contre-espionnage, l'actualité est fournie, en Pologne.

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  • 2 weeks later...

https://unherd.com/2024/04/the-european-village-colonised-by-china/ (8 avril 2024)

Le complexe de Bor, dans l'est de la Serbie, renferme 200 millions de tonnes de minerai de cuivre, ce qui en fait l'un des plus grands gisements de ce métal au monde. Compte tenu de son utilisation dans les smartphones, les technologies d'énergie verte et l'industrie manufacturière chinoise, la demande de ce métal a explosé. Zijin, qui a racheté l'ancienne mine d'État serbe il y a cinq ans, a récemment affiché les bénéfices les plus élevés de toutes les entreprises opérant dans le pays.

L'évacuation de Krivelj semble être un fait accompli. Certains villageois ont été rachetés, tandis que d'autres ont été contraints de quitter des maisons déjà occupées et englouties par la mine, sans la moindre compensation. Les habitants se disent convaincus que Zijin joue un jeu d'attente, rendant le village inhabitable pour les forcer à partir les uns après les autres.

Le problème n'est pas seulement lié à l'investissement incessant de la Chine dans la Nouvelle route de la soie, qui traverse les Balkans jusqu'au port antique du Pirée en Grèce, et qui a été décrite par Xi Jinping comme la "tête de dragon" du projet d'infrastructure mondial. Ces dernières années, la Serbie a également été le théâtre de manifestations massives contre les opérations minières prévues par Rio Tinto (né Zinc), après que le conglomérat anglo-australien a découvert un nouveau minerai riche en lithium portant le nom de son bassin fluvial serbe natal, qu'il prévoyait d'extraire afin de satisfaire la demande croissante de l'Union européenne en batteries de voitures électriques. (Pendant ce temps, les Balkans deviennent le cimetière des véhicules d'occasion polluants de l'UE). Le gouvernement a été contraint d'annuler son accord avec Rio Tinto dans une rare concession à la pression publique, mais le conglomérat continue d'acheter discrètement des terres dans l'est de la Serbie, et le gouvernement serbe a récemment signé un nouvel accord de partenariat stratégique avec la Commission européenne, promettant l'accès à ces précieuses réserves de lithium.

"Le problème ne vient pas des Chinois eux-mêmes, mais de la mondialisation".

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Il y a 2 heures, Banzinou a dit :

Déclaration conjointe du Président Emmanuel Macron et du Président de la Serbie Aleksandar Vučić.

https://www.facebook.com/elysee.fr/videos/356304093467918/

Macron parle de coopérations notamment "dans la défense".

Je ne parle pas serbe. Et évidemment les champions des services informatiques de l'Elysée ont trouvé le moyen de ne pas brancher le micro de la traductrice sauf juste à la fin. :sleep:

Modifié par Patrick
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  • 4 months later...

https://www.eurotopics.net/fr/324876/la-serbie-extraira-du-lithium-pour-l-ue

En Serbie, les opposants à la reprise d'un grand projet d'extraction de lithium dans la vallée du Jadar se mobilisent à nouveau. Le gouvernement Vučić et l'UE avaient signé un accord en ce sens en juillet, qui devrait permettre à l'Europe d'être moins tributaire du lithium chinois dans sa production de batteries. Or sur le terrain, le projet d'exploitation fait craindre d'importants dégâts pour l'environnement.

L'Europe brille une fois de plus par son hypocrisie, vitupère Evrensel (Turquie, 16 août 2024) :

« Depuis longtemps, Vučić est fustigé par les capitales européennes pour son 'régime autoritaire', son 'amitié pour Poutine' et ses 'relations étroites avec la Chine'. Mais dès lors qu'il y a du lithium à la clé, la presse européenne oublie tous ces travers. Dès que les intérêts de monopoles est en jeu, on oublie bien vite les questions de droits de l'homme, de démocratie, de régimes autoritaires, de lutte contre le réchauffement climatique et de protection de l'environnement ».

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  • 3 weeks later...

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