loki Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Pour revenir à l'aspect militaire; si on se dirige vers une ou des salves de Tomahawk, quelle sera le role de la France? Des bombarfements au Rafale? Et depuis quellr base?Probablement des tirs de scalp à distance de sécurité avec des raids à partir de la France pour les rafales ou à partir d'une plateforme navaleDe toute façon, nous aurons un rôle très annexe ( ce genre de missile est très couteux ) par rapport aux USA Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerole Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) Selon des experts d'après libé, les rafales pourraient agir de la France : http://www.liberation.fr/politiques/2013/08/29/syrie-marquer-un-coup-d-arret-a-la-violence-repete-hollande_927938 Modifié le 30 août 2013 par gerole Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) Kerry a mentionné la France, la Ligue Arabe et l'Australie. Pour l'Australie, je n'y crois pas trop. Ils sont en pleine campagne électorale. http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/aug/29/australia-syria-intervention (29 août 2013) Comme [le ministre des affaires étrangères] Carr l'a confirmé hier, il n'y aura pas de troupes australiennes impliquées dans l'attaque en Syrie. D'après l'auteur de l'article, l'Australie devrait s'en tenir à un simple soutien moral, assorti d'une aide diplomatique puisque c'est l'Australie qui présidera le Conseil de Sécurité de l'ONU prochainement. Modifié le 30 août 2013 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Quelqu'un pourrait m'expliquer en quoi des actions de Rafales devant faire l'aller-retour France-Syrie sont autre chose que du pur symbolique? Note, ça fait bien sur la caméra, de dire qu'on "risque" des avions, plutôt que de "seulement" tirer des missiles depuis la "sécurité" de la mer, mais le message envoyé est trop faible (parce qu'il y a pas grand monde de dupe et que les opinions concernées par cette histoire se foutent de ce genre de choses). Parce qu'à moins d'avoir la super info sur un petit nombre de cibles ultra sensibles qui feraient super mal à Assad s'il les perdait (sa résidence d'été?), à ses généraux (le bar à putes réservé aux huiles?) et à son régime (failli faire un sale jeu de mots, là....), la petite quantité "pour la forme" qui sera assénée à cadence pré-artisanale va pas faire beaucoup pour signifier quoi que ce soit. Personnellement, le résultat des inspecteurs de l'ONU tournera peut-être en faveur du gouvernement syrien, les Etats Unis l'ont su avant, mais pour crédibiliser la voix de l'Occident et pour ne pas passer comme des cons, on lance l'attaque pour étouffer l'affaire. Y'a quand même un peu trop de sources de toutes sortes qui crédibilisent les accusations (outre le fait qu'il y ait eu plusieurs occurrences), dont les ONG et témoignages civils sur place, un grand nombre de sources ouvertes.... Qui pointent dans le sens d'Assad (et y'a quand même, malgré le passif irakien, un peu plus de raisons de penser que les Ricains ont plus de moyens de se renseigner que quelques inspecteurs baladés par un régime dictatorial sur son territoire). Quand on sait en plus à quel point, encore aujourd'hui, les Américains (population, classe politique: même les néo cons la ferment, y'a juste quelques "faucons" à l'ancienne qui radotent) ne veulent PAS tremper le pied au MO, la thèse de la grande méchante conspiration tient pas la route. La question est plus du délai: dans l'état de l'opinion américaine (désolé, mais C'EST dans le sujet), une intervention semblerait requérir plus de temps, de "travail de terrain" pour amener une partie suffisante de la population là où un président décidé à intervenir la voudrait, afin de pouvoir légitimer (à l'intérieur) son action, couvrir un minimum son cul, voire soutenir son image "présidentielle" (y'a pas de grands gains politiques à attendre de ça; juste éviter le dommage). Une telle action n'offre pas de distraction par rapport à l'actualité, donc faut pas croire que pour le gouvernement américain, ce soit une question vitale, ou qu'il y ait le lobby militaro industriel qui fasse pression pour ça (eux, éventuellement, ils voudraient un débarquement massif en Syrie, voire tout le MO: ce genre de trucs, c'est peanuts). Donc on en revient au "travail" de l'opinion américaine et de la "scène" médiatique internationale (au moins ses pans concernés); ça ne se fait pas en quelques heures ou jours, et c'est pourquoi les déclarations de Kerry (plus enflammé qu'Obama depuis le début de cette histoire: une divergence?) m'étonnent. La semaine dernière, l'opinion américaine était encore catégoriquement contre. Cette semaine, l'idée de frappes de missiles a lentement fait son chemin: l'état d'esprit sur lequel les sondages et études s'accordent, c'est grosso modo "ouais, c'est pas bien et il faut bien le faire savoir et punir.... Mais fait chier, et faut vraiment pas faire quoi que ce soit de plus". Encore un peu de travail (infos, déclarations, débats, présence sur les médias sociaux, maintien du sujet dans le "news cycle....), et il y aura une majorité relativement acceptable pour ces frappes (plus, faut pas rêver). On voyait, pour illustrer ce "travail", de nombreux tweets lâchés ici et là par divers officiels (Susan Rice, Joe Biden....), tous très courts et destinés à circuler vite et faire réagir, sur le thème, essentiellement, des armes chimiques et de la crédibilité américaine suite à l'énoncé de la "ligne rouge". Ca veut dire qu'ils se tiennent à cette trame narrative qui constitue le cadre de leur action, et c'est ce sur quoi ils travaillent le/les public(s); faut pas croire que le vice président ou des personnes comme Rice lâchent des tweets spontanément ou partagent leurs états d'âmes du moment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 30 août 2013 Auteur Share Posté(e) le 30 août 2013 Deux nations ont des MDC à l'inventaire et le SCALP EG est réputé pour sa précision et sa fiabilité *. Nous nous y trompons pas au delà des rodomontades et du bashing des médias, les français sont des alliés sûrs. Il y a les apparences et le fond, et sur le fond nous avons fait la preuve que quand on a décidé d'y aller on ne mégote pas et çà les Américains (les profssionnels) le savent. Ce n'est pas impossible non plus que 30 ans après le drame du Drakkar et le bombardement de la résidence des Pins nous présentions la note au fiston là le symbole prendra toute sa signification ... *ce à quoi on peut rajouter les Block III du "Chevalier" qui peuvent frapper des cibles littorales. Parce qu'à moins d'avoir la super info sur un petit nombre de cibles ultra sensibles qui feraient super mal à Assad s'il les perdait (sa résidence d'été?), à ses généraux (le bar à putes réservé aux huiles?) et à son régime (failli faire un sale jeu de mots, là....), la petite quantité "pour la forme" qui sera assénée à cadence pré-artisanale va pas faire beaucoup pour signifier quoi que ce soit. La présence des FS sur le terrain depuis des mois peut permettre ce genre de ciblage Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoD44 Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Ce n'est pas impossible non plus que 30 ans après le drame du Drakkar et le bombardement de la résidence des Pins nous présentions la note au fiston là le symbole prendra toute sa signification ... Tout se paye un jour ou l'autre ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) Deux nations ont des MDC à l'inventaire et le SCALP EG est réputé pour sa précision et sa fiabilité. Nous nous y trompons pas au delà des rodomontades et du bashing des médias, les français sont des alliés sûrs. Combien on va (et combien on peut) en balancer? Pour paraphraser Astérix, on peut bien leur montrer qui nous sommes (enfin qui est le Scalp), mais faudrait pas qu'ils voient combien nous sommes. Ensuite, avec l'absence de quantité vient le problème de l'absence de densité: ça parle plus quand on peut balancer les bouzins par cascades plutôt qu'un toutes les 3 heures ou plus. Sinon, petit lien pour télécharger le PDF laissé par la Maison Blanche sur le dossier des attaques chimiques: je le mets à titre d'illustration de la campagne médiatique (et politique) que mène Obama. http://tv.msnbc.com/2013/08/30/white-house-intel-report-on-syrian-use-of-chemical-weapons/ Ensuite, un amusant détail: le coût des opérations pour les Ricains, surtout en période de "sequester". De fait, la campagne ne peut qu'être limitée dans le temps, parce que toute extension requèrerait un vote du Congrès, qui n'est pas capable de voter quoi que ce soit en ce moment, et, dans le rapport actuel des forces politiques au conflit syrien, il ne semble pas que beaucoup de monde ait envie de voter là-dessus, ou même que la question arrive sur le tapis de la Chambre (le Sénat, ça semble un peu différent). On se trouve donc dans la situation où les Républicains pourraient refuser d'accroître les crédits militaires . Une première, ou une résurgence des isolationnistes (sauf que là, y'a bien plus qu'eux qui veulent éviter le vote). Extrait du PDF de la Maison Blanche (sur les préparatifs observés): We have intelligence that leads us to assess that Syrian chemical weapons personnel – including personnel assessed to be associated with the SSRC – were preparing chemical munitions prior to the attack. In the three days prior to the attack, we collected streams of human, signals and geospatial intelligence that reveal regime activities that we assess were associated with preparations for a chemical weapons attack. Syrian chemical weapons personnel were operating in the Damascus suburb of ‘Adra from Sunday, August 18 until early in the morning on Wednesday, August 21 near an area that the regime uses to mix chemical weapons, including sarin. On August 21, a Syrian regime element prepared for a chemical weapons attack in the Damascus area, including through the utilization of gas masks. Our intelligence sources in the Damascus area did not detect any indications in the days prior to the attack that opposition affiliates were planning to use chemical weapons. Je sais pas où est cette banlieue de Damas (si quelqu'un me dit "à côté de Damas"....), mais elle va prendre. Ceci dit, si beaucoup de cibles liées aux armes chimiques sont dans le coin de Damas, quelles chances y'a t-il de faire du boulot pas trop sale? Modifié le 30 août 2013 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Je sais pas où est cette banlieue de Damas (si quelqu'un me dit "à côté de Damas"....) Nord est de Damas. Ville connue pour sa prison pour dissidents... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Si la France devait intervenir, je verrais assez vite des tirs d'AASM. L'AASM est quand même un "missile de croisière" de presque 50 km de portée lancé par un rafale "discret". Pour les raids, on pourrait envisager des raids à longue distance France, Syrie, Chypre suivis par des raids plus court Chypre Syrie. Et il ne faudra pas non plus négliger les tirs de Black Shaheen depuis les EAU (avec du pétrole et des munitions payées par les EAU, on doit pouvoir participer sans que ce soit trop cher) A mon avis (si on le souhaite vraiment), on doit pouvoir déployer sur une vingtaine de rafale à Chypre, une douzaine aux EAU et 13 sur le CdG (et ça fait les 45 du livre blanc) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
valent19 Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Etant donné la non participation des britanniques, peut-on voir du côté français un dispositif disons plus agressif que prévu. Je pense à un déploiement du CDG ainsi qu'un détachement de rafales à Chypre pour un temps limité bien sur. Cela dans le but de compenser cette absence. Et si mon hypothèse est mise en oeuvre combien de temps faut-il pour la rendre opérationnelle? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) Pour les raids, on pourrait envisager des raids à longue distance France, Syrie, Chypre suivis par des raids plus court Chypre Syrie. Et il ne faudra pas non plus négliger les tirs de Black Shaheen depuis les EAU (avec du pétrole et des munitions payées par les EAU, on doit pouvoir participer sans que ce soit trop cher) Et en passant par ou? La Jordanie est contre, Israël ou l'Irak pas la peine d'y penser, les égyptiens font profil bas. Même Chypre risque d’être hypothéquée par la position britannique. Les seuls éventuelles bases avancées que je vois, c'est les turques. Modifié le 30 août 2013 par Joab Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) Quand on sait en plus à quel point, encore aujourd'hui, les Américains (population, classe politique: même les néo cons la ferment, y'a juste quelques "faucons" à l'ancienne qui radotent) ne veulent PAS tremper le pied au MOJe ne suis pas assez expert pour faire le distinguo entre néo con et faucon à l'ancienne, mais tout le gratin, le ban et l'arrière-ban des Karl Rove, William Kristol, Robert Kagan, sans oublier notre Béachelle national s'est fendu d'une belle lettre datée du 27 août 2013 demandant qu'on neutralise les armes chimiques du régime syrien (« faire en sorte qu'elles ne puissent menacer l'Amérique [comme si l'Amérique était menacée...], les alliés de l'Amérique et le peuple syrien ») et de « détruire ou dissuader la force aérienne du régime Assad ». C'est à dire qu'ils demandent cette chose que le général Martin Dempsey a décrite comme étant une opération extrêmement lourde (détruire les capacités aériennes syriennes) et demandant des troupes au sol (maitriser les stocks d'armes chimiques). Cette semaine, l'idée de frappes de missiles a lentement fait son chemin: l'état d'esprit sur lequel les sondages et études s'accordent, c'est grosso modo "ouais, c'est pas bien et il faut bien le faire savoir et punir.... Mais fait chier, et faut vraiment pas faire quoi que ce soit de plus". Encore un peu de travail (infos, déclarations, débats, présence sur les médias sociaux, maintien du sujet dans le "news cycle....), et il y aura une majorité relativement acceptable pour ces frappes (plus, faut pas rêver).Dans l'article suivant : http://news.yahoo.com/syria-war-escalates-americans-cool-u-intervention-reuters-003146054.html (24 août 2013) Il est noté que le pourcentage de oui à la question "êtes vous favorables à une intervention si Bachar el Assad attaque des civils avec des armes chimiques" a baissé entre le 13 août (avant l'attaque chimique de la Ghouta) et un autre sondage du 19 au 23 août (après l'attaque) passant de 30.2 % à 25 %. Les opposants passent respectivement de 41.6% à 46 %.Autre série de questions :Il ne faut pas intervenir dans la guerre civile syrienne : 60%Obama devrait agir : 9%L'article indique aussi un sondage fait "cette semaine" avec les résultats suivants :Préfère qu'il n'y ait aucune intervention : 37%Frappes aériennes pour aider les rebelles : 12 %No Fly Zone : 11%Invasion multinationale : 9%Invasion par les troupes américaines seules : 4%Autre série de questions :Obama devrait faire plus qu'envoyer des armes aux rebelles : 11%Obama ne devrait pas aider les rebelles : 89 %Même si les questions qui mentionnent les attaques chimiques rendent le public plus favorable à l'option militaire que celles qui ne les mentionnent pas, la tendance est à la baisse de l'interventionnisme. Le discours officiel qui est de dire on fait une frappe mais ça n'aidera pas les rebelles et ça n'équivaut pas à intervenir dans une guerre civile est très "habile", mais je ne suis pas sûr que le public ait l'esprit assez tortueux pour en comprendre la subtilité. Le 9% du "Obama doit agir" face à "ne pas intervenir dans une guerre civile" est très bas... Modifié le 30 août 2013 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
valent19 Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) .Même Chypre risque d’être hypothéquée par la position britannique. Le parlement britannique a voté contre une intervention mais cela ne veux peut-être pas dire de ne rien faire du tout. Mettre a disposition la base pourrait être un bon compromis pour Cameron de sorte qu'il participe quand même à l'action sans risque lié a l'action direct de l'armée britannique Modifié le 30 août 2013 par valent19 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atlantis Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) Pas si futile que cela. Les francais qui vont en guerre alors que les anglais se rebiffent. qui l'aurait cru!. Des anglais sans porte-avions et la France qui a le seul du continent européen (même si je n'ai pas vu d'information qui confirme qu'il va être utilisé pour ces frappes annoncées), ceci explique peut-être cela...du moins en partie. Modifié le 30 août 2013 par Atlantis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris. Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Pas besoin de porte-avions, les anglais ont une base aérienne à Chypre, qui convient parfaitement, surtout qu'il ne s'agit pas simplement d'une base aérienne en territoire étranger, mais bien d'un territoire britannique d'outre-mer sur lequel se trouve une base aérienne britannique (bref les chypriotes n'ont potentiellement pas grand chose à dire sur l'utilisation de cette base). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Nord est de Damas. Ville connue pour sa prison pour dissidents...Adra? c'est en plein la zone disputée.Pour un hypothétique bombardement, vu que le Liban a refusé d'ouvrir son espace aérien - certes il contrôle rien m'enfin ... -. Pour aller a Damas depuis le littoral Syrien ça fait un trotte! Même avec du Scalp il faudrait larguer juste au dessus du littoral syrien, il reste bien 250km de vol jusqu’à Damas. Certes lourder une grosse dizaine de Scalp sur des cible symbolique permettrait une réponse symbolique a un acte grave - a supposer que le régime soit bien coupable -.Reste que ça fait beaucoup de bruit pour pas grand chose, a moins de buter Bachar dans le bombardement bien sur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atlantis Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) Pas besoin de porte-avions, les anglais ont une base aérienne à Chypre, qui convient parfaitement, surtout qu'il ne s'agit pas simplement d'une base aérienne en territoire étranger, mais bien d'un territoire britannique d'outre-mer sur lequel se trouve une base aérienne britannique (bref les chypriotes n'ont potentiellement pas grand chose à dire sur l'utilisation de cette base). Distraction qui est la mienne, j'avais oublié que les anglais avaient en permanence ce "porte-avions sur zone", tout près de cette région brulante qu'est le proche-orient. Modifié le 30 août 2013 par Atlantis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) Reste que ça fait beaucoup de bruit pour pas grand chose, a moins de buter Bachar dans le bombardement bien sur. A défaut son frangin qui, apparemment, aurait plus qu'une responsabilité écrasante dans le bombardement d'une école au napalm lundi dernier. Sinon, sondage NBC News d'aujourd'hui (enfin d'hier.... Enfin de vendredi, quoi): Les USA doivent-ils entreprendre une action militaire en Syrie? 50% de non, 42% de oui, 8% d'indécis. A noter que les proportions changent assez nettement dans les enquêtes utilisant des termes plus précis (notamment ceux de "frappes" ou "d'actions limitées" plutôt que "d'action", ce dernier pouvant évoquer l'engagement de troupes): quand il s'agit de supporter des frappes aériennes, on trouve 50% de oui, 44% de non et 6% d'indécis, par exemple. CCes enquêtes révèlent aussi l'importance du "fait" de l'usage des armes chimiques auprès du public américain, en même temps qu'une compréhensible méfiance à l'égard d'un gouvernement qui évoque des armes de destruction massive pour aller taper un autre pays (air connu, dira t-on). Résultat, les sondages sont sans ambiguité sur l'importance placée dans un vote du Congrès comme étape nécessaire (79% souhaitent l'approbation du Congrès).... Ce qui a peu de chances d'arriver, donc limite la marge de manoeuvre d'Obama quand à la nature et à la durée des opérations envisagées (et encore plus avec le rationnement qu'ont imposé les "sequesters" aux forces: fuel, munitions, entraînement, personnels, disponibilité en général.... A moins de changements massifs, l'Amérique a pour l'instant le souffle puissant, mais court). Par rapport au début, et même au milieu de la semaine, ceci dit, l'évolutionde l'opinion est sensible; je le signale afin de montrer comment une opinion se "travaille" (pour l'instant avec des efforts minimum), et à quel point la résolution d'Obama peut se sentir. Elle se voit aussi au ton que Kerry a pu employer dans sa déclaration de cet après-midi (18h environs heure française), et au fait que les informations divulguées aujourd'hui étaient connues depuis le début de la semaine, et ont donc guidé les postures prises (dont le sens est en fait clair, et d'autant plus qu'on le constate là après une semaine de prises de positions). Dernier détail amusant: Nancy Pelosi, la "minority leader" (patronne des démocrates, minoritaires à la Chambre) a fermement pris position pour des frappes en Syrie après avoir été convoquée, avec d'autres parlementaires, à la séance de présentation des preuves concernant les attaques chimiques. Pour la note, Nancy Pelosi est l'une des rares élues américaines (même parmi les démocrates.... A l'inverse de Mme Clinton) qui a pris position en 2003 CONTRE la guerre en Irak et le vote des pouvoirs de guerre au président d'alors. Sans présumer de connaître la vérité, quand ce genre de personnage prend la position impopulaire (et frapper la Syrie l'est aujourd'hui) à 2 reprises sur ce genre de sujets, je peux avoir tendance à accorder un minimum de "capital confiance" (sans prendre sa position à la lettre, je prends néanmoins ça comme un indice parmi d'autres). Modifié le 30 août 2013 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) Etant donné la non participation des britanniques, peut-on voir du côté français un dispositif disons plus agressif que prévu. Je pense à un déploiement du CDG ainsi qu'un détachement de rafales à Chypre pour un temps limité bien sur. Cela dans le but de compenser cette absence. Et si mon hypothèse est mise en oeuvre combien de temps faut-il pour la rendre opérationnelle? On ne sait pas encore ... Mais la ou on peut aussi se poser des questions c'est sur le plan d'attaque US ... Il se pourrait que le plan d'attaque doive être révisé du fait que les britanniques ne peuvent pas attaquer pour l'instant et peut être pas du tout de A a Z de cette guerre si elle a lieu (a voir l'évolution de la présentation de preuves ... Mais perso j'ai une faible confiance dans le fait qu'il soit possible de présenter des preuves a 100% il y a aura toujours un zest de doute, ça ne change pas le fait que je suis convaincu que c'est le régime d'Assad qui l'a fait ... J'exprime juste ce qui me parait évident quand a la capacité de récolter des preuves totalement solide a 100% a moins qu'il y ait encore beaucoup de communictions du régime a décortiquer ou se trouve cette preuve, mais bon je pense qu'elle serait déja ressortie) Du coup il est possible que les brits ne participent jamais ... Et je me demande si les USA vont pas être contraint de revoir le plan de frappes pour qu'ils puisse mieux correspondre a ce que nous français avons besoin aussi pour frapper en sécurité avec le Rafale sur des cibles en profondeurs : _ Création d'un couloir aérien safe via frappes sur système AA syrien _ Envisager d'user + que des missiles (fighters bombardiers furtifs) _ Frappes nocturnes via B2 car c'est le meilleur outil pour réaliser cet axe qui garantira la sécurité des rafales ... Car il permet une meilleur confirmation immédiate que la cible est bien ruinée et ne pourra pas être remise en service si frappes missile tom' imprécise ce qui peut arriver Car sinon, on sera contraint que de claquer des cibles a faible profondeur de la façade Est du pays ... En vidant 1/2 stock de Scalp (très cher) pour la partie derrière le Liban-région localité de Damas ... Et la façade maritime (claquable avec l'AASM voir bombes guidées après avoir détruit nous même des cibles qui nous empêchaient d'aller + avant par sécurité pour les appareils ... (rafale) Car les brits étaient la pour probablement claquer au moins 50 tomahawks ... C'est une force qu'il va falloir remplacer, la Frace ne peut proposer que du Scalp sur Damas et environs et de l'AASM sur les cotes maritimes ... (si l'ordre est de ne prendre aucun risques, avec risques on peut aller bien + loin) Modifié le 30 août 2013 par alpacks Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Deux articles sur les capacités US : http://defensetech.org/2013/08/30/air-force-developed-bombs-capable-of-destroying-syrias-chemical-weapons/ http://defensetech.org/2013/08/29/f-22-may-get-its-first-combat-mission-in-syria/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
thibaut Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 je vois bien Souda en Grèce comme base arrière pour nos frappes, on partirai dans un premier temps de france puis on se rapprocherai. C'est assez loin de la syrie pour ne pas mettre en danger les population hotes (le président chypriote n'imaginait pas que akrotiri puisse ètre une base de départ, comme malte pour harmattan) mais assez proche pour ètre utile. En plus ont a nos habitude, mème si l'intervention est brève on aura sans doute une présence dans le secteur sur du moyen terme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Deux articles sur les capacités US : http://defensetech.org/2013/08/30/air-force-developed-bombs-capable-of-destroying-syrias-chemical-weapons/ http://defensetech.org/2013/08/29/f-22-may-get-its-first-combat-mission-in-syria/Ca sent la branlette ce genre d'article :lol: je vois bien Souda en Grèce comme base arrière pour nos frappes, on partirai dans un premier temps de france puis on se rapprocherai. C'est assez loin de la syrie pour ne pas mettre en danger les population hotes (le président chypriote n'imaginait pas que akrotiri puisse ètre une base de départ, comme malte pour harmattan) mais assez proche pour ètre utile. En plus ont a nos habitude, mème si l'intervention est brève on aura sans doute une présence dans le secteur sur du moyen terme.Si les anglais ont voté non, je les vois mal laisser utiliser leur base RAF pour servir ces meme bombardements!!!Opérer depuis la Turquie? les turc l'ont proposé? il y a un petit souci pendant longtemps les syriens massaient leur meilleur défense aérienne au nord, avec l'insurrection ca a pu beaucoup changer.Opérer depuis la Grece? Les grecs se sont proposés?Accessoirement pour lourder des missiles de croisière, opérer depuis la Corse ça peut se faire sans trop de souci y a 2000 bornes ça rentre dans des missions longue mais relativement classique néanmoins. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 C'est pas les Trucs qui ont perdu un F16 prêt de la Syrie il y a quelques semaines ? En sol air ça doit bien craindre ce coin la. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
thibaut Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) Opérer depuis la Grece? Les grecs se sont proposés? Pas a ma connaissance (en mème temps c'est pas a moi qui il le proposerai) mais de mémoire il ont soutenu le principe d'une réaction militaire ( sans en faire partie et sans préciser si c'était conditionné au passage devant le CS) Modifié le 30 août 2013 par thibaut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 (modifié) La décision semble toujours -au moins en apparence- en balance, mais le planning militaire a été déclaré comme étant largement avancé, et un chiffre semble circuler chez les gens "zinformés" (bref, des huiles du Pentagone laissent filer), celui d'environs 200 missiles, et de frappes ciblant spécifiquement des capacités de mise en oeuvre d'armes chimiques (donc pas d'autre type de cibles). Turquie et Australie sont considérés comme soutenant une éventuelle opération (la "coalition of the willing" est faiblarde) en plus de la France, mais l'avis général est que le hardware balancé sur la Syrie sera 100% made in USA (ils ont cependant une tendance à ne pas prendre en compte les trucs étrangers.... Sauf éventuellement si ce sont les Anglais). Si c'est avéré, outre du soutien et du renseignement, tout ce que que la France enverra, ce sont des soutiens aux uns et des grands discours aux autres. Sinon, dans un autre registre, Marc Ginsberg, ancien ambassadeur de la Maison Blanche au Moyen Orient et expert de la région, a été vu et repris de nombreuses fois ces derniers jours à propos de ses prises de position: pour lui, si une action doit être entreprise, elle doit cibler là où il est possible de faire mal à Assad de façon radicale en peu de frappes, mais sans changer immédiatement la situation (meilleur moyen de l'amener à une supposée table des négociations).... Et cette cible, ce sont les quelques ressources pétrolières de la Syrie encore sous contrôle du régime, et qui lui rapportent un petit pactole estimé à 15 millions de dollars en net par mois: somme pas gigantesque, mais qui sont actuellement la seule source de cash significative du régime, et qui est dans les faits ce qui lui permet de continuer à acheter des armes, munitions et approvisionnements divers aux Russes. Le soutien qu'il recevrait sans cette compensation (mine de rien, avec les aléas des estimations, on peut ainsi évaluer un minimum raisonnable de plus de 100 millions de dollars par ans, ce qui est amplement suffisant pour une guerre de cette ampleur -en s'ajoutant au "capital militaire" déjà acquis), de la part de l'Iran et de la Russie, ne disparaîtrait pas, mais perdrait nettement en ampleur, devrait être négocié (donc prend du temps et des concessions) et calmerait la position russe, mais surtout changerait les calculs d'Assad en restreignant ses options et en le forçant à envisager d'autres solutions à moindre terme. Modifié le 30 août 2013 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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