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Il y a 9 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

Oui, évidemment.

Rien que sur la mission de dissuasion, les Rafale B peuvent faire plus de choses, avec plus de souplesse, que les Rafale M (qui compensent avec un volet "préparation de mission" au sol plus long, et un déroulement de mission plus rigide du coup).

Pour les missions d'interdiction et de pénétration, c'est la même chose, que l'on parle du Rafale, du F-15, du Gripen E/F, du F-16. Sur le biplace, le pilote peut se concentrer sur la mission de pénétration, l'approche de la cible et l'évitement plus "fin" des menaces adverses, tandis qu'en place arrière on se concentre par exemple sur l'attribution de cibles, le traitement des menaces non prévues, et demain sur la programmation des drones d'accompagnement (c'est d'ailleurs un des trucs qui m'a fait dire sur un autre fil que pour moi les Loyal Wingman prévus pour un usage naval, Marine nationale ou US Navy, ne seront pas les mêmes que pour les forces aériennes).

On voit ça sur tous les grands avions de combat de "génération 4.5", qui positionnent désormais tout ou partie de leurs versions biplaces comme étant un appareil plus performant/complet/polyvalent que leur monoplace: Rafale B, F-16I, F-15E (et tous ses dérivés), Gripen F, Su-30, Super Hornet, etc. Dans certains cas toute la flotte est nativement biplace mais souvent utilisable en monoplace, dans d'autres cas c'est au client de mixer mono et biplace. Mais c'est devenu un standard dans l'industrie. 

Partout sauf avec l'Eurofighter. Même le Halcon II exposé au Bourget 2023 avait un PDL, des armes air-sol et des maquettes de bidons plus gros, mais restait en monoplace. A ma connaissance, les seules études sur un vrai biplace de combat chez Eurofighter, c'est pour la version de guerre électronique.

 

Bon, après, les plus joueurs (ou Britanniques) d'entre nous dirons peut-être que c'est la preuve que le Typhoon est plus proche d'un F-22 ou d'un F-35, monoplaces, que des autres chasseurs de sa génération !!:tongue:

 

Merci pour cette réponse très informative.

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Le gouvernement fédéral bloque l'exportation d'Eurofighter vers la Turquie

https://archive.is/cUUZm#selection-10483.0-10507.212
L'armée de l'air turque veut moderniser sa flotte d'avions de combat avec l'Eurofighter. Les Britanniques veulent livrer, mais le gouvernement fédéral s'y oppose.


Le gouvernement fédéral rouge-vert en place empêche la livraison d'environ trois douzaines d'avions de combat de type Eurofighter à la Turquie. C'est ce qu'a appris le journal Handelsblatt de plusieurs sources au fait des délibérations secrètes internes au gouvernement à ce sujet.
Dans les milieux gouvernementaux allemands, l'arrestation du leader de l'opposition turque Ekrem Imamoğlu est considérée comme une raison importante de la décision de ne pas autoriser l'exportation. Le rival politique du chef d'Etat Recep Tayyip Erdoğan est confronté à des accusations de corruption. L'opposition turque parle quant à elle d'un complot politique.
Le camp gouvernemental de Berlin émet de vives critiques à l'encontre d'Erdoğan, on parle d'un « attentat contre la démocratie turque ». C'est pourquoi il est juste d'arrêter le contrat d'armement, dit-on.
Pourtant, le chancelier Olaf Scholz (SPD), qui n'est actuellement plus en fonction que par intérim, avait encore justifié les exportations vers la Turquie en octobre dernier lors d'une visite à Istanbul : « La Turquie est membre de l'OTAN, et c'est pourquoi nous prenons régulièrement des décisions pour qu'il y ait des livraisons concrètes ».

Scholz voulait dissiper les doutes
Ces dernières années, le chancelier fédéral Olaf Scholz (SPD), encore en fonction, s'est personnellement efforcé de dissiper les doutes concernant les livraisons d'Eurofighter à la Turquie, rapportent des initiés.
Des progrès importants auraient été réalisés lors d'entretiens confidentiels avec Erdoğan et la procédure d'autorisation serait « en bonne voie ». Les ministères des Affaires étrangères et de l'Economie, jusqu'alors sceptiques et dirigés par les Verts, avaient déjà donné leur accord, dit-on.
Mais le président turc a ensuite réduit ces efforts à néant avec son action contre Imamoğlu. Depuis des semaines, des manifestations de masse ont lieu en Turquie contre l'arrestation du leader de l'opposition. Depuis sa prison, Imamoğlu a appelé cette semaine à ne pas faiblir dans la lutte pour la démocratie.

Les tensions politiques internes en Turquie placent l'Allemagne dans une situation difficile. D'une part, Berlin s'efforce d'entretenir de bonnes relations avec le gouvernement turc, qui joue un rôle important tant au Proche-Orient que dans la guerre en Ukraine. D'autre part, l'évolution vers l'autocratie en Turquie complique les relations avec le gouvernement local.

L'exportation de l'Eurofighter devrait également peser sur le futur gouvernement fédéral composé de la CDU/CSU et du SPD. Dans leur accord de coalition, les partis se sont engagés à surmonter les difficiles débats internes sur les exportations d'armes. « Les autorisations de contrôle des exportations doivent être examinées plus rapidement et de manière plus coordonnée », peut-on y lire. L'objectif est « d'harmoniser les règles européennes en matière d'exportation d'armement ».
Celle-ci serait justement importante pour l'Eurofighter. L'avion de combat est en effet un projet commun de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Espagne et de la Grande-Bretagne. L'attitude restrictive de Berlin en matière d'exportations d'armement fait l'objet de querelles au sein du consortium depuis des années.

Les règles spéciales allemandes en matière d'exportations d'armes ont jusqu'à présent constitué un obstacle aux efforts visant à produire des systèmes d'armes européens communs. En effet, les Britanniques et les Français ont traditionnellement peu de compréhension pour la réticence allemande.
Dans la stratégie industrielle de sécurité et de défense (SVI) adoptée encore après le départ du FDP du gouvernement, il est dit que le gouvernement s'engage pour des réglementations intergouvernementales « qui rendent obligatoire l'exportation d'équipements de défense développés dans le cadre de projets européens de coopération en matière d'armement ». Un tel accord existe avec la France et l'Espagne, mais pas avec les Britanniques.

L'armée de l'air turque veut moderniser sa flotte
L'accord Eurofighter avec la Turquie pourrait désormais être le premier test pour l'alliance noire-rouge. La CDU/CSU devrait être plus encline à approuver l'exportation que le SPD. Il faut garder à l'esprit les intérêts des pays partenaires au sein du consortium Eurofighter, explique-t-on au sein du groupe parlementaire de l'Union. Le SPD, quant à lui, compte sur le fait que le chef de la CDU Friedrich Merz mène des discussions avec Erdoğan et utilise l'Eurofighter comme levier pour obtenir la libération d'Imamoğlu.

Un veto de l'Allemagne sur les exportations serait fâcheux pour la Turquie. L'armée de l'air turque souhaite moderniser d'urgence sa flotte d'avions de combat, composée en grande partie de F-16 américains. A l'origine, la Turquie devait également être cliente du programme F-35. Mais après que le gouvernement d'Ankara a commandé des systèmes de défense aérienne russes de type S-400, Washington a interdit la vente à la Turquie des avions de combat ultramodernes du constructeur américain Lockheed Martin.
Pour devenir plus souveraine, Ankara mise également sur des développements propres à la Turquie, comme l'avion de combat Kaan. Il a effectué son vol inaugural en février de l'année dernière et se trouve encore en phase d'essai.
Les Eurofighter doivent contribuer à combler les lacunes et à diversifier la flotte. Au total, le gouvernement turc prévoit d'acheter 40 Eurofighter Typhoon. Dès l'année prochaine, Ankara veut acquérir auprès de la Grande-Bretagne 20 avions Typhoon de la première série, appelée Tranche 1. L'achat de 20 Typhoon ultramodernes de la tranche 4 devrait suivre. Ils devraient être opérationnels d'ici 2030.

Négociations en cours avec les Britanniques
Les négociations sont déjà en cours avec les Britanniques, qui ont accepté la vente. En mars, ils ont soumis une proposition concrète à Ankara. Celle-ci est actuellement à l'étude, indique-t-on au ministère de la Défense. A Berlin, on se montre par ailleurs très fermé. Dans les cercles du ministère, on dit que l'armée de l'air turque a besoin de tout type d'avion de combat pour être opérationnelle.
Toutefois, avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l'affaire pourrait prendre une nouvelle tournure. En effet, selon les médias, la Turquie peut à nouveau espérer obtenir des F-35 et des F-16 modernes de fabrication américaine.

Des discussions sont en cours entre les gouvernements des deux pays, ont rapporté le magazine turc Savunma TR et la chaîne américaine Fox News. Trump s'était entretenu le 16 mars avec son homologue turc Erdoğan. Il faudrait toutefois trouver auparavant un accord sur les systèmes de défense aérienne russes S-400, auxquels Ankara tient jusqu'à présent.
L'European Sky Shield Initiative (ESSI), lancée par l'Allemagne et à laquelle la Turquie a adhéré il y a un peu plus d'un an avec son rival grec, pourrait offrir une issue. L'objectif est d'acheter et de construire en commun des systèmes de défense aérienne. Dans certaines circonstances, il serait donc possible de remplacer le système russe S-400 en Turquie par des missiles américains Patriot achetés via l'ESSI. Mais la Turquie propose également des systèmes qu'elle a elle-même développés pour l'initiative de défense aérienne.

La situation est également particulièrement piquante du fait que la Turquie n'est pas un pays tiers, mais l'allié de l'OTAN avec la plus grande armée d'Europe. Dans l'accord de coalition, la CDU/CSU et le SPD promettent « une politique d'exportation d'armement à orientation stratégique qui donne de la fiabilité à l'industrie allemande de la sécurité et de la défense, à ses partenaires étrangers et à ses clients ».
En effet, après des années de réticence, la Turquie est redevenue l'année dernière l'un des plus gros clients de l'industrie de défense allemande. Selon des chiffres provisoires, des équipements militaires d'une valeur de près de 231 millions d'euros ont été livrés dans le pays, notamment des torpilles, des missiles et des pièces pour sous-marins.
La Turquie s'est ainsi classée au cinquième rang des pays acheteurs. Pour la période 2020-2024, l'Allemagne était le troisième fournisseur de matériel de défense à la Turquie, après l'Espagne et l'Italie. Les États-Unis occupaient la quatrième place.

 

 

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il y a 24 minutes, Manuel77 a dit :

Le gouvernement fédéral bloque l'exportation d'Eurofighter vers la Turquie

https://archive.is/cUUZm#selection-10483.0-10507.212
L'armée de l'air turque veut moderniser sa flotte d'avions de combat avec l'Eurofighter. Les Britanniques veulent livrer, mais le gouvernement fédéral s'y oppose.


Le gouvernement fédéral rouge-vert en place empêche la livraison d'environ trois douzaines d'avions de combat de type Eurofighter à la Turquie. C'est ce qu'a appris le journal Handelsblatt de plusieurs sources au fait des délibérations secrètes internes au gouvernement à ce sujet.
Dans les milieux gouvernementaux allemands, l'arrestation du leader de l'opposition turque Ekrem Imamoğlu est considérée comme une raison importante de la décision de ne pas autoriser l'exportation. Le rival politique du chef d'Etat Recep Tayyip Erdoğan est confronté à des accusations de corruption. L'opposition turque parle quant à elle d'un complot politique.
Le camp gouvernemental de Berlin émet de vives critiques à l'encontre d'Erdoğan, on parle d'un « attentat contre la démocratie turque ». C'est pourquoi il est juste d'arrêter le contrat d'armement, dit-on.
Pourtant, le chancelier Olaf Scholz (SPD), qui n'est actuellement plus en fonction que par intérim, avait encore justifié les exportations vers la Turquie en octobre dernier lors d'une visite à Istanbul : « La Turquie est membre de l'OTAN, et c'est pourquoi nous prenons régulièrement des décisions pour qu'il y ait des livraisons concrètes ».

Scholz voulait dissiper les doutes
Ces dernières années, le chancelier fédéral Olaf Scholz (SPD), encore en fonction, s'est personnellement efforcé de dissiper les doutes concernant les livraisons d'Eurofighter à la Turquie, rapportent des initiés.
Des progrès importants auraient été réalisés lors d'entretiens confidentiels avec Erdoğan et la procédure d'autorisation serait « en bonne voie ». Les ministères des Affaires étrangères et de l'Economie, jusqu'alors sceptiques et dirigés par les Verts, avaient déjà donné leur accord, dit-on.
Mais le président turc a ensuite réduit ces efforts à néant avec son action contre Imamoğlu. Depuis des semaines, des manifestations de masse ont lieu en Turquie contre l'arrestation du leader de l'opposition. Depuis sa prison, Imamoğlu a appelé cette semaine à ne pas faiblir dans la lutte pour la démocratie.

Les tensions politiques internes en Turquie placent l'Allemagne dans une situation difficile. D'une part, Berlin s'efforce d'entretenir de bonnes relations avec le gouvernement turc, qui joue un rôle important tant au Proche-Orient que dans la guerre en Ukraine. D'autre part, l'évolution vers l'autocratie en Turquie complique les relations avec le gouvernement local.

L'exportation de l'Eurofighter devrait également peser sur le futur gouvernement fédéral composé de la CDU/CSU et du SPD. Dans leur accord de coalition, les partis se sont engagés à surmonter les difficiles débats internes sur les exportations d'armes. « Les autorisations de contrôle des exportations doivent être examinées plus rapidement et de manière plus coordonnée », peut-on y lire. L'objectif est « d'harmoniser les règles européennes en matière d'exportation d'armement ».
Celle-ci serait justement importante pour l'Eurofighter. L'avion de combat est en effet un projet commun de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Espagne et de la Grande-Bretagne. L'attitude restrictive de Berlin en matière d'exportations d'armement fait l'objet de querelles au sein du consortium depuis des années.

Les règles spéciales allemandes en matière d'exportations d'armes ont jusqu'à présent constitué un obstacle aux efforts visant à produire des systèmes d'armes européens communs. En effet, les Britanniques et les Français ont traditionnellement peu de compréhension pour la réticence allemande.
Dans la stratégie industrielle de sécurité et de défense (SVI) adoptée encore après le départ du FDP du gouvernement, il est dit que le gouvernement s'engage pour des réglementations intergouvernementales « qui rendent obligatoire l'exportation d'équipements de défense développés dans le cadre de projets européens de coopération en matière d'armement ». Un tel accord existe avec la France et l'Espagne, mais pas avec les Britanniques.

L'armée de l'air turque veut moderniser sa flotte
L'accord Eurofighter avec la Turquie pourrait désormais être le premier test pour l'alliance noire-rouge. La CDU/CSU devrait être plus encline à approuver l'exportation que le SPD. Il faut garder à l'esprit les intérêts des pays partenaires au sein du consortium Eurofighter, explique-t-on au sein du groupe parlementaire de l'Union. Le SPD, quant à lui, compte sur le fait que le chef de la CDU Friedrich Merz mène des discussions avec Erdoğan et utilise l'Eurofighter comme levier pour obtenir la libération d'Imamoğlu.

Un veto de l'Allemagne sur les exportations serait fâcheux pour la Turquie. L'armée de l'air turque souhaite moderniser d'urgence sa flotte d'avions de combat, composée en grande partie de F-16 américains. A l'origine, la Turquie devait également être cliente du programme F-35. Mais après que le gouvernement d'Ankara a commandé des systèmes de défense aérienne russes de type S-400, Washington a interdit la vente à la Turquie des avions de combat ultramodernes du constructeur américain Lockheed Martin.
Pour devenir plus souveraine, Ankara mise également sur des développements propres à la Turquie, comme l'avion de combat Kaan. Il a effectué son vol inaugural en février de l'année dernière et se trouve encore en phase d'essai.
Les Eurofighter doivent contribuer à combler les lacunes et à diversifier la flotte. Au total, le gouvernement turc prévoit d'acheter 40 Eurofighter Typhoon. Dès l'année prochaine, Ankara veut acquérir auprès de la Grande-Bretagne 20 avions Typhoon de la première série, appelée Tranche 1. L'achat de 20 Typhoon ultramodernes de la tranche 4 devrait suivre. Ils devraient être opérationnels d'ici 2030.

Négociations en cours avec les Britanniques
Les négociations sont déjà en cours avec les Britanniques, qui ont accepté la vente. En mars, ils ont soumis une proposition concrète à Ankara. Celle-ci est actuellement à l'étude, indique-t-on au ministère de la Défense. A Berlin, on se montre par ailleurs très fermé. Dans les cercles du ministère, on dit que l'armée de l'air turque a besoin de tout type d'avion de combat pour être opérationnelle.
Toutefois, avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l'affaire pourrait prendre une nouvelle tournure. En effet, selon les médias, la Turquie peut à nouveau espérer obtenir des F-35 et des F-16 modernes de fabrication américaine.

Des discussions sont en cours entre les gouvernements des deux pays, ont rapporté le magazine turc Savunma TR et la chaîne américaine Fox News. Trump s'était entretenu le 16 mars avec son homologue turc Erdoğan. Il faudrait toutefois trouver auparavant un accord sur les systèmes de défense aérienne russes S-400, auxquels Ankara tient jusqu'à présent.
L'European Sky Shield Initiative (ESSI), lancée par l'Allemagne et à laquelle la Turquie a adhéré il y a un peu plus d'un an avec son rival grec, pourrait offrir une issue. L'objectif est d'acheter et de construire en commun des systèmes de défense aérienne. Dans certaines circonstances, il serait donc possible de remplacer le système russe S-400 en Turquie par des missiles américains Patriot achetés via l'ESSI. Mais la Turquie propose également des systèmes qu'elle a elle-même développés pour l'initiative de défense aérienne.

La situation est également particulièrement piquante du fait que la Turquie n'est pas un pays tiers, mais l'allié de l'OTAN avec la plus grande armée d'Europe. Dans l'accord de coalition, la CDU/CSU et le SPD promettent « une politique d'exportation d'armement à orientation stratégique qui donne de la fiabilité à l'industrie allemande de la sécurité et de la défense, à ses partenaires étrangers et à ses clients ».
En effet, après des années de réticence, la Turquie est redevenue l'année dernière l'un des plus gros clients de l'industrie de défense allemande. Selon des chiffres provisoires, des équipements militaires d'une valeur de près de 231 millions d'euros ont été livrés dans le pays, notamment des torpilles, des missiles et des pièces pour sous-marins.
La Turquie s'est ainsi classée au cinquième rang des pays acheteurs. Pour la période 2020-2024, l'Allemagne était le troisième fournisseur de matériel de défense à la Turquie, après l'Espagne et l'Italie. Les États-Unis occupaient la quatrième place.

 

 

Euhhh.. Cet article n'est plus à jour non ? Maintenant c'est bon ?

EDIT :

"Moritz Koch, Julian Olk, Inga Rogg und Frank Specht 17.04.2025 - 20:26 Uhr"

Alors si, ca se confirme, cela ira à la crise diplomatique entre les anglais et l'allemagne car je ne pense pas que les anglais vont se prendre un nouvel affront sans conséquence.

Modifié par Claudio Lopez
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il y a 10 minutes, Manuel77 a dit :

Il se peut que ce ne soit qu'un jeu pour la galerie et l'ego moral.
Normalement, les choses se passent comme si un gouvernement allemand autorisait à la dernière minute, dans les derniers jours de son existence, des exportations d'armes qui étaient auparavant controversées. 

Or, il se trouve que le gouvernement encore en place est représenté par les Verts, qui ont toujours eu un rapport très critique avec les exportations d'armes en général et avec la Turquie. On peut leur accorder un petit triomphe (et peut-être aussi à des parties pacifistes du SPD) parce qu'on sait très bien qu'un gouvernement sous la CDU va bientôt entrer en fonction et qu'après un peu de drame, il approuvera de toute façon l'exportation.

Les verts mettent la pression sur la prochaine coalition, qui va devoir soit :

  • confirmer le blocage, au risque de fâcher Londres, Ankara, et leurs propres industriels 
  • revenir en arrière et autoriser finalement l'exportation, ce qui les mettrait en position inconfortable vis-à-vis de leur opinion publique (et leur engagement de "moraliser" les exportations d'armes).

Bref, les Verts ont réussi à "piéger" le débat en leur faveur juste avant de quitter le pouvoir.

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ça donne envie d'acheter chez les Allemands.

(bon en vérité ils ont assez raison de ne pas vouloir vendre à un pays comme la Turquie qui joue un jeu trouble. mais dans le commerce des armes, peu de place aux bons sentiments)

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Il y a 8 heures, Salverius a dit :

Ce paramètre-là est quand même significatif. Faut-il vendre des Typhoon à un pays qui prend le chemin d'une dictature, tout en se montrant agressif envers ses "partenaires" de l'OTAN (relation avec la Grèce, illumination d'une Frégate française, etc.) ?

La chaine de fabrication du Typhoon est en bout de course, mais faut-il faire n'importe quoi pour autant?

Accessoirement, quel impact sur la coopération avec la France sur le FCAS?

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Le 18/04/2025 à 11:04, FAFA a dit :

Cela démontre que contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, il n'y a pas que les Américains qui peuvent bloquer une vente d'armes ou de pièces nécessaires à la maintenance. Les pays européens le peuvent aussi.e.

Serait ce une p'tite pique contre les personnes qui attaquent le choix Suisse du F35 ? :biggrin:

 

Effectivement tout le monde peut changer d'avis. Même la France considéré comme plutôt neutre et ouverte le fait "relativement" régulièrement. Israël, Russie, Argentine, il y avait à chaque fois des justifications politiques mais ce sont des ruptures de contrat unilatérale française 

Tout ce que tu peux faire c'est juger le risque en fonction du pays vendeur

Modifié par clem200
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Le 18/04/2025 à 11:04, FAFA a dit :

Cela démontre que contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, il n'y a pas que les Américains qui peuvent bloquer une vente d'armes ou de pièces nécessaires à la maintenance. Les pays européens le peuvent aussi.

Oui. Même les Suisses peuvent bloquer les transferts, comme on l'a vu avec les munitions Oerlikon de 35 mm des Gepard allemands transférés à l'Ukraine.

Personne n'est à l'abri des changements des lois, des intentions et des intérêts des pays producteurs.

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Le 18/04/2025 à 11:04, FAFA a dit :

Cela démontre que contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, il n'y a pas que les Américains qui peuvent bloquer une vente d'armes ou de pièces nécessaires à la maintenance. Les pays européens le peuvent aussi.

à bon?  

 

Il y a 19 heures, Titus K a dit :

Tant mieux pour l'Eurofighter, mais si ils pouvaient ne pas bloquer l'export de l'A400M en revanche ... 

bah les turcs se contre foutent de la founette, de plus ya du ITAR dedans donc il faudra passer par Trompe !

nan les turcs veulent du F35 et du Meteor pour finir leur R&D comme les chinois, la rétroingénierie..   

ils démontent les machines à laver pour envoyer les chips aux russes pour leurs missiles, de plus c'est la plaque tournante des ghost tankers russes 

ne jamais leur faire confiance et leur acheter, ou leur vendre à moins que ça ne soit pas armé, Les frères musulmans qui dirigent le pays ont encore plus d'ambitions que Poutine 

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Il y a 7 heures, MatOpex38 a dit :

ils démontent les machines à laver pour envoyer les chips aux russes pour leurs missiles,

Pourquoi iraient-ils démonter ce qu'ils produisent ? Il suffit de perdre des lots de pièces dans la chaine d'appro pour fournir autant de chips que la demande pourra absorber... C'est pas crédible !

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Il y a 10 heures, FATac a dit :

Pourquoi iraient-ils démonter ce qu'ils produisent ? Il suffit de perdre des lots de pièces dans la chaine d'appro pour fournir autant de chips que la demande pourra absorber... C'est pas crédible !

Rhoo, tu n'es pas un bon communiquant avec ton pragmatisme, avoue que l'image est plus vendeuse et dévalorisante :bloblaugh:

Tu serais mauvais comme propagandiste

vbeb.jpg

 

Sinon un chips c'est pas de la patate j'imagine, chipset j'imagine ...

Autant demander aux voisins chinois 

Modifié par clem200
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Il y a 19 heures, FATac a dit :

Pourquoi iraient-ils démonter ce qu'ils produisent ? Il suffit de perdre des lots de pièces dans la chaine d'appro pour fournir autant de chips que la demande pourra absorber... C'est pas crédible !

pas ce genre de chips dans du Beko  ou du yangfu chinois  ;)

 

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