Bat Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 Sauf qu'a travers ca tu justifie tous les coups d'états et toutes les guerre civiles. C'est le drame de cette posture "révolutionnaire quand ca m'arrange"... sous couvert du "bien" on justifie tout. Mais on propose quand meme a Ben Ali notre expertise pour matter c'est sale manifestant :lol: A un moment il faut un minimum de cohérence, ou bien assumez sa dupliciter. - Soit on est pour les revolution populaire, et donc on est pour toutes les révolution populaire, meme celle islamisante communisante etc. - Soit on est pour le respect de l'état "plus ou moins démocratique" et on attend les élections pour changer selon les regles. Je ne suis pas sur de comprendre la critique dans la mesure où, précisément, je ne justifie aucune guerre civile. Tout le sens de mon message est de dire que rien dans le cas qui nous occupe ne justifiait la constitution de milices armées et la guerre civile déclenchée par les sécessionnistes du Donbass. Comme je l'ai dit: -Les violences de Maidan ont traumatisé l'Ukraine, mais je m'évertue à dire que celles-ci ne justifient en rien la guerre civile qui a suivi ou une posture de "légitime défense"/"revanche" ou ce que vous voudrez de la part de quelque groupe que ce soit; -Les violences de la répression de Maidan ne justifient pas plus les exactions commises par des milices plus ou moins néo-nazies qui combattent dans le camp de Kiev. Où voyez-vous que je justifie la guerre civile? Reste la question du renversement de Yanoukovitch lui-même, que tu considère peut-être comme faisant partie de ce que je cautionnerais. Si je n'ai aucune sympathie pour lui, je pense que c'est une fausse question. Qu'on soit pour ou contre son régime, il ne pouvait plus continuer à fonctionner, pratiquement et concrètement, pour plein de raisons (paralysie du pays, troubles divers, faillite économique, dissensions dans les services d'ordre, parlement en ébullition, opposition intransigeante, pressions extérieures...) et il fallait trouver une façon de sortir de l'impasse. Au moment où il a été renversé (qu'on trouve ça bien ou mal), la question de "est-ce bien ou mal de renverser un brave président élu" était déjà totalement dépassée. La crise avait dégénéré et échappé à tout contrôle, et il fallait bien trouver un moyen d'en sortir. Il n'y en avait pas 36. Si on écarte le scénario où il reste en place et pour cela devait nécessairement lancer l'armée pour écraser une opposition de plus en plus virulente (et on aurait quand même eu la guerre civile, sans parler que ça n'aurait sans doute pas marché, car je pense que l'armée n'aurait pas suivi avec plus de zèle que quelques mois plus tard dans le Donbass), il en reste 2: soit il démissionnait spontanément; soit il était destitué. Ce sont toutes les 2 (toutes les 3 en comptant l'écrasement de la révolte) de mauvaises solutions (elles posent toutes les 3 un problème par rapport à l'ordre constitutionnel, elles impliquent toutes les 3 un degré plus ou moins important de violence). Et dans cette configuration, si la personnalité de Yanoukovitch n'arrangeait rien (car elle ne faisait qu'exciter davantage les manifestants), elle ne changeait pas grand chose non plus: je pense que ce que j'énonce aurait été vrai avec n'importe quel autre président. Yanoukovitch endosse la responsabilité des chose sen tant que président, mais il est en réalité loin d’être le seul responsable. Dans les dernières semaines/derniers jours de son régime, il a annoncé des concessions importantes que j'avais trouvées à la fois courageuses et positives, mais il s'est heurté à une opposition unie avec des revendications maximalistes, à savoir son départ et rien d'autre. On peut juger que c'est honteux qu'il ait été poussé vers la sortie (par le parlement, ceci dit: ça n'est pas non plus comme si les manifestants avaient pris le palais présidentiel et l'avaient lynché), mais: -C'était la seule façon de sortir de cette phase de la crise -Il semble avoir fait lui-même la même analyse puisque, de mémoire, il a pris la fuite avant même que sa destitution ne soit votée; il a ensuite donné une conférence de presse pathétique en Russie avant de disparaitre dans les poubelles de l'histoire: on doit au moins lui reconnaitre de ne pas s’être accroché, ce qui a probablement évité un bain de sang beaucoup plus important à Kiev, mais qui a paradoxalement et indirectement déclenché celui à l'est, les Russes lançant alors l'invasion de la Crimée une fois acté le fait que leur vassal ne reviendrait pas, incitant indirectement les excités du Donbass à se lancer dans un aventurisme militaire qui nous a menés au chaos actuel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 (modifié) Portrait dans La Libre Belgique, qui donne indirectement une idée du foutoir qu'est le "camp" sécessionniste (en réalité, une coalition de milices plus ou moins indépendantes faisant apparemment un peu ce qu'elles veulent à la coordination lâche: s'il n'y a pas des leaders politiques qui émergent pour défendre des positions politiques un peu claires et cohérentes avec autorité sur les milices, tout processus politique risque hélas d'être impossible à court terme): Ukraine: le "colonel" cosaque Dremov, "rebelle" parmi les rebelles Il porte la toque en astrakan, salue le drapeau de la Grande armée des cosaques du Don et n'obéit à personne. Dans la petite ville de Stakhanov, sur son morceau de front face aux soldats ukrainiens, le "colonel" cosaque Pavel Dremov dénonce l'accord de cessez-le-feu signé à Minsk (et régulièrement violé) entre Kiev et les "républiques" rebelles de Donetsk et Lougansk, et jure que "quand le peuple aura voté" aux élections présidentielle et législatives du 2 novembre, il retournera à son métier, simple maçon. Il reçoit l'AFP dans un bureau d'un commissariat occupé par ses hommes, non loin de la statue de bronze d'Alexeï Stakhanov, "héros du travail socialiste", légendaire mineur du Donbass qui a donné son nom à la ville. Les fenêtres sont renforcées de sacs de sable, le mur principal a été bardé de longues plaques de béton armé. Dans la cuisine des femmes en pantalons de treillis remuent des marmites de borchtch. (...) Suite: http://www.lalibre.be/actu/international/ukraine-le-colonel-cosaque-dremov-rebelle-parmi-les-rebelles-542a756235708a6d4d5a4698 Modifié le 30 septembre 2014 par Bat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 [...] une fois acté le fait que leur vassal ne reviendrait pas Quelqu'un va te faire remarquer que Ianoukovitch n'était pas un vrai bon vassal servile et rappellera que des arguments dans ce sens ont été présentés plus haut dans le fil. Tenu par les roubignoles peut être, mais pas vraiment vassal. Portrait dans La Libre Belgique, qui donne indirectement une idée du foutoir qu'est le "camp" sécessionniste (en réalité, une coalition de milices plus ou moins indépendantes faisant apparemment un peu ce qu'elles veulent à la coordination lâche: s'il n'y a pas des leaders politiques qui émergent pour défendre des positions politiques un peu claires et cohérentes avec autorité sur les milices, tout processus politique risque hélas d'être impossible à court terme): Suite: http://www.lalibre.be/actu/international/ukraine-le-colonel-cosaque-dremov-rebelle-parmi-les-rebelles-542a756235708a6d4d5a4698 J'aimerais bien voir l'état d'unité de l'armée de Kiev aussi : je crains que ça ne soit guère plus brillant ! Au moins ont-il élu un président unique et sont-ils sur le point de voter pour des législatives : ça fait une différence. Quelqu'un a des nouvelles sur les deux sujets : unité de commandement des troupes loyalistes et état d'avancement des législatives ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 (modifié) Note en passant : on pourrait s'émouvoir des jeux diplomatiques de la Russie visant à diviser l'UE, tiens, pour changer de bouc-émissaire, et lire le contrat Mistral dans cet optique : un moyen pour la Russie d'enfoncer un peu plus un coin entre la France et les atlantistes (plus ou moins) béats. Pour dire les choses un peu différemment, le contrat Mistral signé en 2011 avait clairement un poids politique plus important que son poids strictement économique ou opérationnel. La France doit vendre quelque chose comme 5 à 8 milliards en matériel de guerre chaque année. Un contrat de 1,2 milliard n'est pas négligeable, mais enfin il était certainement possible de s'en passer sans déséquilibrer l'industrie française de défense. La Russie a la deuxième flotte de combat au monde. Quatre Mistral sont certes un ajout non négligeable, mais de ce côté non plus le besoin n'était pas criant et il était possible à Moscou de s'en passer. En revanche, dans le cadre des efforts de part et d'autre pour enfin clore la période de la guerre froide pour de bon - car cette mauvaise plante a la vie dure ! - la vente d'armement lourd d'un pays de l'ouest vers la Russie était un signal politique important : si l'on vend des armes, ce n'est pas à un ennemi, pas à quelqu'un à qui on s'attend à faire la guerre. Donc la vente était un signal fort de confiance de la part de la France : on va bien arriver à l'enterrer pour de bon cette guerre froide. C'est bien évidemment la raison pour laquelle ce contrat a scandalisé dans les milieux atlantistes et il a été pris pour cible par Washington comme contraire à ses intérêts bien compris. Où en serait l'atlantisme si un certain niveau minimal de tension avec la Russie n'était pas maintenu ? Ces milieux atlantistes ont vu dans la crise ukrainienne l'occasion d'en finir avec ce contrat et surtout le signal politique qu'il constitue. Signal considéré comme anormal et décalé lorsque l'ordre du jour est la reprise en main de tout ce qui en Europe est contradictoire avec l'atlantisme bien compris et la limitation, idéalement la rupture, des relations économiques européennes avec Moscou. Le décalage de la décision de livraison à fin octobre et l'établissement d'un lien avec la stabilité du cessez-le-feu dans le Donbass ont été positifs du point de vue atlantiste, mais apparaissent d'autant plus insuffisants que le cessez-le-feu présente un risque d'être stable - au détriment de la stratégie de l'Amérique en Europe. D'où la pression pour que la France se dédise et en tout état de cause ne livre pas les navires. Si le redémarrage des combats dans le Donbass ne peut être obtenu, alors qu'au moins soit évité le signal désastreux de la livraison du Vladivostok suivant le contrat signé ! Car si ce navire est signé, cela semblera indiquer que la crise est passée et qu'on peut à nouveau se faire confiance entre Europe occidentale et Russie... J'aimerais bien voir l'état d'unité de l'armée de Kiev aussi : je crains que ça ne soit guère plus brillant ! Au moins ont-il élu un président unique et sont-ils sur le point de voter pour des législatives : ça fait une différence. Oui, cependant la situation pourrait s'équilibrer de ce point de vue Le Soviet suprême de la République populaire de Donetsk a fixé au 2 novembre la tenue de deux scrutins : l'élection du Parlement et celle du leader de l'entité autoproclamée, annonce le quotidien russe en ligne Gazeta.ru. Pourront participer aux législatives les habitants de toutes les communes de la région de Donetsk, y compris celles contrôlées par Kiev. Le scrutin se déroulera à la proportionnelle, 1 000 signatures sont nécessaires pour se présenter, et il faudra recueillir au moins 5 % des voix pour siéger. Pourra poser sa candidature au poste de chef de la république tout citoyen de plus de trente ans vivant depuis au moins dix ans dans la région et ayant recueilli 1 000 signatures. La république populaire de Lougansk organisera également ces deux scrutins le 2 novembre. Si ces élections sont bien maintenues - c'est-à-dire si elles ne sont pas empêchées par une reprise des combats - il devrait donc y avoir une autorité issue du suffrage universel dans le Donbass pour négocier les relations avec le reste de l'Ukraine. La seule chose qui me semble un peu nébuleuse est la possibilité pratique d'organiser cette élection dans les parties du Donbass sous contrôle militaire loyaliste : les habitants de ces communes auront le droit de participer au scrutin... mais les forces loyalistes les laisseront-elles faire ? Modifié le 30 septembre 2014 par Alexis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 (modifié) Quelqu'un va te faire remarquer que Ianoukovitch n'était pas un vrai bon vassal servile et rappellera que des arguments dans ce sens ont été présentés plus haut dans le fil. Tenu par les roubignoles peut être, mais pas vraiment vassal.Tout juste. Pour être honnête, j'ai cherché d'autres termes, mais tous ceux que je trouvais étaient pires ("marionnette", etc.), donc j'ai gardé "vassal" qui est encore le plus juste: un Vassal dépend de son suzerain et a des obligations envers lui mais gère son fief comme il veut et y développe sa propre conception des choses, dans certaines limites. J'aimerais bien voir l'état d'unité de l'armée de Kiev aussi : je crains que ça ne soit guère plus brillant ! Au moins ont-il élu un président unique et sont-ils sur le point de voter pour des législatives : ça fait une différence. Au niveau des troupes, c'est clair que c'est aussi le foutoir côté loyaliste, entre les différentes unités militaires, les milices, les paramilitaires, la garde nationale, etc. C'est par ailleurs, partiellement, le boxon au niveau politique ou du commandement (démissions ou limogeages à répétition, etc.). Mais au moins on a des responsables identifiés qui essaient de définir une ligne politique et qui font office d'interlocuteurs (alors qu'en face, c'est le vide ou du grand n'importe quoi), et le gros des forces obéit au gouvernement (la grande inconnue concernant uniquement quelques milices néo-nazies). Donc ça rendrait en théorie possible une phase politique, du moins s'ils ont des interlocuteurs prêts et habilités à parler en face. Modifié le 30 septembre 2014 par Bat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 Pour dire les choses un peu différemment, le contrat Mistral signé en 2011 avait clairement un poids politique plus important que son poids strictement économique ou opérationnel. C'est bien évidemment la raison pour laquelle ce contrat a scandalisé dans les milieux atlantistes et il a été pris pour cible par Washington comme contraire à ses intérêts bien compris. Où en serait l'atlantisme si un certain niveau minimal de tension avec la Russie n'était pas maintenu ? On est d'accord sur plein de choses dans cette analyse, mais tu évacues un peu la question : dans les calculs de Poutine, l'idée de séparer - un peu - la France du reste de l'OTAN n'était-elle pas l'un des points séduisants de ce contrat ? Un jeu à l'anglaise, justement. Autre manière de le présenter : les sanctions contre la Russie auraient-elles été plus rude si Paris n'était pas - en partie - "tenu" par le contrat Mistral ? Note en passant : de mémoire, au moment où le contrat a été signé, les chantiers (civils) de Saint Nazaire traversaient une sacrément mauvaise passe... La seule chose qui me semble un peu nébuleuse est la possibilité pratique d'organiser cette élection dans les parties du Donbass sous contrôle militaire loyaliste : les habitants de ces communes auront le droit de participer au scrutin... mais les forces loyalistes les laisseront-elles faire ? Oh ! Il y a bien d'autres choses qui me semblent nébuleuses dans ces "élections" (je met les guillemets compte tenu de la manière dont se sont déroulé les derniers "référendums") : mode de sélection des candidats, établissement des listes électorales, étendue géographique, campagne libre et équilibrée, secret du vote... Les réfugiés seront-ils autorisés à voter ? Et les vacanciers ? Toutes les forces séparatistes seront-elles d'accord ? Hum ??? Et c'est moi qu'on va traiter d'idéaliste !! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 On est d'accord sur plein de choses dans cette analyse, mais tu évacues un peu la question : dans les calculs de Poutine, l'idée de séparer - un peu - la France du reste de l'OTAN n'était-elle pas l'un des points séduisants de ce contrat ? Un jeu à l'anglaise, justement.L'interet de la russie c'est de garder de bonne relation avec la France pour la simple raison que c'est un de ses rares interlocuteur amicale dans l'UE l'OTAN etc.On parle ici du plan amical, des émotions, mais pas du fond. En pratique ca permet de mettre en place des discussions mais ca ne change pas grand chose au fond et aux interets de chacun. Autre manière de le présenter : les sanctions contre la Russie auraient-elles été plus rude si Paris n'était pas - en partie - "tenu" par le contrat Mistral ?C'est l'Allemagne qui a freiné des quatre fers les sanctions contre la Russie, parce quelle nuirait beaucoup trop a l'économie de l'Allemagne, économie qu'il faut ménager pour continuer a faire impression.La France est beaucoup moins dépendante du business avec la Russie que la plupart des autres pays de l'est, ceux qui vomissent la Russie y compris - genre la pologne qui fait de tres bonne affaire avec la Russie -. Les sanctions c'est le bal des faux cul ... tout le monde gueule et personne les appliquent - ou seulement pour les autres -. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 C'est l'Allemagne qui a freiné des quatre fers les sanctions contre la Russie, parce quelle nuirait beaucoup trop a l'économie de l'Allemagne, économie qu'il faut ménager pour continuer a faire impression. La France est beaucoup moins dépendante du business avec la Russie que la plupart des autres pays de l'est, ceux qui vomissent la Russie y compris - genre la pologne qui fait de tres bonne affaire avec la Russie -. Les sanctions c'est le bal des faux cul ... tout le monde gueule et personne les appliquent - ou seulement pour les autres -. L'Allemagne a plus à y perdre mais est en tellement meilleure forme à court terme que, bon... Je soupçonne que les anglais (encore eux ! j'dois faire une fixation) aient bien freiné de toutes leurs force aussi. La City, BP, tout ça, ça compte. Et les clubs de foot ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 L'Allemagne a plus à y perdre mais est en tellement meilleure forme à court terme que, bon...Sauf que contrairement a d'autre les allemands se souci bien plus de demain que d'aujourd'hui, et tous les industriels allemand on fait un tres puissant lobbying pour qu'Angela neutralise les sanctions ... force et de constater que ca a marcher les allemands ne brulent pas les centre des impots ou leur MSA ;) Je soupçonne que les anglais (encore eux ! j'dois faire une fixation) aient bien freiné de toutes leurs force aussi. La City, BP, tout ça, ça compte. Et les clubs de foot!Sauf que les sanction "financière" sont beaucoup plus facile a contourner discrètement que les sanctions industrielles ... Des usine VW a Kalouga ca passe pas vraiment inaperçue ;) Les industriels allemands on fortement investis en Russie et tiennent a rentrer dans le pognon, vu qu'ils y arrivent de moins en moins ailleurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexWF Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 Combat à l'aéroport de Donetsk https://www.youtube.com/watch?v=-MlT-0103rM https://www.youtube.com/watch?v=9Y4FNrBDbE0#t=51 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ogmios Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 Je discutais avec un ami qui me disait que 70 % du chiffre d'affaire de la boite dans laquelle il travaille ( qui fabrique des produits pour la soudure) c'est avec les Russes. Pour l'instant, le conflit ukrainien ne semble pas avoir eu d'impact. A voir par la suite, sachant que la boite emploie un certain nombre d'ouvriers. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tonton Flingueur Posté(e) le 30 septembre 2014 Share Posté(e) le 30 septembre 2014 Petite video satirique de ZDF qui je crois n'a pas été posté. Le sketch est très critique sur le traitement partiale de l'actu ukrainienne par la presse allemande et démonte certains fais qui nous avait été présentés. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MoX Posté(e) le 1 octobre 2014 Share Posté(e) le 1 octobre 2014 (modifié) http://fr.euronews.com/2014/09/29/ukraine-la-treve-mise-a-mal-polemique-sur-la-decouverte-de-charniers/ http://www.chretiente.info/201409282800/ukraine-des-observateurs-inspectent-un-charnier-dans-le-donbass/ J'ai vu ça avant-hier dans la presse russe. A développer, un charnier ça peut aussi "s'organiser" (vu en Yougoslavie je crois, et aussi le coup des corps sortis de la morgue en Roumanie en 89 pour allumer la méche face à Ceausescu, notez au passage que maintenant, l'histoire commence a établir la vérité sur ce "mouvement spontané" il me semble.) Enfin, il est malheureusement probable que ces découvertes correspondent à de réels execution, avec un motif idéologique (y'a des bons nazillons en face), mais aussi politico-économique local (régler de vieux comptes, étendre son influcence etc...), dans ce cas, le profil des victimes nous en dira plus. Modifié le 1 octobre 2014 par MoX Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 1 octobre 2014 Share Posté(e) le 1 octobre 2014 Toujours la misère à Donetsk (AFP via le Point) : La rentrée des classes a viré au carnage mercredi dans l'est de l'Ukraine, avec 10 morts dans des bombardements, dont quatre dans une école, soit le bilan le plus lourd pour les civils en un mois de cessez-le-feu théorique entre armée régulière et rebelles prorusses. Civils, explosions aveugles, accusations contre l'armée ukrainienne mais ce ne sont même pas des salves apparemment qui ont provoqué ça. Donc : soit Kiev donne des ordres criminels, soit des criminel (soit-disant) côté loyaliste n'obéissent pas aux ordres, soit de faux ordres parviennent à certaines unités à la conscience légère, soit une vilaine stratégie de la tension est entretenue : mais par qui, et pourquoi ? L'OSCE a-t-elle prévu de se munir d'un radar de contre-batterie façon Cobra ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 1 octobre 2014 Share Posté(e) le 1 octobre 2014 Toujours la misère à Donetsk (AFP via le Point) : La rentrée des classes a viré au carnage mercredi dans l'est de l'Ukraine, avec 10 morts dans des bombardements, dont quatre dans une école, soit le bilan le plus lourd pour les civils en un mois de cessez-le-feu théorique entre armée régulière et rebelles prorusses. Civils, explosions aveugles, accusations contre l'armée ukrainienne mais ce ne sont même pas des salves apparemment qui ont provoqué ça. Donc : soit Kiev donne des ordres criminels, soit des criminel (soit-disant) côté loyaliste n'obéissent pas aux ordres, soit de faux ordres parviennent à certaines unités à la conscience légère, soit une vilaine stratégie de la tension est entretenue : mais par qui, et pourquoi ? L'OSCE a-t-elle prévu de se munir d'un radar de contre-batterie façon Cobra ? A mon humble avis, un peu des quatre à la fois. Tout le monde est à cran dans le secteur, et ça défouraille à la première occasion. Comme en plus ils ont un armement similaire et des uniformes assez proches (tout le monde a l'air plus ou moins dépenaillé), bien malin pour savoir qui a commencé, qui a voulu faire quoi et qui est responsable. Sans doute les deux camps. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 1 octobre 2014 Share Posté(e) le 1 octobre 2014 Mais qui a intérêt à ce que la guerre se prolonge ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 1 octobre 2014 Share Posté(e) le 1 octobre 2014 De toute façon plus on s'approche de négociations plus les différents camps voudront être en positions de forces pour négocier et donc une très probable reprises des hostilités limitées voir totales est possible. Historiquement c'est comme cela dans tous les conflits de ce siècles, ou les forces en présences ont à rendre des comptes à des entités supérieurs comme la communauté internationale. Donc plus on parlera, ou l'on se rapprochera de négociations, plus il y aura de tensions. Il est difficile d'arriver à maintenir le calme dans ces conditions avec un tel impératif à moins d'avoir énormément d'observateurs sur place. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 1 octobre 2014 Share Posté(e) le 1 octobre 2014 Si les séparatistes peuvent justifier d'un contrôle total de la région de Donetsk et/ou de la ville de Lougansk, ça leur donnera davantage de poids durant les phases de négociation. De l'autre côté, si les gouvernementaux peuvent arguer qu'ils ont un pied dans ces deux régions, ce sera pareil. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kovy Posté(e) le 1 octobre 2014 Share Posté(e) le 1 octobre 2014 (modifié) - Soit on est pour les revolution populaire, et donc on est pour toutes les révolution populaire, meme celle islamisante communisante etc. - Soit on est pour le respect de l'état "plus ou moins démocratique" et on attend les élections pour changer selon les regles. G4lly, c'est une fausse dichotomie avec en prime une confusion entre le tout et la partie... Modifié le 1 octobre 2014 par Kovy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 octobre 2014 Share Posté(e) le 1 octobre 2014 G4lly, c'est une fausse dichotomie avec en prime une confusion entre le tout et la partie...Expliques moi? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kovy Posté(e) le 1 octobre 2014 Share Posté(e) le 1 octobre 2014 (modifié) Expliques moi? 1- Etre pour certaines révolutions populaires n'implique d'être pour toutes les révolutions populaires. 2- De fait ton dilemme "soit on est pour les révolutions populaires, soit on est pour le respect de l'état" est un faux dilemme. Modifié le 1 octobre 2014 par Kovy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 2 octobre 2014 Share Posté(e) le 2 octobre 2014 1- Etre pour certaines révolutions populaires n'implique d'être pour toutes les révolutions populaires.2- De fait ton dilemme "soit on est pour les révolutions populaires, soit on est pour le respect de l'état" est un faux dilemme.Donc le peuple n'est pas souverain ... seulement comme et quand ça nous arrange? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 2 octobre 2014 Share Posté(e) le 2 octobre 2014 1- Etre pour certaines révolutions populaires n'implique d'être pour toutes les révolutions populaires. 2- De fait ton dilemme "soit on est pour les révolutions populaires, soit on est pour le respect de l'état" est un faux dilemme. Donc le peuple n'est pas souverain ... seulement comme et quand ça nous arrange? Il m'a fallu un peu de temps pour essuyer tout le café sur l'écran : "si le peuple n'est souverain que lorsqu'il est de mon avis, je me demande pourquoi je le consulte encore". Quel despote éclairé aurait pu dire cette phrase éclairée ? J'espère aussi qu'il (le despote) gère différemment la politique extérieure de son pays de la politique intérieure... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 2 octobre 2014 Share Posté(e) le 2 octobre 2014 Un article très interessant sur la part d'ombre de l'économie ukrainienne et un certain Monsieur Igor Komolkoïsky. extrait: ... – avec vingt-quatre milliards de dollars d’actif bancaire en 2013, la banque Privat représente 22% des dépôts du pays – à titre de comparaison la caisse d’épargne du pays – OschadBank – détenue à 100% par l’État représente moins de 10% des dépôts. À ce niveau de pénétration, Privat Bank n’est plus une banque « systémique » : elle EST le système. – grâce, entre autres, au contrôle de la compagnie australienne ConsMin, le groupe Privat représente 20 à 30% de la production mondiale de manganèse. De plus, il occupe une place importante dans l’extraction de minerai de fer et la production d’acier en Ukraine. Bien que cette activité économique ait été ravagée par 6 mois de conflit, elle continue de constituer un argument de poids auprès des dizaines de milliers d’employés directs de la filière sidérurgique. – Privat, via ses participations dans les compagnies JKX et UkrNafta, occupe une place dominante dans les activités de distribution, de raffinage et de production pétrolière du pays. Kolomoïsky fut toujours considéré comme le banquier privé de Yulia Timoshenko également originaire de Dnipropetrovsk. Leur alliance connut des hauts et des bas, mais s’accéléra lors des deux gouvernements Timoshenko de 2005 et de 2007-2010. Elle se focalisa sur le contrôle du secteur « pétrole et gaz » de l’Ukraine. Il était ainsi convenu que Timoshenko garderait la haute main sur les revenus gaziers du groupe UkrNafta (2 milliards de mètres cubes par an ou grosso modo$400m de revenus occultes chaque année) alors que Kolomoïsky empocherait les revenus pétroliers (approximativement $200m par an sur les 3 ans que dura l’arnaque). Avec l’effacement progressif de Yulia Timoshenko au cours de ces dernières années, la nocivité de cette alliance perdit en intensité sans toutefois totalement disparaître. ... Mais au fait, comment un individu de la trempe de Roman Abramovich, quelqu’un qui sut survivre à la Russie des années 1990-2000, un homme qui réussit à défaire dans les tribunaux et ailleurs Boris Berezovsky, comment donc a-t-il pu être plumé par Igor Kolomoïsky ? En 2007, la compagnie Evraz – contrôlée par Roman Abramovich – fit l’acquisition de 3 actifs sidérurgiques et une mine de fer basés dans la région de Dnipropetrovsk pour la modique somme de $3bn ; la transaction fut réglée moitié en liquide, moitié en actions Evraz soit 10%. Or l’accord n’incluait pas les réseaux ferrés autour des usines permettant l’acheminement des matières premières ainsi que l’acier produit. Réseaux qui restaient sous le contrôle exclusif de Privat. Abramovich aurait tout aussi bien pu acheter une mine sur Jupiter ou dans le jardin de la Maison Blanche : pas de réseaux ferrés, pas d’actifs… L’affaire finit par se résoudre non sans mal pour le groupe Evraz qui avait, en plus, laissé rentrer Privat dans son capital. http://www.realpolitik.tv/2014/09/ukraine-qui-est-donc-monsieur-igor-kolomoisky 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 octobre 2014 Share Posté(e) le 2 octobre 2014 (modifié) Toujours la misère à Donetsk (AFP via le Point) : La rentrée des classes a viré au carnage mercredi dans l'est de l'Ukraine, avec 10 morts dans des bombardements, dont quatre dans une école, soit le bilan le plus lourd pour les civils en un mois de cessez-le-feu théorique entre armée régulière et rebelles prorusses. Civils, explosions aveugles, accusations contre l'armée ukrainienne mais ce ne sont même pas des salves apparemment qui ont provoqué ça. Donc : soit Kiev donne des ordres criminels, soit des criminel (soit-disant) côté loyaliste n'obéissent pas aux ordres, soit de faux ordres parviennent à certaines unités à la conscience légère, soit une vilaine stratégie de la tension est entretenue : mais par qui, et pourquoi ? L'OSCE a-t-elle prévu de se munir d'un radar de contre-batterie façon Cobra ? N'est-ce pas simplement qu'ils n'ont pas réussi à s'entendre sur le tracé de la frontière ? Par exemple l'aéroport de Donetsk ils n'ont pas réussi à dire "c'est pour nous" ou "c'est pour vous" ou encore "c'est pour nous mais en échange on vous refile une bande de terre du côté de Marioupol" ... ? Et donc tant qu'ils ne se sont pas mis d'accord ils espèrent grignoter quelques kilomètres par ci par là ? Avec en plus la stratégie de tension sur le gaz qui a l'air assez claire parce qu'il y a les élections et que le gouvernement actuel ne veut pas être perçu comme "cédant sur le gaz". D'ailleurs céder des kilomètres carrés de territoire ce n'est pas très bon non plus pour gagner les élections. Elles sont quand ces élections déjà ? Le 26 octobre ? Eh bien on risque d'avoir encore un mois d'octobre... sous tension. Modifié le 2 octobre 2014 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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