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Histoire militaire de la France


Rochambeau

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La bataille de la Horgne

15 mai 1940, le mercredi de La Horgne : de la mémoire à l'histoire. Thierry Moné, TEL - Thèses en ligne (hal.science), 1305 p.

"Le mercredi 15 mai 1940, dans le petit village ardennais de La Horgne à l’ouest de Sedan, les cavaliers de la 3e Brigade de Spahis (2e Régiment de Spahis Algériens de Tlemcen et 2e Régiment de Spahis Marocains de Marrakech) tentent d’arrêter une partie de la plus moderne Panzer-Division de la Wehrmacht. L’histoire commémorative a retenu que la 3e Brigade de Spahis aurait été tout simplement « anéantie » en une dizaine d’heures de combats, non sans avoir auparavant mis hors de combat un bon millier de soldats allemands. De son côté, l’histoire scientifique dénombre 50 Spahis et 31 soldats allemands tués. Plus de 76 ans après les faits, il est plus que temps d’en finir avec la légende du « massacre inutile de 700 Spahis chargeant à cheval les chars allemands à La Horgne »."

https://theses.hal.science/tel-01468845

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Le 08/11/2023 à 22:25, Benoitleg a dit :

La bataille de la Horgne

15 mai 1940, le mercredi de La Horgne : de la mémoire à l'histoire. Thierry Moné, TEL - Thèses en ligne (hal.science), 1305 p.

"Le mercredi 15 mai 1940, dans le petit village ardennais de La Horgne à l’ouest de Sedan, les cavaliers de la 3e Brigade de Spahis (2e Régiment de Spahis Algériens de Tlemcen et 2e Régiment de Spahis Marocains de Marrakech) tentent d’arrêter une partie de la plus moderne Panzer-Division de la Wehrmacht. L’histoire commémorative a retenu que la 3e Brigade de Spahis aurait été tout simplement « anéantie » en une dizaine d’heures de combats, non sans avoir auparavant mis hors de combat un bon millier de soldats allemands. De son côté, l’histoire scientifique dénombre 50 Spahis et 31 soldats allemands tués. Plus de 76 ans après les faits, il est plus que temps d’en finir avec la légende du « massacre inutile de 700 Spahis chargeant à cheval les chars allemands à La Horgne »."

https://theses.hal.science/tel-01468845

Passage éclairant des difficultés de l'armée française en mai 1940, p.185 :

"Une fois encore, l’absence de moyens radios adaptés et le manque de confiance dans les moyens existants auront de graves conséquences : même en la possession de renseignements déterminants, collectés à grands frais sur le terrain, les escadrons de la 3e BS ne sauront pas rendre compte dans les délais imposés par la « guerre rapide ». Chefs de peloton, commandants d’escadron, commandants de groupe d’escadrons et chef de corps n’ont qu’un seul et unique credo : le carnet manifold et l’agent de transmissions à cheval179. Face à ces méthodes d’un autre âge, la fine fleur de l’armée allemande rend compte pratiquement en temps réel, grâce à des réseaux radio fournis et efficaces. A l’inverse de ceux des Français, les ordres de conduite allemands sont pertinents et rapidement transmis. En outre, habituées à travailler ensemble, les unités blindées du XIXe Corps de Guderian montrent une cohésion sans pareille."

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  • 2 months later...

Passionnant podcast sur la bataille de Chesapeake par Alexandre Jubelin

Le collimateur / Le Rubicon - le fil de l'épée / Une victoire oubliée, Chesapeake, septembre 1781

Invités : Olivier Chaline, professeur d’histoire moderne à Sorbonne université, directeur de la FED 4124 d’histoire et archéologie maritimes

Jean-Marie Kowalski, maître de conférences en histoire à l’Ecole navale

codirecteurs de « L’Amiral de Grasse et la guerre d’Indépendance américaine » (Sorbonne université presses, 2023)

                      ------------

Les conditions de possibilité d’une histoire opérationnelle (4:30)

La France dans la guerre d’Indépendance américaine et la flotte de De Grasse (11:00)

Le contexte stratégique de la bataille de la Chesapeake (37:30)

Après la bataille (1:01:00)

Le réinvestissement mémoriel de la Chesapeake (1:11:00)

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  • 2 months later...

Je ne sais pas trop où publier ça et l'article est incomplet mais :

https://www.corsematin.com/article/culture-loisirs/55035181611906/haute-corse-decouverte-dune-epave-davion-datant-de-la-seconde-guerre-mondiale-au-large-de-bastia

Un Me 323 pour les non-lecteurs, pas un truc courant donc. Certainement un des appareils ayant participé au pont aérien entre la Corse et l'Italie à l'été 1943 et qui a été abattu en septembre de la même année.

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  • 4 months later...
  • 1 month later...

Quand le Grand Condé à du retraité face un orage alors qu'il devait porter secours à la garnison française qui avait pris aux Espagnols la forteresse de Salses dans le Roussillon

https://www.francebleu.fr/emissions/histoire-des-po-helene-legrais/quand-un-orage-d-enfer-arrete-l-armee-francaise-dans-les-corbieres-conde-a-salses-4853072

Quand un orage d’enfer arrête l’armée française dans les Corbières - Condé à Salses

Écouter (02 min)

Diffusion du 7 octobre 2024

Hélène Legrais

Histoire des PO - Hélène Legrais

Par France Bleu Roussillon

En 1639, alors que la France et l’Espagne s’affrontent pour le contrôle du Roussillon, une tempête s’abat sur l’armée française dans les Corbières. Ce déluge de pluie et de grêle met en déroute les troupes du prince Henri de Condé, offrant un répit à la garnison assiégée de Salses.

 

Les Corbières, connues pour leur aridité, ont été le théâtre d’un événement météorologique exceptionnel en octobre 1639. Alors que le prince Henri de Condé, père du futur Grand Condé, mène une armée de 26 000 hommes et une dizaine de canons pour secourir la garnison française de Salses, une tempête d’une rare violence s’abat sur les troupes.

Parties de Narbonne sous une chaleur étouffante, les troupes françaises avancent péniblement à travers les terres arides des Corbières. La nuit tombée, une fraîcheur bienvenue s’installe, mais elle est rapidement suivie par une tempête dévastatrice. Le vent violent, la pluie torrentielle et les grêlons lacèrent les tentes et sèment la panique parmi les soldats. Pris de terreur superstitieuse, certains fuient en débandade, d’autres sont frappés par la foudre ou meurent noyés. Les officiers, tentant de maintenir l’ordre, n’hésitent pas à utiliser leurs armes pour contenir la fuite.

Malgré ce chaos, les Espagnols ne profitent pas de cette opportunité offerte par les éléments. La garnison française de Salses, dirigée par un chef gascon déterminé, résiste vaillamment. Ce n’est que plus tard que Louis de Condé, fils d’Henri et futur duc d’Enghien, entrera en vainqueur en Roussillon, recevant les clefs de Perpignan.

 

Cet épisode dramatique illustre non seulement les défis militaires de l’époque, mais aussi la puissance imprévisible de la nature, capable de changer le cours de l’histoire.

 

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  • 4 months later...

Une découverte pour ma part :

Milice canadienne (Nouvelle-France)

"La milice canadienne, à l'époque de la Nouvelle-France, était une milice civile qui incluait tout habitant âgé entre 16 et 60 ans commandée par un capitaine de milice, obligatoire dans chaque paroisse pour la protection de la colonie. Chaque habitant devait avoir son fusil, de la poudre, des munitions en quantité suffisante et être toujours prêt à réagir en cas d'attaque ennemie ou partir en campagne.

Milice canadienne sous le Régime français en Nouvelle-France

Au début de la colonisation française des Amériques, la Nouvelle-France dut faire face à la menace incarnée par les tribus iroquoises, particulièrement près de Montréal et Trois-Rivières1. Dans ce contexte, la dépendance de la Nouvelle-France vis-à-vis des soldats de la métropole, dont le nombre était insuffisant et la venue irrégulière, rendait nécessaire de former un groupe de défense armée formé localement, à l'aide des habitants de la colonie.

Établie de facto en 1649, la milice canadienne est officiellement instituée en Nouvelle-France par Louis XIV en 1669. ......"

https://fr.wikipedia.org/wiki/Milice_canadienne_(Nouvelle-France)

Modifié par Benoitleg
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  • 6 months later...
  • 3 weeks later...

C'est une vue assez spécifique sur l'histoire militaire, mais ça s'y rapporte bien. Et puis je ne vois pas où le fiche sinon 

Voici une carte de l'Europe en fonction du nombre d'années passées sous le gouvernement de la France entre 843 et 2025

G0zYcrVbgAEwdNb?format=jpg

Quelques surprises pour moi à la lecture de cette carte

- Je n'étais pas conscient que les Flandres occidentales avaient été françaises plus longtemps que l'Alsace ou la Corse

- Ni que Barcelone avait été français à peu près aussi longtemps que la Savoie

- Il y a quelques taches de couleur isolées en Allemagne que je ne sais guère expliquer. Je suppose qu'il s'agit de certains évéchés ou micro-Etats, du temps où l'Allemagne était divisée - avant la grande simplification entamée par Napoléon et achevée par Bismarck - où j'imagine que le roi de France était suzerain théorique ?

En toute logique, les endroits de couleur la plus intense devraient être les fameux "Orléans, Beaugency, Notre-Dame de Cléry, Vendômes", les seuls qui restaient au dauphin fils de Charles VI dans les années 1420 avant que Jeanne d'Arc ne s'occupe d'entamer la grande remise en ordre en le faisant couronner

Modifié par Alexis
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il y a 26 minutes, Alexis a dit :

En toute logique, les endroits de couleur la plus intense devraient être les fameux "Orléans, Beaugency, Notre-Dame de Cléry, Vendômes", les seuls qui restaient au dauphin fils de Charles VI dans les années 1420 avant que Jeanne d'Arc ne s'occupe d'entamer la grande remise en ordre en le faisant couronner

Le plus logique serait plutôt le cœur du domaine des premiers Capétiens, ce qu'ils avaient en 987 date à laquelle Hugues fut élu roi par les grands seigneurs rassemblés autour de l'évêque de Reims.

Pour Barcelone, c'est plus ou moins théorique mais il faut remonter à l'organisation d'une marche par les Carolingiens. Ensuite, j'imagine que cette couleur s'appuie sur la souveraineté plus ou moins affirmée des comtes de Toulouse ou des marquis de Gothie dans la région. Mais à ce moment-là, la souveraineté capétienne y est absolument... inexistante. 

C'est le point faible de cette carte d'ailleurs. Territoire français, ça ne veut pas dire grand chose si l'on oublie les liens féodaux et la nature de la véritable autorité gouvernementale... à supposer qu'elle existe à ce moment-là.

Quant aux Flandres occidentales, le comté de Flandre est l'un des fiefs les plus anciens et puissants du royaume, et son titulaire l'un des pairs laïcs qui procédaient au sacre du souverain à Reims. C'est à partir de la constitution de l'apanage de Philippe le Hardi puis surtout des règnes de Philippe le Bon et de son fils Charles le Téméraire que la région s'échappe progressivement.

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  • 3 months later...

https://www.amazon.fr/How-Louis-XIV-Survived-Hegemonic/dp/1839996137 (2 septembre 2025)

Dylan Motin How Louis XIV Survived His Hegemonic Bid: The Lessons of the Sun King’s War Termination (Comment Louis XIV a survécu à sa tentative hégémonique : les leçons tirées de la fin de guerre du Roi Soleil)

Le domaine des relations internationales s'est développé autour d'histoires de grandes puissances rivalisant pour l'hégémonie jusqu'à un échec final. Cependant, Louis XIV de France se distingue parmi les aspirants hégémons modernes comme le seul à avoir laissé son pays intact, voire plus grand qu'il ne l'avait trouvé. Cet ouvrage soutient que la stratégie de fin de guerre de Louis XIV explique ce cas particulier. Comme d'autres hégémons potentiels, Louis a mené des guerres générales qu'il n'a pas réussi à gagner de manière décisive. Mais Louis négociait souvent la paix en position de force, tandis que les autres aspirants à l'hégémonie se battaient généralement jusqu'au bout, consolidant ainsi des coalitions d'équilibre intransigeantes. Cette volonté de rechercher la paix en position de force a apaisé les coalitions adverses et permis à la France d'obtenir certains gains, aussi limités fussent-ils. Tout d'abord, cet ouvrage présente la stratégie de Louis consistant à faire des concessions importantes en temps de guerre en position de force. Ensuite, il montre comment il a utilisé cette stratégie pour sortir de ses trois guerres générales. Troisièmement, il décrit le contexte et les convictions de Louis en matière de politique étrangère afin d'expliquer les origines de cette stratégie de fin de guerre. Quatrièmement, le livre compare la France à d'autres prétendants à l'hégémonie afin de trouver des explications possibles et montre que la stratégie de Louis était unique. Enfin, il examine tour à tour les implications de la recherche pour le domaine de la sécurité internationale et les décideurs américains préoccupés par la possibilité d'une guerre avec la Chine et la Russie. Cet ouvrage est donc important pour les décideurs politiques, les théoriciens des relations internationales et les historiens de l'Europe moderne.

Cela contraste fortement avec d'autres aspirants à l'hégémonie tels que Napoléon, Guillaume II, Hitler et Hirohito.

La France de Louis XIV est une anomalie parmi les hégémons potentiels.

Les offres de paix françaises étaient attirantes parce qu'elles ne menaçaient pas de renverser l'équilibre des puissances européen.

 

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Il y a 12 heures, Wallaby a dit :

https://www.amazon.fr/How-Louis-XIV-Survived-Hegemonic/dp/1839996137 (2 septembre 2025)

Dylan Motin How Louis XIV Survived His Hegemonic Bid: The Lessons of the Sun King’s War Termination (Comment Louis XIV a survécu à sa tentative hégémonique : les leçons tirées de la fin de guerre du Roi Soleil)

Le domaine des relations internationales s'est développé autour d'histoires de grandes puissances rivalisant pour l'hégémonie jusqu'à un échec final. Cependant, Louis XIV de France se distingue parmi les aspirants hégémons modernes comme le seul à avoir laissé son pays intact, voire plus grand qu'il ne l'avait trouvé. Cet ouvrage soutient que la stratégie de fin de guerre de Louis XIV explique ce cas particulier. Comme d'autres hégémons potentiels, Louis a mené des guerres générales qu'il n'a pas réussi à gagner de manière décisive. Mais Louis négociait souvent la paix en position de force, tandis que les autres aspirants à l'hégémonie se battaient généralement jusqu'au bout, consolidant ainsi des coalitions d'équilibre intransigeantes. Cette volonté de rechercher la paix en position de force a apaisé les coalitions adverses et permis à la France d'obtenir certains gains, aussi limités fussent-ils. Tout d'abord, cet ouvrage présente la stratégie de Louis consistant à faire des concessions importantes en temps de guerre en position de force. Ensuite, il montre comment il a utilisé cette stratégie pour sortir de ses trois guerres générales. Troisièmement, il décrit le contexte et les convictions de Louis en matière de politique étrangère afin d'expliquer les origines de cette stratégie de fin de guerre. Quatrièmement, le livre compare la France à d'autres prétendants à l'hégémonie afin de trouver des explications possibles et montre que la stratégie de Louis était unique. Enfin, il examine tour à tour les implications de la recherche pour le domaine de la sécurité internationale et les décideurs américains préoccupés par la possibilité d'une guerre avec la Chine et la Russie. Cet ouvrage est donc important pour les décideurs politiques, les théoriciens des relations internationales et les historiens de l'Europe moderne.

Cela contraste fortement avec d'autres aspirants à l'hégémonie tels que Napoléon, Guillaume II, Hitler et Hirohito.

La France de Louis XIV est une anomalie parmi les hégémons potentiels.

Les offres de paix françaises étaient attirantes parce qu'elles ne menaçaient pas de renverser l'équilibre des puissances européen.

 

Bof sur plusieurs points.

La position de force française est évidente pendant un temps, nettement moins à partir de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. En revanche, Louis XIV profite d'une chance que n'auront ni Napoléon ni Guillaume II, à savoir des adversaires divisés et n'ayant pas le même objectif. C'est ce qui le sauve à la fin de son règne. Ça plus plusieurs coups de chance inespérés comme la mort inattendue de l'empereur en 1711 (qui voit la succession de l'Empire passer potentiellement à son frère, qui concourait alors pour la Couronne d'Espagne) ou comme le fait que les Anglais préfèrent faire le siège de Lille plutôt que de se lancer contre Paris. Il profite aussi de la vie parlementaire britannique, avec des Communes qui coupent l'herbe sous le pied de Marlborough et rechignent à financer l'effort de guerre dès lors que l'argent ne paraît profiter qu'aux Impériaux ou aux Hollandais. 

Pour les concessions importantes, oui mais quand il était lui-même en difficulté. Ainsi, l'abandon des Stuart ou la renonciation à la rive gauche du Rhin. Ce n'était pas vraiment prévu au départ même si on peut penser qu'en réduisant ses ambitions à Ryswick, Louis XIV se ménageait plus de chances d'aboutir à placer son petit-fils à Madrid à la mort de Charles II. Mais Louis XIV n'était pas homme à concéder quoi que ce soit, surtout pas de son plein gré.

Enfin, parler de conditions de paix attirantes, non. A son nadir en 1709, la France offre des conditions très avantageuses qui sont rejetées, justement parce que ni Londres ni Amsterdam ni Vienne n'ont confiance en Louis XIV... et parce qu'elles pensent pouvoir l'emporter. En revanche, dès lors que les intérêts de Paris et de Londres se sont trouvés alignés, les choses ont pu aller très vite, notamment dans la guerre de Succession d'Espagne quand le nouvel empereur a été contraint de renoncer à la Couronne et d'accepter le duc d'Anjou comme nouveau souverain. 

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