Picdelamirand-oil Posté(e) le 1 juillet 2018 Share Posté(e) le 1 juillet 2018 Il y a 9 heures, DEFA550 a dit : https://www.rand.org/pubs/reports/R1148.html Mais si c'est celui-ci, ça date un peu... Désolé, Pic Je pense que c'est plutôt celui-là (bien qu'il me paraisse un peu tardif: cela pourrait être une resuscée grand public de celui que j'ai lu) https://www.rand.org/pubs/rgs_dissertations/RGSD106.html Citation Since withdrawing from NATO's integrated military structure in 1966, France has striven for self-sufficiency in the defense sector. A major component of this policy has been to maintain an independent arms manufacturing capability, particularly a fighter industry. The small size of the domestic market has necessitated an aggressive export policy, which met with considerable success under the guidance of French aviation industrialist Marcel Dassault. France found a niche in marketing mid-range, moderately priced fighters--the famous Mirage series--known for their simplicity, reliability and excellent performance. This strategy was altered in the early 1980s with the design of the Rafale multirole fighter, which will directly compete with American or Soviet fighters. This new strategy comes at a time when a variety of factors have been threatening France's arms export policy: shrinking international arms market, increasing cost of weapons, and intensified competition. The collapse of the Soviet Union, compounded with economic recession, has led to the slowing or elimination of aircraft modernization programs. In this changing environment, is the concept of an independent French fighter industry more than a mirage? This report sheds new light on the prospects for the French fighter industry. It seeks to estimate the potential export sales of the Rafale over the next twenty years, to offer an independent estimate of the cost of the Rafale program and to compare it with published cost estimates, and to explore the viability of the Rafale program in light of these two estimates. To these ends, this paper considers both the demand for and the cost of the Rafale. Part I describes the inception of the Rafale program, the controversies which have surrounded it, and those aircraft which will compete most directly with it. Part II probes the potential global demand for fighters over the next two decades, and estimates the future demand for French fighters. Part III analyzes the cost of the Rafale, using DAPCA, a cost analysis model created at RAND. Finally, this paper considers the implications of these assessments for the future of the Rafale program and the French fighter industry. Traduction Depuis qu'elle s'est retirée de la structure militaire intégrée de l'OTAN en 1966, la France s'est efforcée de devenir autosuffisante dans le secteur de la défense. L'un des principaux éléments de cette politique a été de maintenir une capacité de fabrication d'armes indépendante, en particulier une industrie de chasseurs. La petite taille du marché intérieur a nécessité une politique d'exportation agressive, qui a rencontré un succès considérable sous la direction de l'industriel français Marcel Dassault. La France a trouvé un créneau dans le marketing des avions de combat de milieu de gamme à prix modéré - la célèbre série Mirage - connus pour leur simplicité, leur fiabilité et leurs excellentes performances. Cette stratégie a été modifiée au début des années 1980 avec la conception de l'avion de combat multirôle Rafale, qui concurrencera directement les avions de combat américains ou soviétiques. Cette nouvelle stratégie intervient à un moment où de nombreux facteurs menacent la politique française en matière d'exportation d'armements : contraction du marché international des armes, augmentation du coût des armes et intensification de la concurrence. L'effondrement de l'Union soviétique, combiné à la récession économique, a entraîné le ralentissement ou l'élimination des programmes de modernisation des aéronefs. Dans cet environnement changeant, le concept d'une industrie de combat française indépendante est-il plus qu'un mirage ? Ce rapport jette un éclairage nouveau sur les perspectives de l'industrie française de l'aviation de combat. Il cherche à estimer les ventes à l'exportation potentielles du Rafale au cours des vingt prochaines années, à offrir une estimation indépendante du coût du programme Rafale et à le comparer aux estimations de coûts publiées, et à explorer la viabilité du programme Rafale à la lumière de ces deux estimations. Pour ce faire, cet article examine à la fois la demande et le coût du Rafale. La première partie décrit les débuts du programme Rafale, les controverses qui l'ont entouré et les avions qui lui feront le plus directement concurrence. La deuxième partie examine la demande mondiale potentielle de chasseurs au cours des deux prochaines décennies et estime la demande future de chasseurs français. La partie III analyse le coût du Rafale à l'aide du DAPCA, un modèle d'analyse des coûts créé par RAND. Enfin, cet article examine les implications de ces évaluations pour l'avenir du programme Rafale et de l'industrie française des chasseurs. Traduit avec www.DeepL.com/Translator 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 1 juillet 2018 Share Posté(e) le 1 juillet 2018 (modifié) il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit : Je pense que c'est plutôt celui-là (bien qu'il me paraisse un peu tardif: cela pourrait être une resuscée grand public de celui que j'ai lu) https://www.rand.org/pubs/rgs_dissertations/RGSD106.html Je l'ai récupéré en fin de matinée, avec l'idée que ça pourrait être le bon, mais pas encore lu (peut-être pas avant les longues soirées d'hiver, parce que plus de 330 pages quand même...) Modifié le 1 juillet 2018 par DEFA550 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 1 juillet 2018 Share Posté(e) le 1 juillet 2018 il y a 27 minutes, DEFA550 a dit : Je l'ai récupéré en fin de matinée, avec l'idée que ça pourrait être le bon, mais pas encore lu (peut-être pas avant les longues soirées d'hiver, parce que plus de 330 pages quand même...) Je l'ai survolé, il ne me semble pas très intéressant. C'est beaucoup trop long pour l'information intéressante que tu en retire, et finalement ça ne correspond pas à ce que j'avais lu. Mais ça éclaire quand même sur la psychologie des USA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123 Posté(e) le 2 juillet 2018 Share Posté(e) le 2 juillet 2018 Le 01/07/2018 à 10:45, jojo (lo savoyârd) a dit : Sincèrement je pense que tu te trompes, et tu es à côté. Tu mélanges un peu tout, à tel point qu'il faudrait rédiger 10 pages pour te répondre ... Perso j'en ai pas le courage ... Juste une chose : Ne mélanges pas le factuel, l'aspect philosophique et psychologique comme tu peux le faire ... Chez DA, face au rouleau compresseur LM + US, on ne peut que rester sur le plan factuel pour démontrer l'état des choses. Et c'est heureux car justement dans les faits, voilà ... Pour le coup "le travers" que tu cites, je te le renvois à l'envers ... Quand à l'histoire de "melon", vraiment çà m'attriste ... L'autoflégeation franco-française a encore décidément de beaux jours ... Le bourrage de crâne est effectivement et définitivement une science que certains manipulent avec dextérité. Personne n'est tout bon, comme personne n'est tout mauvais ... Tu nous prêtes des propos (faux) vraiment limite ... On s'égare ... J'entends ce que tu dis. Mais juste un exemple. En nucléaire civil on était au top, ce n'est plus cas, c'est un gouffre à pognon aujourd'hui. Je peux multiplier les exemples. Je ne fais pas de l'autoflagellation, je me méfie de l'excès de confiance (ou melon). Je ne dis pas que la France n'a pas sa place et que les USA ne peuvent que nous aplatir, mais que si on joue le jeu des USA (par exemple partir dans des délires "technologistes"), oui la France se fera aplatir à terme. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 (modifié) La mise à jour de la b-61 prévue pour être envoyée en Allemagne, Turquie, Italie mais point de Belgique !! http://www.hurriyetdailynews.com/us-to-send-next-generation-nuclear-weapons-to-turkey-russian-report-134073 C'est compliqué à comprendre. L'Allemagne a fait une demande d'intégration sur l'Eurofighter et s'est fait répondre qu'il faudrait une dizaine d'année. La Turquie menace de s'équiper Russe mais se voit proposer la B61 et l'Italie petite nouvelle dans la bande. Mais alors porquoi la Belgique n'est pas dans cette liste ? Modifié le 3 juillet 2018 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 (modifié) il y a 57 minutes, herciv a dit : L'Allemagne a fait une demande d'intégration sur l'Eurofighter et s'est fait répondre qu'il faudrait une dizaine d'année. Logique puisque le porteur de B-61 successeur du Tornado est sensé être le F-35 https://fas.org/programs/ssp/nukes/publications1/Brief2013_B61-12.pdf on peut pas leurs propoposer une AASM avec TNO à tous ces braves européens ? (je suis déjà loin ...) Modifié le 3 juillet 2018 par BPCs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 Il y a 3 heures, herciv a dit : Mais alors porquoi la Belgique n'est pas dans cette liste ? La Belgique a acheté du F-35 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 Le 01/07/2018 à 00:36, elannion a dit : Je sens que dans les années 2020 avec les premiers retex d'exercices conjoints ( voir fuite d'évaluation comme Armasuisse) certains vont encore tomber de haut. Un peu comme les typhoon boys à la fin ds années 2000. . . TOUT A FAIT ! J'avoue avoir eu quelques inquiétudes avant d'avoir vent du resultat des premiers exercices entre EF et Rafale, sur la base des données brutes (plus de poussée, masse à vide de l'EF mal connue (en réalité plus importante qu'anticipée), canards avant très déportés qui pouvait laisser espérer une autorité en tangage de ouf...). La réalité a été un ravissement. Le 01/07/2018 à 11:18, Skw a dit : Intéressant. Tu aurais assez de matériel et de temps pour développer plus cela dans un fil plus adapté ? C'est peut-être beaucoup te demander sachant que tu contribues déjà pas mal sur le Rafale... mais si jamais tu t'ennuyais Il est en retraite. Et comme tout retraité qui se respecte, il est over booké 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 Il y a 2 heures, DEFA550 a dit : La Belgique a acheté du F-35 ? Pas plus que l'Allemagne ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 Alors je suis pas à jour dans mes listes de déploiements US en Europe, mais il me semble bien que des chasseurs de l'USAF sont basés ou opèrent régulièrement depuis les bases Allemandes, Italiennes et Turques. Et que ce n'est pas nécessairement le cas en Belgique? Ces bombes, qu'on le veuille ou non, sont d'abord destinées à être emportées par l'USAFE, avant de l'être par les chasseurs alliés. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 Il y a 1 heure, herciv a dit : Pas plus que l'Allemagne ! Certes, mais l'Allemagne s'est explicitement interrogée sur la possibilité de l'intégrer à ses Typhoon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 (modifié) Il y a 7 heures, herciv a dit : C'est compliqué à comprendre. L'Allemagne a fait une demande d'intégration sur l'Eurofighter et s'est fait répondre qu'il faudrait une dizaine d'année. La Turquie menace de s'équiper Russe mais se voit proposer la B61 et l'Italie petite nouvelle dans la bande. Mais alors porquoi la Belgique n'est pas dans cette liste ? Peut-être parce que la B61-12 LEP a (déjà) été négociée avec la Belgique en 2013? https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-site-de-kleine-brogel-accueillera-t-il-de-nouvelles-armes-nucleaires?id=8088412 Modifié le 3 juillet 2018 par Bat 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. zx Posté(e) le 3 juillet 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 juillet 2018 (modifié) Les avions de chasse belges épinglés à Strasbourg https://www.lecho.be/entreprises/defense-aeronautique/les-avions-de-chasse-belges-epingles-a-strasbourg/10027947.html Les députés européens plébiscitent le premier programme d’investissement en matière de défense européenne. Les avions de chasse belges cités en contre-exemples. Les eurodéputés votent ce mardi le premier programme de l’histoire de l’UE consacré à des instruments de défense. Un montant de 500 millions d’euros, affecté au financement du développement de nouveaux produits et technologies pour la période 2019-2020, avec l’objectif d’encourager l’innovation en matière de défense et derendre l’Europe plus indépendante. Le programme européen de développement industriel dans la défense sera de 500 millions d’euros pour 2019-2020. Lundi soir, les élus ouvraient la session parlementaire à Strasbourg avec un débat sur cette question. Au vu des clivages, l’issue du vote ne laisse aucun doute. Les 751 députés européens devraient valider majorité (démocrates chrétiens, conservateurs, socialistes et libéraux) contre opposition (verts, gauche radicale et extrême droite) cette initiative, chère au président français Emmanuel Macron. Le Brexit et le protectionnisme du Président des Etats-Unis Donald Trump ont conduit les Européens à développer une réelle défense commune, que le Royaume-Uni bloquait jusqu’ici. "Ce qui est aujourd’hui possible était inimaginable il y a encore quelques années", dit la Française Françoise Grossetête (PPE, Les Républicains), auteure du rapport sur ce programme. "L’UE doit rester à la pointe pour garder des industries innovantes sur son territoire et les milliers d’emplois qui en épendent." "Quand on voit les voisins chinois et russes, toute leur industrie technologique repose sur des transferts de la défense", renchérit le libéral Dominique Riquet (ADLE). L’écologiste britannique Molly Scott Cato estime que "ce demi-milliard aurait pu être utilisé à des projets pacifiques" et que "ce programme est le fait de grandes entreprises militaires qui ont doublé leur budget de lobbying". Une pierre française dans le jardin belge L’élu français Édouard Martin (S&D) a confirmé le soutien de son groupe, en décochant une flèche au gouvernement belge. "Il n’y a pas assez de coopération dans le secteur industriel de la défense européenne. Et, en parallèle, on constate malheureusement que de nombreux États membres s’équipent auprès de fournisseurs non européens", martèle l’ancien syndicaliste, citant "l’exemple des avions de chasse belges qui sont des avions américains." Le député espère, "in fine que ce programme encouragera les Européens à s’équiper made in Europe" et conclut: "Rejeter ce programme, c’est maintenir le statu quo et le statu quo (…) laissera le champ libre à certains États membres pour continuer à acheter européen." Le message vise les F-16 et l’achat éventuel de F-35 au "détriment" d’un avion européen, comme le Rafale français. ca date du 21 juin, mais je l'ai pas vu poster, je prends le risque Eric Trappier (Dassault): "Le remplacement des F-16 belges sera vu comme un test" https://www.lecho.be/entreprises/defense-aeronautique/eric-trappier-dassault-le-remplacement-des-f-16-belges-sera-vu-comme-un-test/10024264.html Alors que la France et l'Allemagne lancent des projets d'armement communs, le patron de Dassault Aviation pousse les Européens à acheter local. Un nouvel appel du pied à la Belgique. Alors que l'on pensait que la France avait perdu toute chance de remporter le contrat du remplacement des F-16 belges, le Premier ministre Charles Michel a indiqué vendredi que le gouvernement étudierait la proposition de Paris de partenariat stratégique autour du Rafale. Une décision qui réjouit Eric Trappier, le P.-D.G de Dassault Aviation, pour qui le marché belge sera inévitablement perçu comme un test pour la relance de l’Europe de la Défense. Pourquoi la France n’a-t-elle pas participé à l’appel d’offres du gouvernement belge? Il y a eu une concertation avec le gouvernement français, qui a estimé que la Belgique, en tant que voisin, et comme pays important de l’Union européenne et engagé dans la construction européenne, devait bénéficier d’une proposition beaucoup plus large que celle qui était demandée à travers l’appel d’offres. Le but n’était pas de contourner l’appel d’offres. Le but était de proposer un partenariat qui répondait plus à ce que la France peut offrir à la Belgique. Ce n’était pas une quelconque défiance. Il y a parfois eu des propos un peu aigres de votre part… Ce n’était pas dirigé contre la Belgique. Ce que j’ai déjà dit, c’est qu’il est intéressant que des pays européens considèrent des offres européennes et qu’il n’y ait pas une volonté d’acheter systématiquement américain, alors qu’on ne peut pas dire qu’un avion comme le Rafale ne soit pas opérationnel. L’appel d’offres de la Belgique serait-il dépassé à cause de la guerre commerciale déclenchée par les USA? Je ne veux pas rentrer dans le sujet d’une guerre commerciale. Il faut faire du positif. Depuis le début, la France se propose de faire une offre complète, qui prend en compte un certain nombre d’aspects opérationnels du programme, tout en étant prête à intégrer les autorités belges et les industriels dans le programme. Les Américains jouent d’autres cartes. Ils sont puissants. Ils veulent à la fois faire de la défense et de l’économie. On ne peut pas leur reprocher de soutenir leurs industriels. Ce qu’on aimerait, c’est que les Européens soutiennent les leurs. Le projet franco-allemand de Système de combat aérien futur (Scaf) pourrait-il faire réfléchir les États européens? Je pense qu’on est toujours à un moment critique de la construction européenne. Les USA, la Chine, pèsent dans le monde, je ne vois pas pourquoi l’Europe ne pèserait pas. La question est: comment devrait-elle faire? Elle a un savoir-faire et la technologie, dans un certain nombre de domaines. Ce qu’il faut, c’est un moteur européen. Peut-être que le programme Scaf en est un exemple. Cela pourrait être un programme structurant pour l’Europe de la défense. Le marché belge est-il symbolique? La réponse est oui. Il est symbolique pour le GIE Rafale, mais aussi pour la France. Ce sera vu comme un test, à un moment particulier de l’Europe, par les Français, mais aussi par les Belges. "Je suis comme Trump, à l’envers! L’Europe pour les Européens." Il y a apparemment une vraie volonté politique de rentrer dans un certain nombre de projets où l’on favorise les Européens. Je suis pour. Je suis comme Trump, à l’envers! L’Europe pour les Européens. La Belgique pourrait-elle participer au Scaf tout en achetant américain? Dans un programme de coopération comme celui-là, il faut savoir mettre les chances de son côté. Donc, il y a des choix à faire. Ce n’est pas impossible, mais ce serait plus difficile. Le chiffre de 20 milliards de retours économiques n’est-il pas gonflé en incluant les activités actuelles du GIE Rafale en Belgique? On intègre tout. Avant, il y avait des offset, des contreparties industrielles. Quand on avait atteint le quota, on arrêtait. Maintenant, le sujet est complètement différent. Avec notre projet, on pourra investir en Belgique dans un certain nombre de domaines critiques. Ce qui donnera des développements, de la fabrication et du soutien pendant très longtemps. On crée une dynamique. Dans le domaine de l’aviation de combat, mais aussi dans le civil, la cybersécurité… Évidemment que cela va donc dépasser, et de loin, le montant du contrat puisque c’est une dynamique. Dans l’aéronautique militaire, y a-t-il plus d’appels d’offres que d’accords d’État à État? Il y a de tout. Mais j’ai une conviction: lorsqu’un pays lance un appel d’offres, il sait déjà quel avion il va acheter! Mais cela n’a rien à voir avec l’appel d’offres belge. La Belgique doit-elle craindre des recours juridiques si elle arrête l’appel d’offres? Dans chaque appel d’offres, il y a une petite clause qui dit que cela n’engage pas le gouvernement. Et c’est normal: un pays est souverain pour acheter un matériel stratégique. Modifié le 3 juillet 2018 par zx 4 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 lorsqu’un pays lance un appel d’offres, il sait déjà quel avion il va acheter! 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 (modifié) j'étais sur qu'il allait le remarquer :P je pense que c'est déjà le cas pour le MMRCA 2 et du MII. le reste c'est de la négo et des offset. Modifié le 3 juillet 2018 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 3 juillet 2018 Share Posté(e) le 3 juillet 2018 Et : La Belgique doit-elle craindre des recours juridiques si elle arrête l’appel d’offres ? Dans chaque appel d’offres, il y a une petite clause qui dit que cela n’engage pas le gouvernement. Et c’est normal : un pays est souverain pour acheter un matériel stratégique. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. MeisterDorf Posté(e) le 5 juillet 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 juillet 2018 *Bruit de piécette dans le bastringue* http://www.dekamer.be/doc/CCRA/pdf/54/ac941.pdf 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 (modifié) Il y a 1 heure, MeisterDorf a dit : *Bruit de piécette dans le bastringue* http://www.dekamer.be/doc/CCRA/pdf/54/ac941.pdf Merci. J'en retire qu'une chose : Dirk Van der Maelen(sp.a) : Il est clair que la N-VA ne veut rien d'autre que le F35. Bon je reprends ma lecture. Ps : heureusement que vous n'incluez la langue allemands dans vos débats. Modifié le 5 juillet 2018 par gargouille 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 Il y a 3 heures, MeisterDorf a dit : *Bruit de piécette dans le bastringue* http://www.dekamer.be/doc/CCRA/pdf/54/ac941.pdf C'était une sacré pièce cette fois. C'était bien le KERN qui se réunissait avant le sommet de l'OTAN ? Intéressant de voir à quel point à la fois l'OTAN compte pour les belges et à quel point TRUMP l'a déstabilisé pour les belges. L'Europe de la défense représente une vrai alternative dans les débâts. Je vois également qu'il n'y a pas une seule vision même au sein d'un même partie concernant le dossier f-16/F-35/Eurofighter/Rafale. Merci 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 2 hours ago, gargouille said: Ps : heureusement que vous n'incluez la langue allemands dans vos débats. Pas assez nombreux (quelques-uns maximum des 15 sièges de la circonscription liégeoise) et les débats se font toujours en français ou néerlandais vu qu'il n'y a pas de groupe germanophone à la Chambre. Ceci dit, il est vrai que les débats devraient probablement être traduits pour permettre aux citoyens germanophones de s'informer de l'actualité politique mais ça créerait un énorme contingent de traducteurs pour une communauté de 70000 âmes qui sont presque tous bilingues. Pour ceux qui ont la flemme de lire les 30 pages, je ferai un résumé des interventions de chacun une fois rentré. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 Faudrait peut être pas TOUT mettre sr le dos de nos amis belges hein, parce que d'ici peu on va voir les neerlandais les accuser de ne pas acheter européen... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 il y a 28 minutes, herciv a dit : C'était une sacré pièce cette fois. C'était bien le KERN qui se réunissait avant le sommet de l'OTAN ? Intéressant de voir à quel point à la fois l'OTAN compte pour les belges et à quel point TRUMP l'a déstabilisé pour les belges. L'Europe de la défense représente une vrai alternative dans les débâts. Je vois également qu'il n'y a pas une seule vision même au sein d'un même partie concernant le dossier f-16/F-35/Eurofighter/Rafale. Merci Moi je remarque que les Français demandent un accord de confidentialité, et c'est sans doute cette aspect qui va à l'encontre de la RFGP car c'est antinomique de la transparence. mais d'un autre coté, on n'a peut être pas envie de rendre publique les performances de SPECTRA par exemple. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 25 minutes ago, herciv said: C'était une sacré pièce cette fois. C'était bien le KERN qui se réunissait avant le sommet de l'OTAN ? Intéressant de voir à quel point à la fois l'OTAN compte pour les belges et à quel point TRUMP l'a déstabilisé pour les belges. L'Europe de la défense représente une vrai alternative dans les débâts. Je vois également qu'il n'y a pas une seule vision même au sein d'un même partie concernant le dossier f-16/F-35/Eurofighter/Rafale. Merci Plutôt une sorte de réunion des commissions Affaires Étrangères et Défense pour auditionner le Premier Ministre, le Ministre des Affaires Étrangères et le Ministre de la Défense avant le sommet. Je sais que dans certains pays, dont l'Allemagne, il est courant que le Chef de Gouvernement soit auditionné par le Parlement avant ou après les sommets européens, assurant un certain niveau de contrôle démocratique à un endroit où il est complètement absent (Conseil européen, Conseil de l'Union Européenne, OTAN). J'ignore cependant si la Belgique est dans ce cas de figure pour l'UE. Le KERN est quelque chose de complètement différent, indépendant du Parlement. Le KERN est un des ensemble ministériels belges et le plus petit. Il s'agit de la réunion du Premier Ministre et de ses Vice-Premier Ministres qui ne sont pas choisi à cause de leur fonction mais de leur position au sein de leur parti (Didier Reynders, VPM MR, et Alexander De Croo, VPM Open-Vld sont d'anciens présidents de parti), avec un VPM par parti. On notera d'ailleurs l'absence de la Justice, de la Défense, des Finances et la présence de l'Emploi/Économie/Consommateur (Kris Peeters, CD&V) et de la Coopération au développement/Agenda Numérique/Télécommunications/Poste (Alexander De Croo, Open-Vld). La dénomination exacte francophone est par ailleurs "Conseil des ministres restreint" alors que KERN est un raccourci basé sur le terme néerlandais kernkabinet ("Cabinet [ministériel] noyau"). 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 Il y a 4 heures, MeisterDorf a dit : *Bruit de piécette dans le bastringue* http://www.dekamer.be/doc/CCRA/pdf/54/ac941.pdf Ca rappelle ce que l'on savait déjà. Un beau boxon ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 5 juillet 2018 Share Posté(e) le 5 juillet 2018 Il y a 6 heures, MeisterDorf a dit : *Bruit de piécette dans le bastringue* http://www.dekamer.be/doc/CCRA/pdf/54/ac941.pdf Citation Raoul Hedebouw (PTB-GO!) (en néerlandais): Le premier ministre souhaite encore analyser la proposition française, bien que MM. De Wever et Vandeput aient déjà expliqué que le Rafale n'est pas performant. Nous n'avons malheureusement pas abordé cette question. À l'ambassade à Bruxelles, on a sablé le champagne le 4 juillet. Nous ne savons toujours pas pourquoi, mais nous pourrions imaginer que c'était pour fêter l'accord sur les F-35. "EXPLIQUÉ". Il ont rien expliqué du tout, ils se sont contenter de déblatérer comme des trolls des bas-fonds d'internet sans l'ombre du début d'un commencement d'argument. Quand au fait qu'ils n'aient pas abordé la question, on s'y attendait pas du tout! La fin nous apprend que les français auront au moins vendu une bouteille de champagne. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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