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Chevalier Gilles

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Il y a 1 heure, DEFA550 a dit :

Je rebondis là-dessus pour mettre le doigt sur une erreur conceptuelle fondamentale : Le problème n'est pas ces gens, c'est la crédulité bienveillante des lecteurs. C'est à dire vous et moi, sur des sujets divers et variés qu'on ne maîtrise pas et pour lesquels se contenter de lire un "papier" est bien plus facile que de se poser de vraies questions.

Bref, le maillon faible c'est nous. Le savoir constitue un pas dans la bonne direction et une motivation pour réveiller un esprit critique en général largement défaillant.

C'est vrai... et en même temps un peu facile de suggérer que les journalistes peuvent faire leur job n'importe comment, en fin de compte c'est au lecteur que revient l'entière responsabilité de sa propre mésinformation.

Même le type le plus intelligent et qui n'aurait que ça à faire de sa journée ne pourrait être outillé pour faire face à des informations erronées ou tronquées sur TOUS les sujets. Et si en théorie les connaissances - et donc les racines de l'esprit critique - dispensées jusqu'au bac sont à la portée de tous, en pratique ce n'est pas le cas parce que l'accès à ces connaissances est loin d'être optimal, pour des raisons très diverses.

Dans ces conditions, il me semble aberrant de laisser entendre que le problème est circonscrit à chaque individu de son côté.

Modifié par Brian McNewbie
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Il y a 1 heure, Brian McNewbie a dit :

en même temps un peu facile de suggérer que les journalistes peuvent faire leur job n'importe comment

Il ne 'agit pas ici de journalisme mais d'une tribune d'opinion, publiée comme telle dans une rubrique dédiée, dans laquelle des partisans de causes diverses et variées défendent chaque jour leur point de vue. Il n'engage pas la rédaction du journal.

Modifié par Bat
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Il y a 1 heure, Brian McNewbie a dit :

C'est vrai... et en même temps un peu facile de suggérer que les journalistes peuvent faire leur job n'importe comment, en fin de compte c'est au lecteur que revient l'entière responsabilité de sa propre mésinformation.

C'est facile, mais c'est la triste réalité. L'homme n'a pour seules limites que celles imposées par d'autres. Si les lecteurs ne sanctionnent pas la médiocrité alors la porte est ouverte à toutes les dérives. Il faut vivre chez les bisounours pour penser que l'honnêteté et la rigueur (entre autres) sont des valeurs universelles qui s'imposent face aux intérêts personnels ou qu'il pourrait exister une forme de déontologie inaltérable permettant à ces lecteurs de rester dans une passivité totale fort commode.

Bref, si quelqu'un raconte n'importe quoi c'est bien parce qu'il y a des gens qui l'écoutent sans filtre. Sinon il parle dans le vide et ça ne sert pas à grand chose.

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il y a 54 minutes, DEFA550 a dit :

L'homme n'a pour seules limites que celles imposées par d'autres.

... Et celles imposées par la biologie, et la psychologie, et les influences socioculturelles, etc.

il y a 56 minutes, DEFA550 a dit :

Il faut vivre chez les bisounours pour penser que l'honnêteté et la rigueur (entre autres) sont des valeurs universelles qui s'imposent face aux intérêts personnels ou qu'il pourrait exister une forme de déontologie inaltérable permettant à ces lecteurs de rester dans une passivité totale fort commode.

Et ça tombe bien, ça n'a rien à voir avec ce dont je parlais. Dire qu'il est impossible d'avoir une approche parfaitement sceptique - au sens non connoté négativement - de tout sujet, ce n'est pas nécessairement tomber dans l'exact opposé.

Il y aura toujours des gens pour écouter "sans filtre" pour la simple et bonne raison que personne ne sait tout écouter "avec filtre", malgré la meilleure volonté. Ne pas tenir compte de cette réalité et laisser la faute retomber entièrement sur les individus est aussi absurde que dire que les gens escroqués sont entièrement responsables de leur situation, qu'ils avaient qu'à tous être formés en économie / médecine / autre, ou que les gens agressés n'avaient qu'à savoir se défendre, dans un autre registre.

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2 minutes ago, prof.566 said:

je sais pas moi j'ai l'accès complet. IP en France?

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"Le bilan de ce gouvernement est excellent pour la Wallonie aussi" (Sander Loones)

09 novembre 201817:30

©jonas lampens

Voici le nouveau maître d’armes. Sander Loones, vice-président de la N-VA, est devenu ministre de la Défense. Et il a des avis tranchants comme une escadrille de F-35.

Dans la peau d’un chef. Ou plutôt, dans le bureau du chef. Chez les nationalistes flamands, comme ailleurs finalement, quand le chat est parti, les souris dansent. Mercredi, 10h, 7e étage, au siège de la N-VA, le bureau du président Bart De Wever est rangé – tout est disposé au millimètre, même cet exemplaire du magazine Wilfried où il trône en couverture. Pourtant, dames en heren (c’est de circonstance, ici), De Wever est à Anvers et c’est bien Sander Loones qui entre et jette son pardessus sur le fauteuil présidentiel. À l’aise. Sander Loones, 39 ans, vice-président de la N-VA, enfant chéri du parti – singulièrement du président –, et depuis cette semaine, ministre fédéral de la Défense et de la Fonction publique en remplacement de Steven Vandeput devenu bourgmestre de Hasselt.

"Il n’est pas question d’alliance de la N-VA avec l’extrême droite. Je place extrême droite et extrême gauche sur le même pied."

Franchement, sans tourner autour du pot, ce genre de remplacement à quelques mois des prochaines élections, cela nous est toujours apparu comme inutile, dit-on à Loones en guise d’introduction. Il n’élude pas, ce n’est pas le genre de la maison. Il parle en français.

Et il dit: "On est la N-VA, on s’est vraiment posé la question: est-il nécessaire d’amener une nouvelle personne au gouvernement pour remplacer notre ministre, ne pouvait-on pas répartir les compétences entre nos autres ministres? On a vite constaté que ce n’était pas un luxe d’avoir un vrai ministre pour la Défense: soyons honnête, ce n’est pas comme si nous évoluions dans un monde de plus en plus stable, bien au contraire. L’insécurité et les foyers d’instabilité sont nombreux, on a un ministre de la Sécurité, Jan Jambon, qui a plein de travail, pareil avec l’immigration pour Theo Francken. Donc on a estimé nécessaire d’avoir un vrai responsable pour la Défense."

On glisse que le travail a été fait à la Défense et qu’il risque de se tourner les pouces durant les mois à venir. "Faux, le travail a été fait, mais il reste des choses à faire. On a encore un dossier avec les navires-démineurs, on doit discuter des bases militaires. Il y a vraiment du travail. Sinon croyez-moi, la N-VA n’aurait jamais fait le choix de nommer un ministre. Je ne vais pas être un ministre à l’arrêt."

"On est passé aux actes"

La décision de commander des F-35 américains pour remplacer les F-16 suscite pas mal de réactions. "On a travaillé, tout le gouvernement Michel, à retrouver davantage de crédibilité pour la Belgique sur la scène internationale. Et ça a marché. On n’est plus vu comme un pays qui ne compte pas, on est très respecté à l’Otan. Tout le monde a vu qu’on avait fait un grand effort avec la commande de ces avions, on est sorti des paroles, on est passé aux actes. C’était nécessaire. Cela m’étonne toujours de voir à quel point les gens pensent être en sécurité alors qu’il suffit de voir les frontières de l’Europe pour constater à quel point ce n’est pas le cas. Il y a des menaces."

On dit: peut-être bien que la Belgique a gagné quelques points au niveau de l’Otan mais sur la scène européenne, elle s’est fait allumer, entre autres, par le président français Macron, qui a jugé la décision belge dommageable pour la construction de la défense européenne.

"Je suis parlementaire européen, je connais le dossier de la défense européenne et il est faux de dire que la Belgique ne supporte pas une défense européenne. C’est faux. On a tous le rêve de militaires européens, on est tout à fait partisan de cela. La question est comment réaliser cela, et là, il y a pas mal de naïveté. Si on n’a même pas de politique extérieure commune, comment voulez-vous une armée européenne? Elle ne saura même pas où combattre. Il faut être pratique et concret, travailler ensemble, avec certains pays européens. On passe des commandes de matériel avec les Néerlandais, mais aussi avec les Français. On avance dans la direction de cette défense européenne encadrée par l’Otan."

"Si le PS revient dans le parcours, on remettra le confédéralisme sur la table."

On insiste: la Belgique privilégie l’Otan à l’Europe. Ça l’agace (un peu) parce qu’il commence avec ceci: "Ce n’est pas à moi à faire de grandes déclarations, mais..." Tout est dans ce "mais". "Les Américains, ce sont nos alliés, on a acheté ces avions auprès de nos alliés. Les gens mélangent souvent beaucoup de choses: qu’on soit fan ou non de Donald Trump, un Président américain est là pour quatre ou huit ans, tandis que nos liens avec les Etats-Unis sont là depuis des décennies. C’est comme cela. Ce sont nos amis et ils seront toujours nos amis. C’est très important, surtout dans le monde dans lequel on vit. Il faut respecter ces liens d’amitié historiques entre la Belgique et les Etats-Unis. L’Amérique, c’est une démocratie avec des pouvoirs qui se balancent et contrebalancent et même Donald Trump ne sait pas changer tout ça. Mais bon, on travaille aussi avec les Français et les autres Européens. La procédure d’achat des avions a été très claire et transparente. Ce n’est plus comme avant." Comme "avant"? Donc, Agusta, demande-t-on. "C’est vous qui le dites", relance-t-il.

"Le Brexit, personne ne va y gagner"

Et il embraye sur le Brexit – un dossier qu’il connaît particulièrement bien. "J’ai parfois l’impression que certains pensent que la Grande-Bretagne va mettre des voiles et que l’île va se déplacer en Australie. Mais non: ils vont rester ici juste à côté et ils vont rester nos meilleurs amis. Le Brexit, personne ne va y gagner. Cela dit, ils ont voté, c’est dommage pour l’Europe, mais nous sommes des démocrates donc nous respectons ce vote." Il sort quelques chiffres: la Belgique exporte chaque année 29 milliards d’euros de produits vers la Grande-Bretagne, 28 sur ces 29 milliards sont flamands. 40.000 emplois sont directement liés à cette relation britannique.

"On dit parfois que je suis l’esclave des Britanniques, que je fais tout pour les servir, c’est faux! Je me rends juste compte que si nous ne bouclons pas de bons accords avec eux, c’est notre économie en Flandre et en Belgique qui va en souffrir. On ne va pas faire de cadeaux aux Britanniques, mais on ne doit pas les punir non plus. Je trouve que Michel Barnier travaille très bien pour le moment. Je suis content parce que côté parlementaire, Guy Verhofstadt est en charge et, disons, il est un peu plus rêveur et il veut faire un exemple en punissant les Anglais…"

"La politique de centre droit du fédéral profite à tous, y compris aux Wallons même si pour ceux qui ont voté à gauche, c’est difficile."

On lui sort du gros calibre. C’est quand même curieux de voir un nationaliste flamand endosser la cape de ministre de la Défense, institution s’il en, représentative et symbolique du Royaume de Belgique (avec la monarchie…). "On est très clair là-dessus: la Défense est et restera un domaine dans lequel les Belges doivent travailler ensemble, cela doit rester – même dans l’hypothèse confédérale – une compétence commune, comme la politique étrangère. Une armée flamande et une armée wallonne, ça n’aurait pas de sens. Je suis un nationaliste donc je connais la valeur des symboles et je respecterai toujours ceux qui y attachent de l’importance. Je pense qu’un drapeau et des symboles sont importants pour créer une société et un vivre-ensemble. Y compris les symboles belges: si certains y attachent de l’importance, je comprends et je respecte. Secundo, c’est important aussi pour la N-VA d’occuper le poste de la Défense parce qu’on attache de l’importance à la mission de sécurité."

On élargit le spectre en demandant à Sander Loones s’il est satisfait des résultats de ce gouvernement fédéral. Sans surprise, il dit: "oui". On dit: allez. "On avait dit dès le début que c’était un gouvernement jobs, jobs, jobs et sécurité. Sur ces deux points, nous avons des résultats magnifiques. 219.000 emplois créés, des investissements en police, en sécurité, en Défense. Bien entendu, ce n’est pas parfait..."

C’est aussi grâce à la bonne conjoncture économique internationale, coupe-t-on. "ça a aidé, mais ça ne suffit pas: nos mesures fédérales et régionales ont vraiment permis ce décollage." Il pose: "J’ai observé tout ça de très près, on voit très clairement que les indices économiques sont en relance y compris en Wallonie. On voit aujourd’hui qu’une politique de centre droit est bonne pour tout le monde en Belgique, tant pour les Wallons que pour les Flamands. Cette politique sert clairement la Wallonie, même à la N-VA on le reconnaît. Maintenant, je comprends aussi que pour les Flamands, qui ont voté pour une politique de centre droit et la reçoivent enfin, c’est plus facile et agréable."

"Il y a vraiment du travail sinon croyez-moi, la N-VA n’aurait jamais fait le choix de nommer un ministre de la Défense. Je ne vais pas être un ministre à l’arrêt."

Le MR, la Banque nationale et les femmes

Avec un MR qui souffre politiquement, cavalier seul francophone, on confirme que les choses ne sont effectivement "pas faciles". "Ce n’est pas la réalité. Je pense que les choses vont bien se passer pour le MR, c’est un parti avec lequel on a bien travaillé, le Premier ministre Charles Michel est quelqu’un de responsable et de loyal." Il ajoute, lui qui vient de la Côte: "On a un Premier ministre qui aime les croquettes de crevettes, c’est vraiment fantastique."

Il voit (quand même) qu’on tique: le budget n’est pas ce que vous aviez promis, lui dit-on et le climat fiscal reste pesant pour les classes moyennes laborieuses. Il dit: "C’est vrai que tout n’est pas parfait. La position concurrentielle s’est améliorée, la situation des PME et les gens qui ont des bas et moyens salaires également. Il est clair que ce n’est pas suffisant, voilà pourquoi les gens doivent encore voter N-VA et MR. On est dans un système où deux démocraties coexistent donc ce n’est pas évident, mais le bilan est positif. On veut en faire davantage et aller plus vite."

On demande s’il estime que le CD&V est le partenaire qui a été ce frein aux réformes.

Il élude: "Dans chaque coalition, on a des partis plus ambitieux que d’autres et il est clair que la N-VA a de l’ambition." Et il sourit. Et on évoque le problème du manque de femmes la Banque nationale. "Mais ça fait des années que la N-VA répète qu’il faut réformer cette institution! Je connais la politique monétaire européenne, et j’ai des points de comparaison. La BCE a gagné en importance: faut-il encore une Banque nationale belge de la même envergure si on voit que les compétences sont désormais à l’échelon européen? Ensuite: la rémunération des directeurs a la BNB est supérieure aux autres banques nationales européennes. Pourquoi? Tertio: la procédure de désignation des directeurs soulève des questions. Ne faudrait-il pas également une procédure de ‘fit and proper’ avant de faire ce genre de nominations?"

"On dit parfois que je suis l’esclave des Britanniques, que je fais tout pour les servir, c’est faux!"

On le relance sur la place des femmes dans le haut niveau des institutions. Il est évident qu’il faut plus de femmes à la Banque nationale. La question est comment le réaliser. "On veut que les meilleures personnes occupent les places. On n’est pas des grands fans des quotas. Parce qu’on trouve que c’est démotivant pour ceux qui sont les plus méritants. La femme qui reçoit son poste via un quota, il y aura toujours un soupçon qui pèsera sur ses compétences."

On oppose le fait que les quotas permettent tout de même de propulser des femmes dans les cercles de décision, que le débat est ouvert et que la réponse n’est ni blanc ni noir. "Mais nous voulons mettre l’accent sur la crédibilité de la compétence, on ne peut pas entretenir l’illusion que des personnes ont obtenu des jobs via un quota, ça se retourne contre elle. On a des femmes qui sont très qualifiées, bien sûr qu’on doit les pousser, mais je ne pense pas que cela doive nécessairement passer par des quotas."

Autre chapitre: son grand-père. Honoré Loones est accusé de collaboration par certains."Il était bourgmestre de Oostduinkerke avant la Seconde Guerre mondiale. À la fin de la guerre, on lui a demandé de devenir bourgmestre d’Ostende. La question: est-ce de la collaboration ou non? Ma position sur la collaboration est très claire, c’était une faute absolue du Mouvement flamand et aussi des gens concernés en Wallonie. Maintenant, insinuer que mon grand-père était un nazi ou un fasciste, c’est simplement contraire à la réalité. On a de nombreux documents qui montrent à quel point c’était un bon bourgmestre et qu’il s’est opposé aux Allemands."

Il sort un petit carnet et montre: "Dans une démocratie, on a toujours des élections. Mon grand-père a été élu à la majorité absolue après la guerre sur une liste où il figurait avec des chefs de la résistance! Un patriote belge. Donc, je ne veux pas revenir là-dessus, mais on a démontré que mon grand-père était une personne fiable et respectable et qui rassemblait les gens."

On dit: le Vlaams Belang a progressé aux communales, est-il envisageable pour la N-VA d’un jour s’associer à ce parti? "Non. C’est impensable de faire des coalitions avec eux." Et pour l’extrême gauche, la même chose. "Je les mets sur le même pied que l’extrême droite. Si on regarde le bilan du communisme sur notre continent, ce n’est quand même pas très positif non plus."

Les francophones partent vers la gauche et la Flandre de centre droit vont compliquer les négociations après les élections de mai. "On verra après, mais si c’est pour être associé à des partis de gauche, ce sera sans nous. Si le PS revient dans le parcours, alors le confédéralisme sera sur la table. Mais ça peut être positif aussi: les gens pourront prendre le chemin politique qu’ils souhaitent. Parce que je comprends qu’aujourd’hui c’est difficile pour beaucoup de Wallons d’avoir cette politique de droite. En Flandre, cela faisait 25 ans que nous avions des gouvernements avec le PS. Mais je vous l’assure: le bilan de centre droit de ce gouvernement est excellent pour la Wallonie aussi."

Martin Buxant,

Journaliste

 

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Il y a 3 heures, Brian McNewbie a dit :

Ne pas tenir compte de cette réalité et laisser la faute retomber entièrement sur les individus est aussi absurde que dire que les gens escroqués sont entièrement responsables de leur situation, qu'ils avaient qu'à tous être formés en économie / médecine / autre, ou que les gens agressés n'avaient qu'à savoir se défendre, dans un autre registre.

C'est une posture philosophique qui est un peu courte. Les escrocs restent des margoulins, les escroqués restent des victimes mais sont bel et bien en partie responsables de leurs mésaventures s'ils n'ont pas pris les précautions élémentaires pour s'en protéger, et collectivement responsables des escroqueries qui perdurent s'ils ne font rien, même à postériori, pour y mettre un terme. Idem pour les agressions.

Mais je ne vais pas épiloguer davantage sur le sujet, ce n'est pas l'endroit.

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Il y a 1 heure, prof.566 a dit :

Je suis toujours étonné que personne lors de ce débat en Belgique n'ait abordé le sujet "scorpion". et une réelle intégration air/sol voire éventellement mer. 

Je suis même pas sur que ça ait été abordé en France, y'a des radios Scorpion pour remplacer les Rover dans les prochains standard Rafale?

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Il y a 7 heures, Bat a dit :

Il ne 'agit pas ici de journalisme mais d'une tribune d'opinion, publiée comme telle dans une rubrique dédiée, dans laquelle des partisans de causes diverses et variées défendent chaque jour leur point de vue. Il n'engage pas la rédaction du journal.

Je suis toujours étonné que les tribunes d'opinion aient droit au mensonge patent : ce n'est pas spécifique à la Belgique, mais ça me sidère à chaque fois. Ça engage le journal qui publie ça, quand même.

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il y a une heure, Boule75 a dit :

Ça engage le journal qui publie ça, quand même.

Ah ben non, le journal indique toujours un truc style "les propos véhiculés par l'auteur ne sont pas nécessairement ceux défendus par le journal, bla bla bla..."

En bref, la rédaction sort son parapluie quoi. 

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il y a 15 minutes, MeisterDorf a dit :

En bref, la rédaction sort son parapluie quoi. 

Par ailleurs, les journalistes du quotidien en question expliqueront que leur travail est d'autant plus crucial en cette période de diffusion des fake news. A un moment, le mélange des genres, ça sonne étrangement. Ils ont droit de penser que cela ne les engage pas. En tant que lecteurs de journaux, on a aussi le droit de penser que cela engage - et consume - leur crédibilité. J'ai toujours été assez sceptique sur la place croissante accordée aux éditoriaux dans les journaux contemporains. Ce qui ne veut d'ailleurs pas dire que je ne prends pas de plaisirs à lire des éditoriaux. Mais quand on part dans la falsification, on n'est plus dans l'éditorial.

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Il y a 8 heures, Skw a dit :

Par ailleurs, les journalistes du quotidien en question expliqueront que leur travail est d'autant plus crucial en cette période de diffusion des fake news. A un moment, le mélange des genres, ça sonne étrangement. Ils ont droit de penser que cela ne les engage pas. En tant que lecteurs de journaux, on a aussi le droit de penser que cela engage - et consume - leur crédibilité. J'ai toujours été assez sceptique sur la place croissante accordée aux éditoriaux dans les journaux contemporains. Ce qui ne veut d'ailleurs pas dire que je ne prends pas de plaisirs à lire des éditoriaux. Mais quand on part dans la falsification, on n'est plus dans l'éditorial. 

100% d'accord.

Qu'un billet d'opinion [il me semble que le terme est plus exact qu'éditorial, non ?] n'engage pas le journal, sur la dite opinion elle-même : soit.
Mais si le billet égrene les billevesées, l'affaire est différente : y a-t-il alors matière à diffuser ? Au moins convient-il alors d'accompagner le texte en signalant ses imprécisions ou ses erreurs évidentes.

Dans le NyTimes, les billets des éditorialistes réguliers ("op-ed" pour open editorials j'imagine) sont soumis à vérification et à rectification le cas échéant : les raisonnements étranges sont acceptés, les sentiments ou intuitions présentées comme telles aussi, les mensonges francs ou les imprécisions factuelles, non. (en théorie).

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il y a 35 minutes, Boule75 a dit :

Qu'un billet d'opinion [il me semble que le terme est plus exact qu'éditorial, non ?] n'engage pas le journal, sur la dite opinion elle-même : soit.

Oui, en l'occurrence, il s'agit d'un billet d'opinion. Si j'évoque l'éditorial, c'est qu'il s'agit d'un premier glissement dans l'expression d'un point de vue.

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Il y a 12 heures, Skw a dit :

Par ailleurs, les journalistes du quotidien en question expliqueront que leur travail est d'autant plus crucial en cette période de diffusion des fake news. A un moment, le mélange des genres, ça sonne étrangement. Ils ont droit de penser que cela ne les engage pas. En tant que lecteurs de journaux, on a aussi le droit de penser que cela engage - et consume - leur crédibilité. (...)

Je ne pense pas avoir dit en substance le contraire; après c'est au lecteur de se faire sa propre opinion: enfin, si tant est que le sujet soit d'un quelconque intérêt pour lui. 

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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Dans le NyTimes, les billets des éditorialistes réguliers ("op-ed" pour open editorials j'imagine)

"opinion editorial" en fait.

Une autre étymologie acceptée est "opposite to the editorials", c'est à dire "en face des éditos" puisque c'est traditionnellement là que la mise en page les place, cette version là fait que les op-eds ne sont pas des éditos du tout.

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Citation

Le F-35 moins cher que prévu grâce à deux "cadeaux" de Washington

La Belgique achètera ses 34 chasseurs furtifs F-35 américains à un prix extrêmement favorable - 76,3 millions d'euros pièce pour un appareil "prêt à voler" - grâce à deux gestes consentis par les Etats-Unis envers un pays qui n'était pourtant pas associé au programme dès le départ, a indiqué le responsable du projet, le colonel Harold Van Pee, dans une interview publiée mercredi par le journal L'Echo. Selon lui, ce coût s'explique également par le fait que le F-35 Lightning II du groupe Lockheed Martin est construit à 250 exemplaires par an, contre 10 ou 15 pour les autres appareils, comme l'Eurofighter Typhoon européen ou le Rafale français.

Mais les Etats-Unis ont aussi laissé tomber la partie des coûts de développement historiques que la Belgique, 13ème pays client du F-35, aurait dû payer en tant que pays non impliqué dans le programme de développement de l'avion, soit un "cadeau de 475 millions de dollars", a ajouté le colonel Van Pee. (...)

Suite: http://www.lalibre.be/actu/belgique/le-f-35-moins-cher-que-prevu-grace-a-deux-cadeaux-de-washington-5bebbc40cd70e3d2f6b0d2b2

Il y a 20 heures, Kelkin a dit :

"opinion editorial" en fait.

Une autre étymologie acceptée est "opposite to the editorials", c'est à dire "en face des éditos" puisque c'est traditionnellement là que la mise en page les place, cette version là fait que les op-eds ne sont pas des éditos du tout.

Dans le cas présent, pas vraiment: il s'agit de rubriques "opinions" ou "tribune libre" que proposent nombre de journaux belges (dont La Libre Belgique), qui publient en général 2 ou 3 textes/jour (en fonction de la longueur) et qui prennent place en fin de cahier infos/politique/société du journal.

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Il y a 1 heure, Bat a dit :

"....Selon lui, ce coût s'explique également par le fait que le F-35 Lightning II du groupe Lockheed Martin est construit à 250 exemplaires par an...."

Il me semble que la moindre des choses (si l'exactitude des propos a encore une quelconque valeur) serait d'employer le futur. On est encore très loin de ce chiffre pour la production du F-35.

Si on s'en tient strictement aux faits et compte tenu des incertitudes toujours à lever, ce niveau de production annuelle reste à ce jour une hypothèse assez optimiste.

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