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Allemagne


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il y a 58 minutes, Polybe a dit :

Certes, mais là on a la poursuite d'un schéma connu. Avec habituellement ce travers. Le fait qu'il n'y ait aucune communication en ce sens, et la tentation d'un Service National me fait dire que le problème n'est pas adressé.

Il a quand même été envisagé un tirage au sort pour la conscription il me semble.

Donc ils auront des machines et personne à mettre dedans.

 

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il y a 2 minutes, greg0ry a dit :

Il a quand même été envisagé un tirage au sort pour la conscription il me semble.

Donc ils auront des machines et personne à mettre dedans.

 

C'est surtout que quand on connait la situation, le SN est censé pallier à la très difficile réalisation des effectifs théoriques dans les bataillons allemands. Tout simplement parce que les pros ne veulent pas vivre en caserne (conditions de vie pas au niveau, et pas forcément la place), ne peuvent pas s'acheter un logement à côté de leurs unités (trop cher), et gardent des logements dans leur région d'origine, parfois très loin. Tout ça créé une situation très peu saine pour la RH.

Je passe ensuite sur la DTO de certains matériels, qui à mon avis là tient de certains règles peut-être un peu trop rigoureuses.

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L'alliance Rheinmetall Anduril fait tousser chez nos voisins allemands...

https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/10/28/en-allemagne-le-partenariat-de-rheinmetall-avec-l-americain-anduril-suscite-la-controverse_6649915_3234.html
 

Révélation

Faut-il imposer aux géants européens de l’industrie d’armement des clauses plus strictes en matière de souveraineté ? C’est la question qui se pose depuis que Rheinmetall, champion européen des chars et des munitions, a conclu un partenariat stratégique avec l’américain Anduril Industries au mois de juin 2025, pour fabriquer des drones autonomes. Les deux sociétés ont annoncé qu’elles allaient développer conjointement des variantes européennes des drones aériens Barracuda et Fury d’Anduril, et explorer les possibilités de construire des moteurs à propergol solide, utilisés pour propulser des missiles et des fusées.

Le deal a suscité plusieurs réactions critiques. Anduril, fondée en 2017, a reçu des financements de Peter Thiel, milliardaire libertarien controversé pour ses critiques contre la démocratie, qui a beaucoup investi dans les technologies de défense et de sécurité comme Palantir Technologies, une société spécialisée dans l’analyse de données de masse, qu’il a cofondée. Le partenariat Rheinmetall-Anduril, même enveloppé de garanties de « souveraineté » assurées par les deux intéressés, peut-il poser des problèmes éthiques ? Sans parler des risques pour la sécurité européenne, en cas de désaccord avec les Etats-Unis. Se pose aussi le problème des dépendances technologiques : l’Europe peut-elle continuer à s’appuyer sur les compétences américaines dans les technologies émergentes comme l’intelligence artificielle, alors que des alternatives européennes existent ?

« Anduril est peut-être une formidable entreprise, mais je ne comprends pas pourquoi Rheinmetall ne préfère pas travailler avec Helsing [start-up franco-germano-britannique fondée en 2021 et spécialisée dans les drones autonomes et l’intelligence artificielle dans l’armement], qui fait la même chose, ou bien une autre société en Europe », peste Guntram Wolff, économiste chez Bruegel, un institut de recherche européen indépendant.

Dans une analyse publiée mi-octobre, il alerte sur le niveau de dépendance envers certaines technologies américaines comme la défense aérienne, les missiles, les avions de combat ou les logiciels embarqués. Le risque, estime-t-il, est de privilégier des solutions « sur l’étagère », plutôt que de développer des technologies européennes, permettant de créer un écosystème complet.

Contacté, Rheinmetall n’a pas souhaité répondre. Le groupe de Düsseldorf, devenu en trois ans l’acteur central de l’industrie allemande de la défense, continue de soigner ses relations avec l’industrie américaine de l’armement. Les Etats-Unis sont présentés comme essentiels dans la stratégie de croissance et les ambitions mondiales du groupe. Outre son large partenariat avec Lockheed Martin, notamment pour la fabrication des avions de chasse F35 commandés par Berlin, il a racheté, à l’été 2024, le groupe américain Loc Performance Products, spécialiste des véhicules militaires, espérant profiter des énormes commandes de l’armée américaine.

Outre-Rhin, le débat sur la souveraineté bat son plein. Dans une note sur l’armement européen parue en septembre, l’institut économique Kiel et le Conseil franco-allemand des experts économiques recommandent de « développer des capacités européennes indépendantes parallèlement à l’OTAN afin de réduire la dépendance vis-à-vis des ressources américaines, qui sont de moins en moins fiables ». Mais Christian Mölling, expert des questions de sécurité au European Policy Centre, un centre de recherche basé à Bruxelles, exprime son scepticisme à l’égard de cette approche. « La souveraineté est une catégorie politique et non économique. Il semble difficile d’interdire à une entreprise privée de travailler avec tel ou tel partenaire si elle y voit un intérêt commercial ou technologique. Selon quels critères ? Avec quelle définition ? Je ne pense pas que cela soit praticable. »

 

 

Modifié par tipi
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il y a 11 minutes, tipi a dit :

L'alliance Rheinmetall Anduril fait tousser chez nos voisins allemands...

J'avais posté cette interniew de Rheinmetall dans le fil europe de la défense.

Papperger ne cache pas ses intentions ....

Le 15/09/2025 à 23:32, Titus K a dit :

Le PDG de Rheinmetall met en garde l’Allemagne contre une attitude de “petit garçon” vis-à-vis des États-Unis.

https://breakingdefense.com/2025/09/rheinmetall-ceo-warns-germany-against-small-boy-thinking-toward-us/

« L'Allemagne, mais aussi l'Europe... deviendront un partenaire fiable des États-Unis », a déclaré le directeur de la plus grande entreprise de défense du pays.

 

DSEI 2025 — L'Allemagne ne doit pas développer de complexe d'infériorité vis-à-vis des États-Unis si elle veut contribuer à la mise en œuvre d'un programme urgent de réarmement à l'échelle européenne et devenir un « partenaire fiable » de Washington, affirme le patron du plus grand sous-traitant allemand de la défense.

« Nous ne devons pas être, comme on dit, un petit garçon qui travaille avec un géant », a déclaré Armin Papperger, PDG de Rheinmetall, à Breaking Defense lors du salon DSEI à Londres. « Nous devons être sur un pied d'égalité avec les États-Unis d'Amérique et l'Europe. L'Allemagne doit jouer son rôle » dans la défense du continent.


Avant de prendre ses fonctions de chancelier allemand, Freidrich Merz a critiqué la doctrine « l'Amérique d'abord » du président américain Donald Trump et s'est dit préparé au « pire scénario », laissant entendre que Washington ne serait plus considéré comme un allié de confiance.

Mais Papperger a rejeté les signaux politiques de Merz invitant l'Allemagne à établir son « indépendance » vis-à-vis des États-Unis.

« Le chancelier Mertz investira désormais l'argent, et l'ensemble du gouvernement investira également », a ajouté Papperger, à propos des projets de Berlin visant à augmenter les dépenses de défense. « Je pense donc que l'Allemagne, mais aussi l'Europe… deviendront un partenaire fiable des États-Unis. »


La pression exercée par Trump sur l'Europe pour qu'elle renforce sa propre sécurité a depuis conduit la plupart des alliés de l'OTAN à s'engager à consacrer 3,5 % de leur PIB à la défense et 1,5 % de leur PIB supplémentaire à des postes connexes comme les infrastructures.

Le gouvernement allemand investit « plus que le reste de l'Europe » et des années de sous-financement des forces armées avant la guerre en Ukraine ont été « corrigées » dans le cadre d'un plan du ministère des Finances visant à atteindre un budget militaire de 160 milliards d'euros en 2029, a déclaré Papperger.


Rheinmetall entretient des liens industriels solides avec le géant américain Lockheed Martin et a encore renforcé sa coopération cette semaine au DSEI en dévoilant un démonstrateur technologique de « chasseur de chars lance-missiles » de nouvelle génération. Le système terrestre comprend un véhicule blindé Fuchs 6×6, des missiles Hellfire Longbow et des missiles air-sol interarmées (JAGM).

Cette dernière initiative d'unification s'appuie sur des partenariats portant sur plusieurs autres programmes de systèmes d'armes de premier plan, notamment les avions de combat F-35 de cinquième génération et le système mondial de roquettes d'artillerie mobile GMARS.

« Nous procédons à une européanisation de ces technologies », a déclaré Papperger. « Il ne s'agit pas d'acheter de la technologie américaine, mais de l'intégrer en Europe. »

Se fier uniquement aux solutions européennes serait contre-productif, a-t-il suggéré.

« Si vous souhaitez mettre en place un programme de R&D [recherche et conception] en Europe pour tout mettre en place… vous ne serez pas prêt dans 10 ans », a-t-il déclaré.

Au total, trois fuselages de F-35A, construits par Rheinmetall pour des clients non américains, ont été produits à ce jour par l'entreprise dans une nouvelle usine de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Allemagne. L'inauguration officielle du site est prévue dans quatre à six semaines, a expliqué Papperger.

En 2023, Rheinmetall a déclaré qu'« au moins » 400 fuselages seraient fabriqués au total.

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Il y a 3 heures, Titus K a dit :
Il y a 3 heures, Titus K a dit :
Il y a 3 heures, tipi a dit :

L'alliance Rheinmetall Anduril fait tousser chez nos voisins allemands...

J'avais posté cette interniew de Rheinmetall dans le fil europe de la défense.

Papperger ne cache pas ses intentions ....

Le 15/09/2025 à 23:32, Titus K a dit :

Le PDG de Rheinmetall met en garde l’Allemagne contre une attitude de “petit garçon” vis-à-vis des États-Unis.

https://breakingdefense.com/2025/09/rheinmetall-ceo-warns-germany-against-small-boy-thinking-toward-us/

« L'Allemagne, mais aussi l'Europe... deviendront un partenaire fiable des États-Unis », a déclaré le directeur de la plus grande entreprise de défense du pays.

 

DSEI 2025 — L'Allemagne ne doit pas développer de complexe d'infériorité vis-à-vis des États-Unis si elle veut contribuer à la mise en œuvre d'un programme urgent de réarmement à l'échelle européenne et devenir un « partenaire fiable » de Washington, affirme le patron du plus grand sous-traitant allemand de la défense.

« Nous ne devons pas être, comme on dit, un petit garçon qui travaille avec un géant », a déclaré Armin Papperger, PDG de Rheinmetall, à Breaking Defense lors du salon DSEI à Londres. « Nous devons être sur un pied d'égalité avec les États-Unis d'Amérique et l'Europe. L'Allemagne doit jouer son rôle » dans la défense du continent.


Avant de prendre ses fonctions de chancelier allemand, Freidrich Merz a critiqué la doctrine « l'Amérique d'abord » du président américain Donald Trump et s'est dit préparé au « pire scénario », laissant entendre que Washington ne serait plus considéré comme un allié de confiance.

Mais Papperger a rejeté les signaux politiques de Merz invitant l'Allemagne à établir son « indépendance » vis-à-vis des États-Unis.

« Le chancelier Mertz investira désormais l'argent, et l'ensemble du gouvernement investira également », a ajouté Papperger, à propos des projets de Berlin visant à augmenter les dépenses de défense. « Je pense donc que l'Allemagne, mais aussi l'Europe… deviendront un partenaire fiable des États-Unis. »


La pression exercée par Trump sur l'Europe pour qu'elle renforce sa propre sécurité a depuis conduit la plupart des alliés de l'OTAN à s'engager à consacrer 3,5 % de leur PIB à la défense et 1,5 % de leur PIB supplémentaire à des postes connexes comme les infrastructures.

Le gouvernement allemand investit « plus que le reste de l'Europe » et des années de sous-financement des forces armées avant la guerre en Ukraine ont été « corrigées » dans le cadre d'un plan du ministère des Finances visant à atteindre un budget militaire de 160 milliards d'euros en 2029, a déclaré Papperger.


Rheinmetall entretient des liens industriels solides avec le géant américain Lockheed Martin et a encore renforcé sa coopération cette semaine au DSEI en dévoilant un démonstrateur technologique de « chasseur de chars lance-missiles » de nouvelle génération. Le système terrestre comprend un véhicule blindé Fuchs 6×6, des missiles Hellfire Longbow et des missiles air-sol interarmées (JAGM).

Cette dernière initiative d'unification s'appuie sur des partenariats portant sur plusieurs autres programmes de systèmes d'armes de premier plan, notamment les avions de combat F-35 de cinquième génération et le système mondial de roquettes d'artillerie mobile GMARS.

« Nous procédons à une européanisation de ces technologies », a déclaré Papperger. « Il ne s'agit pas d'acheter de la technologie américaine, mais de l'intégrer en Europe. »

Se fier uniquement aux solutions européennes serait contre-productif, a-t-il suggéré.

« Si vous souhaitez mettre en place un programme de R&D [recherche et conception] en Europe pour tout mettre en place… vous ne serez pas prêt dans 10 ans », a-t-il déclaré.

Au total, trois fuselages de F-35A, construits par Rheinmetall pour des clients non américains, ont été produits à ce jour par l'entreprise dans une nouvelle usine de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Allemagne. L'inauguration officielle du site est prévue dans quatre à six semaines, a expliqué Papperger.

En 2023, Rheinmetall a déclaré qu'« au moins » 400 fuselages seraient fabriqués au total.

Papperger joue ses cartes et il les joue bien.

Il a le mérite de représenter la position réelle de l'Allemagne et non pas celle qu'elle veut se donner.

Il est également amusant de voir qu'il fabrique des sections centrales de fuselage de F-35, tandis qu'Airbus D&S Allemagne fabrique des sections centrales de fuselage d'Eurofighter.

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il y a 3 minutes, Patrick a dit :

Il est également amusant de voir qu'il fabrique des sections centrales de fuselage de F-35, tandis qu'Airbus D&S Allemagne fabrique des sections centrales de fuselage d'Eurofighter.

On a toujours dit que l'Allemagne avait une position centrale dans cette affaire.

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