greg0ry Posté(e) hier à 08:56 Share Posté(e) hier à 08:56 il y a 58 minutes, Polybe a dit : Certes, mais là on a la poursuite d'un schéma connu. Avec habituellement ce travers. Le fait qu'il n'y ait aucune communication en ce sens, et la tentation d'un Service National me fait dire que le problème n'est pas adressé. Il a quand même été envisagé un tirage au sort pour la conscription il me semble. Donc ils auront des machines et personne à mettre dedans. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) hier à 09:02 Share Posté(e) hier à 09:02 il y a 2 minutes, greg0ry a dit : Il a quand même été envisagé un tirage au sort pour la conscription il me semble. Donc ils auront des machines et personne à mettre dedans. C'est surtout que quand on connait la situation, le SN est censé pallier à la très difficile réalisation des effectifs théoriques dans les bataillons allemands. Tout simplement parce que les pros ne veulent pas vivre en caserne (conditions de vie pas au niveau, et pas forcément la place), ne peuvent pas s'acheter un logement à côté de leurs unités (trop cher), et gardent des logements dans leur région d'origine, parfois très loin. Tout ça créé une situation très peu saine pour la RH. Je passe ensuite sur la DTO de certains matériels, qui à mon avis là tient de certains règles peut-être un peu trop rigoureuses. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) hier à 17:26 Share Posté(e) hier à 17:26 (modifié) L'alliance Rheinmetall Anduril fait tousser chez nos voisins allemands... https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/10/28/en-allemagne-le-partenariat-de-rheinmetall-avec-l-americain-anduril-suscite-la-controverse_6649915_3234.html Révélation Faut-il imposer aux géants européens de l’industrie d’armement des clauses plus strictes en matière de souveraineté ? C’est la question qui se pose depuis que Rheinmetall, champion européen des chars et des munitions, a conclu un partenariat stratégique avec l’américain Anduril Industries au mois de juin 2025, pour fabriquer des drones autonomes. Les deux sociétés ont annoncé qu’elles allaient développer conjointement des variantes européennes des drones aériens Barracuda et Fury d’Anduril, et explorer les possibilités de construire des moteurs à propergol solide, utilisés pour propulser des missiles et des fusées. Le deal a suscité plusieurs réactions critiques. Anduril, fondée en 2017, a reçu des financements de Peter Thiel, milliardaire libertarien controversé pour ses critiques contre la démocratie, qui a beaucoup investi dans les technologies de défense et de sécurité comme Palantir Technologies, une société spécialisée dans l’analyse de données de masse, qu’il a cofondée. Le partenariat Rheinmetall-Anduril, même enveloppé de garanties de « souveraineté » assurées par les deux intéressés, peut-il poser des problèmes éthiques ? Sans parler des risques pour la sécurité européenne, en cas de désaccord avec les Etats-Unis. Se pose aussi le problème des dépendances technologiques : l’Europe peut-elle continuer à s’appuyer sur les compétences américaines dans les technologies émergentes comme l’intelligence artificielle, alors que des alternatives européennes existent ? « Anduril est peut-être une formidable entreprise, mais je ne comprends pas pourquoi Rheinmetall ne préfère pas travailler avec Helsing [start-up franco-germano-britannique fondée en 2021 et spécialisée dans les drones autonomes et l’intelligence artificielle dans l’armement], qui fait la même chose, ou bien une autre société en Europe », peste Guntram Wolff, économiste chez Bruegel, un institut de recherche européen indépendant. Dans une analyse publiée mi-octobre, il alerte sur le niveau de dépendance envers certaines technologies américaines comme la défense aérienne, les missiles, les avions de combat ou les logiciels embarqués. Le risque, estime-t-il, est de privilégier des solutions « sur l’étagère », plutôt que de développer des technologies européennes, permettant de créer un écosystème complet. Contacté, Rheinmetall n’a pas souhaité répondre. Le groupe de Düsseldorf, devenu en trois ans l’acteur central de l’industrie allemande de la défense, continue de soigner ses relations avec l’industrie américaine de l’armement. Les Etats-Unis sont présentés comme essentiels dans la stratégie de croissance et les ambitions mondiales du groupe. Outre son large partenariat avec Lockheed Martin, notamment pour la fabrication des avions de chasse F35 commandés par Berlin, il a racheté, à l’été 2024, le groupe américain Loc Performance Products, spécialiste des véhicules militaires, espérant profiter des énormes commandes de l’armée américaine. Outre-Rhin, le débat sur la souveraineté bat son plein. Dans une note sur l’armement européen parue en septembre, l’institut économique Kiel et le Conseil franco-allemand des experts économiques recommandent de « développer des capacités européennes indépendantes parallèlement à l’OTAN afin de réduire la dépendance vis-à-vis des ressources américaines, qui sont de moins en moins fiables ». Mais Christian Mölling, expert des questions de sécurité au European Policy Centre, un centre de recherche basé à Bruxelles, exprime son scepticisme à l’égard de cette approche. « La souveraineté est une catégorie politique et non économique. Il semble difficile d’interdire à une entreprise privée de travailler avec tel ou tel partenaire si elle y voit un intérêt commercial ou technologique. Selon quels critères ? Avec quelle définition ? Je ne pense pas que cela soit praticable. » Modifié hier à 17:26 par tipi 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) hier à 17:42 Share Posté(e) hier à 17:42 il y a 11 minutes, tipi a dit : L'alliance Rheinmetall Anduril fait tousser chez nos voisins allemands... J'avais posté cette interniew de Rheinmetall dans le fil europe de la défense. Papperger ne cache pas ses intentions .... Le 15/09/2025 à 23:32, Titus K a dit : Le PDG de Rheinmetall met en garde l’Allemagne contre une attitude de “petit garçon” vis-à-vis des États-Unis. https://breakingdefense.com/2025/09/rheinmetall-ceo-warns-germany-against-small-boy-thinking-toward-us/ « L'Allemagne, mais aussi l'Europe... deviendront un partenaire fiable des États-Unis », a déclaré le directeur de la plus grande entreprise de défense du pays. DSEI 2025 — L'Allemagne ne doit pas développer de complexe d'infériorité vis-à-vis des États-Unis si elle veut contribuer à la mise en œuvre d'un programme urgent de réarmement à l'échelle européenne et devenir un « partenaire fiable » de Washington, affirme le patron du plus grand sous-traitant allemand de la défense. « Nous ne devons pas être, comme on dit, un petit garçon qui travaille avec un géant », a déclaré Armin Papperger, PDG de Rheinmetall, à Breaking Defense lors du salon DSEI à Londres. « Nous devons être sur un pied d'égalité avec les États-Unis d'Amérique et l'Europe. L'Allemagne doit jouer son rôle » dans la défense du continent. Avant de prendre ses fonctions de chancelier allemand, Freidrich Merz a critiqué la doctrine « l'Amérique d'abord » du président américain Donald Trump et s'est dit préparé au « pire scénario », laissant entendre que Washington ne serait plus considéré comme un allié de confiance. Mais Papperger a rejeté les signaux politiques de Merz invitant l'Allemagne à établir son « indépendance » vis-à-vis des États-Unis. « Le chancelier Mertz investira désormais l'argent, et l'ensemble du gouvernement investira également », a ajouté Papperger, à propos des projets de Berlin visant à augmenter les dépenses de défense. « Je pense donc que l'Allemagne, mais aussi l'Europe… deviendront un partenaire fiable des États-Unis. » La pression exercée par Trump sur l'Europe pour qu'elle renforce sa propre sécurité a depuis conduit la plupart des alliés de l'OTAN à s'engager à consacrer 3,5 % de leur PIB à la défense et 1,5 % de leur PIB supplémentaire à des postes connexes comme les infrastructures. Le gouvernement allemand investit « plus que le reste de l'Europe » et des années de sous-financement des forces armées avant la guerre en Ukraine ont été « corrigées » dans le cadre d'un plan du ministère des Finances visant à atteindre un budget militaire de 160 milliards d'euros en 2029, a déclaré Papperger. Rheinmetall entretient des liens industriels solides avec le géant américain Lockheed Martin et a encore renforcé sa coopération cette semaine au DSEI en dévoilant un démonstrateur technologique de « chasseur de chars lance-missiles » de nouvelle génération. Le système terrestre comprend un véhicule blindé Fuchs 6×6, des missiles Hellfire Longbow et des missiles air-sol interarmées (JAGM). Cette dernière initiative d'unification s'appuie sur des partenariats portant sur plusieurs autres programmes de systèmes d'armes de premier plan, notamment les avions de combat F-35 de cinquième génération et le système mondial de roquettes d'artillerie mobile GMARS. « Nous procédons à une européanisation de ces technologies », a déclaré Papperger. « Il ne s'agit pas d'acheter de la technologie américaine, mais de l'intégrer en Europe. » Se fier uniquement aux solutions européennes serait contre-productif, a-t-il suggéré. « Si vous souhaitez mettre en place un programme de R&D [recherche et conception] en Europe pour tout mettre en place… vous ne serez pas prêt dans 10 ans », a-t-il déclaré. Au total, trois fuselages de F-35A, construits par Rheinmetall pour des clients non américains, ont été produits à ce jour par l'entreprise dans une nouvelle usine de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Allemagne. L'inauguration officielle du site est prévue dans quatre à six semaines, a expliqué Papperger. En 2023, Rheinmetall a déclaré qu'« au moins » 400 fuselages seraient fabriqués au total. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) hier à 21:00 Share Posté(e) hier à 21:00 Il y a 3 heures, Titus K a dit : Il y a 3 heures, Titus K a dit : Il y a 3 heures, tipi a dit : L'alliance Rheinmetall Anduril fait tousser chez nos voisins allemands... J'avais posté cette interniew de Rheinmetall dans le fil europe de la défense. Papperger ne cache pas ses intentions .... Le 15/09/2025 à 23:32, Titus K a dit : Le PDG de Rheinmetall met en garde l’Allemagne contre une attitude de “petit garçon” vis-à-vis des États-Unis. https://breakingdefense.com/2025/09/rheinmetall-ceo-warns-germany-against-small-boy-thinking-toward-us/ « L'Allemagne, mais aussi l'Europe... deviendront un partenaire fiable des États-Unis », a déclaré le directeur de la plus grande entreprise de défense du pays. DSEI 2025 — L'Allemagne ne doit pas développer de complexe d'infériorité vis-à-vis des États-Unis si elle veut contribuer à la mise en œuvre d'un programme urgent de réarmement à l'échelle européenne et devenir un « partenaire fiable » de Washington, affirme le patron du plus grand sous-traitant allemand de la défense. « Nous ne devons pas être, comme on dit, un petit garçon qui travaille avec un géant », a déclaré Armin Papperger, PDG de Rheinmetall, à Breaking Defense lors du salon DSEI à Londres. « Nous devons être sur un pied d'égalité avec les États-Unis d'Amérique et l'Europe. L'Allemagne doit jouer son rôle » dans la défense du continent. Avant de prendre ses fonctions de chancelier allemand, Freidrich Merz a critiqué la doctrine « l'Amérique d'abord » du président américain Donald Trump et s'est dit préparé au « pire scénario », laissant entendre que Washington ne serait plus considéré comme un allié de confiance. Mais Papperger a rejeté les signaux politiques de Merz invitant l'Allemagne à établir son « indépendance » vis-à-vis des États-Unis. « Le chancelier Mertz investira désormais l'argent, et l'ensemble du gouvernement investira également », a ajouté Papperger, à propos des projets de Berlin visant à augmenter les dépenses de défense. « Je pense donc que l'Allemagne, mais aussi l'Europe… deviendront un partenaire fiable des États-Unis. » La pression exercée par Trump sur l'Europe pour qu'elle renforce sa propre sécurité a depuis conduit la plupart des alliés de l'OTAN à s'engager à consacrer 3,5 % de leur PIB à la défense et 1,5 % de leur PIB supplémentaire à des postes connexes comme les infrastructures. Le gouvernement allemand investit « plus que le reste de l'Europe » et des années de sous-financement des forces armées avant la guerre en Ukraine ont été « corrigées » dans le cadre d'un plan du ministère des Finances visant à atteindre un budget militaire de 160 milliards d'euros en 2029, a déclaré Papperger. Rheinmetall entretient des liens industriels solides avec le géant américain Lockheed Martin et a encore renforcé sa coopération cette semaine au DSEI en dévoilant un démonstrateur technologique de « chasseur de chars lance-missiles » de nouvelle génération. Le système terrestre comprend un véhicule blindé Fuchs 6×6, des missiles Hellfire Longbow et des missiles air-sol interarmées (JAGM). Cette dernière initiative d'unification s'appuie sur des partenariats portant sur plusieurs autres programmes de systèmes d'armes de premier plan, notamment les avions de combat F-35 de cinquième génération et le système mondial de roquettes d'artillerie mobile GMARS. « Nous procédons à une européanisation de ces technologies », a déclaré Papperger. « Il ne s'agit pas d'acheter de la technologie américaine, mais de l'intégrer en Europe. » Se fier uniquement aux solutions européennes serait contre-productif, a-t-il suggéré. « Si vous souhaitez mettre en place un programme de R&D [recherche et conception] en Europe pour tout mettre en place… vous ne serez pas prêt dans 10 ans », a-t-il déclaré. Au total, trois fuselages de F-35A, construits par Rheinmetall pour des clients non américains, ont été produits à ce jour par l'entreprise dans une nouvelle usine de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Allemagne. L'inauguration officielle du site est prévue dans quatre à six semaines, a expliqué Papperger. En 2023, Rheinmetall a déclaré qu'« au moins » 400 fuselages seraient fabriqués au total. Papperger joue ses cartes et il les joue bien. Il a le mérite de représenter la position réelle de l'Allemagne et non pas celle qu'elle veut se donner. Il est également amusant de voir qu'il fabrique des sections centrales de fuselage de F-35, tandis qu'Airbus D&S Allemagne fabrique des sections centrales de fuselage d'Eurofighter. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) hier à 21:04 C’est un message populaire. Share Posté(e) hier à 21:04 il y a 3 minutes, Patrick a dit : Il est également amusant de voir qu'il fabrique des sections centrales de fuselage de F-35, tandis qu'Airbus D&S Allemagne fabrique des sections centrales de fuselage d'Eurofighter. On a toujours dit que l'Allemagne avait une position centrale dans cette affaire. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures 15 hours ago, greg0ry said: Il a quand même été envisagé un tirage au sort pour la conscription il me semble. Donc ils auront des machines et personne à mettre dedans. La copie n'est pas seche, par divergence politique. Cependant ils finiront bien par trouver une formule qui convient a la representation. Le sujet RH est evoque depuis un bon moment depuis l'emergence du pouvoir en place. C'est plus delicat et moins spectaculaire qu'une longue liste de materiels. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures Il y a 12 heures, tipi a dit : L'alliance Rheinmetall Anduril fait tousser chez nos voisins allemands... https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/10/28/en-allemagne-le-partenariat-de-rheinmetall-avec-l-americain-anduril-suscite-la-controverse_6649915_3234.html Révéler le contenu masqué Faut-il imposer aux géants européens de l’industrie d’armement des clauses plus strictes en matière de souveraineté ? C’est la question qui se pose depuis que Rheinmetall, champion européen des chars et des munitions, a conclu un partenariat stratégique avec l’américain Anduril Industries au mois de juin 2025, pour fabriquer des drones autonomes. Les deux sociétés ont annoncé qu’elles allaient développer conjointement des variantes européennes des drones aériens Barracuda et Fury d’Anduril, et explorer les possibilités de construire des moteurs à propergol solide, utilisés pour propulser des missiles et des fusées. Le deal a suscité plusieurs réactions critiques. Anduril, fondée en 2017, a reçu des financements de Peter Thiel, milliardaire libertarien controversé pour ses critiques contre la démocratie, qui a beaucoup investi dans les technologies de défense et de sécurité comme Palantir Technologies, une société spécialisée dans l’analyse de données de masse, qu’il a cofondée. Le partenariat Rheinmetall-Anduril, même enveloppé de garanties de « souveraineté » assurées par les deux intéressés, peut-il poser des problèmes éthiques ? Sans parler des risques pour la sécurité européenne, en cas de désaccord avec les Etats-Unis. Se pose aussi le problème des dépendances technologiques : l’Europe peut-elle continuer à s’appuyer sur les compétences américaines dans les technologies émergentes comme l’intelligence artificielle, alors que des alternatives européennes existent ? « Anduril est peut-être une formidable entreprise, mais je ne comprends pas pourquoi Rheinmetall ne préfère pas travailler avec Helsing [start-up franco-germano-britannique fondée en 2021 et spécialisée dans les drones autonomes et l’intelligence artificielle dans l’armement], qui fait la même chose, ou bien une autre société en Europe », peste Guntram Wolff, économiste chez Bruegel, un institut de recherche européen indépendant. Dans une analyse publiée mi-octobre, il alerte sur le niveau de dépendance envers certaines technologies américaines comme la défense aérienne, les missiles, les avions de combat ou les logiciels embarqués. Le risque, estime-t-il, est de privilégier des solutions « sur l’étagère », plutôt que de développer des technologies européennes, permettant de créer un écosystème complet. Contacté, Rheinmetall n’a pas souhaité répondre. Le groupe de Düsseldorf, devenu en trois ans l’acteur central de l’industrie allemande de la défense, continue de soigner ses relations avec l’industrie américaine de l’armement. Les Etats-Unis sont présentés comme essentiels dans la stratégie de croissance et les ambitions mondiales du groupe. Outre son large partenariat avec Lockheed Martin, notamment pour la fabrication des avions de chasse F35 commandés par Berlin, il a racheté, à l’été 2024, le groupe américain Loc Performance Products, spécialiste des véhicules militaires, espérant profiter des énormes commandes de l’armée américaine. Outre-Rhin, le débat sur la souveraineté bat son plein. Dans une note sur l’armement européen parue en septembre, l’institut économique Kiel et le Conseil franco-allemand des experts économiques recommandent de « développer des capacités européennes indépendantes parallèlement à l’OTAN afin de réduire la dépendance vis-à-vis des ressources américaines, qui sont de moins en moins fiables ». Mais Christian Mölling, expert des questions de sécurité au European Policy Centre, un centre de recherche basé à Bruxelles, exprime son scepticisme à l’égard de cette approche. « La souveraineté est une catégorie politique et non économique. Il semble difficile d’interdire à une entreprise privée de travailler avec tel ou tel partenaire si elle y voit un intérêt commercial ou technologique. Selon quels critères ? Avec quelle définition ? Je ne pense pas que cela soit praticable. » Je l'ai lu, j'avais hésité à le poster ici. Bon je dirai que c'est plutôt sain de se poser les bonnes questions. Il y a 5 heures, Myrtil a dit : La copie n'est pas seche, par divergence politique. Cependant ils finiront bien par trouver une formule qui convient a la representation. Le sujet RH est evoque depuis un bon moment depuis l'emergence du pouvoir en place. C'est plus delicat et moins spectaculaire qu'une longue liste de materiels. Oui mais il est évoqué - à ma connaissance - en terme comptable/Excel : remplir les casernes. Pas en adressant les problèmes qui font que les casernes se vident. Tu peux écoper autant que tu veux, à un moment il faut boucher les trous dans la coque. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Il y a 2 heures, Polybe a dit : Je l'ai lu, j'avais hésité à le poster ici. Bon je dirai que c'est plutôt sain de se poser les bonnes questions. Oui mais il est évoqué - à ma connaissance - en terme comptable/Excel : remplir les casernes. Pas en adressant les problèmes qui font que les casernes se vident. Tu peux écoper autant que tu veux, à un moment il faut boucher les trous dans la coque. Et surtout à mon sens ça pérennise la doctrine d’emploi c’est à dire des chiffres mais aucune efficacité. A quoi employer des gens tirés au sort dans la société allemande de 2030 ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 4 minutes, greg0ry a dit : Et surtout à mon sens ça pérennise la doctrine d’emploi c’est à dire des chiffres mais aucune efficacité. A quoi employer des gens tirés au sort dans la société allemande de 2030 ? Bof ça en soi...pour faire un militaire du rang logisticien ou fantassin, ça peut suffire. Mais ça suffira moins si justement le but est de mettre en œuvre des systèmes complexes. Par contre pour la DTO des-dits matériels complexes, ça pourrait être salutaire. Et ça par contre ça me parait être une option intéressante. Mais on le voit en France, les réservistes ou les VDAT ne viennent pas pour repeindre les murs, mais pour faire du militaire avec un fusil dans les bois/dans les rues. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures (modifié) il y a 4 minutes, Polybe a dit : Bof ça en soi...pour faire un militaire du rang logisticien ou fantassin, ça peut suffire. Mais ça suffira moins si justement le but est de mettre en œuvre des systèmes complexes. Par contre pour la DTO des-dits matériels complexes, ça pourrait être salutaire. Et ça par contre ça me parait être une option intéressante. Mais on le voit en France, les réservistes ou les VDAT ne viennent pas pour repeindre les murs, mais pour faire du militaire avec un fusil dans les bois/dans les rues. Mais tu pars du principe que malgré l’arbitraire du tirage au sort , les jeunes seront de bonnes volontés . Et en arrière plan cet effort RH est motivé par la perspective d’un conflit. donc ces personnels seraient déployés ? Ou plus raisonnablement s’occuperaient de la base arrière ? Mais quid de la régénération des unités si la base arrière est non employable ? Modifié il y a 13 heures par greg0ry Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 4 minutes, greg0ry a dit : Mais tu pars du principe que malgré l’arbitraire du tirage au sort , les jeunes seront de bonnes volontés . Et en arrière plan cet effort RH est motivé par la perspective d’un conflit. donc ces personnels seraient déployés ? Ou plus raisonnablement s’occuperaient de la base arrière ? Mais quid de la régénération des unités si la base arrière est non employable ? Non, je pars du principe que ça a toujours fonctionné comme ça. Le système militaire est bien fait pour prendre en compte ce genre de choses. Personnellement les militaires professionnels ne me vendent pas du rêve non plus en terme de motivation...parfois. Oui, et la perspective de ce conflit est une réalité bien ancrée proportionnellement avec la proximité de ton pays à la Russie. Assez général en Europe désormais. Le paradigme n'est plus aux opérations expéditionnaires de petits contingents, mais que si ça se déclenche, ça sera le Grand Soir : un seul gros déploiement sans de durée limite. Un appelé, c'est aussi un rappelable. C'est tout l'intérêt de le conscription (et de la réserve) : avoir un réservoir de gens que l'on peut rapidement faire remonter en puissance. Exactement comme les exercices Vulcain ou Vortex en France, où l'on s'entraine à rappeler des anciens pro' (qui sont mobilisables un certains nombre d'années après leur départ). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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