Albatas Posté(e) le 21 février Share Posté(e) le 21 février il y a 4 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Oui mais je préfère un indicateur de ce genre qui examine tout, même si c'est imparfait plutôt qu'une approche qui n'examine que la dette. Je suis bien d'accord. La dette n'est pas l'alpha et l’oméga d'un pays. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 22 février Share Posté(e) le 22 février Il y a 9 heures, CANDIDE a dit : Sinon, comme il est question d'augmenter le budget militaire allemand, je me disais que leur commerce extérieur étant 2 fois celui de la France, ils pourraient envoyer 4 frégates en mer Rouge pour protéger le trafic maritime CGA CGM, allemand ou français ? Maersk, allemand ou danois ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 22 février Share Posté(e) le 22 février Il y a 8 heures, Boule75 a dit : Deux remarques, une pour chacun : le concept de "dette implicite" n'a de sens que si l'on admet que les revenus des retraités doivent provenir de leur propre épargne, accumulée tout au long de leur vie dans des placements (actions, obligations...). Si l'on admet ça, alors le fait de ne pas investir tout au long de sa vie en "retraite par capitalisation" revient à contracter une dette implicite puisqu'il faudra débourser des sous pour payer les retraites de ces cigales, des sous qu'elles n'ont pas épargnés. Si, à l'inverse, on se place dans la perspective d'une "retraite par répartition" où les cotisations retraite des actifs payent pour les revenus des retraités, il n'y a pas de "dette implicite" contractée : les futurs actifs paieront pour les futurs retraités en faisant montre de la même solidarité trans-générationnelle que leurs parents. Dans les deux cas, il y a de l'incertitude : les placements en action sont "risqués", les rendements ne sont pas plus garantis que le principal ; et de son côté, la solidarité entre génération, surtout dans un contexte de baisse de la démographie, n'est pas acquise. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas se laisser obnubiler par ce concept de "dette implicite", qui n'a de sens que dans la perspective spécifique de la retraite par accumulation de capital pendant la vie active, et n'en a pas dans un système par répartition. Il y a de l'idéologie - et des intérêts financiers - là-derrière. En pratique, il y a souvent des systèmes mixtes avec un mélange de capitalisation et de répartition, y compris aux USA où existent à la fois des fonds de pension (la capitalisation) et un système par répartition : la social security et le medicare qui désignent respectivement une retraite par répartition financée par l'état fédéral (il me semble...) et une prise en charge des soins des seniors. En France, on aura un paiement des retraites venant à la fois de la branche "vieillesse" de la Sécurité Sociale (répartition... et dette concrète, pas du tout implicite, assumée par l’État et comptabilisée comme telle), des complémentaires retraite (répartition encore me semble-t-il, avec une dose de capitalisation) et puis de l'assurance-vie qui relève de la capitalisation et est -me semble-t-il - mobilisable lors de sa retraite. Et puis des fonds de pension, de l'immobiliser (capitalisation encore). les systèmes d'assurances relèvent, vu de moi, essentiellement de la répartition ou, plus précisément, de la mutualisation de la couverture des risques, qu'on parle d'assurance maladie ou de mutuelles, ou d'autres types d'assurance. Les assurances privées font des réserves pour encaisser les coups durs, mais elles travaillent essentiellement en flux, désormais. (et il y a les sociétés de ré-assurance qui assurent... les assureurs). En principe oui (pour ce que tu dis des plans de retraites), mais en pratique même dans un régime par répartition, l'Etat viendra toujours équilibrer le système par des subventions ou des modulations à la source des cotisations versés, comme c'est le cas pour les fonctionnaires, où l'état employeur verse en proportion plus que l'employeur privé. Ca participe à l'endettement explicite mais quand la décision (politique) n'est pas encore prise, il y a une dette implicite, que l'organisation du système par répartition n'efface pas pour autant. Je doute que dans un système complètement par capitalisation, de l'argent sera déboursé (par je ne sais pas qui) pour payer les retraites de ceux n'ayant pas épargné. En revanche, je suis d'accord qu'il existe une dette implicite énorme sur ces retraités, qui viendra considérablement limiter leur liberté de dépenses, en dépit du fait qu'ils ne sont pas endettés à proprement parler. Quant aux assurances, mon point était plus simple et consistait à dire que les obligations d'assurance en France sont multiples, et transitionnent souvent par un système public (chômage) ou 90% public 10% privé (santé). Augmentant par ainsi la visibilité explicite de l'endettement et réduisant l'implicite. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 22 février Share Posté(e) le 22 février Il y a 4 heures, Skw a dit : CGA CGM, allemand ou français ? Maersk, allemand ou danois ? Exact. Disons 3 frégates allemandes, car si les armateurs sont Français et Danois, les marchandises partent ou arrivent en Allemagne, beaucoup plus qu'en France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 26 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 février Si je comprends bien, un sujet qui fait des vagues enormes en Allemagne n'a pas été discuté ici. Un scoop enorme. Il y a eu une réunion à Potsdam entre des politiciens de l'AfD et des personnes de l'extrême droite. Des projets de remigration de millions de personnes (y compris celles qui ont déjà la nationalité allemande) ont été discutés. https://correctiv.org/top-stories/2024/01/10/plan-secret-contre-lallemagne/ Personne ne devait être au courant de cette réunion. Des personnalités politiques du parti AfD, des néonazis et de riches entrepreneurs se sont rencontrés dans un hôtel près de Potsdam en novembre. Ils n’ont planifié rien de moins que l’expulsion de millions de personnes d’Allemagne. Aujourd'hui, le débat est tel que les acteurs de la gauche mainstream établissent un parallèle avec la conférence de Wannsee (planification de l'assassinat des Juifs), tandis que l'AfD présente l'affaire comme un banal baverder de café. Il y a eu par la suite quelques-unes des plus grandes manifestations de l'histoire allemande (notamment en termes de nombre de participants dans de nombreuses villes de province). On croit voir maintenant une tendance à la baisse de l'AfD. https://www.tagesschau.de/inland/gesellschaft/demos-gegen-rechtsextremismus-sonntag-100.html MLP demande à l'AfD de prendre ses distances avec les projets de remigration. https://www.zeit.de/politik/ausland/2024-02/marine-le-pen-alice-weidel-afd-rassemblement-national Le service de renseignement intérieur allemand est apparemment sur le point de classer l'ensemble de l'AfD comme extrémiste. Ce serait un pas important vers son interdiction. https://www.fr.de/politik/verfassungsschutz-neues-extremismus-gutachten-afd-einstufung-rechtsextrem-zr-92854334.html 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février il y a 3 minutes, Manuel77 a dit : Le service de renseignement intérieur allemand est apparemment sur le point de classer l'ensemble de l'AfD comme extrémiste. Ce serait un pas important vers son interdiction. https://www.fr.de/politik/verfassungsschutz-neues-extremismus-gutachten-afd-einstufung-rechtsextrem-zr-92854334.html Oups. On voudrait se débarrasser de ce mouvement difficile à gérer qu'on ne s'y prendrait pas autrement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février il y a 5 minutes, Manuel77 a dit : Des projets de remigration de millions de personnes (y compris celles qui ont déjà la nationalité allemande) ont été discutés. Trump sort de ce corps !! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février Hécatombe dans l'industrie allemande : après Miele, Bosch va sabrer dans ses effectifs https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/hecatombe-dans-l-industrie-allemande-apres-miele-bosch-va-sabrer-plus-de-3-000-postes-991429.html Révélation Face aux difficultés, l'industriel allemand prévoit des coupes sévères dans ses effectifs dans les mois à venir. Empêtrée dans une crise à rallonge, l'économie allemande s'enfonce toujours plus dans la récession.Écoutez cet article latribune.fr 25 Févr 2024, 13:33 La vague des plans sociaux déferle en Allemagne. Après le fleuron Miele, l'industriel allemand Bosch prévoit de supprimer 3.500 postes dans le monde d'ici fin 2027, parmi les employés administratifs de sa filiale BSH spécialisée dans l'élelectroménager, a annoncé cette dernière vendredi. "Afin de préserver sa compétitivité et de financer les investissements nécessaires, BSH doit réduire considérablement la complexité et les coûts, compte tenu notamment de l'évolution rapide de la situation du marché et de la situation économique toujours difficile et en déclin", a expliqué BSH dans un communiqué. Cette annonce est le reflet d'une industrie allemande en plein marasme. L'indice des directeurs d'achat PMI, publié jeudi dernier indique que la production industrielle outre-Rhin poursuit sa longue descente aux enfers. « L'Allemagne a été particulièrement vulnérable car elle comptait beaucoup sur l'énergie bon marché. A cela s'ajoutent les difficultés de l'industrie automobile. Les chocs cycliques s'ajoutent au choc conjoncturel. L'Allemagne est devenue la lanterne rouge en zone euro », a récemment expliqué à La Tribune, l'économiste d'ING Charlotte de Montpellier. Lire aussiCroissance en zone euro : l'Espagne et le Portugal font la course en tête, l'Allemagne décroche 1.000 emplois dès 2024 chez Bosch Ce fabricant de machines à laver et d'appareils de cuisine vise les postes "indirects", c'est-à-dire en dehors des chaînes de production, précise le communiqué. Parmi eux, 1.000 emplois sont concernés dès cette année, ajoute le communiqué, sans préciser pour le moment les termes du plan social. La filiale, créée en 1967, qui produit des appareils de plusieurs marques dont Bosch et Siemens, emploie actuellement plus de 60.000 personnes dans le monde, dont 17.000 en Allemagne. BSH n'a pas parlé de délocalisation, mais son patron, Matthias Metz, trouve "compréhensible", que les entreprises réfléchissent "s'implanter à l'étranger, compte tenu de la réglementation et de la bureaucratie excessives, des coûts énergétiques et d'autres conditions économiques en Allemagne", a-t-il déclaré au quotidien Süddeutsche Zeitung. 2024, année morose pour Bosch Le groupe Bosch, dont l'essentiel de l'activité concerne l'automobile où il est leader mondial des équipementiers, a déjà annoncé des suppressions de postes dans cette branche. Il a déclaré en janvier supprimer 1.200 emplois dans la vente et le développement de ses systèmes embarqués, dans un contexte de transition délicate vers la mobilité électrique pour ce secteur clé de l'industrie allemande. En décembre, le groupe de Stuttgart avait annoncé vouloir supprimer jusqu'à 1.500 emplois sur deux sites allemands fabricant des transmissions. Le groupe, qui emploie 427.600 salariés dans le monde s'attend à une année morose en 2024, notamment à cause du marché des voitures électriques, dont la demande n'augmente pas autant que prévu. 2.700 postes en sursis chez Miele Le fabricant allemand d'électroménager haut de gamme Miele va supprimer ou délocaliser jusqu'à 2.700 emplois dans le monde, a-t-il annoncé mardi, invoquant un effondrement de la demande et une hausse des coûts de production. Le groupe familial de Gütersloh (ouest) dit avoir "ressenti les effets de l'effondrement mondial de la demande" et de "l'augmentation drastique des coûts", le forçant à adopter un plan d'économies affectant près de 12% des effectifs, selon un communiqué. Chez le fabricant de fours, aspirateurs et autres machines à laver, la majeure partie du plan annoncé repose sur 2.000 suppressions d'emplois en Allemagne et ailleurs, principalement dans les domaines dits "indirects", c'est-à-dire en dehors des services production et des chaînes de montage, explique le groupe. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février La maladie de Miele et Bosch est connue et identifiée depuis plusieurs décennies. Apparemment, la cause du mal serait un effondrement de la demande, qu'ils disent. En réalité, à titre perso, j'opterai pour un diagnostic différent qui s'appelle "marketing myopia". Levitt l'a théorisé dés 1960. Et la délocalisation ne change en général plus grand chose à l'affaire quand le diagnostic est trop tardif. Parce qu'au fond, si la déloc' réduit les cout purs de production, il reste toujours une holding / un siège bien gras et nourri à haut salaire, dans des segments ou celà n'est plus supportable. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février il y a 6 minutes, ksimodo a dit : La maladie de Miele et Bosch Ne serait ce pas lié à un excès de Deutsch Qualitat ? Et positionnement prix ? Que les consommateurs ne suivent plus Perso. Après un super MLV Bosch qui a claqué à cause de la foudre ( alors qu'il était avec minuteur à attendre le bon moment pour démarrer .. pourquoi lui si mal protégé ? ) j'ai opté pour un Beko ... turc qui suffit bien à la tâche 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 26 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 février il y a 30 minutes, ksimodo a dit : La maladie de Miele et Bosch est connue et identifiée depuis plusieurs décennies. Apparemment, la cause du mal serait un effondrement de la demande, qu'ils disent. En réalité, à titre perso, j'opterai pour un diagnostic différent qui s'appelle "marketing myopia". Levitt l'a théorisé dés 1960. Peux-tu justifier cela plus précisément ? Qu'auraient-ils dû faire différemment ? Des appareils de meilleure qualité auraient coûté cher à produire. Miele et Bosch/Siemens (BSH) sont positionnés de manière très différente sur le marché. L'appareil Miele le moins cher est environ deux fois plus cher que BSH. Ce qui m'énerve chez Miele, c'est qu'ils prétendent tester leurs lave-linge pour un fonctionnement de 20 ans, mais qu'ils ne veulent pas donner de garantie plus longue que les autres. De plus, leurs modèles "les moins chers" n'ont plus de cuve en acier inoxydable. C'est un miracle que ce genre de choses soit encore fabriqué en Allemagne. La pression sur les prix est énorme. Il n'est guère possible d'innover de manière judicieuse sur le plan technique. Pendant Covid, il y a eu une conjoncture particulière, car tout le monde s'est fait installer une nouvelle cuisine par ennui. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Clairon Posté(e) le 26 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 février il y a 13 minutes, Manuel77 a dit : tester leurs lave-linge il y a 13 minutes, Manuel77 a dit : n'ont plus de cuve en acier inoxydable. Bienvenue dans la partie "Mode et travaux ménagers" du forum Air Défense ... Pour discuter des qualités et défauts des lave-linges, aspirateurs, centrales vapeur, .... Clairon 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 26 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 février il y a 7 minutes, Clairon a dit : Bienvenue dans la partie "Mode et travaux ménagers" du forum Air Défense ... Pour discuter des qualités et défauts des lave-linges, aspirateurs, centrales vapeur, .... Et à juste titre ! La machine à laver a plus contribué à la liberté, à la civilisation et à l'émancipation que Simone de Beauvoir et cinquante escadrons de Rafales ! https://www.youtube.com/watch?v=BZoKfap4g4w&t=297s 1 3 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. MIC_A Posté(e) le 26 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 février (modifié) Juste que la "qualité" n'est plus celle annoncée mais le prix lui est bien au dessus de la concurrence et à l'usage, ben ça tombe en panne presque comme les autres ! D'autres depuis ont pris des parts de marchés (Coréens) en faisant aussi bien dans ce segment moyen/haut de gamme plus "attractif"/innovant"et moins cher. Les gens réfléchissent à deux fois avant de se positionner et coté garanties, tant que des pièces sont fabriquées mais là aussi le bas blesse d'un producteur à l'autre (production éphémère et poubelle) ! Du coup, les gens finissent par aller vers le moins cher et "roulent" sur la garantie de 2 ans, car les réparations finissent par couter quasiment aussi chez que l'achat en neuf dans la même gamme. Ce qui va à l'encontre de la tendance qui voudrait nous faire croire qu'il serait préférable de réparer plutôt que de jeter mais est-ce compatible avec le paradoxe du soutien de la consommation ? On va bien finir par nous interdire définitivement d'utiliser nos autos thermiques qui soit disant polluent, devra t-on les jeter pour des électriques ultra subventionnés mais aux coûts faramineux? En France c'est plié depuis longtemps dans le gros électro-ménager alors qu'on avait une multitudes de marques absorbées par d'autres ou disparues. Modifié le 26 février par MIC_A 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 février Auteur Share Posté(e) le 26 février Il y a 2 heures, Manuel77 a dit : Si je comprends bien, un sujet qui fait des vagues enormes en Allemagne n'a pas été discuté ici. - Le 13/01/2024 à 21:55, Wallaby a dit : https://www.politico.eu/article/can-a-ban-stop-the-rise-of-germanys-far-right/ (12 janvier 2024) Alors que l'Alternative pour l'Allemagne, parti d'extrême droite, continue de progresser et que son radicalisme devient de plus en plus prononcé, un nombre croissant d'hommes politiques du courant dominant se demandent si la meilleure façon d'arrêter le parti n'est pas d'essayer de l'interdire. Le parti est actuellement en deuxième position avec 23 % de soutien dans les sondages nationaux ; dans tous les États de l'ancienne Allemagne de l'Est, à l'exception de Berlin, l'AfD est actuellement en tête des sondages. Les appels à l'interdiction du parti se sont multipliés cette semaine à la suite de révélations selon lesquelles des membres de l'AfD ont participé à une réunion secrète d'extrémistes de droite au cours de laquelle un "plan directeur" pour l'expulsion de millions de personnes, y compris des migrants et des "citoyens non assimilés", a été discuté. Roland Hartwig, ancien parlementaire et aujourd'hui proche collaborateur de Weidel, la codirigeante du parti, aurait notamment participé à cette réunion. https://www.lexpress.fr/monde/europe/en-allemagne-un-sulfureux-rassemblement-avec-des-neonazis-plonge-lafd-dans-lembarras-IKUFXRVLGZCLHFDO3FDSKRVU6M/ (10 janvier 2024) En Allemagne, un sulfureux rassemblement avec des néonazis plonge l’AfD dans l’embarras Plusieurs membres de l’AfD, le parti d’extrême droite allemand, ont participé à une réunion en novembre dernier avec la mouvance néonazie autrichienne. Il y était discuté d’un plan de "remigration" de près de deux millions de personnes vers l’Afrique du Nord. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février Il y a 1 heure, Bechar06 a dit : Ne serait ce pas lié à un excès de Deutsch Qualitat ? Et positionnement prix ? Que les consommateurs ne suivent plus Perso. Après un super MLV Bosch qui a claqué à cause de la foudre ( alors qu'il était avec minuteur à attendre le bon moment pour démarrer .. pourquoi lui si mal protégé ? ) j'ai opté pour un Beko ... turc qui suffit bien à la tâche Oui enfin bon tu m'excuses mais entre les deux marques moi je ne me poserais pas la question... SURTOUT s'il s'agit d'un produit venu du pays qui, en voulant soit-disant offrir "la qualité allemande aux prix chinois" a réussi à faire exactement l'inverse... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février Il y a 2 heures, Manuel77 a dit : Peux-tu justifier cela plus précisément ? Oui je peux ( n'en déplaise à Clairon mais ici ce n'est pas un sujet guerre ). Progressivement, le produit Miele en tête et Bosch aussi n'a plus eu que pour lui, en avantage concurrentiel, le truc qui est l'image. Un truc désuet, qui s'évapore à chaque génération quand il repose sur la pseudo durabilité et qu'il ne tient plus sa promesse. De toute façon, même le jour ou tu veux remplacer une carte électronique si elle existe encore ( et ça durera pas 20 ans ), l'intervention globale te coutera plus cher que du neuf de moyenne gamme. La myopie marketing ici est plein le sujet. Il n'y a pas de repli de la demande, il y a repli de la demande sur ce que propose la firme, ce qui n'est pas du tout la même chose. La durabilité est devenue médiocre et aléatoire partout et chez tout le monde, ces marques là aussi. Encore que...j'ai un lave linge saba de 10 ans payé 250 euros qui fonctionne encore tout à fait normalement...je me poserai pas bcp de question le jour ou il sera en rade. Saba est l'exemple type d'une marque aujourd'hui sous licence fabriqué ailleurs, et souvent par les mêmes usines et mêmes composants qui font plein d'autres marques aussi. Miele et Siemens sont sur du pseudo haut de gamme destiné au grand public, ça reste HDG sur l'image mais rien de factuel. Quand le saut de prix devient trop immense, ça ne marche plus. Siemens à sans doute une qualité trés proche, sauf que voilà, il faut nourrir la batterie de vaches grasses du siège et que Miele y contribue sans doute plus. Ca ne les empêche pas d'être des systèmes qui vont vers l'abattoir. Le saut vers le "encore" plus haut de gamme leur est sans doute impossible: trop gros, trop de monde, et en fait pas le savoir. Ca reste du grand public, assez peu du produit pro qui lui doit bénéficier d'un savoir nettement au dessus ( en mettant Neff à part ) On pourrait dire la même chose de Electrolux, ce sont des cas assez similaires, quoi que Electrolux me parait plus réactif sur un plan marketing. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février il y a une heure, ksimodo a dit : La durabilité est devenue médiocre et aléatoire partout et chez tout le monde, ces marques là aussi. Encore que...j'ai un lave linge saba de 10 ans payé 250 euros qui fonctionne encore tout à fait normalement...je me poserai pas bcp de question le jour ou il sera en rade. Saba est l'exemple type d'une marque aujourd'hui sous licence fabriqué ailleurs, et souvent par les mêmes usines et mêmes composants qui font plein d'autres marques aussi. Tu as un lave-linge SABA ? C'est amusant, totalement inconnu en Allemagne. Je sais que SABA était un fabricant allemand d'électronique grand public. Ils étaient très bons pour les magnétophones. Mais personne n'essaierait de vendre des produits sous ce nom en Allemagne aujourd'hui. Apparemment, ce nom a une meilleure réputation en France qu'en Allemagne. Pour en finir avec le sujet de la machine à laver de mon côté : En Allemagne, il existe la Stiftung Warentest, qui teste sérieusement les appareils, y compris leur durabilité. La plupart du temps, ce sont les appareils AEG(Electrolux), Siemens, Bosch à environ 500 euros qui remportent la palme. Il en va de même pour Miele, qui coûte toutefois au moins 800 euros. Les Coréens ne sont pas mauvais non plus, mais pas vraiment moins chers (LG et Samsung commencent aussi à 400 euros). Les marques vraiment bon marché comme Beko ont souvent des défaillances mécaniques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février (modifié) Il y a 13 heures, Manuel77 a dit : Tu as un lave-linge SABA ? C'est amusant, totalement inconnu en Allemagne. Je sais que SABA était un fabricant allemand d'électronique grand public. Ils étaient très bons pour les magnétophones. Mais personne n'essaierait de vendre des produits sous ce nom en Allemagne aujourd'hui. Apparemment, ce nom a une meilleure réputation en France qu'en Allemagne. Pour en finir avec le sujet de la machine à laver de mon côté : En Allemagne, il existe la Stiftung Warentest, qui teste sérieusement les appareils, y compris leur durabilité. La plupart du temps, ce sont les appareils AEG(Electrolux), Siemens, Bosch à environ 500 euros qui remportent la palme. Il en va de même pour Miele, qui coûte toutefois au moins 800 euros. Les Coréens ne sont pas mauvais non plus, mais pas vraiment moins chers (LG et Samsung commencent aussi à 400 euros). Les marques vraiment bon marché comme Beko ont souvent des défaillances mécaniques. Outre, la baisse du rapport qualité/prix, peut-être que l'affaiblissement de Miele, Bosch, Siemens et d'autres vient aussi de ce que les spécialistes du secteur nomment la troisième vague asiatique. Après le déferlement des produits japonais (Sony, Panasonic...) dans les années 70-80, puis celui des coréens (Samsung, LG...), c'est depuis quelques années la vague chinoise avec des marques comme Haier, Hisense, changhong, etc.. Modifié le 27 février par CANDIDE 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 26 février Share Posté(e) le 26 février Il y a 4 heures, Manuel77 a dit : C'est un miracle que ce genre de choses soit encore fabriqué en Allemagne. La pression sur les prix est énorme. Il n'est guère possible d'innover de manière judicieuse sur le plan technique. Pendant Covid, il y a eu une conjoncture particulière, car tout le monde s'est fait installer une nouvelle cuisine par ennui. Un jour les mirages et les miracles peuvent cesser d'exister. Oui je comprends la pression. Quand un siège existe, il doit amener de la valeur à hauteur de son coût. Quelle est la valeur ajoutée de 20 000 personnes dans un siège sur de l'électroménager, pour concevoir des produits aboutis techniquement depuis des décennies ? Le covid a été pour 90% des industries un révélateur et un accélérateur de crise latente. Pour 10% des entreprises ( liées au cocooning ) il a permis pendant 3 à 4 ans de se cacher derrière un pb profond structurel puisque le conjoncturel passager a tout gommé. L'électroménager allemand n'a pas bcp d'options futures, mais toutes les options passent par un gros écrémage en fonction centrale et en Allemagne. Le nom peut subsister mais c'est accessoire. Une réaction précoce serait de monter en gamme, prendre des circuits de distributions plus sélectifs et plus rares, et grandement réduire le volume. Une autre réaction serait d'attendre, la chute sera plus tardive et plus brutale. Je n'ai absolument pas acheté un LL saba pour sa marque. Il était pas cher ( je me suis trompé c'était 200 euros ) et disponible de suite, je l'ai chargé et point final. Aux alentours de l'an 2000, pendant que j'étais en master de gestion, j'avais connu un ami qui y était en formation continue. Il avait une petite PME qui installait du matériel informatique dans des sociétés et qui en assurait la maintenance et l'installation logiciel et réseaux ( on parle de la préhistoire sur le domaine, l'an 2000 ). Il avait la carte Fujitsu Siemens, ce qui rassurait bcp d'acheteurs et suffisait à lui faire prendre des appels d'offre. Le coté Deutsche Kalitat. Lequel ne pesait rien en réalité et en fait Fujitsu a racheté l'autre part qq années plus tard. L'image ça marche mais.....seulement si c'est un facteur décisif mais ce n'est pas le cas partout....et ça dure ce que çà dure. J'ai eu bossé en B to B et dans tout autre dans une boute FR qui avait été rachetée par le leader allemand dans son pays. La deutsche kalitat non merci, ils se permettaient des approximations intolérables sur le marché FR, d'ailleurs 10 ans plus tard la famille à tout revendu, et la filiale FR a été revendue à un français. Les tests durabilité ce que j'en pense....le long terme se base sur de l'expérience client, car le test laboratoire ne peut pas reproduire 10 ans de vie en 2 mois. C'est de l'épidémiologie de bazar. L'acheteur de Miele sera plus agé, plus soigneux, et ne fera pas subir 3 déménagements en 10 ans à son four, il n'aura pas la même vie d'un acheteur de premier prix. SAchant qu'ç la fin les enquêtes de satisfaction donne entre 85 et 95 % de durabilité à 8 ans ( par exemple ) selon les appareils ( un frigo est plus robuste qu'un lave vaisselle ) et que les fourchettes dans chaque appareil oscillent à 5% prés et bien....tout est pas loin de se valoir ( sauf en prix ). 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 3 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 mars "La tentative de Berlin de faire payer une partie de la facture de ses achats frénétiques de gaz en 2022 par d’autres pays de l’UE a été sévèrement condamnée par ses voisins. La question épineuse pourrait être résolue lundi (4 mars) lors d’une réunion des ministres de l’Énergie de l’Union." https://www.euractiv.fr/section/energie-climat/news/gaz-lallemagne-dans-la-tourmente-pour-la-surtaxe-imposee-a-ses-voisins/ 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 12 mars Share Posté(e) le 12 mars Gerhartz à son tour sous les feu des projecteurs. Pistorius en qualifiant ces deux officiers généraux de meilleurs officiers prend de gros risques et en plus montre son incompréhension de la gravité du problème. https://www.opex360.com/2024/03/12/fuites-de-la-bundeswehr-le-chef-de-la-force-aerienne-allemande-a-aussi-utilise-une-ligne-non-securisee/ (..) Seulement, un second officier de haut rang – et pas des moindres – aurait agi avec légèreté lors de la vidéoconférence en question. Le 11 mars, lors d’une réunion de la commission de la Défense du Bundestag convoquée pour examiner cette affaire, M. Pistorius a en effet confirmé que le général Ingo Gerhartz avait pris part à la conversation via une ligne non sécurisée. Cependant, a-t-il précisé, le commandant de la Luftwaffe n’est pas le responsable de l’interception de la conversation sur le missile Taurus. Pour le moment, des enquêtes « disciplinaires » sont toujours en cours afin de déterminer si des points évoqués lors de la conversation interceptée auraient dû relever ou non d’un niveau de confidentialité plus élevé. Mais la question n’est pas là… Le problème tient surtout au manque de prudence la plus élémentaire dont on fait preuve les deux officiers allemands…. Reste que les « fautifs » ont toujours la confiance de M. Pistorius. « Je ne veux pas, je le précise encore une fois, faire le jeu de [Vladimir] Poutine en dénonçant mes meilleurs officiers, qu’ils aient commis une erreur ou non » car c’est « exactement ce qu’il attend de nous », a-t-il dit aux députés. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 21 mars Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 mars https://www.newstatesman.com/comment/2024/03/germany-is-on-the-brink-of-economic-decline (20 mars 2024) L'économie italienne a commencé à décliner vers 2000. Au Royaume-Uni, la croissance de la productivité a diminué après la crise financière mondiale et ne s'est jamais rétablie. Ce qui a fait basculer l'économie allemande, c'est l'invasion de l'Ukraine par la Russie. La trajectoire actuelle de l'Allemagne n'est pas seulement la partie descendante d'un cycle économique moyen. La grande époque du "Made in Germany" - de l'excellence allemande en matière de fabrication et d'ingénierie - touche à sa fin. C'est l'histoire d'un déclin industriel que peu de gens ont vu venir, bien qu'il ait commencé il y a des années. La production industrielle en Allemagne a chuté de 8 % en cumulé depuis 2015, alors qu'elle a augmenté de 4 % dans le reste de la zone euro. Il s'agit d'un changement considérable, et ce n'est pas fini. L'entreprise sidérurgique ThyssenKrupp en est le signe avant-coureur. Son directeur général aurait proposé de réduire sa capacité de 40 %, anticipant une baisse de la demande à long terme (l'entreprise a depuis lors opté pour une réduction moins radicale). L'acier se trouve au début des chaînes d'approvisionnement de l'ingénierie. Si l'on coupe l'acier, le reste suit. L'Allemagne est entrée dans ce que les économistes appellent un marasme structurel. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a certainement endommagé la production à forte intensité énergétique. On aurait pu s'attendre à ce que la chute des prix de l'énergie mette un terme à cette dégradation. Mais ce n'est pas le cas. BASF, le géant de la chimie, a conclu il y a quelque temps que son avenir se trouvait en dehors de l'Allemagne. La fabrication à l'ancienne a toujours son importance, même dans un monde numérique. L'Allemagne produit plus de munitions pour l'Ukraine que n'importe quel autre pays européen. Même les voitures électriques comportent des pièces mécaniques. Les Allemands savent comment augmenter la production industrielle. L'Allemagne est également un pays riche qui entame son déclin industriel à partir d'un niveau élevé. Une main-d'œuvre bien formée finira par s'adapter à un monde nouveau. Il existe une nouvelle génération prometteuse de jeunes entreprises, en particulier dans la région de Munich. Mais il faudra un certain temps, peut-être une décennie, avant qu'elles n'atteignent leur apogée. D'ici là, je m'attends à ce que le malaise actuel persiste. Le problème, c'est que le gouvernement allemand, voire le discours public, ne plaide pas beaucoup en faveur de la diversification. Le débat porte essentiellement sur les entreprises et les secteurs existants, et non sur les nouveaux. Contrairement au Royaume-Uni ou aux États-Unis, l'Allemagne ne dispose pas de l'infrastructure nécessaire à une économie de start-up ; ce sont les anciennes entreprises qui réalisent la plupart des investissements - et nombre d'entre elles vivent dans le passé. Le déclin économique a toujours un impact majeur sur la politique. Depuis l'introduction de l'euro en 1999, l'Italie a connu 11 changements de premier ministre. Depuis la crise financière mondiale, le Royaume-Uni en a connu six - quatre depuis le référendum sur le Brexit. L'Allemagne n'a connu que trois chanceliers depuis 1998. Je pense que cette ère de stabilité est sur le point de changer - à commencer par les élections de l'année prochaine. Une crise allemande est toujours une crise européenne. Les voisins de l'Allemagne en Europe centrale et orientale sont fortement intégrés dans ses chaînes d'approvisionnement. L'Union européenne dépend également des contributions nettes de l'Allemagne à son budget et des obligations d'État allemandes notées "triple A", qui constituent un filet de sécurité pour la zone euro. La plus grande erreur politique commise par Angela Merkel et ses contemporains a peut-être été de mal évaluer l'impact de la géopolitique sur l'industrie allemande. Les chocs mondiaux de notre époque exigent davantage d'investissements dans la défense et la sécurité, ainsi que dans les technologies. Mais la faiblesse de l'économie limite la marge de manœuvre budgétaire. Lorsqu'il n'y a pas de dividende de croissance à distribuer, on ne peut dépenser pour la défense que si l'on dépense moins pour autre chose. Ce qu'ils réduisent, c'est l'investissement dans le numérique. Le fax est toujours roi. Un débat économique animé a lieu en Allemagne, mais je crains que l'on ne cherche à résoudre le mauvais problème. Tout tourne autour de la compétitivité. Si seulement les salaires étaient plus bas ou si le gouvernement versait davantage de subventions, les choses iraient mieux. Mais le problème des voitures électriques allemandes n'est pas qu'elles sont trop chères à fabriquer : elles ne sont pas à la pointe de la technologie. Les voitures électriques chinoises ne sont ni bon marché, ni mauvaises. Elles sont meilleures. J'ai l'impression que les Allemands se concentrent sur les vieilles industries et les politiques économiques des vieilles industries, parce que c'est tout ce qu'ils ont toujours connu. Il faudra du temps avant qu'ils ne réalisent que l'avenir de l'économie allemande dépendra bien moins de Volkswagen que d'entreprises qui n'ont pas encore été créées. Le vieux Porsche a dit un jour que la meilleure façon de prédire l'avenir est de l'inventer. Son pays en est encore loin. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Elemorej Posté(e) le 21 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 mars Le rapport accablant de la Cour Fédérale des Comptes sur la transition énergétique Il semble que la Cour Fédérale des Comptes, organe indépendant de contrôle financier et l’une des plus hautes autorités fédérales, soit indispensable non seulement pour identifier le véritable état de la transition énergétique en Allemagne, mais aussi pour la présenter sans fard. Dans son rapport spécial publié en mars 2024 /1/, l’autorité délivre un constat tout à fait accablant pour la politique énergétique allemande : le tournant énergétique n’est pas sur le bon cap, l’Allemagne est en retard par rapport à ses objectifs ambitieux. Le rapport contraste fortement avec les déclarations sur le site web du Ministre Fédéral de l’Économie et de la Protection du Climat, Robert Habeck (Les Verts), où l’on peut lire « Notre tournant énergétique : sûr, propre, abordable ». Selon la Cour Fédérale des Comptes, les mesures prises jusqu’à présent sont insuffisantes. Le gouvernement fédéral serait en retard dans le développement des énergies renouvelables et des réseaux électriques ainsi que sur le calendrier de construction de nouvelles centrales électriques bas carbone en back-up pour pallier la variabilité de la production des énergies renouvelables telles que l’éolien et le photovoltaïque. A cela s’ajoutent des lacunes sur l’évaluation des répercussions du tournant énergétique sur le paysage, la nature et l’environnement et l’absence de concept contre les prix élevés de l’électricité. Le gouvernement fédéral manque d’un monitoring efficace pour piloter la transition énergétique prenant en compte tous les objectifs (sécurité d’approvisionnement, accessibilité financière, protection de l’environnement). Un échec de la transition énergétique aurait de graves conséquences pour son acceptation sociétale, pour le site économique allemand et pour la réalisation des objectifs de protection du climat. Le gouvernement fédéral doit impérativement changer de stratégie. Il devrait utiliser les observations et les recommandations de la Cour Fédérale des Comptes pour remédier aux déficits mis en évidence. https://allemagne-energies.com/2024/03/11/le-rapport-accablant-de-la-cour-federale-des-comptes-sur-la-transition-energetique/ 3 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 mars Auteur Share Posté(e) le 21 mars il y a 24 minutes, Elemorej a dit : https://allemagne-energies.com/2024/03/11/le-rapport-accablant-de-la-cour-federale-des-comptes-sur-la-transition-energetique/ Intéressant, ce site : https://allemagne-energies.com/introduction/ Hartmut Lauer, Ingénieur diplômé et titulaire d’un doctorat en ingénierie (Université technique de Hanovre), a travaillé plus de 35 ans dans le secteur de l’électricité en France et en Allemagne. Ancien dirigent d’un grand énergéticien allemand, il a été membre de plusieurs comités consultatifs et techniques dans des entreprises spécialisées du domaine de l’énergie. Il a également été membre de la Commission sur la Sûreté des Installations Nucléaires (Reaktorsicherheitskommission) auprès du Ministre Fédéral de l’Environnement. A la demande de l’Université Technique de Darmstadt il a enseigné de nombreuses années la matière « Énergie Nucléaire » comme professeur détaché. Il appartient de longue date à la KTG (Société d’énergie nucléaire allemande) et à la SFEN et est l’auteur de nombreuses publications sur le nucléaire et la transition énergétique en Allemagne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant