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stormshadow

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Moi je crois au contraire que le bitcoin et apparenté ont de l'avenir.

Dans un mode où les rendements se crash partout, les investisseurs sont avides de placement qui rapportent au moins un peu d'argent. Et tout est bon pour ça.

 

Il y a 2 heures, debonneguerre a dit :

ceux qui sont investis dessus ont intérêt à se caler sur une stratégie de day trading,

 

J'ai tendance à penser que c'est un actif à garder sur la longue durée (plusieurs années) quitte à en convertir une partie en stablecoin ou en devise pour sécuriser une partie de ses gains en réalisant ses plus-values latentes si on est inquiet.

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44 minutes ago, Shorr kan said:

Moi je crois au contraire que le bitcoin et apparenté ont de l'avenir.

Dans un mode où les rendements se crash partout, les investisseurs sont avides de placement qui rapportent au moins un peu d'argent. Et tout est bon pour ça.

J'ai tendance à penser que c'est un actif à garder sur la longue durée (plusieurs années) quitte à en convertir une partie en stablecoin ou en devise pour sécuriser une partie de ses gains en réalisant ses plus-values latentes si on est inquiet.

Une monnaie n'est pas un outil pour rapporter de l'argent?!!!! Ce comportement est une véritable plaie économique ...

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il y a 31 minutes, g4lly a dit :

Une monnaie n'est pas un outil pour rapporter de l'argent?!!!! Ce comportement est une véritable plaie économique ...

Le cash est un actif comme un autre depuis maintenant longtemps...

L'investisseur il veut quoi ?

- Un, du rendement

- De deux, de la liquidité

Problème: les deux sont antinomiques. Plus c'est liquide moins c'est rentable, et le bitcoin offre miraculeusement les deux avec sa nature à la fois fongible (comme la monnaie papier) et déflationniste qui le pousse tendanciellement à la hausse( comme l'Or).

 

La monnaie idéale doit exister en suffisamment grande quantité pour "fluidifier" l'activité économique et croitre de pair. Pas trop, mais pas trop peu non plus. De ce point de vue, le bitcoin ne peut pas se substituer aux principales devises à cause de sa rareté programmée, mais jouer un rôle à la marge dans le transactions, et surtout en tant que placement ou support à la spéculation.

Modifié par Shorr kan
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il y a 1 minute, g4lly a dit :

Favoriser l'inflation des actif non productif c'est synonyme d'une économie qui se meure ...

Je suis d'accords. J'énonce juste ce qui est, C'est à dire un avenir avec des taux bas et une croissance anémique voir inexistante quand se sera pas carrément la récession. Dans ce monde les gagnants seront ceux qui ont acquis des actifs pas cher dans le passé et qui sont maintenant structurellement hors de prix, et ceux qui sauront surfer les vagues à la hausse et à la baisse des marchés financier

L'âge d'Or des rentiers et des spéculateurs ne fait que commencer...

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16 minutes ago, Shorr kan said:

Je suis d'accords. J'énonce juste ce qui est, C'est à dire un avenir avec des taux bas et une croissance anémique voir inexistante quand se sera pas carrément la récession. Dans ce monde les gagnants seront ceux qui ont acquis des actifs pas cher dans le passé et qui sont maintenant structurellement hors de prix, et ceux qui sauront surfer les vagues à la hausse et à la baisse des marchés financier

L'âge d'Or des rentiers et des spéculateurs ne fait que commencer...

https://www.caradisiac.com/tesla-benefices-en-hausse-ventes-de-bitcoin-et-de-credits-co2-189639.htm

Quote

Tesla : bénéfices en hausse, ventes de Bitcoin et de crédits CO2

Tesla a réalisé un bon premier trimestre avec un bénéfice supérieur à 400 millions de dollars. Mais le Bitcoin n'est pas étranger à cette réussite.

Belle performance pour Tesla en ce début d'année qui, comme bien d'autres constructeurs, profite du rebond du marché automobile après un premier trimestre 2020 désastreux. A cette époque, la pandémie se déclare en Chine, et le premier marché automobile mondial ferme tout. Forcément, un an plus tard, ce ne pouvait être que mieux.

Le constructeur américain, qui avait réalisé un bénéfice de seulement 16 millions de dollars en 2020, a atteint cette fois-ci 438 millions de dollars, toujours sur la même période, entre janvier et fin mars. Le chiffre d'affaires a quant à lui atteint 10,39 milliards de dollars, et les livraisons ont été bonnes : 185 000 Tesla ont été immatriculées.

Un bon résultat qu'il convient de nuancer. En février, la division finances de Tesla avait annoncé avoir acquis pour 1,5 milliard de dollars en Bitcoin, la fameuse cryptomonnaie. Quelques semaines plus tard, Tesla a revendu pour 272 millions de dollars de jetons, ce qui représente un bénéfice net de 101 millions de dollars. Pas mal, en un mois d'investissements. Il faut dire que Tesla a investi au meilleur moment dans les cryptomonnaies, dans un marché très haussier.

Résultat : sur les 438 millions de dollars de bénéfices, un quart est à mettre sur le Bitcoin. Rappelons également que la vente de crédits CO2 pèse dans la balance dans le calcul des bénéfices de Tesla. Au premier trimestre, cela a représenté 518 millions de dollars.

Où sont passées les Model S et X ?

Sur le premier trimestre, Tesla a donc livré un peu moins de 185 000 véhicules dans le monde. La dépendance de la marque à ses "compactes" est toutefois devenue très impressionnante : sur les 184 877 autos livrées, 182 847 ont été des Model 3 ou Y ! Plus étonnant : la production des Model S et X sur les trois premiers mois de l'année a été de... zéro. 

L'explication est toute simple : Tesla nous a précisé que les deux modèles haut de gamme avaient été retiré de la production fin 2020 à la suite de la présentation des nouvelles versions. Tesla préparerait ainsi simplement la production de ces dernières.

 

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Il y a 9 heures, Shorr kan a dit :

Moi je crois au contraire que le bitcoin et apparenté ont de l'avenir.

Dans un mode où les rendements se crash partout, les investisseurs sont avides de placement qui rapportent au moins un peu d'argent. Et tout est bon pour ça.

Ce n'est pas un placement c'est une spéculation. C'est basé sur du vent complet : juste de la confiance ou de l'espoir. A la merci du moindre retournement de ces deux émotions.

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il y a 59 minutes, true_cricket a dit :

Ce n'est pas un placement c'est une spéculation. C'est basé sur du vent complet : juste de la confiance ou de l'espoir. A la merci du moindre retournement de ces deux émotions.

Toutafé !

 

https://pbs.twimg.com/media/Ez_dxKXXsAQsdXc?format=jpg&name=medium

 

 

 

 

 

Modifié par Gallium
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Le 27/04/2021 à 22:51, true_cricket a dit :

Ce n'est pas un placement c'est une spéculation. C'est basé sur du vent complet : juste de la confiance ou de l'espoir. A la merci du moindre retournement de ces deux émotions.

Peu ou prou comme le marché de l'art ou certaines sections du marché immobilier.

 

 

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Le 27/04/2021 à 22:51, true_cricket a dit :

Ce n'est pas un placement c'est une spéculation. C'est basé sur du vent complet : juste de la confiance ou de l'espoir. A la merci du moindre retournement de ces deux émotions.

Ce qui est remarquable, c'est que des retournements, il y en a déjà eu, et des sévères.

- En 2011, entre point le plus haut et point le plus bas => division du cours par 14

- Entre point le plus haut fin 2013 et point le plus bas début 2015 => division du cours par 6

- Entre point le plus haut fin 2017 et point le plus bas fin 2018 => division du cours par 6

Après chacun de ces retournements en forme de massacre, non seulement le jeton bitcoin a continué à exister, non seulement sa valeur est remontée, mais elle a pris la direction de nouveaux sommets.

Ce phénomène n'est pas expliqué par l'assertion "c'est juste de la confiance ou de l'espoir". Au XVIIème siècle aux Pays-Bas, il y a eu une bulle sur les tulipes. Pas quatre de suite en une décennie, chacune portant le prix du bulbe encore beaucoup plus haut que le précédent.

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C'est un jeu, comme pousser des jetons sur le tapis vert au casino ou jouer au loto. La différence est qu'on ne peut pas être plus malin que le hasard d'une bille de roulette ou celui de la boule du loto, alors qu'ici, on a l'espoir d'être plus malin que d'autres joueurs, avec des stratégies élaborées pour sécuriser ses gains.

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@Alexis
par conception. Le bitcoin est un actif déflationniste c'est normal que le bitcoin augmente en dollar.

Après tout un ta de gens n'espère plus s'enrichir par le travail ... Même Tesla. Alors il se rabattre sur le casino.

C'est pas super vertueux... Dans le sens où c'est plus un signal du désespoir qu'autre chose.

Enfin pour ceux qui espère sortir de l'euro par le bitcoin... Ce n'est vraiment pas l'actif adapté. Déflationniste il invite les possesseurs a toujours différer leur achat parce que demain c'est toujours moins cher...

Modifié par g4lly
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Le 27/04/2021 à 22:51, true_cricket a dit :

Ce n'est pas un placement c'est une spéculation. C'est basé sur du vent complet : juste de la confiance ou de l'espoir. A la merci du moindre retournement de ces deux émotions.

En même temps, la monnaie fiduciaire repose également sur la confiance. Sans confiance, celle-ci ne vaut plus rien, ou du moins plus grand chose dans le cas des pièces.

 

il y a 13 minutes, WizardOfLinn a dit :

C'est un jeu, comme pousser des jetons sur le tapis vert au casino ou jouer au loto. La différence est qu'on ne peut pas être plus malin que le hasard d'une bille de roulette ou celui de la boule du loto, alors qu'ici, on a l'espoir d'être plus malin que d'autres joueurs, avec des stratégies élaborées pour sécuriser ses gains.

La différence, c'est que la monnaie virtuelle rend également, ou avant tout diraient certains, un service. Un service que ne pouvaient/souhaitaient pas rendre les institutions centralisatrices.

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Il y a 2 heures, g4lly a dit :

@Alexis
par conception. Le bitcoin est un actif déflationniste c'est normal que le bitcoin augmente en dollar.

Déflationniste oui, mais le rythme de production de nouveaux bitcoins a diminué d'un facteur 8 depuis les origines (50 bitcoins toutes les dix minutes à l'époque, 6,25 aujourd'hui). C'est une diminution assez faible comparée à l'augmentation du cours, donc même si le caractère déflationniste joue certainement un rôle, j'ai du mal à imaginer que ce soit le seul facteur.

 

Citation

C'est pas super vertueux... Dans le sens où c'est plus un signal du désespoir qu'autre chose.

Tel que je le comprends, de la part des personnes riches, fonds d'investissement et autres entreprises qui sembleraient avoir pris une large place parmi les récents acheteurs, le facteur "c'est là qu'il y a du rendement alors on y va" joue en effet, mais encore le facteur "avec toutes ces impressions d'argent frais en réaction au covid, y a peut-être un risque d'inflation".

Que ce soit justifié ou non, d'ailleurs ! Aucune idée quant à moi si l'argent récemment créé ira avant tout vers l'appréciation des actifs financiers (cours de bourse) comme c'est le cas depuis des années, ou si une partie pourrait trouver son chemin vers les biens et services échangés. Mais même si ça n'arrive pas, l'idée que ça pourrait arriver doit jouer.

 

Citation

Enfin pour ceux qui espère sortir de l'euro par le bitcoin... Ce n'est vraiment pas l'actif adapté. Déflationniste il invite les possesseurs a toujours différer leur achat parce que demain c'est toujours moins cher...

Il me paraît clair que le bitcoin n'est pas en l'état une monnaie pleinement fonctionnelle. Bien sûr on peut acheter des choses avec, le système le permet d'ores et déjà, et des surcouches (protocole Lightning) permettent de contourner la limitation du rythme des transactions que le réseau principal peut prendre en compte. Mais l'instabilité du cours le rend peu pratique.

La question de mon point de vue est de savoir si le projet Bitcoin réussira. De mon point de vue, il est encore au milieu du gué :

- Soit il poursuit son ascension - avec tours et détours probablement - dans les quelques années à venir pour atteindre une valeur totale telle qu'il ne pourra qu'être beaucoup plus stable - parce que ça ne peut pas aller à l'infini quand même ! Dans ce cas, devenu guère plus volatil que dollar ou euro, il prendra la place de monnaie internationale "neutre" et au final étalon de valeur indépendant de toute manipulation. C'est clairement le projet originel de "Satoshi Nakamoto"

- Soit il "dérape" à un moment ou à un autre, non pas une simple division du cours par 5 ou 6 ce qui s'est déjà vu, mais un tout autre comportement, si bien que l'objectif du système n'est pas atteint. Dans ce cas, j'imagine assez mal qu'il conserve une valeur significative, parce que l'anticipation "c'est l'argent de l'avenir", qui soutient le cours à travers tous les adeptes du HODL qui le conservent envers et contre tout, s'effondrera voire s'inversera

C'est à mon sens un projet Aut Caesar aut nihil. La devise des ambitieux : soit César soit rien

Aut aurum novum, aut pulvis. Soit or nouveau (non dans le sens de ce qu'est l'or aujourd'hui, mais ce qu'il était au XIXème siècle c'est-à-dire la référence du reste et notamment des monnaies)... soit poussière

 

Edit comme point de repère, voici la liste des principales monnaies au monde, classées par capitalisation, c'est-à-dire masse monétaire, à laquelle ont été rajoutées les deux principales cryptos Bitcoin et Ethereum

Avec une capitalisation exprimée en bitcoins, à date d'aujourd'hui, ça donne ça :

1. Yuan - 600 millions BTC

2. Dollar - 345 millions BTC

3. Euro - 282 millions BTC

(...) Bitcoin est 14ème avec 18,7 millions BTC, coincé entre rouble russe et franc suisse.

(...) Ethereum est 29ème avec 6,2 millions BTC, coincé entre couronne norvégienne et peso chilien

Exprimé comme ça, je crois qu'on peut comprendre à la fois que rien n'est encore joué pour la tentative "Bitcoin"... et que les directeurs de banques centrales commencent à ressentir un peu de nervosité quand même.

Quatorzième, ce n’est après tout que quatorzième… mais c’est quand même quatorzième.

Modifié par Alexis
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2 hours ago, Skw said:

En même temps, la monnaie fiduciaire repose également sur la confiance. Sans confiance, celle-ci ne vaut plus rien, ou du moins plus grand chose dans le cas des pièces.

 

La différence, c'est que la monnaie virtuelle rend également, ou avant tout diraient certains, un service. Un service que ne pouvaient/souhaitaient pas rendre les institutions centralisatrices.

- la monnaie fiduciaire repose sur un garant qui est l'état émetteur ... Et il y a des actifs derrière.

- le bitcoin il n'y a pas de garant et pas d'actif derrière

C'est un peu différent.

D'un autre côté le garant peut manipuler la monnaie... Alors que pour le bitcoin, normalement on est sur une loi d'airain.

---

Quelle service sont rendus par une monnaie "virtuelle"... Qui ne sont pas rendu pas une monnaie "politique"?

L'indépendance politique des états qui est sensé garantir une forme de neutralité dans la politique monnaitaire?

@Alexis
ll n'y a pas beaucoup de monnaie déflationniste a trader et qui servent à commercer... Ça dope forcement le cours.

Non seulement il y a des achats de monnaie pour payer avec ou se garantir contre change. Mais aussi des achats de réserve sans risque... Du moins le fait qu'elle soit naturellement deflationiste rassure sur le fait qu'au pire un jour on retrouvera sa mise même si tout par en couille. D'autant que le bitcoin a la tendance à s'autodetruire par simple perte de mot de passe et autre portefeuille virtuel.

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Il y a 17 heures, g4lly a dit :

Quelle service sont rendus par une monnaie "virtuelle"... Qui ne sont pas rendu pas une monnaie "politique"? L'indépendance politique des états qui est sensé garantir une forme de neutralité dans la politique monétaire?

La capacité à faire des transactions/stockages sans dépendance à un compte bancaire et donc à une institution bancaire. Au passage, cela permet de s'exonérer de frais bancaires ahurissants sur certaines transactions.  La capacité à faire des transactions/stockages de manière relativement discrète dans un contexte où les autorités voient dans la disparition progressive de la monnaie fiduciaire un moyen de plus facilement traquer/contrôler les transactions. La non dépendance à un pouvoir politique tenté dans ce contexte d'endettement massif des états à vouloir faire tourner la planche à billets, etc.

 

Il y a 17 heures, g4lly a dit :

- le bitcoin il n'y a pas de garant et pas d'actif derrière

Cela n'a pas vraiment empêché l'hyperinflation sous la République de Weimar. Que l'on soit clair. Je ne me positionne pas en supporter des monnaies électroniques/virtuelles. Seulement, si celles-ci ont trouvé un certain succès, c'est aussi parce qu'elles offrent quelques avantages, du moins aux yeux de ceux qui leur accordent confiance, et que les monnaies plus conventionnelles ne leur apparaissent pas forcément aussi solides qu'on le vende. Je ne pense pas que les monnaies virtuelles auraient été la cible d'une telle spéculation si celles-ci n'offraient pas quelques avantages bien spécifiques. Cela ne veut pas dire qu'elles n'ont pas leurs défauts. Par ailleurs, certains théoriciens considéreront justement que la dynamique spéculative, qui frappe également des monnaies bien plus classiques, est plus une entrave au développement de ces monnaies électroniques/virtuelles qu'une chance pour celles-ci.

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J'en profite pour déterrer ce sujet, en présentant mes excuses aux modos :/

D'autant plus que le sujet est à la croisée des chemins avec la cyber, mais sans être à proprement parler de la cyberwarfare.

 

Un groupe de cybercriminels non identifié (possiblement étatique, mais possiblement pas) contrôle désormais 27% des noeuds de sortie (cad routeurs) TOR, qui permettent d'accéder à une partie du fameux Darkweb plein de fantasmes. Parmi d'autres, cette position permet (dans le détail technique, il s'agit de replacement dans de l'inspection SSL) d'identifier toutes les adresses de portefeuille de monnaies virtuelles placées dans des requêtes web http (donc non chiffrées, par opposition à https) de demande de transaction, et à les remplacer par leurs propres adresses de portefeuille (et donc d'acquérir les précieux sésames de manière irrémédiable).

Bref, si vous accédez à des portefeuilles de monnaies virtuelles en ligne via TOR : vérifiez bien que vous êtes en https pour y accéder.

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https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/13/elon-musk-annonce-qu-il-n-acceptera-plus-de-bitcoins-pour-payer-ses-teslas-et-bouscule-la-cryptomonnaie_6080069_3234.html

Elon Musk annonce qu’il n’acceptera plus de bitcoins pour payer ses Tesla et bouscule la cryptomonnaie Le cours a reculé de 12 %. « Nous sommes préoccupés par l’utilisation croissante de combustibles fossiles pour le “minage” [la création] et les transactions de bitcoins, en particulier le charbon », explique M. Musk sur Twitter.

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Quote

 

Tesla abandonne (déjà) le bitcoin

Un petit tour et volte-face. Hier, mercredi 12 mai, le PDG de Tesla, Elon Musk, a annoncé que Tesla arrêtait de donner la possibilité d’acheter ses voitures avec du bitcoin. Raison invoquée ? L’environnement !

Les paroles d’Elon Musk sont, un peu comme l’étaient celles de Steve Jobs, ou d’autre « gourous » de la hi-tech, souvent paroles d’évangile. Tesla avait déjà détonné en acceptant que l’on paie ses voitures en bitcoin et investi dans la monnaie controversée. Le constructeur plante un peu tout le monde qui le suit aveuglément en annonçant la fin de cette possibilité.

Résultat (ou coïncidence) ? Le cours du bitcoin a chuté de 12%, perdant plus de 7 000 dollars américains. « Nous sommes préoccupés par l’utilisation croissante de combustibles fossiles pour le minage et les transactions de bitcoins, en particulier le charbon » déclare Musk sur Twitter, l’un de ses moyens de communication préféré.

Voilà l’explication officielle. La création (ou minage) du bitcoin demande, en effet, énormément de ressources informatiques. On considère que la création de bitcoin actuelle demande l’équivalent en énergie d’un pays comme la Suède. De plus, une grosse partie est minée en Chine, où l’électricité est fortement carbonée, et issue du charbon (d’où la remarque de Musk).

Quelle plus-value pour l’investissement de Tesla en Bitcoin ?

Cependant, ne faut-il pas voir plus loin que la simple étiquette verte que cherche à se coller Musk avec cet abandon du bitcoin ? Dans un rapport remis à la SEC (Securities and Exchange Commission), l’organisme fédéral chargé de la règlementation et du contrôle des marchés financiers aux USA, Tesla indiquait avoir acheté pour 1,5 milliards de dollars de bitcoin. Le cours était alors grosso-modo entre 25 et 30 000 dollars (selon la date de l’achat). Si Tesla a revendu ses bitcoins avant l’annonce de Musk, c’est potentiellement 100% de plus-value qui a été fait !

En gros, Tesla pourrait donc avoir engrangé des centaines de millions de dollars, et en même temps pourrait récupérer un peu d’aura « écolo » en fustigeant le côté mauvais pour l’environnement du bitcoin. Et certains d’accuser, à mots couverts, le patron de Tesla de faire des aller-retours sur la cryptomonnaie en lui faisant faire le yoyo par ses déclarations à l’emporte-pièce.

Depuis l’annonce de la possibilité de payer en bitcoin les voitures Tesla, certains investisseurs du constructeur s’étaient tout de même montrés très critiques sur cette possibilité, montrant du doigt l’énergie colossale qu’il faut déployer pour « miner » cette monnaie. D’autre crypto-monnaies ont vu leur cours baisser après l’annonce de Musk. Mais, il ne faut pas se leurrer, le bitcoin étant un moyen d’échanger discrètement et facilement de l’argent, son cours ne devrait pas s’effondrer comme cela, sauf si plus aucune banque n’accepte de l’échanger contre des dollars (ou autre monnaie « papier »).

Tesla & Bitcoin pic.twitter.com/YSswJmVZhP

— Elon Musk (@elonmusk) May 12, 2021

A la recherche d’autres cryptomonnaie à promouvoir

Tesla indique que les cryptomonnaies ont un avenir, si elles ne sont pas nocives à l’environnement. Et d’annoncer chercher une monnaie cryptographique qui émettrait moins de 1% de l’énergie du bitcoin. Histoire d’investir dedans avant de faire monter le cours par un tweet ? On pourrait donc avoir prochainement une annonce de Tesla qui accepterait telle ou telle monnaie cryptée pour se payer une Model 3 bien concrète.

Le bitcoin est la plus connue des cryptomonnaies. Elle est sécurisée par ce que l’on appelle la blockchain. Il n’y a pas d’organisme central régulateur car tout est décentralisé. Elle ne peut être utilisée que par la personne qui possède le code secret du paquet de bitcoins. Sans ce code, impossible de décrypter les informations et donc d’utiliser la monnaie. Après dix tentatives infructueuses, l’argent est bloqué rendant toute tentative d’attaque « brut force » (on tente des millions de mots de passe) inutile.

Elle peut être stockée sur une simple clé USB, une carte SD ou tout autre support facilement transportable. En tout cas bien plus que des barres de 20 kg d’or.

Pour créer du bitcoin, il faut le « miner ». On utilise des ordinateurs pour faire des calculs compliqués qui demandent beaucoup d’énergie. Et c’est là que le bât blesse puisqu’on estime que de nombreux ordinateurs ou serveurs en Asie (Chine) mais aussi en Europe de l’Est ou en Russie servent uniquement à miner du bitcoin, faisant de cette monnaie cryptographique une monnaie « sale » écologiquement parlant.

De nombreux serveurs dans le monde sont aussi régulièrement attaqués et craqués pour servir de base de minage sans que les propriétaires ne soient au courant. Le bitcoin est aussi plutôt volatil comme le montre sa chute suite à l’annonce de Tesla et est aussi très utilisé par les mafias et autres organisations criminelles pour blanchir de l’argent facilement.

 

https://www.leblogauto.com/2021/05/tesla-abandonne-deja-bitcoin.html

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Il y a 11 heures, Wallaby a dit :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/13/elon-musk-annonce-qu-il-n-acceptera-plus-de-bitcoins-pour-payer-ses-teslas-et-bouscule-la-cryptomonnaie_6080069_3234.html

Elon Musk annonce qu’il n’acceptera plus de bitcoins pour payer ses Tesla et bouscule la cryptomonnaie Le cours a reculé de 12 %. « Nous sommes préoccupés par l’utilisation croissante de combustibles fossiles pour le “minage” [la création] et les transactions de bitcoins, en particulier le charbon », explique M. Musk sur Twitter.

Bah, les bitcoins ne sont pas produits par du charbon mais par de l'électricité, c'est propre.

Si on suit son raisonnement, par écologie il va refuser de vendre des voitures électriques dans les zones utilisant des centrales électriques au charbon ?

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Je ne sais pas si ce débat a déjà eu lieu ici, mais depuis 2013 que je suis les cryptomonnaies (initialement) puis la blockchain (soit 8 ans), j'ai l'impression que si les applications business n'ont pas déjà explosées, c'est probablement qu'elles n'arriveront jamais suffisamment en nombre pour rendre cette technologie communément utilisées (même en B2B). Ou alors que le besoin auquel elle répond n'a pas encore été révélé.

Oui, il y a quelques applications, en gestion des titres d'identité, traçabilité en supply chain, modalité d'exécution de contrat, etc... mais force est de constater qu'ils s'agit davantage de POC et/ou de marketing que d'un besoin technique qui les aurait orienté vers la blockchain.

On a pas mal cherché au boulot comment utiliser la blockchain, et c'est un flop : à part quelques applications de niche et insuffisantes pour développer un marché digne de ce nom, on en a conclu que l'IT n'en a "pas besoin". Une bonne vieille base de donnée centralisée (c'est ça qui les différencie) bien gérée fait tout aussi bien le boulot. Que la blockchain soit privée ou publique n'y change rien. Et je vous promets qu'on a bien cherché.

Bref, si on retire l'application IT à la blockchain, sauf erreur de ma part, il n'en demeure que le volet cryptomonnaies uniquement spéculatif. Apparemment les chinois ont eu cette même analyse.

 

Sinon, considérez-vous les NFT comme les cryptomonnaies ? Qu'en pensez-vous ? Teasing : pour moi c'est du gros bullshit pour les gens qui ont de l'argent à perdre. Peut-être pas à terme si la loi s'en empare, mais ce sera certainement sans l'historique des transactions d’aujourd’hui, donc ce qui est fait aujourd'hui n'est que du vent.

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Le 13/05/2021 à 21:41, ARPA a dit :

Bah, les bitcoins ne sont pas produits par du charbon mais par de l'électricité, c'est propre.

Non, la base même est de comprendre que la génération de cryptomonnaie (minage comme transaction) « coûte" de l’énergie, et que plus l’algorithme est foireux, plus l’utilisation de cette cryptomonnaie va consommer de l’énergie. Et plus il y a de cette même monnaie en circulation et utilisée pour des transactions, plus cette consommation d’énergie est exponentielle.

Le Bitcoin n’est absolument pas optimisé et consomme une énergie proprement hallucinante qui va à l’encontre même de toute logique.

en 2021, le bitcoin consomme 140 térawattheures d'électricité à l'année. «Pour se donner une idée de l'ordre de grandeur, c'est désormais plus que la consommation d'un pays entier comme la Norvège, ou encore l'équivalent de près d'un tiers de celle de la France. Sur l'ensemble des pays de la planète pour lesquels la consommation énergétique est répertoriée, seuls 26 consomment plus d'énergie que la célèbre monnaie virtuelle, dont le fonctionnement requiert une forte puissance de calcul et donc des ordinateurs très gourmands en électricité. »

Ici, l’explication du lien entre mines de charbons chinoises et Bitcoin ne sort pas de nulle part puisqu’il s’agit d’une étude parue dans la revue Nature :

« Gourmandes en électricité, les mines de bitcoins chinoises, qui alimentent près de 80% du commerce mondial de cryptomonnaies, compromettent l'objectif climatique du pays de devenir neutre en carbone d'ici 2060, selon une étude publiée mardi 6 avril dans la revue scientifique Nature (lien en anglais).

[…]

Ces ordinateurs, à l'origine de la création de bitcoins, consomment d'énormes quantités d'électricité, tirée à hauteur de 40% de centrales au charbon.

Ainsi, selon cette étude, si rien n'est fait, ces mines d'un genre nouveau produiront 130,50 millions de tonnes métriques d'émissions de dioxyde de carbone d'ici 2024, soit près du total des émissions annuelles de gaz à effet de serre de l'Italie ou de l'Arabie saoudite. »
 

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/en-chine-les-mines-de-bitcoins-menacent-les-objectifs-climatiques-du-pays-selon-une-etude_4361809.html


Et le pire, c’est qu’actuellement, toute cette énergie est consommée pour n’en faire quasiment rien !

Alors, toutes les cryptomonnaies ne sont pas à mettre dans le même panier, certaines proposent un algorithme plus optimisé, avec un prime un niveau de sécurité supérieur (parce que le Bitcoin en la matière, c’est un sacré panier percé). Mais le problème néanmoins demeure, au même titre que pour une matière première se pose la question de son coût d’extraction et sa pollution associée.

 

Bref, normal qu’on s’en préoccupe, et tant mieux si certains décident de commencer à réfléchir sérieusement à comment réduire significativement cette consommation d’énergie.

 

 

 

il y a une heure, Nemo123 a dit :

Je ne sais pas si ce débat a déjà eu lieu ici, mais depuis 2013 que je suis les cryptomonnaies (initialement) puis la blockchain (soit 8 ans), j'ai l'impression que si les applications business n'ont pas déjà explosées, c'est probablement qu'elles n'arriveront jamais suffisamment en nombre pour rendre cette technologie communément utilisées (même en B2B). Ou alors que le besoin auquel elle répond n'a pas encore été révélé.

 

 

Personnellement, la seule cible à peu près logique à court terme que j’avais vu apparaître dans certains business model desdites monnaies était la possibilité de couvrir les échanges inter-bancaires pour les rendre nettement plus rapides, redondants et sécurisés, qu’on parle de conversions de devises, de traitements boursiers ou autres.
 

Et à ce titre, à part via des monnaies étatiques et un mouvement lancé par les banques centrales en concertation, je vois mal comment cela pourrait se mettre en oeuvre, sauf à ce que les principales places boursières ainsi que les banques d’affaires essentielles se mettent d’accord pour en sélectionner une et l’intégrer complètement.


 

Les NFT sont aujourd’hui sans doute une ânerie, sauf qu’avec l’explosion des créations numériques, peut-être qu’il s’agira du nouveau standard de fait pour « signer » et reconnaître les droits d’auteur.

La spéculation autour de l’art est ce qu’elle est - je ne dirai jamais assez combien j’exècre la FIAC et les galeries modernes avec pignon sur rue pour leur capacité à pousser des artistes et des œuvres sur la simple base de générer des profits au sein d’un marché artificiellement gonflé - et ça déborde nécessairement sur les NFT, mais à 50 ans d’ici, la part du numérique sera telle dans la vie de tous les jours qu’il ne sera plus déconnant (dans leur perception contemporaine) d’avoir des œuvres visibles uniquement via les interfaces de réalité augmentée et de les référencer et les revendre au même titre que des peintures se vendent aujourd’hui.
les questions de l’intangibilité et de la réalité matérielle d’une œuvre numérique feront sans doute encore débat chez les intellectuels, la spéculation avancera sans eux et un marché se créera de fait, aussi fumeux que cela puisse nous sembler aujourd’hui.

Modifié par TarpTent
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