Castor Posté(e) le 27 novembre 2019 Share Posté(e) le 27 novembre 2019 il y a 9 minutes, Alexis a dit : A court terme, non. C'est le gouvernement qui décide. A plus long terme... l'Allemagne est une démocratie Et donc ? Le fait que l’Allemagne soit une démocratie ne change pas le fait que sur certains sujets l'opinion publique n'a pas beaucoup d'impact. Une force politique allemande peut-elle gagner ou perdre des elections sur sa position concernant le fonctionnement du parapluie atomique ? Je ne connais pas assez la culture politique allemande pour répondre catégoriquement mais je pencherai pour le non, c'est peut être une erreur mais j'y consens. Donc ce genre de sondage n'est peut être pas très révélateur, de surcroît avec la presence de Donald à la maison blanche. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 novembre 2019 Share Posté(e) le 27 novembre 2019 5 hours ago, Alexis said: Autant de bonnes questions - qui se posent aussi dans le cas du bouclier américain, d'ailleurs. Tu as une partie des réponses dans le sondage ... la moitié des allemands ne veulent pas payer plus ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ben Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 Franchement, Macron pourrai (en privé) faire remarquer à Angela que les USA ont posé des sanctions sur son gazoduc nord stream...et lui glisser qu'il serai bien possible que la prochaine fois que l'allemagne manque d'energie, on ferme les lignes entre france et allemagne, garde notre electricité nucleaire pour nous, et laisse les allemands dans le noir et le froid, histoire qu'ils meditent sur la dependance à l'oncle sam et ses effets... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 (modifié) il y a 22 minutes, Ben a dit : Franchement, Macron pourrai (en privé) faire remarquer à Angela que les USA ont posé des sanctions sur son gazoduc nord stream...et lui glisser qu'il serai bien possible que la prochaine fois que l'allemagne manque d'energie, on ferme les lignes entre france et allemagne, garde notre electricité nucleaire pour nous, et laisse les allemands dans le noir et le froid, histoire qu'ils meditent sur la dependance à l'oncle sam et ses effets... Je n'ai pas l'impression que pour l'instant cette histoire de sanctions sur Nord Stream soit si importante que cela. A part les Sputnik et autres médias de ce genre, on ne peut pas dire que cette histoire fasse pour l'instant grand bruit. De plus le projet est quasiment terminé sur le terrain et les approbations Danoises qui manquaient encore pour clore la construction et mettre en route les opérations ont été obtenues. Bref peut être tout simplement que l'analyse de Merkel et plus généralement en Allemagne est que tout ceci n'est pour l'instant que de la gesticulation et quand les approvisionnements vont démarrer ce sera impossible sauf crise majeure avec la Russie de revenir dessus. Modifié le 28 novembre 2019 par Julien Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 Il y a 18 heures, Alexis a dit : Et que les Allemands qui préfèrent faire confiance aux Français ou aux Britanniques ...Ce qui est, dans un contexte post-Brexit, proprement invraisemblable, au passage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 il y a 6 minutes, Patrick a dit : ...Ce qui est, dans un contexte post-Brexit, proprement invraisemblable, au passage. Je ne pense pas que l'appartenance à l'Europe soit un prérequis pour avoir une alliance militaire, d'ailleurs les US et le Canada n'en font pas partie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 il y a 2 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Je ne pense pas que l'appartenance à l'Europe soit un prérequis pour avoir une alliance militaire, d'ailleurs les US et le Canada n'en font pas partie. Non, mais étant donné que le R.U. est globalement une extension des USA cela ne changerais pas grand chose. Par contre nous... On est complètement indépendant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 il y a 12 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Je ne pense pas que l'appartenance à l'Europe soit un prérequis pour avoir une alliance militaire, d'ailleurs les US et le Canada n'en font pas partie. Le truc étant que les USA (bon si on excepte leur histoire primale) n'ont pas choisi par vote de quitter l'Europe Politique qui est toute jeune historiquement parlant, comme viennent justement de le faire les anglais. Peut-on comparer les liens ethnico-historiques entre les américains du nord et les autres européens, avec l'appartenance à un même ensemble politique que représente l'Union Européenne? (et ce quoiqu'il y ait derrière cette union, dont des banques américaines, ce n'est pas le sujet) Franchement je ne pense pas. Le Brexit ce n'est pas le rejet de l'Europe mais celui de l'union. Avec au passage les tentatives médiocres d'obtenir le beurre et l'argent du beurre. C'est la démonstration que la Grande Bretagne a cessé de vouloir être un interlocuteur honnête du reste des pays européens. Dans ce contexte je ne vois pas vraiment en quoi un conflit frontalier dieu sait où les concernerait, et au nom de quoi ils mettraient leurs propres forces nucléaires au service d'un espace dont ils se sont désolidarisés politiquement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 il y a 54 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Je ne pense pas que l'appartenance à l'Europe soit un prérequis pour avoir une alliance militaire, d'ailleurs les US et le Canada n'en font pas partie. De plus, le Royaume-Uni ne cessera pas de faire partie de l'Europe. Pas davantage que la Serbie, la Norvège... ni la Russie Les Britanniques ont choisi de sortir de l'UE, ce qui est une question différente, tandis que l'appartenance à l'Europe est une question à la fois géographique, historique et de civilisation. De ce point de vue, il est impossible de soutenir que le Royaume-Uni n'est pas européen. De même que la Russie d'ailleurs, et un peu au même titre : deux pays européens dont le particularisme est sans doute particulièrement fort - au fond, avant tout pour raison géographique - mais pays européens quoi qu'il en soit. il y a 28 minutes, Patrick a dit : C'est la démonstration que la Grande Bretagne a cessé de vouloir être un interlocuteur honnête du reste des pays européens. Dans ce contexte je ne vois pas vraiment en quoi un conflit frontalier dieu sait où les concernerait, et au nom de quoi ils mettraient leurs propres forces nucléaires au service d'un espace dont ils se sont désolidarisés politiquement. Je proposerais deux réponses : 1. Si la négociation du Brexit a été "difficile" et surtout désordonnée, c'est avant tout parce que les Britanniques ne s'entendaient pas entre eux : l'option Partir l'avait emporté à 52%, pas à 70 ni 80%. Du coup, le gouvernement a constamment tenté de résoudre les dissensions internes sur le dos des partenaires de l'UE. Comportement assez détestable, et d'ailleurs ridicule encore plus que détestable - ils nous ont vraiment "pris pour des c..." - mais du à un gouvernement au fond plutôt incapable - et ne parlons pas du parlement ! - pas à un gouvernement super-compétent et malicieux. Comportement d'ailleurs lié à la seule période de négociation du Brexit. ===> En temps ordinaire, les Britanniques essaient bien évidemment de tirer la couverture à eux. Ce qui n'est pas surprenant. D'ailleurs, nous faisons la même chose aussi... et les Allemands... et tous les autres. 2. Londres semble se diriger vers un accord commercial minimal avec l'UE combiné avec un rapprochement commercial avec les Etats-Unis - si les sondages sont confirmés et les Conservateurs gagnent la majorité le 12 décembre. Cette stratégie est stupide, consistant à soigner une relation commerciale représentant 11% du commerce extérieur, au prix d'une relation commerciale qui en représente à peu près 50%. Le Royaume-Uni en subira les conséquences, probablement dès 2021, en tout cas au début des années 20. Ça va faire mal. La phase suivante consistera fort probablement à tenter un rapprochement avec l'UE, sur le plan commercial probablement, mais aussi sur les autres plans dont Londres aura besoin pour convaincre les pays de l'UE qu'un tel rapprochement sera dans leur intérêt. ===> De ce point de vue, la carte de la coopération militaire est peut-être la meilleure dans le jeu britannique. Et Londres l'utilisera d'autant plus volontiers... qu'il en aura clairement besoin 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 il y a 47 minutes, Alexis a dit : 2. Londres semble se diriger vers un accord commercial minimal avec l'UE combiné avec un rapprochement commercial avec les Etats-Unis - si les sondages sont confirmés et les Conservateurs gagnent la majorité le 12 décembre. Cette stratégie est stupide, consistant à soigner une relation commerciale représentant 11% du commerce extérieur, au prix d'une relation commerciale qui en représente à peu près 50%. Le Royaume-Uni en subira les conséquences, probablement dès 2021, en tout cas au début des années 20. Ça va faire mal. La phase suivante consistera fort probablement à tenter un rapprochement avec l'UE, sur le plan commercial probablement, mais aussi sur les autres plans dont Londres aura besoin pour convaincre les pays de l'UE qu'un tel rapprochement sera dans leur intérêt. ===> De ce point de vue, la carte de la coopération militaire est peut-être la meilleure dans le jeu britannique. Et Londres l'utilisera d'autant plus volontiers... qu'il en aura clairement besoin Je te suis, mais sur ce dernier point, utilisé tel quel, ce serait un usage assez lamentable de leur force militaire, faisant passer la Grande Bretagne à un statut proche de celui de la Russie post-1991: un pays qui ne peut plus qu'espérer peser dans le jeu européen qu'avec ses forces armées. Dans le cas des russes c'est dans une posture d'agresseur/agressé, dans celui des britanniques dans celui d'une posture de mercenaires extérieurs monnayant leur protection? Et les britanniques n'ont plus beaucoup de pétrole... même en considérant leur gaz et pétrole de schistes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 il y a 18 minutes, Patrick a dit : Et les britanniques n'ont plus beaucoup de pétrole... même en considérant leur gaz et pétrole de schistes. La première pétro-monarchie qui verrait sa rente se tarir? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit : La première pétro-monarchie qui verrait sa rente se tarir? Vois-y une opportunité pour ton projet d'émirat vertueux vu qu'on leur a vendu des EPR. (http://transition.wifeo.com/lemirat-vertueux.php) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 https://www.welt.de/politik/ausland/article203900986/Frankreich-und-Russland-Macrons-neue-Nato-Politik-duerfte-dramatische-Folgen-haben.html (28 novembre 2019) Quelques jours avant le sommet de l'OTAN à Londres, le président français Emmanuel Macron a déclaré que ce n'était pas la Russie qui était l'ennemie de l'OTAN, mais le terrorisme international. Il a appelé à une "nouvelle architecture de confiance" envers la Russie. Moscou a donc atteint un objectif important : faire entrer des dissentions dans l'alliance afin de la déstabiliser. Les Européens de l'Est, en particulier, sont scandalisés par le changement soudain de la politique de Macron à l'égard de la Russie. Avec sa question rhétorique : "La Russie est-elle notre ennemi ? Je n'y crois pas ", a dit M. Macron, perturbant l'alliance pour la deuxième fois après son diagnostic selon lequel l'OTAN était " en mort cérébrale ". Les conséquences risquent d'être dramatiques. Il y a une nouvelle méfiance entre les Alliés ; avec le président américain Donald Trump et le chef de l'Etat turc Recep Tayyip Erdogan, Macron est maintenant aussi devenu un problème pour l'Alliance. Son but était d'utiliser la provocation publique pour secouer l'OTAN et persuader les membres de débattre à nouveau plus fermement des stratégies politiques. L'objectif est juste, mais la voie de la provocation est fausse - Macron n'a aucune chance de réussir quoi que ce soit. Cela vaut également pour sa déclaration selon laquelle il examine l'offre de la Russie d'un moratoire sur les armes nucléaires à moyenne portée en Europe. Il y a quelques semaines à peine, le patron de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré : "Ce n'est pas une proposition crédible. Il ne tient pas compte des faits : La Russie a déjà mis en place un nouveau système de missiles et a donc violé le traité FNI. C'est l'opinion majoritaire de l'alliance. La Russie a déjà stationné quatre bataillons et 64 bases de lancement d'armes à moyenne portée d'une portée de 2 000 à 2 500 kilomètres dans l'ouest du pays, violant ainsi massivement le traité de désarmement entre les Etats-Unis et la Russie. Deuxième annonce importante avant le sommet de l'OTAN : à l'avenir, l'Allemagne supportera les coûts communautaires de l'OTAN au même niveau que les États-Unis. C'est une bonne chose au premier abord et cela montre aussi beaucoup de bonne volonté - mais ce n'est qu'une somme relativement modeste de 33 millions d'euros par an. Il ne s'agit pas des dépenses de défense d'un pays, mais uniquement de la part que les 29 pays de l'OTAN versent au budget communautaire pour financer les quartiers généraux, le personnel, la logistique, la maintenance et la modernisation des 14 avions de reconnaissance Awacs appartenant à l'Alliance. Le budget annuel de l'OTAN pour les tâches internes s'élève actuellement à l'équivalent de 2,1 milliards d'euros. Les Américains paient actuellement environ 470 millions d'euros (22,1 %) et l'Allemagne 313 millions d'euros (14,8 %). L'Italie, par contre, n'est que de huit pour cent, la Grande-Bretagne de 10,4 pour cent et la France de 10,5 pour cent. Selon la nouvelle clé de répartition, la part américaine des coûts communautaires tombera à 16,35 % et la part allemande à 16,35 %. En termes absolus, cela signifie que les Américains économisent 120 millions d'euros par an, tandis que l'Allemagne paie 33 millions d'euros de plus par an. Le déficit de financement sera couvert par les autres États membres. Seule la France n'était pas disposée à augmenter sa part. Pourquoi ? Cela s'inscrit dans la stratégie générale de Macron de tout mettre en œuvre pour renforcer la politique de défense européenne conformément à l'objectif ultime d'une armée européenne sous commandement français et pour affaiblir les structures de l'OTAN. Son engagement à renforcer le devoir d'assistance européen en cas d'attaque contre un pays de l'UE doit également être compris de la même manière. Il s'agit de l'article 42, paragraphe 7, du traité UE. Cependant, contrairement à la croyance de Macron, les Européens sont à des années-lumière de pouvoir se défendre : Les structures de commandement nécessaires, le parapluie nucléaire et les armes modernes font défaut. Selon les informations de Die Welt, Berlin était même prêt à verser plus d'argent au budget de l'OTAN que les Etats-Unis. Mais Macron était contre et l'a empêché. Du point de vue de Macron, selon les milieux informés, cela aurait été "un mauvais signal vers les Etats-Unis". Paris est de plus en plus sur les nerfs quant au débat sur les coûts au sein de l'alliance. Macron l'a également précisé lors d'une conférence de presse jeudi. Au cours des deux dernières années, il a toujours été question que les Américains paient moins cher, a-t-il dit. Son diagnostic de "mort cérébrale" aurait changé cela. "Il a peut-être fallu secouer l'alliance pour la réveiller, et je me félicite d'avoir réussi à le faire", a dit M. Macron. Pour les Allemands, en revanche, le débat sur les coûts est central. Ils savent que l'alliance ne peut fonctionner que si elle peut dissuader de manière crédible. "Nous dépendons de cette alliance transatlantique", a déclaré la chancelière Angela Merkel au Bundestag cette semaine. Berlin sait que les dépenses de défense ont une dette à payer. Actuellement, seulement 1,39 % du produit intérieur brut (PIB) est consacré à la défense, soit 47 milliards d'euros. Selon l'accord de l'OTAN, il devrait être de 2 % d'ici 2024, mais l'Allemagne n'atteindra pas ce chiffre avant 2030 au plus tôt. A titre de comparaison, les dépenses de défense américaines s'élèvent déjà aujourd'hui à 660 milliards d'euros, soit 3,4 % du PIB. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 novembre 2019 Share Posté(e) le 28 novembre 2019 Le 27/11/2019 à 17:15, Alexis a dit : Que pense l'Allemagne de la défense des Européens par eux-mêmes ? L'Allemagne officielle, elle pense ça : Et le peuple allemand ? Ce n'est pas le seul sujet où le PR joue la carte des opinion publiques à l'échelle européenne : sur la fiscalité aussi, par exemple, voire sur le climat. Parviendra-t-on à en tirer quelque chose, ça reste à voir, mais la démarche a le mérite d'être cohérente sur le moyen terme. Les résultats des financement de l'ESA aujourd'hui, ou l'effervescence autour des programmes d'armement européens peuvent être analysés comme des produits de cette stratégie de fond. Et si le SPD retrouve une capacité de parler en dehors de la GroKo, ça pourrait donner dégager des axes de convergence forts. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 29 novembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 novembre 2019 (modifié) Il y a 1 heure, Wallaby a dit : https://www.welt.de/politik/ausland/article203900986/Frankreich-und-Russland-Macrons-neue-Nato-Politik-duerfte-dramatische-Folgen-haben.html (28 novembre 2019) Quelques jours avant le sommet de l'OTAN à Londres, le président français Emmanuel Macron a déclaré que ce n'était pas la Russie qui était l'ennemie de l'OTAN, mais le terrorisme international. Il a appelé à une "nouvelle architecture de confiance" envers la Russie. (...) Avec sa question rhétorique : "La Russie est-elle notre ennemi ? Je n'y crois pas ", a dit M. Macron, perturbant l'alliance pour la deuxième fois après son diagnostic selon lequel l'OTAN était " en mort cérébrale ". (...) Cela vaut également pour sa déclaration selon laquelle il examine l'offre de la Russie d'un moratoire sur les armes nucléaires à moyenne portée en Europe. Il y a quelques semaines à peine, le patron de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré : "Ce n'est pas une proposition crédible. Il ne tient pas compte des faits : La Russie a déjà mis en place un nouveau système de missiles et a donc violé le traité FNI. Une chose paraît claire, le secrétaire général de l'OTAN n'avait peut-être pas beaucoup d'espérances de modérer et engluer le président français avec cette visite exploratoire aujourd'hui auprès de Macron, mais là il a du carrément regretter d'être venu ... Car le président français en a profité pour passer à la vitesse supérieure ! J.S. (à part lui) : Et m.... il a l'air d'en préparer d'autres E.M. : Tiens t'as bien fait de venir, j'ai d'autres trucs à dire Pour compléter et préciser le panorama des déclarations de Macron à l'occasion de sa rencontre avec Stoltenberg - Arrêter de parler d'alléger les coûts pour les Etats-Unis (...) M. Macron s'est plaint que les deux derniers sommets avaient été "consacrés uniquement à la recherche de moyens d'alléger le coût financier pour les Etats-Unis", et il a critiqué la "déconnexion flagrante et inacceptable" entre les discussions sur le montant de la contribution financière américaine et les défis auxquels l'alliance était confrontée. (...) Bien que l'OTAN n'ait pas encore fait de commentaire sur la clé de répartition précise, il est clair qu'à l' avenir, l' Allemagne supportera les mêmes coûts élevés que les États-Unis . Alors que la proportion des coûts aux États-Unis est réduite de 22,1% à 16,35%, les paiements de l'Allemagne augmenteront de 14,8% à 16,3%. L’agence de presse allemande a appris cela de sources internes. Le déficit de financement restant comble alors proportionnellement les autres pays de l'OTAN, à l'exception de la France. (...) "Au Sahel, la France est impliquée et agit au nom de tous, a dit M. Macron. "Si certains veulent voir un exemple de ce qu'ils appellent le partage des coûts, ils peuvent venir lundi à la cérémonie que la France organise" pour les 13 soldats morts. "Là-bas, ils en verront le prix." - Récuser les attentes de soutien de la Turquie (...) M. Macron a également critiqué la Turquie, affirmant qu'elle ne pouvait s'attendre à la solidarité des alliés de l'OTAN lors du lancement d'une offensive en Syrie. - Discuter les objectifs stratégiques de l'OTAN Un Macron impénitent a dit : "Les questions que j'ai posées sont des questions ouvertes, que nous n'avons pas encore résolues." Il a dit : "La paix en Europe, la situation post-FNI [traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire], les relations avec la Russie, la question de la Turquie - qui est l'ennemi ? Je dis donc : tant que ces questions ne seront pas résolues, ne négocions pas le partage des coûts et des charges ou l'un ou l'autre." (...) "Un réveil était nécessaire, je suis content qu'il ait été livré et je suis content que tout le monde pense maintenant que nous devrions penser à nos objectifs stratégiques." - Nommer l'ennemi... et ceux qui ne sont pas des ennemis Le véritable ennemi commun de l'Europe n'est ni la Russie ni la Chine, mais le terrorisme, a-t-il dit. (...) "Dans ce contexte, et à la lumière des décisions que prendra la France, un engagement plus important de la part de ses alliés (au Sahel) est évidemment quelque chose qui serait très positif ", a-t-il déclaré. - Dialoguer avec la Russie Cela nécessite également un "dialogue clair, solide et exigeant" avec la Russie, qu'il a entamée "sans être naïf". (...) "Et parce que je crois en une souveraineté européenne accrue, je pense que nous avons besoin d'une nouvelle architecture européenne de sécurité et de confiance", a déclaré Macron. Et cela n’est possible «que si nous clarifions nos relations avec la Russie et fixons ainsi nos conditions». - S'imposer dans le débat sur la suite du traité FNI Le président français a accusé (les États-Unis) de ne pas tenir compte de la nécessaire solidarité entre les alliés (à cause) de la résiliation du contrat avec la Russie sur la limitation des missiles à moyenne portée - et cela, sans consulter les alliés européens, bien que leurs intérêts en matière de sécurité aient été affectés. (...) Macron a écrit à la fin octobre une lettre à Poutine précisant que sa proposition de moratoire sur les armes à moyenne portée en Europe méritait d'être "examinée de manière approfondie". Avec cela, Paris s’écartait de la ligne officielle de l’OTAN: Stoltenberg avait déjà rejeté l’offre fin septembre. (...) Le président français est ouvert au projet russe de moratoire sur les missiles nucléaires à moyenne portée. Cela ressort clairement d'une lettre de Macron à Poutine, à la disposition exclusive de la FAZ. Une fois de plus, le Français aliène beaucoup de partenaires de l'OTAN. (...) La proposition du Kremlin mérite d'être "examinée de près", a déclaré Macron dans une lettre envoyée le 23 octobre par les milieux diplomatiques bruxellois. À cette fin, le président propose des discussions bilatérales et multilatérales avec tous les États ayant des réserves sur le contenu spécifique du moratoire russe. Il a expressément souligné que des "mesures de contrôle crédibles, robustes et réciproques" devraient être établies. (...) Dans une interview avec la FAZ et d'autres journalistes, Macron a expliqué que l'Europe était désormais confrontée à une course aux armements. Par conséquent, il est important de créer un nouveau cadre contractuel auquel la Russie participe. Il appartient à l'Europe de prendre l'initiative si elle ne veut pas devenir un jouet pour d'autres puissances. "Nous devons relier la Russie à l'Europe, car son histoire et sa géographie en font une puissance européenne. Plus nous soulignons cela, plus il sera européen ", a déclaré Macron. Un véritable festival ... Si en parlant de "mort cérébrale" de l'OTAN Macron a allumé la lumière pour réveiller le dortoir européen, là il en est à jouer de la trompette et des cymbales ! Ça risque de vraiment donner, ce sommet des 3-4 décembre... Soit dit en passant, y en a un qui pourrait être déçu, c'est Trump... il a tellement l'habitude de faire le cabotin et d'être le centre de l'attention de tout le monde... mais là ce ne sera pas forcément lui qui attirera le plus les regards ni ne provoquera les pires syncopes Sources : The Guardian, Tagesanzeiger, Tageschau, Morgenpost, Die Frankfürter Allgemeine Zeitung Edit - Voici la transcription officielle de l'intervention de Macron lors de la conférence de presse avec Stoltenberg le 28/11 Modifié le 29 novembre 2019 par Alexis 1 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 novembre 2019 Share Posté(e) le 29 novembre 2019 il y a 19 minutes, Alexis a dit : Voici la transcription officielle de l'intervention de Macron lors de la conférence de presse avec Stoltenberg le 28/11 L'article de Die Welt est de mauvaise foi en omettant le chiffre de la France lorsqu'il aborde le ratio des dépenses de défense sur le PIB, alors que du point de vue dépensier défendu par l'article il doit être "meilleur" que celui de l'Allemagne. C'est clairement un article à charge contre la France. En même temps(™) je ne suis pas tout à fait Emmanuel Macron quand il parle du Sahel dans un discours sur l'OTAN. L'Afrique est clairement en dehors de la zone couverte par le traité de l'Atlantique Nord. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 29 novembre 2019 Share Posté(e) le 29 novembre 2019 Bah, il essait de faire passer la guerre au Sahel comme mission de l'OTAN. Cela n'avait pas fonctionner quand il a demander à l'Europe de payer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 29 novembre 2019 Share Posté(e) le 29 novembre 2019 (modifié) Il y a 7 heures, Alexis a dit : Un véritable festival ... Si en parlant de "mort cérébrale" de l'OTAN Macron a allumé la lumière pour réveiller le dortoir européen, là il en est à jouer de la trompette et des cymbales ! Ça risque de vraiment donner, ce sommet des 3-4 décembre... Soit dit en passant, y en a un qui pourrait être déçu, c'est Trump... il a tellement l'habitude de faire le cabotin et d'être le centre de l'attention de tout le monde... mais là ce ne sera pas forcément lui qui attirera le plus les regards ni ne provoquera les pires syncopes C'est sûr que La rodomontade de Merkel a été clairement jetée au oubliette par un mépris complet. Que les morts Français récents viennent rappeler à nos alliés qu'ils ne sont qlliés de rien du tout s'ils ne mettent pas de moyens humains pour nous aider. Et qu'à ce titre si Trump se retire de l'OTAN, les USA ne peuvent plus en assumer le même leadership. J'ai qu'une chose à dire Macron va être au centre de ce sommet malgré ses objectifs affiché de Guerre dans le Cyber ou dans l'espace. Macron va capter toute la lumière et effacer TRUMP qui va avoir du mal à tenir le rythme. Modifié le 29 novembre 2019 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 29 novembre 2019 Share Posté(e) le 29 novembre 2019 (modifié) Le dialogue avec la Russie prend tout le monde à contre pied. C'est comme affirmer que ce dialogue apporte la même protection voir mieux que les missiles nucléaire. QUe les F-35 ou les bases américaines ne serve que parce la russie est désignée comme ennemie. Inclure ce débât au sein de l'OTAN permet à la France d'exprimer un leadership différent des US et fait passer Merkel pour une petite fille capricieuse et STOLENBERG passe lui pour une quantité négligeable juste capable de venir recevoir les ordres de route du nouveau chef. Il y a 7 heures, Alexis a dit : Un véritable festival ... Si en parlant de "mort cérébrale" de l'OTAN Macron a allumé la lumière pour réveiller le dortoir européen, là il en est à jouer de la trompette et des cymbales J'adore !!! Il a de la suite dans les idées le père Macron. Finalement je ne suis pas sûr que le parapluie nucléaire français sera proposé. Ca brouillerais le message d'ouverture vers la Russie. "D’abord, la France a eu la courtoisie de partager sa lettre de réponse au président Poutine avec l’ensemble des Alliés. Ce qui n’a pas été le cas de tous les Alliés." => Autrement dit plusieurs alliés ont envoyés leur propre lettre mais seul Macron en a communiquer le contenu. Décidément ... Modifié le 29 novembre 2019 par herciv 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 29 novembre 2019 Share Posté(e) le 29 novembre 2019 "Je souhaite donc que nous menions à Londres un véritable travail, un dialogue avec la Turquie, là aussi, entre alliés, sur ce sujet comme sur la compatibilité entre l’acquisition de systèmes d’armement, les S-400, et la défense anti-aérienne de l’OTAN, car l’interopérabilité entre nos armées est la valeur ajoutée militaire la plus incontestable de notre organisation. Je salue les propos que le Secrétaire Général a sur ce point tenu ces dernières semaines à l’égard de nos alliés turcs." => PAN dans la gueule du F-35 histoire de mettre les alliés devant leurs contradictions. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 29 novembre 2019 Share Posté(e) le 29 novembre 2019 Il y a 2 heures, herciv a dit : C'est sûr que La rodomontade de Merkel a été clairement jetée au oubliette par un mépris complet. Que les morts Français récents viennent rappeler à nos alliés qu'ils ne sont qlliés de rien du tout s'ils ne mettent pas de moyens humains pour nous aider. Oui enfin les allemands aussi ont perdu un Tigre et son équipage dans un accident, là-bas. Il y a 1 heure, herciv a dit : J'adore !!! Il a de la suite dans les idées le père Macron. Finalement je ne suis pas sûr que le parapluie nucléaire français sera proposé. Ca brouillerais le message d'ouverture vers la Russie. "D’abord, la France a eu la courtoisie de partager sa lettre de réponse au président Poutine avec l’ensemble des Alliés. Ce qui n’a pas été le cas de tous les Alliés." => Autrement dit plusieurs alliés ont envoyés leur propre lettre mais seul Macron en a communiquer le contenu. Décidément ... Oui ça c'est assez cocasse. Bon cela étant j'ose espérer que Macron saura se faire respecter de Poutine s'il tente un rapprochement, et à ce niveau je n'ai aucune certitude. Il y a 1 heure, herciv a dit : "Je souhaite donc que nous menions à Londres un véritable travail, un dialogue avec la Turquie, là aussi, entre alliés, sur ce sujet comme sur la compatibilité entre l’acquisition de systèmes d’armement, les S-400, et la défense anti-aérienne de l’OTAN, car l’interopérabilité entre nos armées est la valeur ajoutée militaire la plus incontestable de notre organisation. Je salue les propos que le Secrétaire Général a sur ce point tenu ces dernières semaines à l’égard de nos alliés turcs." => PAN dans la gueule du F-35 histoire de mettre les alliés devant leurs contradictions. Mouais. On pourrait aussi bien extrapoler que Macron est en train de tenter de placer du SAMP/T là-bas, ce qui ne serait pas une très bonne idée non plus... Mais comme on vient de décider chez nous comme en Allemagne de cesser de fournir des armements à la turquie je ne vois pas où il veut en venir. La turquie doit être traitée comme un pays hostile à la population fractionnée politiquement entre une partie démocrate laïque et une partie islamo-nationaliste, la seconde ayant verrouillé le pouvoir, et rien d'autre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 29 novembre 2019 Share Posté(e) le 29 novembre 2019 (modifié) il y a 40 minutes, Patrick a dit : On pourrait aussi bien extrapoler que Macron est en train de tenter de placer du SAMP/T là-bas, ce qui ne serait pas une très bonne idée non plus... Mais comme on vient de décider chez nous comme en Allemagne de cesser de fournir des armements à la turquie je ne vois pas où il veut en venir. La turquie doit être traitée comme un pays hostile à la population fractionnée politiquement entre une partie démocrate laïque et une partie islamo-nationaliste, la seconde ayant verrouillé le pouvoir, et rien d'autre. Dans cette histoire la turquie sert les desseins européens de Macron. Elle n'est là que pour montrer les faiblesses de l'OTAN. Regardes bien le liminaire du discours de Macron hier : "Le premier sujet fondamental est de savoir comment assurer la paix et la stabilité en Europe. C’est le sens initial, historique, vital de l’Alliance atlantique, créée, je le rappelle, en 1949 pour arrimer les Etats-Unis à l’Europe de l’Ouest et la protéger contre la menace soviétique. Le monde a changé, le rideau de fer est tombé. Nous avons célébré il y a quelques jours le 30è anniversaire de la chute du mur de Berlin. Le Pacte de Varsovie a disparu. L’Alliance est, quant à elle, restée debout pour être le garant de notre sécurité collective." Dis autrement l'OTAN est une relique qui ne peut plus servir la défense européenne si elle n'est pas largement réformée notamment en redéfinissant ses cibles (donc pas la russie). La question que pose Macron c'est que pour protéger l'Europe faut-il faire de la Russie un ennemie ou un allié. Cette question fondamentale vaut pour l'OTAN mais aussi pour l'UE. Modifié le 29 novembre 2019 par herciv 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 29 novembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 novembre 2019 (modifié) il y a une heure, Patrick a dit : Oui enfin les allemands aussi ont perdu un Tigre et son équipage dans un accident, là-bas. Contre exemple en effet mais qui ne brouille pas pour autant le message compte tenu du faible volume global d'engagement des alliés. Le Mali est là comme la Turquie pour servir les desseins plus larges de Macron de demander un engagement européen plus fort. Je le répète pour en parler avec des officiers ici à Toulon. Ils sont choqués de voir à quel point la France est seule à assumer des engagements autour du globe. On me dit même que c'est tellement ancré dans les pratiques que les armées commencent toujours par réagir sans tenir compte des alliés et seulement après les invitations sont lancées histoire de jouer sur leur sentiment de honte. Modifié le 29 novembre 2019 par herciv 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Julien Posté(e) le 29 novembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 novembre 2019 Il y a 9 heures, Alexis a dit : (...) "Au Sahel, la France est impliquée et agit au nom de tous, a dit M. Macron. "Si certains veulent voir un exemple de ce qu'ils appellent le partage des coûts, ils peuvent venir lundi à la cérémonie que la France organise" pour les 13 soldats morts. "Là-bas, ils en verront le prix." Ça décoiffe dis donc. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 29 novembre 2019 Share Posté(e) le 29 novembre 2019 Il y a 14 heures, herciv a dit : Et voilà comme prévu et compte tenu de la réaction dans les armées après l'accident au Mali Macron appelle les européens à plus s'impliquer. http://www.opex360.com/2019/11/28/le-president-macron-veut-une-plus-grande-implication-des-allies-de-la-france-au-sahel/ Le 26/11/2019 à 13:49, Julien a dit : « C’est l’Europe toute entière qui est en deuil, car au Mali comme ailleurs, c’est l’armée française qui défend l’honneur et la sécurité de l’Europe », a de son côté réagi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Macron ne semble pas si isolé même si c'est un sortant qui s'exprime. Et cette analyse semble confirmer que la stratégie de Macron a des chances de mettre les alliés dans l'embarras. Le 21/11/2019 à 08:58, herciv a dit : J'ai mis un peu de temps à choisir où je mettais ce lien mais je pense que c'est ici qu'il a sa place. Retour sur l'interview de Macron à The Economist par l'institut Montaigne. La profondeur d'analyse est remarquable. Je ne peux qu'en recommander la lecture intégrale. https://www.institutmontaigne.org/blog/emmanuel-macron-leurope-au-bord-dun-precipice Pour résumer le fond de l'article. L'alignement des planètes n'est pas si mauvais que ça pour que Macron réclame une Europe de la défense plus forte. Sachant que Macron ne met pas forcément la Russie en dehors de l'Europe. Merkel ne voulant plus assumer le Lead, Macron se ménage des marges de manoeuvre pour faire avancer le smilblick européen en brusquant non pas Trump mais bien ses collègues européens. En gros l'Europe de la défense actuellement c'est la France qui l'assume. La France n'ayant pas de leçon a recevoir sur son engagement militaire, Trum serait presque un allié de ce point de vue. il y a 13 minutes, Julien a dit : Ça décoiffe dis donc. C'était évident que cet accident servirait les desseins de Macron avec l'accord tacite de l'armée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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