Alexis Posté(e) le 5 décembre 2019 Share Posté(e) le 5 décembre 2019 il y a 27 minutes, zx a dit : La Chine est une puissance «pacifique», répond Pékin à l'Otan https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-chine-est-une-puissance-pacifique-repond-pekin-a-l-otan-20191205 il y a 25 minutes, kalligator a dit : Je suis sûr que beaucoup de monde dans la région n'est pas totalement d'accord Mais si, mais si, ils sont d'accord, ne t'en fais pas ! ...De toute façon, s'ils n'étaient pas d'accord, Pékin cognerait sec, alors tu vois 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 5 décembre 2019 Share Posté(e) le 5 décembre 2019 il y a 34 minutes, zx a dit : La Chine est une puissance «pacifique», répond Pékin à l'Otan https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-chine-est-une-puissance-pacifique-repond-pekin-a-l-otan-20191205 Tout de suite ça me rassure .... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 5 décembre 2019 Auteur Share Posté(e) le 5 décembre 2019 (modifié) ca rappelle un peu l'histoire du petit chaperon rouge et de mère grand :P je me demande si il y a une version chinoise du conte Ma mère-grand, que vous avez de grands bras ! — C'est pour mieux t'embrasser, ma fille. — Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes ! — C'est pour mieux courir, mon enfant. — Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles ! — C'est pour mieux écouter, mon enfant. — Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux ! — C'est pour mieux voir, mon enfant. — Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents ! — C'est pour mieux te manger. » Modifié le 5 décembre 2019 par zx 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 5 décembre 2019 Share Posté(e) le 5 décembre 2019 (modifié) il y a une heure, zx a dit : La Chine est une puissance «pacifique», répond Pékin à l'Otan https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-chine-est-une-puissance-pacifique-repond-pekin-a-l-otan-20191205 Reprenons l’article que tu as posté parce qu’il est quand même intéressant, même s’il est très succinct : > « les 29 pays membres de l'Otan ont adopté mercredi une déclaration commune qui qualifie pour la première fois la montée en puissance de la Chine de «défi».» => l’Otan est clairement en train de se définir un nouvel objectif. En plus, ils semblent avoir une vraie prise de conscience de l’initiative « la ceinture et la route » entre autres, en plus de l’évidence militaire : « «La Chine dispose du deuxième budget de défense du monde et s'est dotée d'un grand nombre de nouvelles capacités modernes, y compris des missiles à longue portée capables d'atteindre l'ensemble de l'Europe et les États-Unis», a-t-il souligné. «Il n'est pas question pour l'Otan de se déployer en mer de Chine», a affirmé M. Stoltenberg. «Mais nous devons tenir compte du fait que la Chine se rapproche de nous dans l'Arctique, en Afrique, en Europe, où elle investit massivement dans nos infrastructures, et dans le cyberespace».» En clair, on ne parle plus de l’Otan comme d’une force coalisée pour répondre à un défi militaire, mais d’une coalition pour endiguer la montée en puissance (possiblement hégémonique à terme) chinoise. > « En réponse, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a estimé devant la presse que «la croissance de la puissance chinoise est celle d'une puissance pacifique». Sans nommer les Etats-Unis, elle a assuré que «la plus grande menace actuelle pour le monde est celle de l'unilatéralisme et de l'intimidation». «Même des alliés des Etats-Unis en ont été victimes», a-t-elle ajouté […]» => c’est surtout ce dernier point qui devrait nous faire réagir en première intention, étant donné ce qu’il se passe en Mer de Chine. En seconde lecture, la réponse vise surtout à essayer de distendre les liens des alliés vis-à-vis des USA en rappelant leur inconstance récente et les attaques économiques qu’ils ont subi de leur part. Et l’on revient au point que l’on avait mis en avant il n’y a pas si longtemps : ce n’est pas en faisant la guerre économique au Japon et à la Corée du Sud et en attisant les braises de la dissension entre ces 2 alliés que les USA pourront maintenir une force d’opposition (au sens large, et pas uniquement militaire) crédible face à la Chine, et pour y parler d’une même voix. Il faut croire que les alliés commencent a prendre la menace chinoise suffisamment au sérieux. Modifié le 5 décembre 2019 par TarpTent 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Shorr kan Posté(e) le 5 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 décembre 2019 Oui bon, la "menace chinoise" a bon dos. Moi j'y vois surtout une bureaucratie qui se cherche une raison d'exister, alors qu'elle aurait dû être dissoute dès la disparition du Pacte. 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 5 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 décembre 2019 D'une manière générale, je pense qu'il faut poser la question de l'intérêt pour les Européens de considérer la Chine comme une menace - ou "défi" comme le veut l'euphémisme - sur le plan de la défense. Du point de vue économique, la Chine est d'évidence une menace et un défi. Mais quand il s'agit de l'OTAN, on parle de défense. C'est alors que la question se pose ! Reprenant quelques points de ce communiqué : il y a une heure, TarpTent a dit : « «La Chine dispose du deuxième budget de défense du monde et s'est dotée d'un grand nombre de nouvelles capacités modernes, y compris des missiles à longue portée capables d'atteindre l'ensemble de l'Europe et les États-Unis», a-t-il souligné. 1) La Chine a le deuxième budget de défense du monde - tout en étant loin du premier, genre un quart à grand maximum un tiers - et la quasi-totalité de sa puissance militaire est centrée sur son territoire et ses abords, essentiellement donc en Extrême-Orient. C'est-à-dire fort loin de l'Atlantique Nord. Qui est la zone désignée de l'OTAN. Quels sont les intérêts de sécurité de la France en Extrême-Orient ? Ceux de l'Allemagne ? De la Grande-Bretagne ou de l'Italie ? Minimes au point d'être inexistants. Quels sont les intérêts de sécurité des Etats-Unis en Extrême-Orient ? Majeurs voire prioritaires ! Puisqu'ils ont identifié la Chine comme la puissance susceptible de les supplanter à la première place mondiale, et ont donc entrepris de la limiter et si possible de la réduire, étant donné que l'objectif prioritaire de leur politique étrangère est de perpétuer indéfiniment leur position de puissance. Car ils sont un empire, rappelons-le. Le seul qui existe aux dimensions du Monde. ===> Quel serait l'intérêt pour les pays européens de subordonner leurs intérêts de sécurité à ceux des Etats-Unis ? 2) Voilà à peu près quarante ans que la Chine dispose d'une dissuasion mondiale, avec missiles balistiques capables d'atteindre l'Europe. Rien de nouveau. ===> Prenant le point de vue de l'Indonésie ou de la Corée du Sud, faudrait-il dire que la France est un défi et une menace, étant donné qu'elle a des missiles nucléaires capables d'atteindre ces pays ? il y a une heure, TarpTent a dit : «Il n'est pas question pour l'Otan de se déployer en mer de Chine», a affirmé M. Stoltenberg. «Mais nous devons tenir compte du fait que la Chine se rapproche de nous dans l'Arctique, en Afrique, en Europe, où elle investit massivement dans nos infrastructures, et dans le cyberespace».» F...age de gueule pur et simple. L'investissement serait une menace militaire ? Bien évidemment, les investissements étrangers - pas que chinois (*) hein... - dans les infrastructures et les réseaux posent des questions, il est nécessaire de veiller à la maintenir la souveraineté, du point de vue technologique comme financier. Mais ce n'est pas une question de défense ! (*) Y a un pays voisin du Mexique et du Canada auquel je pense aussi. Allez savoir pourquoi il y a une heure, TarpTent a dit : Sans nommer les Etats-Unis, elle a assuré que «la plus grande menace actuelle pour le monde est celle de l'unilatéralisme et de l'intimidation». «Même des alliés des Etats-Unis en ont été victimes», a-t-elle ajouté […]» C'est tout à fait vrai. Naturellement, il ne faudrait pas s'imaginer que la Chine serait par principe incapable de faire pareil ! Les intentions des dirigeants du Parti communiste chinois quant à la souveraineté des nations étrangères méritent tout autant de confiance que celles des dirigeants des Etats-Unis d'Amérique. Reste que la situation d'aujourd'hui est : 1. Ce n'est pas la Chine qui force les pays étrangers à cesser le commerce avec l'Iran en menaçant les récalcitrants de représailles commerciales massives 2. Ce n'est pas la Chine qui force les pays étrangers à appliquer ses lois sur leur propre territoire, avec amendes monstrueuses à la clé - se rappeler de BNP Paribas 3. Ce n'est pas la Chine qui détourne tous les réseaux mondiaux - où elle a une position si forte - pour en faire des instruments d'espionnage systématique y compris économique - se rappeler de Edward Snowden ... et on pourrait continuer la liste... Si dans vingt ou trente ans Pékin se comporte de la même façon que Washington, il faudra bien sûr aviser. En attendant, il faut vivre avec son temps ! il y a une heure, TarpTent a dit : => c’est surtout ce dernier point qui devrait nous faire réagir en première intention, étant donné ce qu’il se passe en Mer de Chine. J'ai peut-être perdu le fil ? - Quel est notre département ou territoire d'Outre-Mer qui se situe en Mer de Chine ? - Quel est notre allié européen dont le territoire se trouve en Mer de Chine ? - Quel est notre allié africain dont le territoire se trouve en Mer de Chine ? - Quel est le pays riverain de la Mer de Chine auquel nous sommes alliés ? - Quel est l'intérêt pour la France ou pour l'Europe de se faire l'auxiliaire des Etats-Unis dans une dispute qui les concerne eux et seulement eux et parce qu'ils maintiennent voire renforcent une position de protecteur pour des pays voisins de la Chine dont l'objectif n'est que de consolider et préserver leur position de N°1 stratégique mondial ? Personnellement, ma loyauté va prioritairement à la France, et secondairement aux autres pays européens ainsi qu'aux autres pays francophones. Point. Ma loyauté ne va notamment pas à un "Occident" qui n'est que le faux nez des intérêts de la première puissance mondiale. Puissance envers laquelle je n'ai d'ailleurs pas la moindre animosité ! Simplement... sa querelle, c'est-à-dire le maintien de sa position de puissance mondiale, n'est pas celle de mon pays. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 5 décembre 2019 Share Posté(e) le 5 décembre 2019 La Chine est potentiellement une menace pour nos ZEE dans l'Océan Indien et l'Océan Pacifique. https://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/04/comment-la-peche-chinoise-pille-les-oceans-de-la-planete_3154101_3244.html https://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/11/l-afrique-se-mobilise-contre-les-pecheurs-chinois-illegaux_4845272_3212.htmlhttps://www.monde-diplomatique.fr/2018/05/BROWN/58632 Malheureusement, nos territoires d'Outremer ne sont pas protégés par l'OTAN. Et même si la Marine chinoise accompagne parfois les chalutiers histoire d'intimider les gardes-côtes des autres pays, ce n'est tout de même pas une menace militaire, donc l'OTAN, pour cette raison aussi, ne nous y est pas utile. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 5 décembre 2019 Share Posté(e) le 5 décembre 2019 il y a 55 minutes, Alexis a dit : Personnellement, ma loyauté va prioritairement à la France, et secondairement aux autres pays européens ainsi qu'aux autres pays francophones. Point. Ma loyauté ne va notamment pas à un "Occident" qui n'est que le faux nez des intérêts de la première puissance mondiale. Puissance envers laquelle je n'ai d'ailleurs pas la moindre animosité ! Simplement... sa querelle, c'est-à-dire le maintien de sa position de puissance mondiale, n'est pas celle de mon pays. Et c'est pour cela que l'Europe ne peut fonctionner, tu penseras à ta gueule et non à celle de l’intérêt général. Je suis pour la mort des nations européennes pour faire naître les Nations unies d'occident. De plus quand deux éléphants se battent, ce sont les souris qui prennent cher.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 5 décembre 2019 Share Posté(e) le 5 décembre 2019 il y a une heure, kotai a dit : Et c'est pour cela que l'Europe ne peut fonctionner, tu penseras à ta gueule et non à celle de l’intérêt général. Je suis pour la mort des nations européennes pour faire naître les Nations unies d'occident. De plus quand deux éléphants se battent, ce sont les souris qui prennent cher.... C'est intéressant de parler de Nations Unies d'Occident, et pas de Nations Unis d’Europe... Et je suppose que sa capitale serait à Washington ? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 5 décembre 2019 Share Posté(e) le 5 décembre 2019 Il y a 1 heure, Shorr kan a dit : Et je suppose que sa capitale serait à Washington ? Non, on choisira plutôt Mexico Ou alors Rio de Janeiro ... Hmmm j'hésite. Une chose est sûre cependant, l'Espagne et le Portugal étant nations d'Occident, Mexique et Brésil le sont aussi. Des sels, vous dites ? Ah, c'est Donald Trump qui est tombé dans les pommes ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 5 décembre 2019 Share Posté(e) le 5 décembre 2019 Il y a 3 heures, Shorr kan a dit : C'est intéressant de parler de Nations Unies d'Occident, et pas de Nations Unis d’Europe... Et je suppose que sa capitale serait à Washington ? En fait , Paris se trouve plus ou moins au milieu. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 5 décembre 2019 Share Posté(e) le 5 décembre 2019 il y a 15 minutes, kotai a dit : En fait , Paris se trouve plus ou moins au milieu. si on pouvait adopter le français come langue officiel unique dans la foulée, moi ça me va. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 6 décembre 2019 Share Posté(e) le 6 décembre 2019 (modifié) il y a une heure, kotai a dit : En fait , Paris se trouve plus ou moins au milieu. Trop tard, déjà pris. Paris est la capitale de la Fédération des Planètes Unis dans Star Trek. il y a 55 minutes, rendbo a dit : si on pouvait adopter le français come langue officiel unique dans la foulée, moi ça me va. Moi qui suis nul en anglais - et dans toute autre langue - ça m'arrangerais aussi. Modifié le 6 décembre 2019 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 6 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 décembre 2019 Moi je propose Nantes comme capitale de l'Union Continentale Terrestre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hémisphère_continental Et oui, une preuve de plus que la France est légitimement le centre du monde. Après il va encore y avoir des jaloux pour nous trouver arrogants. 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 6 décembre 2019 Share Posté(e) le 6 décembre 2019 Il y a 3 heures, Shorr kan a dit : Trop tard, déjà pris. Paris est la capitale de la Fédération des Planètes Unis dans Star Trek. Moi qui suis nul en anglais - et dans toute autre langue - ça m'arrangerais aussi. Ça compte le SMS comme langue? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 6 décembre 2019 Share Posté(e) le 6 décembre 2019 Il y a 15 heures, kotai a dit : De plus quand deux éléphants se battent, ce sont les souris qui prennent cher.... Kotaï, je ne suis pas sûr de ce que tu as voulu dire, ni que ce soit juste, mais c’est de la poésie : continue !) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 6 décembre 2019 Share Posté(e) le 6 décembre 2019 Il y a 7 heures, kotai a dit : Ça compte le SMS comme langue? C'est même la lingua franca de notre époque. Il y a 10 heures, Kelkin a dit : Moi je propose Nantes comme capitale de l'Union Continentale Terrestre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hémisphère_continental Et oui, une preuve de plus que la France est légitimement le centre du monde. Après il va encore y avoir des jaloux pour nous trouver arrogants. ça aurait de la gueule en tout cas. Il y a 2 heures, Hirondelle a dit : Kotaï, je ne suis pas sûr de ce que tu as voulu dire, ni que ce soit juste, mais c’est de la poésie : continue !) Oui, on veut des haïku Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 8 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 décembre 2019 (modifié) Le 06/12/2019 à 12:30, Shorr kan a dit : Oui, on veut des haïku Éléphant orange barrit, Âne hargneux brait Dans l'au-delà survit l'OTAN Oh ! Vladimir sourit ! Modifié le 8 décembre 2019 par Alexis 1 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 8 décembre 2019 Share Posté(e) le 8 décembre 2019 Les grands esprits se rencontrent : Le 10/05/2019 à 17:46, Wallaby a dit : http://www.air-defense.net/forum/topic/6986-union-européenne-nos-projets-son-futur/page/245/?tab=comments#comment-1215185 Oui mais sa capitale est Paris, comme dit Victor Hugo dans le Paris-Guide de l'exposition universelle de 1869 : http://expositions.bnf.fr/utopie/cabinets/extra/antho/19/7.htm Elle sera plus que nation, elle sera civilisation ; elle sera mieux que civilisation, elle sera famille. Unité de langue, unité de monnaie, unité de mètre, unité de méridien, unité de code (...) Voilà quelle sera cette nation. Cette nation aura pour capitale Paris, et ne s’appellera point la France ; elle s’appellera l’Europe. Fédération des planètes unies. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. zx Posté(e) le 10 décembre 2019 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 décembre 2019 Opinion: Is Pressuring Allies To Pay More For Defense Worth The Cost? https://aviationweek.com/defense/opinion-pressuring-allies-pay-more-defense-worth-cost Citation Le président Donald Trump semble obtenir son souhait que les alliés américains paient davantage pour leur propre défense, ce qui soulève la question : La victoire en vaut-elle la peine ? Pousser les alliés à consacrer au moins 2% de leur PIB à la défense n'est pas un concept nouveau. Les prédécesseurs de Trump, George W. Bush et Barack Obama, ont tous deux plaidé en faveur d'un plus grand partage des charges, et l'invasion de la région de Crimée en Ukraine par la Russie en 2014 avait des alliés qui commençaient à se rapprocher de cet objectif. On peut soutenir que le battement de tambour "America First" de Trump amène les alliés de l'OTAN à payer une plus grande part du coût de leur défense, trois décennies après la fin de la guerre froide. Les dépenses militaires des pays européens membres de l'OTAN et du Canada ont augmenté de 4,6 % cette année, et la majorité des alliés prévoient consacrer au moins 2 % de leur PIB à la défense d'ici 2024, selon le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. Pendant ce temps, les États-Unis sont sur la bonne voie pour ramener leur contribution de 22 % à 16 % du financement total de l'OTAN. "C'est la conséquence directe du fait que le président Trump a clairement fait savoir que nous espérions que ces Européens interviendraient pour aider à la sécurité de leur propre peuple ", a déclaré le secrétaire d'État américain Mike Pompeo. Malheureusement, Trump ne s'est pas arrêté là, exprimant ouvertement son mépris pour une organisation créée pour se prémunir contre le type d'expansion territoriale entreprise par l'ex-Union soviétique. Il a lancé des barbes de sophomoric aux alliés inébranlables tels que le R-U, l'Allemagne et le Canada, tout en refusant de critiquer l'homme fort russe Vladimir Poutine, l'architecte de l'invasion de Crimée et de la campagne de Moscou pour s'ingérer dans les élections américaines. Pendant la première phase de la présidence de Trump, son cabinet a tenté de tempérer ces impulsions. Le secrétaire à la Défense de l'époque, James Mattis, cherchait à rassurer les alliés sur l'appui des États-Unis à leur sécurité. Mais plus récemment, les personnes nommées à la Maison-Blanche ont été moins disposées à contrarier leur patron. Source : NATO/Getty Images La décision brutale de Trump de retirer la plupart des forces américaines de Syrie a été encore plus dommageable, abandonnant honteusement les alliés kurdes américains au profit de la Turquie, de la Russie et de l'Iran et exposant davantage l'Europe aux attaques des extrémistes islamiques. "Ce que nous vivons actuellement, c'est la mort cérébrale de l'OTAN ", a déclaré le président français Emmanuel Macron à The Economist. M. Trump voit l'OTAN d'un point de vue transactionnel, " comme un projet dans lequel les États-Unis agissent comme une sorte de parapluie géopolitique, mais le compromis est qu'il doit y avoir exclusivité commerciale ", a-t-il ajouté. "C'est un arrangement pour acheter américain." Alors que M. Macron demande un réexamen de la signification de l'OTAN à la lumière de la réduction de l'engagement américain, les pays européens n'attendent pas. Ils construisent leur propre base industrielle de défense. En 2017, l'UE a créé l'initiative de coopération structurée permanente, qui poursuit la recherche de nouveaux missiles, avions, défense antimissile et capacités d'attaque électronique. Jusqu'à présent, les efforts déployés par les États-Unis pour faire participer leurs entreprises à ces travaux ont été balayés du revers de la main. L'approche intransigeante de Trump est également appliquée à des alliés clés en Asie qui ont longtemps servi de rempart contre une Chine en plein essor. L'alliance entre les États-Unis et la Corée du Sud est maintenant révisée tous les ans, au lieu de tous les quatre ans. Et après avoir signé un accord en février qui demande à la Corée du Sud de payer près d'un milliard de dollars pour maintenir la présence militaire américaine sur place, Washington exige maintenant que Séoul paie 4,7 milliards de dollars par an. Avant qu'un accord ne soit conclu, les États-Unis ont quitté les pourparlers. L'administration Trump cherche également à obtenir plus d'argent du Japon, ce qui représente plus du triple de la contribution de 1,7 milliard de dollars de Tokyo pour l'accueil des troupes américaines dans son pays. Ces demandes mettent à rude épreuve des alliances de longue date. La Corée du Sud se rapproche de la Chine, tandis que le Japon, qui dispose d'une base industrielle solide, pourrait s'associer au Royaume-Uni pour son programme de chasseurs Tempest. Certes, les exportations américaines de produits de défense demeurent près d'un sommet historique. L'Agence de coopération pour la défense et la sécurité (Defense Security Cooperation Agency) a annoncé 55,4 milliards de dollars en ventes potentielles de matériel militaire à l'étranger pour l'exercice 2019, soit à peu près le même montant que l'année précédente. Mais il y a des indications que les méthodes de paiement de Trump pourraient mener à une érosion des ventes futures. Demander aux alliés de contribuer davantage à leur propre défense a certainement du mérite, mais les risques plus larges qui pèsent sur les intérêts mondiaux des États-Unis ne peuvent être ignorés. Des alliances vieilles de 70 ans peuvent-elles survivre si le partenaire principal remet en question leur valeur ? Et si les alliances se rompent, qu'est-ce que cela signifierait pour la base industrielle militaire américaine ? "Plus nos alliances s'effilochent, dit Eric Edelman, ancien sous-secrétaire américain à la défense, moins les gens ont intérêt à acheter des biens et services de défense américains. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 10 décembre 2019 Share Posté(e) le 10 décembre 2019 (modifié) Une conférence internationale programmée à Copenhague à l’occasion du 70e anniversaire de l’Otan a été annulée après que l’ambassadrice des États-Unis, Carla Sands, a exigé que les organisateurs renoncent à inviter l’analyste américain Stanley Sloan (le communiqué) Selon le Danish Atlantic Council, M.Sloan, qui avait par le passé émis des critiques à l’égard de la politique de Donald Trump, avait l’intention de livrer un discours «non politisé et objectif». M.Sloan, professeur invité au Middlebury College, membre de l’Atlantic Council United States et ancien analyste de la CIA, a exprimé sa déception sur Twitter après avoir reçu un message des organisateurs: le texte recopié entre les twit est de sputnik ! mais on en parle aussi ici Modifié le 10 décembre 2019 par rendbo 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 10 décembre 2019 Share Posté(e) le 10 décembre 2019 il y a 9 minutes, rendbo a dit : Une conférence internationale programmée à Copenhague à l’occasion du 70e anniversaire de l’Otan a été annulée après que l’ambassadrice des États-Unis, Carla Sands, a exigé que les organisateurs renoncent à inviter l’analyste américain Stanley Sloan (le communiqué) Selon le Danish Atlantic Council, M.Sloan, qui avait par le passé émis des critiques à l’égard de la politique de Donald Trump, avait l’intention de livrer un discours «non politisé et objectif». M.Sloan, professeur invité au Middlebury College, membre de l’Atlantic Council United States et ancien analyste de la CIA, a exprimé sa déception sur Twitter après avoir reçu un message des organisateurs Intéressant ! Cela dit, Stanley Sloan a publié les notes qu'il avait préparées pour cette conférence qui a été annulée. Le moins qu'on puisse dire, c'est que son discours n'est pas politiquement neutre - malgré qu'il ait prétendu le contraire. Fallait-il exiger qu'il le soit, c'est une question, mais si Donald Trump argue que l'intervention était politiquement très orientée... eh bien il a raison. Quelques extraits : La crise actuelle n'a pas commencé avec Donald Trump, même s'il l'a certainement portée à son paroxysme. (...) Entre-temps, la garantie américaine de la sécurité européenne est devenue très incertaine sous le président Trump. (...) Poutine de Russie reçoit un coup de main de notre président ainsi que de politiciens populistes d'extrême droite ici en Europe. (...) Ce scénario présente un avenir beaucoup plus sombre. (...) Un tel scénario pourrait commencer par la réélection de Donald Trump. Il ne s'agit pas simplement de description générale, il y a des attaques dures et très ciblées contre le président américain. On peut être d'accord - pourquoi pas ? - mais on ne peut pas nier qu'elles sont là. Franchement, si une conférence sur la coopération militaire des Etats de la bande Sahel-Sahara prévoyait d'inviter un analyste français avec le même genre de commentaire contre Macron que Sloan contre Trump... est-ce que la France y participerait ? 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 10 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 décembre 2019 10 décembre 2019Crise dans les relations transatlantiques : quel avenir choisir ? Notes d'allocution de Stanley R. Sloan Célébration du 70e anniversaire de l'OTAN Conseil atlantique danois Je vous remercie ! C'est un plaisir d'être de retour au Danemark, l'un des alliés les plus engagés de l'OTAN. Je remercie le Conseil atlantique danois de m'avoir invité à participer à cette célébration, ainsi que l'ambassade des États-Unis pour son parrainage. Au cours de cette année de célébration du 70e anniversaire de l'OTAN, j'ai réfléchi au fait quelque peu effrayant que j'ai travaillé sur les questions de sécurité européenne pendant 50 de ces 70 années. Et je n'ai pas l'intention de m'arrêter de sitôt. Aujourd'hui, je discuterai des défis internes et externes auxquels l'Alliance et l'Occident sont confrontés, ainsi que de quelques réflexions historiques. Je proposerai ensuite trois avenirs possibles pour l'Alliance et ses institutions clés. Tout d'abord, je tiens à préciser d'où je viens. Je soutiens la démocratie libérale en tant que meilleur système politique, quoique pas parfait, pour nos pays. Mon point de vue sur la façon de défendre l'Occident est influencé autant par ce parti pris idéologique que par la nécessité pour les gouvernements de se défendre contre les menaces physiques. Enfin, au cours de mes années de travail sur les relations transatlantiques, j'ai analysé et écrit de nombreuses "crises". Je suis d'avis que la crise à laquelle l'Occident est actuellement confronté est la plus dangereuse des sept dernières décennies. Certaines crises antérieures semblaient, à l'époque, menacer l'avenir du marché transatlantique conclu entre les Etats-Unis et leurs alliés européens en 1949. Pourtant, chaque fois qu'à la fin de chaque crise, minuit sonne, les démocraties occidentales ont décidé que la coopération dans un cadre transatlantique restait dans leur meilleur intérêt. Aucun allié n'a quitté l'OTAN. Jusqu'à Brexit, aucun État membre n'a décidé de quitter l'Union européenne. Bien sûr, "l'Occident" est plus que l'alliance transatlantique. Lorsque le terme est défini au sens large, il inclut certainement les démocraties orientales comme le Japon, la Corée du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. En fin de compte, cependant, les membres de l'OTAN et de l'Union européenne représentent le cœur de ce que nous appelons "l'Occident". Le bien-être de la relation transatlantique est la clé essentielle de la survie de l'Occident. Tous les membres de ce groupe restreint n'ont pas toujours satisfait aux normes élevées fixées dans le Traité de l'Atlantique Nord ou par les principes directeurs de l'Union européenne. Mais les nations occidentales aspirent et se jugent par rapport à l'objectif de gouverner avec des systèmes qui respectent la liberté individuelle, la démocratie électorale, les droits de l'homme et l'État de droit. Pendant 70 ans, le leadership américain, fondé sur des principes, a été le principal moteur de la relation transatlantique. La crise actuelle n'a pas commencé avec Donald Trump, même s'il l'a exacerbée. D'un point de vue historique, la crise trouve son origine dans les années de création de l'OTAN. La répartition des coûts et des avantages de l'alliance a toujours été un problème. Les commentateurs et même les politiciens oublient parfois que le soutien populaire aux dirigeants des États démocratiques dépend de leur capacité à assurer le niveau de sécurité nécessaire à un prix jugé raisonnable par les électeurs. Chaque membre de l'alliance s'efforce donc d'assurer le niveau de sécurité souhaité par ses citoyens au moindre coût possible. La valeur accordée à la défense et la volonté d'y consacrer des ressources limitées varient d'un pays à l'autre, en fonction des perceptions actuelles de la menace, des conditions économiques et d'autres facteurs. En conséquence, l'alliance transatlantique sera perpétuellement en proie à un problème de "partage des charges". Cette réalité exigera des négociations constantes et des ajustements constants des charges afin de trouver un équilibre coûts-avantages acceptable pour tous les pays qui bénéficient du système. Mais, comme le président Macron l'a fait valoir devant le président Trump à Londres, l'alliance ne se limite pas aux dépenses de défense. Il faudrait peut-être rappeler aux deux présidents que la Russie demeure une menace, non seulement militaire, mais aussi qui vise nos démocraties. Aujourd'hui, l'alliance transatlantique est en crise non seulement en raison du partage des charges, mais peut-être plus important encore parce que les valeurs fondamentales de l'alliance sont attaquées et s'érodent. Les démocraties peuvent être lentes à s'adapter aux réalités changeantes et à se réformer. Si un système politique - à l'instar des systèmes démocratiques des États-Unis et de leurs alliés européens - repose sur une base constitutionnelle solide, des changements majeurs doivent être envisagés sérieusement et testés devant l'opinion publique. Cela dit, les démocraties qui ne répondent pas efficacement aux préoccupations de la population sont vulnérables aux pressions exercées par les appels populistes fondés sur la peur. Ces pressions ont troublé la plupart des démocraties transatlantiques ces dernières années. Ces pressions ont été aidées et encouragées par des politiciens qui cherchent à renforcer leur pouvoir en jouant sur les craintes populaires et en promettant un leadership fort pour répondre à ces craintes. Dans le même temps, les États aux systèmes politiques non démocratiques profitent de plus en plus de l'ouverture des démocraties libérales pour saper les systèmes démocratiques qu'ils considèrent comme des menaces pour l leurs régimes plus centralisés et plus contrôlés. Si j'étais un Européen qui croit aux valeurs occidentales, je serais inquiet - très inquiet, au moins aussi inquiet. aussi inquiet que cet Américain l'est. Pendant ce temps, la garantie américaine de la sécurité européenne est devenue, sous la présidence du président Trump, l'une des plus importantes de l'Union européenne. très incertain. La confiance mutuelle entre les dirigeants des pays de l'Alliance n'a jamais été aussi faible. La réunion de Londres ne nous a guère rassurés. Et la menace russe est devenue encore plus intrusive. Le président russe Poutine reçoit un coup de main de notre président ainsi que de la droite radicale. des politiciens populistes ici en Europe. À ce stade, permettez-moi de revenir sur une page de l'histoire de l'OTAN. En décembre 1953, le secrétaire d'État du président Eisenhower, John Foster Dulles, a menacé de le faire. ses collègues ministres des Affaires étrangères lors d'une réunion de l'OTAN à Paris avec une " réévaluation angoissante " des Etats-Unis. à la défense européenne. Dulles apporta à Paris les préoccupations d'austérité de l'administration Eisenhower. Il a insisté pour que les Européens respectent leur engagement d'améliorer leurs contributions à l la défense transatlantique par la création d'une Communauté européenne de défense (CED). C'était la première et, jusqu'à l'élection de Donald Trump, la dernière fois qu'un Américain de l a menacé d'abandonner ses engagements envers l'OTAN. La question qui se pose maintenant est de savoir si la menace de l'atout modifiera fondamentalement la situation transatlantique. relations. A quel point la confiance dans le leadership américain a-t-elle été sérieusement ébranlée ? Les futures administrations américaines seront-elles en mesure de regagner cette confiance ? Les Européens veulent-ils ou ont-ils toujours un partenaire américain ? Dans l'affirmative, que pourraient-ils faire pour que les Américains continuent de contribuer à leur sécurité ? C'est ma vision sommaire des menaces internes qui pèsent sur l'alliance. Maintenant, je vais dire quelques mots sur les menaces extérieures. En cette année du 70e anniversaire de l'OTAN, nous nous trouvons dans un environnement de menace unique. La Russie, dirigée par l'ancien officier du KGB Vladimir Poutine, s'emploie activement depuis plusieurs années à minent l'unité occidentale tout en poursuivant ses propres objectifs géostratégiques. Poutine blâme l'Occident pour cette nouvelle confrontation, faisant valoir que l'élargissement de l'OTAN et de l et l'Union européenne menace la sécurité russe. Certains en Occident acceptent cet argument. Poutine, cependant, sait clairement que la nature consensuelle de l'OTAN signifie qu'elle est très proche de l'OTAN. peu susceptible de décider d'attaquer la Russie. Ce que Poutine craint le plus, c'est que le modèle occidental de sociétés et de gouvernements libres et fondés sur des règles, pourrait prendre racine en Russie, menaçant son régime autoritaire. Et la stratégie de la Russie consiste à jouer sur les divisions existantes entre les alliés de l'OTAN et à créer de nouvelles relations avec l ceux-là. À mon avis, le président Poutine pense que, si les États-Unis se retirent de l'Europe, Les Européens ne choisiront pas de remplacer la puissance américaine par une puissance européenne comparable. Poutine a construit une menace militaire convaincante face à l'Occident ; il l'a mélangée à de l'énergie et de manipulations politiques, aussi bien clandestines qu'évidentes, le tout enveloppé dans l'emprise de l'Union européenne. cocon réconfortant d'une campagne de paix. Poutine offre aux Européens et aux Américains complaisants la paix et la stabilité dans le cadre du modèle Poutine de l la société et la gouvernance, pour remplacer le modèle occidental fondé sur la liberté individuelle, la démocratie, l'humanisme les droits de l'homme, la tolérance et l'État de droit. Ironiquement, une autre menace extérieure vise également à déstabiliser le système occidental. L'objectif stratégique des terroristes commis à l'égard de l'État islamique et des groupes similaires est le suivant minent la foi en la démocratie occidentale. L'Etat islamique s'est servi de ses agressions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour produire un rapport sur la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. flux de réfugiés vers l'Europe à la recherche de sécurité et d'un avenir meilleur. Cette situation, conjuguée aux attaques terroristes contre des cibles occidentales, déstabilise l'Occident et perturbe les activités de l L'unité européenne et transatlantique, faisant ainsi progresser les objectifs de l'Etat islamique. Maintenant, un autre nouvel élément est entré dans le cadre. Pendant de nombreuses années, les États-Unis se sont concentrés sur les défis croissants posés par un régime chinois. dont la puissance économique et financière croissante est gérée dans un système politique qui est le régime de l antithèse du système qui définit l'Occident. C'est le système dont les manifestants pro-démocratie de Hong Kong ont protesté contre l'imposition. Aujourd'hui, l'Initiative ceinture et route du président Xi Jinping est devenue un véhicule puissant pour propager le pouvoir et l'influence de la Chine dans le monde entier, y compris dans l'arrière-cour arctique du Danemark. Peut-être pour la première fois dans l'histoire récente, les Européens voient la Chine comme quelque chose de plus qu'un partenaire commercial, et de plus en plus comme une puissance expansionniste, s'appuyant, du moins pour le moment, principalement sur sa puissance financière et économique pour ses conquêtes. La combinaison des menaces externes et internes dont je viens de parler ne disparaîtra probablement pas de sitôt. Ils présenteront des défis permanents pour la survie de la démocratie libérale et de l'Alliance transatlantique. La plupart des États membres de l'OTAN et de l'UE voudront probablement se protéger contre de telles menaces. Mais la question de savoir s'ils le feront et comment ils le feront reste ouverte. Scénarios futurs Dans ce contexte, je suggère qu'il existe trois grandes possibilités pour l'avenir de l'alliance transatlantique. Je les ai construites simplement pour stimuler la réflexion, pas pour prédire ou défendre. Mon hypothèse de base est qu'une relation transatlantique saine et fonctionnelle est "une bonne chose". C'est ce que supposent mes trois scénarios : 1. La Russie continue de poser des défis politiques et militaires alors que son économie s'affaiblit. 2. La menace d'attentats terroristes persistera ; 3. On s'inquiétera de plus en plus de la puissance chinoise combinée à des accords de coopération opportunistes ; et 4. Je n'aime pas ça, mais je suppose aussi que le Royaume-Uni va quitter l'UE. Cela dit, je n'ai pas appelé mes trois grands scénarios de façon très créative : 1. Une continuité substantielle 2. Changement radicalement positif 3. Changement radicalement négatif Tout d'abord, une continuité substantielle Dans ce futur potentiel, très peu de choses changent les lignes de tendance qui ont été tracées par l'histoire. Les Etats-Unis restent engagés à participer à la défense de l'Europe, à déployer des forces de l en Europe, et de conserver le commandement militaire de l'OTAN avec un haut responsable de l'organisation. Général américain servant en tant que Commandant suprême des forces alliées de l'OTAN. Dans ce scénario, les administrations de l'après-Trump tentent de réparer les dommages causés à la direction américaine de l'Union européenne. sans pour autant abandonner les préoccupations américaines en matière de partage du fardeau. Tous les alliés actuels restent dans l'alliance, malgré quelques hésitations (Turquie) et d'autres. expérimenter des formes de démocratie qui ne sont pas conformes aux valeurs démocratiques libérales (vous pouvez remplir les champs suivants dans ce blanc) Le Royaume-Uni ayant renoncé à son adhésion à l'UE, l'UE continue, avec certains pays de l ses modestes succès, ses tentatives de doter l'Union d'une capacité militaire intégrée plus substantielle. Le Royaume-Uni conclut des accords de coopération militaire avec ses anciens partenaires de l'UE, tandis que l cherchant à maintenir des " relations spéciales ", y compris le partage de renseignements, avec les États-Unis. Dans cet avenir potentiel, plusieurs alliés dépenseront environ 2 % de leur PIB pour la défense d'ici 2024, comme convenu lors du sommet du Pays de Galles en 2014, tandis que d'autres n'y parviendront pas. Deuxième scénario, un changement positif radical Dans cet avenir, l'objectif d'une relation transatlantique plus équilibrée apparaît plus clairement dans le cadre de l vue. Les Etats-Unis restent attachés à l'alliance tout en soutenant les efforts de l'Europe en vue d'obtenir l'adhésion de l sur l'augmentation des charges et des responsabilités au sein de l'alliance. Les membres de l'UE font des progrès substantiels dans la coordination et même de manière sélective l'intégration de leurs établissements de défense. Une véritable armée européenne contrôlée par une Europe politiquement unie reste hors de portée. Mais tous les membres de l'UE sacrifient de plus en plus une partie de leur contrôle national dans une variété de pays de l des accords de coopération pragmatiques. Le Royaume-Uni, malgré son départ de l'UE, s'engage à une coopération approfondie en matière de défense avec l'UE. tout en restant pleinement attachés à l'OTAN. L'augmentation des dépenses de défense en Europe s'accompagne de la revitalisation d'une Europe de l l'industrie de la défense, avec des entreprises multinationales et des accords de coproduction qui mettent en place un environnement sain pour l'industrie militaire. de l'autre côté de l'Atlantique. Dans le même temps, la concurrence entre les États-Unis et l'Europe pour les ventes est modérée par une amélioration de la compétitivité transatlantique. la coopération industrielle dans le domaine de la défense. La contribution européenne plus forte à la défense est reconnue par l'alternance d'une contribution européenne et d'une contribution européenne et d'une contribution européenne. Les Commandants suprêmes alliés américains de l'OTAN comme transition vers un avenir possible dans lequel l Les Européens occupent régulièrement ce poste. Le rôle du Secrétaire général alterne également entre les éminentes personnalités européennes et nord-américaines. les dirigeants politiques. Enfin, un changement radicalement négatif Ce scénario présente un avenir beaucoup plus sombre. Dans ce cadre, les États-Unis abandonnent essentiellement leurs engagements transatlantiques et leur rôle de leader. Les alliés européens se disputent sur la manière de maintenir leur sécurité et d'assurer un nouveau leadership. Un tel scénario pourrait commencer par la réélection de Donald Trump. Dans ce scénario hypothétique, Trump poursuit le processus d'abandon de l'international américain. et décide de retirer toutes les forces américaines d'Europe. Trump tweets que lui et Vladimir Poutine ont convenu qu'une telle mesure favoriserait la paix et la sécurité en Europe. En réponse, les alliés européens discutent de la création de structures de défense européennes fortes et intégrées afin de remplacer l'OTAN transatlantique. Mais ils trouvent cela trop difficile sur les plans politique et financier. Même l'écrasante estimation des coûts prévue en 2019 par l'IISS pour que les membres de l'UE créent un système de défense aussi performant que celui de l'OTAN s'avère trop optimiste. Plusieurs pays membres suggèrent que l'UE suive l'exemple des États-Unis et signe un accord de relations pacifiques avec la Russie, dans lequel les deux parties s'engagent à ne prendre aucune mesure agressive contre l'autre. Même si certains commentateurs qualifient immédiatement ce "Munich du XXIe siècle", la plupart des gouvernements européens décident qu'ils n'ont guère le choix. En outre, cette évolution vers un accord avec la Russie renforce les partis pro-Moscou peu libéraux dans toute l'Europe. Cela conduit à l'élection de plusieurs administrations nationales qui s'orientent vers des formes fascistes de gouvernance et s'éloignent de la démocratie libérale. Comme je l'ai dit, je ne prévois aucun de ces résultats, mais je les présente pour nous aider à déterminer où aller à partir de maintenant. Ma prochaine question est donc la suivante : que peut nous dire l'histoire sur l'avenir ? En théorie, nous prêtons attention à l'histoire dans l'espoir qu'elle nous guidera vers l'avenir. Nous nous souvenons tous des paroles de George Santayana : "Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter." Nous devons apprendre de l'histoire, même si elle ne se répète pas comme prévu. Dans le cas des relations transatlantiques, deux conflits mondiaux du siècle dernier ont conduit les dirigeants démocratiques de la fin de la Seconde Guerre mondiale à s'entendre sur des mesures internationales importantes pour essayer d'éviter une nouvelle répétition. Cet ensemble de décisions créatives a produit des systèmes efficaces de coopération politique, sécuritaire et économique entre les démocraties transatlantiques pendant plus de sept décennies. Avec toutes ses imperfections, ce système, avec ses deux piliers institutionnels que sont l'OTAN et l'UE, plaide en faveur de sa propre préservation. Ceux qui plaident en faveur de changements majeurs dans cet arrangement doivent prouver qu'ils ont une meilleure idée. Alors, l'histoire reviendra-t-elle à des schémas un peu plus fiables et familiers, comme le suggère le modèle de continuité ? Sinon, les alliés trouveront-ils un moyen d'améliorer le système tout en préservant ses objectifs fondamentaux ? Ou bien les forces de perturbation conduiront-elles les démocraties transatlantiques dans des directions très différentes et potentiellement dangereuses ? L'Occident est encore composé, par définition, de démocraties, et ce sont donc les peuples et les gouvernements des pays membres qui détermineront son orientation. La capacité du peuple à décider de son avenir est une qualité fondamentale et précieuse que partagent les gouvernements démocratiques occidentaux. Toutefois, le risque existe toujours que les électeurs fassent des choix qui ne servent pas bien leurs intérêts ou ceux de leurs descendants. La collision actuelle entre l'histoire et les forces perturbatrices du changement pose un énorme défi aux États-Unis, au Canada et aux démocraties européennes. Nous pourrions nous détendre et suivre l'observation de Donald Trump selon laquelle " nous verrons ce qui se passera ". D'autre part, je préfère que ceux d'entre nous qui croient en la démocratie libérale et en l'alliance transatlantique prennent les mesures nécessaires pour assurer leur avenir. Merci de m'avoir écouté. J'attends vos commentaires et vos questions avec impatience. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 10 décembre 2019 Share Posté(e) le 10 décembre 2019 Citation Mon hypothèse de base est qu'une relation transatlantique saine et fonctionnelle est "une bonne chose". C'est ce que supposent mes trois scénarios : Compte tenue de l'évolution des US, on peut se demander si cette hypothèse de base est valable. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 10 décembre 2019 Share Posté(e) le 10 décembre 2019 il y a 13 minutes, Picdelamirand-oil a dit : 10 décembre 2019Crise dans les relations transatlantiques : quel avenir choisir ? Notes d'allocution de Stanley R. Sloan Célébration du 70e anniversaire de l'OTAN Conseil atlantique danois ça va, c'est pas anti-Trump. Par contre je ne peux être complètement d'accord sur l'évaluation des menaces, ni sur le coût que représente un OTAN sans US (les moyens seront redéfinis autrement par des moyens moins cher mais tout aussi efficace, vu qu'il n'y aura pas besoin de nourrir la machine industrielo-militaire américaine, et la gabegie qu'elle entraine) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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