Arland Posté(e) le 12 mars 2021 Share Posté(e) le 12 mars 2021 (modifié) il y a 41 minutes, Alexis a dit : Cela dit, je ne vois pas grand danger à ces propositions, parce qu'elles auraient besoin de l'unanimité pour passer. Or, dans "unanimité"... il y a "France" Campagne de "french bashing" dans les médias américains et européens... 3, 2 ,1 ... PS par pitié, rendez moi le bouton "éditer", à force de m'autociter je vais prendre la grosse tête ! Modifié le 12 mars 2021 par Arland 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 12 mars 2021 Share Posté(e) le 12 mars 2021 Pour Alexis : teutons bien sur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 12 mars 2021 Share Posté(e) le 12 mars 2021 Il y a 5 heures, Alexis a dit : Quant à la Turquie, si la proposition est faite que parmi les 30 pays de l'OTAN, 29 dénoncent le traité atlantique et signent immédiatement un nouveau traité entre eux qui soit la copie exacte du précédent, mais sans la Turquie, je ne pense pas que la France devrait s'y opposer. Bien sûr, encore faut-il que cette proposition soit faite, et les Etats-Unis sont dans la meilleure position pour ce faire. S'ils ne le font pas, la gestion de la participation turque à l'OTAN est à leur charge les 27 pays dénoncent le traités et signent direct l'Union de Défense Européenne.... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 12 mars 2021 Share Posté(e) le 12 mars 2021 (modifié) Il y a 5 heures, Arland a dit : PS par pitié, rendez moi le bouton "éditer", à force de m'autociter je vais prendre la grosse tête ! Il y est : c’est en cliquant sur les 3 petits points en haut à droite que tu as ce choix. Modifié le 12 mars 2021 par TarpTent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 12 mars 2021 Share Posté(e) le 12 mars 2021 C'est surtout la possibilité de confier le commandement des forces à SACEUR qui m'intrigue. Inacceptable selon moi (CED remember) mais quelles modalités évoquées? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 mars 2021 Share Posté(e) le 13 mars 2021 Il y a 15 heures, rendbo a dit : Plan qui se révéla par la suite, avoir été fabriqué de toute pièce par les services secrets bulgares et allemands . ça m'étonnerai fortement que les Allemands aient fait ça tout seul (bon enfin, quand on voit le merdier qu'ils ont fait et qui a conduit à la guerre en Yougoslavie, en fait c'est très possible et ce n'est même que la sa continuité), et si il y a eu des enquêtes et inculpations... Précisément. ...Et je ne ferai pas de commentaires sur le terme de "continuité" au vu du pays dont il est question. Ensuite, quelques remarques: En effet, l’histoire ne commence pas en 2014, et c’est faire preuve d'une inébranlable mauvaise foi historique concernant les relations euro et américano-russes, que de passer en une seule phrase (au tout début du paragraphe "Russie") directement du "partenariat constructif" lancé par l'Otan au début des années 90 à l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, comme s’il ne s’était rien passé entre 1991 et 2014, entre « la gentille Russie » de l’époque, et le méchant «Ours russe» d’aujourd’hui. N'oublions de fait pas non plus qu'à cette époque, la France envisageait de mener des coopérations militaires notamment autour d'équipements, avec la Russie. Des caméras thermiques sur les T-90 jusqu'aux BPC et aux blindés 8x8 Boomerang, la France s'était rapprochée de la Russie, militairement et politiquement parlant. 2003 avait même enfoncé le clou. C’est bien l’OTAN qui, dès les années 1990, s’est lancée à marche forcée dans son élargissement vers l’est, certes à la demande des pays concernés, mais malgré les assurances données à la Russie en 1991 lors de la signature du traité de Moscou (2), et qui d’année en année a rapproché ses armées des frontières de la Russie, profitant de la décomposition de l’ex URSS. Et la France de faire également de la réassurance dans les pays baltes. Nous jouons deux partitions. C’est bien l’OTAN qui , sans aucun mandat de l’ONU, a bombardé la Serbie (3) pendant 78 jours, avec plus de 58 000 sorties aériennes, et ceci sur la base d’une vaste opération de manipulation et d’intoxication de certains services secrets de membres importants de l’Alliance, (le prétendu plan serbe « Potkova » et l’affaire de Racak ), initiant ainsi, contre toute légitimité internationale, la création d’un Kosovo indépendant en arrachant une partie de son territoire à un état souverain, au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, humiliant ainsi la Russie à travers son allié serbe. Avec la participation de la France. C’est bien l’OTAN qui en 2008, forte de sa dynamique «conquête de l’est», refusa la main tendue par la Russie pour un nouveau « Pacte de sécurité européen » qui visait à régler les conflits non résolus à l’est de l’Europe (Transnistrie, Abkhazie, Ossétie du Sud), en échange d’une certaine neutralité de la Géorgie, de l’Ukraine, de la Moldavie - c’est à dire de l’immédiat « hinterland » russe - vis-à-vis de l’OTAN. Zone où nous avons aussi placé nos pions et intérêts. Qu'on cite seulement total en azerbaïdjan, ou le fait que nous ayons même vendu un satellite SPOT à ce pays. L’entreprise de séparation de la Russie d’avec l’Europe, patiemment menée au fil des années, par vos prédécesseurs et par vous-même sous l’autorité constante des États-Unis, est aujourd’hui en bonne voie, puisque la Russie, enfin redevenue « la menace russe » , justifie les exercices les plus provocateurs comme Defender 2020 reporté à 2021, de plus en plus proches de ses frontières, de même que les nouveaux concepts d’emploi mini-nucléaires les plus fous sur le théâtre européen sous l’autorité de…l’allié américain qui seul en possède la clef. Exercices auxquels la France participe de facto en permettant aux troupes US de transiter et maneuvrer par son territoire. Autrement dit, on n’aurait comme menace, en l’occurrence, qu’un mode d’action, puisque telle est la nature du « terrorisme ». On élude donc une réalité dérangeante, celle de l’islamisme radical et de son messianisme qui n’a rien à envier à celui du communisme d’antan. Le problème est que ce même messianisme est alimenté par l’immense chaos généré par les initiatives américaines post Guerre Froide , et qu’il est même porté au plan idéologique tant par la Turquie d’Erdogan, membre de l’Otan, que par l’Arabie Saoudite, allié indéfectible des États-Unis. Le général est également invité à prendre conscience du glissement vers l'extrémisme politique de tous bords aux USA mêmes. Comme on pouvait s’y attendre, il apparaît dès les premières lignes que ce document n'augure rien de bon pour l’indépendance stratégique de l’Europe, son but étant clairement de reprendre en mains les alliés européens qui auraient seulement pu imaginer avoir une once d'un début d'éveil à une autonomie européenne. Sauf qu'on sait désormais que ce n'était qu'une pantomime, seule la jobardise d'un trump a pu laisser planer le doute chez nos voisins. Ainsi, selon ce rapport: - L’OTAN devrait instaurer une pratique de concertation entre Alliés avant les réunions d'autres organisations internationales (ONU, G20, etc..) , ce qui signifie en clair « venir prendre les instructions la veille» pour les imposer le lendemain massivement en plénière ! Rien de nouveau c'est ce qu'il s'est passé en 2003 - L’OTAN devrait créer, au sein des structures existantes de l’Alliance, un mécanisme plus structuré pour la formation de coalitions. L'objectif serait que les Alliés puissent placer de nouvelles opérations sous la bannière OTAN même si tous ne souhaitaient pas participer à une éventuelle mission. Ce qui, sans être le cas, est déjà de facto le mécanisme à l'oeuvre au Sahel qui nous permet de bénéficier du soutien US. - L’OTAN devrait réfléchir à l’opportunité de faire en sorte que le blocage d’un dossier par un unique pays ne soit possible qu’au niveau ministériel. Une manière d'empêcher un nouveau veto français type 2003 - L’OTAN devrait approfondir les consultations et la coopération avec les partenaires de l’Indo-Pacifique : l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la République de Corée, C'est exactement ce que fait déjà la France en vendant des sous-marins à l'Australie (gavés de technos US), ou des avions de patrouille maritime au Japon. - L’OTAN devrait commencer de réfléchir en interne, à la possibilité d’établir un partenariat avec l’Inde. C'est déjà le cas pour la France!!! Partenariat stratégique signé et en oeuvre. C’est parce que cette organisation lorsqu’elle a perdu son ennemi, n’a eu de cesse que de se lancer à corps perdu dans la justification politique de la préservation de son outil militaire, en se reforgeant son nouvel ennemi russe, qu’elle tend aujourd’hui à devenir un danger pour l’Europe. Car, non contente d’avoir fait manquer à l’Europe l’occasion d’une véritable paix durable souhaitée par tous, y compris par la Russie, l’OTAN animée du seul souci de sa survie, et de sa justification par son extension, n’a fait que provoquer un vaste réarmement de part et d’autre des frontières de la Russie , de la Baltique à la Mer Noire, mettant en danger la paix dans cette Europe, qu’elle ne considère plus désormais que comme son futur champ de bataille, Ce réarmement a été une aubaine pour les industriels de l'armement, Y-COMPRIS FRANÇAIS. Bref ce que je constate c'est que la France est dans l'ère du "en même temps" et cherche à ménager ses capacités à peser dans les débats. Ça suppose être proches à la fois des USA, de la Russie, de l'Inde, de la Chine... De tout le monde en fait. C'est une posture de funambule qui n'est pas sans risque. Raison pour laquelle être plus assertifs quant à cet état de fait devrait être la priorité du gouvernement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 13 mars 2021 Share Posté(e) le 13 mars 2021 On a vraiment gâché une chance de travailler efficacement avec les russes contre les gta. Imaginez au Sahel quelques dizaines de mi 17 voire 26, des Froogfrot, des hdc ainsi que des milliers de soldats, on se sentirait moins seul dans cette immensité. Mais non on est revenu à une logique binaire/guerre froide, gentils méchants comment osez vous envisager de travailler avec ces fumier etc La porte s est refermée (depuis novichk 3) et si comme le veulent les US, NStream est finalement abandonné VP sera vénère et quand l ours est vénère... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 16 mars 2021 Share Posté(e) le 16 mars 2021 Réveil de la "mort cérébrale" ? Merci Erdogan ! http://www.opex360.com/2021/03/15/le-secretaire-general-de-lotan-fait-part-de-ses-serieuses-preoccupations-au-sujet-de-la-turquie/ "Reste à voir la position qu’affichera Antony Blinken, le successeur de M. Pompeo à la tête du département d’État. On le saura les 23 et 24 mars prochain, à l’occasion d’une nouvelle réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Otan. L’an passé, la diplomatie française avait appelé à « une grande explication franche » avec Ankara. Il se pourrait que son vœu soit exaucé." 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 18 mars 2021 Share Posté(e) le 18 mars 2021 Je ne savais pas que l'Otan avait des prérogatives aussi larges que celles de lutter contre le harcèlement en ligne : Mais où est l'Europe de la Défense ? [Ironie inside] PS : A noter que le rapport m'est pour lors indisponible. Mais qu'une présentation publique doit avoir lieu d'ici quelques minutes : 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 18 mars 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 mars 2021 il y a 57 minutes, Skw a dit : Je ne savais pas que l'Otan avait des prérogatives aussi larges que celles de lutter contre le harcèlement en ligne : C'est d'autant plus remarquable que la Finlande n'est pas membre de l'OTAN. Cela donne l'impression qu'on a affaire à une organisation missionnaire, chargée de répandre la bonne parole dans le monde au-delà de ses frontières. Probablement, c'est une opération de séduction auprès de l'électorat finlandais pour le pousser à adhérer à l'OTAN. Une opération de communication, de propagande. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 18 mars 2021 Share Posté(e) le 18 mars 2021 Pas sûr que la Finlande adhère au diplodocus impotant (OTAN) leur armée est motivée, bien organisée, avec une bonne réserve de Matos. VP n a pas grand chose à gagner et beaucoup à perdre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LunchTime Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 "Alliance baltique" comme la meilleure solution militaire pour la Pologne. La proposition du général Waldemar Skrzypczak, ancien commandant des forces terrestres. https://www.defence24.pl/gen-skrzypczak-przymierze-baltyckie-moze-byc-szansa-opinia Citation De nombreux experts prévoient une guerre proche dans la région de la Baltique orientale. C'est censé être l'agression de la Russie contre les États baltes. Justifier l'invasion russe comme une tentative de détourner l'attention du public des problèmes économiques croissants de la Russie. De la concurrence croissante pour le pouvoir dans la prédiction de la fin de l'ère de Poutine. Et probablement une telle évolution de la situation ne peut être exclue. Plusieurs scénarios hypothétiques de l'évolution de la situation dans la région peuvent être décrits. Cependant, l'agression militaire elle-même est hors de question à mon avis. Dans leurs stratégies, les Russes supposent plusieurs conditions de base pour l'existence de prémisses d'une réaction militaire. […] Supposer que les Russes agressent tout ce qui est à leur disposition revient à les accuser d'être fous ou de repenser à la stratégie du Pacte de Varsovie. C'est le passé. Et il vaut la peine de savoir que pour une invasion d'une telle ampleur, la Russie devrait mobiliser ses forces armées et attirer ses troupes dans d'autres régions. Parce que le potentiel des troupes du district militaire occidental vis-à-vis de l'OTAN est trop faible. Premièrement, la mobilisation des forces armées dans le climat actuel serait une catastrophe économique. Deuxièmement, le transfert de troupes d'autres régions vers l'Europe déclencherait immédiatement une réaction de la part des pays qui en ont assez de l'agression russe (Ukraine, Géorgie) ou qui influencent leurs politiques, comme c'est le cas dans ces républiques post-soviétiques qui coopérer étroitement avec la Russie. Ce serait une chance de se libérer de l'influence de Moscou. Par conséquent, le déploiement permanent de troupes dans ces régions fait partie de la stratégie de sécurité de l'empire russe. La guerre avec l'OTAN ne serait pas de courte durée, alors la Russie peut-elle se permettre un conflit avec l'OTAN? Une décision risquée pour l'avenir de l'empire. Comme mentionné, l'analyse ci-dessus n'exclut pas la guerre. Cependant, à mon avis, l'agression militaire sera la dernière étape de ce que la Russie fait déjà à l'égard de l'OTAN et de l'UE. […] Je me concentrerai sur un scénario hypothétique concernant les pays baltes: la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie. Et il sera étroitement lié à la minorité russe vivant dans ces pays et jouant un rôle fondamental dans la stratégie de la Russie à leur égard. La guerre de l'information et d'autres activités doivent renforcer l'influence des minorités et créer les conditions pour qu'elles prennent le pouvoir dans ces pays. Bien sûr, par des élections libres. La prochaine étape est le gouvernement en faveur de Moscou, dénonçant l'accord avec l'OTAN. Et si la communauté internationale juge les élections démocratiques, c'est «après la guerre». Cependant, il est certain que les citoyens qui ne s'identifient pas à la Russie (Lettons, Estoniens et Lituaniens) ne voudront pas revenir sur l'orbite de Moscou. Cela deviendra la source d'une guerre civile et un prétexte à une intervention militaire russe dans le cadre de l'opération de «protection de la minorité russe». Et, malheureusement, ni l'ONU ni l'UE ne pourront rien faire d'autre que des sanctions. L'OTAN ne jouera aucun rôle dans le scénario décrit. Qu'est-ce qui peut convaincre la population de ces pays de ne pas succomber aux pressions de Moscou? Tout d'abord, des garanties de sécurité politique, économique et, bien entendu, militaire. La volonté de l'OTAN et de l'UE de soutenir et de défendre les États baltes est incontestée. Les économies de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie sont assez impressionnantes par rapport à d'autres pays européens. L'implication militaire de l'OTAN n'est, à mon avis, qu'une trace. Bien que certains responsables militaires disent le contraire. Mais leur rhétorique est plutôt un recueil de phrases politiques venant tout droit de Bruxelles. Ils ne signifient pas vraiment grand-chose. Et envoyer quelques avions et quelques compagnies de chars russes ne vous fera pas peur. Et il en sera ainsi jusqu'à ce que l'OTAN s'implique plus militairement dans la région de la mer Baltique en associant la Suède et la Finlande à l'Alliance ou dans le cadre d'un autre arrangement. Parce que ces pays se sentent également menacés, tout comme la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie. Le fait est que l'OTAN traverse une crise depuis plusieurs années. C'est, entre autres, le résultat de la rhétorique anti-alliée de l'ancien président américain. À mon avis, c'est aussi la position ambiguë de l'Allemagne et de la France à l'égard de la Russie. C'est aussi la place de la Turquie dans l'Alliance, absorbée dans «ses» guerres et dans un conflit acharné avec la Grèce, membre de l'OTAN après tout. La résurgence de l'influence de la Russie en Hongrie est préoccupante. C'est sans aucun doute le résultat d'une guerre de l'information russe très intense, qui vise à discréditer l'OTAN en Europe occidentale et à briser l'unité de l'UE. La situation est très complexe et difficile, et il n'y en a jamais eu de semblable dans l'histoire de l'Alliance. Et il semble que dans les années à venir, la situation politique et militaire en Europe pourrait changer de façon inattendue, à moins que l'OTAN ne se réveille. Cette situation affecte directement la Pologne et l'avenir de la Pologne et des pays de la région baltique. Dans le contexte d'une discussion très animée sur l'avenir de la marine polonaise, il convient de tenter une analyse et une évaluation plus approfondies des possibilités de créer un système de sécurité qualitativement nouveau, étendu à la Suède et à la Finlande. Faire de la région une partie saine de l'OTAN. Parce que la Pologne, les pays baltes et la Scandinavie sont déterminés à défendre leur souveraineté. Et il n'y a pas de défense plus efficace que la défense collective. Non déclaré, mais réel. La Pologne pourrait être l'initiateur de l'Alliance balte dans le forum de l'Alliance. Vous devez intégrer vos capacités défensives dans un système unique dont la puissance aura un effet dissuasif. Nous partageons tous les mêmes objectifs dans la région. Et nous ne serons pas à la merci de nos voisins occidentaux, mal préparés à tout type de guerre. L'inclusion de bases navales et d'aéroports suédois et finlandais dans le système de défense de l'OTAN améliorera considérablement les capacités opérationnelles. Le déploiement d'une partie des forces navales et aériennes de l'OTAN dans cette région pendant la période de paix sera certainement dissuasif. Une plus grande détermination à réagir aux provocations aériennes de la Russie sur la mer Baltique confirmera la détermination de l'Alliance à défendre ses membres dans les États baltes. Et la défense de cette région est aussi la défense de la Pologne. L'objectif de l'OTAN devrait être de créer un avantage sur la flotte de la Baltique. Il semble que sans la participation des flottes très efficaces de Suède et de Finlande et de leurs bases, ce sera impossible, car l'Alliance doit sécuriser les bassins de la mer du Nord et de l'Atlantique Nord pour le transfert de troupes des États-Unis ou du Canada. A cela, il faut ajouter la nécessité de gagner un avantage dans les airs. Parce que dans la bataille pour les États baltes, ce sera d'une importance cruciale. Aussi contre les forces terrestres ennemies. Il se peut donc que le flanc gauche de l'Alliance soit l'élément le plus crédible et le plus fort du système défensif. Cependant, cela signifie un défi et une mission pour la Pologne. D'autant plus que le temps presse. Et les plans au-delà de 2030 pourraient ne plus s'appliquer à notre réalité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 (modifié) Il y a 1 heure, LunchTime a dit : l'agression militaire sera la dernière étape de ce que la Russie fait déjà à l'égard de l'OTAN et de l'UE. scénario hypothétique concernant les pays baltes: la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie...lié à la minorité russe vivant dans ces pays...source d'une guerre civile.. prétexte à une intervention militaire russe dans le cadre de l'opération de «protection de la minorité russe»... malheureusement, ni l'ONU ni l'UE ne pourront rien faire d'autre que des sanctions. L'OTAN ne jouera aucun rôle dans le scénario décrit. La volonté de l'OTAN et de l'UE de soutenir et de défendre les États baltes est incontestée. Les économies de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie sont assez impressionnantes par rapport à d'autres pays européens. L'implication militaire de l'OTAN n'est, à mon avis, qu'une trace... il en sera ainsi jusqu'à ce que l'OTAN s'implique plus militairement dans la région de la mer Baltique en associant la Suède et la Finlande à l'Alliance ou dans le cadre d'un autre arrangement. Parce que ces pays se sentent également menacés, tout comme la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie. Le fait est que l'OTAN traverse une crise depuis plusieurs années...rhétorique anti-alliée de l'ancien président américain ..la position ambiguë de l'Allemagne et de la France à l'égard de la Russie.. la place de la Turquie dans l'Alliance... l'influence de la Russie en Hongrie... une guerre de l'information russe très intense discréditer l'OTAN en Europe occidentale et à briser l'unité de l'UE. La situation est très complexe et difficile, et il n'y en a jamais eu de semblable dans l'histoire de l'Alliance...à moins que l'OTAN ne se réveille Dans le contexte d'une discussion très animée sur l'avenir de la marine polonaise, il convient de tenter une analyse et une évaluation plus approfondies des possibilités de créer un système de sécurité qualitativement nouveau, étendu à la Suède et à la Finlande. Faire de la région une partie saine de l'OTAN. Parce que la Pologne, les pays baltes et la Scandinavie sont déterminés à défendre leur souveraineté. Et il n'y a pas de défense plus efficace que la défense collective. La Pologne pourrait être l'initiateur de l'Alliance balte dans le forum de l'Alliance... sans la participation des flottes très efficaces de Suède et de Finlande et de leurs bases, ce sera impossible... nécessité de gagner un avantage dans les airs Extraits et surlignés ... Bonne nouvelle que cette idée de renforcement régional. Un certain réalisme par rapport à l'Otan ! Curieuse balance: contre l'Otan ET pour l'Otan. Curieux : l'option nucléaire est passée sous silence ... Que du conventionnel ! Une contribution intéressante tout de même : sera t elle de nature à remuer l'OTAN et/ou l'Europe de la Défense ? Modifié le 1 avril 2021 par Bechar06 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 Je duplique ici un post de @MakSime sur le fil "Russie" https://www.capital.fr/economie-politique/otan-2030-il-faut-stopper-ce-train-fou-avant-quil-ne-soit-trop-tard-1396756 Dans une lettre ouverte à Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, plusieurs haut gradés de l’Armée regroupés au sein du Cercle de Réflexion Interarmées s’insurgent contre le projet OTAN 2030 qui affaiblit la ""souveraineté de la France selon eux. Nous la reproduisons ici." Quote OTAN 2030 : “Il faut stopper ce train fou avant qu’il ne soit trop tard!” Capital.fr 13-16 minutes TRIBUNE LIBRE Le jeudi 18 février 2021 l’étude "OTAN 2030", produite à votre demande, vous a été présentée. Elle indique ce que doivent être les missions de l’OTAN pour les dix prochaines années. D’entrée, il apparaît que toute l’orientation de l’OTAN repose sur le paradigme d’une double menace, l’une russe, présentée comme à l’œuvre aujourd’hui, l’autre chinoise, potentielle et à venir. Deux lignes de force majeures se dégagent de cette étude. La première, c’est l’embrigadement des Européens contre une entreprise de domination planétaire de la Chine, en échange de la protection américaine de l’Europe contre la menace russe qui pèserait sur elle. La deuxième, c’est le contournement de la règle du consensus, de plusieurs manières: opérations en coalitions de volontaires; mise en oeuvre des décisions ne requérant plus de consensus; et surtout la délégation d’autorité au SACEUR (Commandant Suprême des Forces Allièes en Europe, officier général américain) au motif de l’efficacité et de l’accélération de la prise de décision. Mais la lecture de ce projet «OTAN 2030» fait clairement ressortir un monument de paisible mauvaise foi, de tranquille désinformation et d'instrumentalisation de cette "menace Russe", «menace» patiemment créée puis entretenue, de façon à «mettre au pas» les alliés européens derrière les États-Unis, en vue de la lutte qui s'annonce avec la Chine pour l’hégémonie mondiale. C’est pourquoi, Monsieur le Secrétaire général, avant toute autre considération sur l’avenir tel qu’il est proposé dans le projet OTAN 2030, il est important de faire le point sur les causes et la réalité de cette menace russe, par les quelques rappels historiques ci-dessous. En effet, l’histoire ne commence pas en 2014, et c’est faire preuve d'une inébranlable mauvaise foi historique concernant les relations euro et américano-russes, que de passer en une seule phrase (au tout début du paragraphe "Russie") directement du "partenariat constructif" lancé par l'Otan au début des années 90 à l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, comme s’il ne s’était rien passé entre 1991 et 2014, entre « la gentille Russie » de l’époque, et le méchant «Ours russe» d’aujourd’hui. C’est bien l’OTAN qui, dès les années 1990, s’est lancée à marche forcée dans son élargissement vers l’est, certes à la demande des pays concernés, mais malgré les assurances données à la Russie en 1991 lors de la signature du traité de Moscou (2), et qui d’année en année a rapproché ses armées des frontières de la Russie, profitant de la décomposition de l’ex URSS. C’est bien l’OTAN qui , sans aucun mandat de l’ONU, a bombardé la Serbie (3) pendant 78 jours, avec plus de 58 000 sorties aériennes, et ceci sur la base d’une vaste opération de manipulation et d’intoxication de certains services secrets de membres importants de l’Alliance, (le prétendu plan serbe « Potkova » et l’affaire de Racak ), initiant ainsi, contre toute légitimité internationale, la création d’un Kosovo indépendant en arrachant une partie de son territoire à un état souverain, au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, humiliant ainsi la Russie à travers son allié serbe. Ce principe serait-il à géométrie variable, lorsqu’il s’agit de la Crimée composée à plus de 90% de Russes, et rejoignant la Russie sans un coup de feu? C’est bien l’OTAN qui en 2008, forte de sa dynamique «conquête de l’est», refusa la main tendue par la Russie pour un nouveau « Pacte de sécurité européen » qui visait à régler les conflits non résolus à l’est de l’Europe (Transnistrie, Abkhazie, Ossétie du Sud), en échange d’une certaine neutralité de la Géorgie, de l’Ukraine, de la Moldavie - c’est à dire de l’immédiat « hinterland » russe - vis-à-vis de l’OTAN. Et c’est toujours avec ce même esprit conquérant, perçu comme un réel étranglement par la Russie, qu’il a été choisi, en 2010, d’encourager les graves troubles de l’« Euromaïdan », véritable coup d’état qui a abouti à l’élimination du président ukrainien légalement élu, jugé trop pro-russe, en vue de continuer la politique de rapprochement de l’Ukraine avec l’OTAN. On connaît la suite, avec les sécessions de la Crimée et du Donbass. C’est bien l’OTAN qui au début des années 2000, après avoir associé la Russie à une défense anti-missiles de théâtre censée « protéger les États-Unis et ses alliés, dont la Russie » , d'une attaque de missiles tirés par des «États voyous» , notamment l'Iran et la Corée du Nord (sic), transforma de facto en 2010 lors du sommet de Lisbonne, ce système en une architecture globale de défense antimissile balistique en Europe (BMDE), non plus de théâtre, mais en un véritable bouclier tourné cette fois-ci contre la Russie et non pas la protégeant. C’est encore l’OTAN qui donna l’assurance à la Russie que les sites de lancement des missiles antimissiles balistiques (ABM) ainsi déployés devant sa porte ne pourraient jamais être retournés en sites offensifs contre son territoire tout proche, « oubliant de préciser » qu’en réalité ces lanceurs (MK 41) de missiles ABM pouvaient tout aussi bien servir à tirer des missiles offensifs Tomahawk contre son territoire (nucléaires ou conventionnels de portées supérieures à 2000 km selon les versions) en contradiction flagrante avec le traité INF toujours en vigueur à l’époque de leur déploiement; on dépassait là, et de loin la question de savoir si le 9M729 russe portait à 480 km ou à 520 ! La menace potentielle ainsi exercée sur la capacité de frappe en second de la Russie, base de sa dissuasion nucléaire, a sérieusement remis en cause l’équilibre stratégique américano-russe , poussant alors la Russie à suspendre toute coopération au sein du COR (Conseil OTAN-Russie) fin 2013, donc dès avant l’affaire de la Crimée de 2014, laquelle sera ensuite utilisée par l’OTAN pour justifier – a posteriori – la protection BMDE de l’Europe face à la nouvelle « menace russe » ! Alors oui, Monsieur le Secrétaire général, au terme de ces vingt années d’efforts soutenus de la part de l’OTAN pour recréer « l’ennemi russe», indispensable à la survie d’une organisation théoriquement purement défensive, oui, la Russie a fini par se raidir, et par chercher à l’Est la coopération que l’Ouest lui refusait. L’entreprise de séparation de la Russie d’avec l’Europe, patiemment menée au fil des années, par vos prédécesseurs et par vous-même sous l’autorité constante des États-Unis, est aujourd’hui en bonne voie, puisque la Russie, enfin redevenue « la menace russe » , justifie les exercices les plus provocateurs comme Defender 2020 reporté à 2021, de plus en plus proches de ses frontières, de même que les nouveaux concepts d’emploi mini-nucléaires les plus fous sur le théâtre européen sous l’autorité de…l’allié américain qui seul en possède la clef. Mais non, Monsieur le Secrétaire général, aujourd’hui, et malgré tous vos efforts, la Russie avec son budget militaire de 70 Md€ (à peine le double de celui de la France), ne constitue pas une menace pour l’OTAN avec ses 1000 Md€ , dont 250 pour l’ensemble des pays européens de l’Alliance! Mais là n’est pas votre souci car ce qui est visé désormais à travers ce nouveau concept OTAN 2030, est un projet beaucoup plus vaste: à savoir impliquer l’Alliance atlantique dans la lutte pour l’hégémonie mondiale qui s’annonce entre la Chine et les États-Unis. La vraie menace, elle réelle, est celle du terrorisme. L’étude y consacre bien un développement, mais sans jamais se départir du mot « terrorisme », ni en caractériser les sources, les ressorts, les fondements idéologiques et politiques. Autrement dit, on n’aurait comme menace, en l’occurrence, qu’un mode d’action, puisque telle est la nature du « terrorisme ». On élude donc une réalité dérangeante, celle de l’islamisme radical et de son messianisme qui n’a rien à envier à celui du communisme d’antan. Le problème est que ce même messianisme est alimenté par l’immense chaos généré par les initiatives américaines post Guerre Froide , et qu’il est même porté au plan idéologique tant par la Turquie d’Erdogan, membre de l’Otan, que par l’Arabie Saoudite, allié indéfectible des États-Unis. Comme on pouvait s’y attendre, il apparaît dès les premières lignes que ce document n'augure rien de bon pour l’indépendance stratégique de l’Europe, son but étant clairement de reprendre en mains les alliés européens qui auraient seulement pu imaginer avoir une once d'un début d'éveil à une autonomie européenne. Ce n’est pas tout, car non seulement vous projetez de transformer l’OTAN, initialement alliance défensive bâtie pour protéger l’Europe face à un ennemi qui n’existe plus, en une alliance offensive contre un ennemi qui n’existe pas pour l’Europe, (même si nous ne sommes pas dupes des ambitions territoriales de la Chine, de l’impact de sa puissance économique et du caractère totalitaire de son régime) , mais ce rapport va plus loin, carrément vers une organisation à vocation politique mondiale, ayant barre sur toute autre organisation internationale. Ainsi, selon ce rapport: - L’OTAN devrait instaurer une pratique de concertation entre Alliés avant les réunions d'autres organisations internationales (ONU, G20, etc..) , ce qui signifie en clair « venir prendre les instructions la veille» pour les imposer le lendemain massivement en plénière ! - L'OTAN doit avoir une forte dimension politique, qui soit à la mesure de son adaptation militaire. L’Organisation devrait envisager de renforcer les pouvoirs délégués au secrétaire général, pour que celui-ci puisse prendre des décisions concrètes concernant le personnel et certaines questions budgétaires. - L’OTAN devrait créer, au sein des structures existantes de l’Alliance, un mécanisme plus structuré pour la formation de coalitions. L'objectif serait que les Alliés puissent placer de nouvelles opérations sous la bannière OTAN même si tous ne souhaitaient pas participer à une éventuelle mission. - L’OTAN devrait réfléchir à l’opportunité de faire en sorte que le blocage d’un dossier par un unique pays ne soit possible qu’au niveau ministériel. - L’OTAN devrait approfondir les consultations et la coopération avec les partenaires de l’Indo-Pacifique : l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la République de Corée, - L’OTAN devrait commencer de réfléchir en interne, à la possibilité d’établir un partenariat avec l’Inde. Monsieur le Secrétaire général, C’est parce que cette organisation lorsqu’elle a perdu son ennemi, n’a eu de cesse que de se lancer à corps perdu dans la justification politique de la préservation de son outil militaire, en se reforgeant son nouvel ennemi russe, qu’elle tend aujourd’hui à devenir un danger pour l’Europe. Car, non contente d’avoir fait manquer à l’Europe l’occasion d’une véritable paix durable souhaitée par tous, y compris par la Russie, l’OTAN animée du seul souci de sa survie, et de sa justification par son extension, n’a fait que provoquer un vaste réarmement de part et d’autre des frontières de la Russie , de la Baltique à la Mer Noire, mettant en danger la paix dans cette Europe, qu’elle ne considère plus désormais que comme son futur champ de bataille, Et maintenant, à travers ce document OTAN 2030, et contre la logique la plus élémentaire qui veut que ce soit la mission qui justifie l’outil et non l’inverse - les Romains ne disaient-ils pas déjà « Cedant arma togae » ? - vous voudriez, pour l’avenir, justifier l’outil militaire de cette alliance en le transformant en un instrument politique, incontournable, de gestion de vastes coalitions internationales, au profit d’une véritable gouvernance planétaire, allant même jusqu’à passer outre les décisions de l’ONU et écrasant les souverainetés nationales! Alors non, Monsieur le Secrétaire général! Il faut stopper ce train fou, avant qu’il ne soit trop tard! La France, quant à elle, dans le droit fil des principes énoncés voici plus d’un demi-siècle par le général de Gaulle, ne saurait, sans faillir gravement, se prêter à cette entreprise d’une acceptation aventureuse de la tutelle américaine sur l’Europe. Pour le Cercle de Réflexion Interarmées (4), le Général de Brigade aérienne (2S) Grégoire Diamantidis Notes. 1- Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, structure militaire de l’Alliance Atlantique. 2- Traité de Moscou: ou « traité deux plus quatre », signé le 12 septembre 1990 à Moscou, entre les représentants des deux Allemagnes et ceux des quatre puissances alliées de la Seconde Guerre Mondiale, est le «traité portant règlement définitif concernant l’Allemagne» qui a ouvert la voie à la réunification allemande et fixé le statut international de l’Allemagne unie. 3-Opération «Force Alliée» . Cette opération, décidée par l’OTAN, après l’échec des négociations entre les indépendantistes kosovars et la Serbie sous l’égide de l’OSCE (Conférence de Rambouillet 6 février-19 mars 1999) , fut déclenchée sans mandat de l’ONU, le 24 mars sur la base d’une vaste campagne dans les médias occidentaux, concernant un plan d’épuration ethnique (plan Potkova) mené à grande échelle au Kosovo par la Serbie. Plan qui se révéla par la suite, avoir été fabriqué de toute pièce par les services secrets bulgares et allemands . 4- Le Cercle de Réflexion Interarmées (CRI), est un organisme indépendant des instances gouvernementales et de la hiérarchie militaire. Il regroupe des officiers généraux et supérieurs des trois armées ayant quitté le service et quelques civils et a pour objectif de mobiliser les énergies, afin de mieux se faire entendre des décideurs politiques, de l'opinion publique et contribuer ainsi à replacer l'Armée au cœur de la Nation dont elle est l'émanation. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 il y a 6 minutes, Bechar06 a dit : Je duplique ici un post de @MakSime sur le fil "Russie" https://www.capital.fr/economie-politique/otan-2030-il-faut-stopper-ce-train-fou-avant-quil-ne-soit-trop-tard-1396756 Dans une lettre ouverte à Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, plusieurs haut gradés de l’Armée regroupés au sein du Cercle de Réflexion Interarmées s’insurgent contre le projet OTAN 2030 qui affaiblit la ""souveraineté de la France selon eux. Nous la reproduisons ici." Déjà signalé par Rendbo et abondamment commenté ici : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 il y a 13 minutes, Wallaby a dit : https://www.capital.fr/economie-politique/otan-2030-il-faut-stopper-ce-train-fou-avant-quil-ne-soit-trop-tard-1396756 Déjà signalé par Rendbo et abondamment commenté ici : OK, mal lu ou mal vu par moi ... Je retiens de ce texte que: L'OTAN serait détournée de sa vocation initiale de défensive de l'Europe, et de participant actif de la Paix en Europe ( Période ouverte par le Traité de 91 entre les 2 Allemagne et les 4 parrains : USA, France, UK, URSS ) ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Traité_de_Moscou_(1990) ) Par les USA qui l'ont déjà instrumentalisée dès les années 90 ( Bombardements en Serbie par ex. Gérer la survie de cette Otan en provoquant un réarmement de part et d'autre de frontières de la Russie ) et voudraient en faire un bras armé à l'échelle planétaire, en imposant à l' OTAN sa "coalition" contre la Chine, " ennemie suprême" , y compris dans une alliance lointaine avec l'Indo-Pacifique ( Australie, Ainsi : - l'embrigadement des Européens contre une entreprise de domination planétaire de la Chine, en échange de la protection américaine de l’Europe contre la menace russe" ( instrumentalisation de cette "menace Russe", «menace» patiemment créée puis entretenue, de façon à «mettre au pas» les alliés européens derrière les États-Unis, en vue de la lutte qui s'annonce avec la Chine pour l’hégémonie mondiale ) - le contournement de la règle du consensus entre partenaires et délégation d’autorité au SACEUR (Commandant Suprême des Forces Allièes en Europe, officier général américain) au motif de l’efficacité et de l’accélération de la prise de décision Conclusion de cette tribune: "La France, quant à elle, dans le droit fil des principes énoncés voici plus d’un demi-siècle par le général de Gaulle, ne saurait, sans faillir gravement, se prêter à cette entreprise d’une acceptation aventureuse de la tutelle américaine sur l’Europe." 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 Il y a 1 heure, Bechar06 a dit : Je duplique ici un post de @MakSime sur le fil "Russie" https://www.capital.fr/economie-politique/otan-2030-il-faut-stopper-ce-train-fou-avant-quil-ne-soit-trop-tard-1396756 Dans une lettre ouverte à Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, plusieurs haut gradés de l’Armée regroupés au sein du Cercle de Réflexion Interarmées s’insurgent contre le projet OTAN 2030 qui affaiblit la ""souveraineté de la France selon eux. Nous la reproduisons ici." Dejà mis la page précédente. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 Il y a 6 heures, LunchTime a dit : Qu'est-ce qui peut convaincre la population de ces pays de ne pas succomber aux pressions de Moscou? Je sais pas, qu'on commence à donner des droits aux citoyens de seconde zone issue des minorités ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 6 avril 2021 Share Posté(e) le 6 avril 2021 Vive l' OTAN pour l'Europe en extension ? De quoi occuper les "stratèges" otanesques ... Au secours crient déjà les affidés ! http://www.opex360.com/2021/04/06/lukraine-veut-accelerer-le-processus-dadhesion-a-lotan-pour-envoyer-un-vrai-signal-a-la-russie/ "L’Ukraine veut accélérer le processus d’adhésion à l’Otan pour envoyer un « vrai signal » à la Russie / importants mouvements de troupes russes observés près de l’Ukraine « J’ai appelé le président [ukrainien] Zelensky pour exprimer ma grave préoccupation concernant les activités militaires de la Russie en Ukraine et dans ses environs et les violations du cessez-le-feu [dans le Donbass, nldr]. L’Otan soutient fermement la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Nous restons attachés à notre partenariat étroit », a en effet affirmé Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Alliance, via Twitter. ... conduit le Pentagone à placer les forces américaines présentes en Europe au niveau d’alerte « Crise imminente potentielle » C’est dans ce contexte que le président Zelensky a remis sur la table une revendication ancienne : l’adhésion de son pays à l’Otan, qui reste un « objectif stratégique ». En 2008, la candidature de l’Ukraine avait été rejetée, avec celle de la Géorgie, en raison de l’opposition de la France et de l’Allemagne, qui sont du reste actuellement impliquées dans la négociations concernant le Donbass. « L’Otan est la seule voie vers la fin de la guerre dans Donbass », a ainsi fait valoir le président ukrainien Avant de pouvoir être accepté au sein de l’Otan, un pays candidat doit d’abord intégrer le « Plan d’action en vue de l’adhésion » [MAP], qui est une sorte de feuille de route à suivre scrupuleusement. Cela suppose de mener des réformes dans les domaines politiques, juridiques, économiques et, évidemment, militaires..... DOUMA / Parlement russe : « L’entrée ‘forcée’ de l’Ukraine dans l’Otan, quelle que soit la phase où en est le conflit interne ukrainien ou l’opinion des gens, y compris celle des habitants du Donbass, est l’ultime provocation de ces derniers jours »" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. rendbo Posté(e) le 6 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 avril 2021 il y a 20 minutes, Bechar06 a dit : « J’ai appelé le président [ukrainien] Zelensky pour exprimer ma grave préoccupation concernant les activités militaires de la Russie en Ukraine et dans ses environs et les violations du cessez-le-feu [dans le Donbass, nldr]. L’Otan soutient fermement la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Nous restons attachés à notre partenariat étroit », a en effet affirmé Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Alliance, via Twitter. mais de quel droit ?? sous quel délégation ??? avec quel mandat ???? 2 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 6 avril 2021 Share Posté(e) le 6 avril 2021 (modifié) il y a 29 minutes, Bechar06 a dit : « J’ai appelé le président [ukrainien] Zelensky pour exprimer ma grave préoccupation concernant les activités militaires de la Russie en Ukraine et dans ses environs et les violations du cessez-le-feu [dans le Donbass, nldr]. L’Otan soutient fermement la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Nous restons attachés à notre partenariat étroit », a en effet affirmé Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Alliance, via Twitter. Il ne serait pas forcément inutile de rappeler à l'occasion : 1. Que le secrétaire général de l'OTAN n'a aucun rôle de définition de politique étrangère 2. Que la politique étrangère de la France est définie par le gouvernement français et personne d'autre 3. Que la France soutient le déblocage de l'application des accords de Minsk, seule voie pour une résolution de la question du Donbass, accords qu'à la fois Kiev et Moscou ont signé Si on voulait vraiment faire avancer les choses, il serait possible d'ajouter : 4. Que la meilleure voie pour la résolution de la question de la Crimée pourrait être l'organisation d'un référendum sur l'appartenance nationale de cette région, sous l'égide d'observateurs de l'ONU, prenant en compte seulement les habitants de Crimée déjà présents en 2014, jointe à un engagement formel préalable de toutes les parties (Ukraine, Russie, ONU) d'en reconnaître le résultat et de mettre fin à toute sanction qui aurait été justifiée par la question de Crimée Bien sûr, la voie est étroite. Mais dans ce genre de proposition, il y aurait "quelque chose pour tout le monde" - sauf pour ceux qui ont intérêt à perpétuer le conflit, naturellement. Modifié le 6 avril 2021 par Alexis 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 6 avril 2021 Share Posté(e) le 6 avril 2021 il y a 32 minutes, rendbo a dit : mais de quel droit ?? sous quel délégation ??? avec quel mandat ???? Etant donné que c'est la ligne politique des états-membres de l'OTAN, je ne vois pas bien ce qui pose soucis? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. rendbo Posté(e) le 6 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 avril 2021 il y a 54 minutes, true_cricket a dit : Etant donné que c'est la ligne politique des états-membres de l'OTAN, je ne vois pas bien ce qui pose soucis? l'OTAN est un organisme militaire créé pour lutter contre l'URSS et qui se cherche une raison d'être depuis la dissolution du PaVa. Cet organisme n'est en aucun cas habilité à s'exprimer en son nom propre et/ou à prendre des initiatives politiques, à moins qu'il n'y ait unanimité des membres sur une question particulière. Après ça ne me dérange pas d'être le seul choqué si cela devait être... 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 6 avril 2021 Share Posté(e) le 6 avril 2021 il y a 36 minutes, rendbo a dit : l'OTAN est un organisme militaire créé pour lutter contre l'URSS et qui se cherche une raison d'être depuis la dissolution du PaVa. Cet organisme n'est en aucun cas habilité à s'exprimer en son nom propre et/ou à prendre des initiatives politiques, à moins qu'il n'y ait unanimité des membres sur une question particulière. Après ça ne me dérange pas d'être le seul choqué si cela devait être... t'es pas le seul ... ce monsieur n' a pas mandat à engager l'OTAN dans une quelconque aventure, à se solidariser à l'Ukraine qui n'en fait pas partie. Demain l'Ukraine va se sentir lui pousser des ailes pour aller se fritter un peu plus contre les insurgés du Dombass et la Russie se sentira obliger d'aider d'avantage les russophone/phile... et nous autres de se retrouver le cul entre deux chaises soit être solidaire d'un imbécile qui souhaite pérenniser l'OTAN pour l'éternité où à déjuger un type qui va aller pleurer chez son maitre " Oncle Sam"... A moins que cene soit les USA qui lui ait suggéré de l'ouvrir.... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 6 avril 2021 Share Posté(e) le 6 avril 2021 Il y a 1 heure, true_cricket a dit : Etant donné que c'est la ligne politique des états-membres de l'OTAN, je ne vois pas bien ce qui pose soucis? Pas celle de la France et de l'Allemagne qui ont voté contre l'élargissement de l'OTAN à l'Ukraine apparemment... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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