Alexis Posté(e) le 14 avril 2021 Share Posté(e) le 14 avril 2021 il y a 18 minutes, Felixcat a dit : Par "on" j'entendais l'OTAN (et par OTAN j'entends consensus autour de la position américaine, surtout en cas de crise majeure). Je comprends, mais même si l'OTAN et les Etats-Unis "déroulent le tapis rouge" pour Ankara et lui "permettent" d'intimider la Grèce et Chypre, la France comme expliqué dans le message que je mettais en lien a émis des avertissements extrêmement clairs à l'égard de Erdogan sur ce qui arriverait si la Turquie s'y risquait. Je ne crois pas que Erdogan serait assez stupide pour les négliger, même si Merkel et Biden lui tapaient dans le dos, et je ne crois pas que la France lèverait ses avertissements juste parce que les Ukrainiens et les Russes auraient commencé à se battre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 14 avril 2021 Share Posté(e) le 14 avril 2021 Il y a 10 heures, Lezard-vert a dit : Et si l'Australie et l'Inde y vont ... la France comme le reste de l'Europe devra tôt ou tard prendre parti surtout la France qui est une nation du Pacifique, de l'Ocean Indien et Austral. On ne pourra pas rester dans notre microcosme au risque de voir les USA s'embourber ou pire la dictature Chinoise prendre le dessus. Les Russes ne devraient pas bouger ni sur leur flanc Ouest ni à l'Est mais ils exigeront des contre-parties en bon opportunistes qu'ils sont - même si au final les Russes n'ont pas intérêt à un triomphe Chinois. et voilà tout de suite on s'emballe ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 14 avril 2021 Share Posté(e) le 14 avril 2021 Il y a 8 heures, g4lly a dit : En Afghanistant l'ONU a bien refilé le bébé à l'OTAN ... et les pays de l'OTAN étaient bien sous mandat OTAN ... mais volontairement et pas piloté par l'article 5 ... Et pourtant si : l'article 5 a été invoqué par les USA suite au 11 septembre 2001. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 avril 2021 Share Posté(e) le 15 avril 2021 2 hours ago, Boule75 said: Et pourtant si : l'article 5 a été invoqué par les USA suite au 11 septembre 2001. Oui pour l'attaque terroriste sur le sol US ... mais c'est une version très très très extensive ... ... d'autant que la sous-traitance de la guerre par l'ONU à l'OTAN interviens bien après les premières opérations d'invasion - Operation Infinite Justice - ne me semblait même pas impliquer l'OTAN? Ou du moins il n'y avait eu qu'une résolution de soutien ... c'est essentiellement une opération anglo-américaine. C'est plus tard que l'OTAN s'engage avec la ISAF/FIAS ... fin 2001. Et hors article 5 ... sur demande de l'ONU. Chez wiki Quote It has been invoked only once in NATO history: by the United States after the September 11 attacks in 2001.[15][16] The invocation was confirmed on 4 October 2001, when NATO determined that the attacks were indeed eligible under the terms of the North Atlantic Treaty.[17] The eight official actions taken by NATO in response to the 9/11 attacks included Operation Eagle Assist and Operation Active Endeavour, a naval operation in the Mediterranean which was designed to prevent the movement of terrorists or weapons of mass destruction, as well as enhancing the security of shipping in general. Active Endeavour began on 4 October 2001.[18] It is a common misconception that NATO involvement in Afghanistan was a result of Article 5's invocation.[citation needed] 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 15 avril 2021 Share Posté(e) le 15 avril 2021 Il y a 6 heures, g4lly a dit : Oui pour l'attaque terroriste sur le sol US ... mais c'est une version très très très extensive ... ... d'autant que la sous-traitance de la guerre par l'ONU à l'OTAN interviens bien après les premières opérations d'invasion - Operation Infinite Justice - ne me semblait même pas impliquer l'OTAN? Ou du moins il n'y avait eu qu'une résolution de soutien ... c'est essentiellement une opération anglo-américaine. C'est plus tard que l'OTAN s'engage avec la ISAF/FIAS ... fin 2001. Et hors article 5 ... sur demande de l'ONU. Oui. Cadre hybride,ad hoc, ce qu'on veut. Mais il y a eu des participations autres que britanniques à la toute première réponse US. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. LunchTime Posté(e) le 26 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 avril 2021 Le 01/04/2021 à 10:51, Bechar06 a dit : Bonne nouvelle que cette idée de renforcement régional. Un certain réalisme par rapport à l'Otan ! Curieuse balance: contre l'Otan ET pour l'Otan. Waldemar Skrzypczak est un soldat, pas un politicien. Il a toujours été réaliste. En tant que chef du contingent polonais en Irak, il a utilisé une tactique très offensive contre les rebelles, ce qui a minimisé ses propres pertes. Cependant, dans son livre, il était très critique envers les Américains. Plus tard, en tant que commandant des forces terrestres préparant un contingent militaire en Afghanistan, il est entré en conflit avec le ministre de la Défense, critiquant les politiciens pour le financement insuffisant de l'armée participant en OPEX. En raison de son honnêteté, il a dû quitter l'armée. Ici, le général écrit sur le rôle stratégique de l'UE et de l'OTAN pour la sécurité de la Pologne: Citation Depuis plusieurs mois, des experts sont apparus dans les médias pour annoncer une toute nouvelle approche pour définir la place de la Pologne dans l'environnement international. Ces experts se réfèrent à l'histoire de la pensée politique polonaise depuis l'époque de la Première République polonaise, sans tenir compte des réalités contemporaines dans lesquelles tous les pays opèrent au XXIe siècle. Leur stratégie n'est pas de remettre en question directement nos liens avec l'UE ou l'OTAN. Ils façonnent l'image de la Pologne non pas en tant que chef de file de l'Alliance ou de l'UE dans cette partie de l'Europe, mais en tant qu'État qui se distingue par sa pleine indépendance pour atteindre des objectifs qui sont jusqu'à présent des objectifs communs au sein de l'OTAN et de l'UE. Bien que cela ne soit pas dit directement, ce serait une sorte d'isolationnisme politique dans une nouvelle version polonaise. Indépendance, volonté d'agir contre les alliés. En conséquence - et sans parler - la perte de tous les avantages des alliances et de la cohésion alliée. C'est-à-dire un soutien au sens large, non seulement militaire direct, mais aussi politique, économique et du renseignement ... … Il n'y a qu'une seule conclusion. L'utilisation des instruments de l'OTAN et de l'UE apporte d'énormes avantages pour la sécurité, et la réponse à l'affaiblissement de ces institutions devrait être de renforcer leurs propres capacités, mais pas en opposition à l'Alliance et à l'Union, mais en leur sein. Pour notre et notre sécurité collective. .... À la lumière des considérations ci-dessus, la croyance en l’établissement d’un tout nouvel équilibre des pouvoirs en Europe de l’Est est injustifiée. Un tel système, composé exclusivement ou principalement des pays de la région, n'aurait aucune raison d'être. Il y a trop de sources de conflits potentiels, et parmi les pays d'Europe centrale, la volonté dominante d'être dans l'Union européenne, ne serait-ce qu'en raison de l'accès à des fonds substantiels, ainsi que de la confiance dans le parapluie de l'OTAN. Nous devons améliorer ce que nous avons déjà réalisé et ainsi accroître le potentiel de notre sécurité collective. https://www.defence24.pl/gen-skrzypczak-komu-zalezy-na-oslabieniu-pozycji-polski-opinia Le 01/04/2021 à 10:51, Bechar06 a dit : Curieux : l'option nucléaire est passée sous silence ... Que du conventionnel ! Soyons sérieux. Les vraies menaces sont une attaque de missiles contre des infrastructures critiques en Pologne ou une coupure des sources d'énergie. Le 01/04/2021 à 10:51, Bechar06 a dit : Une contribution intéressante tout de même : sera t elle de nature à remuer l'OTAN et/ou l'Europe de la Défense ? Toute activité militaire en dehors de la Pologne est un investissement dans sa sécurité. Les contingents militaires en Afrique ont servi à établir de bonnes relations avec la France. 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 10 mai 2021 Share Posté(e) le 10 mai 2021 Et pour continuer à rigoler: https://www.defensenews.com/opinion/commentary/2021/05/05/nato-defending-europe-is-a-pipe-dream/?utm_source=clavis Je la fais courte: "on ne peut plus taper sur les russes comme on veut, c'est terrible". NATO defending Europe is a pipe dream The book excerpt published in Defense News’ April print edition, “Can NATO defend Europe? Can Europe defend Europe?,” fails to focus on the reality and urgency to reestablish credible collective security in Europe and maintain global stability. Hopefully the forthcoming book — “Future War and the Defence of Europe” by John R. Allen, Frederick Bed Hodges and Julian Lindley-French — does better. First, believe this: NATO is no more. The singular, powerful deterrent to Soviet aggression in the ’70s, ’80s and through the first decade of 2000 is factually gone. Clearly, the name is there. Thirty nations subscribe and meet regularly in Brussels, but their collective security — the very purpose of the alliance — was guaranteed by U.S. military power and U.S. military power alone. To believe otherwise is to believe fiction. That crucial underpinning is now gone. In Europe, troop strengths under the Obama administration declined by 85 percent since the height of the Cold War, withdrawing combat-ready armor and infantry divisions poised instantly to battle Soviet forces. Anti-armor attack and assault helicopters were removed, to include U.S. Air Force A-10 attack aircraft embedded to counter the ever-increasing tank forces of Soviet armies. Of equal importance, the key to rapid reinforcement of NATO was strategic airlift capable of inserting troops and weapons systems in a sequence, indisputably bolstering forward-based U.S. combat units. C-5 cargo aircraft, essential to that reinforcement, were halved in operational numbers, and some key C-17 units providing strategic airlift had been inactivated. Even if we had necessary forces to deploy for NATO’s reinforcement, we now could not get them in sufficient strength to join the battle, were Russian President Vladimir Putin to move quickly. Reinforcement of NATO by the United States is now — to the European on the street — a credibility issue, hurled to the front burner by Putin’s annexation of the Crimean Peninsula; his threatening invasion of Ukraine; his $400 billion rearmament program; the demonstrated rapid deployment of tactical forces to counter NATO exercises; aircraft overflights challenging NATO nations’ airspace; and sightings of Russian submarines loitering off Helsinki, Finland. Today, our “real world” deployable ground force for reinforcing NATO consists of very limited combat-ready brigades, perhaps a single division, leaving Putin in a position to threaten Estonia, Latvia, Lithuania or Poland at will and with total impunity, just as he did when annexing two Georgian provinces in 2009 and Crimea in 2014. Worth adding is that at one point in time, U.S. military power in Europe could be rapidly deployed to the Middle East and proved a realistic deterrent to Russian maneuvering in that theater and on the African continent. No more, America. If one were counting on successful diplomatic interaction among NATO nations and Russia, think again. To believe that successful diplomacy in Europe can ever be conducted unless buttressed by overwhelming military power, with the full understanding by all participants that force will be used if diplomacy fails, would also be fiction. In this context, U.S. diplomacy addressing military issues today has no teeth — little more than a fable, and worthless versus Russian counterparts backed by powerful Russian forces. NATO, emasculated by the absence of U.S. military power poses no great threat to Vladimir Putin. Further to the matter, European and global stability was maintained before the Obama administration by a well-known national capability: that the United States could conduct multiple wars simultaneously with assurance of defeating the enemy in each. This made U.S. diplomacy possible and successful. No more. Our withdrawal of forces from NATO has far greater global diplomatic implications, since it brought focus to the Obama administration’s strategic “Pivot to Asia,” factually an empty monologue, as forces to be used to back U.S. diplomatic efforts in Asia were as unimpressive as those at one time designated to reinforce NATO. To this point, only restoration of previous American military power to NATO will avert future Russian aggression and restore our diplomatic credibility in Europe and worldwide. Reality is setting in, albeit far too late, that the “elephant in the room” is now Vladimir Putin and Russia; and the United States, with few arrows left in its quiver — military or diplomatic — has far less impact on historical outcomes in these regions than in earlier years. This in summation, then, is what is lacking in the book excerpt. Specifically missing is the clear and urgent sense that NATO today can not defend Europe, nor can Europe defend Europe, unless major changes are made reflecting U.S. recommitment to the alliance in terms of imbedding brute military power counterbalancing Russia along her western borders, and restoring a diplomatic corps mirroring U.S. national interests opposing Putin’s. Quel besoin de défendre l'Europe contre poutine si l'Europe s'entend avec poutine? C'est ce qu'ont fait certains. Ou ce qu'ils ont suggéré. La France n'ayant pas été la dernière à ce titre, diplomatiquement, et l'Allemagne la première, de loin, économiquement. Matthew R. Kambrod is a former deputy assistant secretary of the U.S. Army for aviation research, development and acquisition. He is also the author of “Lobbying for Defense” and served as a war plans staff officer for U.S. European Command. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 19 mai 2021 Share Posté(e) le 19 mai 2021 https://www.politico.eu/article/jens-stoltenberg-nato-climate-change-challenge/ (22 avril 2021) Premièrement, nous devons mieux comprendre le lien entre le changement climatique et notre sécurité, afin de pouvoir mieux y faire face. Nous utiliserons nos capacités et nos compétences uniques pour surveiller et suivre de beaucoup plus près le changement climatique à l'OTAN, et pour prendre des mesures anticipées lorsque cela est possible. Il s'agit notamment d'investir davantage dans la recherche, de partager des données et des analyses, et de tirer parti des initiatives existantes de l'OTAN en matière de défense verte, d'énergie intelligente et de science et technologie. Deuxièmement, l'OTAN doit s'adapter pour pouvoir continuer à fonctionner dans toutes les conditions. En plus d'aggraver les crises dans le monde entier, le changement climatique a également une incidence sur le lieu et la manière dont nous opérons. De l'Iraq à l'Arctique, nos soldats et nos équipements sont confrontés à des chaleurs et des froids extrêmes, et une grande partie de nos infrastructures critiques sont exposées. Le ministère américain de la défense a indiqué que le changement climatique menaçait plus des deux tiers de ses installations militaires essentielles, de la plus grande base navale du monde à Norfolk, en Virginie - qui abrite également les commandements de l'OTAN - à la base aérienne de Peterson, dans le Colorado. Les grands ports d'Europe comme Rotterdam, Anvers et Hambourg sont également touchés. Nos troupes sont également de plus en plus appelées à intervenir en cas de catastrophes civiles et naturelles sur le territoire national et à l'étranger. Pour faire face à ces menaces, nous allons procéder à une évaluation, à l'échelle de l'Alliance, de l'impact du changement climatique sur les moyens et les installations de l'OTAN, et nous allons adapter nos formations et nos exercices. L'OTAN intégrera les considérations climatiques dans la planification de sa défense, la fourniture de capacités et l'innovation. Enfin, l'OTAN doit jouer son rôle dans la réduction des émissions militaires. L'écologisation de nos armées peut être bénéfique pour tous, par exemple en réduisant notre dépendance à l'égard de l'approvisionnement en combustibles fossiles, qui est souvent l'un des aspects les plus difficiles et les plus vulnérables des opérations et des missions. Les Alliés de l'OTAN montrent l'exemple avec des plans visant à réduire les émissions de nos forces armées. Ils ont davantage recours aux biocarburants et aux énergies renouvelables pour alimenter les bases et les équipements. Plus généralement, l'OTAN donnera la priorité aux technologies durables dans ses achats. Nous établirons des partenariats avec l'industrie pour fournir de nouvelles capacités neutres sur le plan climatique. Nous pourrons ainsi réduire notre impact sur l'environnement, tout en améliorant notre efficacité opérationnelle. Mon ambition pour le sommet de l'OTAN de cette année est que les dirigeants des pays alliés prennent un engagement politique clair en vue de planifier la réduction des émissions militaires, contribuant ainsi à l'objectif du zéro net. Le changement climatique est un défi qui concerne toute une génération et qui exige une solution mondiale, et l'OTAN est une plate-forme puissante qui permet à l'Europe et à l'Amérique du Nord de relever ensemble des défis de sécurité communs. Ensemble, nous pouvons rendre notre planète plus sûre pour les générations à venir. Jens Stoltenberg est le secrétaire général de l'OTAN. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 27 mai 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 mai 2021 A voir si l'information se confirme, mais ce serait ballot ! Citation Des chercheurs de l'Atlantic Council ont gagné des millions en faisant du lobbying pour le pipeline soutenu par Poutine. Les conflits d'intérêts abondent au sein du groupe de réflexion historiquement va-t-en-guerre Par Chuck Ross • May 26, 2021 5:00 am ___________________ Deux chercheurs de l'Atlantic Council, l'éminent groupe de réflexion spécialisé sur la politique étrangère qui prétend s'opposer farouchement à l'influence russe, ont raflé près de 3 millions de dollars en faisant du lobbying en faveur d'un pipeline russe dont les responsables américains craignent qu'il permette à Vladimir Poutine d'accroître son influence en Europe. Depuis 2017, Richard Burt, membre du conseil d'administration de l'Atlantic Council, et Frances Burwell, membre distingué, ont fait du lobbying pour cinq entreprises européennes finançant le gazoduc Nord Stream 2, qui transportera du gaz de la Russie vers l'Allemagne. Outre leurs postes au Conseil de l'Atlantique, Burt et Burwell sont partenaires chez McLarty Inbound, un groupe de consultants qui fait du lobbying pour des entreprises étrangères. Burt et Burwell ont utilisé leurs positions au Conseil atlantique pour faire avancer leur travail chez McLarty. Burt a défendu le gazoduc lors d'événements publics de l'Atlantic Council et l'aurait présenté lors de discussions privées avec des collègues du groupe de réflexion. Burwell a défendu Nord Stream lors d'au moins une grande interview dans les médias, où elle a été présentée comme un membre du Conseil de l'Atlantique, mais pas comme un lobbyiste de McLarty. Ce conflit d'intérêts met en évidence la complexité des intérêts concurrents au sein de l'Atlantic Council, qui accorde une large place à ses experts et aux membres de son conseil d'administration et qui emploie plusieurs anciens ambassadeurs vigoureusement opposés au gazoduc. Il soulève la question de savoir si le Conseil atlantique, fondé en 1961 pour renforcer l'OTAN et l'alliance atlantique, promeut encore un ensemble de convictions fondamentales ou s'il s'est transformé en une foire d'empoigne d'opinions concurrentes. Burt n'a pas répondu à une demande de commentaire. Mme Burwell a déclaré que le Conseil atlantique, en tant qu'institution, ne prend pas position sur les questions de politique générale et que "ses nombreux collègues/chercheurs adoptent des points de vue différents." Bien que Nord Stream 2 AG soit basée en Allemagne, elle appartient à Gazprom, le géant énergétique contrôlé par l'État russe. Cinq entreprises européennes - Shell International, ENGIE, OMV Aktiengesellschaft, Uniper SE et Wintershall Dea - sont les principaux bailleurs de fonds du projet. Les entreprises et leurs défenseurs ont présenté l'oléoduc de 760 miles comme une bonne affaire pour l'Allemagne, tout en minimisant les allégations selon lesquelles il servirait les intérêts géopolitiques de Poutine. Les entreprises ont versé 210 000 dollars à McLarty Inbound au cours du premier trimestre de cette année pour faire pression sur le Département d'État et le Conseil national de sécurité, selon les déclarations de lobbying examinées par le Washington Free Beacon. Ils ont payé 840 000 dollars en 2020 et 2 840 000 dollars au total depuis août 2017. Burt et Burwell sont les deux lobbyistes figurant sur le contrat. Deux sources proches du dossier ont déclaré au Free Beacon que l'Atlantic Council a eu une influence significative sur le débat sur Nord Stream 2. L'une de ces sources, un critique du gazoduc qui connaît bien les activités du Conseil atlantique, a déclaré que les responsables de l'administration Biden "se soucient beaucoup de ce que des institutions comme le Conseil atlantique disent et pensent." Un haut fonctionnaire américain qui suit de près le débat sur le Nord Stream 2 est du même avis et a déclaré au Free Beacon : " [Le] Conseil atlantique est considéré comme dur envers la Russie. Préconiser une voie différente donne une couverture à ceux qui s'opposent aux sanctions." Les deux sources s'inquiètent du fait que Burt et Burwell ont utilisé la réputation belliciste de l'Atlantic Council comme couverture pour promouvoir l'initiative Nord Stream au sein du groupe de réflexion et lors de réunions avec des responsables américains. Politico a rapporté que Burt a tenté de vendre le projet à ses collègues de l'Atlantic Council en 2016, lorsqu'il a fait du lobbying en faveur du prédécesseur de Nord Stream 2. La Free Russia Foundation, un groupe qui s'oppose au régime de Poutine, a critiqué Burwell en 2018 pour avoir omis de divulguer son lobbying lors d'une interview avec NPR dans laquelle elle a discuté du pipeline. Le groupe a également critiqué Burwell pour avoir participé à un événement de l'Atlantic Council avec Friedbert Pflüger, un membre non résident de l'Atlantic Council qui a conseillé Nord Stream. Si l'effort de lobbying de Burt et Burwell est couronné de succès, a déclaré le critique du gazoduc, le Kremlin aura compris qu'il peut utiliser des entreprises, des lobbyistes et des groupes de réflexion européens travaillant main dans la main avec des lobbyistes américains pour donner un vernis de respectabilité à l'Occident. "Pour les Russes, c'est un modèle très clair", a déclaré le critique au Free Beacon. "Si cela fonctionne maintenant, cela fonctionnera à l'avenir". Burt et Burwell ne sont pas les seuls initiés de l'Atlantic Council à avoir un intérêt direct dans Nord Stream 2. Une poignée de donateurs du think tank ont également un intérêt direct à ce que le gazoduc soit achevé. Andreas Schierenbeck, PDG d'Uniper, et Anne Chassagnette, directrice du développement durable d'ENGIE, ont pris la parole lors de cet événement, qui s'est tenu à Abu Dhabi. Gérard Mestrallet, qui était PDG d'ENGIE lorsque la société a conclu l'accord Nord Stream, devait prendre la parole lors d'un événement sur l'énergie organisé par l'Atlantic Council l'année dernière. Il est difficile de savoir dans quelle mesure Burt et Burwell ont influencé l'Atlantic Council au nom de leurs clients. Mais les membres du conseil d'administration de l'Atlantic Council ont réussi à influencer le thank tank au nom d'entreprises étrangères controversées dans un passé pas si lointain. Burt, qui a été ambassadeur en Allemagne pendant l'administration Reagan, a aidé à organiser des réunions en 2015 avec des responsables de l'Atlantic Council et un client russe qui achèterait plus tard une participation dans Nord Stream 2, selon des courriels publiés dans un procès non lié l'année dernière. Sally Painter et Karen Tramontano, respectivement actuelle et ancienne directrice de l'Atlantic Council, ont aidé à organiser un partenariat lucratif entre l'Atlantic Council et l'un de leurs clients de lobbying, la société énergétique ukrainienne Burisma Holdings. Burisma a engagé plusieurs consultants occidentaux, dont Hunter Biden, dans le cadre d'un effort visant à redorer la réputation de l'entreprise. Les relations entre l'Atlantic Council et Burisma ont fait l'objet de critiques au sein du département d'État et parmi les militants ukrainiens de la lutte contre la corruption en raison d'allégations de pots-de-vin contre le propriétaire de Burisma. L'entreprise a fait don de 300 000 dollars au Conseil atlantique entre 2017 et 2019. Un porte-parole de l'Atlantic Council a déclaré que Burt et Burwell conservaient tous deux leur rôle au sein du groupe de réflexion. "De nombreux membres de notre communauté sont actifs dans le débat sur Nord Stream 2, et nous avons un corpus important de travaux en opposition au pipeline", a déclaré le porte-parole de l'Atlantic Council, Alex Kisling, au Free Beacon. "Nous accueillons des opinions, des contributions et des débats divers au Conseil atlantique, et cette question n'est pas différente. L'indépendance intellectuelle est à la base de notre travail, et chacun de nos experts arrive indépendamment à ses propres positions politiques." https://freebeacon.com/national-security/atlantic-council-scholars-made-millions-lobbying-for-putin-backed-pipeline/ Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 28 mai 2021 Share Posté(e) le 28 mai 2021 La France s'oppose à une proposition de réforme du budget de l'Otan impliquant une augmentation pour les pays membres de leur contribution aux budgets communs de l'Alliance et forçant ainsi la main de pays qui ne voudraient pas investir assez. La France s'y oppose, arguant que cela n'est pas de nature à renforcer l'autonomie européenne en matière de défense, ni à bénéficier aux opérations considérées prioritaires par Paris telle que l'intervention au Sahel. Citation Hausse des budgets communs de l'Otan ? "Non merci", dit la France Une proposition de réforme du budget de l'Otan pour lutter contre l'influence chinoise ou le changement climatique se heurte à une forte résistance de la France, qui craint que cela n'affecte ses propres priorités en matière de défense. Article à lire ici : https://www.challenges.fr/top-news/hausse-des-budgets-communs-de-l-otan-non-merci-dit-la-france_766682 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 14 juin 2021 Share Posté(e) le 14 juin 2021 Une publication de l'OTAN montrant que la France est plutôt bon élève sur des critère macro : 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 14 juin 2021 Share Posté(e) le 14 juin 2021 Comment l'Allemagne peut elle dépenser autant de pognon et ne rien avoir de potable à envoyer au charbon ?? Ils ont des porte gobelet en or ou quoi ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tetsuo Posté(e) le 14 juin 2021 Share Posté(e) le 14 juin 2021 il y a 19 minutes, rendbo a dit : Comment l'Allemagne peut elle dépenser autant de pognon et ne rien avoir de potable à envoyer au charbon ?? Ils ont des porte gobelet en or ou quoi ? C est simple . Cartouches noir et blancs , couleurs , papiers A4 , agrafeuses...etc... "In drei Exemplaren, bitte !" 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 14 juin 2021 Share Posté(e) le 14 juin 2021 (modifié) il y a 33 minutes, rendbo a dit : Comment l'Allemagne peut elle dépenser autant de pognon et ne rien avoir de potable à envoyer au charbon ?? Ils ont des porte gobelet en or ou quoi ? - D'un, militairement parlant, il n'y a plus d'enjeu existentiel pour l'Allemagne et la Russie c'est loin maintenant. Le critère d'efficacité opérationnel perd de sa pertinence et devient la cinquième roue du carrosse dans ces conditions dans la plupart des armées qui ne sont pas confronté à un enjeu de vie ou de mort. Tu ajoutes à ça une caractéristique particulière propre à l'Allemagne qui est l'antimilitarisme. - De deux, Ils ont un complexe militaro-industriel à faire vivre. Tu combines les deux et tu as un secteur de la défense qui est un véritable tonneaux des danaïdes. Modifié le 14 juin 2021 par Shorr kan 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 14 juin 2021 Share Posté(e) le 14 juin 2021 (modifié) il y a 47 minutes, rendbo a dit : Comment l'Allemagne peut elle dépenser autant de pognon et ne rien avoir de potable à envoyer au charbon ?? Ils ont des porte gobelet en or ou quoi ? Tu te dis également que les Allemands n'ont pas fini de se faire tirer les oreilles par les US et même tous les européens. En sous titre les US ont mis "bougez-vous les fesses" 2,79 % pour la croatie !!! sans les achats de rafales !! Modifié le 14 juin 2021 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 14 juin 2021 Share Posté(e) le 14 juin 2021 (modifié) TOUT sur l'OTAN d'aujourd'hui ! http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/06/14/otan-unite-solidarite-et-cohesion-de-mise-face-aux-defis-et-22224.html ou "Otan: unité, solidarité et cohésion de mise face aux défis et menaces de Pékin et Moscou Voici le texte intégral en français du communiqué transmis après le sommet otanien de Bruxelles et publié par les chefs d’État et de gouvernement participant à la réunion du Conseil de l’Atlantique Nord ce 14 juin 2021. On lira les deux articles (55 et suivant) consacrés à la Chine, pays que l'Otan a fait figurer dans sa déclaration finale pour la première fois en 2019. Et notera la sémantique prudente vis-à-vis de Pékin (ce qui n'est pas le cas vis-à-vis de Moscou)." Suivent 79 § ! Modifié le 14 juin 2021 par Bechar06 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 14 juin 2021 Share Posté(e) le 14 juin 2021 Il y a 2 heures, rendbo a dit : Comment l'Allemagne peut elle dépenser autant de pognon et ne rien avoir de potable à envoyer au charbon ?? Ils ont des porte gobelet en or ou quoi ? Les pensions de retraites. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 juin 2021 Share Posté(e) le 14 juin 2021 2 hours ago, Shorr kan said: Tu combines les deux et tu as un secteur de la défense qui est un véritable tonneaux des danaïdes. Les dépenses en personnels sont énormes ça sert à l'aménagement du territoire. Le reste c'est des subventions à leur industriels... sous forme d'achat ou de développement. Et il ne reste plus rien ou presque après. Vu de France on oublie souvent le role des territoires dans le gouvernement de l'allemagne ... mais les lands sont beaucoup plus puissant qu'on le pense et arrive à drainer vers eux beaucoup de financement fédéraux notamment militaire pour leur développement. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 14 juin 2021 Share Posté(e) le 14 juin 2021 Il y a 3 heures, rendbo a dit : Comment l'Allemagne peut elle dépenser autant de pognon et ne rien avoir de potable à envoyer au charbon ?? Ils ont des porte gobelet en or ou quoi ? Il y a 2 heures, herciv a dit : 2,79 % pour la croatie !!! sans les achats de rafales !! Ne pas oublier que les chiffres se voient d'une certaine manière gonflés en raison d'un PIB impacté par la Covid. Car les enveloppes budgétaires allouées à la défense n'ont pas diminué proportionnellement. Loin de là. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 juin 2021 Share Posté(e) le 14 juin 2021 Il y a 6 heures, herciv a dit : Tu te dis également que les Allemands n'ont pas fini de se faire tirer les oreilles par les US et même tous les européens. En sous titre les US ont mis "bougez-vous les fesses" 2,79 % pour la croatie !!! sans les achats de rafales !! 3.82 pour la Grèce et pourtant elle a beaucoup subi. La GB diminue également ses équipements et personnels donc je pense que le pourcentage va aussi baisser. Il y a 3 heures, Skw a dit : Ne pas oublier que les chiffres se voient d'une certaine manière gonflés en raison d'un PIB impacté par la Covid. Car les enveloppes budgétaires allouées à la défense n'ont pas diminué proportionnellement. Loin de là. Vrai dans certains cas, mais dans d'autres? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 juin 2021 Share Posté(e) le 15 juin 2021 1 hour ago, Patrick said: 3.82 pour la Grèce et pourtant elle a beaucoup subi. La GB diminue également ses équipements et personnels donc je pense que le pourcentage va aussi baisser. Vrai dans certains cas, mais dans d'autres? https://www.nato.int/nato_static_fl2014/assets/pdf/2021/6/pdf/210611-pr-2021-094-en.pdf 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 15 juin 2021 Share Posté(e) le 15 juin 2021 Il y a 6 heures, Patrick a dit : Vrai dans certains cas, mais dans d'autres? Les tableaux fournis par G4lly montrent bien que les "Share of real GDP" ont assez sensiblement augmenté sur la période 2020-2021 si comparé aux années précédentes. En revanche, la variation peut être plus ou moins marquée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 15 juin 2021 Share Posté(e) le 15 juin 2021 Si on regarde le deuxième tableau, on voit bien que les augmentations les plus fortes ne sont pas qu'en pourcentage mais aussi en valeur absolue. Par exemple, la Grèce passant de 5 milliard / 2.65% à 8 milliards / 3.82% : une augmentation de la dépense de 60% en valeur absolue. Même topo en plus modeste pour la Croatie, qui passe de 1 milliard à 1 milliard 600 millions, donc également +60% en valeur absolue. La France et l'Allemagne ont toutes deux augmenté leurs dépenses d'environ 6 milliards (passant de 52 à 58 pour la France (+11.4%), et de 58 à 64 pour l'Allemagne (+10%)). Il n'y a que la Slovaquie et la Turquie qui semblent en (légère) baisse entre 2020 et 2021. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 15 juin 2021 Share Posté(e) le 15 juin 2021 La Grande Bretagne et l'Allemagne auraient des politiques de dépense à ce point à la ramasse pour, dans le premier cas, bazarder des matériels fonctionnels et ne pas pouvoir se payer les suivants, et, dans le second cas, être un monstre d'inefficacité budgétaire? Ça fait pas rêver. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 15 juin 2021 Share Posté(e) le 15 juin 2021 L'Allemagne voit la dépense militaire comme une sorte de dépense sociale déguisée. C'est pour ça qu'ils ont beaucoup de personnel mais aucun matériel en état de marche. Ça leur permet de prétendre ne pas avoir plein de chômeurs ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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