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"c'était mieux avant" le thème de l'âge d'or


pascal

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Le mythe de l'âge d'or, tel que je l'ai découvert en philo au lycée ...

 

Pour rebondir sur la clôture du fil relatif à l'attentat de Charlie Hebdo et sur les HS qui s'y sont multipliés faute de combattants (les frangins et le pote à Dieudonné ayant été rayés des contrôles) ...

 

Comment analyser les raisons qui nous poussent bien souvent à considérer que "c'était mieux avant"

 

au vu de quoi ? cette appréciation se fait elle en "valeur absolue" ou au regard du monde qui nous entoure(rait) ...

 

Quels critères doit-on prendre en compte pour analyser cette "grandeur" ceux qui prévalaient avant ceux qui prévalent maintenant ?

 

Qu'est ce que la grandeur ?

 

Question poil à gratter E. Zemmour a-t-il raison ou tort ? est-il un visionnaire ou un homme du passé, a-t-il des solutions ou ou son argumentation est-elle avant tout l'expression d'une frustration par rapport notamment à nos élites (lui qui a raté l'ENA) ?

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Comment analyser les raisons qui nous poussent bien souvent à considérer que "c'était mieux avant"

 

Ca c'est très simple a expliquer : on ne retient qu'une forme idéalisée du passé avec en sirop bien gras déposé sur ce pancake, une bonne dose de nostalgie.

C'est un mécanisme psychologique basique : les événements négatifs du passé sont enterrés au fin fond de la couche mémorielle du disque dur par un mécanisme d'auto-protection.

Reste en général les meilleurs souvenirs (ou tels que l'on se les reconstruit à force de les ressasser en les enjolivant à chaque usage)

 

C'est d'autant plus facile d'ailleurs qu'en plus la norme sociale veut qu'on ne présente que des souvenirs positifs : quand on raconte ses vacanes, on dit rarement qu'elles ont été pourries....

 

Et ce phénomène va en simplifiant avec la distance temporelle (un evenement très lointain sera très enjolivé).

 

Les chantres du "c'était mieux" avant se construisent simplement une image mentale idéalisée en mettant de coté tout élément négatif.

Or pour rappel, la carte n'est pas le territoire......

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Bah oui c'était mieux avant :

Regardez on pouvait foutre le bordel en Allemagne de tellement de manière différentes:

-Mettre à feu et à sang le Palatinat gratuitement

-Regarder en prenant des popcorns protestants et catholiques allemands s'entretuer en payant les suédois pour rajouter de l'huile sur le feu. (Oh et bien sur on intervient une fois les protestants défauts, comme si on allait laissé gagner les Habsbourg :lol: )

-Traumatiser comme des petits lapins les princes allemands pour qu'ils se demandent "Est ce que notre coalition est assez grosse pour pas qu'on se fais bouffer?"

-S'amuser en réorganisant au pif le saint empire

...

Mais depuis la chute de l'ogre corse et la seconde guerre mondiale, il y a plus de respect :( regardez Merkel ose nous demander d'être plus vigilant sur notre budget.

Modifié par trfyrktrv
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Il y a aussi le fait que quand les gens se projettent dans le passé ils s'imagine toujours bien à leur avantage dans des rôles de personnalités importantes... Pour reprendre Zemmour, quand il dit qu'il aurait voulu vivre à l'époque des Lumières, il s'imagine lui même en intellectuel ou noble ou bougeoirs de l'époque, alors que si il avait vécu à cette époque il aurait eu 95% de chance d'être fermier/paysan à trimer pour bouffer, et ayant bien d'autres soucis que "les lumières" dont il n'aurait probablement jamais entendu parler... Et de toute façon il aurait été illettré et donc incapable de lire les Voltaires et autres Rousseau.

Je ferais la même remarque avec Natacha Polony... Bordel quesqu'elle m'énerve elle ! Je sais que sur le fofo il y en a qui l'aime bien mais voilà quoi...

Modifié par Conan le Barbare
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Je ferais la même remarque avec Natacha Polony... Bordel quesqu'elle m'énerve elle ! Je sais que sur le fofo il y en a qui l'aime bien mais voilà quoi...

 

J'ai presque honte de le dire, mais moi je ne l'écoute plus ... je me contente de la regarder mais j'aime ça.

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Bah moi je trouve que le 17éme c'est très surfait. C'est surtout à l'époque d'Adam et d'Eve que c'était mieux. J'aurai été Adam et j'aurai foutu une torgnole à Eve pour avoir écouter un serpent avec des jambes. Et on aurait vécu heureux et on aurait eu beaucoup d'enfant.

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La mémoire vous savez cela joue des tours, sans vouloir vous vexer ... Et durant la PGM la propagande française a fait du bon boulot a faire entrer la haine des allemands dans la tête des français.

 

Jean-François Lecaillon affirme que la mémoire de cette guerre n’est pas partagée par tous, que sa perception varie grandement selon le milieu et convictions politiques. Il faut savoir que la défaites de 1870 était un sujet traité en fin d'année scolaire, et que les instituteurs ne s’attardaient peu sur un programme de fin d’année. Celui-ci n'a fait qu'approfondir les recherches de Claude Digeon qui c'était centré sur l'élite française.

 

Prenons un exemple, les langue régionales ... aujourd'hui il est parfaitement admis dans la mémoire collective que ce sont les institutions française qui ont détruit ces langues. Pourtant on sait depuis Braudel que les patois régionaux ont surtout subi les contre-coups de l'urbanisation, l'industrialisation et l'immigration.

 

Je pense qu'on ne peu pas forcément oublié que cela fut peut-être contre productif d'essayer d'éviter d'apporter de l'intérêt à la guerre de 1870 au niveau des du système éducatif tout simplement parce que se fut peut-être le contraire qui se passa .

 

En apportant peu d'intérêt sur un sujet qui avait largement marqué les français (et pas que dans la tête ,l'occupation prussienne ayant aussi marqué les esprits ) ,l'Alsace Lorraine étant là pour le rappelé .

certes il n'y avait pas une volonté de revanche en devenant agresseur pour se faire mais l'envie d'être prêt et de faire mal ,l'Allemagne restant vu comme la menace .

 

Aux contraire cela à  était contre-productif ,tout en prenant en compte que chaque maître d'école devait aussi avoir une vision différente de la pensé principale qui voyait plutôt le pacifisme comme intérêt .

 

Sans avoir fait de vague ,et avec des élèves qui au niveau famille avait eux aussi pas forcément de bon souvenir du passage des prussiens il n'y avait pas besoin de forcé le trait .

 

Et au contraire même avec un maître d'école qui avait foi au pacifisme ,tout dépend de l'endroit ou il enseigné .Un élève qui avait vécut dans les zones ou sont passé les prussiens à pas la même vision des choses qu'un élève ayant pas vécut dans ses zones tout en ayant l'histoire familiale pour se raccrocher à un sentiment de revanche .

 

On reste toujours sur le Jaurès est mort ,on a tué la paix ,chose pas si évidente puisqu'au vu de l'agression allemande de facto même les partis pacifiste ne pouvait que se rangé du côté de l'unité nationale .

 

Comment expliquer alors que bien que nous ayons eu une histoire violente mais plus ancienne avec les anglais ,il reste toujours un sentiment de "méfiance" certes apaisé et disons "bon enfant " mais pas disparus ?

 

Que les gens ne veulent pas de guerre est une chose ,tout peuple aspire à la paix mais un contexte n'enlève pas un esprit de revanche même si pas forcément visible ,il reste dans le fond de la mémoire .

On l'occulte ,on le minimise jusqu'à presque croire qu'on est passé à autre chose ,mais il reste la quand même surtout dans un contexte ou l'ennemi et à nos frontières .

 

Enfin voilà mon point de vue sur se sujet .

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Je ferais la même remarque avec Natacha Polony... Bordel quesqu'elle m'énerve elle ! Je sais que sur le fofo il y en a qui l'aime bien mais voilà quoi...

Elle peut pas etre complétement mauvaise elle est marié avec Perico Légasse :lol:

En meme temps la bouffe c'était mieux avant!

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En meme temps la bouffe c'était mieux avant!

 

Bof, si on remonte vraiment "avant", il va falloir avoir de la bouffe sans patates, presque sans riz (produit d'importation assez couteux) avec très peu de viande et des fruits uniquement pendant la saison (et locaux) Et évidemment il n'y aura pas de chocolat pour le désert... Non décidément je ne regrette pas le Moyen Âge.

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Bof, si on remonte vraiment "avant", il va falloir avoir de la bouffe sans patates, presque sans riz (produit d'importation assez couteux) avec très peu de viande et des fruits uniquement pendant la saison (et locaux) Et évidemment il n'y aura pas de chocolat pour le désert... Non décidément je ne regrette pas le Moyen Âge.

Sans même aller jusque là: les années 60-70 sont un point bas pour la bouffe en France à bien des égards: le choix de l'agriculture intensive a alors commencé à porter à plein, garantissant la quantité et écrasant la qualité, surtout sanitaire. Et je regrette pas les assiettes de lentilles avec 20% de cailloux. Et le pain vendu en boulangerie dans les années 70-80 (à moins de connaître les quelques-unes qui produisaient encore correctement) avant les réformes qui commencent à produire des résultats dans les années 90, qui le regrette ce pain là? 

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Celle qui, fluorisée, menaçait nos fluides corporels avec la toxine communiste? 

 

Non pas celle-là. D'ailleurs elle n'existe que dans la tête d'un général américain fou. Plus sérieusement il me semble que l'eau courante n'était pas vraiment potable avant ces années là je me trompe ?

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Il y a une chose qui me semble avoir été franchement mieux : on chantait mieux et surtout beaucoup plus vu qu'on avait rien ni pour enregistrer ni pour reproduire le son. C'est rudement agréable la bonne musique sur bonne chaîne, mais un bon choeur, ça, ça pête et ça soude. A pu trop.

 

On voyait les étoiles aussi, du moins avant le charbon, en s'éloignant un peu de la ville seulement. OK : on mettait 4 heures pour faire 20 bornes...

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C'était mieux je sais pas mais c'était différent. je vois les môme sortir de l'école avec le nez dans leur nintendo par exemple. Comme y avait pas de nintendo à mon époque ça courait, ça gueulais, ça chahutait, ça faisait des conneries... Une autre génération pour sur.

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Non pas celle-là. D'ailleurs elle n'existe que dans la tête d'un général américain fou. Plus sérieusement il me semble que l'eau courante n'était pas vraiment potable avant ces années là je me trompe ?

 

Non, quoique tu ne verras jamais qui que ce soit parler du sujet à l'époque, et ce n'est jamais abordé après: le milieu des grands marchés à contrats très longs étant l'un des plus pourris et hypocrites qui soit, la com est soit inexistante, soit un roman pour enfants..... Et faut bien avouer aussi que c'est pas le genre de sujet qui intéresse beaucoup de monde. 

En fait l'un des principaux indicateurs de l'évolution de ce sujet est la consommation de vin, particulièrement celle de piquette, le vin produit en énormes quantités et qui servait de dérivatif et/ou de purificateur à l'eau disponible (comme il l'avait été depuis toujours.... Enfin depuis qu'il y a du vin): l'effondrement de ce pan de production commence réellement dans les années 70, ce qu'on présente plus souvent comme "le choix de la qualité", une façon comme une autre de mettre du sucre (le pitch) sur de la merde (le mensonge) et d'appeler le tout un bonbon.

La piquette disparaît assez rapidement, ce qui accompagne d'autres évolutions comme l'urbanisation, qui élimine beaucoup de surface viticole, notamment en région parisienne, des tendances lourdes de consommation -comme la préoccupation pour la santé qui devient un secteur de consommation branché et de grande audience-, la lutte contre l'alcoolisme qui passe à une autre échelle -notamment en raison de la lutte contre l'insécurité routière alors en pleine explosion-, les quotas de production européens et les politiques concertées en la matière.... Et la culture des troquets en prends un coup, mais bon, qui regrette les loufiats et patrons de bistrots passant l'éponge sur le zinc et les tables puis tordant l'éponge au-dessus d'un pichet pour alimenter la future consommation? 

Modifié par Tancrède
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