mehari Posté(e) le 30 décembre 2024 Share Posté(e) le 30 décembre 2024 9 hours ago, g4lly said: L'italie n'a pas de CIWS, ou plutot le 76 stralesisé n'est pas à proprement parlé un CIWS, le machin engage un missile à 6000m ... pas à 600m. Le RAM n'est plus vraiment un CIWS non plus ... c'est un missile de presque 100kg maintenant quasi un Mica ... et il engage les menaces typiques à 15km ... aussi loin qu'un Aster 15. Je suppose que c'est débattable. Stricto sensu, un CIWS est un système de défense de point servant à l'élimination de missiles ou aéronefs ayant pénétré les défenses extérieures. De ce point de vue-là, les 76mm utilisés à l'Italienne font partie des CIWS. Pareil pour le RAM. Aujourd'hui, un RAM tape à 13-15km (je crois pas qu'on ait jamais eu de confirmation pour la portée du RAM-2 si ce n'est qu'elle est supérieure à celle du RAM-1A) mais les premières versions étaient limitées à 9km. Ces missiles agissent d'ailleurs généralement derrière un ESSM portant à >50km. Et si on veut comparer ça à l'Aster 15, celui-ci porte à >30km dans la version actuelle. Il y a quand même une certaine différence. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 30 décembre 2024 Share Posté(e) le 30 décembre 2024 8 hours ago, Patrick said: Sur les photos le 30x150 a quand même l'air plus effilé sur l'avant. Ce n'est pas forcément le même type d'obus ou le même fabriquant. Ce qui est montré en ×113mm ressemble à un M799 HEI (marquage jaune avec une bande rouge) plutôt qu'une munition SAPHEI de Nexter. Il pourrait aussi être un peu plus léger. Malgré tout, si c'est quand même un obus SAPHEI Nexter, il faut noter qu'en dépit de leur masse identique, il y a des différence dans la datasheet des deux systèmes, notamment en ce qui concerne la fusée qui est de type différent sur ×150 (MR3015) et ×113 (MR3005(S)) donc c'est peut-être aussi ça qu'on voit. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 31 décembre 2024 Share Posté(e) le 31 décembre 2024 Il y a 9 heures, clem200 a dit : Du coup ils n'ont jamais commandé pour eux même leur Marlin 40 de Leonardo qui est pourtant tout beau tout neuf Je ne l'ai vu que comme artillerie principale de petits navires Le Marlin 30 est monté sur les patrouilleurs de la Guardia di Finanzia : https://www.gdf.gov.it/it/chi-siamo/organizzazione/specializzazioni/servizio-navale-polizia-del-mare/chi-siamo/flotta-navale/unita-navali-operative/pattugliatore-veloce/pattugliatore-veloce-classe-di-bartolo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 31 décembre 2024 Share Posté(e) le 31 décembre 2024 Il y a 14 heures, mehari a dit : Ce n'est pas forcément le même type d'obus ou le même fabriquant. Ce qui est montré en ×113mm ressemble à un M799 HEI (marquage jaune avec une bande rouge) plutôt qu'une munition SAPHEI de Nexter. Il pourrait aussi être un peu plus léger. Malgré tout, si c'est quand même un obus SAPHEI Nexter, il faut noter qu'en dépit de leur masse identique, il y a des différence dans la datasheet des deux systèmes, notamment en ce qui concerne la fusée qui est de type différent sur ×150 (MR3015) et ×113 (MR3005(S)) donc c'est peut-être aussi ça qu'on voit. Il y a 14 heures, mehari a dit : Je suppose que c'est débattable. Stricto sensu, un CIWS est un système de défense de point servant à l'élimination de missiles ou aéronefs ayant pénétré les défenses extérieures. Disons que la notion de close-in c'est vraiment très courte portée. Par exemple nos Crotale n'était pas considéré comme des CIWS pourtant ils avaient a la base des portées contre menaces typiques missiles anti navire plus courte que les RAM... Le RAM block 2 a été validé a 15000m lors d'un exercice australien et américain contre une cible imitant un missile anti navire subsonique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 31 décembre 2024 Share Posté(e) le 31 décembre 2024 54 minutes ago, g4lly said: Disons que la notion de close-in c'est vraiment très courte portée. Par exemple nos Crotale n'était pas considéré comme des CIWS pourtant ils avaient a la base des portées contre menaces typiques missiles anti navire plus courte que les RAM... Le RAM block 2 a été validé a 15000m lors d'un exercice australien et américain contre une cible imitant un missile anti navire subsonique. Comme je le dis, c'est assez relatif. L'US Navy, Raytheon et MBDA appellent tous le RAM un CIWS (pour être exact, dans le cas des deux premiers, seul le SeaRAM est appelé un CIWS vu que leur définition d'un CIWS demande un système capable d'engagement autonome). Si on veut pousser la chose, le CAMM avait été sélectionné par le Canada dans le rôle de "Close-in Air Defence System" et le truc porte à 25km. Les notions de portée changent aussi. Par le passé, un CIWS aurait pu être conçu pour travailler derrière un rideau de défense primaire comprenant de RIM-7 portant à 20km et SM-1 portant à 75. Aujourd'hui, même les systèmes à plus courte portée portent à 30-50km (voire plus) et ceux à portée plus étendue travaillent à 120-170km (sans parler des vraiment gros trucs). Il fut un temps où l'artillerie standard d'une division blindée était un obusier de 105mm avec une portée inférieure à 12km tandis que les 155mm des corps tiraient à moins de 25. Aujourd'hui, les obusiers de 105 tirent à presque 20km et sont relégués à l'artillerie légère parce que les blindés ont tous des 155 tirant à 40km ou bien plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 28 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 janvier (modifié) https://x.com/ForcesOperation/status/1884244804781105258 Volée de contrats du #MinArm pour renforcer ses moyens de DSA & LAD. 600 M€ investis le mois dernier pour : - développement de l'obus de 40 mm A3B https://x.com/DGA/status/1884249475612565564 Développement d’une munition anti-aérienne d’artillerie de 40 mm Adaptée aux systèmes d’artillerie de 40 mm des bâtiments de la MarineNationale et développée par KNDS France et Thalesgroup Elle contribuera au renforcement des capacités d’autodéfense des navires Modifié le 28 janvier par Titus K 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 29 janvier Share Posté(e) le 29 janvier (modifié) Sur les commandes de Simbad RC d'après Mer et Marine --> 2 en service sur le 1er BRF avec tourelle Rheinmetall 2 commandés pour le 2ème BRF avec tourelle Rheinmetall 2 commandés pour le 3ème BRF avec tourelle Cegelec 7 commandés pour les 7 PH avec tourelle Cegelec Commande supplémentaires attendues pour le 4ème BRF et les 3 derniers PH Réflexions en cours pour remplacer les deux Simbad manuels équipant chacun les 3 PHA Modifié le 29 janvier par Titus K 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 29 janvier Share Posté(e) le 29 janvier (modifié) Il y a 4 heures, Titus K a dit : Sur les commandes de Simbad RC d'après Mer et Marine --> 2 en service sur le 1er BRF avec tourelle Rheinmetall 2 commandés pour le 2ème BRF avec tourelle Rheinmetall 2 commandés pour le 3ème BRF avec tourelle Cegelec 7 commandés pour les 7 PH avec tourelle Cegelec Commande supplémentaires attendues pour le 4ème BRF et les 3 derniers PH Réflexions en cours pour remplacer les deux Simbad manuels équipant chacun les 3 PHA Tourelle ? Pas compris Ce n'est pas un développement interne ? Modifié le 29 janvier par clem200 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ziggy Stardust Posté(e) le 29 janvier Share Posté(e) le 29 janvier il y a 4 minutes, clem200 a dit : Tourelle ? Pas compris Ce n'est pas un développement interne ? MBDA proposent quelques tourelles (Simbad, MPCV...) mais ne les font pas eux-mêmes. C'est Rheinmetall qui faisait les tourelles Simbad RC pour le compte de MBDA mais ils ont récemment annoncé un changement de fournisseur. Le nouveau est Cegelec https://www.meretmarine.com/fr/defense/cegelec-defense-nouveau-fournisseur-de-la-tourelle-du-simbad-rc-de-mbda 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 29 janvier Share Posté(e) le 29 janvier (modifié) D'après Naval News, l'un des avantages de la tourelle Cegelec (BRF 3/4 et PH) c'est d'être transformable de Simbad RC2 en RC4 si nécéssaire. Aussi les munitions A3B sont en développement depuis 2023 chez KNDS. https://www.navalnews.com/naval-news/2025/01/french-dga-orders-new-sam-and-c-uas-systems/ Contacted by Naval News, an MBDA spokesperson confirmed that the OPVs and the last two Jacques Chevallier-class vessels – still under construction – will receive the new turrets mounts in twin (RC2) missile configurations unlike the first two that were fitted with the former ones. According to the missile manufacturer, the new design is intended to simplify integration, maximise system efficiency, and, with the four-round version, increase the available number of ready-to-fire missiles. MBDA says that it will be possible to upgrade turrets from RC2 to RC4 configuration. French Navy should be then the first user of this new turret offered by MBDA. About the 40mm A3B airburst ammunition, in an interview given to Naval News, KNDS confirmed that the first phase of its development was indeed ongoing from 2023. This new order from the DGA will allow KNDS to finish the development and enter production. A3B is much needed to provide the RAPIDFire mount with true C-UAS and counter missile capabilities. Modifié le 29 janvier par Titus K 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 22 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 avril (modifié) Pourquoi ces radars de Thales, vieux de 50 ans, sont de nouveau demandés https://premium.marineschepen.nl/waarom-deze-50-jaar-oude-radars-van-thales-weer-zo-gewild-zijn/ La production a été augmentée à Hengelo pour répondre à la demande de STIR. La première frégate néerlandaise équipée du STIR de Holland Signal a été mise en service en 1978. Le radar de contrôle de tir STIR a ensuite été vendu dans le monde entier, mais avec l'avènement de nouvelles technologies dans les années 1990, les ventes ont chuté et ce type de système radar semblait obsolète. Or, c'est le contraire qui s'est produit. La production a récemment augmenté à Hengelo pour répondre à la demande. Pourquoi les marines tiennent-elles tant à ce que ce radar, introduit il y a 50 ans, équipe à nouveau leurs navires ? Une interview. STIR dépassé ? Le STIR (Signal Tracking and Illumination Radar) a peut-être été mis au point par les ingénieurs de Signal dans les années 1970, mais le radar n'est certainement pas vieux. C'est ce qu'affirme Nardo Laclé, Product Manager EO & Radar Trackers chez Thales. Pour l'essentiel, le radar a conservé la forme des premiers systèmes, mais il a été constamment renouvelé et modifié au fil des ans. Le STIR actuel est un radar de conduite de tir moderne. ... Le nombre de STIR vendues est tombé à cinq par an en moyenne. "Aujourd'hui, nous en vendons dix par an et cette tendance devrait se poursuivre." Plus de drones, c'est plus de STIR La STIR est donc achetée par des marines qui veulent répondre à la menace des drones par des canons. "La marine française et une marine asiatique installent des STIR un peu partout. Certaines marines nous demandent quel est le poids et la quantité d'électricité nécessaire à la STIR, parce qu'elles veulent l'installer sur des navires existants. Sur l'Alsace, l'une des frégates françaises FREMM, entre autres, le Safran Najir (système de conduite de tir électro-optique) doit céder la place au nouveau STIR 1.2 EO Mk2 en 2023, écrivait Mer et Marine à l'époque. Et l'Alsace a ensuite été déployé en Mer Rouge sous pavillon Aspides. Le déploiement de drones en mer Noire et en mer Rouge, notamment, a incité de nombreuses marines à en acheter. Plusieurs navires russes ont été coulés à la suite d'attaques par des drones (USV) transportant des explosifs, et en mer Rouge, ce sont les rebelles houthis qui ont lancé de nombreuses armes, y compris des drones, sur les navires occidentaux. En Mer Rouge, tous les drones et missiles ont manqué leur cible ou ont été abattus à temps. Pour repousser ces attaques, la marine française a utilisé la STIR comme radar de poursuite et d'éclairage des canons. C'était la première fois qu'un STIR était utilisé dans une situation de guerre et qu'il tirait sur la cible exposée. STIR Avant de poursuivre, revenons sur la STIR elle-même. La version actuelle de la STIR est la STIR 1.2 EO Mk2. Elle se compose de deux radars. L'un fonctionne en bande K et l'autre en bande I. Il s'agit dans les deux cas de faisceaux étroits, dont le radar en bande I en particulier fournit un faisceau crayon dans lequel une cible reste capturée, ce qui permet, par exemple, de connaître la position exacte de la cible. Outre les radars, cette version de la STIR dispose également d'un ensemble de caméras permettant de suivre les cibles même lorsque le radar ne peut pas être utilisé. Avec la STIR, les cibles peuvent être suivies et abattues. Cela permet de guider vers la cible un missile tel que le Seasparrow de l'OTAN, l'ESSM, l'Aster ou même le SM-2. Mais le rôle principal du STIR est aujourd'hui celui d'un radar de contrôle de tir pour le canon. Selon M. Laclé, la STIR remplit cette fonction avec une grande précision : "Elle peut mesurer très précisément les obus du canon dans l'air. Ainsi, si vous tirez sur une cible, il peut immédiatement vous indiquer où volent les obus. L'étalonnage se fait donc en même temps que le tir. Le STIR peut également détecter l'endroit où les grenades finissent dans l'eau : c'est la détection des éclaboussures. Si vous savez où se trouve cette éclaboussure, vous pouvez également calibrer le canon à nouveau. Ainsi, si votre navire se tord ou se déforme à cause du soleil ou si le canon est mal aligné, vous pouvez le calibrer très précisément en un seul tir. Vous pouvez ainsi obtenir un meilleur tir à l'avant ou atteindre votre cible à 10 kilomètres de distance avec plus de précision". "Si un drone vous fonce dessus en mer Rouge, vous voulez tirer avec le plus de précision possible. Vous utilisez alors moins de grenades et vous êtes plus en sécurité car vous pouvez également tirer sur le prochain drone dans le ciel. Si vous n'avez qu'un directeur EO avec des caméras sur votre navire, cela fonctionne aussi. C'est également très précis, mais s'il pleut beaucoup, s'il y a du brouillard ou des nuages, vous ne verrez pas votre cible." « Dans une marine, le STIR est également utilisé pour repérer des cibles à l'horizon », explique M. Laclé. Ce radar est ensuite utilisé comme système de secours. "Si les autres radars sont en panne, ils demandent au STIR de scruter l'horizon. Il peut alors repérer des missiles anti-navires et ils lui envoient leur propre missile autoguidé. La STIR ne lui transmet alors que les données, mais pas l'exposition. C'est ainsi qu'ils défendent le navire". Selon le chef de produit, le STIR est également résistant aux brouilleurs grâce à ses deux radars. "Les brouilleurs en bande I sont assez courants, mais les brouilleurs en bande K sont beaucoup moins nombreux. C'est plus difficile. L'atténuation atmosphérique est plus importante et ils sont moins efficaces. Si les deux radars sont toujours brouillés, la STIR dispose encore de caméras pour suivre les cibles. L'étape suivante est celle des munitions orientables, telles que Dart. Les drones pourront alors se trouver non plus à 3 ou 4 kilomètres du navire, mais à 5 ou 8 kilomètres, explique M. Laclé. "Un peu plus de la moitié des canons Strales [canons Leonardo dotés d'un illuminateur pour Dart] seront intégrés au STIR. Les munitions Dart sont alors guidées par Strales, à l'aide des données de STIR". En pleine activité La STIR est toujours vendue, comme en témoigne l'échange de la salle de réunion contre l'une des nombreuses zones de production du site de Thales à Hengelo. Après être passés devant les radars terrestres GM200 en construction et avoir vu le nouvel APAR Block 2, nous arrivons à la ligne de production de la STIR. Ici, on travaille sur plusieurs STIR en même temps, tandis qu'à l'extérieur, une série est prête à être testée et expédiée aux clients. La construction n'est pas une mince affaire. Plusieurs techniciens travaillent à la mise en place des petites pièces, parfois grandes et complexes. Lorsque tout est prêt, il faut procéder aux essais. Le radar est alors placé à l'extérieur, où il peut être testé et aligné à l'aide d'une cible d'essai statique. Mais comme le complexe Thales de Hengelo se trouve exactement sur la route d'approche de l'aéroport de Schiphol, le radar peut également être testé sur un avion de ligne en vol. Technologie moderne ... Pourtant, beaucoup de choses ont changé. Et ne vous laissez pas déconcerter par le chiffre 1.2 qui suit « STIR », car il ne s'agit que du diamètre et non de la version, car on parle alors en termes de lignes de base. Thales a introduit le STIR 1.2 EO Mk2, baseline 7, en 2017. Il s'agit donc d'un STIR entièrement mis à jour, d'un diamètre de 1,2 mètre, avec des caméras (infrarouges). La principale différence réside dans le fait que ce STIR utilise des radars à semi-conducteurs au lieu de tubes à ondes progressives (TWT). La technologie TWT peut fournir des puissances très élevées, mais elle est plus ancienne, ces systèmes nécessitent plus d'entretien et sont plus lourds et plus grands que les systèmes à semi-conducteurs. Les nouveaux émetteurs sont désormais installés dans la partie supérieure visible du nouveau STIR, alors que les anciens étaient logés à l’intérieur, dans la section inférieure protégée. Le signal devait alors remonter par des guides d’ondes à travers la structure du STIR. Un autre changement concerne la réflectivité radar de la STIR elle-même. Dans la mesure du possible, elle a été rendue « furtive » afin de renvoyer moins de signaux radar et de contribuer ainsi à la furtivité de l'ensemble du navire. Pratique Cette nouvelle STIR a également été la première à participer à l'abattage d'une cible en situation de guerre. Bien sûr, la STIR avait déjà très souvent abattu des cibles lors d'exercices, qui étaient ensuite détruites, mais une situation de conflit est différente. D'autres marines suivent donc de près l'évolution de la situation. "Les clients de la STIR me demandent comment la STIR se comporte face à des cibles comme celles que nous avons vues en mer Rouge et en mer Noire", explique Nardo Laclé. "Nous répondons à cette question, nous aidons à réfléchir à la manière dont la STIR est intégrée à bord et nous aidons à la compléter s'ils ont oublié quelque chose ou s'ils n'ont pas mis quelque chose en œuvre. Les clients sont également venus ici pour parler de leur expérience en mer Rouge et échanger des informations." Développements Bien que Thales travaille depuis des années sur un nouveau radar de conduite de tir, le Pharos, M. Laclé voit encore de nombreuses opportunités pour la STIR à l'avenir. "Nous allons moderniser le traitement et nous travaillons sur une meilleure cybersécurité. Nous allons également utiliser les meilleures caméras numériques et le meilleur traitement du Mirador pour la STIR". La STIR a donc un avenir. Pourtant, ce radar ne sera pas installé sur les frégates ASW des Pays-Bas et de la Belgique. C'est le Pharos, un membre de la famille, qui devrait être installé sur ces frégates. Ce radar est toujours en cours de développement. Toutefois, lors de la signature du contrat des frégates ASW en juin 2023, la maquette présentait le STIR au lieu du Pharos. Le même modèle a également été présenté avec le STIR lors de plusieurs expositions. Cela a donné l'impression que la STIR remplacera temporairement la Pharos. Or, Laclé sait que ce n'est pas le cas. STIR n'est peut-être pas dépassé, mais ce système n'a pas non plus de vie éternelle. Modifié le 22 avril par Titus K 3 7 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai Sur le LMP --> https://www.naval-group.com/fr/naval-review-1 1 seul lanceur pour de multiples moyens d’autodéfense. En sortant de la logique « un lanceur par type d’arme », le LMP répond au contexte actuel de menaces asymétriques et protéiformes. Véritable rupture technologique, le LMP est capable de mettre en œuvre de multiples vecteurs, tout en permettant une capacité d’emport inédite et une intégration bord simplifiée. Le LMP, c’est à la fois une capacité d’autodéfense en champ proche jusqu’à huit kilomètres, la possibilité d’intégrer facilement tout type de capacités grâce à sa technologie de modules munitions interchangeables (roquettes, missiles, grenades, armes sous-marines, leurres, drones). Par ailleurs le LMP propose un emport accru en munitions, avec environ 1 000 kilos de charge utile. Gains capacitaires, gain de temps, emport d’armes accru, possibilités de reconfiguration, choix de moyens proportionnés aux menaces, maintenance et logistiques optimisées : le LMP entend répondre aux nouveaux enjeux opérationnels des marines et à leurs contraintes budgétaires. Le LMP est également le fruit d’un nouveau concept de partenariat en matière de développement et de commercialisation des produits. Le système étant conçu pour pouvoir s’adapter à différentes munitions, selon les besoins de l’utilisateur opérationnel, Naval Group travaille avec ses partenaires à l’intégration de chaque module de munitions : Thales avec les roquettes de 70 et 68 mm, et les missiles Lightweight Multirole Missile (LMM) KNDS avec sa gamme de munitions innovantes. Des travaux ont également été lancés avec MBDA afin d’intégrer les missiles des familles Mistral et Akeron. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 mai Share Posté(e) le 11 mai Il y a 8 heures, Titus K a dit : Véritable rupture technologique, le LMP est capable de mettre en œuvre de multiples vecteurs, tout en permettant une capacité d’emport inédite et une intégration bord simplifiée. Merde encore un marketeux en mal d'inspiration ... En pratique c'est un grosse tourelle avec différente cases ... la tout de suite tu sens la rupture technologique digne de la fusion froide. La question c'est surtout pourquoi les marketeux et surtout les clients n'ont pas proposé/réclamer ça plus tôt ? Parce qu'en soit ça n'a rien d'exceptionnel. Les lanceurs Mk10 et Mk26 pouvait par exemple aussi bien lancer des SM, des Harpoon, des Tartar ou des ASROC ... Bon il parait que c'était mal que c'était beaucoup d'entretien... On est passé au VLS fixe avec une cases par bidule mais rien qui gigote c'était sensé être le paradis. Et la on nous pond un VLS mais qui gigote ... parce que gigoter finalement c'est mieux quand même. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 11 mai Share Posté(e) le 11 mai Il y a 3 heures, g4lly a dit : Merde encore un marketeux en mal d'inspiration ... En pratique c'est un grosse tourelle avec différente cases ... la tout de suite tu sens la rupture technologique digne de la fusion froide. La question c'est surtout pourquoi les marketeux et surtout les clients n'ont pas proposé/réclamer ça plus tôt ? Parce qu'en soit ça n'a rien d'exceptionnel. Les lanceurs Mk10 et Mk26 pouvait par exemple aussi bien lancer des SM, des Harpoon, des Tartar ou des ASROC ... Bon il parait que c'était mal que c'était beaucoup d'entretien... On est passé au VLS fixe avec une cases par bidule mais rien qui gigote c'était sensé être le paradis. Et la on nous pond un VLS mais qui gigote ... parce que gigoter finalement c'est mieux quand même. Les munitions qui vont "gigoter" dans le LMP sont conçues pour pouvoir gigoter. MMP: trimballé en véhicule, à dos d'homme, dans son tube de lancement en tourelle, sur RHIB. Roquettes de 68mm: un Tigre gigote pas mal il me semble, elles sont trimballées par les unités de l'ALAT pour être rechargées dans les Telson 12 et 22. Mistral: idem depuis un bail et sur toutes les plates-formes possibles LMM probablement pareil Bref on est pas en train de mettre des MdCN sur une tourelle. Les armements concernés sont capables de subir les efforts liés aux rotations de la tourelle LMP. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 mai Share Posté(e) le 11 mai il y a 31 minutes, Patrick a dit : Les munitions qui vont "gigoter" dans le LMP sont conçues pour pouvoir gigoter. MMP: trimballé en véhicule, à dos d'homme, dans son tube de lancement en tourelle, sur RHIB. Roquettes de 68mm: un Tigre gigote pas mal il me semble, elles sont trimballées par les unités de l'ALAT pour être rechargées dans les Telson 12 et 22. Mistral: idem depuis un bail et sur toutes les plates-formes possibles LMM probablement pareil Bref on est pas en train de mettre des MdCN sur une tourelle. Les armements concernés sont capables de subir les efforts liés aux rotations de la tourelle LMP. Ce qui est amusant c'est qu'hier on vouait au gémonies les tourelles motorisé parce que trop cher a entretenir et pas fiable ... au profit des lanceurs fixes, que ce soit pour les missiles, et autre contre mesure, leurre, bruiteur etc. ... et que le lendemain c'est une rupture technologique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 11 mai Share Posté(e) le 11 mai il y a 15 minutes, g4lly a dit : Ce qui est amusant c'est qu'hier on vouait au gémonies les tourelles motorisé parce que trop cher a entretenir et pas fiable ... au profit des lanceurs fixes, que ce soit pour les missiles, et autre contre mesure, leurre, bruiteur etc. ... et que le lendemain c'est une rupture technologique. Peut-être une simple question d'exposition aux éléments des différents mécanismes surtout avec le besoin d'un pointage précis? Là il suffit de pointer l'engin dans une direction générale et ce sont les armes qui assurent leur propre guidage en lien avec autre chose, probablement de petits tourelleaux qui eux ne font que ça et sont désormais installés partout et réputés fiables. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 10 juin Share Posté(e) le 10 juin https://lemarin.ouest-france.fr/defense/entretien-la-marine-prete-a-tester-un-prototype-du-lanceur-lmp-de-naval-group-sur-une-fregate-3569e674-42c2-11f0-aedb-e054fec24790 Citation Ce LMP présente à mon sens de nombreux atouts et des opportunités d’export car son cahier des charges emporte un triptyque coût-encombrement-consommation faible et une primauté de la modularité qui augure de pouvoir tirer des missiles, des grenades, des leurres, des munitions téléopérées provenant de fournisseurs différents. La marine espère que ce projet aboutira et elle se tient prête à tester dès cette année, à partir d’une de ses frégates, un prototype dans une configuration qui reste à définir. Citation En mer Rouge, une frégate a également embarqué un système Mistral sur trépied. Pour diverses raisons, cette solution alternative n’a pas été reconduite à l’issue de la mission. Citation Ainsi, les deux Fremm-DA ont bénéficié du patch Iris (Thales et Naval group) qui permet d’augmenter la capacité de la frégate à détecter des missiles balistiques. Cette évolution capacitaire du bâtiment est majeure. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 16 juin Share Posté(e) le 16 juin (modifié) Jusqu'à 48 Rapidfire dans la MN ? 8 pour les BRF 10 pour les PH 6 pour les BGM --> 24 pour l'instant non ? Edit : il faut croire que oui --> https://knds.com/en/press-releases/thales-and-knds-france-unveil-rapid-fire-land-a-land-based-variant-of-the-40-mm-rapid-fire-naval-defence-system A production contract for 48 units was awarded by the DGA (French Defence Procurement Agency), and the first two systems are now operational aboard the new-generation replenishment ships. Aussi --> The A3B (Anti-Aerial AirBurst) round is currently under development (TRL5 achieved) and will enable the full anti-air capabilities of the RAPIDFire system by 2027. A contract modification was awarded at the end of 2024 to fund the development, industrialization, qualification, and delivery of 500 initial batches of A3B ammunition with the RAPIDFire system. Edit 2 : non apparement ce serait 48 pour Marine + Armée de l'Air Sur le contrat cadre de 48 à produire, les attributions (version navale ou version terrestre) se font batch par batch. Pour le moment, 14 unique pour le naval. Demain, un cadre qui permet ausdi d'en produire en version terrestre (sur plateau, déposez-les ou non) Modifié le 16 juin par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin https://knds.com/en/press-releases/25-000-40mm-ammunition-rounds-ordered-from-knds-france The contract includes the serial production of the PPM-CHR (Multi-Purpose Timed Perforating Projectile) intended for the RAPIDFire turret. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Scarabé Posté(e) le 22 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 juin Le 16/06/2025 à 14:00, Titus K a dit : Jusqu'à 48 Rapidfire dans la MN ? 8 pour les BRF 10 pour les PH 6 pour les BGM + 2 Sur le toit du hangar des 2 Horizons lors MMV semble partie pour un rapidfire à la place du 20 mm Narwal avec deplacement du brouilleur au dessus et remplacement IMARSAT On partirait sur une configuration à la BRF en deplacant le brouilleur au dessus du 40 mm et le paseo XLR au dessus avec une nouvelle boule Sat en remplacement de celle prés de la cheminée d'origine . Un bloc complet sur toit hangar horizon Sur les horizons 1 seule Passeo XLR installé sur l'avant dans un enrobelement avec cette nouvelle configuration elles en auront 1 à l'avant et un autre à l'arriere 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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