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Ukraine 3


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C'est bien pour ça que je dis que les encercler était une très mauvaise idée, toutes ces interventions en Géorgie, en Ukraine en sont la conséquence...Vous croyez qu'ils allaient se coucher quand Sakashvili agresse l'Ossetie, quand le gouvernement Ukrainien est renversé (une seconde fois) par des types maladivement anti russes ?

 

Il y'en a qui ne comprennent que l'escalade.

Vaut mieux pas faire de gosses en ce moment je crois, ca leur évitera de connaitre des heure sombres.

Modifié par MontGros
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Et pour les pays baltes personne n'aime être envahi, annexé pendant des décennies et enfin colonisé. Je n'ai pas l'impression qu'ils se fichent du point de vue russe, ces populations ont pu le vivre de A jusqu'à Z pendant quasiment tout le XXième siècle. Ces pays sont très pro américains pour des raisons de sécurité mais également historiques : les USA ont persisté à les reconnaître comme indépendants en dépit de l'annexion soviétique et cela bien avant la guerre froide. C'est symbolique, formel, mais les effets concrets sont là.

 

Effectivement .

 

Mais l'entré dans l'Union Européenne ,sa garantie une sécurité .

 

Sa m'étonnerais quand même que les russes passent à la vitesse supérieur au sujet de ses pays Baltes puisque de facto sa serait envahir l'union Européenne .

 

 

Et pour manifester sa reconnaissance il fallait forcement entrer dans l'OTAN ?

Il est la le  facteur ,si l'Europe se dissocie pas s'est sûr que de facto comment l'Union peut-être crédible ?

 

Alors qu'en tant qu'entité que personne ne remet en cause dans le monde et même la Russie qui n'a pas bougé quand les pays Baltes ,Pologne and co ont rejoint l'Union européenne .

 

Je rappelle le sort des petits pays voisins ex soviétiques qui NE SONT PAS DANS l'Otan avec des micro pseudo états indépendantistes made in Russia !

Moldavie, Géorgie, Ukraine, même combat... Alors oui, pour eux, une alliance avec nous est une question de survie.

Pour la Géorgie on a vu se que cela a donné ...

 

Je pense que s'est plutôt le fait que le président géorgien a voulu joué au cowboy alors que les russes ben oui évidemment allé pas laissé passé l'occasion ...Et l'autre sackachvili qui fonce ...

On a bien vu comment ont réagi la population géorgienne sur les actes de leur ancien président ...

La population cherché pas à allé vers l'un ou l'autre mais trouvé un compromis qui évite les emmerdes ...

Et on a bien vu ,Bush a pas bougé pourtant il aimait beaucoup le président géorgien ...

 

 

Une alliance avec qui ?

Nous l'Europe ou nous l'Otan ?

 

Ben oui à un moment faut savoir qui on est ,CAD des européens ou l'Otan ,se qui n'est plus la même chose vu de l'extérieur ...

 

Je pense qu'on peut s'assumer comme européen ,être allié des USA dans la guerre contre l'Islamisme sans rester dans l'Otan .Qu'ils gèrent le pacifique et l'Asie et nous laisse gérer nos frontières à l'Est .

 

Donc l'Ukraine s'est pas note problème ,et comme d'habitude il faut qu'ils aient des dirigeants qui cherche à allé soit vers soit vers l'Est  ou l'Ouest alors que la population de ses pays ne cherchent ni à allé dans un camps ,ni dans l'autres ,mais trouvé un compromis et resté peinard ...

 

Je vous faire faire une confidence, ne le répétez surtout pas: l'URSS et la Pacte de Varsovie sont morts en 1991. =)

 

Effectivement .

 

Le Pacte de Varsovie n'est plus ,mais nous l'Europe on a toujours le système OTAN alors que depuis pas mal de temps on a nos frontières très à l'Est avec des panneaux marqué Europe :

 

800-panneau-europe-frontiere-ukraine-pol

 

 

images?q=tbn:ANd9GcTFjLo-p5SoEvptqVM7Cp6

 

etc ...

 

 

Va peut-être falloir s'émanciper non ...

Modifié par gibbs
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Je persiste à penser que l'OTAN est un peu "overkill". Une alliance entre pays baltes, Pologne, Roumanie, Hongrie et peut être d'autres, ne serait elle pas assez dissuasive ? A condition bien sur de faire un minimum d'effort de défense.

Au delà d’être overkill elle pose surtout le problème de la fiabilité. En gros qui ira se faire tuer pour Riga.

Le seul vrai intérêt d'entrée dans l'OTAN c'est le parapluie nucléaire... je vois mal les italiens et les espagnol mobilisé le ban et l’arrière ban pour envoyer des division mécaniser défendre les faubourgs de Vilnius.

A la base l'OTAN sous couvert d’organisation militaire était une organisation très politique, rassemblant des pays partageant un projet futur commun et assez local, ne pas devenir des satellites soviétiques. Et le risque semblait a tous grand et imminent, avec un évident effet domino, si le voisin chute je chuterais aussi a beve échéance.

Avec l'extension massive de l'OTAN et de l'UE, la menace faible que fait peser la Russie sur l'Europe de l'ouest, on se retrouve sans projet futur commun autre que le big business, ni aucun enjeu tres local. Qui imagine qu'une invasion de la Létonie va forcément déboucher sur une invasion de la Galice ...

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Au delà d’être overkill elle pose surtout le problème de la fiabilité. En gros qui ira se faire tuer pour Riga.

Le seul vrai intérêt d'entrée dans l'OTAN c'est le parapluie nucléaire... je vois mal les italiens et les espagnol mobilisé le ban et l’arrière ban pour envoyer des division mécaniser défendre les faubourgs de Vilnius.

A la base l'OTAN sous couvert d’organisation militaire était une organisation très politique, rassemblant des pays partageant un projet futur commun et assez local, ne pas devenir des satellites soviétiques. Et le risque semblait a tous grand et imminent, avec un évident effet domino, si le voisin chute je chuterais aussi a beve échéance.

Avec l'extension massive de l'OTAN et de l'UE, la menace faible que fait peser la Russie sur l'Europe de l'ouest, on se retrouve sans projet futur commun autre que le big business, ni aucun enjeu tres local. Qui imagine qu'une invasion de la Létonie va forcément déboucher sur une invasion de la Galice ...

 

Moi tant qu'on aura pas une Europe forte (je sais je rêve Lol ) on sera dans le format que tu présente et avec l'étiquette Otan qui rappellera qu'on est devenue ...

rien en fait ... 

 

Donc on est quoi nous autre européen ?

 

rien ...

 

Bon j'ai rien contre les US ,et rien contre les russes mais bon on rate une occase d'enfer pour l'Europe de sortir de se carcan .

 

Mais comme tu l'expliques personne chez les pontes en haut n'a envie de devenir une Europe puissante toute seule .

 

Bon d'un autre côté je suis surpris sans être surpris puisque s'est pas l'Europe actuelle qui me fait "kiffer" donc pas déçus ,car en général on est toujours déçus par ceux qu'on apprécie et jamais par ceux qu'on aime pas .

 

 

 

 

"Hein comment, vous aviez demandé d'envahir la Galicie d'Ukraine, Brest Litovsk de Bielorussie et non et non pas la Galice et Brest!!!? Désolé chef j'arrête la vodka pendant mes heures de service, c'est promis"

 

Il y a la Galice en Espagne ,donc si s'est pas la Galicie sa veut dire que Poutine est très fort en arrivant avec des T80 chez moi en Galice ,Espagne  :happy: .

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Galice

 

Ne pas confondre avec la région espagnole de Galice.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Galicie

 

 

Edit :je viens de voir que tu parle de la Galice et Brest  =)

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http://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2015-02-04/ukraine-chances-a-visa-free-regime-eu (4 février 2015)

 

Article sur l'avancement du projet d'établissement d'un régime de voyage dans l'UE sans visa pour les Ukrainiens. La condition la plus facile à remplir est la création de passeports biométriques qui sont en bonne voie. Ensuite, l'UE réclame un renfort de la lutte contre la corruption, avec notamment une diminution de l'immunité des juges et des parlementaires et une réforme du code de procédure pénale, ce qui est plus délicat. Enfin cela ne peut aboutir que par une décision souveraine et consensuelle de tous les Etats membres de l'UE qui se préoccupent d'un éventuel afflux d'immigrés ukrainiens, ou d'un afflux de délinquants et d'un traffic d'armes. Dans l'état actuel de guerre civile, ce serait sans précédent que l'UE accorde un régime sans visa à un pays en guerre. L'auteur indique qu'on peut relativiser ces craintes en observant actuellement les flux d'immigrés Ukrainiens en Pologne, principal pays de l'UE concerné. Il note que les Donbassiens qui fuient les combats émigrent principalement en Russie et n'ont pas de réseaux d'immigration avec l'UE. Le projet de création d'une sorte de rideau de fer censé isoler hermétiquement les zones séparatiste est mis en avant comme solution miracle. Les éventuels flux de déserteurs fuyant la conscription sont une inconnue.

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http://www.bbc.com/news/uk-31496933 (16 février 2015)

 

Le précédent directeur (jusqu'en novembre 2014) du MI6, John Sawers, s'est exprimé lors d'une conférence. Toute tentative de pays occidentaux d'armer l'ukraine pourrait conduire à une escalade sur le terrain et même à des attaques cybernétiques.

 

« Nous avons des milliers de morts en Ukraine. Nous pourrions commencer à en avoir des dizaines de milliers, et puis quoi ? »

 

« La crise pourrait aboutir en Ukraine à un nouveau conflit gelé invalidant, se prolongeant longtemps dans le futur », a-t-il averti, « c'est un résultat consternant pour les Ukrainiens, mais cela pourrait être le résultat atteignable le moins mauvais ».

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Les séparatistes viennent de rentrer dans le cœur de Debaltseve et plusieurs loyalistes ont rendu les armes, des combats de rues sont en cours.

 

Tout ce qu'il y a à espérer, c'est que quand ils auront fini de laminer les loyalistes encerclés, les sécessionnistes se sentiront enfin repus et ne se lanceront pas à la conquête d'un nouveau bled "qui leur appartient de droit et n'est doc pas concerné par les accords de cessez-le-feu", en respectant le cessez-le-feu. Si c'est le cas, on pourra peut-être avoir un début de commencement de base de discussion. Sinon, il faudra préparer les accords de Minsk 3-de-la-dernière-chance et l'Occident finira parallèlement par armer Kiev, ne fut-ce que pour éviter un effondrement total du pays et la loi des mafias et chefs de guerre.

Modifié par Bat
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Tout ce qu'il y a à espérer, c'est que quand ils auront fini de laminer les loyalistes encerclés, les sécessionnistes se sentiront enfin repus et ne se lanceront pas à la conquête d'un nouveau bled "qui leur appartient de droit et n'est doc pas concerné par les accords de cessez-le-feu", en respectant le cessez-le-feu. Si c'est le cas, on pourra peut-être avoir un début de commencement de base de discussion. Sinon, il faudra préparer les accords de Minsk 3-de-la-dernière-chance et l'Occident finira parallèlement par armer Kiev, ne fut-ce que pour éviter un effondrement total du pays et la loi des mafias et chefs de guerre.

Encore une fois, malheureusement le scénario était prévisible dans cette zone.

Je veux pas faire mon optimiste béat mais le cessez le feu tient par contre sur l'ensemble du reste de la ligne de front (donc 90% des points d'accrochages potentiels)

Y'a qu'a croiser le doigts

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Ambiance ....

 

Ukraine : la « Légion croate » se bat dans les rangs du bataillon Azov
Traduction Jasna Anđelić
 
Sur la Toile :

moton258-1203248904.gif

Publié dans la presse : 10 février 2015
Mise en ligne : lundi 16 février 2015
Plusieurs dizaines de Croates se battent en Ukraine, dans les rangs du bataillon Azov, qui attire des volontaires d’extrême droite venus de toute l’Europe. Pour certains, la guerre en Ukraine serait l’occasion de se battre « contre la Russie, l’UE et les États-Unis ». Et tous les volontaires croates rêvent d’être envoyés au front contre les volontaires serbes, qui se battent avec les pro-russes...
024.jpgLe bataillon Azov à la parade

(Avec Jutarnji List et Bilten) - Le sniper suédois Mikael Skilt est en Ukraine depuis un an. Il est désormais chargé de la formation de nouvelles recrues du bataillon Azov, une unité volontaire proche de Pravy Sektor, l’extrême-droite ukrainienne, qui attire des volontaires étrangers de nombreux pays.

Retrouvez notre dossier :
Ukraine : le spectre de la guerre inquiète les Balkans 

Les responsables du bataillon, très engagé dans le combat contre les séparatistes du Donbass, notamment aux abords de la ville de Marioupol, grand port de la mer d’Azov, démentent pourtant tout lien avec l’extrême-droite internationale. « Nous recrutons sans cesse de nouveaux volontaires et nous les formons pendant quatre semaines – c’est une condition pour rejoindre le bataillon. Ces dernier temps, les Croates sont de plus en plus nombreux à venir combattre en Ukraine », détaille Mikael Skilt.

Il explique qu’il est en train de former sept Croates : le plus jeune est à peine majeur, le plus âgé a participé à la guerre des années 1990 et porte une longue cicatrice. Actuellement, 25 Croates participeraient aux combats. La grande majorité ne se connaissaient pas avant d’arriver en Ukraine. Ils viennent de régions différentes. Mikael Skilt assure qu’ils ont très envie de faire la guerre et ne posent souvent qu’une seule condition : ils voudraient se rendre là où les Serbes se battent de l’autre côté, avec les séparatistes pro-russes. « Nous voulons nous battre contre les Serbes », disent les volontaires croates, qui préfèrent garder l’anonymat et ne veulent pas expliciter les raisons qui les ont poussé à venir en Ukraine.

« La défense de lEurope chrétienne » et les néo-nazis

L’un d’eux est néanmoins connu. Denis Šeler était l’ancien chef des Bad Blue Boys, les ultras du Dinamo de Zagreb. Pour lui, l’Ukraine serait « le dernier front de la droite chrétienne en Europe ». il assure que cette guerre présente l’opportunité de se battre « contre trois ennemis - la Russie, l’Union européenne et les États-Unis ».

Chaque volontaire raconte une histoire différente. Mikael explique qu’il a laissé à Stockholm sa maison, sa petite amie et un boulot qui lui rapportait 60.000 euros annuels. Dès le début du conflit en Ukraine, il a compris que des choses importantes allaient se passer. Il regrette de ne plus participer directement aux combats, regrettant d’avoir repris une dizaine de kilos à cause de cette relative inactivité. Mikael se dit convaincu que les combats vont durer « au moins jusqu’à l’été », et il est certain de la victoire de l’Ukraine, devenue sa « deuxième partie ».

Une autre organisation apparaît également dans le recrutement des volontaires, la branche croate du réseau Misanthropic Division, qui fédère des groupuscules néo-nazis d’Europe de l’Est, notamment en Ukraine, Biélorussie et Russie, et qui annonce l’éclatement prochain d’une « guerre de races ». Les militants de ce réseau, qui utilise une symbolique néo-païenne et néo-viking, se retrouvent également dans la « légion croate », intégré au bataillon Azov.

BESSON_696038S1.jpgGaston Besson, sergent recruteur franco-croate

Gaston Besson est le coordinateur du recrutement international du bataillon Azov. Ce Français, qui a combattu dans les guerres de Croatie et de Bosnie-Herzégovine, partage son temps, depuis plusieurs mois, entre l’Ukraine et la Croatie. Ce mercenaire professionnel touche une retraite militaire croate et vit à Pula, en Istrie. C’est par son intermédiaire que les combattants croates sont arrivés au bataillon Azov.

Les volontaires doivent se débrouiller par leurs propres moyens pour arriver en Ukraine, mais, une fois qu’ils sont officiellement incorporés, ils sont nourris et logés par le bataillon. Deux femmes, dont la veuve d’un soldat tué au combat ont également rejoint les rangs d’Azov.

Gaston Besson sélectionne les combattants pour les opérations de terrain. Selon lui, beaucoup de personnes inadaptées au combat souhaiteraient participer à la guerre, mais le bataillon Azov n’accepte ni les alcooliques, ni les toxicomanes, ni les personnes qui n’ont pas les capacités psychologiques et physiques requises pour affronter le stress de la guerre. Gaston Besson précise qu’il se méfie de ceux qui ont la gachette trop facile, « mais cela ne veut pas dire que c’est une unité des petits écoliers, bien au contraire ». « Ce sont des gars armés et dangereux », explique le mercenaire. Quelque 600 volontaires étrangers se battraient du côté ukrainien.

Les nouvelles recrues arrivent toutes les semaines et le bataillon ne cache pas qu’il se bat contre deux fronts : contre la Russie et les séparatistes, mais en restant très méfiant à l’égard des autorités ukrainiennes, parce que les hommes d’Azov ne veulent pas d’un nouveau gouvernement « pro-américain » ni d’« une nouvelle mafia à Kiev ».

Moscou dénonce la présence de « fascistes croates »

Alors que le ministère des Affaires étrangères russes a officiellement dénoncé la présence en Ukraine de « fascistes croates », qui pourraient mettre en danger le cessez-le-feu péniblement négocié à Minsk, Vesna Pusić, la ministre croate des Affaires étrangères et européennes, a officiellement confirmé que les ressortissants croates participaient aux combats en Ukraine, mais elle affirme qu’ils feraient tous partie des unités régulières de l’armée ukrainienne.

« Leurs activités sont suivies par l’agence de sécurité et de renseignement militaire et, pour le moment, il n’y a pas de participation croate dans les unités paramilitaires », a assuré Vesna Pusić, précisant que tous les Croates étaient engagés côté ukrainien, mais sans préciser leur nombre.

nacosi_topovsko_meso1.jpg
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Ambiance ....

 

Ukraine : la « Légion croate » se bat dans les rangs du bataillon Azov
Traduction Jasna Anđelić
 
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Publié dans la presse : 10 février 2015
Mise en ligne : lundi 16 février 2015
Plusieurs dizaines de Croates se battent en Ukraine, dans les rangs du bataillon Azov, qui attire des volontaires d’extrême droite venus de toute l’Europe. Pour certains, la guerre en Ukraine serait l’occasion de se battre « contre la Russie, l’UE et les États-Unis ». Et tous les volontaires croates rêvent d’être envoyés au front contre les volontaires serbes, qui se battent avec les pro-russes...
024.jpgLe bataillon Azov à la parade

(Avec Jutarnji List et Bilten) - Le sniper suédois Mikael Skilt est en Ukraine depuis un an. Il est désormais chargé de la formation de nouvelles recrues du bataillon Azov, une unité volontaire proche de Pravy Sektor, l’extrême-droite ukrainienne, qui attire des volontaires étrangers de nombreux pays.

Retrouvez notre dossier :

Ukraine : le spectre de la guerre inquiète les Balkans 

Les responsables du bataillon, très engagé dans le combat contre les séparatistes du Donbass, notamment aux abords de la ville de Marioupol, grand port de la mer d’Azov, démentent pourtant tout lien avec l’extrême-droite internationale. « Nous recrutons sans cesse de nouveaux volontaires et nous les formons pendant quatre semaines – c’est une condition pour rejoindre le bataillon. Ces dernier temps, les Croates sont de plus en plus nombreux à venir combattre en Ukraine », détaille Mikael Skilt.

Il explique qu’il est en train de former sept Croates : le plus jeune est à peine majeur, le plus âgé a participé à la guerre des années 1990 et porte une longue cicatrice. Actuellement, 25 Croates participeraient aux combats. La grande majorité ne se connaissaient pas avant d’arriver en Ukraine. Ils viennent de régions différentes. Mikael Skilt assure qu’ils ont très envie de faire la guerre et ne posent souvent qu’une seule condition : ils voudraient se rendre là où les Serbes se battent de l’autre côté, avec les séparatistes pro-russes. « Nous voulons nous battre contre les Serbes », disent les volontaires croates, qui préfèrent garder l’anonymat et ne veulent pas expliciter les raisons qui les ont poussé à venir en Ukraine.

« La défense de lEurope chrétienne » et les néo-nazis

L’un d’eux est néanmoins connu. Denis Šeler était l’ancien chef des Bad Blue Boys, les ultras du Dinamo de Zagreb. Pour lui, l’Ukraine serait « le dernier front de la droite chrétienne en Europe ». il assure que cette guerre présente l’opportunité de se battre « contre trois ennemis - la Russie, l’Union européenne et les États-Unis ».

Chaque volontaire raconte une histoire différente. Mikael explique qu’il a laissé à Stockholm sa maison, sa petite amie et un boulot qui lui rapportait 60.000 euros annuels. Dès le début du conflit en Ukraine, il a compris que des choses importantes allaient se passer. Il regrette de ne plus participer directement aux combats, regrettant d’avoir repris une dizaine de kilos à cause de cette relative inactivité. Mikael se dit convaincu que les combats vont durer « au moins jusqu’à l’été », et il est certain de la victoire de l’Ukraine, devenue sa « deuxième partie ».

Une autre organisation apparaît également dans le recrutement des volontaires, la branche croate du réseau Misanthropic Division, qui fédère des groupuscules néo-nazis d’Europe de l’Est, notamment en Ukraine, Biélorussie et Russie, et qui annonce l’éclatement prochain d’une « guerre de races ». Les militants de ce réseau, qui utilise une symbolique néo-païenne et néo-viking, se retrouvent également dans la « légion croate », intégré au bataillon Azov.

BESSON_696038S1.jpgGaston Besson, sergent recruteur franco-croate

Gaston Besson est le coordinateur du recrutement international du bataillon Azov. Ce Français, qui a combattu dans les guerres de Croatie et de Bosnie-Herzégovine, partage son temps, depuis plusieurs mois, entre l’Ukraine et la Croatie. Ce mercenaire professionnel touche une retraite militaire croate et vit à Pula, en Istrie. C’est par son intermédiaire que les combattants croates sont arrivés au bataillon Azov.

Les volontaires doivent se débrouiller par leurs propres moyens pour arriver en Ukraine, mais, une fois qu’ils sont officiellement incorporés, ils sont nourris et logés par le bataillon. Deux femmes, dont la veuve d’un soldat tué au combat ont également rejoint les rangs d’Azov.

Gaston Besson sélectionne les combattants pour les opérations de terrain. Selon lui, beaucoup de personnes inadaptées au combat souhaiteraient participer à la guerre, mais le bataillon Azov n’accepte ni les alcooliques, ni les toxicomanes, ni les personnes qui n’ont pas les capacités psychologiques et physiques requises pour affronter le stress de la guerre. Gaston Besson précise qu’il se méfie de ceux qui ont la gachette trop facile, « mais cela ne veut pas dire que c’est une unité des petits écoliers, bien au contraire ». « Ce sont des gars armés et dangereux », explique le mercenaire. Quelque 600 volontaires étrangers se battraient du côté ukrainien.

Les nouvelles recrues arrivent toutes les semaines et le bataillon ne cache pas qu’il se bat contre deux fronts : contre la Russie et les séparatistes, mais en restant très méfiant à l’égard des autorités ukrainiennes, parce que les hommes d’Azov ne veulent pas d’un nouveau gouvernement « pro-américain » ni d’« une nouvelle mafia à Kiev ».

Moscou dénonce la présence de « fascistes croates »

Alors que le ministère des Affaires étrangères russes a officiellement dénoncé la présence en Ukraine de « fascistes croates », qui pourraient mettre en danger le cessez-le-feu péniblement négocié à Minsk, Vesna Pusić, la ministre croate des Affaires étrangères et européennes, a officiellement confirmé que les ressortissants croates participaient aux combats en Ukraine, mais elle affirme qu’ils feraient tous partie des unités régulières de l’armée ukrainienne.

« Leurs activités sont suivies par l’agence de sécurité et de renseignement militaire et, pour le moment, il n’y a pas de participation croate dans les unités paramilitaires », a assuré Vesna Pusić, précisant que tous les Croates étaient engagés côté ukrainien, mais sans préciser leur nombre.

nacosi_topovsko_meso1.jpg

 

 

 

Il semble qu'on assiste bien à l’éclosion  de "DAECH" version occidentale.

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Pour certains, la guerre en Ukraine serait l’occasion de se battre « contre la Russie, l’UE et les États-Unis ».

 

>>> Cela a le mérite d'être éclectique !! Ils ne veulent pas aussi mettre la branlée aux atlantes et martiens ?

 

D'un certain côté, cela me fait penser à Daech qui déclare la guerre contre tout le monde. 

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Chose un peut étonnante dans les média mainstream francais, un peu d'empathie pour les "seps", et une forme de prise de conscience que la guerre civile actuelle n'est pas vraiment le fait des ukrainiens, mais plus de leur instrumentalisation.

 

Ca fait plusieurs jour qu'on a des reportage de France Info a Donetsk avec des propos plutot modéré, des interview de la population locale plutot "anti kiev" etc.

 

Même chose dans Le Monde.

 

On trouve même des journalistes pour s'interroger sur la pertinence d'appeler les "seps" des "rebelles", alors que c'est un terme loin d'être neutre.

 

http://www.lemonde.fr/europe/visuel/2015/02/17/en-images-ukraine-la-guerre-cote-rebelles_4578273_3214.html

 

Le vent serait il en train de tourner... ou bien les seps se sont lancé dans un grand plan de com' a destination de l'ouest.

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Chose un peut étonnante dans les média mainstream francais, un peu d'empathie pour les "seps", et une forme de prise de conscience que la guerre civile actuelle n'est pas vraiment le fait des ukrainiens, mais plus de leur instrumentalisation.

 

Ca fait plusieurs jour qu'on a des reportage de France Info a Donetsk avec des propos plutot modéré, des interview de la population locale plutot "anti kiev" etc.

 

Même chose dans Le Monde.

 

On trouve même des journalistes pour s'interroger sur la pertinence d'appeler les "seps" des "rebelles", alors que c'est un terme loin d'être neutre.

 

http://www.lemonde.fr/europe/visuel/2015/02/17/en-images-ukraine-la-guerre-cote-rebelles_4578273_3214.html

 

Le vent serait il en train de tourner... ou bien les seps se sont lancé dans un grand plan de com' a destination de l'ouest.

 

Ce n'est pas une question de vent qui tourne, c'est avant tout une question de moyens et d'accès au terrain, comme je l'ai déjà dit plusieurs fois dans les fils Ukraine 1, 2 et 3.

 

Quand les reporters occidentaux peuvent faire leur travail plus ou moins librement, ils font des reportages nuancés. Quand au printemps/à l'été ils ils étaient menacés et rançonnés par des seigneurs de la guerre qui se comportent en voyous tout en prétendant être les autorités des républiques sécessionnistes autoproclamées, les journaux écrivaient logiquement que les sécessionnistes se comportaient comme des voyous et puis se retournaient vers les communiqués officiels, seul moyen d'essayer de savoir ce qui se passe sur le terrain qui leur est interdit.

 

Là où les uns voient une forme d'information idéologiquement orientée, quiconque connait le fonctionnement des médias voit à l'oeuvre les mécaniques habituelles de production du récit d'information, que ce soit en Ukraine ou n'importe où ailleurs, jusques et y compris aux cérémonies de noces d'or d'un vieux couple de Trifouilly-la-Garenne. S'il y a un "vent qui tourne", c'est sans doute chez les sécessionnistes qui semblent avoir compris que continuer à traiter les journalistes occidentaux comme Poutine traite les siens les desservait, et qu'au lieu de les menacer de mort au motif qu'ils seraient "des espions", il est bien plus porteur pour eux de les laisser faire des reportages chez eux. C'est d'ailleurs ce qui explique la multiplication des reportages coté sécessionniste: une conjonction d'actualité chaude (discussions du cessez-le-feu, signature, suspense tiendra/tiendra pas) et l'accueil de pools de journalistes occidentaux à Donetsk. Ça n'aura qu'un temps: si ça n'évolue pas et que la situation se fige, dans 15 jours il n'y aura plus grand chose sur le sujet dans la presse occidentale.

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Ce n'est pas une question de vent qui tourne, c'est avant tout une question de moyens et d'accès au terrain, comme je l'ai déjà dit plusieurs fois dans les fils Ukraine 1, 2 et 3.

 

Quand les reporters occidentaux peuvent faire leur travail plus ou moins librement, ils font des reportages nuancés. Quand au printemps/à l'été ils ils étaient menacés et rançonnés par des seigneurs de la guerre qui se comportent en voyous tout en prétendant être les autorités des républiques sécessionnistes autoproclamées, les journaux écrivaient logiquement que les sécessionnistes se comportaient comme des voyous et puis se retournaient vers les communiqués officiels, seul moyen d'essayer de savoir ce qui se passe sur le terrain qui leur est interdit.

 

Là où les uns voient une forme d'information idéologiquement orientée, quiconque connait le fonctionnement des médias voit à l'oeuvre les mécaniques habituelles de production du récit d'information, que ce soit en Ukraine ou n'importe où ailleurs, jusques et y compris aux cérémonies de noces d'or d'un vieux couple de Trifouilly-la-Garenne. S'il y a un "vent qui tourne", c'est sans doute chez les sécessionnistes qui semblent avoir compris que continuer à traiter les journalistes occidentaux comme Poutine traite les siens les desservait, et qu'au lieu de les menacer de mort au motif qu'ils seraient "des espions", il est bien plus porteur pour eux de les laisser faire des reportages chez eux. C'est d'ailleurs ce qui explique la multiplication des reportages coté sécessionniste: une conjonction d'actualité chaude (discussions du cessez-le-feu, signature, suspense tiendra/tiendra pas) et l'accueil de pools de journalistes occidentaux à Donetsk. Ça n'aura qu'un temps: si ça n'évolue pas et que la situation se fige, dans 15 jours il n'y aura plus grand chose sur le sujet dans la presse occidentale.

Tu me permettras d'etre en large désaccord avec cette analyse, ayant suivi de pret (parfois un peu trop) les evenements des Balkans puis la crise du Caucase et maintenant à moindre échelle celle ci, il y'a une tendance à un storytelling facile dans les médias avec un approche manichéenne qui est largement distribuée (par facilité, incompétence de certains journalistes et parceque c'est moins compliqué pour l'audience).

Je pourrais te citer à l'envie des contre exemples à ce que tu as suggéré comme raison du retournement (relatif) de la presse mais on serait très HS ;)

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