Ukraine 3

[Kelkin]

Bien sûr que ça ne sera que de la figuration ; personne dans l'OTAN ne veut envoyer ses soldats se battre contre les Russes.

Donc ce sera un jeu de "je ne te touche pas !" un peux comme les exercices de liberté de navigation en Mer de Chine méridionale. Ça n'empêchera pas Poutine de dormir, mais ça lui permettra de montrer à quel point l'OTAN est invasif et menaçant, donc ça sera bon pour sa communication.

[Arland]

Moi je vois bien Trump exiger, au nom du "Make america great again", que l'on envoi 2 groupes aéro au complet en mer noir après avoir viré 2-3 amiraux qui tentaient de lui expliquer que c'était pas possible. Le tout en hurlant "FAKE NEWWWWS, go away you fired !".

Modifié le 4 avril 2019 par Arland

[Bastion]

J'ai des doutes sur la neutralité de l'OSCE, elle a indiqué à l'armée de l'Ukraine, les coordonnées d'un système de guerre électronique russe, photo à l'appuie .

http://www.opex360.com/2019/04/05/un-systeme-de-guerre-electronique-russe-dernier-cri-a-ete-repere-dans-le-sud-est-de-lukraine/

Je me demande, ce genre d'engins de guerre électronique est-il mobile ? Ils ont put se déplacer peut être ? Pour éviter des tirs de l'artillerie ? On voit sur la photo que les engins ne sont pas camouflés 

Car je pense fortement qu'avec des coordonnées, les ukrainiens ont pu tirer un ou deux obus !

[Ciders]

Il y a 1 heure, Bastion a dit :

J'ai des doutes sur la neutralité de l'OSCE, elle a indiqué à l'armée de l'Ukraine, les coordonnées d'un système de guerre électronique russe, photo à l'appuie .

http://www.opex360.com/2019/04/05/un-systeme-de-guerre-electronique-russe-dernier-cri-a-ete-repere-dans-le-sud-est-de-lukraine/

Je me demande, ce genre d'engins de guerre électronique est-il mobile ? Ils ont put se déplacer peut être ? Pour éviter des tirs de l'artillerie ? On voit sur la photo que les engins ne sont pas camouflés 

Car je pense fortement qu'avec des coordonnées, les ukrainiens ont pu tirer un ou deux obus !

Trois camions et ce qui ressemble à une remorque. Oui, c'est mobile.

[Kelkin]

Il y a 3 heures, Bastion a dit :

J'ai des doutes sur la neutralité de l'OSCE, elle a indiqué à l'armée de l'Ukraine, les coordonnées d'un système de guerre électronique russe, photo à l'appuie .

http://www.opex360.com/2019/04/05/un-systeme-de-guerre-electronique-russe-dernier-cri-a-ete-repere-dans-le-sud-est-de-lukraine/

Je me demande, ce genre d'engins de guerre électronique est-il mobile ? Ils ont put se déplacer peut être ? Pour éviter des tirs de l'artillerie ? On voit sur la photo que les engins ne sont pas camouflés 

Car je pense fortement qu'avec des coordonnées, les ukrainiens ont pu tirer un ou deux obus !

Documenter la présence de forces armées étrangères hostiles et non-invitées est précisement le travail de l'OSCE.

Ils sont neutres car ils documenteront aussi la présence de troupes ukrainiennes illégallement en Russie. Sauf qu'il n'y en a pas, parce que c'est la Russie qui envahi l'Ukraine et pas l'inverse. La réalité n'est pas neutre.

[rendbo]

Des petites news de la préparation des élection à Paris.

En temps normal, les citoyens doivent se faire enregistrer sur la liste électorale de leur lieu de résidence (équivalent à un changement d'adresse). Les papiers faisant un AR (au moins) entre l'ambassade et l'Ukraine, il faut s'y prendre assez tôt à l'avance (mais pas trop tôt, car avant ce n'est pas possible). Certains Ukrainiens ne peuvent donc pas voter au premier tour à cause de ce délai, et font donc tout pour voter au second tour. 

Les autres années, la commission électorale tenait une permanence les soirs et le samedi afin que ceux ci puissent s'inscrire plus facilement. Toutefois cette année, l'ambassade a décidé de gérer intégralement l'inscription... le tout aux horaires de bureau et uniquement les jours ouvrés  de l'ambassade. De plus normalement les dossiers sont recevables jusqu'au 15 (pour un vote le 20 c'est chaud), mais ils ont décidé de clôturer les inscriptions le 10 (au revoir délai légal... surtout qu'à l'heure de l'informatisation...).

Peut être suite à des plaintes et des récriminations, l'ambassade ouvre depuis peu aussi quelques soirées... mais sans autres explications.

Le second tour est dans deux semaines, je me demande ce que ça va donner et quelles va être la validité du vote.

[collectionneur]

@rendbo Quel est la taille de la communauté ukrainienne en France ayant le droit de vote ?

[rendbo]

il y a 3 minutes, collectionneur a dit :

@rendbo Quel est la taille de la communauté ukrainienne en France ayant le droit de vote ?

on estime que la communauté ukrainienne en France compte 70k Ukrainiens. Toutefois moins de 3600 personnes étaient inscrites sur les listes au premier tour. Cela en partie parce que

• il est matériellement difficile de voter (un seul bureau en France, donc 2 à 3 AR pour Paris à faire inscription/vote/vote),
• un Ukrainien ne peut pas avoir la double nationalité (et une nationalité française est plus avantageuse qu'une nationalité ukrainienne),
• certains sont dans une situation légale... heu... compliquée,
• pas de choix satisfaisant ou peu de raison pour que ça change en mieux,
• et enfin un dernier gros paquet qui s'en fout... 

[Wallaby]

Le 05/04/2019 à 17:42, Bastion a dit :

J'ai des doutes sur la neutralité de l'OSCE, elle a indiqué à l'armée de l'Ukraine, les coordonnées d'un système de guerre électronique russe, photo à l'appuie .

http://www.opex360.com/2019/04/05/un-systeme-de-guerre-electronique-russe-dernier-cri-a-ete-repere-dans-le-sud-est-de-lukraine/

Je me demande, ce genre d'engins de guerre électronique est-il mobile ? Ils ont put se déplacer peut être ? Pour éviter des tirs de l'artillerie ? On voit sur la photo que les engins ne sont pas camouflés 

Car je pense fortement qu'avec des coordonnées, les ukrainiens ont pu tirer un ou deux obus !

Si c'est vraiment une info sensible, plutôt qu'une erreur des séparatistes et de leurs amis russes, est-ce que cela ne pourrait pas être un "message" délibéré de leur part, pour "communiquer", dans un but de dissuasion ?

[Boule75]

Il y a 9 heures, Wallaby a dit :

Si c'est vraiment une info sensible, plutôt qu'une erreur des séparatistes et de leurs amis russes, est-ce que cela ne pourrait pas être un "message" délibéré de leur part, pour "communiquer", dans un but de dissuasion ?

Ou alors un message de l'OSCE (Fr et/ou De ?) pour faire savoir qu'ils l'avaient vu ce système, et que le drone d'observation n'avait pas été brouillé, lui.

Ou une bévue, un problème ou une négligence côté russe.

Modifié le 10 avril 2019 par Boule75
clarification :-|

[kotai]

Le 05/04/2019 à 08:56, Kelkin a dit :

Documenter la présence de forces armées étrangères hostiles et non-invitées est précisement le travail de l'OSCE.

Ils sont neutres car ils documenteront aussi la présence de troupes ukrainiennes illégallement en Russie. Sauf qu'il n'y en a pas, parce que c'est la Russie qui envahi l'Ukraine et pas l'inverse. La réalité n'est pas neutre.

Je croyait que l'Ukraine avait envahit la Russie.

[Akhilleus]

Le 05/04/2019 à 20:56, Kelkin a dit :

Documenter la présence de forces armées étrangères hostiles et non-invitées est précisement le travail de l'OSCE.

Ils sont neutres car ils documenteront aussi la présence de troupes ukrainiennes illégallement en Russie. Sauf qu'il n'y en a pas, parce que c'est la Russie qui envahi l'Ukraine et pas l'inverse. La réalité n'est pas neutre.

Ca se discute, les forces ukrainiennes devant rester derrière une ligne de séparation

Qu'ils franchissent allégrement également (ce qui est reporté régulièrement dans les rapports OSCE)

[Ciders]

J'imagine qu'elles passent régulièrement derrière la ligne de démarcation séparant les zones tenues par le gouvernement ukrainien et celles tenues par les séparatistes. Je les vois mal passer en Russie proprement dit. Si c'était le cas, on en entendrait parler et de façon immédiate.

[Kelkin]

Pour les forces russes, la ligne de séparation s'appelle "frontière internationale".

[Akhilleus]

il y a 7 minutes, Kelkin a dit :

Pour les forces russes, la ligne de séparation s'appelle "frontière internationale".

Bla bla ............

 

[Bat]

Le 05/04/2019 à 17:42, Bastion a dit :

J'ai des doutes sur la neutralité de l'OSCE, elle a indiqué à l'armée de l'Ukraine, les coordonnées d'un système de guerre électronique russe, photo à l'appuie .

Elle ne l'a pas indiqué "à l'armée de l'Ukraine", elle l'a indiqué à tout le monde, dans ses rapports, conformément à sa mission d'observation (il est vrai, demandée par le gouvernement ukrainien). Les rapports de cette mission sont quotidiens et concernent toutes les parties: https://www.osce.org/press-releases?filters=+im_taxonomy_vid_1:(896)

[kalligator]

Vivement le 2è tour, espérant que le comique sera meilleur que Porochenko durant les 5 dernières années

[rendbo]

Il y a 3 heures, kalligator a dit :

Vivement le 2è tour, espérant que le comique sera meilleur que Porochenko durant les 5 dernières années

C'est comme en France, le Parlement est souverain et je ne sais pas ce que donneront les élections dans 5 mois, ni quelles alliances en sortiront... 

[kotai]

Encore un de ces pays européen qui devrait écouter la sagesse de l'Allemagne et de la France.

[Zalmox]

Une fois n'est pas coutume pour une série américaine, je viens de visionner un épisode d'Elementary où les méchants étaient des Ukrainiens et leurs soutiens américains et les gentils, les Russes, dont un oligarque venu à New-York pour faire la paix, s'est fait assassiné.

Très rare dans les séries américaines contemporaines où l'ancien méchant arabe ou néo-nazi a été remplacé par le méchant russe nostalgique des soviets ou un méchant serbe.

 

[Wallaby]

Zelensky à l'Élysée, Porochenko à Berlin (puis à l'Élysée).

https://www.spiegel.de/politik/ausland/vor-stichwahl-in-der-ukraine-warum-merkel-poroschenko-empfaengt-a-1262372.html (12 avril 2019)

Le président ukrainien Petro Poroshenko doit craindre pour sa fonction - et sera reçu par la chancelière Merkel à Berlin ce vendredi quelques jours avant le second tour des élections. S'agit-il d'une ingérence dans la campagne électorale ?

Merkel s'immisce-t-elle maintenant dans la campagne électorale ukrainienne en recevant le président ? "Ce n'est pas le cas", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, il y a quelques jours, lors de la conférence de presse fédérale en réponse à une question correspondante. "Je peux seulement dire que ce n'est pas une telle interférence, bien sûr." Seibert a souligné qu'il y avait beaucoup à discuter : la mise en œuvre des accords de Minsk sur le conflit en Ukraine orientale, la situation des marins détenus par la Russie, la situation fondamentale dans le détroit de Kerch.

Quoi qu'il en soit, la visite de Poroschenko à Merkel devrait s'avérer utile, car il peut se présenter comme un chef d'État fort et respecté à Berlin. "Cette réunion est une manifestation publique de soutien à la politique du président ", déclare Oleh Belokolos, expert en politique étrangère et en sécurité à la Maidan for Foreign Affairs. Le chef de l'Etat ukrainien assiégé a plus que jamais besoin de telles images. Il veut leur montrer que lui seul peut conduire l'Ukraine vers l'ouest.

Porochenko a remercié Mme Merkel à l'avance lors du Forum sur la sécurité de Kiev jeudi : "Je ne pense pas que tout le monde sache exactement combien elle a contribué au développement de notre État au cours des cinq dernières années", a-t-il dit. "Et sa contribution à assurer notre unité territoriale ne peut être surestimée." Porochenko ne tarissait pas d'éloges à l'égard de Merkel : "Et je suis vraiment fier que tous les Ukrainiens et moi-même puissions la décrire en toute confiance comme notre grande amie".

Mais rien n'y fait : après le premier tour de l'élection présidentielle, le candidat sortant est en retard de 30 points sur son rival Zelensky dans un sondage récent. Même si les indécis votaient pour Porochenko, il n'aurait aucune chance de redevenir chef de l'Etat selon cette photographie de l'opinion. D'autant plus que Zelensky est désormais en tête avec trois points de pourcentage, même dans l'ouest du pays, qui est en fait un bastion du président actuel.

Porochenko et ses soutiens réagissent nerveusement en conséquence. Le président fait maintenant tout ce qu'il peut pour rester en fonction : Il a passé deux tests sanguins devant des caméras, s'est livré lui-même à des ping pongs vidéo avec Zelensky la nuit, a reçu des activistes après une longue période, leur a promis des améliorations dans le pays et s'est excusé pour ses erreurs, par exemple dans le domaine de la lutte contre la corruption, où le progrès est lent.

Dans le même temps, Poroschenko parie sur une campagne électorale de peur. Partout dans le pays, il a fait poser des affiches montrant son visage et celui du président russe Vladimir Poutine - avec le slogan : "Le choix décisif". Comme s'il était en compétition contre l'homme du Kremlin.

Porochenko poursuit ainsi une double stratégie : d'une part, il tente d'étiqueter Zelensky, qui a grandi russophone et se montre disposé à engager un dialogue avec Moscou sur la guerre du Donbass, comme un homme ami du Kremlin ; d'autre part, il tente de se présenter comme le seul véritable défenseur de l'Ukraine capable de défendre son pays contre une agression russe.

La situation est dans une impasse : Les marins arrêtés dans le détroit de Kertch sont toujours en détention à Moscou et, ces derniers mois, il n'y a eu aucun progrès dans les discussions sur une éventuelle mission de casque bleu dans l'est de l'Ukraine, où des gens meurent presque chaque jour.

Poutine a déjà indiqué clairement à plusieurs reprises qu'il ne serait pas mécontent d'un changement à la présidence de Kiev. Mais ce que le Kremlin gagnera réellement à la fin avec Zelensky, qui n'a aucune expérience politique, n'est pas clair. Même à Moscou, on ne comprend pas trop ce candidat qui promet aux Ukrainiens un avenir prometteur, mais qui n'a pas encore dit grand-chose de concret sur la manière exacte dont il veut améliorer la situation dans le pays, qui est également en difficulté économique.

A Berlin, il s'agit d'anticiper le résultat du second tour des élections : L'Allemagne " continuera à se tenir aux côtés d'une Ukraine réformée " et elle veut " continuer à soutenir le pays dans la mise en œuvre des grandes tâches auxquelles il doit faire face ", déclare le porte-parole du gouvernement Seibert.

Mais vendredi, le chancelier n'a invité que le président sortant - contrairement au président français Emmanuel Macron, qui, comme son prédécesseur François Hollande, est très attaché à trouver une solution à la crise en Ukraine.

Macron recevra Poroschenko à Paris vendredi soir - mais avant cela, le challenger Zelensky sera l'invité de l'Elysée.

Modifié le 12 avril 2019 par Wallaby

[Alexis]

Le 11/04/2019 à 00:18, Zalmox a dit :

Une fois n'est pas coutume pour une série américaine, je viens de visionner un épisode d'Elementary où les méchants étaient des Ukrainiens et leurs soutiens américains et les gentils, les Russes, dont un oligarque venu à New-York pour faire la paix, s'est fait assassiné.

Très rare dans les séries américaines contemporaines où l'ancien méchant arabe ou néo-nazi a été remplacé par le méchant russe nostalgique des soviets ou un méchant serbe.

Que veux-tu les producteurs de contenus pour les médias sont habitués à s'adapter aux infléchissements de la politique étrangère américaine, il leur faut bien prendre en compte le vent nouveau qui souffle depuis la Maison Blanche 

 

Honte, moi ? Allons  ...

 

il y a 37 minutes, Wallaby a dit :

Zelensky à l'Élysée, Porochenko à Berlin (puis à l'Élysée).

https://www.spiegel.de/politik/ausland/vor-stichwahl-in-der-ukraine-warum-merkel-poroschenko-empfaengt-a-1262372.html (12 avril 2019)

Mais rien n'y fait : après le premier tour de l'élection présidentielle, le candidat sortant est en retard de 30 points sur son rival Zelensky dans un sondage récent. Même si les indécis votaient pour Porochenko, il n'aurait aucune chance de redevenir chef de l'Etat selon cette photographie de l'opinion. D'autant plus que Zelensky est désormais en tête avec trois points de pourcentage, même dans l'ouest du pays, qui est en fait un bastion de l'opérateur historique.

(...) Porochenko poursuit ainsi une double stratégie : d'une part, il tente d'étiqueter Zelensky, qui a grandi russophone et se montre disposé à engager un dialogue avec Moscou sur la guerre du Donbass, comme un homme ami du Kremlin ; d'autre part, il tente de se présenter comme le seul véritable défenseur de l'Ukraine capable de défendre son pays contre une agression russe.

(...) Emmanuel Macron, qui, comme son prédécesseur François Hollande, est très attaché à trouver une solution à la crise en Ukraine.

Macron recevra Poroschenko à Paris vendredi soir - mais avant cela, le challenger Zelensky sera l'invité de l'Elysée.

Divisée comme elle est, et ceci depuis son indépendance, voire en fait depuis bien plus longtemps, l'Ukraine ne peut trouver un équilibre interne que par une politique plus ou moins à équidistance de l'Europe occidentale (avec son parrain américain) et de la Russie.

La séquence violente à grande échelle de 2014-2015 a évidemment ruiné tout équilibre. Peut-être Zelensky est-il un signe de la recherche d'un nouvel équilibre.

Cela dit, rien ne garantit qu'il saura vraiment progresser en ce sens - et pour commencer, mettre fin à la "guerre à petit feu" dans le Donbass - ainsi que lutter contre la corruption et d'une manière générale améliorer la prospérité du pays.

La première chose que puissent faire les autres pays pour l'aider, c'est de ne pas le gêner. Macron a raison de recevoir les deux candidats du second tour, démontrant une ouverture à Zelensky, qu'il reçoit d'ailleurs le premier.

S'il commence à avancer, peut-être sera t il possible d'aller plus loin en négociant entre France, Allemagne et Russie une pacification et légalisation dans le Donbass ainsi qu'une démarche d'aide conjointe. Ceci en motivant la Russie par un allègement et au final une fin des sanctions économiques réciproques. Et en maintenant les Etats-Unis à distance de sécurité naturellement - façon accords de Minsk - car leur intérêt n'est évidemment pas la fin de l'opposition autour de l'Ukraine et la résolution du conflit du Donbass.

Cela dit, tout dépendra de la capacité de Zelensky à établir le contrôle qu'un chef d'Etat doit avoir sur l'appareil administratif et de sécurité du pays. Ce n'est pas forcément gagné d'avance ...

Et quels que soient les reproches faits à Trump, la réalité est que la politique américaine n'est pas moins anti-russe - et utilisant l'Ukraine comme un pion - que du temps de Barack Obama et de Victoria Nuland.

[Wallaby]

Toute la question est de savoir si des puissances moyennes comme la France et l'Ukraine - potentiellement puissance moyenne future - peuvent s'épauler pour créer une Europe de l'équilibre, plutôt qu'une Europe de l'hégémonie allemande, qui réaliserait le projet de allemand du traité de Brest-Litovsk avec création d'une Ukraine satellite allemand.

La priorité pour l'Ukraine est de sortir de la guerre et de la pauvreté. La dynamique de rattrapage du niveau de vie de l'Europe de l'ouest est potentiellement un réservoir de croissance. Pour l'instant la réponse de l'Europe est surtout d'offrir des visas pour alimenter l'émigration, sans résoudre les problèmes de fond, et d'alimenter la guerre par la polarisation russophobe.

Pour la France se posera à terme avec acuité la question de l'ouverture du marché agricole.

[Kiriyama]

 

[Shorr kan]

Il y a 5 heures, Wallaby a dit :

Toute la question est de savoir si des puissances moyennes comme la France et l'Ukraine - potentiellement puissance moyenne future - peuvent s'épauler pour créer une Europe de l'équilibre, plutôt qu'une Europe de l'hégémonie allemande, qui réaliserait le projet de allemand du traité de Brest-Litovsk avec création d'une Ukraine satellite allemand.

La priorité pour l'Ukraine est de sortir de la guerre et de la pauvreté. La dynamique de rattrapage du niveau de vie de l'Europe de l'ouest est potentiellement un réservoir de croissance. Pour l'instant la réponse de l'Europe est surtout d'offrir des visas pour alimenter l'émigration, sans résoudre les problèmes de fond, et d'alimenter la guerre par la polarisation russophobe.

Pour la France se posera à terme avec acuité la question de l'ouverture du marché agricole.

 

En matière de géopolitique l'idée de puissances moyennes qui se coalisant pour contrebalancer les "grandes puissances", est récurrente dans l'histoire et attaché à un certain idéalisme en matière de relations internationales où les petits arriveraient par leur union à tenir la dragée haute aux puissants.

Mais ça n'a que rarement eu de traductions dans les faits, et quand ça en a eu, les résultats n'étaient pas au rendez-vous.

Il faut dure que c'est difficile de coordonner des pays qui n'ont pas de frontières contigus, d’intérêts partagés au-delà de quelques sujets d'importances et au final pas grand chose en commun.

Les seules alliances durables et ayants un impacts sont celles où de des pays se rassemblent autour d'un hégémon puissant qui les dominent militairement et/ou économiquement, et avec qui est partagé une certaine affinité culturelle ; comme les EU avec l'Occident. 

Modifié le 12 avril 2019 par Shorr kan