Wallaby Posté(e) il y a 23 heures Auteur Share Posté(e) il y a 23 heures Il y a 1 heure, Ciders a dit : Plus sérieusement, difficile de savoir ce que la Biélorussie pourrait faire de différent puisqu'elle n'a jamais connu que Loukachenko depuis l'indépendance. Parce qu'il y a plusieurs Loukachenko. Il y a le Loukachenko d'avant les sanctions occidentales et le Loukachenko d'après les sanctions occidentales. Il y a 8 heures, Wallaby a dit : Au même moment, le président Loukachenko a reconnu la Crimée, annexée par la Russie en 2014, comme territoire légalement russe, ce qu’il refusait de faire auparavant. D’après plusieurs spécialistes (4), ce rapprochement s’explique en grande partie par les sanctions particulièrement sévères décrétées par les Occidentaux à l’encontre du régime. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures Il y a 3 heures, Polybe a dit : En tout cas intéressant de voir sur le topic Pays Baltes venir voir les gens expliquer que la Russie et ses proxies sont les victimes, et qu'on se fait du mal. Certains éléments de langage passent bien, et s'invitent là où il faut. La Russie a tellement raison en tout que c'est à se demander pourquoi le sort s'acharne ici. Il ne s'agit pas d'expliquer que la Russie et la Biélorussie sont des victimes, mais d'attirer l'attention sur le fait que la situation des puissances mineures frontalières de grandes puissances en opposition est une situation intrinsèquement dangereuse. Leur intérêt réel est de chercher des ponts entre ces puissances, même si elles sont en affinité ou sous contrainte de telle ou telle grande puissance. En cas de conflits elles s'en prendront plein la gueule, c'est couru d'avance. On pourra dire à 2000 km et sous parapluie nucléaire que c'est dégueulasse, mais cela n'y changera rien. Lorsque j'évoquai un nationalisme épidermique, je ne dis pas que ce nationalisme est une nuisance pour la Russie, mais pour le pays en question, car cela lui fait perdre les occasions de se rendre utile aux grandes puissance. Il pose aussi quelques difficultés pour un pays comme la Lettonie ou 30 % de la population est russophone. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures Il y a 6 heures, Akilius G. a dit : Lorsque j'évoquai un nationalisme épidermique, je ne dis pas que ce nationalisme est une nuisance pour la Russie, mais pour le pays en question, car cela lui fait perdre les occasions de se rendre utile aux grandes puissance. Il pose aussi quelques difficultés pour un pays comme la Lettonie ou 30 % de la population est russophone. C'est un charmant euphémisme. Mais pour servir d'honnête courtier, comme l'aurait dit Bismarck, encore faut-il que l'une des parties ne cherche pas à te faire la peau en permanence ou ne cherche pas à enterrer les occasions précédentes où il t'a déjà fait la peau. Le problème ici est la confiance. Qui ferait confiance aux Russes si il était un citoyen balte vaguement instruit et informé ? Même parmi les russophones ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 7 heures Auteur Share Posté(e) il y a 7 heures Il y a 7 heures, Ciders a dit : Qui ferait confiance aux Russes si il était un citoyen balte vaguement instruit et informé ? Même parmi les russophones ? Quelqu'un d'instruit et informé connaîtrait l'essai "Reconstruire la Russie" de Soljenitsyne dans lequel ce dernier pourfend le concept impérial d'une Russie qui chercherait à gouverner des peuples non-russes : Le 17/10/2024 à 11:05, Wallaby a dit : Le problème dans ce scénario, c'est qu'il n'y a pas en Russie de "désir de Lituanie" ou Balte, comme il y a un "désir d'Ukraine" (ou de "Novorossiya"). C'est ce que disait Soljenitsyne : https://www.rferl.org/a/russia-putin-solzhenitsyn-1990-essay/26561244.html (1er septembre 2014) Miriam Elder, spécialiste de la Russie, a noté dans un article publié sur BuzzFeed que la réponse de Poutine et d'autres déclarations qu'il a faites sur l'Ukraine par le passé reflètent certains des arguments avancés par le lauréat du prix Nobel Alexandre Soljenitsyne dans un essai de 1990 intitulé "Reconstruire la Russie". Dans "Reconstruire la Russie", publié aux derniers jours de l'U.R.S.S., Soljenitsyne critique les politiques frontalières désordonnées du gouvernement soviétique qui, selon lui, ont découpé la "Rus" traditionnelle. Il préconise une "Union russe" englobant l'Ukraine, la Biélorussie, la Russie et les parties ethniquement russes du Kazakhstan. Soljenitsyne est confiant dans l'unité fondamentale des peuples biélorusse, ukrainien et russe, trois branches qui ont été historiquement séparées par "l'invasion mongole et la colonisation polonaise". "Nous avons tous ensemble émergé de la précieuse Kiev, "d'où est partie la terre russe", selon la chronique de Nestor", écrit Soljenitsyne. Il soutient qu'en Lituanie et en Pologne, "les Russes blancs [Biélorusses] et les Petits Russes [Ukrainiens] ont reconnu qu'ils étaient Russes et ont lutté contre la polonisation et le catholicisme." "Le retour de ces terres à la Russie était à l'époque considéré par tous comme une "réunification"", dit-il. Soljenitsyne reconnaît les souffrances des Ukrainiens sous les Soviétiques, mais dit que ce n'est pas une raison pour "s'amputer de l'Ukraine" et, en particulier, "les parties qui ne faisaient pas partie de l'ancienne Ukraine... la Novorossia ou la Crimée ou le Donbas et les régions pratiquement jusqu'à la mer Caspienne." Préfigurant la rhétorique russe d'aujourd'hui, Soljenitsyne dit que, si l'Ukraine doit être indépendante, alors ces régions devraient être autorisées à "s'autodéterminer." Mais il prône clairement l'union entre la Russie et l'Ukraine. "Séparer l'Ukraine aujourd'hui signifierait couper à travers des millions de familles et de personnes", écrit Soljenitsyne. "Un tel mélange de populations ; des régions entières à majorité russe ; combien de personnes incapables de choisir entre les deux nationalités ; combien de personnes d'ethnie mixte ; combien de mariages mixtes qui jusqu'à présent n'ont jamais été considérés comme mixtes. Dans la majeure partie de la population, il n'y a même pas un soupçon d'intolérance entre Ukrainiens et Russes." Et tout cela, écrit-il, "s'applique complètement à la Russie blanche [Biélorussie] également." Dans le même temps, Soljenitsyne critique l'ambition soviétique d'imposer la domination russe sur les nations non-russes, affirmant que cela "détruirait l'essence nationale russe." Il préconise de rompre immédiatement les liens avec les trois pays baltes, la Moldavie, les trois pays du Caucase du Sud et tous les pays d'Asie centrale, à l'exception du Kazakhstan. La Russie n'a pas assez de force pour contrôler un empire, écrit-il, et essayer de le faire ne fera que "précipiter notre destruction". De même, il souhaite bonne chance aux anciens pays du bloc soviétique d'Europe centrale, même s'il affirme que la Russie ne peut se permettre de les subventionner avec des ressources naturelles. "Nous nous réjouissons pour les pays d'Europe de l'Est -- qu'ils vivent et prospèrent en toute liberté", écrit-il. "Et laissez-les payer pour tout selon les prix mondiaux". À contextualiser avec le fait que la mère de Soljenitsyne était d'origine ukrainienne. Ou dans la classification de Jules Sergei Fediunin, Soljenitsyne est un ethno-nationaliste, adversaire du stato-impérialisme : Miriam Elder pense, et je pense, mais je peux me tromper, que Poutine est comme Soljenitsyne, un ethno-nationaliste adversaire du stato-impérialisme. Quelqu'un d'instruit et informé se montrerait : capable[s] de présenter des exposés sur des sujets complexes tels que « L'idée du pardon et de la réconciliation dans la poésie de Pouchkine », « Le sentiment de patrie et l'amour du peuple chez Lavretski », « L'image de la mère dévouée dans les œuvres de Nekrassov », « La foi de Dostoïevski en l'homme », « L'attitude de Dostoïevski envers le meurtre » ; sur les « Notes d'un chasseur » de Tourgueniev : « La situation extérieure des paysans sous le servage », « La force de la patience du peuple », « Le talent artistique du peuple simple », « L'incompatibilité du servage avec la haute dignité du peuple ». Le 17/10/2025 à 13:34, Wallaby a dit : https://www.russkije.lv/en/lib/read/minority-ngos.html Les ONG de la minorité russe dans la Lettonie de l'entre-deux-guerres La Première Guerre mondiale et la révolution russe ont eu un impact considérable sur la société civile. Au cours des premières années de l'indépendance de la Lettonie dans les années 1920, la minorité russe de Lettonie (qui représentait un dixième de la population du pays) a dû déployer des efforts considérables pour rétablir les organisations non gouvernementales qui existaient auparavant et en créer de nouvelles. Des dizaines d'ONG de la minorité russe fonctionnaient déjà au début des années 1920 et leur nombre ne cessait de croître. Riga était le centre de la vie publique de la minorité russe. Mais des associations russes ont également été créées dans d'autres villes et villages comptant une importante population minoritaire. Il existait des organisations culturelles et éducatives, caritatives, professionnelles, religieuses, de jeunes et d'émigrants issues de la minorité russe. La période républicaine parlementaire (1918-1934) a été la plus favorable au développement de la vie sociale dans la Lettonie d'avant-guerre. La situation a changé après l'instauration de la dictature de Kārlis Ulmanis en 1934. Les associations qui avaient promu des objectifs politiques ont été réprimées. Les organisations restantes ont été placées sous le contrôle strict de l'État. Une autorisation spéciale était nécessaire pour interpréter des chansons russes ou imprimer des programmes en russe, etc. (comme pour les autres langues minoritaires). En 1938, une nouvelle loi sur les associations a été adoptée, qui exigeait leur réenregistrement. Cela a conduit à un étouffement encore plus grand de la vie publique. Le nombre d'associations russes a été réduit. Néanmoins, la vie publique de la minorité russe se poursuivit jusqu'à l'annexion de la Lettonie en 1940. De juin 1940 à février 1941, la nouvelle administration soviétique de Lettonie dissolut les 58 associations de la minorité russe restantes. Ce n'est que 50 ans plus tard, à la fin des années 1980, que les Russes de Lettonie purent à nouveau participer librement aux activités des organisations non gouvernementales. https://www.russkije.lv/ru/pub/read/rus-in-latvia-edition2/feigmane-societies-rus-latvii-2.html Les communautés russes en Lettonie (1920-1940) Tatiana Feigmane L'activité sociale de la population russe de Lettonie s'est principalement manifestée à travers les activités de nombreuses organisations, essentiellement à caractère culturel, éducatif, professionnel et caritatif. Vous trouverez ci-dessous une liste des associations qui, selon nous, ont joué un rôle particulièrement important dans la vie de la population russe. Il convient de noter que les conditions les plus favorables à l'activité sociale ont prévalu pendant la période de la république parlementaire (1920-1934). Sous le régime autoritaire (1934-1940), la vie sociale est devenue moins active et certaines organisations, principalement à caractère politique, ont été fermées. Néanmoins, la vie sociale s'est poursuivie jusqu'à l'annexion de la Lettonie en 1940, après quoi toutes les associations russes existantes ont été fermées. « Union nationale démocratique » (NDS). Formée en avril 1917. Après l'occupation de Riga par les troupes allemandes en août 1917, elle a cessé ses activités jusqu'en juin 1919. Au départ, l'Union ne regroupait que les habitants russes de Riga, mais à partir de 1920, ses activités s'étendirent à toute la Lettonie. L'objectif de l'Union était de rassembler la population russe locale afin de défendre ses intérêts sur les plans politique, social et matériel. En 1920, le syndicat créa : « le Comité spécial pour les affaires des émigrants russes », « le Comité caritatif des dames » et « le Comité d'aide » (à la population russe locale). En 1921, le « Comité d'aide aux affamés en Russie » a été créé. Au début de l'année 1924, le NDS a cessé d'exister en raison de l'entrée en vigueur de la loi « Sur les sociétés, les unions et les organisations politiques », qui prévoyait la division des sociétés entre celles qui s'occupaient de politique et celles qui en étaient exclues. Le président du conseil d'administration du NDS était l'avocat, membre du Conseil populaire, député de l'Assemblée constituante et de la Ière Diète A.S. Bochaïgov. « Union nationale russe en Lettonie » (RNS). Créée en 1924, sur la base du NDS. La RNS était une organisation politique. L'Union avait pour objectifs programmatiques les suivants. 1. Défendre les droits socio-politiques et les intérêts culturels et éducatifs des citoyens russes en Lettonie, conformément aux lois en vigueur dans le pays. 2. Réunir tous les citoyens russes de Lettonie, sans distinction de croyances religieuses, dans une étroite fraternité avec les autres ethnies locales. 3. Mise en œuvre et développement de l'autonomie nationale et culturelle russe. 4. Respect des intérêts religieux et des biens des orthodoxes et des vieux-croyants. 5. Souci : a) d'améliorer les conditions de vie rurales de la population russe en général et de la population de Latgale en particulier ; b) d'améliorer les conditions de vie des travailleurs ; c) d'alléger la charge fiscale et de faciliter l'accès au crédit. 6. Élection de candidats russes dans les institutions électives en nombre correspondant à la population russe en Lettonie. « Association nationale russe » (RNO). Fondée en 1924 sur la base du NDS. Contrairement au RNS, elle ne se fixait pas d'objectifs politiques. La RNO avait pour objectif de rassembler la population russe afin de résoudre des problèmes dans les domaines culturel, éducatif, juridique, caritatif, religieux et sanitaire. La RNO pouvait compter à la fois des membres individuels et collectifs. Par exemple, en 1938, la RNO comptait 27 membres collectifs et 109 membres individuels. Cela donnait à la RNO le droit, dans certains cas, de parler au nom de la communauté russe. En 1939, dans le cadre du réenregistrement des associations, le RNO a été rebaptisé « Société russe de Riga ». En 1938, 1939 et 1940, grâce aux efforts de la Société, des recueils intitulés « Annales russes » ont été publiés, contenant de nombreuses informations sur la population russe de Lettonie. Les présidents du conseil d'administration de la RNO étaient : N.S. Savvitch, A.B. Sirotin, B.V. Galkin, P.A. Nikanorov, S.A. Korenev. L'association était hébergée dans le « Club russe » (maison « Uley »). [J'arrête la traduction ici, mais la liste est infiniment plus longue...] https://www.russkije.lv/ru/pub/read/rus-in-latvia-edition2/infantyev-language-rus-latvii-2.html La langue et la littérature russes dans les écoles lettones des années 1920-1930 Boris Infantiev L'enseignement de la langue et de la littérature russes dans les écoles lettones des années 1920-1930 a fait l'objet de vifs débats et discussions dans divers cercles sociopolitiques. Les personnalités les plus radicales, qui militaient pour protéger la jeune République de Lettonie de l'influence soviétique qu'elles jugeaient néfaste, assimilaient les concepts de « soviétique » et de « russe » et reportaient leur mécontentement à l'égard du régime soviétique sur la langue russe et la culture russe dans son ensemble. Les radicaux d'extrême gauche voyaient également d'un mauvais œil la langue russe, y voyant à leur tour les vestiges vivants de la trinité « autocratie, orthodoxie, nationalité ». C'est ainsi que la direction social-démocrate du ministère de l'Éducation interprétait la langue et la littérature russes dans les écoles lettones, exprimant lors de réunions d'enseignants et dans la presse son mécontentement face au fait que la langue russe occupait toujours une place importante dans les écoles lettones de différents niveaux [1]. Dans des publications d'une autre tendance, par exemple dans le journal Latvis, connu pour ses aspirations d'extrême droite, les mêmes dirigeants justifiaient parfois leur mécontentement à l'égard de la langue russe dans les écoles lettones par d'autres raisons : ils s'inquiétaient du fait que la culture russe « asservissait toute notre jeune génération » [2]. Il est peu probable qu'il s'agisse ici de « l'héritage de la Russie tsariste ». Les milieux libéraux, sans éprouver de sympathie pour la Russie soviétique, et encore moins pour la Russie tsariste, tenaient néanmoins compte du fait que, du point de vue des intérêts de l'État, il fallait étudier la langue des peuples et des États voisins avec lesquels la Lettonie était liée d'une manière ou d'une autre sur le plan économique [3]. Les communistes et leurs sympathisants – qui étaient nombreux en Lettonie au début des années 1920 – estimaient que la connaissance de la langue russe permettrait aux Lettons de mieux se familiariser avec la pratique révolutionnaire des peuples de la Russie soviétique. Ces divergences dans l'évaluation politique de la langue russe au début des années 1920 se sont manifestées lors de diverses réunions d'enseignants au cours desquelles la question de la langue étrangère qui devait devenir obligatoire dans les écoles lettones a été débattue. Au cours d'une même réunion, des opinions diamétralement opposées étaient exprimées, et les votes qui clôturaient les discussions donnaient tantôt la victoire à la langue russe, tantôt à la langue allemande [4]. Au début de l'année scolaire 1921/22, le ministère de l'Éducation mène une enquête auprès des enseignants et des parents d'élèves afin de déterminer quelle langue, le russe ou l'allemand, doit être privilégiée dans les écoles lettones comme première langue étrangère obligatoire. 86 % des personnes interrogées se sont prononcées en faveur du russe (dont 13 % pour l'enseignement simultané du russe et de l'allemand aux enfants lettons), et 93 % en Latgale (dont 4 % pour l'enseignement simultané du russe et de l'allemand) [5]. Les motivations pour préférer le russe étaient diverses : les futures relations économiques et commerciales avec la Russie soviétique ; la popularité du russe parmi la population lettone ; la proximité du russe avec le letton ; la situation géographique de la Lettonie, dont la Russie soviétique est le voisin le plus proche ; l'utilité du russe pour communiquer avec les Estoniens et les Lituaniens ; l'importance internationale du russe ; le manque de professeurs d'allemand ; la perte d'importance politique et économique de l'allemand en Europe après la guerre avec l'Allemagne ; l'éloignement de la culture allemande de la conscience nationale des Lettons [6]. Malgré ces déclarations sans équivoque des conseils scolaires et parentaux, le ministère de l'Éducation n'a pas accepté cette fois-ci de faire du russe la première langue étrangère enseignée dans les écoles lettones. À la fin de l'année 1921, l'arrêté du ministère de l'Éducation sur la première langue étrangère obligatoire dans les écoles lettones a été modifié comme suit : « Dans les écoles secondaires, deux langues étrangères sont obligatoires, si l'une d'entre elles n'est pas le russe ». 7 Quant aux écoles primaires, il était recommandé d'y enseigner en premier lieu l'allemand ou l'anglais, et ce n'est que dans le district d'Ilūkste et en Latgale que le russe était autorisé comme première langue étrangère. Dans les écoles du deuxième cycle, où le russe était obligatoire, l'allemand ou l'anglais étaient recommandés comme deuxième langue facultative [8]. La pression exercée par les responsables du ministère et un groupe d'enseignants pro-occidentaux n'est pas restée sans conséquences : le nombre de classes où le russe est la première langue étrangère obligatoire diminue fortement. Si, au cours de l'année scolaire 1919/20, le russe était la première langue étrangère obligatoire dans 60 % des classes, il ne l'était plus que dans 42 % des classes en 1921/22 [9]. En 1922, le ministère de l'Éducation continue de promouvoir l'idée selon laquelle l'enseignement du russe doit être limité [10]. Dans les lycées proposant un enseignement intensif des langues étrangères, le russe est relégué à la troisième place [11]. Dans le même temps, les enseignants qui cherchaient à connaître et à faire connaître au grand public l'opinion objective des enseignants et des parents sur ce qui, selon eux, était le plus nécessaire pour la jeune génération, n'ont pas baissé les bras. Les enseignants et les personnalités publiques, défenseurs de la langue russe, se sont exprimés dans la presse et dans des publications spécialisées pour promouvoir l'apprentissage du russe par les Lettons. Même les préfaces des manuels scolaires sont devenues un terrain de propagande. Ainsi, le célèbre pédagogue letton K. Dekens notait dans la préface de son manuel de 1923 : « La connaissance de la langue russe revêt une grande importance dans la vie des Lettons aujourd'hui et continuera à en avoir à l'avenir. Il n'est pas nécessaire de le prouver, car nous le ressentons chaque jour. La majorité de la population le ressent et le comprend également. C'est pourquoi les parents exigent que leurs enfants commencent à apprendre le russe dès leur plus jeune âge ».12 L'enseignement du russe se maintient dans de nombreuses écoles secondaires au milieu des années 1920 ; dans les 2e et 4e gymnases municipaux de Riga, dans les gymnases féminins A. Klaustina et N. Draudzina, dans le gymnase d'Elgava, dans les écoles commerciales de Riga, Valmiera et Balvi, ainsi que dans les écoles agricoles et culturelles et techniques.13 La langue russe ne cède pas ses positions dans les écoles primaires et devient même prédominante dans certaines d'entre elles.14 Les protestations contre la langue russe s'intensifient dans la seconde moitié des années 1920. L'un des partisans les plus fervents de l'orientation occidentale, le journaliste J. Unams, exigeait que la langue russe soit définitivement supprimée des écoles lettones.15 Ces revendications étaient soutenues par certains députés du Seimas qui, lors du débat sur la nouvelle loi scolaire, ont organisé une attaque de quatre heures contre les députés qui se sont prononcés en faveur du maintien de la langue russe dans les écoles lettones. Comme la majorité des députés n'ont finalement pas voté en faveur de l'allemand comme première langue obligatoire, la commission de l'éducation a proposé une formulation de compromis de la loi, selon laquelle les matières obligatoires seraient déterminées par le ministre de l'Éducation et les matières facultatives par l'administration scolaire.16 Commentant cette décision très vague, le magazine « Mūsu nākotne »17, qui examine de manière approfondie la place de la langue russe dans les écoles lettones, publie une interview du ministre de l'Éducation Rainis, dans laquelle le poète letton se distancie du point de vue du ministère dont il est « responsable » : « Contrairement à l'avis du ministère, je pense que nous n'avons pas le droit d'ignorer la langue russe, comme cela a été le cas jusqu'à présent »18. Ces remarques critiques n'ont toutefois pas empêché le ministère de l'Éducation de poursuivre son objectif d'éliminer la langue russe des écoles lettones. Dans le programme scolaire de 1928, la langue russe n'apparaissait dans les écoles primaires et les lycées que comme deuxième langue facultative. Cela signifiait concrètement qu'à cette époque, la langue russe n'était enseignée que dans de rares cas dans les écoles d'enseignement général. Les événements du 15 mai 1934 ont privé les défenseurs de la langue russe de la possibilité de poursuivre le débat à ce sujet. Néanmoins, au cours des années suivantes, la langue russe a été conservée dans certaines écoles spécialisées : les écoles de commerce20, d'imprimerie et de navigation21. Lorsque le russe est devenu une matière facultative, témoigne V. Osmolovsky, le niveau général des connaissances s'est amélioré ; seuls ceux qui avaient bien appris cette langue dans les deux dernières classes de l'école primaire et qui arrivaient au collège bien préparés ont continué à l'étudier. (...) V. Osmolovsky considère que l'une des raisons du succès de l'enseignement du russe est la connaissance préalable de la grammaire latine, combinée à la volonté consciente des lycéens d'apprendre cette langue, ainsi que la proximité du russe avec le letton. Au cours des cinq dernières années, constate G.P. Gerbanenko, la composition des élèves des classes supérieures était telle qu'ils pouvaient assimiler avec succès la littérature russe la plus récente. Ce ne sont pas seulement des objectifs pratiques qui ont joué un rôle dans le choix de la langue russe, mais aussi l'intérêt pour la littérature russe, pour des écrivains tels que Nekrassov, Tourgueniev, Gogol, Dostoïevski, L. Tolstoï. Les élèves lettons recherchent dans la littérature russe un matériel éducatif et formateur qui satisfasse les aspirations spirituelles des jeunes, leur soif de perfectionnement personnel. Pour répondre à cette aspiration, les enseignants leur ont fait découvrir Pouchkine, Lermontov, Gogol, Nekrassov, Tourgueniev, Dostoïevski et L. Tolstoï. Dans le contexte actuel, où les élèves manifestent un grand intérêt pour la littérature russe, ils se sont montrés tout à fait capables de présenter des exposés sur des sujets complexes tels que « L'idée du pardon et de la réconciliation dans la poésie de Pouchkine », « Le sentiment de patrie et l'amour du peuple chez Lavretski », « L'image de la mère dévouée dans les œuvres de Nekrassov », « La foi de Dostoïevski en l'homme », « L'attitude de Dostoïevski envers le meurtre » ; sur les « Notes d'un chasseur » de Tourgueniev : « La situation extérieure des paysans sous le servage », « La force de la patience du peuple », « Le talent artistique du peuple simple », « L'incompatibilité du servage avec la haute dignité du peuple ». Tout ce qui a été dit sur l'enseignement de la langue et de la littérature russes dans les classes de V. Osmolovsky et G. Gerbanenko montre que les enseignants expérimentés des écoles où le russe était enseigné obtenaient de bons résultats. Mais en 1934, dans les écoles latines générales, tant primaires que secondaires, l'enseignement du russe a pratiquement cessé. Dans les programmes des classes supérieures, la lecture en letton de certaines œuvres classiques russes - Pouchkine, Gogol, Léon Tolstoï et Dostoïevski - a été maintenue. Cependant, même dans ces conditions, les défenseurs les plus fervents de la littérature lettone ont soulevé la question de la nécessité de remplacer la lecture en letton des traductions des classiques russes et étrangers, et en premier lieu des œuvres de Tourgueniev, Tchekhov, Léon Tolstoï et Dostoïevski, par des œuvres similaires d'Adolf Erss [ https://lv.wikipedia.org/wiki/Ādolfs_Erss , c'est le père de https://lv.wikipedia.org/wiki/Mirdza_Ersa ] et Karlis Štrāls [ https://lv.wikipedia.org/wiki/Kārlis_Štrāls ]. Il convient toutefois de noter que, quelle que soit l'attitude des professeurs de littérature, la popularité et l'autorité des classiques russes parmi les Lettons sont restées assez élevées tout au long des années 1920 et 1930, comme en témoignent les nouvelles éditions lettones des œuvres complètes de Tourgueniev, Léon Tolstoï, Dostoïevski, Pouchkine, Gogol, ainsi que dans la publication des romans d'une nouvelle génération de romanciers russes : Aldanov, Merezhkovsky, Bunin, Shmelev, Kuprin, Ehrenburg, Alexei Tolstoï, les recueils de nouvelles de Mikhaïl Zoshchenko, Arkadi Averchenko, Panteleimon Romnov. Des critiques littéraires éminents tels que Janis Grine, Adolf Ere, Andrejs Upīts et Rudolph Egle consacrent de longs essais et articles aux écrivains et poètes russes, et pas seulement à l'occasion d'anniversaires. En revanche quelqu'un de non-instruit et non informé serait plus susceptible de gober la propagande anti-russe qui s'exprime beaucoup dans ces pays. 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capmat Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures (modifié) il y a 16 minutes, Wallaby a dit : En revanche quelqu'un de non-instruit et non informé serait plus susceptible de gober la propagande anti-russe qui s'exprime beaucoup dans ces pays. Je suppose que tu es instruit (instruite ?) et informé(e) est que tu es immunisé(e) contre la propagande d'où quelle vienne ? Modifié il y a 7 heures par capmat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 7 heures Auteur Share Posté(e) il y a 7 heures il y a 24 minutes, capmat a dit : Je suppose que tu es instruit (instruite ?) et informé(e) est que tu es immunisé(e) contre la propagande d'où quelle vienne ? Effectivement, l'argument marche dans les deux sens. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 52 minutes, Wallaby a dit : Quelqu'un d'instruit et informé connaîtrait l'essai "Reconstruire la Russie" de Soljenitsyne dans lequel ce dernier pourfend le concept impérial d'une Russie qui chercherait à gouverner des peuples non-russes : Quelqu'un d'instruit et informé se montrerait : capable[s] de présenter des exposés sur des sujets complexes tels que « L'idée du pardon et de la réconciliation dans la poésie de Pouchkine », « Le sentiment de patrie et l'amour du peuple chez Lavretski », « L'image de la mère dévouée dans les œuvres de Nekrassov », « La foi de Dostoïevski en l'homme », « L'attitude de Dostoïevski envers le meurtre » ; sur les « Notes d'un chasseur » de Tourgueniev : « La situation extérieure des paysans sous le servage », « La force de la patience du peuple », « Le talent artistique du peuple simple », « L'incompatibilité du servage avec la haute dignité du peuple ». En revanche quelqu'un de non-instruit et non informé serait plus susceptible de gober la propagande anti-russe qui s'exprime beaucoup dans ces pays. Très belle liste d'ouvrages dont les sujets ne se retrouvent pas du tout dans la politique russe depuis trois décennies... voire plus. Le pardon ? Je te renvoie aux évolutions récentes de la communication russe sur Katyn. C'est moins mélodramatique que Pouchkine mais nettement plus concret... surtout pour des gens qui ont vu leur pays envahi, occupé et mutilé il y a tout juste quelques décennies, par les ancêtres directs de dirigeants qui sont actuellement en train de dévorer l'Ukraine, la Géorgie et bientôt la Biélorussie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 43 minutes, Ciders a dit : et bientôt la Biélorussie. Mouais, c'est pas le bon ordre d'absorption... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 2 minutes, BPCs a dit : Mouais, c'est pas le bon ordre d'absorption... Le tiercé dans le désordre rapporte moins que dans l'ordre, mais il paie quand même. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures Il y a 1 heure, capmat a dit : Je suppose que tu es instruit (instruite ?) et informé(e) est que tu es immunisé(e) contre la propagande d'où quelle vienne ? Nous avons tous ds biais et des historiques, mais à la base il ne fait que répondre à l'assertion que : Citation Qui ferait confiance aux Russes si il était un citoyen balte vaguement instruit et informé ? Le fameux TINA généralisé par la rhétorique à toute opinion contraire qui serait forcément non crédible pour tout un tas de bonnes raisons. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Il y a 21 heures, Wallaby a dit : Parce qu'il y a plusieurs Loukachenko. Il y a le Loukachenko d'avant les sanctions occidentales et le Loukachenko d'après les sanctions occidentales. Ah ben c'est commode comme raisonnement ça... ^^ Et bien il y a plusieurs Occident (et Pays Baltes) : celui d'avant l'OMS, et celui d'après l'OMS. Voilà, moi aussi je peux le faire. J'avoue c'est pratique comme procédé rhétorique, merci. Il y a 20 heures, Akilius G. a dit : Il ne s'agit pas d'expliquer que la Russie et la Biélorussie sont des victimes, mais d'attirer l'attention sur le fait que la situation des puissances mineures frontalières de grandes puissances en opposition est une situation intrinsèquement dangereuse. Leur intérêt réel est de chercher des ponts entre ces puissances, même si elles sont en affinité ou sous contrainte de telle ou telle grande puissance. En cas de conflits elles s'en prendront plein la gueule, c'est couru d'avance. On pourra dire à 2000 km et sous parapluie nucléaire que c'est dégueulasse, mais cela n'y changera rien. Lorsque j'évoquai un nationalisme épidermique, je ne dis pas que ce nationalisme est une nuisance pour la Russie, mais pour le pays en question, car cela lui fait perdre les occasions de se rendre utile aux grandes puissance. Il pose aussi quelques difficultés pour un pays comme la Lettonie ou 30 % de la population est russophone. Ok merci les capitaines obvious, mais nous ne disons rien d'autres, comme les Baltes d'ailleurs. Si ton intérêt est au risque de ta disparition, et que la statistique tend à le démontrer, oui forcément tu te méfies. Et ça c'est bien la faute de la Russie de projeter une telle image. Et je pense que c'est assumé, les Russes ont d'autres priorités (à raison aussi d'ailleurs, eux aussi jouent leur survie). Pour les nationalismes, c'est un mouvement global, y compris en Russie. Les Russes ont le droit, mais pas les Baltes ? Il y a 5 heures, Wallaby a dit : Quelqu'un d'instruit et informé connaîtrait l'essai "Reconstruire la Russie" de Soljenitsyne dans lequel ce dernier pourfend le concept impérial d'une Russie qui chercherait à gouverner des peuples non-russes : Quelqu'un d'instruit et informé se montrerait : capable[s] de présenter des exposés sur des sujets complexes tels que « L'idée du pardon et de la réconciliation dans la poésie de Pouchkine », « Le sentiment de patrie et l'amour du peuple chez Lavretski », « L'image de la mère dévouée dans les œuvres de Nekrassov », « La foi de Dostoïevski en l'homme », « L'attitude de Dostoïevski envers le meurtre » ; sur les « Notes d'un chasseur » de Tourgueniev : « La situation extérieure des paysans sous le servage », « La force de la patience du peuple », « Le talent artistique du peuple simple », « L'incompatibilité du servage avec la haute dignité du peuple ». En revanche quelqu'un de non-instruit et non informé serait plus susceptible de gober la propagande anti-russe qui s'exprime beaucoup dans ces pays. Aaaaaah mais enfin eux et nous, nous sommes des cons. Alors que les Russes sont des génies incompris ! Ben oui, effectivement tout s'éclaire... Il y a 4 heures, Ciders a dit : Très belle liste d'ouvrages dont les sujets ne se retrouvent pas du tout dans la politique russe depuis trois décennies... voire plus. Le pardon ? Je te renvoie aux évolutions récentes de la communication russe sur Katyn. C'est moins mélodramatique que Pouchkine mais nettement plus concret... surtout pour des gens qui ont vu leur pays envahi, occupé et mutilé il y a tout juste quelques décennies, par les ancêtres directs de dirigeants qui sont actuellement en train de dévorer l'Ukraine, la Géorgie et bientôt la Biélorussie. T'inquiète, le but c'est juste de saturer l'espace pour suggérer une tendance. Pas d'avoir un raisonnement construit. Mais bon de tout ça je note que vous suggérez de ne pas laisser le droit de peuples à disposer d'eux-mêmes finalement. Parce qu'ils sont cons...enfin incultes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Disons que la dernière fois que le peuple biélorusse s'est exprimé... il n'a pas voté correctement selon le Kremlin. Je rebondis légèrement sur le camarade Soljenitsyne et sa volonté de ne pas dominer de peuples non-russes. Mais cela ne pose aucun problème finalement, puisqu'il suffit de nier la réalité du peuple que l'on veut annexer. Et il y a très fort à parier qu'on finisse par arriver à cela pour les quelques millions de Biélorusses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Il y a 5 heures, Wallaby a dit : Quelqu'un d'instruit et informé connaîtrait l'essai "Reconstruire la Russie" de Soljenitsyne dans lequel ce dernier pourfend le concept impérial d'une Russie qui chercherait à gouverner des peuples non-russes : Quelqu'un d'instruit et informé se montrerait : capable[s] de présenter des exposés sur des sujets complexes tels que « L'idée du pardon et de la réconciliation dans la poésie de Pouchkine », « Le sentiment de patrie et l'amour du peuple chez Lavretski », « L'image de la mère dévouée dans les œuvres de Nekrassov », « La foi de Dostoïevski en l'homme », « L'attitude de Dostoïevski envers le meurtre » ; sur les « Notes d'un chasseur » de Tourgueniev : « La situation extérieure des paysans sous le servage », « La force de la patience du peuple », « Le talent artistique du peuple simple », « L'incompatibilité du servage avec la haute dignité du peuple ». En revanche quelqu'un de non-instruit et non informé serait plus susceptible de gober la propagande anti-russe qui s'exprime beaucoup dans ces pays. Ce message mérite d'entrer au Panthéon du forum Tout cela est bel est bien, mais est-ce bien adapté à la situation présente ? telle est la question il y a 12 minutes, Polybe a dit : le but c'est juste de saturer l'espace pour suggérer une tendance Occuper l'espace médiatique une procédure dans laquelle notre collègue est passé maître, quant à lire tout ce qu'il nous inflige ... c'est autre chose, , les moteurs de recherche ... quelle richesse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 2 minutes, pascal a dit : Ce message mérite d'entrer au Panthéon du forum Tout cela est bel est bien, mais est-ce bien adapté à la situation présente ? telle est la question Occuper l'espace médiatique une procédure dans laquelle notre collègue est passé maître, quant à lire tout ce qu'il nous inflige ... c'est autre chose, , les moteurs de recherche ... quelle richesse. Les copié-collé de réponse par IA, c'est le panthéon du forum ? ^^ Je ne pense pas que ça soit fait pour être lu, mais pour occuper l'espace, si possible en dernier, jusqu'à ce qu'une nouvelle en chasse une autre. Ici par exemple, ça permet de ne pas parler des Baltes autrement qu'à travers la Russie. Et non des Baltes face à la Russie. Mais c'est effectivement un procédé repris sur pas mal de fils... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure https://www.aa.com.tr/en/europe/russia-steps-up-disinformation-propaganda-efforts-in-baltic-states-report/3747972 "La Russie intensifie les efforts de désinformation et de propagande dans les pays baltes: Rapport Les services de renseignement russes auraient recruté des résidents lettons pour diffuser des récits du Kremlin La Russie aurait intensifié ses opérations de désinformation et de propagande contre les pays occidentaux, en particulier dans les États baltes, a rapporté mardi la chaîne de télévision lituanienne LRT. Les services de renseignement russes ont recruté des résidents lettons via les chaînes Telegram ou lors de voyages en Russie pour diffuser leurs points de vue, selon le rapport. Les personnes ciblées seraient tirées de groupes à faible revenu ou de jeunes qui cherchent à gagner de l'argent. LRT a cité le cas du vidéaste et blogueur Oleg Besedin, qui a été arrêté en Estonie début novembre après des années de coopération avec les médias de Moscou, produisant des documentaires et des rapports alignés sur la rhétorique du Kremlin. "Besedin est soupçonnée de participer à des campagnes d'influence de l'information en coopérant avec des personnes qui vivent et travaillent en Russie. C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas seulement de lui exprimer son opinion sur l’Estonie ou d’autres États baltes – il le fait en coopération avec des personnes en Russie. Selon nos soupçons, ces personnes se spécialisent dans les campagnes d'information", a déclaré le procureur de l'État estonien Taavi Pern. Erki Korts, chef de l'Institut estonien de sécurité intérieure, a déclaré que Besedin a probablement reçu des instructions spécifiques sur la façon d'agir, les histoires à publier, les sujets à couvrir et les orientations politiques à soutenir. En février, le citoyen letton Marat Kasem, qui a déjà été rédacteur en chef de Sputnik Lituanie, a publié des informations sur une conférence en ligne organisée par l'Institut d'organisation pro-Kremlin pour les pays de la CEI, selon le rapport. Au cours de la conférence, le militant pro-Kremlin letton Aleksandrs Gaponenko aurait affirmé qu’un ethnocide avait lieu en Lettonie et a fait valoir que, si Moscou poursuivait une «intervention humanitaire dans les États baltes», il devrait d’abord préparer un travail de base idéologique. Ses remarques ont conduit à des accusations d'assistance à un État étranger et d'incitation à la haine nationale, une affaire maintenant devant le tribunal. Il nie les actes répréhensibles. LRT a rapporté que lors d'une réunion de septembre, la même organisation a critiqué l'oppression présumée des compatriotes en Lettonie et le test obligatoire en langue lettone pour les citoyens russes. Le Service de sécurité de l'État letton affirme que la Russie fait des efforts importants pour assurer sa propagande et sa désinformation et influencer la société lettone. Le radiodiffuseur a également rapporté que le Bureau de la protection de la Constitution a déclaré que le Fonds pour le soutien et la protection des compatriotes vivant à l'étranger, supervisé par le ministère russe des Affaires étrangères, continue d'être utilisé pour financer les opérations d'influence russes dans les États baltes et pour couvrir les frais juridiques pour les militants pro-Kremlin faisant face à des poursuites dans la région." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure https://www.trend.az/baltics/4119366.html "La FM lituanienne se joint à des pourparlers cruciaux sur la sécurité dans l'Arctique et la Baltique à Berlin BAKOU, Azerbaïdjan, 19 novembre. Lituanien Le ministre des Affaires étrangères Kęstutis Budrys a participé à Berlin Conférence sur la sécurité, le 18 novembre, se joignant à une discussion de haut niveau intitulé « Le Nord: des États baltes au cercle arctique – Menaces, risques et atténuation », rapporte Trend via le MAE lituanien. Au cours de la table ronde, le ministre Budrys a souligné la l'importance stratégique croissante de l'Arctique pour l'Euro-Atlantique sécurité, soulignant la nécessité d'une approche alliée unifiée pour relever les défis régionaux. Il a souligné que l'évolution de la situation le Haut Nord a des implications directes pour la région balte, soulignant que toute instabilité dans l'Arctique pourrait avoir répercussions immédiates sur les routes maritimes, la mobilité militaire, et la sécurité des infrastructures critiques. Budrys a également attiré l'attention sur l'émergence de menaces hybrides dans la région du nord, comme les interférences électroniques, les cyberrisques, et des activités susceptibles de porter atteinte à la liberté de navigation. Il a souligné que l'OTAN est maintenant membre de la Suède et de la Finlande relie la mer Baltique et l'Arctique à une stratégie cohérente continuum, améliorant ainsi la préparation collective de la défense. Le ministre a en outre noté que la présence croissante de la Chine dans le L'Arctique, promu par Pékin comme coopération économique et scientifique, Il est de plus en plus pertinent pour la sécurité régionale. Selon Budrys, l'implication de la Chine dans les infrastructures de l'Arctique, le minéral les ressources et les initiatives de recherche nécessitent une vigilance suivi et évaluation coordonnée entre les alliés de l'OTAN. Budrys s'est félicité du fait que l'OTAN prenne déjà des mesures actives les mesures visant à renforcer sa posture dans la région, y compris renforcée défense aérienne, renseignement et surveillance maritime. Il a souligné les investissements alliés dans les navires à capuche de glace, Forces entraînées par l'Arctique, et exercices conjoints, soulignant que La Lituanie soutient ces mesures. Il a en outre souligné la forte coopération entre les pays nordiques et les pays baltes dans l'évaluation des risques et l'harmonisation de la réponse outils. Budrys a déclaré que la vaste expérience de la région de la Baltique dans la lutte contre les menaces hybrides, la protection des infrastructures sous-marines, et le maintien d'une surveillance maritime robuste est directement applicable renforcer la sécurité dans l'Arctique." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pasha Posté(e) il y a 52 minutes Share Posté(e) il y a 52 minutes il y a 51 minutes, Polybe a dit : Mais bon de tout ça je note que vous suggérez de ne pas laisser le droit de peuples à disposer d'eux-mêmes finalement. Parce qu'ils sont cons...enfin incultes. Juste pour rebondir dessus, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes c'est juste une blague de mauvais goût à l'échelle internationale. Qui est à tendance variable suivant qui on est. L'Allemagne des années 20, a utilisé cet argument pour rattacher l'Autriche, les Sudètes et tout autre région à forte minorité allemande. On connait la suite. Une Catalogne revendique un droit des peuples que l'Espagne refuse. Une Corse revendique(ait) un droit des peuples que la France refuse. Une Nouvelle-Calédonie revendique un droit des peuples que la France refuse. Un Donbass revendique un droit des peuples que l'Ukraine refuse. Une Ukraine revendique un droit des peuples que la Russie refuse. Les Indiens (une Amérique ?) revendique un droit des peuples que les USA refusent. Une Palestine revendique un droit des peuples qu'Israël refuse. Un Kurdistan revendique un droit des peuples que la Turquie refuse. Une Chypre revendique un droit des peuples que la Turquie refuse. Un Tibet revendique un droit des peuples que la Chine refuse. Un Kosovo revendique un droit des peuples que l'UE refuse. Une Irlande du Nord revendique un droit des peuples que le Royaume-Uni refuse. Une Écosse revendique un droit des peuples que le Royaume-Uni refuse. Une minorité russe en Lettonie pourrait revendiquer un droit des peuples que la Lettonie refuse. Le principe tomberait à l'eau. Encore. Mais vu que c'est contre notre ennemi ici ça passe, comme l'Allemagne en 1920. La liste peut être longue suivant dans quel camp on se place. Le droit des peuples, concept popularisé par Wilson est une fumisterie internationale. Qui est contredit par ses plus grands défenseurs. Et je te fais une fleur, je ne parle même pas des pays africains, où le droit des peuples a été bafoué à la décolonisation et est tout simplement absent du débat public. Donc agiter ce "droit" comme argument moral.. Je suis dubitatif quand il est mis en avant. Si encore on était honnête sur qui a le droit de l'utiliser ou non, je veux bien. Mais pas dans le sens moral. Et encore moins comme argument. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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