MatOpex38 Posté(e) le 4 juin Share Posté(e) le 4 juin (modifié) il y a 58 minutes, Mobius1 a dit : Un gripen vendu ça fait bosser pas mal de sous traitant britanniques. et Americain, leurs électroniques en sont bourré sans parler du reste, moteur softwares etc.. Modifié le 4 juin par MatOpex38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 4 juin Share Posté(e) le 4 juin hm ah ouais ok. Bof Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FAFA Posté(e) mercredi à 20:11 C’est un message populaire. Share Posté(e) mercredi à 20:11 Le Gripen de Saab teste l'IA lors d'engagements air-air à longue portée L'agent IA connu sous le nom de Centaur a démontré sa valeur dans les combats au-delà de la portée visuelle, notamment en fournissant au pilote des signaux de tir de missiles. Saab a débuté les vols d'essai de son avion de combat Gripen E, équipé d'un agent d'intelligence artificielle (IA) capable de mener des combats aériens autonomes au-delà de la portée visuelle. Cet agent, baptisé Centaur, peut être intégré au Gripen E sans modification majeure grâce à son avionique à architecture ouverte. Dans le cadre d'un programme financé par le gouvernement suédois, Centaur pourrait être intégré aux Gripen E de l'armée de l'air suédoise, ainsi qu'à d'autres plateformes habitées et non habitées développées par Saab, dont vous pouvez en savoir plus ici . Les trois premiers vols d'essai d'un Gripen E équipé du Centaur ont été annoncés aujourd'hui par Saab, qui collabore sur le programme avec l'allemand Helsing, responsable de l'agent d'IA. Ces vols s'inscrivent dans le cadre du projet Beyond de Saab, qui vise à développer les capacités d'IA des avions militaires. Ce projet est financé par la Defense Materiel Administration (FMV), l'organisme suédois d'approvisionnement en matière de défense, dans le cadre du programme de chasseurs du futur du pays. Le premier de ces vols a eu lieu le 28 mai. Lors de la troisième sortie, le 3 juin, le Centaur était prêt à affronter un chasseur Gripen D en combat aérien au-delà de la portée visuelle (BVR). Au cours d'une série de scénarios BVR dynamiques, les capteurs du Gripen E ont acquis des données de ciblage et le Centaur a exécuté de manière autonome des manœuvres complexes pour le compte du pilote d'essai. Ces manœuvres ont abouti à la fourniture par l'agent d'IA au pilote des signaux de tir pour les armes air-air (simulées). Les Gripen E et D étaient tous deux soutenus par un système d'alerte et de contrôle aéroporté (AEW&C) fournissant des données de ciblage supplémentaires et des fonctions de commandement et de contrôle. Différents scénarios d'engagement ont exploré le fonctionnement du Centaur à différentes distances de départ de l'avion cible, ainsi qu'à différentes vitesses et sous différents angles. Certains scénarios ont également vu les données de commandement et de contrôle désactivées afin d'évaluer la robustesse de l'agent IA. « Nous développons la collaboration homme-machine depuis longtemps », explique Johan Segertoft, directeur de la division Gripen de Saab, « ce qui permet au Gripen E de prendre de nombreuses décisions de manière autonome. Le pilote reste et restera aux commandes de l'avion, mais avec l'aide, par exemple, d'un agent BVR, il libère une grande partie de son énergie cérébrale pour d'autres tâches. » Marcus Wandt, directeur de l'innovation chez Saab et lui-même pilote d'essai, a déclaré que les vols d'essai réalisés jusqu'à présent montrent qu'il n'est pas certain qu'un pilote puisse remporter un combat aérien contre un adversaire piloté par l'IA. « Il reste des pilotes qui ont une chance, mais la situation va vite évoluer », a-t-il affirmé. « Il s'agit d'une réalisation importante pour Saab, qui démontre notre avance qualitative dans les technologies sophistiquées en permettant à l'IA d'être performante dans les airs », a déclaré Peter Nilsson, responsable des programmes avancés au sein du secteur d'activité Aéronautique de Saab. « L'intégration rapide et les essais en vol réussis de l'IA d'Helsing dans un Gripen E illustrent les gains de capacités accélérés que notre chasseur peut offrir. Nous sommes impatients de poursuivre le développement et le perfectionnement de cet agent d'IA et d'autres, tout en démontrant une fois de plus que nos chasseurs surpasseront leurs adversaires plus vite que l'évolution de leurs adversaires. » Reflétant l'ampleur des avantages qu'une solution d'IA comme Centaur peut apporter en combat aérien, Antoine Bordes, vice-président de l'intelligence artificielle chez Helsing, a estimé que, lors du troisième vol d'essai, l'agent avait « volé pendant environ 50 ans, équivalent à l'équivalent d'années de vol d'un pilote », précisant toutefois que « cela ne nous avait pris que quelques heures ». Tout ce « temps de vol » supplémentaire a été généré par Centaur dans le monde virtuel. Ce faisant, Centaur a très rapidement acquis son expérience et sa maîtrise de la prise de décision en combat BVR – un champ de bataille que Saab décrit comme « une partie d'échecs dans un avion supersonique équipé de missiles avancés ». « Le fait que nous puissions changer et mettre à jour le modèle [d’IA] est l’un des succès clés » de Centaur, a ajouté Bordes. Outre la rapidité avec laquelle un agent d'IA peut apprendre à prendre des décisions en combat aérien, le projet a démontré à quelle vitesse le logiciel du Gripen E peut être mis à jour. Les tests pré-vol du Centaur ont commencé il y a seulement six mois, l'agent IA étant initialement formé et testé à l'aide des données de simulation Gripen. Dans l’ensemble, le programme Centaur vise à « explorer comment une IA fiable peut être utilisée contre les menaces futures », mais la relative facilité avec laquelle elle peut être insérée dans le Gripen E pourrait rendre une version produite attrayante pour l’armée de l’air suédoise ou pour les opérateurs d’exportation du même avion (ainsi que le Gripen F biplace). À l'heure actuelle, la prochaine phase de tests du Projet Beyond prévoit une nouvelle série de vols d'ici la fin de l'année. Les essais ultérieurs pourraient impliquer deux Gripen pilotés par l'IA affrontant deux avions ennemis avec équipage, mais ces essais se dérouleront en environnement simulé, selon Peter Nilsson de Saab. Saab a également confirmé la possibilité d'étendre le Centaur au combat aérien à portée visuelle (WVR). Le BVR constitue la priorité initiale, précise l'entreprise, car il demeure l'aspect le plus critique des engagements air-air, comme l'a également démontré la guerre aérienne en Ukraine . Il revêt également une importance particulière pour l'armée de l'air suédoise, qui cherche depuis longtemps à développer des technologies et des tactiques innovantes lui permettant, en tant que force aérienne beaucoup plus réduite, de faire face à une éventuelle attaque aérienne russe de grande ampleur. Dans un tel scénario, il est aisé d'imaginer comment l'IA pourrait jouer un rôle crucial pour aider une force de Gripen équipée de missiles air-air Meteor BVR, par exemple, à hiérarchiser les multiples menaces entrantes et à trouver les meilleures solutions pour les combattre. Même si Centaur ne finance pas son entrée dans les Gripen de première ligne, les leçons tirées du programme seront intégrées au futur programme de chasseurs suédois, qui vise à sélectionner une ou plusieurs plateformes de combat aérien de nouvelle génération d'ici 2031. En attendant, des parallèles intéressants existent entre le programme Centaur et les efforts américains visant à explorer les logiciels d'IA pour les avions de combat. Saab souligne toutefois que l'agent d'IA peut être entièrement intégré au Gripen E « sans être limité aux seuls champs d'essai militaires ni devoir s'appuyer sur un X-plane expérimental pour effectuer des essais en vol avec le logiciel ». En revanche, un programme similaire de l'US Air Force a utilisé un avion expérimental F-16 contrôlé par intelligence artificielle, le X-62A VISTA, dont vous pouvez en savoir plus ici . En 2023, le X-62A a volé en mode entièrement autonome lors d'un combat aérien contre un F-16 avec équipage. Pour ce vol d'essai, un pilote était présent dans le cockpit du X-62A, par mesure de sécurité. L'US Air Force utilise également d'autres plateformes pour explorer l'autonomie avancée et convertit actuellement davantage de F-16 en avions d'essai afin de soutenir des tests d'autonomie collaboratifs à plus grande échelle. Cela s'inscrit dans le cadre d'un programme appelé Projet VENOM (Viper Experimentation and Next-Gen Operations Mode). Des projets comme ceux-ci alimenteront le programme de drones Collaborative Combat Aircraft (CCA) de l'US Air Force. Ce programme prévoit à terme la mise en service de centaines, voire de milliers de drones à faible coût et dotés d'une grande autonomie. Cette autonomie est en effet fondamentale pour que ces appareils sans pilote puissent opérer en étroite collaboration avec des appareils avec équipage, notamment le F-47, avion furtif avec équipage, développé dans le cadre de l'initiative Next Generation Air Dominance (NGAD) . La technologie développée dans le cadre de ces efforts américains alimentera potentiellement également de nombreux autres programmes au sein de l’armée américaine, où l’on observe un intérêt croissant pour les nouvelles capacités autonomes basées sur l’IA et l’apprentissage automatique en général . Avec les récents essais du Centaur dans le cadre du Projet Beyond, Saab et Helsing rejoignent un groupe croissant d'acteurs de l'industrie et de la défense qui explorent l'intégration de l'IA aux avions militaires. Si ces technologies pourraient aider les pilotes de Gripen E à se lancer dans le combat à l'avenir, elles pourraient avoir un impact encore plus significatif sur la prochaine génération d'avions de combat suédois, avec ou sans équipage." https://www.twz.com/air/gripen-fighter-is-testing-ai-in-long-range-aerial-engagements 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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