LePetitCharles Posté(e) le 19 mai 2020 Share Posté(e) le 19 mai 2020 Cette vidéo est vieille mais ce qui j'y trouve notamment intéressant c'est quand le représentant d'AIRBUS identifie un des atouts fondamentaux du F-35 en sa capacité de "fusion de données simultanée". Visiblement en parlant de données exogènes à l'avion. A creuser, en quoi cette "simultanéité" est différente de celle du Rafale (F4 ?) par exemple Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 19 mai 2020 Share Posté(e) le 19 mai 2020 il y a 28 minutes, LePetitCharles a dit : Cette vidéo est vieille mais ce qui j'y trouve notamment intéressant c'est quand le représentant d'AIRBUS identifie un des atouts fondamentaux du F-35 en sa capacité de "fusion de données simultanée". Visiblement en parlant de données exogènes à l'avion. oui, c'est intéressant, sauf que dans le cas du F-35 elle ne fonctionne pas vraiment pour la solidification d'une piste, car foirage de l'indexation temporelle de la donnée. Au final cela génère des faux positifs, et il me semble que ça annule même des vrais positifs. Après si on parle de partage ou de fusion de données avec des systèmes venant d'un AWACS ou de troupes au sol/mer , ça fait bien longtemps que d'autres avions le font plus ou moins bien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LePetitCharles Posté(e) le 19 mai 2020 Share Posté(e) le 19 mai 2020 il y a 56 minutes, rendbo a dit : oui, c'est intéressant, sauf que dans le cas du F-35 elle ne fonctionne pas vraiment pour la solidification d'une piste, car foirage de l'indexation temporelle de la donnée. Au final cela génère des faux positifs, et il me semble que ça annule même des vrais positifs. Après si on parle de partage ou de fusion de données avec des systèmes venant d'un AWACS ou de troupes au sol/mer , ça fait bien longtemps que d'autres avions le font plus ou moins bien. J'avais cela à l'esprit mais pour qu'un ponte de chez Airbus, devant l’aréopage d'intervenants, pointe cela comme un/ le facteur différenciant c'est qu'on doit louper quelquechose. Encore une fois. Pas le coté fusion. Mais le coté simultané. Qu'est ce qui est aujourd'hui en différé dans l'intégration des données sur Rafale ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 19 mai 2020 Share Posté(e) le 19 mai 2020 il y a une heure, LePetitCharles a dit : J'avais cela à l'esprit mais pour qu'un ponte de chez Airbus, devant l’aréopage d'intervenants, pointe cela comme un/ le facteur différenciant c'est qu'on doit louper quelquechose. Encore une fois. Pas le coté fusion. Mais le coté simultané. Qu'est ce qui est aujourd'hui en différé dans l'intégration des données sur Rafale ? Non, ce que fait le F35, ce n'est pas une question de données simultanées ou différées, mais de données traitées ou pas. Des personnes comme @Rufus Shinra ou @Picdelamirand-oil expliqueront sans doute mieux que moi, et avec une précision proche du 100% vu que eux comprennent ce dont ils parlent, alors que moi je ne vais te restituer que ce que j'ai saisi dans les bouchées que eux m'ont prémachées. Ce qui est super dans le cas du F-35, c'est qu'ils sont capable de partager ensemble des données non traitées. Dans la théorie ce serait comme pour la radioastronomie avec les (radio) téléscopes : de petits objets (faible réflexion) qu'un seul système aurait ignoré ressortent mieux et deviennent donc de vraies pistes exploitables grâce à cette grande antenne. Le problème est que dans ce cas il faut que les horloges des différents appareils soient synchronisés parfaitement afin qu'un seul objet ne ressortent qu'une fois, et pas deux (ce qui ferait soit deux pistes, soit pas de pistes). Le second problème est la limite de la taille de ce réseau. Dans le cas des F-35, c'est 4 et pas plus. Quid si un appareil rejoint la mission en cours de route. Le troisième problème est que c'est faire une guerre "à l'américaine", avec les moyens de démultiplication que seuls ont les USA, et le tout mené qu'avec des systèmes accrédités par les USA (donc quid de la souveraineté). Dernier problème : plus tu perds des capteurs (F35 et/ou autres), et plus ton réseau devient mauvais, et par voie de fait tu deviens faible et vulnérable. Nous notre guerre en réseau fonctionne autrement : chaque vecteur traite le signal, et partage ensuite le fruit de son résultat. Ce résultat est assez bon pour qu'un Rafale (ou un navire) radar éteint puisse tirer sur cette cible sans se découvrir. On peut se demander ensuite si quelqu'un a tort ou raison, et pourquoi le ponte de Airbus se mouille là dessus. Lorsque le système fontionnera, le gars d'Airbus aura raison. En attendant, on ne sait pas encore faire, et tout baser sur l'hypothèse qu'on saura faire et que ça fonctionnera parfaitement dans la vraie vie, et bien c'est une chose que la France ne peut pas se permettre. Pas qu'on soit bête, mais on n'a pas une cagnotte illimité en R&D et en achat. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 19 mai 2020 Auteur Share Posté(e) le 19 mai 2020 Il y a 3 heures, LePetitCharles a dit : Cette vidéo est vieille mais ce qui j'y trouve notamment intéressant c'est quand le représentant d'AIRBUS identifie un des atouts fondamentaux du F-35 en sa capacité de "fusion de données simultanée". Visiblement en parlant de données exogènes à l'avion. A creuser, en quoi cette "simultanéité" est différente de celle du Rafale (F4 ?) par exemple 11:50 Lanata: Furtivité active... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 19 mai 2020 Share Posté(e) le 19 mai 2020 il y a 50 minutes, rendbo a dit : Non, ce que fait le F35, ce n'est pas une question de données simultanées ou différées, mais de données traitées ou pas. Des personnes comme @Rufus Shinra ou @Picdelamirand-oil expliqueront sans doute mieux que moi, et avec une précision proche du 100% vu que eux comprennent ce dont ils parlent, alors que moi je ne vais te restituer que ce que j'ai saisi dans les bouchées que eux m'ont prémachées. Ce qui est super dans le cas du F-35, c'est qu'ils sont capable de partager ensemble des données non traitées. Dans la théorie ce serait comme pour la radioastronomie avec les (radio) téléscopes : de petits objets (faible réflexion) qu'un seul système aurait ignoré ressortent mieux et deviennent donc de vraies pistes exploitables grâce à cette grande antenne. Le problème est que dans ce cas il faut que les horloges des différents appareils soient synchronisés parfaitement afin qu'un seul objet ne ressortent qu'une fois, et pas deux (ce qui ferait soit deux pistes, soit pas de pistes). Le second problème est la limite de la taille de ce réseau. Dans le cas des F-35, c'est 4 et pas plus. Quid si un appareil rejoint la mission en cours de route. Le troisième problème est que c'est faire une guerre "à l'américaine", avec les moyens de démultiplication que seuls ont les USA, et le tout mené qu'avec des systèmes accrédités par les USA (donc quid de la souveraineté). Dernier problème : plus tu perds des capteurs (F35 et/ou autres), et plus ton réseau devient mauvais, et par voie de fait tu deviens faible et vulnérable. Nous notre guerre en réseau fonctionne autrement : chaque vecteur traite le signal, et partage ensuite le fruit de son résultat. Ce résultat est assez bon pour qu'un Rafale (ou un navire) radar éteint puisse tirer sur cette cible sans se découvrir. On peut se demander ensuite si quelqu'un a tort ou raison, et pourquoi le ponte de Airbus se mouille là dessus. Lorsque le système fontionnera, le gars d'Airbus aura raison. En attendant, on ne sait pas encore faire, et tout baser sur l'hypothèse qu'on saura faire et que ça fonctionnera parfaitement dans la vraie vie, et bien c'est une chose que la France ne peut pas se permettre. Pas qu'on soit bête, mais on n'a pas une cagnotte illimité en R&D et en achat. A peu près. ^_^; L'autre point très important de la fusion de données, c'est d'utiliser des capteurs différents tout court (ainsi qu'une analyse sur la durée, mais ça, c'est un chouia moins de la fusion de données en tant que telle), mais, en effet, il est crucial si on veut en faire, que l'on sache bien comment sont nos données d'entrée pour pouvoir en ressortir quelque chose à la sortie. Tu ne peux faire de conclusions adéquates que si tu as la certitude que tu analyses le bon jeu de données ensemble, ou alors il faut commencer à faire un tas de combinaisons pour compenser d'éventuelles erreurs temporelles et te demander si tu vois un vrai pattern qui cache un fait masqué ou si c'est tu es en train de pelleter des nuages (j'adore cette expression). L'autre truc qui me dérange dans la fusion de données à sources multiples, c'est que tu te retrouves avec tout un tas de paramètres inconnus changeants entre les différentes sources : ton F-35, il aura tant de nuages et de cigognes (les oiseaux, pas l'escadron, parce que l'escadron t'aurait déjà cassé la figure depuis très longtemps) entre lui et ce qu'il observe, mais celui de ton copain, il aura autre chose, et ainsi de suite, autant de paramètres qui vont complexifier de façon énorme ton travail de traitement. Quand tu mesures depuis un endroit, il y a une flopée de paramètres de fond qui vont rester les mêmes, mais qui vont soudain diverger quand tu rassembles les mesures de tout le monde. D'une certaine façon, la synchronisation en temps, ça devrait être l'un des problèmes les plus simples à régler de la fusion de données multi-acteurs, et LM n'y arrive pas. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 19 mai 2020 Auteur Share Posté(e) le 19 mai 2020 Il y a aussi le fait que toutes tes informations doivent être datées, sinon tu ne sais pas les exploiter, et il faut les dater dans le même référentiel temporel. Et si tu veux par exemple mesurer un retard entre deux détections distantes il faut que le référentiel temporel soit extrêmement précis (ainsi que les autres coordonnées). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 19 mai 2020 Share Posté(e) le 19 mai 2020 (modifié) Une video explicative pour connaitre quelles armes sont prévues en intégration sur le f-35 dont la b-61 block12 : Modifié le 19 mai 2020 par herciv 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 19 mai 2020 Share Posté(e) le 19 mai 2020 Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit : Il y a aussi le fait que toutes tes informations doivent être datées, sinon tu ne sais pas les exploiter, et il faut les dater dans le même référentiel temporel. Et si tu veux par exemple mesurer un retard entre deux détections distantes il faut que le référentiel temporel soit extrêmement précis (ainsi que les autres coordonnées). C'est l'une des raisons qui explique l'intérêt énorme du DARPA pour les détecteurs quantiques, qui peuvent fournir des horloges de grande précision à bord des avions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 19 mai 2020 Share Posté(e) le 19 mai 2020 Il y a 2 heures, herciv a dit : Une video explicative pour connaitre quelles armes sont prévues en intégration sur le f-35 dont la b-61 block12 : Il peut transporter deux bombes B61 ? C'est pas mal quand même, mais un peu overkill... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 19 mai 2020 Auteur Share Posté(e) le 19 mai 2020 Il y a 2 heures, herciv a dit : Une video explicative pour connaitre quelles armes sont prévues en intégration sur le f-35 dont la b-61 block12 : La B-61 Block 12 c'est une version de la B-61 qui supporte la chaleur et les vibrations? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LePetitCharles Posté(e) le 20 mai 2020 Share Posté(e) le 20 mai 2020 Il y a 16 heures, Picdelamirand-oil a dit : 11:50 Lanata: Furtivité active... J'avais bien vu. C'est d'ailleurs en relisant TON post de 2018 (avec le lien vers cette vidéo) et le sujet de l'AA que je suis me suis interrogé sur le propos du Airbus guy Il y a 11 heures, Snapcoke a dit : Il peut transporter deux bombes B61 ? C'est pas mal quand même, mais un peu overkill... Je ne vois surtout pas l'intérêt militaire de 2 bombes nucléaires de cette taille !!! PS : Par ailleurs, je doute assez peu de "l'humour" de cette vidéo où l'on voit un F35 balancer une B61 sur .... Londres Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 20 mai 2020 Share Posté(e) le 20 mai 2020 il y a 46 minutes, LePetitCharles a dit : Je ne vois surtout pas l'intérêt militaire de 2 bombes nucléaires de cette taille !!! Tout dépend de la cible. Si c'est juste un QG bien défendu et en surface, on va se contenter d'une unique bombe, mais pour la plupart des cibles, on aura besoin de plusieurs têtes nucléaires. Si on veut détruire une "grande" ville, on va vouloir couvrir la zone avec des bombes espacés de quelques centaines de mètres. Avec les missiles balistiques, on a justement plusieurs têtes parce que presque tous nos objectifs vont impliquer une frappe multiple. En pratique, si on veut vraiment détruire une cible, on risque d'utiliser plusieurs têtes nucléaires pour détruire une zone plus importante. Même un unique bunker risque de nécessiter plusieurs bombes pour détruire chaque entrée. En France, on prévoit plutôt d'opter pour un raid massif avec autant voir plus d'avions que de têtes nucléaires. Peut-être que vu la disponibilité du F-35, il devient nécessaire d'emporter 2 B61 vu qu'il ne sera pas possible de faire un raid massif. Je me moque, mais pour la Belgique et la Pays Bas, on prévoit une grosse trentaine de F-35, pour une vingtaine de B61. Pour l'Italie, c'est 20 à 40 bombes pour seulement 60 F-35A. L'Allemagne n'envisage qu'une quarantaine de F-18 SH pour sa vingtaine de B61. Si la frappe nucléaire se fait après une grosse crise internationale avec une petite attrition et surtout un usage intensif des forces aériennes pour des missions classique (rien la PO), il risque d'être dur d'avoir encore une bonne disponibilité et faire un raid avec plus de 33% de l'aviation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LePetitCharles Posté(e) le 20 mai 2020 Share Posté(e) le 20 mai 2020 Il y a 8 heures, ARPA a dit : Même un unique bunker risque de nécessiter plusieurs bombes pour détruire chaque entrée. Oui mais avec un décalage temporel ! Sinon les effets des 2 bombes risquent de se télescoper. Et faire faire 2 passes à un avion sur un QG assez stratégique pour justifier une bombe nucléaire (donc pour justifier une DCA solide) ... cela me parait hasardeux. Mais je suis curieux de vos commentaires car je n'y connais rien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 20 mai 2020 Share Posté(e) le 20 mai 2020 Crash d'un F-35 sans perte humaine à Eglin. (1 de moins, c'est une bonne nouvelle non?) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 20 mai 2020 Share Posté(e) le 20 mai 2020 il y a 25 minutes, LePetitCharles a dit : Oui mais avec un décalage temporel ! Sinon les effets des 2 bombes risquent de se télescoper. Et faire faire 2 passes à un avion sur un QG assez stratégique pour justifier une bombe nucléaire (donc pour justifier une DCA solide) ... cela me parait hasardeux. Mais je suis curieux de vos commentaires car je n'y connais rien. Je pensais plutôt un décalage de 500 m ou de 1 km. Si l'objectif est de détruire une cible qui se trouve plus de 100 m sous terre, il ne sera peut-être pas possible de la détruire par une frappe directe. La solution est donc de détruire ces accès. En pratique, les accès peuvent facilement être espacé de plus d'un km. La cible sera toujours "vivante" mais incapable de communiquer ou de sortir. La cible ne sera plus dangereuse et sa survie ne sera qu'une question de temps (le temps de finir les réserves d'énergie, d'eau, de nourriture...) On peut aussi être dans l'optique de ne pas connaître la position exacte de la cible donc de tirer 2 bombes espacés de 200m (ou plus) permet d'avoir une grande zone de destruction. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 26 juin 2020 Share Posté(e) le 26 juin 2020 @ARPA @herciv Photos d'une meilleurs résolution que la vidéo sur les largages d'une bombe inerte B-61, j'ai voulut écrire que c'était vraiment obsolète face aux missiles air sol comme l'ASMP en service depuis les années 80 mais le message n'est pas passé : https://theaviationist.com/2020/06/22/here-are-the-first-photos-of-the-f-35a-jets-dropping-inert-b61-12-nuclear-bombs-during-dca-tests/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1foismax Posté(e) le 9 juillet 2020 Share Posté(e) le 9 juillet 2020 Bonne nouvelle, le F-35 est beaucoup plus "cost-effective" que des avions 4ieme generation US! Si, si, en regardant de facon tres specifique on peut le prouver... https://www.flightglobal.com/fixed-wing/why-the-f-35-is-a-good-deal-judging-by-cost-per-effect-think-tank/139209.article Quote “These eight non-stealth strike assets required multiple escort aircraft to jam hostile air defence radars, suppress surface-to-air missile threats and counter enemy fighters,” the paper says. “So, while each legacy, non-stealth strike aircraft was less expensive than a stealth F-117 from a unit cost perspective, the fact that it took so many of them and a large package of supporting aircraft to accomplish a single task realised exceedingly high operational costs.” On peut lui demander de faire la comparaison avec le Rafale? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 9 juillet 2020 Share Posté(e) le 9 juillet 2020 (modifié) 11 hours ago, 1foismax said: Bonne nouvelle, le F-35 est beaucoup plus "cost-effective" que des avions 4ieme generation US! Si, si, en regardant de facon tres specifique on peut le prouver... https://www.flightglobal.com/fixed-wing/why-the-f-35-is-a-good-deal-judging-by-cost-per-effect-think-tank/139209.article On peut lui demander de faire la comparaison avec le Rafale? Mouais, dans le monde virtuel En realite le F35 a un taux de disponibilte plutot mauvais, un manque d'armement (anti navire, missile de croisiere ....), des limites de vitesses a mach1.3 pour moins d'une minute (40 sec pour F35B et 50 sec pour F35C), evitez les orages, un canon qui ne tire pas droit, ... ce qui limite tres serieusement le type de mission pour un soit disant jet multi-role. D'ailleurs c'est pas 4 F35 qu'il faut envoyer en mission? Ou sinon escorter par des Typhoons, F16 etc... Merci de me rappeler, combien de mission reelle est ce que le F35 a vraiment accompli dans la derniere decenie? Rapport prix et nombre de missions faites pour plus de 400 avions "operationnels", je pense qu'on n'a pas fait pire. Meme le F22 a ete deploye au moyen orient et intercepte les russes regulierement en Alaska. Modifié le 9 juillet 2020 par Lordtemplar Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 10 juillet 2020 Share Posté(e) le 10 juillet 2020 Mauvais fil...tu es sensé donner de bonnes nouvelles sur ce fil...comme le fait qu'il peut boire de l'eau de Javel sans rouiller...on est vendredi quoi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 22 juillet 2020 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 juillet 2020 Du " Mad Hatter " au " Torque " : Kessel Run réalise des logiciels pour le F-22, CV-22 Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) WASHINGTON : S'inspirant des leçons tirées de l'effort du "Chapelier fou" pour aider à réparer le tristement célèbre système ALIS du F-35, l'usine de logiciels Kessel Run de l'armée de l'air travaille maintenant à améliorer les outils de maintenance pour le jet furtif F-22 et le rotor pivotant des opérations spéciales CV-22. "Kessel Run ne remplace pas ALIS, mais fournit des applications pour faciliter la vie des techniciens de maintenance, faciliter la maintenance des programmes et programmer les vols dans une seule suite d'outils", m'a déclaré Hannah Hunt, chef d'état-major de Kessel Run, dans un courriel. "L'effort du Chapelier fou est maintenant connu sous le nom de Torque, car nous travaillons à l'amélioration des outils de programmation de la maintenance pour d'autres avions tels que le F-22 et le CV-22". Bien sûr, les "outils de planification de l'entretien" ne sont pas aussi sexy que de zoomer dans les airs - mais vous ne zoomez nulle part si votre véhicule est en panne. Réduire le temps que le personnel au sol passe à suivre les programmes de maintenance, les livraisons de pièces détachées et les rapports signifie plus de temps pour réparer les choses, ce qui signifie plus d'avions qui fonctionnent réellement. Tout cela est essentiel pour renforcer les niveaux de préparation et réduire les coûts de maintenance exorbitants. Cette tâche est l'une des principales raisons pour lesquelles le Kessel Run a été créé en 2018 en tant qu'unité (détachement 12) sous le Centre de gestion du cycle de vie de l'armée de l'air. L'une de ses premières tâches a consisté à arracher le système ALIS à un gigantesque gouffre temporel et à le transformer en un système qui aide réellement les équipes au sol à faire leur travail. En effet, le tsar Will Roper, responsable des acquisitions de l'armée de l'air, considère que le succès de Kessel Run dans le soutien à la révision du logiciel de logistique du F-35 n'est pas seulement essentiel au programme, mais aussi comme un modèle pour tous les futurs programmes de l'armée de l'air. Kessel Run fournit une expertise logicielle étonnante, non seulement en matière de codage, mais aussi en fournissant une infrastructure mondiale, un service d'assistance, toutes les fonctions dont vous avez besoin pour être une bonne, je cite, "société de logiciels" - et le gouvernement n'a pas été une bonne société de logiciels, c'est pourquoi tant de programmes ont été perturbés", a déclaré Roper la semaine dernière. Le soutien de Kessel Run a permis au bureau de programme commun F-35, dirigé par le général Eric Fick, non seulement de mieux superviser les efforts du maître d'œuvre Lockheed Martin pour remplacer ALIS par un nouveau système, mais aussi de jouer un rôle en tant que fournisseur de la conception du logiciel lui-même, a déclaré M. Roper aux journalistes le 14 juillet. "Je suis très heureux que Kessel Run aide le programme F-35, parce que le F-35 est une grosse affaire pour l'armée de l'air, étant donné le nombre d'appareils que nous allons posséder et exploiter", a-t-il déclaré. "Mais la clé pour maintenir les coûts de maintien en puissance à un niveau bas est de pouvoir faire fonctionner la chaîne logistique mondiale de manière transparente comme un problème de logiciel". Le 13 juillet, l'Armée de l'air a annoncé qu'elle avait accordé à Lockheed Martin un contrat de 87,5 millions de dollars pour une durée indéterminée de livraison/qualité indéterminée (ID/IQ) pour "l'ingénierie non récurrente pour le développement et la maturation du système d'information logistique autonome (ALIS) en soutien à la migration des données et à la transition vers le réseau de données opérationnelles intégrées (ODIN) du F-35 nouvellement développé". Le contrat couvre également "l'ingénierie logicielle et matérielle à l'appui du développement et de la fourniture du réseau ODIN F-35 et des activités de gestion des données associées". ODIN est développé comme un système basé sur le cloud qui permettra aux services d'effectuer leurs propres mises à jour logicielles du F-35, plutôt que d'être liés aux solutions fournies par Lockheed Martin. La demande de budget 2021 du DoD pour l'équipement ALIS s'élevait à 59,4 millions de dollars pour toutes les variantes du F-35 - une demande que la commission des crédits de la Chambre des Représentants a acceptée à contrecœur le 14 juillet, notant l'inquiétude constante concernant la transition d'ALIS à ODIN. Mais aussi cruciale que soit cette mission, la rationalisation de la maintenance n'est pas la seule - ni même la principale - tâche de Kessel Run. "Par le biais du Commandement des combats aériens, notre principal objectif est la modernisation du système d'armement du Centre des opérations aériennes - il y a environ deux douzaines de sites dans le monde - qui planifient essentiellement la guerre aérienne", m'a dit Nick Setterberg, le directeur de laboratoire sortant, lors d'une interview au début de ce mois. Les centres d'opérations aériennes - tels que le 609e AOC de la base aérienne d'Al Udeid au Qatar - sont chargés de recueillir des renseignements et des données de surveillance sur les cibles potentielles, d'allouer les ressources nécessaires pour mener des frappes, puis de frapper ces cibles. L'objectif de Kessel Run est d'accélérer ce cycle. Il s'agit notamment de soutenir le système de commandement et de contrôle interarmées tous domaines (JADC2) hautement prioritaire du ministère de la défense, conçu pour mener les futures guerres tous domaines. Kessel Run travaille donc en étroite collaboration avec Preston Dunlap, architecte en chef de l'armée de l'air, pour développer des outils logiciels dans le cadre du programme "Advanced Battle Management System" que le service considère comme l'épine dorsale technologique du JADC2. "Le niveau opérationnel C2 joue certainement un rôle important dans la vision future de l'ABMS et du JADC2 - avec les centres d'opérations aériennes au cœur de celui-ci. Nous avons pour objectif de fournir un écosystème de bout en bout, en utilisant les technologies modernes de l'informatique dématérialisée, pour permettre un réseau maillé et distribué de commandement et de contrôle qui nous permettra de passer de l'état actuel de la technique à un système intrinsèquement flexible et dynamique qui s'adapte plus rapidement que nos adversaires ne peuvent le faire. Les commandants de guerre devraient pouvoir demander des effets de chaque domaine aussi facilement qu'ils peuvent héler un taxi", a déclaré M. Hunt dans un courriel. En langage JADC2, c'est l'idée d'un "Ordre de mission dynamique", que nous appelons à Kessel Run "Puissance aérienne continue". Afin de réaliser cette vision, nous devons nous sevrer de la dépendance de l'AOC envers les humains et le matériel physique dans des bâtiments en brique et en mortier", a-t-elle ajouté. Kessel Run travaille aux côtés des équipes du Kobayashi Maru, du camp spatial et de la plate-forme 1 - qui sont toutes des unités de développement de logiciels basés sur le modèle de Kessel Run - sur une série de problèmes liés aux exigences de l'ABMS. Plusieurs responsables de Kessel Run, dont le commandant colonel Brian Beachkofski, apportent leur soutien au développement d'un certain nombre des sept "catégories" et des quelque 28 "lignes de produits" de l'ABMS. Par exemple, Andrew Kemendo, le responsable des données de Kessel Run, a été le co-responsable de la catégorie "données", qui comprend des produits tels que la bibliothèque dataONE pour le stockage des données. (Il est maintenant remplacé par Jacque Torson). En outre, bien que Kessel Run soit surtout connu pour son travail de développement de logiciels, sa mission comprend un mandat visant à accélérer et à améliorer les processus d'acquisition de logiciels par le service. En effet, le nom même de Kessel Run - d'après la célèbre vantardise de Han Solo sur la vitesse et l'efficacité du Faucon Millenium à traverser la route d'un dangereux contrebandier dans le premier film Star Wars - visait à transmettre cette mission. "C'était l'intention initiale de KR - devenir une unité hybride d'acquisitions et d'opérations qui fournit des capacités logicielles de guerre plus rapidement et à meilleur prix que jamais auparavant", a déclaré le porte-parole Bruce Katz dans un courriel. "Le DoD possède ce concepteur, fabricant, testeur, mainteneur et fournisseur de services des outils vitaux nécessaires pour augmenter ses capacités de combat et sa létalité. Il crée des logiciels et fournit des produits aux utilisateurs finaux plus rapidement, avec des fonctionnalités, une conception et une satisfaction des besoins meilleures que ce qui peut être obtenu en dehors de l'armée et avec un meilleur rapport coût-efficacité. C'est la vraie valeur de KR", a-t-il ajouté. Pour sa part, M. Setterberg estime qu'une autre mission importante pour Kessel Run consiste simplement à donner l'exemple au reste de l'armée de l'air - à la fois pour la façon d'innover et d'encourager les nouvelles idées, mais aussi pour la façon de mieux relier les efforts d'acquisition et la communauté des utilisateurs. "Il est vraiment important dans notre processus de valider ce que nous construisons avec des personnes qui sont réellement sur le terrain", a-t-il déclaré. J'aime utiliser ce cadre : nous avons nos "grandes" exigences du Commandement de combat aérien, mais en pratique, lorsque nous explorons ces espaces de problèmes et que nous construisons des logiciels pour résoudre les problèmes, nous adoptons une conception centrée sur l'utilisateur, nous obtenons un retour direct de nos utilisateurs et nous construisons en fonction des "petites" exigences... développées à partir de l'ethnographie et de la recherche des utilisateurs et de la compréhension de l'environnement dans lequel les combattants opèrent. Nous nous efforçons chaque jour de créer une culture de l'apprentissage par une combinaison puissante de conscience psychologique élevée et de responsabilité élevée". Enfin, selon M. Setterberg, l'une des clés du succès de Kessel Run a été sa culture. Dans les opérations quotidiennes, l'une des quatre valeurs fondamentales de Kessel Run est "les idées avant le rang". Ainsi, quel que soit notre statut professionnel, nous prenons des décisions ensemble pour soutenir nos utilisateurs", a-t-il déclaré. 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 22 juillet 2020 Share Posté(e) le 22 juillet 2020 il y a 9 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Du " Mad Hatter " au " Torque " : Kessel Run réalise des logiciels pour le F-22, CV-22 Bonjour Pic, j'espère que tu vas bien. Wellcome home ! 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 13 août 2020 Share Posté(e) le 13 août 2020 F-35 à Red Flag Alaska https://www.upi.com/Defense-News/2020/08/12/F-35s-join-US-Air-Forces-Red-Flag-Alaska-exercise-for-first-time/9851597247209/ Et en Blue Team ... ce doit donc être un vrai entrainement opérationnel (ou une n-ième opération de comm' bien montée) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 13 août 2020 Share Posté(e) le 13 août 2020 24 minutes ago, FATac said: Et en Blue Team ... ce doit donc être un vrai entrainement opérationnel (ou une n-ième opération de comm' bien montée) Connaissant le passif du bouzin… de la bête, celui de LM, le nombre de contrats dans lequel le F-35 est en lice et la quantité de pigeo… clien… partenaires (considérés evidemment comme absolument de premier ordre par les Tazus et LM) du projet qu'il faut rassurer, j'ai bien ma petite idée pour le coup… 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 1 décembre 2020 Auteur Share Posté(e) le 1 décembre 2020 Débuts d'Odin sur le F-35 Après des années de problèmes avec Alis, les Marines commencent à voir leurs F-35 équipés du système qui va succéder au calamiteux Alis, Odin. Plus léger, moins encombrant et à priori moins sensible aux pannes, il va équiper pour le moment un escadron de F-35B. D'Alis à Odin Enfin, serait-on tenté de dire. Le 29 septembre 2020, les Marines de la base aéronavale de Yuma, dans l'Arizona, ont terminé l'installation du nouveau matériel Odin (acronyme de Réseau intégré des données opérationnelles) sur un seul escadron de F-35B. Plus tard ce même jour, l’USMC a effectué le premier vol réalisé avec ce nouveau matériel et a effectué quatre autres le lendemain. Ce fonctionnement réussi valide les serveurs de nouvelle génération en tant que successeur viable du système Alis et fournit une mise à niveau significative des performances vers les unités F-35. Vers la fin des problèmes de maintenance Ainsi que les Marines l'ont annoncé plus tôt cette année, Odin est le remplaçant prévu d'Alis, dont le développement a été jalonné de problèmes et de fausses erreurs. Odin est un système natif du cloud qui intègre un nouvel environnement de données et une nouvelle suite d’applications centrées sur l’utilisateur. C'est un pas important pour améliorer les performances de soutien et de préparation de la flotte de F-35. Odin est conçu pour réduire considérablement la charge de travail de l’administrateur et des mécaniciens des F-35, augmenter les taux de capacité de mission pour toutes les variantes de F-35 et permettre aux ingénieurs logiciels de développer et de déployer rapidement des mises à jour en réponse aux nouvelles exigences. Gains de masse significatifs Odin apporte de nombreuses améliorations par rapport à Alis, puisqu'il s'agit d'équipements aux dimensions réduites. Alors que les serveurs Alis existants sont constitués d'armoires électroniques d'une hauteur équivalente à celle d'une personne de taille moyenne et nécessitent des modules de secours supplémentaires, le matériel compatible Odin s’inscrit dans deux boîtiers transportables comparables à deux bagages à main. A la clé, une réduction de poids significative, puisqu'un serveur Alis pèse plus de 360 kg tandis que les deux modules Odin pèsent chacun moins de 31 kg. Reste désormais à valider le système, qui mettra peut-être fin à une longue période de problèmes de maintenance sur le F-35. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant