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Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?


Alexis

Messages recommandés

  • 2 weeks later...

Commentaire pertinent de Matthieu Auzanneau - directeur du Shift Project - sur la crise énergétique qui commence "La tragique ironie se confirme : seuls les pétroliers sont en ligne avec les objectifs climatiques ; mais pas pour la raison qu'on croit"

Eh oui. Les limites sur la capacité de production commencent à se faire sentir.

Non, on n'est pas au pic du pétrole, encore moins du gaz. C'est juste qu'on s'en rapproche. Rapidement.

 

Le même rappelle fort à propos un tableau de Gérôme La Vérité sortant du puits armée de son martinet pour châtier l’humanité

Révélation

470px-Jean_L%C3%A9on_Gerome_1896_La_V%C3

La Madame, c'est vrai qu'elle n'a pas l'air commode :unsure: ...

La vérité nue, c'est que nous approchons à grands pas du moment où nous serons contraints et forcés de limiter la croissance économique, voire du moment où la décroissance nous sera imposée. Par la physique, rien de moins. Avec toutes sortes de conséquences que l'on peut imaginer, et d'autres sans doute que l'on ne peut pas imaginer avant de les découvrir.

Bien sûr, les énergies renouvelables nous sauveront. Nan, certainement pas.

Le nucléaire ? Peut-être, s'il est de quatrième génération, à base fertile... Celui que l'on ne néglige depuis des lustres, où l'on ne fait pratiquement aucun effort de développement (un maigre réacteur en Chine, une entreprise aux Etats-Unis, ce n'est pas sérieux) ? Allons donc, avant de développer tout cela vraiment, avant de le mettre à la bonne échelle (massive), il faudra(it) des décennies !

Les conséquences, nous les aurons.

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il y a 7 minutes, Alexis a dit :

Commentaire pertinent de Matthieu Auzanneau - directeur du Shift Project - sur la crise énergétique qui commence "La tragique ironie se confirme : seuls les pétroliers sont en ligne avec les objectifs climatiques ; mais pas pour la raison qu'on croit"

Eh oui. Les limites sur la capacité de production commencent à se faire sentir.

Non, on n'est pas au pic du pétrole, encore moins du gaz. C'est juste qu'on s'en rapproche. Rapidement.

 

Le même rappelle fort à propos un tableau de Gérôme La Vérité sortant du puits armée de son martinet pour châtier l’humanité

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470px-Jean_L%C3%A9on_Gerome_1896_La_V%C3

La Madame, c'est vrai qu'elle n'a pas l'air commode :unsure: ...

La vérité nue, c'est que nous approchons à grands pas du moment où nous serons contraints et forcés de limiter la croissance économique, voire du moment où la décroissance nous sera imposée. Par la physique, rien de moins. Avec toutes sortes de conséquences que l'on peut imaginer, et d'autres sans doute que l'on ne peut pas imaginer avant de les découvrir.

Bien sûr, les énergies renouvelables nous sauveront. Nan, certainement pas.

Le nucléaire ? Peut-être, s'il est de quatrième génération, à base fertile... Celui que l'on ne néglige depuis des lustres, où l'on ne fait pratiquement aucun effort de développement (un maigre réacteur en Chine, une entreprise aux Etats-Unis, ce n'est pas sérieux) ? Allons donc, avant de développer tout cela vraiment, avant de le mettre à la bonne échelle (massive), il faudra(it) des décennies !

Les conséquences, nous les aurons.

quand on voit qu'avec 2 réacteurs EPR, on alimente environ 0.1% de la population mondiale, et vu le lead-time de construction d'une centrale, c'est sûrement pas le moment d'arrêter des réacteurs !

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Il y a 22 heures, penaratahiti a dit :

quand on voit qu'avec 2 réacteurs EPR, on alimente environ 0.1% de la population mondiale, et vu le lead-time de construction d'une centrale, c'est sûrement pas le moment d'arrêter des réacteurs !

Donc pour alimenter la population mondiale il en faut 2000 et comme en plus il faut électrifier plein d'usage de l'énergie pour décarboner suffisamment il faut viser 4000. Avec 400 centrales nucléaires on a un accident majeur tout les 25 ans et donc si on ne change pas le niveau de sécurité des centrales avec 4000 unités on aura un accident majeur tout les 2.5 ans, ce qui serait insupportable. Il faut donc améliorer la sécurité par un facteur au moins 10 par rapport à l'existant, je crois que l'EPR est censé aller dans ce sens, il faudrait quand même vérifier qu'on a bien le rapport 10.

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Il y a 3 heures, wagdoox a dit :

Ce qui me fait allusiner dans cette affaire, c’est que le seisme ca a tué bien plus que l’affaire du nucleaire et pourtant on parle encore que de ce dernier. 

On a plus de morts en france chaque annee a cause des rejets carbonnes, que de morts du nucleaire dans le monde depuis 45 (militaire exclus bien sur). 

En fait, 90% des victimes l'ont été par le tsunami. Un peu plus de 18 000 morts. Mais le pays est bien équipé en immeuble anti-sismique ce qui a bien fonctionné. Par contre, quand les vagues sont plus grandes que la hauteur des barrières anti-tsunami, elles ne servent presque plus à rien ...

Modifié par Deres
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Il y a 5 heures, Deres a dit :

"Avec 400 centrales nucléaires on a un accident majeur tout les 25 ans"

Tu veux dire un accident majeur tous les 10 000 ans de fonctionnement ? Cela sous-entend un risque de l'ordre de 10-5 par an.

La conception des centrales met ce risque à 10-6 par an je crois (risque de fusion du cœur) et plus faible de ne pas pouvoir le contenir.

Donc en théorie, on a déjà le niveau de sécurité dont tu parles au moins chez nous. 

Il faut quand même relativiser le retour d'expérience :

- A Tchernobyl, le modèle de réacteur était dangereux par design et il faut bien admettre qu'ils ont fait n'importe quoi

- A Fukushima, on a quand même été confronté au plus gros séisme jamais vu au Japon avec un tsunami hors norme. Il n'y a pas que la centrale qui n'a pas été à la hauteur. L'ensemble des protections côtières japonaise pourtant impressionnantes ont été submergées avec le bilan humain que l'on sait. Une meilleure organisation des secours aurait probablement put éviter la catastrophe (peut être pas pour le réacteur 1 cependant). A noter que les réacteur 5 et 6 plus récents et un peu mieux protégé n'ont pas subit de dégâts importants. 

En France, je n'ai pas trouvé de chiffres précis mais à grosse maille, on a au moins 56 réacteurs qui ont fonctionné pendant 40 ans soit largement plus de 2000 années de fonctionnement. Pour le monde, j'ai vu un chiffre ancien de 13 000 années cumulés mais il daterait de 10 ans.

Oui en France on est légèrement mieux que la moyenne mondiale, mais la contribution des procédures bien rodées est une contribution significative à ce résultat et j'ai peur que l'expérience se perde un peu et qu'il y ait du relâchement. Il faut continuer à progresser, quand on n'avance pas on recule.

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il y a 14 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Oui en France on est légèrement mieux que la moyenne mondiale, mais la contribution des procédures bien rodées est une contribution significative à ce résultat et j'ai peur que l'expérience se perde un peu et qu'il y ait du relâchement. Il faut continuer à progresser, quand on n'avance pas on recule.

J'imagine que oui (et j'espère), mais les chiffres actuels ne le prouvent pas et ne peuvent pas le prouver en fait. Il suffirait d'un incident majeur (fusion du cœur) pour avoir directement une fiabilité inférieure à 10-5 par an car nous avons moins de 10 000 années de fonctionnement.

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Il y a 8 heures, Deres a dit :

Tu veux dire un accident majeur tous les 10 000 ans de fonctionnement ? Cela sous-entend un risque de l'ordre de 10-5 par an. 

Euh ça ne serait pas plutôt de l'ordre de 10-4 :happy: ?

 

Bon sinon, 2000 EPR moi je veux bien, 4000 allons y soyons fous, mais le combustible on le prend où ?

Les réserves de matériaux fissiles sont extrêmement insuffisantes pour un tel scénario. Sauf s'il était possible d'extraire l'uranium de l'eau de mer, ce n'est peut-être pas totalement bloqué mais on n'y est vraiment pas...

Nous avons besoin de réacteurs fertiles à U238 et Th232.

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...
Il y a 12 heures, g4lly a dit :

et, coté recyclage, nos politiques feraient bien de s'y mettre !

quand on voit que nous avons 2 candidats de 70 ans, dont l'un peut etre bon, mais ne donne pas envie, et l'autre prend le Venezuela et Cuba pour des paradis... je me dis que leur modele économique n'est pas forcément adapté à 2022.

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https://iphilo.fr/2019/11/14/lamarck-lhomme-destine-a-sexterminer-lui-meme/

L’homme, par son égoïsme trop peu clairvoyant pour ses propres intérêts, par son penchant à jouir de tout ce qui est à sa disposition, en un mot, par son insouciance pour l’avenir et pour ses semblables, semble travailler à l’anéantissement de ses moyens de conservation et à la destruction même de sa propre espèce. En détruisant partout les grands végétaux qui protégeaient le sol, pour des objets qui satisfont son avidité du moment, il amène rapidement à la stérilité ce sol qu’il habite, donne lieu au tarissement des sources, en écarte les animaux qui y trouvaient leur subsistance, et fait que de grandes parties du globe, autrefois très fertiles et très peuplées à tous égards, sont maintenant nues, stériles, inhabitables et désertes. Négligeant toujours les conseils de l’expérience, pour s’abandonner à ses passions, il est perpétuellement en guerre avec ses semblables, et les détruit de toutes parts et sous tous prétextes : en sorte qu’on voit des populations, autrefois considérables, s’appauvrir de plus en plus. On dirait que l’homme est destiné à s’exterminer lui-même après avoir rendu le globe inhabitable.

Jean-Baptiste de Lamarck, 1820

 

 

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Le 14/11/2021 à 10:03, christophe 38 a dit :

quand on voit que nous avons 2 candidats de 70 ans, dont l'un peut etre bon, mais ne donne pas envie, et l'autre prend le Venezuela et Cuba pour des paradis... je me dis que leur modele économique n'est pas forcément adapté à 2022.

Cuba est un pays à la pointe pour l'agriculture biologique et les circuits courts, suite à son adaptation forcée à la pénurie de pétrole avec la fin des importations soviétiques et l'embargo américain :

https://reporterre.net/Cuba-le-pays-de-l-agriculture-biologique (3 décembre 2016)

Le rêve des écologistes du monde entier s’est réalisé sur cette grande île des Caraïbes.

Privés de machines agricoles, les champs sont labourés par la traction des bœufs, le manioc est découpé à la machette et l’élevage des animaux se fait autant dans les enclos que dans les jardins des maisons. Il est agréable de savoir que ce que l’on mange est récolté et élevé sur place.

https://voyage.tv5monde.com/fr/cuba-championne-du-monde-de-lagro-ecologie

Près de trente ans plus tard, l’île compte plus de 400 000 exploitations agricoles qui produisent 1,5 million de tonnes de légumes, sans pesticides et sans engrais chimiques.

L’État n’a pas le choix, il distribue des terrains à qui veut les cultiver et développe une agriculture vivrière et biologique de proximité : les tracteurs sont tirés par des animaux, on n’utilise ni engrais chimiques ni pesticides, on redécouvre le compost et les insecticides naturels.

Des milliers de jardins, « organoponicos », fleurissent sur le moindre petit lopin de terre, sur les terrasses, entre les maisons, sur d’anciennes décharges, au milieu de terrains vagues… Le résultat est impressionnant. Aujourd’hui, par exemple, La Havane est à même de fournir 50% de fruits et légumes bios à ses 2 200 000 habitants, le reste étant assuré par les coopératives de la périphérie. Le principe ne s’applique pas qu’aux cultures mais aussi à l’élevage de petits animaux : poules, lapins, canards, cochons.

La révolution verte cubaine ne semble avoir que des conséquences positives : réduction de la contamination des sols, de l’air et de l’eau, recyclage des déchets, augmentation de la biodiversité, diversification des productions, amélioration de la sécurité alimentaire, du niveau de vie et de la santé, création d’emplois.

Au côté pratique s’ajoute vite un aspect recherche et développement : des universitaires, des chercheurs et des agronomes sont sollicités et mis à contribution pour diffuser les techniques de l’agro-écologie.

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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

Cuba est un pays à la pointe pour l'agriculture biologique et les circuits courts, suite à son adaptation forcée à la pénurie de pétrole avec la fin des importations soviétiques et l'embargo américain :

https://reporterre.net/Cuba-le-pays-de-l-agriculture-biologique (3 décembre 2016)

Le rêve des écologistes du monde entier s’est réalisé sur cette grande île des Caraïbes.

Privés de machines agricoles, les champs sont labourés par la traction des bœufs, le manioc est découpé à la machette et l’élevage des animaux se fait autant dans les enclos que dans les jardins des maisons. Il est agréable de savoir que ce que l’on mange est récolté et élevé sur place.

https://voyage.tv5monde.com/fr/cuba-championne-du-monde-de-lagro-ecologie

Près de trente ans plus tard, l’île compte plus de 400 000 exploitations agricoles qui produisent 1,5 million de tonnes de légumes, sans pesticides et sans engrais chimiques.

L’État n’a pas le choix, il distribue des terrains à qui veut les cultiver et développe une agriculture vivrière et biologique de proximité : les tracteurs sont tirés par des animaux, on n’utilise ni engrais chimiques ni pesticides, on redécouvre le compost et les insecticides naturels.

Des milliers de jardins, « organoponicos », fleurissent sur le moindre petit lopin de terre, sur les terrasses, entre les maisons, sur d’anciennes décharges, au milieu de terrains vagues… Le résultat est impressionnant. Aujourd’hui, par exemple, La Havane est à même de fournir 50% de fruits et légumes bios à ses 2 200 000 habitants, le reste étant assuré par les coopératives de la périphérie. Le principe ne s’applique pas qu’aux cultures mais aussi à l’élevage de petits animaux : poules, lapins, canards, cochons.

La révolution verte cubaine ne semble avoir que des conséquences positives : réduction de la contamination des sols, de l’air et de l’eau, recyclage des déchets, augmentation de la biodiversité, diversification des productions, amélioration de la sécurité alimentaire, du niveau de vie et de la santé, création d’emplois.

Au côté pratique s’ajoute vite un aspect recherche et développement : des universitaires, des chercheurs et des agronomes sont sollicités et mis à contribution pour diffuser les techniques de l’agro-écologie.

et, coté niveau de vie, libertés, voyages, accession à la proprieté, je crois que la pointe est émoussée ou cassée

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Il y a 9 heures, christophe 38 a dit :

et, coté niveau de vie, libertés, voyages, accession à la proprieté, je crois que la pointe est émoussée ou cassée

On ne peut pas demander à des gens écoresponsables de voyager à l'énergie fossile.

Quant à l'accession à la propriété, détrompe-toi : 

Le 28/11/2016 à 11:45, Wallaby a dit :

On cite souvent l'éducation et la santé comme deux succès majeurs de la révolution cubaine. Il y a aussi le logement :

https://fresnoalliance.com/homeless-in-cuba-not-likely/ (13 septembre 2011)

La petite nation insulaire n'a virtuellement aucun sans-domicile-fixe.

Cuba a un fort taux de personnes propriétaires de leur logement, autour de 85%. Comparativement, le bureau du recensement des États-Unis indique que ce taux était de 66.9% aux États-Unis en 2010.

La situation du logement s'est beaucoup améliorée depuis l'époque de la révolution. Les bidonvilles des années 1950 ont été éliminés. Une étude de l'université Harvard parue en 2002 a relevé que le pourcentage de logements en mauvais état était passé de 47% avant la révolution à 13% quarante ans plus tard.

 

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il y a 20 minutes, Wallaby a dit :

On ne peut pas demander à des gens écoresponsables de voyager à l'énergie fossile.

Quant à l'accession à la propriété, détrompe-toi : 

 

ouais, enfin, la femme d'un collegue est cubaine... le collegue, je le cotoie quotidiennement. Ce n'est pas le meme son.

 

quant à voyager éco responsable, tu veux parler des radeaux qui fuient Cuba pour aller aux USA ?

 

restons serieux un instant : si tu leur donnes du pouvoir d'achat et que tu ne les verrouilles pas en les empechant de voyager, ils seront comme tout le monde (et le regime tombera)

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il y a 2 minutes, christophe 38 a dit :

restons serieux un instant : si tu leur donnes du pouvoir d'achat et que tu ne les verrouilles pas en les empechant de voyager, ils seront comme tout le monde (et le regime tombera)

C'est parce que les gens ont du pouvoir d'achat qu'il y a un problème de CO2 sur cette planète. Le pouvoir d'achat n'est pas la solution, c'est le problème.

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il y a une heure, Wallaby a dit :

C'est parce que les gens ont du pouvoir d'achat qu'il y a un problème de CO2 sur cette planète. Le pouvoir d'achat n'est pas la solution, c'est le problème.

Ca vaut pas dire grand chose, les solutions écologiques coutent des fortunes a condition quelle soit effectivement ecolo…
donc soit l’écologie est une excuse de riche pour garder les pauvres encore plus pauvres soit il faut retourner vivre a une epoque preindus voir preagri. Ca vaut dire la mort de milliard de gens…

pourrait on commencer par la demondialisation, juste pour voir ?

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Le 15/10/2021 à 13:03, wagdoox a dit :

Ce qui me fait allusiner dans cette affaire, c’est que le seisme ca a tué bien plus que l’affaire du nucleaire et pourtant on parle encore que de ce dernier. 

On a plus de morts en france chaque annee a cause des rejets carbonnes, que de morts du nucleaire dans le monde depuis 45 (militaire exclus bien sur).

Oui, parce que les observateurs extérieurs ont peur de la mythologie et non de l'attrition réelle, aussi hallucinant que ce la puisse paraître.

Les bombardements des villes japonaises à la bombe au phosphore ont causé bien plus de morts par raid que les frappes nucléaires mais sont moins terrifiantes.

De même, la catastrophe de Tchernobyl est plus terrifiante que la famine qui a frappé l'Ukraine sous Staline.

Ce qui rend le nucléaire si terrifiant, ce sont les idées (vraies ou fausses) suivantes:

- Une terre irradiée devient impropre à la vie pendant des siècles.

- Un individu irradié est condamné à mourir dans la souffrance.

- Il n'existe aucune protection contre une explosion nucléaire

- Il n'existe aucune protection à long terme contre les irradiations, même pour les privilégiés.

Pas étonnant que les jihadistes fassent tant d'effort pour concevoir des bombes radiologiques...qui sont bien des armes de perturbation massive plutôt que des ADM.

Le 21/11/2021 à 15:47, wagdoox a dit :

pourrait on commencer par la demondialisation, juste pour voir ?

Entièrement d'accord. Puisqu'on parle de décroissance, commençons par relocaliser notre industrie. Difficile d'organiser la décroissance quand nos masques sont encore largement produits en Chine, même après je ne sais combien de confinement.

Le 21/11/2021 à 15:47, wagdoox a dit :

Ca vaut pas dire grand chose, les solutions écologiques coutent des fortunes a condition quelle soit effectivement ecolo…

De toute façon, les solutions écologiques ne le sont jamais vraiment. Les éoliennes et panneaux solaires génèrent des pollutions indirectes. Ils permettent simplement de remplacer une partie des hydrocarbures quand on a les matières premières nécessaires.

Néanmoins, il faut relever deux choses:

a. Les hydrocarbures seront de plus en plus chers même si leur disparition complète prendra plus de temps que l'on imagine.

b. Nous sommes trop dépendant d'hydrocarbure d'importation: gaz russe, hydrocarbure d'un Moyen-Orient instable ou de plus en plus concurrentiel, gaz de schiste des USA pas encore guéris  du trumpisme... L'hydrogène produit localement n'est pas parfait mais c'est une solution politiquement plus sûre, pour ne pas dire plus durable.

Modifié par Lame
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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

C'est parce que les gens ont du pouvoir d'achat qu'il y a un problème de CO2 sur cette planète. Le pouvoir d'achat n'est pas la solution, c'est le problème.

merci de me faire rire ; donc, la solution, c'est l'inverse de ce que j'écris, c'est à dire la regression financiere ; tu proposes un revenu universel à combien ? 1 000 euros ? tu n'as pas peur de voir ta tete, coupée, plantée sur une pique ?? la solution, c'est Cuba, qui interdit à ses ressortissants de voyager ? c'est recruter pour mettre du monde sur les miradors pour empecher les habitants de quitter le paradis ?

 

Pour moi, c'est la surpopulation, le probleme ; la population consomme et le doublement de la population va engendrer plus de pollution que 2 fois moins de monde... d'autant que chaque individu va vouloir bien gagner sa vie, avoir de l'eau au robinet (ce qui n'est meme pas évident, chez moi, à Mayotte, en ce moment), avoir de l'électricité, de l'énergie, un toit, manger à sa faim...

 

une boutade : l'écologie, c'est un souci de riche ; le pauvre, celui qui a faim, tente de survivre.

Modifié par christophe 38
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https://fr.news.yahoo.com/sri-lanka-réautorise-produits-chimiques-085330428.html

Citation

Le Sri Lanka a abandonné dimanche son programme visant à devenir le premier producteur mondial d'aliments 100% biologiques et annoncé la levée immédiate de l'interdiction d'importer des pesticides et d'autres intrants agricoles.

"Nous autoriserons désormais les intrants chimiques dont le besoin est urgent", a déclaré le secrétaire du ministère, Udith Jayasinghe, à la chaîne de télévision privée News First, avant des manifestations d'agriculteurs prévues à Colombo.

"Compte tenu de la nécessité d'assurer la sécurité alimentaire, nous avons pris cette décision", a-t-il expliqué en annonçant la levée de la large interdiction de tous les produits agrochimiques, y compris les herbicides et les pesticides.

En pleine crise économique, le Sri Lanka est notammnent victime d'une sévère chute de ses réserves de devises entraînant des pénuries de vivres, de pétrole brut et d'autres produits essentiels.

Le mois dernier, les autorités avaient déjà levé les restrictions sur les importations d'engrais pour le thé, principal produit d'exportation du pays.

De vastes étendues de terres agricoles ont été abandonnées après l'interdiction d'importation, introduite pour la première fois en mai.

Les pénuries se sont aggravées au cours de la semaine écoulée, les prix du riz, des légumes et d'autres produits de base ayant doublé dans tout le pays.

Les supermarchés ont également rationné les ventes de riz, n'autorisant que cinq kilos par client.

Les organisations d'agriculteurs avaient prévu de marcher sur le Parlement dans la capitale vendredi pour exiger l'importation de produits chimiques essentiels pour protéger leurs cultures.

Le président Gotabaya Rajapaksa avait justifié l'interdiction d'importation en déclarant vouloir rendre l'agriculture sri-lankaise 100% biologique.

Mais cette politique a été mise en place après que l'économie de l'île, à court d'argent, ait été durement touchée par la pandémie de Covid-19, les recettes du tourisme et les envois de fonds des travailleurs étrangers ayant considérablement diminué.

Les autorités ont tenté d'économiser des devises étrangères en interdisant l'an dernier toute une série de produits importés, dont certains aliments et épices. Le Sri Lanka a également fermé sa seule raffinerie de pétrole le mois dernier après avoir manqué de dollars pour importer du brut.

 

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il y a 27 minutes, christophe 38 a dit :

merci de me faire rire ; donc, la solution, c'est l'inverse de ce que j'écris, c'est à dire la regression financiere ; tu proposes un revenu universel à combien ? 1 000 euros ? tu n'as pas peur de voir ta tete, coupée, plantée sur une pique ?? la solution, c'est Cuba, qui interdit à ses ressortissants de voyager ? c'est recruter pour mettre du monde sur les miradors pour empecher les habitants de quitter le paradis ?

Il n'y a pas de solution à portée de vue. On est un dans un labyrinthe dont on ne connaît pas la sortie. Un peu comme dans une épidémie de coronavirus avant d'avoir trouvé un vaccin.

Le 15/02/2021 à 12:32, Wallaby a dit :

"Il n'y a pas de solution simple comme fabriquer un vaccin et le cauchemar prend fin. Il s'agit de remplacer toutes les usines d'acier et de ciment, tout ce que vous faites avec l'électricité et les transports, même la nourriture. C'est beaucoup plus large, et le temps nécessaire pour faire ces choses à grande échelle est beaucoup plus long". Bill Gates

 

 

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