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Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?


Alexis

Messages recommandés

Il y a 9 heures, g4lly a dit :

Le problème c'est qu'à priori la baisse de niveau de vie ... serait d'ampleur très supérieure à ce que tu aborde ... pour descendre très en dessous du niveau de vie d'un smicard ...

Mais est-ce que les gens sont prêts à ça, si on leur met le marché entre les mains ? 

Parce que pour l'instant on somme les gouvernements de prendre des mesures (même si on ne sais pas trop lesquelles) en espérant probablement garder plus ou moins son niveau de vie… Mais est-ce que les populations sont prêtes à abandonnes les portables, "collectiviser" les ordinateurs et les connexions internet (les serveurs dégagent énormément de chaleur)...

Moi personnellement ça ne me dérangerait pas plus que ça (au contraire), mais pour les personnes qui ont toujours connu ce confort, notamment les plus jeunes ?

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d

C'est une question centrale quand on parle d'effondrement dans l'esprit même de nos cultures occidentales de pays développés.

Premièrement, les "smicards", en dehors de tout terme péjoratif, ne s'aperçoivent pas du pouvoir et de la richesse qu'ils ont entre les mains. Parce que pour parvenir à leur niveau de vie ils ont une quantité astronomique d'esclaves énergétiques derrière eux. 

Ceux qui ont ce revenu de base sont souvent englués dans des dépenses pour les maintenir juste ce qu'il faut "à niveau" au niveau de la société. Mais leur vie est précaire, leurs dépenses nombreuses. Le système est devenu aussi bien un salut pour eux qu'une prison. 

On pourrait presque dire que les bienfaits que pourrait apporter l'énergie et la mécanisation a réussi à rendre des gens potentiellement puissant, très pauvres. Car oui ils le sont.

Car quand on dépend du système pour se nourrir, pour s'habiller, se loger, se déplacer et travailler alors que le système ne nous offre qu'une mauvaise nourriture qui rend les gens malades, des vêtements certes peu cher mais jetables, des logements souvent mal isolés qui leur demande de dépenser une énergie folle pour les chauffer... Et aussi habiter plus loin pour moins cher, quitte à allonger les distances mais n'ayant pas les moyens de péréniser leur moyen de transport dans un monde où tout coûte de plus en plus cher alors que leurs dépenses sont comptées...

Nous avons besoin d'un changement de paradigme et de tout reprendre de zéro. Car le système ne sert pas à faciliter la vie des gens, uniquement les rendre dépendants en tant que consommateurs pour qu'il (le système) continue à s'alimenter lui-même et que pour la majorité des dépenses continuent à finir dans la poche des mêmes.

A partir de là on peut faire plein de projections... Mais le changement de société pour eux sera comme une pièce à double face. Il leur sera salvateur, mais la période de transition sera chaotique.

 

Modifié par bubzy
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Nous avons besoin d'un changement de paradigme

Impossible dans l'environnement dans lequel on est qui est basé sur la croissance continue et le consumérisme.  On pourra dire que ca date du capitalisme effréné des années 80 (ce qui ne serait pas faux) mais si on remonte dans l'histoire ce mécanisme est la base de la civilisation urbaine agricole avec strates sociales et division du travail.

Ça fait quand même près de 6000 ans qu'on fonctionne de cette manière, je ne vois pas quel nouveau paradigme pourrait naitre pour faire changer ce mode de fonctionnement. A moins d'un changement de paradigme forcé par une catastrophe majeure externe. Ca tombe bien, on s'en rapproche à grands pas ....

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Emmanuel Macron critique les marches climatiques «Qu’ils aillent manifester en Pologne!»

Citation

«Les dénonciations, on est au courant»

«Défiler tous les vendredis pour dire que la planète brûle, c’est sympathique, mais ce n’est pas le problème»

«On doit rentrer dans une forme d’action collective. Je préfère que tous les vendredis on fasse de grandes opérations de ramassage sur les rivières ou les plages corses»

«La vérité, c’est qu’il y en a un qui bloque tout, c’est la Pologne. Mon objectif, c’est de convaincre les autres pays de bouger»

«Qu’ils aillent manifester en Pologne! Qu’on vienne m’aider à faire bouger ceux que je n’arrive pas à faire évoluer» (au sujet de l’objectif de « neutralité carbone » en 2050 proposé pour l’UE et bloqué par Varsovie)

- La première chose que le chef de l’Etat semble ne pas avoir comprise, c’est que le mouvement initié par Greta Thunberg n’a pas vocation à faire pression sur le gouvernement français pour qu’il agisse. Mais à faire pression sur tous les gouvernements du monde entier (enfin, ceux de pays démocratiques bien sûr… il n’y a pas de manifestations de ce genre à Pékin, pour des raisons évidentes). Ce n’est pas de toi seul qu’il s’agit Emmanuel ! Mais de tout le monde !

- La deuxième chose qu’il semble ne pas avoir comprise c’est que le danger du réchauffement climatique tendant vers un seuil de non-retour catastrophique ne sera certainement pas paré juste parce que quelqu’un aura convaincu les Polonais de lever leur objection à une déclaration politique en faveur de la « neutralité carbone » de l’UE en 2050 - une déclaration qui ne mange pas de pain, soit dit en passant. Il s’en faut de beaucoup !

Il est parfaitement exact que la France est l’un des pays en tête en Europe pour ce qui est d’avoir de faibles émissions de gaz à effet de serre pour un niveau de prospérité donné. Ceci essentiellement grâce à nos centrales électronucléaires, un peu aussi grâce à l’hydroélectricité, un peu grâce aux taxes sur l’essence qui incitent à choisir des véhicules plus économes. C’est appréciable, mais cela ne suffit pas, loin de là.

Ce n’est pas une fuite de pique-niqueurs surpris par un ours, où il s’agit juste de ne pas être le dernier, celui que l’ours rattrapera. Non, cet ours là ne se contentera pas d’une victime sacrificielle. Et il s’agit de faire BEAUCOUP, BEAUCOUP mieux que les pays aujourd’hui les plus efficaces en termes de rapport GES / prospérité !

... Et si quelqu’un peut aujourd’hui en France lancer une R&D volontariste et massive pour tenter de trouver des manières de produire de l’énergie d’une part beaucoup moins polluantes en gaz carbonique, d’autre part qu’on puisse mettre à la bonne échelle massive – ce qui est impossible avec les renouvelables actuellement existants… qui d’autre, sinon le président de la République ?

... Et si quelqu’un peut étendre de tels programmes de R&D à l’échelle encore supérieure celle de l’UE, ce qui suppose de convaincre les Allemands que le « Schwarz null » le déficit public zéro n’est pas forcément la meilleure politique quand « la maison brûle », qui d’autre est le mieux placé, sinon encore une fois Emmanuel Macron ?

 

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Il y a 2 heures, Akhilleus a dit :

Impossible dans l'environnement dans lequel on est qui est basé sur la croissance continue et le consumérisme. 

Il est justement là le changement de paradigme. la base de tout. Sortir du capitalisme mais principalement de la méthode attachée à la création monétaire qui a besoin de la croissance pour survivre.

Il y a 2 heures, Akhilleus a dit :

On pourra dire que ca date du capitalisme effréné des années 80 (ce qui ne serait pas faux) mais si on remonte dans l'histoire ce mécanisme est la base de la civilisation urbaine agricole avec strates sociales et division du travail.

Quand tu parles des années 80... tu pense plutôt 1880 ? car le capitalisme sauvage il était déjà bien implanté.

Il y a 2 heures, Akhilleus a dit :

Ça fait quand même près de 6000 ans qu'on fonctionne de cette manière, je ne vois pas quel nouveau paradigme pourrait naitre pour faire changer ce mode de fonctionnement. A moins d'un changement de paradigme forcé par une catastrophe majeure externe. Ca tombe bien, on s'en rapproche à grands pas ....

Non je pense qu'il y a un gros mélange de beaucoup de choses. Il faut dissocier la vie des gens d'un côté, lié à leur faculté de pouvoir faire en sorte de survivre, et le système politique qui a pris le pas sur eux pour leur imposer des choses qu'ils ne se seraient pas imposés eux-même. Une gestion plus saine des ressources, de la vie en général, est possible. mais il faut complètement repenser ce qui fait de nous des êtres heureux, et comment le bonheur est atteint. Là est la question centrale. 

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il y a 28 minutes, Alexis a dit :

Emmanuel Macron critique les marches climatiques «Qu’ils aillent manifester en Pologne!»

- La première chose que le chef de l’Etat semble ne pas avoir comprise, c’est que le mouvement initié par Greta Thunberg n’a pas vocation à faire pression sur le gouvernement français pour qu’il agisse. Mais à faire pression sur tous les gouvernements du monde entier (enfin, ceux de pays démocratiques bien sûr… il n’y a pas de manifestations de ce genre à Pékin, pour des raisons évidentes). Ce n’est pas de toi seul qu’il s’agit Emmanuel ! Mais de tout le monde !

- La deuxième chose qu’il semble ne pas avoir comprise c’est que le danger du réchauffement climatique tendant vers un seuil de non-retour catastrophique ne sera certainement pas paré juste parce que quelqu’un aura convaincu les Polonais de lever leur objection à une déclaration politique en faveur de la « neutralité carbone » de l’UE en 2050 - une déclaration qui ne mange pas de pain, soit dit en passant. Il s’en faut de beaucoup !

Il est parfaitement exact que la France est l’un des pays en tête en Europe pour ce qui est d’avoir de faibles émissions de gaz à effet de serre pour un niveau de prospérité donné. Ceci essentiellement grâce à nos centrales électronucléaires, un peu aussi grâce à l’hydroélectricité, un peu grâce aux taxes sur l’essence qui incitent à choisir des véhicules plus économes. C’est appréciable, mais cela ne suffit pas, loin de là.

Ce n’est pas une fuite de pique-niqueurs surpris par un ours, où il s’agit juste de ne pas être le dernier, celui que l’ours rattrapera. Non, cet ours là ne se contentera pas d’une victime sacrificielle. Et il s’agit de faire BEAUCOUP, BEAUCOUP mieux que les pays aujourd’hui les plus efficaces en termes de rapport GES / prospérité !

... Et si quelqu’un peut aujourd’hui en France lancer une R&D volontariste et massive pour tenter de trouver des manières de produire de l’énergie d’une part beaucoup moins polluantes en gaz carbonique, d’autre part qu’on puisse mettre à la bonne échelle massive – ce qui est impossible avec les renouvelables actuellement existants… qui d’autre, sinon le président de la République ?

... Et si quelqu’un peut étendre de tels programmes de R&D à l’échelle encore supérieure celle de l’UE, ce qui suppose de convaincre les Allemands que le « Schwarz null » le déficit public zéro n’est pas forcément la meilleure politique quand « la maison brûle », qui d’autre est le mieux placé, sinon encore une fois Emmanuel Macron ?

 

Bonjour

 

et ces marcheurs pour le climat, ils ont un mode de vie correspondant à ce qu'ils demandent ou ils demandent aux autres de faire des efforts qu'ils ne font pas eux memes ???

parce que, vivant dans le tiers monde, avec 80% des habitants en dessous du seuil de pauvreté et de passage en métropole, l'oppulence de l'offre, le gaspillage, l'achat de produits fabriqués en Chine (transport), les vacances en avion, bref, tous ces comportements polluants... ils n'en ont aucun ? comme le mec qui venait sur les ronds points des gilets jaunes en Porsche Cayenne à la Reunion ... il avait du confondre gilets jaunes et gilets dorés...

 

Nous, europeens devons reduire la voilure, mais le reste du monde, sous developpé, il doit continuer à monter pour arriver à un niveau de vie acceptable et arreter de pondre.

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Une gestion plus saine des ressources, de la vie en général, est possible

Pas à l'échelle de (sur)population que l'on a atteint. C'est tout bonnement mécaniquement impossible.

Donnée simple : le soleil émet une quantité d’énergie assez constante qui va alimenter une quantité constante de surface qui va générer une croissance végétale en fonction qui elle, même, alimentera une pyramide alimentaire en fonction et donnera une biosphère viable pour tous les acteurs du réseau trophique

Si tu introduits dans le système 7.5 (ou plus) milliards d'individus nécessitant 2000-2500 kCal par jour (besoin standard sans excès) tu vas consommer de l'énergie qui ne sera pas disponible pour le reste de la biosphère (sans parler des animaux d'élevages qui se comptent par milliards)

On voit déjà qu'il est impossible de gérer sainement -par un simple effet mécanique et mathématique- une ressource pourtant constante et permanente comme l'énergie amenée par notre astre, avant même de parler des énergies fossiles que l'on brule pour nos activités industrielles.

Plus tu augmentes la population humaine sur la planète, plus le déséquilibre dans l'attribution des ressources va s'accentuer.

Le problème au final n'étant plus le mode de vie -si il reste dans les marges standards- mais le nombre d'individus nécessitant les ressources.

Le système politique bien sûr (ainsi que le niveau civilisationnel nécessitant des ressources limitées et peu/non renouvelables) vont par essence impacter également.

Mais mettons que tout le monde reviennent à l'état d'économie Iaire (agricole) on aura quand même 7.5-8 milliards d'individus à nourrir -au détriment de plantes et d'animaux donc d'une biosphère saine -même avec des besoins basiques sans excès.

Dans ce cadre modélisé, il n'y a pas milles solutions : soit une réduction de la population humaine à un niveau acceptable, soit on reste de toute façon sur un environnement qui continuera à se dégrader -pour aboutir de lui même à cette réduction de façon forcée...-

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il y a 7 minutes, Akhilleus a dit :

Pas à l'échelle de (sur)population que l'on a atteint. C'est tout bonnement mécaniquement impossible.

Donnée simple : le soleil émet une quantité d’énergie assez constante qui va alimenter une quantité constante de surface qui va générer une croissance végétale en fonction qui elle, même, alimentera une pyramide alimentaire en fonction et donnera une biosphère viable pour tous les acteurs du réseau trophique

Si tu introduits dans le système 7.5 (ou plus) milliards d'individus nécessitant 2000-2500 kCal par jour (besoin standard sans excès) tu vas consommer de l'énergie qui ne sera pas disponible pour le reste de la biosphère (sans parler des animaux d'élevages qui se comptent par milliards)

On voit déjà qu'il est impossible de gérer sainement -par un simple effet mécanique et mathématique- une ressource pourtant constante et permanente comme l'énergie amenée par notre astre, avant même de parler des énergies fossiles que l'on brule pour nos activités industrielles.

Plus tu augmentes la population humaine sur la planète, plus le déséquilibre dans l'attribution des ressources va s'accentuer.

Le problème au final n'étant plus le mode de vie -si il reste dans les marges standards- mais le nombre d'individus nécessitant les ressources.

Le système politique bien sûr (ainsi que le niveau civilisationnel nécessitant des ressources limitées et peu/non renouvelables) vont par essence impacter également.

Mais mettons que tout le monde reviennent à l'état d'économie Iaire (agricole) on aura quand même 7.5-8 milliards d'individus à nourrir -au détriment de plantes et d'animaux donc d'une biosphère saine -même avec des besoins basiques sans excès.

Dans ce cadre modélisé, il n'y a pas milles solutions : soit une réduction de la population humaine à un niveau acceptable, soit on reste de toute façon sur un environnement qui continuera à se dégrader -pour aboutir de lui même à cette réduction de façon forcée...-

L'être humain fait partie d'un tout. A ce jour, les chiffres concernant la production de calories alimentaires sont à prendre avec beaucoup de pincettes, tant le sujet est complexe et repose sur des paramètres très nombreux.

A ce jour, la domination de la monoculture intensive est totale. Les sols aloués à cette agriculture là ne servent à rien d'autre. MAIS:

- relocaliser la cultivation de nourriture via une approche plus sauvage, en agroécologie ou en permaculture permettrais de faire ressurgir une étonnante biodiversité. Car pour une seule calorie alimentaire produite, combien de biomasse utile à tout un tas d'autres plantes et animaux? La différence entre une petite ferme autogérée, sans intrant spécifique face aux champs actuels est impressionnante !

-Changer nos habitudes alimentaires est important. L'élevage pour la production de protéines carnées représente 70% de l'utilisation des surfaces agricoles. SOIXANTE DIX POUR-CENT !

-il y a une quantité astronomique de surface cultivable perdue à cause de l'érosion et de la perte de productivité des sols (sols complètement mort). Mais il est tout à fait envisageable de les fait revivre en acceptant une moindre productivité dans les premières années.

-Moins de 40% des jardins privatifs servent à faire du potager, et les espaces urbains n'y sont pas du tout dédiés. Les toits aussi peuvent être convertis en jardins, quand la structure le permet. Outre une production locale de nourriture, cela permet également d'améliorer grandement l'isolation thermique.

Des solutions, pour peu qu'on ai l'intelligence de les mettre en oeuvre rapidement, il y a en a beaucoup.

La population aujourd'hui mange trop, et très mal.On meurt beaucoup plus aujourd'hui de malnutrition que de sous nutrition. 

Pour aller dans ton sens sur un point, la baisse de la population dans un temps de crise est inéluctable. De toute façon. 

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il y a 1 minute, kalligator a dit :

SOIXANTE DIX POUR CENT

manger moins ou plus  du tout de bidoche d'élevage c'est la solution

Merci Bubzy CENT POUR CENT RAISON

 

 

Une partie de la solution seulement. Se passer complètement de viande n'est pas une solution. Car même avec les 30% de surface agricole restante, on en reste pour une majorité à devoir subsister avec un apport massif de mécanisation, d'intrants chimique et de pétrole. Sans compter la perte en surface et en volume de la terre exploitable.

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Moins ou plus du tout de viande D ELEVAGE

Pour ma part c'est la réalité depuis un moment déjà. 1 fois par semaine

Par contre de la vraie viande qui a brouté de l'herbe et du foin ça oui : la chasse arrive et je connaît un super resto dans les haut de Martigny qui t'en fait de la bonne quasi  gastronomique

(Tout ça pour dire que les accords prévu avec certains pays amsud sont une hérésie écologique totale)

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il y a 4 minutes, kalligator a dit :

Moins ou plus du tout de viande D ELEVAGE

Pour ma part c'est la réalité depuis un moment déjà. 1 fois par semaine

Par contre de la vraie viande qui a brouté de l'herbe et du foin ça oui : la chasse arrive et je connaît un super resto dans les haut de Martigny qui t'en fait de la bonne quasi  gastronomique

(Tout ça pour dire que les accords prévu avec certains pays amsud sont une hérésie écologique totale)

Sauf qu'avec la chasse tu ne couvres pas les besoins de l'ensemble de la population (besoins basiques je parle, pas de 2 burgers/par jour)

Ou alors tu es parti pour exterminer toute la faune sauvage d'Europe

Les besoins théoriques de protéine sont de 0.8 à 1g/kg/j. Avec une population de 67 millions d'individus, fait le calcul

 

Tu me diras on a de la marge (consommation toute viande confondue en 2018 : 87.5 kg par hab/an soit 5,862 millions de kg quand en théorique on a besoin de 3x moins (25-26 kg/annuels)

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il y a 9 minutes, Akhilleus a dit :

Sauf qu'avec la chasse tu ne couvres pas les besoins de l'ensemble de la population (besoins basiques je parle, pas de 2 burgers/par jour)

Ou alors tu es parti pour exterminer toute la faune sauvage d'Europe

Les besoins théoriques de protéine sont de 0.8 à 1g/kg/j. Avec une population de 67 millions d'individus, fait le calcul

 

Tu me diras on a de la marge (consommation toute viande confondue en 2018 : 87.5 kg par hab/an soit 5,862 millions de kg quand en théorique on a besoin de 3x moins (25-26 kg/annuels)

Quand on écoute quelqu'un (ou qu'on lit c'est pareil) faut prendre en compte tout ce qu'il dit :)

Notamment le fait qu'il dit qu'il ne mange plus de la viande qu'une seule fois par semaine ! Il n'est pas question d'avoir du gibier dans les burger... 

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il y a 16 minutes, bubzy a dit :

Quand on écoute quelqu'un (ou qu'on lit c'est pareil) faut prendre en compte tout ce qu'il dit :)

Notamment le fait qu'il dit qu'il ne mange plus de la viande qu'une seule fois par semaine ! Il n'est pas question d'avoir du gibier dans les burger... 

J'ai bien compris ce qu'il disait, mais d'un cas particulier, ça va être difficile de faire un cas général comme le montre les chiffres

Ou en résumé, même avec la meilleure volonté du monde -pour l'instant- c'est impossible de fournir le besoin minimal en protéine animale des français avec des animaux qui ne sont pas issus d'élevages

Et puis il parle d'élevage, ce terme s'applique aussi aux animaux qui courent dans les champs.et mange du foin

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S'ils ne veulent pas s'y conformer par choix, ils le feront car ils y seront contraint. Il arrivera un moment où la société dans son ensemble sera contrainte de faire des choix. Des choix pour l'usage des ressources qui sont précieuses par ailleurs.

De plus, ce ne sera pas un mal de se débarasser de cette malbouffe. Se sera un gain direct en santé publique, qui contrebalancera un peu les pertes liés à une baisse de l'offre de soin.

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Non je pense que comme d'habitude la soluce viendra de l'humain et notamment (mais pas seulement) des jeunes générations moins enclines que nous à développer des comportements dont aujourd'hui il apparaît très clairement qu'ils ne sont pas pérennes.

Faites du vélo, achetez en vrac et au détail, quittez la grande distribution ...

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il y a une heure, bubzy a dit :

C'est de l'humour ou c'est sérieux ? Avant de répondre je préfère demander...

Si tu avais lu les post de certain, la conclusion est qu'il y a trop de monde. Le seul moyen est l'exode pour une partie de l’espèce humaine. C'est dans l'histoire de notre peuple de voyager et coloniser.

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il y a 6 minutes, kotai a dit :

Si tu avais lu les post de certain, la conclusion est qu'il y a trop de monde. Le seul moyen est l'exode pour une partie de l’espèce humaine. C'est dans l'histoire de notre peuple de voyager et coloniser.

et, pour aller où ?

sous combien de temps est ce realisable ?

à combien de personnes ? (neanderthal s'est éteint pour cause de consanguinité ; à cette époque, ils etaient moins de 80 000 de son espece)...

quels sont les risques des voyages interplanetaires longs ? (bombardements neutroniques, cancers, stérilité (c'est con quand on cherche à peupler d'autres planetes lointaines)..

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il y a 15 minutes, christophe 38 a dit :

et, pour aller où ?

sous combien de temps est ce realisable ?

à combien de personnes ? (neanderthal s'est éteint pour cause de consanguinité ; à cette époque, ils etaient moins de 80 000 de son espece)...

quels sont les risques des voyages interplanetaires longs ? (bombardements neutroniques, cancers, stérilité (c'est con quand on cherche à peupler d'autres planetes lointaines)..

Biome sur mars ,venus et la ceinture d’astéroïde, la lune en gare spatiale, tu vas pas y passer 100000000000000 ans de voyage. tu as même le temps de terraformer ces deux planètes. Sans compter les fermes spatiales et la sphère de dyson pour fabriquer de l'anti matiere en masse.

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il y a 14 minutes, kotai a dit :

Si tu avais lu les post de certain, la conclusion est qu'il y a trop de monde. Le seul moyen est l'exode pour une partie de l’espèce humaine. C'est dans l'histoire de notre peuple de voyager et coloniser.

Terraformer... Quand on connaît la complexité nécessaire à ce que la vie soit possible pour nous sur terre, on en arrive presque à se dire que c'est un gigantesque coup de bol d'être vie ! 

Vois les efforts qu'il a fallu à l'humanité pour détruire notre planète. Plusieurs milliards d'êtres humains qui surconsomment pour balancer du CO2, l'équivalent d'une piscine olympique de pétrole chaque seconde, sans compter le gaz, le charbon, et la déforestation pour arriver à un malheureux petit 1°c en un siècle et espérer un 5 ou 6°C en quelques décennies de plus...

D'où tu sortirais l'énergie nécessaire à terraformer mars qui est la planète la plus proche de la nôtre physiquement ? Sachant que la température moyenne de notre planète est de 15°C et celle de mars de -65°C, je te laisse imaginer la quantité astronomique de gaz à effet de serre sous toutes ses formes pour que l'atmosphère de mars recupère les 80°c qui lui manque.

Et d'où sortirait on l'énergie pour transporter des millions d'êtres humains sur une autre planète ?

On est au delà de la science fiction, du fantasme ou même d'un rêve d'illuminés là...

Si les humains avaient la capacité de terraformer une planète complètement hostile à la vie, ne penses-tu pas qu'on pourrait commencer par terraformer la nôtre afin de retrouver un biotope un peu plus vivable ? 

On est en train de comparer ce qui s'apparenterait à un choix cornélien entre changer une ampoule parce qu'elle a grillée, et reconstruire une maison les yeux bandés, une main dans le dos, en transportant chaque brique une par une sur la tête à cloche pied et en marche arrière à 3000 km de là. J'espère que par l'absurde mon image aura fait mouche.

  • Merci (+1) 2
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interview du planétologue David Grinspoon :

https://www.heise.de/newsticker/meldung/Planetenforscher-ueber-Klimawandel-Moeglicherweise-ein-kritischer-Uebergang-4535268.html (21 septembre 2019)

"Le développement de l'intelligence est-il une transition typique de l'évolution planétaire ?" interroge Grinspoon.

Il pourrait s'agir d'une transition critique. Grinspoon a cité le terme difficile à traduire "Gaian Bottleneck" [goulot d'étranglement de Gaïa]. Le terme "Gaia" représente le point de vue de considérer les planètes non seulement comme un environnement pour la vie, mais aussi comme des êtres vivants. Dès que les processus cognitifs se développent, ils doivent devenir une partie stable de la planète à long terme. "Mais les premières étapes de cette transition sont extrêmement instables ", a déclaré Grinspoon. "La capacité d'exercer une influence mondiale précède la capacité d'exercer un contrôle mondial. Il se peut donc que de nombreuses civilisations échouent. D'autre part, les civilisations qui ont réussi la transition pourraient devenir " pratiquement immortelles ". "Peut-être", soupçonne Grinspoon, "n'est-il pas dans la nature des civilisations à longue durée de vie de s'étendre sans fin."

 

 

http://adsedelacreativite.eklablog.com/astrobiologie-l-hypothese-du-goulot-de-gaia-gaian-bottleneck-est-avanc-a120329982 (27 janvier 2016)

Plus précisément, comme «la plupart des environnements planétaires primitifs sont instables», pour rendre une planète habitable, «les formes de vie ont besoin de réguler les gaz à effet de serre tels que l'eau et le dioxyde de carbone pour maintenir des températures de surface stables».

Le système solaire le souligne: alors qu'il y a environ quatre milliards d'années, «la Terre, Vénus et Mars ont toutes été habitables», un milliard d'années après leur formation, «Vénus s’est transformée en serre et Mars s’est figée dans une glacière» de sorte que seule la vie sur la Terre a réussi à contrôler les paramètres environnementaux.

Ainsi, pour cette étude, le phénomène de régulation par le vivant «a été trop tardif sur la majorité des autres planètes et leur climat est resté chaotique trop longtemps», ce qui condamne «les espèces primitives ayant pu y naître». Autrement dit, l'extinction est le sort habituel pour la plupart du vivant qui voit le jour à la surface des planètes rocheuses humides de l'Univers et, surtout, les planètes rocheuses doivent être habitées pour rester habitables.

Il en découle que «si on trouve un jour des traces de vie dans l’univers, la majorité des fossiles sera constituée par de simples cellules microbiennes car les espèces multicellulaires telles que les dinosaures ou les humains mettent des milliards d’années à évoluer et elles n’ont pas eu le temps de le faire».

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il y a une heure, bubzy a dit :

Terraformer... Quand on connaît la complexité nécessaire à ce que la vie soit possible pour nous sur terre, on en arrive presque à se dire que c'est un gigantesque coup de bol d'être vie ! 

Vois les efforts qu'il a fallu à l'humanité pour détruire notre planète. Plusieurs milliards d'êtres humains qui surconsomment pour balancer du CO2, l'équivalent d'une piscine olympique de pétrole chaque seconde, sans compter le gaz, le charbon, et la déforestation pour arriver à un malheureux petit 1°c en un siècle et espérer un 5 ou 6°C en quelques décennies de plus...

D'où tu sortirais l'énergie nécessaire à terraformer mars qui est la planète la plus proche de la nôtre physiquement ? Sachant que la température moyenne de notre planète est de 15°C et celle de mars de -65°C, je te laisse imaginer la quantité astronomique de gaz à effet de serre sous toutes ses formes pour que l'atmosphère de mars recupère les 80°c qui lui manque.

Et d'où sortirait on l'énergie pour transporter des millions d'êtres humains sur une autre planète ?

On est au delà de la science fiction, du fantasme ou même d'un rêve d'illuminés là...

Si les humains avaient la capacité de terraformer une planète complètement hostile à la vie, ne penses-tu pas qu'on pourrait commencer par terraformer la nôtre afin de retrouver un biotope un peu plus vivable ? 

On est en train de comparer ce qui s'apparenterait à un choix cornélien entre changer une ampoule parce qu'elle a grillée, et reconstruire une maison les yeux bandés, une main dans le dos, en transportant chaque brique une par une sur la tête à cloche pied et en marche arrière à 3000 km de là. J'espère que par l'absurde mon image aura fait mouche.

ben alors on va tous crever, merci de casser notre espoir...

Ah mais c'est dans 100 ans voir plus que ce sera inhabitable! c'est bon, je vais pouvoir polluer à mort! 

Donc tu as le temps de mettre un véritable programme spatial...

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