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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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Il y a 20 heures, web123_2 a dit :

Mais c'est assez compliqué. Le discours "officiel" est qu'il veut un deal et qu'il ne veut pas d'un no-deal. La préparation pour un no-deal est pour faire pression sur les négociations afin d'avoir un bon deal. Ça c'est le discours officiel. Il dit même que les chances de no-deal sont de 1/10^6.

S'il ne bluffe pas, alors il veut un deal (et ça contredit ton propos).

Nos élites ne sont pas forcément plus stupides que nous, même si elles sont trop souvent disconnectées de la réalité (ou alors vraiment très cyniques).

Au final je pense personnellement que ce gars veut sincèrement un deal, parce que son pays en a besoin : le Commenwealth lui rigole (si ce n'est lui crache) à la gueule), les US veulent le bouffer (certains doivent penser aux biftons, mais je ne suis pas sûr que ce soit son cas)... au final la meilleure proposition et option, c'est pour l'instant un deal win-win avec l'UE... 

Mais où mettre la frontière ? L'UE qui veut préserver à tout prix l'accord du vendredi saint , donc pas de frontière entre les deux Irlande. De l'autre le RU veut conserver son unité territoriale, ce qui se comprend aussi très bien... Donc vu que le backstop est jugé inacceptable, il est coincé. 

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M'étant imprudemment avancé à dire qu'il est un bon écrivain alors que je n'ai pas lu ses bouquins, il faut que j'essaie d'étayer cette affirmation :

https://www.theguardian.com/books/2006/feb/05/historybooks.features (5 février 2006)

Le Rêve de Rome de Boris Johnson. Harper & Collins.

Le problème avec l'Union européenne, conclut Boris Johnson dans cette aimable enquête, bien qu'éparse, est qu'elle ne ressemble pas davantage à l'Empire romain. Pourquoi, par exemple, n'y a-t-il pas de garum, une sorte d'"euro-ketchup" qui honore toutes les tables romaines et représente "une harmonisation sans réglementation" ? Pourquoi la monnaie unique a-t-elle rattrapé son retard à l'époque et pas aujourd'hui ? Comment l'empire s'est-il remis d'un désastre militaire tel que le massacre de la forêt de Teutoburg et a-t-il tenu le coup pendant encore 400 ans ?

Les réponses de Johnson, un peu comme lui, commencent par un égarement apparent, mais, à y regarder de plus près, elles semblent tout à fait raisonnables. Rome, par exemple, a ciblé une société qu'elle voulait dominer et a ensuite aspiré ses élites, les séduisant avec la perspective d'une "chasse à l'esbrouffe et à la gloire" ; Johnson les compare malicieusement aux profiteurs de l'UE, peu susceptibles de mordre la main qui les nourrit. Ses empereurs, en particulier Auguste, lancèrent avec succès des cultes de la personnalité (contrairement, on peut le déduire, aux technocrates sans visage d'aujourd'hui) en même temps qu'ils cooptaient discrètement le christianisme. Et, ce qui est peut-être plus important encore, l'empire a agi comme "un gigantesque Moulinex", faisant tourbillonner les nationalités (même si le tourbillon se produisait parfois avec une force sans compromis).

Les parallèles sont parfois tendus mais presque toujours amusants. Et son enthousiasme naturel, qui s'exprime dans un style court sur les détails et long sur le portrait vivant, en fait un galop parfaitement agréable et surtout convaincant à travers la puissance et la force de Rome. Et l'explosion finale - une imprécation d'admettre la Turquie dans l'UE en hommage au passé - n'est rien d'autre que tonifiante.

Et ce dernier chapitre, plaidoyer pour l'intégration de la Turquie dans l'UE, est disponible en texte intégral ici : http://www.boris-johnson.com/2007/02/27/dream-of-rome-turkey/

Voilà, je l'ai lu. Donc maintenant j'ai vraiment le droit de dire que c'est un bon écrivain (même si je suis en désaccord sur le fond, un fond qu'on pourrait éventuellement sauver en le raccordant aux idées de Sarkozy et Guaino sur l'Union de la Méditerranée, si Sarkozy ne les avait pas lui-même saccagées avec sa guerre de Libye et sa politique de rupture des relations diplomatiques avec la Syrie).

 

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Un choc instantané en cas de brexit sans accord d'après le directeur de la banque d'angleterre.

L'industrie et les particuliers seront les premiers touché. Je pense donc qu'une dévaluation immédiate de la livre sera mise en place. Mais de quel ordre ?

https://www.latribune.fr/economie/international/brexit-la-banque-d-angleterre-predit-un-choc-instantane-en-cas-de-sortie-sans-accord-825104.html

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Il y a 4 heures, web123_2 a dit :

En Europe les pays s'entendent, font respecter des règles, sans menace militaire.

Là tu dis que pour le brexit le rapport de force militaire va avoir une importance majeure ?

Oui le militaire est parfois utile, mais il n'est pas toujours utile, d'ailleurs le plus souvent il n'est pas utile.

Je dis que ce rapport de forces militaires est toujours présent dans les rapports entre pays, pas qu'il prime systématiquement. La diplomatie est plus subtile que ça. Le fait que l'UE perde une grande force militaire va forcément avoir des conséquences. Pas forcément des mauvaises conséquences d'ailleurs, les Britanniques ayant tendance à facilement adhérer aux intérêts américains. La saisie d'un pétrolier iranien nous l'a encore récemment prouvé.

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il y a 56 minutes, Wallaby a dit :

Le Rêve de Rome de Boris Johnson. Harper & Collins.

Amusant :smile:

Mais enfin s'il faut se fier à ce commentaire, assez peu convaincant :

il y a 56 minutes, Wallaby a dit :

Le problème avec l'Union européenne, conclut Boris Johnson dans cette aimable enquête, bien qu'éparse, est qu'elle ne ressemble pas davantage à l'Empire romain. Pourquoi, par exemple, n'y a-t-il pas de garum, une sorte d'"euro-ketchup" qui honore toutes les tables romaines et représente "une harmonisation sans réglementation" ? Pourquoi la monnaie unique a-t-elle rattrapé son retard à l'époque et pas aujourd'hui ?

La réponse est simple, et si évidente qu'il est surprenant que Johnson ne l'ait pas immédiatement citée : c'est que l'Empire romain est né de la conquête par une cité et bientôt un pays - tous les hommes libres d'Italie sont déclarés citoyens romains vers le premier siècle avant Jésus si ma mémoire est bonne - d'une foule de territoires, tribus et civilisations diverses que ce pays a d'abord exploitées puis de plus en plus absorbés culturellement, débouchant au final sur l'édit de Caracalla en 212 qui dispose que tous les hommes libres non seulement d'Italie mais de tout l'Empire sont citoyens romains.

Une unification de l'Europe sur un modèle romain est probablement ce qui serait arrivé si Napoléon avait réussi dans son entreprise.

Mais bien sûr, l'UE s'est formée d'une manière tout à fait différente, même si l'objectif final au sens de plusieurs de ses promoteurs est supposé être semblable.

Révélation

 

1200px-Roman_Infantry_1.jpg

Nous, c'était la force. Vous l'aviez oublié, M. Johnson ?

 

il y a 56 minutes, Wallaby a dit :

Comment l'empire s'est-il remis d'un désastre militaire tel que le massacre de la forêt de Teutoburg et a-t-il tenu le coup pendant encore 400 ans ?

C'est un détail, mais Teutoburg et la perte des trois légions de Varus, certes une défaite cuisante, n'était pas une situation militaire mettant Rome en danger.

Dans cette catégorie, il y aurait plutôt la crise du troisième siècle, qui aurait pu emporter Rome en effet, mais à laquelle il a survécu.

il y a 56 minutes, Wallaby a dit :

Ses empereurs, en particulier Auguste, lancèrent avec succès des cultes de la personnalité (contrairement, on peut le déduire, aux technocrates sans visage d'aujourd'hui) en même temps qu'ils cooptaient discrètement le christianisme.

"Ils cooptaient discrètement le christianisme". Discrètement, en effet :rolleyes: ...

De Néron crucifiant les chrétiens à qui il fit porter le chapeau pour l'incendie de Rome jusqu'aux persécutions de Dioclétien à la fin du troisième siècle, les persécutions étaient irrégulières mais répétées et souvent sanglantes. Si c'est ce que Johnson appelle une cooptation "discrète", je n'ai pas envie d'imaginer ce qu'il appellerait une persécution !

il y a 56 minutes, Wallaby a dit :

même si je suis en désaccord sur le fond, un fond qu'on pourrait éventuellement sauver en le raccordant aux idées de Sarkozy et Guaino sur l'Union de la Méditerranée, si Sarkozy ne les avait pas lui-même saccagées avec sa guerre de Libye et sa politique de rupture des relations diplomatiques avec la Syrie

Les idées de Guaino sur la Méditerranée sont des idées de coopération. Qui peuvent bien être tout à fait raisonnables, voire salutaires, mais n'auraient pas grand chose à voir avec un rétablissement de l'Empire romain.

A ma connaissance, ni Guaino ni aucun autre gaulliste n'a jamais plaidé pour que la plus grande des puissances riveraines de la Méditerranée se mêle de tenter de conquérir les autres riverains pour les exploiter leur plus grand bien :happy: Même s'il est vrai que les collections du Louvre pourraient encore être enrichies... éventuellement par la même méthode que la dernière fois :ph34r: ? Voyons, voyons, qu'est-ce qu'on a comme général d'origine corse dans l'armée en ce moment ?

 

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il y a une heure, Surjoueur a dit :

Le fait que l'UE perde une grande force militaire va forcément avoir des conséquences. Pas forcément des mauvaises conséquences d'ailleurs, les Britanniques ayant tendance à facilement adhérer aux intérêts américains.

Les autres aussi.

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Il y a 2 heures, Surjoueur a dit :

Je dis que ce rapport de forces militaires est toujours présent dans les rapports entre pays, pas qu'il prime systématiquement. La diplomatie est plus subtile que ça. Le fait que l'UE perde une grande force militaire va forcément avoir des conséquences. Pas forcément des mauvaises conséquences d'ailleurs, les Britanniques ayant tendance à facilement adhérer aux intérêts américains. La saisie d'un pétrolier iranien nous l'a encore récemment prouvé.

Il n'est pas toujours présent, dans la majorité des cas il n'est pas présent. Ce n'est pas parce qu'on parle principalement des cas où "ça part en couille" (militaire) que le militaire est souvent présent. Les différends entre pays sont hyper nombreux. Si à chaque fois, ou même qu'une fois sur 10, il y avait du rapport de force militaire là-dedans, ça serait un sacré merdier.

Crois-tu que Trump envisage d'attaquer militairement la Chine si elle ne prie pas ? Ou le Canada ? Ou le Mexique ? Ou l'Allemagne ? Même pour l'Iran la menace militaire n'est pas prise au sérieux (Édit : du moins dans la situation actuelle).

Modifié par web123_2
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Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Les idées de Guaino sur la Méditerranée sont des idées de coopération. Qui peuvent bien être tout à fait raisonnables, voire salutaires, mais n'auraient pas grand chose à voir avec un rétablissement de l'Empire romain. 

A ma connaissance, ni Guaino ni aucun autre gaulliste n'a jamais plaidé pour que la plus grande des puissances riveraines de la Méditerranée se mêle de tenter de conquérir les autres riverains pour les exploiter leur plus grand bien :happy: Même s'il est vrai que les collections du Louvre pourraient encore être enrichies... éventuellement par la même méthode que la dernière fois :ph34r: ? Voyons, voyons, qu'est-ce qu'on a comme général d'origine corse dans l'armée en ce moment ?

Quand j'ai parlé de l'Union de la Méditerrannée sarkozienne, j'avais en tête le passage suivant où il veut garder de l'empire romain le commerce et la tolérance. Disons que c'est une version un peu fantasmée de l'empire romain. C'est exactement la leçon que Voltaire avait tirée de son séjour en Angleterre, où il s'était familiarisé avec les idées philosophiques anglaises sur la tolérance, coïncidant avec le commerce international dans ses ports :

http://utpictura18.univ-montp3.fr/Voltaire/VoltaireTolerance.php#sdfootnote4anc

6e Lettre philosophique (1734) :

« Entrez dans la Bourse de Londres, cette Place plus respectable que bien des Cours : vous y voyez rassemblés les députés de toutes les Nations pour l’utilité des hommes.Là, le Juif, le Mahométan et le Chrétien traitent l’un avec l’autre comme s’ils étaient de la même Religion, et ne donnent le nom d’infidèles qu’à ceux qui font banqueroute ; là le Presbytérien se fie à l’Anabaptiste, et l’Anglican reçoit la promesse du Quaker. Au sortir de ces pacifiques et libres assemblées, les uns vont à la Synagogue, les autres vont boire ; celui-ci va se faire baptiser dans une grande cuve au nom du Père par le Fils au Saint-Esprit ; celui-là fait couper le prépuce de son fils et fait marmotter sur l’Enfant des paroles hébraïques qu’il n’entend point ; ces autres vont dans leur Église attendre l’inspiration de Dieu, leur chapeau sur la tête, et tous sont contents.

http://www.boris-johnson.com/2007/02/27/dream-of-rome-turkey/

Un jour, si nous réussissons avec la Turquie, nous pourrons reconstruire toute l'ancienne union harmonieuse autour de la Méditerranée, la riche et libre diffusion des produits décrits par Henri Pirenne, du détroit de Gibraltar au Bosphore ; de Tunis à Lyon.

Nous pourrions guérir la rupture créée par les invasions musulmanes. Nous pourrions créer, une fois de plus, la Communauté économique romaine construite autour de Mare Nostrum.

Au fil du temps, nous devons développer une relation nouvelle et plus profonde entre l'UE et les pays du Maghreb d'Afrique du Nord, basée sur l'ancienne idée romaine de la tolérance.

Il est temps que nous grandissions tous et que nous reconnaissions tous qu'il n'y a pas de chance pour un chat [les Américains disent une boule de neige] en enfer que l'Islam construise un nouveau califat en Europe occidentale ; il est temps que les musulmans participent au programme et reconnaissent l'irréversibilité de l'émancipation féminine, ainsi que le fait qu'il n'y a aucune honte à être totalement apathique quant à savoir si Mahomet est le seul prophète de Dieu et que si une religion est vraiment grande, peu importe que les gens fassent un foutu portrait de son prophète.

Je tique beaucoup quand même quand il rajoute que c'est les Occidentaux qui sont tous des méchants, et qu'il faut apaiser (au sens chamberlainien de l'apaisement) l'intolérance dans l'islam pour que l'islam devienne, magiquement, tolérant :

Cela n'arrivera jamais tant que les musulmans se sentiront diabolisés, tant que leur sentiment même d'identité et d'appartenance sera créé par un sentiment de rejet et d'infériorité.

 

L'une des raisons pour lesquelles le système romain a si bien fonctionné pendant si longtemps était que les différentes religions et races étaient une question de curiosité et de respect, et non de paranoïa.

C'est un rêve qui mérite d'être ravivé - et pas seulement parce qu'il offre l'espoir de réunir les deux moitiés de l'empire romain autour des rives de la Méditerranée.

Si nous parvenons à réconcilier l'islam et le christianisme, je suppose que nous pourrions aussi sauver la vie de personnes innocentes comme Sœur Leonella [une religieuse catholique victime en Somalie de fanatiques qui ont réagi ainsi à la polémique sur le discours de Ratisbonne du pape Benoît XVI - je note à ce sujet que Johnson tape sur le pape, alors que quelqu'un comme Tariq Ramadan a reconnu que ce sont les adversaires du pape qui ont déformé ses propos].

(si j'ai bien compris, c'est la conclusion du dernier chapitre, donc c'est la conclusion de tout le livre)

(NB : Johnson n'est pas neutre sur la Turquie puisque son arrière grand-père Ali Kemal était le ministre de l'intérieur du dernier sultan - et calife - ottoman)

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il y a 34 minutes, web123_2 a dit :

Si à chaque fois, ou même qu'une fois sur 10, il y avait du rapport de force militaire là-dedans, ça serait un sacré merdier.

Rapport de force militaire ne veut pas dire conflit. C'est un facteur, parmi d'autres, qui est pris en compte dans tout échange diplomatique.

Il y a 1 heure, Patrick a dit :

Les autres aussi.

Les Britanniques font quand même pas mal de zèle. Les autres sont souvent plus passifs. Quel autre pays européen aurait tenté la saisie d'un pétrolier iranien en pleine crise ? De tête je ne pourrais pas en citer...

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Poursuivons notre étude de l'oeuvre littéraire johnsonienne :

http://www.boris-johnson.com/2007/06/04/life-in-the-fast-lane-the-johnson-guide-to-cars/

La vie sur la voie rapide : le guide automobile de Boris Johnson (2007)

Berline Fiat 128, deux portes, 1,2 litre, l'étalon italien était le fidèle coursier qui m'a émancipé des chaînes de l'enfance.

À l'intérieur de cette joyeuse cabane en plastique brun, avec sa curieuse excroissance fongique sur le toit, il y a eu toutes sortes de bagarres, de romances, de chagrins d'amour, de déchirements et d'apprentissage en général. C'est surtout la voiture dans laquelle j'ai eu mon premier accident.

Personne ne savait comment elle était arrivée dans la famille. Ma mère prétend que c'était la sienne, bien que d'autres sources suggèrent que mon père l'ait achetée à Bruxelles, à une adversaire de squash appelée Sue.

Elle était dans la cour un jour où mon frère Leo et moi avons décidé de l'emmener faire un tour. Aucun de nous ne sait conduire, mais il y a un chemin de terre de deux milles qui relie notre ferme à la route principale, et nous avons senti que nous pouvions apprendre.

Nous nous sommes éloignés en gémissant en première, jusqu'à ce que nous atteignions la route principale où la machine a calé et un nuage de vapeur s'est levé du capot. On a eu un problème.

Nous devions faire demi-tour et nous ne pouvions pas emprunter la route goudronnée, car aucun de nous n'avait de permis.

Mais nous n'avions jamais fait de virage auparavant et nous étions conscients de la présence d'une autre voiture à une vingtaine de mètres de là.

Cet obstacle était probablement le seul autre véhicule à moins de cinq milles carrés de cette lande sous-peuplée.

A chaque manoeuvre, nous semblions de plus en plus près de l'autre machine, comme aspirés par un aimant fatal. Notre coffre n'était plus qu'à quelques pieds de son capot, et il fallait faire marche arrière.

Je n'avais jamais fait marche arrière avant. Les roues ont tourné dans la poussière, nous nous sommes élancés à reculons et, avec une grâce douce et facile, nous avons tamponné la seule autre voiture du quartier rapidement et habilement dans un arbre.

Quand le tintement s'est arrêté, Leo a rompu le silence et a dit : "Hé, c'était génial ", au nom de tous les êtres humains qui ont connu le frisson de l'automobile - la joie d'aller beaucoup plus vite que ce qui était prévu par la nature, par un processus que vous comprenez à peine, et pourtant en y survivant d'une façon ou d'une autre.

Pardon, mais c'est quand même plus drôle à lire que Révolution d'Emmanuel Macron...

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il y a 14 minutes, Surjoueur a dit :

Les Britanniques font quand même pas mal de zèle. Les autres sont souvent plus passifs. Quel autre pays européen aurait tenté la saisie d'un pétrolier iranien en pleine crise ? De tête je ne pourrais pas en citer...

S'ils avaient la force pour le faire, ils le feraient.

Tu as oublié la fois où les polonais si fiers d'aller en Irak ont raconté que les français vendaient des missiles antichar à Saddam après le début des opérations, ce qui prouvait que nous soutenions le dictateur? Parce qu'ils avaient trouvé des missiles milan et confondaient un numéro de série et une date de livraison.
Et puis le coup des hélicos aussi.

Ou l'affaire Navantia/DCNS autour du Scorpène et du S-80?
Parce que les américains avaient demandé aux espagnols de piller le savoir-faire français pour que les espagnols fournissent une coque à propulsion conventionnelle pour que LM puisse y installer ses systèmes, préalablement trouvés uniquement sur des bâtiments nucléaires US, ce qui empêchait de les exporter vu que les US ne font pas de sous-marins conventionnels.

Ou les italiens revendant des technologies françaises incluses dans VEGA aux US?
Parce qu'ils se disaient qu'ainsi ils pouvaient mettre un pied dans le programme antibalistique US.

On passera sur l'espionnage allemand...

Les petits coups de pute pour faire plaisir à l'oncle Sam au détriment de la France, ces margoulins en sont coutumiers.
La France est pourtant la puissance militaire majeure de l'Europe. Et la seule puissance nucléaire indépendante. Et elle a d'autres arguments.

Qu'est-ce qui leur permet de passer en force et de se permettre ce qu'ils se sont permis alors?

Voilà voilà.

Donc pour que les pays sus-cités aillents taper en groupe sur un autre pays pour plaire aux ricains, tu penses bien que ce n'est qu'une question de momentum et de capacité.
...Ça tombe bien ils auront bientôt tout plein de F-35. :rolleyes:

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Il y a 3 heures, web123_2 a dit :

Il n'est pas toujours présent, dans la majorité des cas il n'est pas présent. Ce n'est pas parce qu'on parle principalement des cas où "ça part en couille" (militaire) que le militaire est souvent présent. Les différends entre pays sont hyper nombreux. Si à chaque fois, ou même qu'une fois sur 10, il y avait du rapport de force militaire là-dedans, ça serait un sacré merdier.

Crois-tu que Trump envisage d'attaquer militairement la Chine si elle ne prie pas ? Ou le Canada ? Ou le Mexique ? Ou l'Allemagne ? Même pour l'Iran la menace militaire n'est pas prise au sérieux (Édit : du moins dans la situation actuelle).

Je pense que tu es vraiment naif (sans connotation pejorative, hein) si tu crois ca. Ce n'est pas pasrce qu'il n'y a pas guerre ou conflit que l'aspect militaire n'est pas present. Si les USA n'avaient pas la puissance militaire qu'ils ont les chinois ne les ecouteraient pas. si ils n'avaient pas cette puissance militaire, ils ne pourraient en aucun cas taxer unilateralement comme ils le font. c'est l'ombre du baton qui fait que les usa peuvent tordre le bras a tant de monde. Pas besoin de menaces explicite. (et ca marche sur les allies aussi, comme les pays europeens...bien sur les usa ne vont pas nous envahir ( a la difference de l'iran ou cette possibilité est tres nette) mais ils peuvent nous priver de leur assistance... et si ils n'vaient pas les moyens de nous assisster (donc leur puissance militaire) bien sur la perspective de se voir prives de leur soutien serai bien moins effrayante

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EU DIVIDED: Brexit 'extremely favourable' for France but Merkel left with massive problem

https://www.express.co.uk/news/world/1160440/brexit-news-france-germany-eu-latest-angela-merkel-emmanuel-macron-bbc-video

EU DIVIDED : Brexit "extrêmement favorable" pour la France, mais Merkel est repartie avec d'énormes problèmes

Les tensions entre les piliers européens de la France et de l'Allemagne augmenteront inexorablement après Brexit car le processus sera " profondément favorable " à Emmanuel Macron tout en étant le pire cauchemar d'Angela Merkel, a affirmé un expert.

La révélation a été faite par l'ancien ministre polonais des Finances Jacek Rostowski sur le podcast de la BBCRadio 4'France et Allemagne' : Divided They Stand'. Il m'a expliqué : "Brexit si cela se produit, d'un point de vue français - un point de vue purement politique de pouvoir - extrêmement favorable. Parce qu'au cours des 30 dernières années, la France a été le pays le plus intégrationniste et aussi le plus protectionniste.

"La Grande-Bretagne était le pays le plus eurosceptique et le plus libre-échangiste, avec quelques alliés en Scandinavie et aux Pays-Bas.

"Et l'Allemagne se situait entre les deux - non seulement la plus grande puissance économique, mais aussi, en un sens, l'électorat alternant.

"Ce qui va se passer maintenant, c'est que l'Allemagne sera l'autre pôle.

"L'Allemagne sera la puissance la moins intégrationniste et la plus libre-échangiste.

"Et ils devront se mettre d'accord avec l'autre pôle de ce spectre, la France.

"Et ils ne seront pas au milieu.

"C'est très pratique d'être au milieu.

"Vous pouvez ensuite choisir la façon dont vous aborderez les questions individuelles.

"Donc, d'un point de vue français, ça rétablit quelque chose de proche de la parité."

Ce manque de parité s'est manifesté tout au long de la crise de l'euro.

M. Rostowski a été président du Conseil "Affaires économiques et financières" en 2011 et a affirmé que la France, beaucoup plus "faible", ne pourrait jamais tenir tête à l'Allemagne - et a donc dû établir une relation théâtrale élaborée pour simuler une parité.

Il a dit : "Nous avons connu une période très exceptionnelle dans les relations franco-allemandes parce que, fondamentalement, il n'y en a guère eu.

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Plusieurs parlementaires conservateurs hésitent à quitter le navire Tories et s'opposer à toute forme de no deal. Il est écrit qu'il faudrait que BoJo dans pareil cas de figure, compose avec des brexiters du Labour pour garder le contrôle du parlement. 

https://www.theguardian.com/politics/2019/aug/02/boris-johnson-warned-he-could-lose-control-of-parliament

On en a vu des bordels mais bordels comme celui là... 

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Il y a 15 heures, Ben a dit :

Je pense que tu es vraiment naif (sans connotation pejorative, hein) si tu crois ca. Ce n'est pas pasrce qu'il n'y a pas guerre ou conflit que l'aspect militaire n'est pas present. Si les USA n'avaient pas la puissance militaire qu'ils ont les chinois ne les ecouteraient pas. si ils n'avaient pas cette puissance militaire, ils ne pourraient en aucun cas taxer unilateralement comme ils le font. c'est l'ombre du baton qui fait que les usa peuvent tordre le bras a tant de monde. Pas besoin de menaces explicite. (et ca marche sur les allies aussi, comme les pays europeens...bien sur les usa ne vont pas nous envahir ( a la difference de l'iran ou cette possibilité est tres nette) mais ils peuvent nous priver de leur assistance... et si ils n'vaient pas les moyens de nous assisster (donc leur puissance militaire) bien sur la perspective de se voir prives de leur soutien serai bien moins effrayante

Je pense que tu es vraiment un naïf militaro centré (sans connotation péjorative, hein) si tu crois ça. Mais tant mieux pour toi, ça te permet d'être populaire ici, moi je suis quasi en terrain hostile.

Où tu as vu que les Chinois les écoutent ? Et si les Chinois les écoutent, et que vaguement, sur ce qui est l'obsession de Trump, le déficit commercial des USA et les droits d'auteur, ce n'est pas à cause du militaire américain, mais des taxes à l'importation, de la possibilité qu'ont les américains de priver la Chine de technologies indispensables à leur industrie. Tout puissant que soient les USA militairement, ça n'empêchera pas la Chine d'être la première puissance mondiale.

Les USA "tordent" le bras de la Chine avec leur militaire "tout puissant" mais n'arrive à rien avec le Corée du Nord. La bromance Trump/Kim, normalement on doit tous être d'accord ici, est une mascarade.

L'Iran est un nain militaire par rapport aux USA. Les USA n'utilisent pas le militaire, mais le dollar. Si les USA se permettent de jouer avec les allumettes au moyen-orient, ce n'est pas grâce à leur militaire, mais parce qu'ils sont auto-suffisant en pétrole. Les Européens, qui n'ont pas pliés face aux USA sur le dossier iranien contrairement à ce que tu images peut-être, en plus ripostent, tant bien que mal certes, aux sanctions des USA sur l'Iran. J'ai pas l'impression qu'on prend un risque pour notre sécurité car les USA sont militairement tout puissant.

Etc.

Je n'ignore pas le militaire. Pour donner un exemple caricatural, si Israël n'était armé il n'existerait peut-être pas. Mais voir du militaire partout, c'est de la naïveté.

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Il y a 16 heures, Picdelamirand-oil a dit :

EU DIVIDED: Brexit 'extremely favourable' for France but Merkel left with massive problem

https://www.express.co.uk/news/world/1160440/brexit-news-france-germany-eu-latest-angela-merkel-emmanuel-macron-bbc-video

EU DIVIDED : Brexit "extrêmement favorable" pour la France, mais Merkel est repartie avec d'énormes problèmes

Les tensions entre les piliers européens de la France et de l'Allemagne augmenteront inexorablement après Brexit car le processus sera " profondément favorable " à Emmanuel Macron tout en étant le pire cauchemar d'Angela Merkel, a affirmé un expert.

La révélation a été faite par l'ancien ministre polonais des Finances Jacek Rostowski sur le podcast de la BBCRadio 4'France et Allemagne' : Divided They Stand'. Il m'a expliqué : "Brexit si cela se produit, d'un point de vue français - un point de vue purement politique de pouvoir - extrêmement favorable. Parce qu'au cours des 30 dernières années, la France a été le pays le plus intégrationniste et aussi le plus protectionniste.

"La Grande-Bretagne était le pays le plus eurosceptique et le plus libre-échangiste, avec quelques alliés en Scandinavie et aux Pays-Bas.

"Et l'Allemagne se situait entre les deux - non seulement la plus grande puissance économique, mais aussi, en un sens, l'électorat alternant.

"Ce qui va se passer maintenant, c'est que l'Allemagne sera l'autre pôle.

"L'Allemagne sera la puissance la moins intégrationniste et la plus libre-échangiste.

"Et ils devront se mettre d'accord avec l'autre pôle de ce spectre, la France.

"Et ils ne seront pas au milieu.

"C'est très pratique d'être au milieu.

"Vous pouvez ensuite choisir la façon dont vous aborderez les questions individuelles.

"Donc, d'un point de vue français, ça rétablit quelque chose de proche de la parité."

Ce manque de parité s'est manifesté tout au long de la crise de l'euro.

M. Rostowski a été président du Conseil "Affaires économiques et financières" en 2011 et a affirmé que la France, beaucoup plus "faible", ne pourrait jamais tenir tête à l'Allemagne - et a donc dû établir une relation théâtrale élaborée pour simuler une parité.

Il a dit : "Nous avons connu une période très exceptionnelle dans les relations franco-allemandes parce que, fondamentalement, il n'y en a guère eu.

Je suis d'accord avec cela, le Brexit est une chance pour l'influence française (ça dépasse le cas Macron). Comme dans tout, il y a des hauts et des bas, nous avions connus l'Europe "Allemande" qui par son poids économiques imposaient son modèle, désormais à Berlin ça ne va plus aussi bien que ça et l'Europe cherche avant tout un renouveau qui dépasse l'aspect économique.

Même si on se dit qu'il faut un deal (sur le Brexit) pour limiter la casse économique, je pense personnellement qu'il est nécessaire d'avoir un no deal afin que les malheurs du RU finiront par profiter à d'autres et surtout par mettre un frein au populisme anti-européen qui dit sans cesse que tous nos problèmes viennent de l'UE (l'opium qu'on vend au peuple). D'ailleurs souvenez vous d'il y a 3 ans, tous les nationalistes et autres en Europe disaient "vive le Brexit", qu'il faut "s'inspirer", qu'il faut suivre le "mouvement", que les britanniques se sont "réveillés", qu'ils avaient "compris" ce qu'il fallait faire. Aujourd'hui on remarque déjà bien des changements, le slogan de sortie européenne disparait des programmes, on se dit juste contestataire de la politique européenne et on a le migrant comme obsession, lui qui est le problème à tous nos maux.

C'est en voyant cela, en anticipant aussi les problèmes que subiront les anglais à divers niveaux, qu'on entrevoit inexorablement une possibilité de transformer l'UE y compris via des partis nationalistes, là ou il y a encore 2-3 ans on ne pensait qu'à vouloir voir l'UE disparaitre.

 

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54 minutes ago, Jésus said:

 Comme dans tout, il y a des hauts et des bas, nous avions connus l'Europe "Allemande" qui par son poids économiques imposaient son modèle, désormais à Berlin ça ne va plus aussi bien que ça et l'Europe cherche avant tout un renouveau qui dépasse l'aspect économique.

Fin des années 90 début 2000, c'était l'Economie allemande qui était à la ramasse et ils ont promptement réagi. On attend toujours une telle réaction Française maintenant que les rôles ont changé depuis 15 à 20 ans.

Faut dire qu'avec les grosses feignasses qu'on a eu (Chichi, Sarko, Flambi) ... Et comme tout découle du chef et uniquement du chef en France, quand ce dernier est un gros roi fénéant ou un "m'as-tu vu" qui fait des moulinets de ses bras sans jamais rien touché, en ben la France se porte mal ...

Clairon

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