rogue0 Posté(e) le 21 juin 2018 Share Posté(e) le 21 juin 2018 Le 18/06/2018 à 19:36, TarpTent a dit : Bien bien bien ... : « Les Lords britanniques ont infligé lundi une nouvelle défaite à la Première ministre Theresa May en adoptant à une large majorité un amendement offrant au Parlement un droit de veto sur l'accord final de Brexit, en cours de négociation entre Londres et Bruxelles. L'amendement a été adopté par 354 voix contre 235, contre la volonté du gouvernement. Le texte sera soumis mercredi au vote des députés. » https://www.lnc.nc/breve/brexit-la-chambre-haute-du-parlement-inflige-une-nouvelle-defaite-au-gouvernement-britannique Finalement, les frondeurs ont été matés. T. May a réussi à vider l'amendement Grieve de sa substance (et même de revenir sur sa promesse d'inclure l'amendment). Le journaliste du monde avance que les conservateurs avaient peur de faire tomber le gouvernement et de filer le pouvoir à Jeremy Cormyn ... https://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2018/06/20/brexit-le-gouvernement-trouve-un-compromis-avec-le-parlement-britannique_5318471_4872498.html Il y a 19 heures, Wallaby a dit : L'europhobie bête des médias britanniques qui s'en prennent encore et toujours à Bruxelles pour une simple histoire de vache bulgare qui était allée se promener en Serbie : https://www.eurotopics.net/fr/201495/quand-les-vaches-ne-respectent-pas-la-legislation-europeenne?zitat=201452#zitat201452 (20 juin 2018) Svenska Dagbladet s'offusque surtout du tapage médiatique observé en Grande-Bretagne, où le Daily Telegraph a lancé une pétition pour protéger la vache : «Pendant des années, les journalistes britanniques ont déversé sur l'UE des tombereaux de semi-vérités et de véritables mensonges. ... Les journalistes ne tiquent même plus en recopiant bêtement des textes entiers sans même s'interroger sur les tenants et les aboutissants de l'histoire, ne voulant y voir que l'aberration des réglementations communautaires et la niaiserie de ceux qui les édictent, à seul dessein d'agacer les gens normaux, et surtout les très raisonnables Britanniques. ... C'est consternant (et je considère que les tabloïds sont les vrais responsable du Brexit, du travail de sape mené sur plus de 30 ans, une vraie inspiration pour les usines à troll russe). D'un autre côté, vu la source de financement des tabloïds (Murdoch et cie), le message politique ainsi martelé est peu étonnant. Un peu HS mais connexe, chez nous, certaines voix d'extrême-droite ont esquissé un méa-culpa sur l'usage excessif des fake news. On va voir si les "bonnes" intentions survivent jusqu'aux prochaines élections... http://www.liberation.fr/desintox/2017/05/07/la-fachosphere-inquiete-de-la-diffusion-de-fake-news-par-la-fachosphere_1567848 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 21 juin 2018 Share Posté(e) le 21 juin 2018 Deux ans après le Brexit, le Royaume-Uni reste plongé dans le brouillard http://www.lefigaro.fr/international/2018/06/21/01003-20180621ARTFIG00310-deux-ans-apres-le-brexit-le-royaume-uni-reste-plonge-dans-le-brouillard.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 21 juin 2018 Share Posté(e) le 21 juin 2018 Si on en croit le Guardian de mercredi, aucun progrès au sommet européen de juin, en particulier sur l'Irlande du Nord. Révélation (...) Hopes for a bespoke security deal with the EU to cover policing and intelligence have just been rebuffed by Michel Barnier, as have proposals for special data-sharing agreement. Leaked draft conclusions from the June EU summit already say there has been “no substantial progress” made on the Irish backstop and call on member states to “step up preparedness at all levels and for all outcomes” – which means preparing for a “no deal” scenario.https://www.theguardian.com/politics/2018/jun/20/may-has-won-the-key-brexit-vote-but-what-happens-next Bien sûr, il faut faire la part de la communication médiatique, et cela fait peut-être partie de stratégies de négociation, mais les semaines passent et on ne constate pas d'avancées... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 22 juin 2018 Share Posté(e) le 22 juin 2018 Airbus menacerait (c'est The Telegraph : attention) de partir unilatéralement en cas de hard brexit. Entretien de plusieurs journaux européens (dont Libé) avec Jacob Rees Mog, figure des Torry militants pour le brexit dur, dirigeant de hedge fund. Autant la partie sur la souveraineté, bien que largement excessive, a une certaine cohérence, autant ses couplets sur le libre échanges et les scénarios de rupture sans accord relèvent de la psychiatrie ou, plus probablement, de l'escroquerie. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 22 juin 2018 Share Posté(e) le 22 juin 2018 (modifié) Sans accord de Brexit, Airbus menace de quitter le Royaume-Uni http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/06/22/97002-20180622FILWWW00119-sans-accord-de-brexit-airbus-menace-de-quitter-le-royaume-uni.php il va falloir qu'ils préparent le terrain, une usine à construire ca prend du temps. Il va y avoir beaucoup de pays candidats pour les accueiilirs. 15000 jobs. a leur place, j'hésiterai pas une seconde, je commencerai à réduire la dépendance. Citation Les enjeux pour Londres sont énormes. Airbus emploie près de 15.000 personnes sur plus de 25 sites au Royaume-Uni, où il fabrique les ailes de ses avions civils et militaires. Il fait aussi travailler indirectement plus de 100.000 personnes, à travers un réseau de 4.000 fournisseurs et contribue à hauteur de 7,8 milliards de livres à l'activité économique britannique. Modifié le 22 juin 2018 par zx 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 23 juin 2018 Share Posté(e) le 23 juin 2018 Royaume-Uni : Johnson exige un "Brexit complet" https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/royaume-uni-johnson-exige-un-brexit-complet-782892.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 23 juin 2018 Share Posté(e) le 23 juin 2018 Il y a 2 heures, zx a dit : Royaume-Uni : Johnson exige un "Brexit complet" https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/royaume-uni-johnson-exige-un-brexit-complet-782892.html Comme une crêpe complète : il faut casser des œufs. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 23 juin 2018 Share Posté(e) le 23 juin 2018 Petite chronique d'un Britannique, pro-européen. Attention, c'est piquant. https://www.huffingtonpost.fr/alex-taylor/le-brexit-du-shakespeare-aux-allures-de-monty-python-sur-un-generique-de-benny-hill_a_23465654/?utm_hp_ref=fr-homepage 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 23 juin 2018 Share Posté(e) le 23 juin 2018 1 hour ago, Boule75 said: Comme une crêpe complète : il faut casser des œufs. Et Boris est très doué pour casser les oeufs à tout le monde . 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 23 juin 2018 Share Posté(e) le 23 juin 2018 J'ai pas mal de conacts avec des conniassances. Des anglais. En général entre 30 et 45 ans et plutôt (très) diplomés. Ils sont désespérés par le brexit et postent souent les "raies" nouvelles comme l'annonce d'Airbut et celle de BMW qui génèrent pas mal de tensions chez eux. En gros ils considèrent que les pro brexits sont de complets abrutis car ils ne prennent pas du tout en compte les conséquences pratiques. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 24 juin 2018 Share Posté(e) le 24 juin 2018 (modifié) Des dizaines de milliers de Britanniques protestent contre le Brexit http://www.lefigaro.fr/international/2018/06/23/01003-20180623ARTFIG00142-des-dizaines-de-milliers-de-britanniques-protestent-contre-le-brexit.php Perso, les plus a plaindre sont les jeunes anglais, ils vont être limité dans leur opportunité à aller travailler ou étudier en europe, c'est extrêmement enrichissant de découvrir d'autres cultures et d'autres mode de penser, d'autres façon de travailler. Modifié le 24 juin 2018 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 24 juin 2018 Share Posté(e) le 24 juin 2018 Brexit : un ministre britannique critique les «menaces» d'Airbus Citation et ce que cela signifie, c'est que nous devons être derrière (la première ministre) Theresa May pour avoir le meilleur Brexit possible», a dit le ministre au micro de la BBC. Ce ministre n'a pas l'air d'avoir compris que Airbus n'était pas une entreprise Britannique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 24 juin 2018 Share Posté(e) le 24 juin 2018 (modifié) Pour les deux ans du référendum, Le Monde fait un bilan. Le titre est explicite : Brexit : deux ans de reculades britanniques. Révélation (...). En deux ans, c’est peu dire que le ton du gouvernement britannique sur le Brexit a été decrescendo. Tout comme les indicateurs (...) qui ont vu le Royaume-Uni passer du rang d’économie la plus florissante du G7 à celui de lanterne rouge. « Dans les deux ans, nous pouvons négocier une zone de libre-échange considérablement plus vaste que l’Union européenne (UE) », promettait David Davis, nouveau ministre du Brexit trois semaines après la victoire du « non » à l’Europe (...) . À la même époque, Liam Fox, autre hard brexiter (...) assurait qu’un accord avec l’UE serait « l’un des plus faciles à conclure de toute l’histoire de l’humanité ». Les continentaux, assurait-il, sont prêts à toutes les concessions pour vendre aux Britanniques leurs voitures, leurs vins et leurs fromages. (...) . Deux ans plus tard, la « considérable » zone de libre-échange n’est même pas dans les limbes, car l’UE a interdit aux Britanniques de commencer à négocieravec des pays tiers tant qu’elle reste membre de l’Union. (...) Le « facile » accord commercial avec l’UE, lui, n’a commencé à être discuté qu’en mars 2018 et seules des grandes lignes devraient en être adoptées d’ici au 29 mars 2019, date théorique du Brexit, à condition que l’énorme obstacle de la frontière irlandaise, absolument non anticipé par Londres, soit surmonté d’ici là. En réalité, les deux années qui se sont écoulées depuis le référendum et plus particulièrement les quinze mois écoulés depuis le déclenchement de la procédure de retrait par Theresa May le 29 mars 2017, ont été une suite de concessions (...) La dette à l’Union européenne. Les Vingt-Sept peuvent « toujours courir » pour que Londres solde sa dette, déclare le ministre des affaires étrangères, Boris Johnson, le 11 juillet 2017. Quatre mois plus tard, le Royaume-Uni accepte de payer entre 40 et 45 milliards de livres au titre de ses engagements de membre de l’Union. Les « dividendes du Brexit » Le bus de campagne des pro-Brexit promettait que la sortie de l’UE permettrait de récupérer 350 millions de livres par semaine, qui pourraient être consacrés au système public de santé (NHS). Theresa May (...)vient d’admettre qu’il faudrait augmenter les impôts pour renflouer le NHS. Selon l’organisme de contrôle des comptes publics, le Brexit fait perdre 300 millions de livres par semaine à l’Etat. La « période de transition » « Nous n’avons pas besoin d’une période de transition et, si nous en acceptons une, ce sera pour mettre en œuvre le nouvel accord commercial conclu avant le 29 mars 2019 », assurait le ministre du Brexit David Davis en 2016 et 2017. En réalité, Londres a bataillé pour obtenir une « période de transition » la plus longue possible pour éviter le « saut de la falaise » (...). Pendant cette période, limitée par Bruxelles au 31 décembre 2020, peu de chose changera – maintien du Royaume-Uni dans le marché intérieur européen –, si ce n’est que les Britanniques n’auront plus voix au chapitre. Ils devront, en revanche, respecter toutes les règles européennes, y compris les nouvelles. (...) La sortie du marché intérieur européen et de l’union douanière. (...). Promesse phare de Theresa May, (...) elle conduirait à rétablir des postes frontières entre les deux Irlande, ce qui menacerait la paix civile et étranglerait économiquement la République d’Irlande. Les promesses britanniques de contrôle automatisé (...) destinées à créer une « frontière invisible » relevant selon l’UE de la « pensée magique », Theresa May propose de maintenir l’ensemble du Royaume-Uni dans l’union douanière jusqu’ à ce qu’une solution soit trouvée pour la frontière irlandaise. Une perspective refusée par l’UE qui accepte d’inclure seulement l’Irlande du Nord dans l’union douanière. Solution inacceptable pour les unionistes extrémistes, dont Mme May a besoin pour conserver sa majorité à Westminster. (...) Dans le « livre blanc » annoncé par la première ministre pour début juillet, elle pourrait suggérer de maintenir l’ensemble du pays non pas seulement dans l’union douanière, mais dans le marché intérieur européen. Mais ce maintien concernerait seulement les marchandises (...), mais pas les services (...) . Mais rien ne dit que l’UE acceptera un pareil marché, au moins sans des concessions britanniques (...) Les accords de libre-échange. Les brexiters promettaient de booster l’économie britannique en concluant très vite après le Brexit des accords de libre-échange en solo non plus avec l’Europe mais avec le reste du monde (...) En réalité, Londres ne pourra commencer de négocier de tels accords qu’après le début de la période de transition (30 mars 2019) et ne pourra les mettre en œuvre qu’à l’issue de celle-ci (1er janvier 2021). Libre circulation des personnes Theresa May avait promis que la libre circulation des ressortissants européens cesserait à compter du Brexit, le 30 mars 2019. Sous la pression de l’UE, elle a dû accepter que les Européens arrivés au Royaume-Uni avant la fin de la période de transition (31 décembre 2020) bénéficient d’un droit au séjour de principe et de formalités simplifiées. Ce qui rend furieux la presse tabloïd (...) Les juridictions de l’UE Leurs décisions ne devaient plus s’appliquer au Royaume-Uni, avait promis Mme May, conformément au slogan « Reprenons le contrôle » des partisans du Brexit. En réalité, ces décisions continueront à s’appliquer pendant la période de transition et leur jurisprudence probablement après. Alors que les Britanniques réclament une solution de libre-échange avec les Vingt-Sept, la question de l’institution compétente pour régler les contentieux commerciaux reste en suspens. La menace de claquer la porte « Pour la Grande-Bretagne, il vaut mieux pas d’accord qu’un mauvais accord »,avait menacé Theresa May (...) en janvier 2017. La révélation des conséquences de ce scénario catastrophe – pénurie alimentaire et de carburant, blocage du port de Douvres – a conduit la première ministre à cesser d’agiter cette menace. De même, elle a abandonné le chantage à l’insécurité (...) brandi au début des négociations. Aujourd’hui, Theresa May semble faire contre mauvaise fortune bon cœur. Sur un air excessivement enjoué, elle exprime son enthousiasme dans une récente vidéo où elle se flatte de « mettre en œuvre le Brexit pour lequel le peuple a voté et qui offre aux Britanniques un meilleur avenir ».https://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2018/06/23/brexit-deux-ans-de-reculades-britanniques_5320237_4872498.html On y trouve quelques perles comme l'augmentation des impôts au RU pour financer le NHS, alors que le Brexit devait permettre de récupérer l'argent à la commission. Ou encore l'étude indiquant que le Brexit fait perdre 300 millions de livres par semaine à l’Etat britannique. EDIT : j'ai failli oublier la simulation britannique qui, en cas de BREXIT sans accord, prévoit des pénurie alimentaire et de carburant, ainsi que le blocage du port de Douvres: Citation Britain would be hit with shortages of medicine, fuel and food within a fortnight if the UK tries to leave the European Union without a deal, according to a Doomsday Brexit scenario drawn up by senior civil servants for David Davis. Whitehall has begun contingency planning for the port of Dover to collapse “on day one” if Britain crashes out of the EU, leading to critical shortages of supplies. Last month officials in Davis’s Brexit department and the departments of health and transport drew up scenarios for a no-deal Brexit — a mild one, a severe one and one dubbed “Armageddon”.https://www.thetimes.co.uk/article/revealed-plans-for-doomsday-no-deal-brexit-02mld2jg2 A ce rythme là, la prochaine fois que les anglais nous ressortiront la capitulation de 1940, on pourra leur répondre avec le BREXIT voté en 2016 Modifié le 24 juin 2018 par Desty-N 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
judi Posté(e) le 24 juin 2018 Share Posté(e) le 24 juin 2018 Il y a 15 heures, zx a dit : Des dizaines de milliers de Britanniques protestent contre le Brexit http://www.lefigaro.fr/international/2018/06/23/01003-20180623ARTFIG00142-des-dizaines-de-milliers-de-britanniques-protestent-contre-le-brexit.php Perso, les plus a plaindre sont les jeunes anglais, ils vont être limité dans leur opportunité à aller travailler ou étudier en europe, c'est extrêmement enrichissant de découvrir d'autres cultures et d'autres mode de penser, d'autres façon de travailler. De mémoire, seuls 20% des jeunes ont voté lors du référundum. Ils pouvaient aussi se bouger pour aller voter contre. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 26 juin 2018 Share Posté(e) le 26 juin 2018 c'est bon, la loi du brexit est promulguée, on peut sortir les gants de boxe http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/06/26/97001-20180626FILWWW00137-gb-la-loi-sur-le-retrait-de-l-ue-a-ete-promulguee.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 27 juin 2018 Share Posté(e) le 27 juin 2018 Brexit: deux ans après le vote, comment se porte l'économie britannique? https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/brexit-deux-ans-apres-le-vote-comment-se-porte-l-economie-britannique-1477924.html#xtor=AL-68 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 juin 2018 Share Posté(e) le 30 juin 2018 Quelques précisions sur les liens d'un financier de la campagne du Leave avec Moscou. Même séquence qu'avec Trump et son entourage : ils se vantent d'abord d'un gros rendez-vous (en l’occurrence une beuverie de 6 heures) mais nient que ça ait un rapport, le contre-espionnage et les médias creusent et découvrent qu'en fait il s'agit de gros mensonges et que les liens sont nettement plus fort, les rendez-vous plus nombreux et que le Kremlin corrompt, tout simplement. De ce point de vue, les milliardaires sont des cibles formidables : ils disposent des moyens et des réseaux sur place, et peuvent être tentés par des deals à l'étranger et utilisés comme agents d'influence. Trump n'est que le symbole du milliardaire qui réussit. C'est là, donc. Citation Arron Banks, a British financier who bankrolled the campaign for Britain to leave the European Union, has long bragged about his “boozy six-hour lunch” with the Russian ambassador eight months before the vote. Some also wondered about Mr. Banks’s Russian-born wife and their custom license plate, X MI5 SPY, after the British intelligence agency, MI5. But Mr. Banks always laughed off questions about his ties to the Kremlin. Now, a leaked record of some of Mr. Banks’s emails suggest that he and his closest adviser had a more engaged relationship with Russian diplomats than he has disclosed. While Mr. Banks was spending more than eight million British pounds to promote a break with the European Union — an outcome the Russians eagerly hoped for — his contacts at the Russian Embassy in London were opening the door to at least three potentially lucrative investment opportunities in Russian-owned gold or diamond mines. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 30 juin 2018 Share Posté(e) le 30 juin 2018 Le 27/06/2018 à 18:30, zx a dit : Brexit: deux ans après le vote, comment se porte l'économie britannique? https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/brexit-deux-ans-apres-le-vote-comment-se-porte-l-economie-britannique-1477924.html#xtor=AL-68 Dans cette article, on voit que les résultats prennent le contrepied parfait de ce que vantait les sirènes du Leave : "le ralentissement de sa croissance aurait coûté au Trésor 43 milliards de livres par an en emprunts publics supplémentaires, soit 440 millions de livres par semaine depuis la victoire du "Leave". De son côté, la Banque d’Angleterre estime que chaque foyer britannique a perdu environ 1000 euros depuis cette même date." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chronos Posté(e) le 30 juin 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 juin 2018 (modifié) Des nouvelles de l'Eurobubble bruxelloise. Il semblerait que le gouvernement britannique soit confronté à un tel manque d'expertise en matière de commerce international et d'affaires européennes que n'importe quel anglais ayant fait un stage (fut-il atypique, c'est-à-dire de petite main non rémunérée pendant 5 mois) à Bruxelles (pas nécessairement auprès des institutions, un lobby pourrait, a priori, suffire) est susceptible de négocier des conditions de rémunération réellement attractives auprès de l'administration. Pas mal d'anglais (du moins ceux n'entamant pas la démarche inverse, étant celle de rester) auraient anticipé l'avènement du Brexit et se seraient reconvertis de cette façon. Le gouvernement britannique serait dans une telle situation que des hauts profils continentaux parviendraient également à obtenir des contrats en tant qu'internes ou externes. Du moins c'est le bruit courant, à l'image d'une marée inexorablement montante, dans les cercles des petites mains (bref, celles dans le cambouis et payée au lance pierres...) de tout ce beau monde. Et je commence à l'entendre de suffisamment de sources dignes de foi pour accorder un fond de vérité à la rumeur. Cela peut nous donner, à mon estime, une idée de la totale impréparation du gouvernement britannique et de son administration. Cela peut aussi nous éclairer que la capacité du Gvt May (ou de tout autre qui lui succédera) à efficacement négocier quelque chose face à la Commission. Négocier, après tout, nécessite une connaissance préalable du sujet... Modifié le 30 juin 2018 par Chronos 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 30 juin 2018 Share Posté(e) le 30 juin 2018 21 minutes ago, Chronos said: Des nouvelles de l'Eurobubble bruxelloise. Il semblerait que le gouvernement britannique soit confronté à un tel manque d'expertise en matière de commerce international et d'affaires européennes que n'importe quel anglais ayant fait un stage (fut-il atypique, c'est-à-dire non rémunéré) à Bruxelles (pas nécessairement auprès des institutions, un lobby pourrait, a priori, suffire) est susceptible de négocier des conditions de rémunération réellement attractives auprès de l'administration. Pas mal d'anglais (du moins ceux n'entamant pas la démarche inverse, étant celle de rester) auraient anticipé l'avènement du Brexit et se seraient reconvertis de cette façon. Le gouvernement britannique serait dans une telle situation que des hauts profils continentaux parviendraient également à obtenir des contrats en tant qu'internes ou externes. Du moins c'est le bruit courant, à l'image d'une marée montante, dans les cercles des petites mains (bref, celles dans le cambouis et payée au lance pierres...) de tout ce beau monde. Et je commence à l'entendre de suffisamment de sources dignes de foi pour accorder un fond de vérité à la rumeur. Cela peut nous donner, à mon estime, une idée de la totale impréparation du gouvernement britannique et de son administration. Cela peut aussi nous éclairer que la capacité du Gvt May (ou de tout autre qui lui succédera) à efficacement négocier quelque chose face à la Commission. Négocier, après tout, nécessite une connaissance préalable du sujet... Pareil: j'entends quelques trucs ici et là, dans 2 ou 3 domaines d'expertise particuliers. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 30 juin 2018 Share Posté(e) le 30 juin 2018 (modifié) L'administration britannique deviendrait aussi incompétente que celle de Trump ? M'enfin, comment elle fait pour gérer les relations avec le Commonwealth ? Modifié le 30 juin 2018 par collectionneur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 30 juin 2018 Share Posté(e) le 30 juin 2018 (modifié) audio/video, à regarder :P [À vrai dire...] Le Brexit fait-il vraiment revenir de l'argent dans les poches des Britanniques ? Les dirigeants européens se retrouvent ces 28 et 29 juin à Bruxelles pour parler notamment des modalités du Brexit. Deux ans après le referendum, la promesse de faire revenir 18 milliards de livres sterling dans les caisses du Royaume a du plomb dans l'aile. Décryptage dans notre [À vrai dire] de la semaine. https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/a-vrai-dire-le-brexit-fait-il-vraiment-revenir-de-l-argent-dans-les-poches-des-britanniques_2824625.html#xtor=AL-79-[article_video]-[connexe] Modifié le 30 juin 2018 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chronos Posté(e) le 30 juin 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 juin 2018 (modifié) Il y a 3 heures, collectionneur a dit : L'administration britannique deviendrait aussi incompétente que celle de Trump ? M'enfin, comment elle fait pour gérer les relations avec le Commonwealth ? Le commerce international est une compétence exclusive de l'Union, qui a également un rôle fondamental dans la détermination des normes techniques pour à peu près tout. Cela veut dire que les spécialistes nationaux qui auraient été engagés par une administration anglaise se trouvent prioritairement à la Commission, qui va chercher à les engager. Idem pour les lobbyistes du secteur, qui vont se déplacer là où la décision se prend (i.e., à Bruxelles). Pour le Royaume-Uni, ceci est un réalité depuis 1973, soit 40 ans. Les spécialistes présents dans les administrations n'ont donc pas été remplacés au niveau national ou beaucoup moins car l'Union s'en charge et les gens compétents sont partis là-bas. Le résultat est que les administrations nationales sont moins outillées pour négocier seules dans ces matières et que le partage de la charge de travail avec des citoyens européens issus d'autres Etats membres implique qu'il manque des spécialistes anglais dans certains domaines, probablement (je doute que cela soit en finance et pharma toutefois). L'objet de l'UE est notamment de regrouper les forces dans ces domaines, ce qu'elle est parvenue à faire. En outre, l'étendue des matières traitées et leur complexité n'a cessé de s'accroître durant le demi siècle passé ce qui implique qu'il faut plus de monde spécialisés dans toute une variété de sujets pour ne serait-ce que disposer de l'information nécessaire à la prise d'une décision (sans préjudice de sa pertinence). C'est très différent du cas de l'administration Trump qui recrute sciemment des incompétents par idéologie, mais aussi par défaut car le personnel capable n'a pas envie de la servir. La question se posant pour le RU est plutôt celle-ci : les spécialistes seront-ils écoutés par le gouvernement ? Et vu l'agenda idéologique à mettre en œuvre, on peut en douter. C'est pas pour rien que les gens les mieux formés étaient massivement contre une sortie... Certains devaient avoir une vague idée des conséquences pratiques . Modifié le 30 juin 2018 par Chronos 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 30 juin 2018 Share Posté(e) le 30 juin 2018 41 minutes ago, Chronos said: Le commerce international est une compétence exclusive de l'Union, qui a également un rôle fondamental dans la détermination des normes techniques pour à peu près tout. Cela veut dire que les spécialistes nationaux qui auraient été engagés par une administration anglaise se trouvent prioritairement à la Commission, qui va chercher à les engager. Idem pour les lobbyistes du secteur, qui vont se déplacer là où la décision se prend (i.e., à Bruxelles). Pour le Royaume-Uni, ceci est un réalité depuis 1973, soit 40 ans. Les spécialistes présents dans les administrations n'ont donc pas été remplacés au niveau national ou beaucoup moins car l'Union s'en charge et les gens compétents sont partis là-bas. Le résultat est que les administrations nationales sont moins outillées pour négocier seules dans ces matières et que le partage de la charge de travail avec des citoyens européens issus d'autres Etats membres implique qu'il manque des spécialistes anglais dans certains domaines, probablement (je doute que cela soit en finance et pharma toutefois). L'objet de l'UE est notamment de regrouper les forces dans ces domaines, ce qu'elle est parvenue à faire. En outre, l'étendue des matières traitées et leur complexité n'a cessé de s'accroître durant le demi siècle passé ce qui implique qu'il faut plus de monde spécialisés dans toute une variété de sujets pour ne serait-ce que disposer de l'information nécessaire à la prise d'une décision (sans préjudice de sa pertinence). C'est très différent du cas de l'administration Trump qui recrute sciemment des incompétents par idéologie, mais aussi par défaut car le personnel capable n'a pas envie de la servir. La question se posant pour le RU est plutôt celle-ci : les spécialistes seront-ils écoutés par le gouvernement ? Et vu l'agenda idéologique à mettre en œuvre, on peut en douter. C'est pas pour rien que les gens les mieux formés étaient massivement contre une sortie... Certains devaient avoir une vague idée des conséquences pratiques . Oui, c'est là qu'on se rend compte de façon flagrante des compétences auxquelles les Etats ont sciemment choisi de renoncer.... Mais certains beaucoup plus que d'autres: en France, on a en grande partie aussi perdu ces capacités et services par transfert, mais de ce que j'entends nettement moins que les Gibi, champions du tronçonnage gouvernemental par économie, même si sur le papier (organigrammes gouvernementaux), ça se voit moins, vu qu'eux gardent les noms d'administration et services, et changent ou suppriment tout ce qu'il y a dedans, alors que nous, on fait l'inverse (vite un nouvel acronyme pour nommer ce service, cette branche d'un ministère, cette direction, cette agence, ce conseil....). En l'occurrence, de ce que j'entends, au Quai d'Orsay, au Commerce et à la direction des affaires européennes (direction de l'Union européenne actuellement, mais ça change de nom quasi à chaque gouvernement), une partie significative des compétences demeure, notamment l'expertise "d'ensemble", qui permettrait, si besoin était, d'organiser correctement le travail de négo d'un traité commercial, de piloter les équipes d'experts (et de trouver les experts et personnels en général en premier lieu), sous réserve qu'on puisse trouver la masse de manoeuvre nécessaire (cad la faire revenir de Bruxelles) évidemment. De ce point de vue, il semble que les Anglais se soient nettement plus amputés, beaucoup plus près du centre, que nous, qui gardons au moins les servo-moteurs et les terminaisons nerveuses/transmissions (même si sans doute à une échelle réduite). Ca soulève quand même aussi la question de savoir si les traités internationaux de la période récente ne sont pas devenus des bouzins ingérables, impliquant des dispositifs et organismes transnationaux (de facto partiellement souverains) lourds: les bénéfices en sont-ils si grands comparés aux coûts, contraintes et problèmes (notamment la rigidité)? Comme la "pactomanie" des années 20-30, n'en deviennent-ils pas, dans une certaine mesure, des problèmes politiques permanents ou récurrents impactant par trop la politique intérieure des parties prenantes? En cherchant à réguler l'espace international à un point si avancé, n'en deviennent-ils pas eux-mêmes à maints égards un risque pour ce même espace, à l'heure de la mondialisation plus si heureuse? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chronos Posté(e) le 30 juin 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 juin 2018 (modifié) Il y a 13 heures, Tancrède a dit : Oui, c'est là qu'on se rend compte de façon flagrante des compétences auxquelles les Etats ont sciemment choisi de renoncer.... Mais certains beaucoup plus que d'autres: en France, on a en grande partie aussi perdu ces capacités et services par transfert, mais de ce que j'entends nettement moins que les Gibi, champions du tronçonnage gouvernemental par économie, même si sur le papier (organigrammes gouvernementaux), ça se voit moins, vu qu'eux gardent les noms d'administration et services, et changent ou suppriment tout ce qu'il y a dedans, alors que nous, on fait l'inverse (vite un nouvel acronyme pour nommer ce service, cette branche d'un ministère, cette direction, cette agence, ce conseil....). En l'occurrence, de ce que j'entends, au Quai d'Orsay, au Commerce et à la direction des affaires européennes (direction de l'Union européenne actuellement, mais ça change de nom quasi à chaque gouvernement), une partie significative des compétences demeure, notamment l'expertise "d'ensemble", qui permettrait, si besoin était, d'organiser correctement le travail de négo d'un traité commercial, de piloter les équipes d'experts (et de trouver les experts et personnels en général en premier lieu), sous réserve qu'on puisse trouver la masse de manoeuvre nécessaire (cad la faire revenir de Bruxelles) évidemment. De ce point de vue, il semble que les Anglais se soient nettement plus amputés, beaucoup plus près du centre, que nous, qui gardons au moins les servo-moteurs et les terminaisons nerveuses/transmissions (même si sans doute à une échelle réduite). Ca soulève quand même aussi la question de savoir si les traités internationaux de la période récente ne sont pas devenus des bouzins ingérables, impliquant des dispositifs et organismes transnationaux (de facto partiellement souverains) lourds: les bénéfices en sont-ils si grands comparés aux coûts, contraintes et problèmes (notamment la rigidité)? Comme la "pactomanie" des années 20-30, n'en deviennent-ils pas, dans une certaine mesure, des problèmes politiques permanents ou récurrents impactant par trop la politique intérieure des parties prenantes? En cherchant à réguler l'espace international à un point si avancé, n'en deviennent-ils pas eux-mêmes à maints égards un risque pour ce même espace, à l'heure de la mondialisation plus si heureuse? Les Etats ont sciemment choisi d'y renoncer en raison des économies d'échelle que cela génère, et qui ne sont pas négligeables. L'efficacité, en revanche, est malheureusement moins au rendez-vous en raison de parasitages de basse politique, d'un manque d'ambition, de volonté, et de dépendance structurelle stratégico-culturelle (au sens large) vis-à-vis de notre premier partenaire commercial alors qu'on a quasiment tous les éléments pour que cela soit le contraire. Cela me rappelle mon passage sur les bancs d'unif durant lequel j'avais pu avoir le témoignage d'un prof qui avait représenté la Belgique à l'ONU sur certains sujets traités nationalement. Il nous avait raconté l'effet de rouleau compresseur que pouvait avoir une délégation américaine (littéralement des dizaines voir centaines de gens) sur une processus de négociation par le simple fait de pouvoir couvrir tous les sujets de manière coordonnée, à tel point que nombre de pays de petite ou moyenne taille ne sont concrètement plus capables de suivre, tout simplement parce ce qu'ils pensent gagner dans la pièce dans laquelle il se trouve a déjà été perdu dans le cénacle dans lequel ils ne siègent pas directement ou indirectement (les chinois font exactement la même chose, au demeurant). À cet égard, la coopération européenne pouvait se révéler fondamentale (sous réserve de tirage de pattes en interne) pour simplement continuer à discuter, et pas que d'un point de vue belge (dont la diplomatie, si le gvt a pu s'entendre en interne, est régulièrement vue comme apte à produire des compromis viables). Dans un tel contexte, des Etats européens de grande taille (soit des puissances moyennes prises isolément et face au monde) seraient-ils vraiment capables de conduire des négociations commerciales et autres avec efficacité face à de gros poissons ? Le seul exemple comparable et économiquement développé me paraît être la Corée du Sud (le Japon représente déjà une échelle différente, double de la France ou de l'UK en fait...). Reste à voir combien de temps des européens seraient capable d'endurer la pression pesant sur les épaules des sud-coréens ou même si une telle pression est souhaitable/soutenable à long terme. L'exemple coréen laisse supposer que non (taux de natalité, suicides, sans préjudice des névroses de ceux qui restent...). On peut également se poser la question de la capacité d'un tel Etat à encaisser des coups sérieux (militaires, économiques, diplomatiques). On n'oubliera pas, enfin, que le monde en dehors de cette pactomanie est celui du rapport de force bismarckien pur et dur. Les nations européennes, seules ou en coalition limitée, ont pu faire les frais de cette politique lors de la crise de Suez durant laquelle la puissance militaire anglaise fut neutralisée par des mécanismes autres (financiers). Il en alla par ailleurs de même dès la fin de la WWI lorsque la réalité rattrapa rapidement les européens quant à la question des réparations allemandes. Il ne fallut pas quatre ans pour voir le sujet de facto traitée par les américains exclusivement. Au fond l'approche totale, couteuses en ressources humaines très qualifiées, se révèle indispensable et le "saut" critique européen avec elle. Modifié le 1 juillet 2018 par Chronos 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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