Kelkin Posté(e) le 30 novembre 2018 Share Posté(e) le 30 novembre 2018 Savoir si les Britanniques peuvent unilatéralement abandonner le Brexit est une question en cours : https://www.theguardian.com/politics/2018/nov/27/brexit-european-court-to-rule-on-whether-article-50-can-be-reversed L'auteur de l'article 50 dit que oui : https://www.newstatesman.com/politics/brexit/2017/11/i-wrote-article-50-and-i-know-government-can-reverse-brexit-if-it-wants 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ben Posté(e) le 30 novembre 2018 Share Posté(e) le 30 novembre 2018 Le soucis d'un retour en arriere n'est pas seulement legal. On est dans un domaine tres peu reglementé, rien n'a ete prevu, tout est flou, donc d'un point de vue strictement legal on peut tres certainement arguer dans les deux sens, est bien malin qui pourra dire ce qui en ressortira. Mais pour le gouvernement britanique c'est aussi le fait de revenir en arriere sur le resultat du referendum qui a ete net. Accepter ca, c'est reellement ouvrir une boite de pandore, parce qu'apres ca, n'importe qui pourra reclamer et manifester qu'on rejoue telle ou telle election parce que on avait mal compris, parce que les gens ne savaient pas...C'est aussi une raison qui doit pousser les politicien (en grande bretagne et sur le continent) à la prudence avant de rejouer l'election. C'est une chose d'obtenir un brexit avec des accords qui font qu'en pratique il n'y a pas de brexit... c'en est une autre de revoter. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 30 novembre 2018 Share Posté(e) le 30 novembre 2018 Je ne sais pas si c'est une suite du brexit mais Airbus pourrait confier une partie de la fabrication des ailes à bombardier. https://www.flightglobal.com/news/articles/bombardier-to-pitch-for-future-airbus-composite-wing-453993/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 30 novembre 2018 Share Posté(e) le 30 novembre 2018 Il y a 13 heures, g4lly a dit : ... mais en pratique je ne suis pas convaincu que ce processus s'il arrive a son terme ... soit "progrès" pour l'Union. Si, comme c'est très probable, il arrive à son terme, il aura valeur de précédent. Et demain ? Peut-être le Monsieur, là... Révélation Notez que dans ce cas, on regretterait la sortie simple et sans problème aucun du Royaume-Uni... Parce qu'en comparaison, ce deuxième cas serait... proprement ébouriffant ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 30 novembre 2018 Share Posté(e) le 30 novembre 2018 Sinon, Donald Tusk vient de clarifier durement les choses : si l'accord est rejeté par le Parlement britannique le 11 décembre, la seule alternative sera sortie sans accord ou annulation de la sortie Citation “Si cet accord est rejeté au (Parlement britannique), nous resterons, comme déjà souligné il y a quelques semaines par le premier ministre May, devant une alternative. Pas d'accord, ou pas de Brexit du tout. Je vous rassure : l'UE est préparée pour tous les scénarios.” Soit dit en passant, je ne suis pas certain que Theresa May ait des raisons de se féliciter de cette clarification du président du Conseil européen Car sa seule et mince chance de faire avaliser l'accord à Westminster est de convaincre les travaillistes de soutenir l'accord, ou à tout le moins de s'abstenir (voir ici le dernier décompte des prévisions de vote). Elle cherchait pour cela à les convaincre que le refus de l'accord ne laisserait d'autre scénario restant que la sortie sans accord, afin qu'il soutienne l'accord qu'elle a négocié faute de mieux, même en se bouchant le nez. Or Tusk vient de rappeler lourdement que dans ce cas il y en resterait bien deux, qu'après un refus de l'accord par le Parlement le 11 décembre il serait encore possible d'annuler le Brexit ("pouf pouf alors on aurait dit qu'y se s'rait rien passé") C'est exactement l'espoir des travaillistes, c'est exactement la raison pour laquelle ils annoncent qu'ils voteront contre l'accord. Tusk vient de leur confirmer que leur espoir est réaliste. Ne leur restera plus après avoir descendu en flammes l'accord de sortie négociée qu'à provoquer des élections anticipées (ils savent comment faire, c'est sûr !), suite à quoi les travaillistes parviendront au pouvoir (bien entendu !) et organiseront un nouveau référendum (deux élections coup sur coup en trois mois campagne électorale comprise, aucun souci logistique c'est clair !) et bien évidemment les Britanniques voteront pour annuler le Brexit (comment pourraient-ils voter autrement ?) Même si le scénario que je viens de détailler peut paraître un peu aventuré (elle est jolie, ma litote ?), l'essentiel est que chez les travaillistes on y croit très fort, que le principal argument à la disposition de May pour les dégriser était l'équation "refus le 11 décembre ===> Brexit sans accord" et que Tusk vient de descendre cet argument en flammes. Il n'y avait déjà guère de chance que May parvienne à "retourner" les députés. Je soupçonne que les chances sont encore plus minces maintenant... voire que cette possibilité a tout simplement disparu. Brexit dur moins 119 jours 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 30 novembre 2018 Share Posté(e) le 30 novembre 2018 (modifié) Il y a 2 heures, Alexis a dit : Sinon, Donald Tusk vient de clarifier durement les choses : si l'accord est rejeté par le Parlement britannique le 11 décembre, la seule alternative sera sortie sans accord ou annulation de la sortie Soit dit en passant, je ne suis pas certain que Theresa May ait des raisons de se féliciter de cette clarification du président du Conseil européen C'est exactement l'espoir des travaillistes, c'est exactement la raison pour laquelle ils annoncent qu'ils voteront contre l'accord. En même temps, Tusk a tout intérêt à ce que ça se finisse en « pas de brexit du tout », de son point de vue. Il aurait tort de ne pas jouer « sa » propre carte (mais on est d’accord, avec des amis pareils, pas besoin d’ennemis). Modifié le 30 novembre 2018 par TarpTent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 1 décembre 2018 Share Posté(e) le 1 décembre 2018 ca commence à bouger Brexit : un afflux de 800 milliards d'actifs pour Francfort ? https://fr.yahoo.com/finance/actualites/brexit-afflux-800-milliards-dactifs-125800089.html Citation Les banques devraient transférer 750 à 800 milliards d'euros d'actifs à Francfort en raison de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, selon les calculs de Frankfurt Main Finance, la principale fédération financière de la ville. La majeure partie des transferts d'actifs devraient avoir lieu au premier semestre 2019, a précisé son directeur général Hubertus Väth, dans un communiqué. Les banques basées à Francfort représentent actuellement un montant total de 3.500 milliards d'euros d'actifs. Francfort très en vue Sur les 37 institutions financières qui ont sollicité une nouvelle licence bancaire ou l'extension d'une licence existante auprès de la Banque centrale européenne (BCE (Toronto: BCE-PRA.TO - actualité) ), 30 ont choisi Francfort comme siège européen, a précisé Hubertus Väth. Et une demi-douzaine des banques qui ont choisi une autre implantation prévoient quand même de renforcer leur présence à Francfort... 10.000 postes créés ? Frankfurt Main Finance a confirmé tabler sur la création de 10.000 postes dans la capitale financière allemande grâce au Brexit mais il a ajouté que ces créations de postes devraient se faire plus lentement que prévu initialement. L'objectif sera atteint dans les 8 ans suivant le référendum de juin 2016, et non 5 ans comme prévu initialement, a-t-il expliqué...... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 2 décembre 2018 Share Posté(e) le 2 décembre 2018 Il y a 19 heures, zx a dit : Brexit : un afflux de 800 milliards d'actifs pour Francfort ? Ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour la classe moyenne et modeste de Francfort, si on reprend l'exemple de développement de Londres après son virage financier ils seront les premières victime d'une hausse des taxes foncières et loyer. (Qui soi-dit en passant connait déjà ce type de d'évolution depuis quelques années ...) D'autant que avoir les mêmes individus qui nous ont amené à la situation actuellement au sein même de la banque de l'Europe est loin d'être la meilleur des idées, mais bon ce n'est que mon ressenti personnel. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 2 décembre 2018 Share Posté(e) le 2 décembre 2018 (modifié) Il y a 4 heures, Rochambeau a dit : Ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour la classe moyenne et modeste de Francfort, si on reprend l'exemple de développement de Londres après son virage financier ils seront les premières victime d'une hausse des taxes foncières et loyer. (Qui soi-dit en passant connait déjà ce type de d'évolution depuis quelques années ...) Ces Allemands pourront facilement retrouver un emploi sur d'autres villes moyennes alentours. En outre, ils sont bien moins propriétaires que ce que ne peuvent l'être les Britanniques ou même les Européens d'une manière plus générale. Plus faible taux de propriétaires sur le continent avec 51,4 %. L'avantage, c'est que l'on peut déménager sans que cela n'induise des coûts trop lourds. L'inconvénient, dans le cas précis, c'est que cela ne permettra pas à ces ménages de faire une plus-valu sur le bien immobilier qu'ils auraient revendu. A noter, puisque l'on est en train de parler de cela, que la proportion de propriétaires est passée en Angleterre de 70,9 en 2003 à 63,6 % en 2017. L'évolution est absolument énorme. Il faut néanmoins avoir à l'esprit que ce chiffre est traditionnellement plus volatile en Angleterre que dans d'autres pays. En 1985, le taux de propriétaires dans le pays était de 62,4 %. Sinon, les études sur le logement montrent les mêmes tendances que dans les autres pays : suroccupation (nombre de résidents/m² dépassant les standards) de plus en plus fréquente et sous-occupation également de plus en plus fréquente. Souvent des retraités vivant seuls dans leur demeure une fois que les enfants sont partis faire leur vie, ou également de plus en plus de divorcés. Modifié le 2 décembre 2018 par Skw 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 2 décembre 2018 Share Posté(e) le 2 décembre 2018 Il y a 6 heures, Rochambeau a dit : Ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour la classe moyenne et modeste de Francfort, si on reprend l'exemple de développement de Londres après son virage financier ils seront les premières victime d'une hausse des taxes foncières et loyer. (Qui soi-dit en passant connait déjà ce type de d'évolution depuis quelques années ...) D'après la Tribune, il faut relativiser. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/brexit-2-ans-apres-ou-en-sont-les-relocalisations-vers-paris-782787.html Citation « Il y a un an, tout le monde disait que Paris était dans les choux, que tout irait à Francfort. En réalité, ce sont souvent les entités juridiques qui ont été implantées à Francfort, qui reste une ville régionale. Paris est la seule autre capitale mondiale en Europe après Londres et elle mène aujourd'hui en termes d'annonces » fait valoir Arnaud de Bresson, le délégué général de Paris Europlace, l'organisme chargé de la promotion de la place financière. « Entre 4.500 et 5.000 emplois directs devraient être relocalisés à Paris » estime-t-il. « Nous sommes dans une phase préliminaire. les choses pourraient s'accélérer dans les prochaines semaines. » Bon, après, ce monsieur de Bresson défend son biftèque ; il n'est pas un observateur neutre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 2 décembre 2018 Share Posté(e) le 2 décembre 2018 Pour en avoir discuté hier avec un mec de la DGE de Bercy, Paris s'en tire bien mieux que Francfort ne le prévoyait...Entre autre parce que Francfort a une image de ville emmerdante. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 2 décembre 2018 Share Posté(e) le 2 décembre 2018 Il y a 8 heures, prof.566 a dit : Pour en avoir discuté hier avec un mec de la DGE de Bercy, Paris s'en tire bien mieux que Francfort ne le prévoyait...Entre autre parce que Francfort a une image de ville emmerdante. Alors qu'à Paris : y'a d'l'action, on s'amuse ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 2 décembre 2018 Share Posté(e) le 2 décembre 2018 Il y a 8 heures, prof.566 a dit : Pour en avoir discuté hier avec un mec de la DGE de Bercy, Paris s'en tire bien mieux que Francfort ne le prévoyait...Entre autre parce que Francfort a une image de ville emmerdante. Ben quoi, à Francfort c'est choucroute garnie et la bière ? Et puis je rappelle que si la réponse n'est pas "la bière et les femmes", c'est que la question était mauvaise ! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 décembre 2018 Share Posté(e) le 3 décembre 2018 https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/03/galileo-symbole-des-tensions-a-venir-entre-londres-et-bruxelles_5391937_3234.html (3 décembre 2018) Mme May a annoncé, vendredi, que le Royaume-Uni allait se retirer de Galileo, au moins pour son signal crypté, le plus sensible militairement. Elle envisage de construire son propre système de géolocalisation. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 5 décembre 2018 Share Posté(e) le 5 décembre 2018 Le 03/12/2018 à 15:06, Wallaby a dit : https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/03/galileo-symbole-des-tensions-a-venir-entre-londres-et-bruxelles_5391937_3234.html (3 décembre 2018) Mme May a annoncé, vendredi, que le Royaume-Uni allait se retirer de Galileo, au moins pour son signal crypté, le plus sensible militairement. Elle envisage de construire son propre système de géolocalisation. Dommage pour eux ! Pour une fois qu'ils adhéraient - un peu, à reculon, après l'avoir retardé - à un projet souverain européen... --- Sinon, côté Londres, ça ne va pas trop fort non plus pour Theresa May : 3 votes perdus aux Communes en une journée. Le vote majeur du Parlement sur l'accord de séparation d'avec l'UE est prévu la semaine prochaine. Ca s'annonce assez tendu... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 décembre 2018 Share Posté(e) le 5 décembre 2018 4 hours ago, Boule75 said: Le vote majeur du Parlement sur l'accord de séparation d'avec l'UE est prévu la semaine prochaine. Ca s'annonce assez tendu... L'exemple de Galileo est assez parlant ... ... l'Union interdit au Uk - post Brexit malgré l'accord obtenu par May pour le Brexit - l’accès au service "infrastructure critique" de Galileo ... ça concerne des usages militaires mais pas seulement, cela concerne tout les services dont dépend la vie humaine et qui ont besoin d'un positionnement robuste et de bonne qualité, ca concerne de nombreux projets industriels qui ne peuvent se permettre des interruption de service et autres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 5 décembre 2018 Share Posté(e) le 5 décembre 2018 à l’instant, g4lly a dit : L'exemple de Galileo est assez parlant ... ... l'Union interdit au Uk - post Brexit malgré l'accord obtenu par May pour le Brexit - l’accès au service "infrastructure critique" de Galileo ... ça concerne des usages militaires mais pas seulement, cela concerne tout les services dont dépend la vie humaine et qui ont besoin d'un positionnement robuste et de bonne qualité, ca concerne de nombreux projets industriels qui ne peuvent se permettre des interruption de service et autres. Et la tune? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 décembre 2018 Share Posté(e) le 5 décembre 2018 26 minutes ago, kotai said: Et la tune? Dans le popo des anglais ... 1.4 milliards ... ils ont carrément été écarté des groupe de travail Galileo depuis le début du processus de Brexit pour éviter les fuites ... Dans l'état actuel, s'il y a un arrangement un jour - sur l’accès a Galileo infrastructure critique - ... il se fera après le Brexit et sur d'autres bases. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 5 décembre 2018 Share Posté(e) le 5 décembre 2018 il y a une heure, g4lly a dit : L'exemple de Galileo est assez parlant ... ... l'Union interdit au Uk - post Brexit malgré l'accord obtenu par May pour le Brexit - l’accès au service "infrastructure critique" de Galileo ... ça concerne des usages militaires mais pas seulement, cela concerne tout les services dont dépend la vie humaine et qui ont besoin d'un positionnement robuste et de bonne qualité, ca concerne de nombreux projets industriels qui ne peuvent se permettre des interruption de service et autres. Ça contera pour exactement 0% dans le vote, note bien. Mais tu as raison : c'est singulier. Je décrypte mal ce qui se trame derrière la décision de l'UE sur le sujet. J'ai juste souvenir que Londres a freiné des 4 fers dès le début du programme, au nom de l'impératif de non-concurrence entre UE et OTAN (comprendre : impératif de dépendance vis à vis du Pentagone), avant de finalement s'y rallier. Le compromis douteux avec Washington sur ce sujet (interruption du signal Galileo si les USA le demandent, rien de moins) doit beaucoup à Londres. Dans Les Echos, on lisait ça cet été : Citation Bruxelles, qui n'est en réalité pas opposée à son maintien dans le programme, exige des garanties de la part des Britanniques. Elle souhaite cependant exclure le Royaume-Uni de la fabrication de certains éléments critiques pour la prochaine génération de satellites. Une question de sécurité et de souveraineté, juge Bruxelles, qui irrite particulièrement le Royaume-Uni. Bizarre qu'on ne leur fasse aucunement confiance, bizarre. Qu'est-ce qu'ils pourraient bien faire avec la maîtrise de composants critiques sur des satellites stratégiques dans le cadre d'un programme qu'ils ont activement combattu avant que de le noyauter pour le compte d'un tiers en passe de virer hostile ? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 décembre 2018 Share Posté(e) le 5 décembre 2018 15 minutes ago, Boule75 said: Mais tu as raison : c'est singulier. Je décrypte mal ce qui se trame derrière la décision de l'UE sur le sujet. J'ai juste souvenir que Londres a freiné des 4 fers dès le début du programme, au nom de l'impératif de non-concurrence entre UE et OTAN (comprendre : impératif de dépendance vis à vis du Pentagone), avant de finalement s'y rallier. Le compromis douteux avec Washington sur ce sujet (interruption du signal Galileo si les USA le demandent, rien de moins) doit beaucoup à Londres. Depuis les usages civils "commerçants" ont pris un tournant décisif... le besoin de "positionnement", de qualité professionnelle, est tout azimut ... notamment pour les système de navigation autonome, l'aviation civils, le voiture autonome, l'agriculture, les réseau d'énergie, de telco etc. etc. C'était beaucoup moins le cas au début de Galileo. 15 minutes ago, Boule75 said: Bizarre qu'on ne leur fasse aucunement confiance, bizarre. Qu'est-ce qu'ils pourraient bien faire avec la maîtrise de composants critiques sur des satellites stratégiques dans le cadre d'un programme qu'ils ont activement combattu avant que de le noyauter pour le compte d'un tiers en passe de virer hostile ? C'est pas un probleme de confiance ... c'est un probleme de business ... ils ne pourront ni développer ni commercialiser de services critiques ... services a très haute valeur ajoutée. Galileo est sensé ajouté un plus produit notable pour développer des applications dont dépend la vies humaines ... c'est typiquement le guidage autonomes des véhicule ... notamment les avion de ligne y compris a l’atterrissage. Y a un pognon monstre a se faire... et dégager les concurrents potentiels c'est se ménager une beaucoup plus grosse part du magot. Les allemands aussi bien via Airbus que via leurs constructeurs auto sont au première loge du guidage autonome des véhicules, et nous a peine moins. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 5 décembre 2018 Share Posté(e) le 5 décembre 2018 "Galiléo Galiléo !" vous y participiez et bien chantez maintenant ......... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 5 décembre 2018 Share Posté(e) le 5 décembre 2018 Il y a 3 heures, g4lly a dit : L'exemple de Galileo est assez parlant ... ... l'Union interdit au Uk - post Brexit malgré l'accord obtenu par May pour le Brexit - l’accès au service "infrastructure critique" de Galileo ... ça concerne des usages militaires mais pas seulement, cela concerne tout les services dont dépend la vie humaine et qui ont besoin d'un positionnement robuste et de bonne qualité, ca concerne de nombreux projets industriels qui ne peuvent se permettre des interruption de service et autres. Non. Le signal pour les usages commerciaux/industriels sont ouverts a tous les utilisateurs a partir du moment ou ils payent pour le service. C'est seulement le signal étatique/militaire qui ne leur sera plus accessible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 décembre 2018 Share Posté(e) le 5 décembre 2018 21 minutes ago, seb24 said: Non. Le signal pour les usages commerciaux/industriels sont ouverts a tous les utilisateurs a partir du moment ou ils payent pour le service. C'est seulement le signal étatique/militaire qui ne leur sera plus accessible. Non le PRS n'est pas libre d’accès du tout ... il est discrétionnaire et beaucoup plus robuste que les CS. En pratique il hérite des application "safety of life" abandonnées et non reprise sur le CS. Le PRS c'est le service destiné aux "services publiques", des agences de l'état mais aussi des industriels faisant du SP, dans les transport, les telco, les réseau d'érngie etc. etc. avec un usage sous condition. https://gssc.esa.int/navipedia/index.php/Galileo_Public_Regulated_Service_(PRS) Quote This service is intended for security and strategic infrastructure (e.g. energy, telecommunications and finance) C'est le gros plus produit de Galileo ... avec une bien meilleur robustesse que GPS du notamment au fonctionnement tri bande du PRS. Ça reste "brouillable" - brouillage de puissance - si on y met vraiment du sien ... mais il sera vraiment très difficile de le faire mentir par contre. Les plus produit de PRS Quote PRS is similar to Galileo’s Open and Commercial GNSS services, but with some important differences: PRS will ensure better continuity of service to authorised users when access to other navigation services may be degraded (resilience). In cases of malicious interference, PRS increases the likelihood of the continuous availability of the Signal-in-Space (robustness). As a result of its signal and system design, PRS makes it more costly and difficult to attack its signals. Specifically, the service is more resistant to: Spoofing, i,e. the transmission of counterfeit GNSS signals that may force a receiver to compute an erroneous position and lead the user to believe they are in a different location from where they effectively are. PRS also ensures that in such cases such authorised users as emergency forces, police and other relevant authorities retain the ability to serve the public using GNSS positioning information provided by PRS. Jamming, or the intentional transmission of radio frequency signals that can interfere with GNSS signals leading to a degradation or blocking of GNSS navigation and timing services. PRS reduces this risk and makes it easier to identify potential jammers. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 5 décembre 2018 Share Posté(e) le 5 décembre 2018 il y a 4 minutes, g4lly a dit : Non le PRS n'est pas libre d’accès du tout ... il est discrétionnaire et beaucoup plus robuste que les CS. En pratique il hérite des application "safety of life" abandonnées et non reprise sur le CS. Le PRS c'est le service destiné aux "services publiques", des agences de l'état mais aussi des industriels faisant du SP, dans les transport, les telco, les réseau d'érngie etc. etc. avec un usage sous condition. J'ai beau chercher pour moi le PRS est réservé aux services étatiques: https://www.gsc-europa.eu/galileo-gsc-overview/services/prs http://europa.eu/rapid/press-release_IP-10-1301_en.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 décembre 2018 Share Posté(e) le 5 décembre 2018 33 minutes ago, seb24 said: J'ai beau chercher pour moi le PRS est réservé aux services étatiques: https://www.gsc-europa.eu/galileo-gsc-overview/services/prs http://europa.eu/rapid/press-release_IP-10-1301_en.htm Cest marqué au début du premier lien Quote governmental authorised users and sensitive applications that require high continuity utilisateur gouvernementaux ET applications sensibles que exigent une haute continuité de service. Ce sont ces "applications sensibles" notamment les infrastructure des telco, de l'énergie, de la finance, de la santé, des transport etc. qui sont en général des services publiques mais assurés par des entreprises privées avec des contrats très spécifiques. La technos dépendance et techno vulnérabilité est sensé être en partie adressé par ce service vis a vis des applications les plus critiques que quelqu'un pourrait vouloir perturber. L'avantage en plus c'est que le PRS est discrétionnaire ... en gros on peut permettre a tel entreprise d'y accéder, et pas tel autre ... comme c'est "stratégique" c'est hors champ de concurrence. En gros on peu privilégier les entreprise européenne ... s'en tomber sous les foudre de l'OMC. Qui peut utiliser PRS ... c'est discrétionnaire l'état décide. Quote 3. Chaque État membre qui a recours au PRS décide de manière indépendante, d’une part, des catégories de personnes physiques résidant sur son territoire ou exerçant des fonctions officielles à l’étranger au nom de cet État membre et des catégories de personnes morales établies sur son territoire qui sont autorisées à être des utilisateurs du PRS et, d’autre part, des utilisations qui en sont faites, conformément à l’article 8 et aux points 1, i) et ii), de l’annexe. Ces utilisations peuvent comprendre des utilisations liées à la sécurité. Pour les pays tiers Quote 5. Un pays tiers ou une organisation internationale ne peut devenir un usager du PRS que si, conformément à la procédure prévue à l’article 218 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, les deux accords suivants ont été conclus entre l’Union, d’une part, et le pays tiers concerné ou l’organisation internationale concernée, d’autre part: a) un accord sur la sécurité des informations définissant le cadre d’échange et de protection des informations classifiées qui offre un degré de protection au moins équivalent à celui des États membres; b) un accord fixant les termes et conditions des modalités d’accès au PRS par ce pays tiers ou cette organisation internationale; cet accord pourrait notamment porter sur la fabrication, à certaines conditions, de récepteurs PRS, à l’exclusion des modules de sécurité. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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