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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


Messages recommandés

il y a 4 minutes, Ciders a dit :

On ferait mieux d'abord d'ouvrir en deux les pontes de la Fédé qui croient encore qu'on peut gagner des matchs sans préparation mentale, sans joueurs et sans tactique.

Les maux du rugby français sont sans doute encore plus profonds... mais on rie désormais de l'appareil ayant dénoncé sur la scène internationale l'usage du novitchok toulousain.

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il y a 20 minutes, Kelkin a dit :

A propos des Six Nations :

Amusant, mais inexact :smile:

La Marseillaise a été composée en 1792 au moment de la guerre contre la première coalition, mais avant que la Grande-Bretagne ne la rejoigne. Les "féroces soldats" mugissant dans les campagnes étaient autrichiens et prussiens exclusivement, les Anglois ne les ont rejoints que l'année suivante.

A noter d'ailleurs que la France n'était pas encore une république au moment où la Marseillaise fut écrite :happy:

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il y a 7 minutes, Alexis a dit :

Amusant, mais inexact :smile:

La Marseillaise a été composée en 1792 au moment de la guerre contre la première coalition, mais avant que la Grande-Bretagne ne la rejoigne. Les "féroces soldats" mugissant dans les campagnes étaient autrichiens et prussiens exclusivement, les Anglois ne les ont rejoints que l'année suivante.

A noter d'ailleurs que la France n'était pas encore une république au moment où la Marseillaise fut écrite :happy:

Les anglais ne sont pas formellement membres de la coalition mais sauf erreur financent et mènent différentes opérations de guerre économique contre la France, dont l'accélération de la faillite programmée du système des Assignats.

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il y a 42 minutes, Chronos a dit :

Les anglais ne sont pas formellement membres de la coalition mais sauf erreur financent et mènent différentes opérations de guerre économique contre la France, dont l'accélération de la faillite programmée du système des Assignats.

Dès 1792 ?

Mais même si c'est le cas, l'image d'origine indiquant que l'hymne français parle de la lutte contre une coalition incluant les Anglais est inexacte. L'Angleterre n'en faisait pas partie à cette époque, quelle que soit sa politique économique.

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L'Anglois et Laporte en ce qui concerne le rugby. A mon sens, sa volonté de nous rendre anglo-saxon, à l'image de nombre de nos décideurs, a plongé notre rugby dans son marasme actuel. Il faut parfois changer les choses, mais on ne calque jamais une organisation exogène clé en main sans déstabiliser l'ensemble des structures.

En tout cas le Brexit n'affaiblit pas la capacité des anglois à nous piétiner dès qu'ils en ont l'occasion. En revanche, la France ne sera jamais un pays anglo-saxon, mais elle n'est plus également ce pays qui pouvait surprendre par ses spécificités. Une leçon à tirer peut-être...

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Le 09/02/2019 à 19:14, Kelkin a dit :

Je suis assez d'accord, mais il ne faut pas oublier le pouvoir de nuisance des anti-européens aussi.

Pour rappel, la crise du Brexit trouve ses origines dans la crise de la zone euro. Pour mettre en place les moyens de la résoudre, il faut changer les traités, ce qui demande l'approbation unanime des pays membres, y compris ceux qui ne sont pas dans l'eurozone. David Cameron avait promis aux eurosceptiques de son parti de ne plus ratifier de traités européens, donc il est pour lui hors de question d'approuver les réformes désirées alors par la France et l'Allemagne sans obtenir un certain nombre de concessions supplémentaires, un chantage inacceptable pour Merkel et Sarkozy à l'époque. Pour contourner le blocage anglais, le spays de la zone euro passent par un accord intergouvernemental plutôt qu'une révision des traités, court-circuitant le besoin d'unanimité et les demandes de Cameron. Mais ça a limité la portée des réformes.

En fait à partir du moment où un pays n'est là que pour servir de frein, il est clair qu'il ne devrait pas rester. Les deux camps sont toxiques pour l'Europe ; les anti parce qu'ils empêchent de transformer l'UE en quelque chose de fonctionnel, et les pro parce qu'ils utilisent les anti pour obtenir des privilèges extraordinaires.

 

Désolé pour le fait que je me re cite et que sa bouffe de la place mais c'est juste pour clore mon HS sur le vote blanc. 

Alors les sondages restent des sondages mais je pense qu'il y a du concret. Dommage qu'il ai fallu attendre un débat qui n'était pas prévu et qui n'est venu qu'au travers d'une pression sociale pour constater cet état de fait sur le vote blanc...

Se qui prouve bien qu'il y a une déconnexion depuis déjà très longtemps dans notre société entre le haut, les corps intermédiaire et le bas... Volontaire ( simple calcul politicien) ou pas ( une fois en haut on est déconnecté) en se qui concerne cette déconnexion, même si il y a sûrement des gens qui en avait conscience mais n'ont pas écouté car n'ayant pas de poids dans leurs partis respectifs. 

Je pense que si l'on veut des réformes, il faut d'abord aérer notre système via des choses concrète pour installer une base saine dans les esprits, qui seront considéré comme des réformes et qui pourront ouvrir la route à d'autres réformes. Mais il ne faut pas de tabou pour se faire en terme de réflexion sur les sujets de société qui nuisent dans la vie réelle  et minent les esprits, qui je pense sont arrivé à saturation depuis tellement longtemps qu'on se demande pourquoi ça n'a pas explosé plus tôt. 

Enfin voilà, je clos mon HS. 

Une question sur la City, connaît on le nombre exact de sociétés qui ont quitté la GB pour s'installer en Europe ? 

 

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@Gibbs le Cajun : à propos du vote blanc. Tout le monde - ou presque - convient que tenir compte d'un vote blanc duement exprimé aurait du sens. Mais, de ma fenêtre, 100% des gens (moi compris) pataugent dès qu'on réfléchit aux dispositifs concrets liés à cette prise en compte.

Hypothèses : lors d'un référendum oui/non, les blancs gagnent. Qu'en déduit-t-on ? Que fait-on, concrètement derrière ? S'en remet-on aux élus ? Repose-t-on la question plus tard ? Lors d'une élection à la proportionnelle, les blancs gagnent : qu'en fait-on ? Interdit-on aux candidats précédents de se représenter avant de revoter ? Pourquoi, et pour quel gain ? Idem sur un deuxième tour majoritaire. Etc...

Ce n'est pas une fausse bonne idée, telle que je la perçoit : c'est une incantation.

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Le paradoxe en France est que les votes blanc sont bien comptabilisé, cela date de la présidence de Hollande, sauf qu'ils sont pas pris comme suffrages exprimés. A vrai dire cela ne change rien globalement à ce qui se fait actuellement même chez nos voisins. Par exemple les Pays-Bas les votes blanc sont comptabilisé lors de référendums et on le valide lorsque seuil électoral est franchi ... cependant lors d'élection pour des sièges cela se basse sur les suffrages exprimés.

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il y a 42 minutes, Rochambeau a dit :

Le paradoxe en France est que les votes blanc sont bien comptabilisé, cela date de la présidence de Hollande, sauf qu'ils sont pas pris comme suffrages exprimés. A vrai dire cela ne change rien globalement à ce qui se fait actuellement même chez nos voisins. Par exemple les Pays-Bas les votes blanc sont comptabilisé lors de référendums et on le valide lorsque seuil électoral est franchi ... cependant lors d'élection pour des sièges cela se basse sur les suffrages exprimés.

disons que je ne vois guere (je n'ai pas écris "pas du tout") de différence entre un vote blanc, un nul ou une abstention ; je traduis cela comme "le projet que vous portez ne m'interesse pas".

C'est un constat (qui peut poser question ) mais cela n'apporte pas de proposition ou de solution.

 

 

dans les récriminations des GJ, il y avait, entre autres, le fait que MACRON a été élu sans etre majoritaire.

Les crasses (ceux qui écrivent ceci) semblent ignorer que le second tour voit l'éléction à la majorité absolue (celui qui a le plus de voix), alors qu'au premier tour, c'est à la majorité qualifiée (c'est à dire le candidat qui recueille plus de 50% des voix, des suffrages exprimés).

Durant la 5° république, depuis 60 ans, aucun candidat n'a été élu à la présidence au premier tour ; personne n'a recueilli plus de 50% des suffrages exprimés.

Si, durant le second tour de la derniere présidentielle, certains se sont dit que les jeux étaient faits ou qu'ils ne se sentaient pas concernés, et donc qu'ils sont allés aux champignons ou à la pêche, ils sont malvenus de se plaindre du résultat de cette election.

 

Malheureusement, j'ai bien peur que nous soyons rentrés dans l'epoque de Kho Lanta ou de l'amour est dans le pré... l'époque du clic de souris

Le public, qui n'y connait pas grand chose, veut s'octroyer le droit de sortir le candidat legitimement élu (il ne plait pas ou plus, on le degage). Avec des constantes aussi breves, on ne va pas construire du solide.

Modifié par christophe 38
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1 hour ago, Boule75 said:

@Gibbs le Cajun : à propos du vote blanc. Tout le monde - ou presque - convient que tenir compte d'un vote blanc duement exprimé aurait du sens. Mais, de ma fenêtre, 100% des gens (moi compris) pataugent dès qu'on réfléchit aux dispositifs concrets liés à cette prise en compte.

Hypothèses : lors d'un référendum oui/non, les blancs gagnent. Qu'en déduit-t-on ? Que fait-on, concrètement derrière ? S'en remet-on aux élus ? Repose-t-on la question plus tard ? Lors d'une élection à la proportionnelle, les blancs gagnent : qu'en fait-on ? Interdit-on aux candidats précédents de se représenter avant de revoter ? Pourquoi, et pour quel gain ? Idem sur un deuxième tour majoritaire. Etc...

Ce n'est pas une fausse bonne idée, telle que je la perçoit : c'est une incantation.

Le problème du vote blanc, c'est qu'il a deux significations: "Je n'ai pas d'opinion sur le sujet" ou "je ne désire pas m'exprimer sur le sujet mais ma conscience citoyenne m'empêche de juste rester chez moi à glander". Qu'est-ce que tu fais avec des absences d'opinion pour prendre une décision?

Il y a quelques systèmes qui existent mais ils ont tous leurs défauts: le système mongol, par exemple, peut conduire à l'annulation d'une élection présidentielle. Dans les scrutins uninominal, prendre en compte les votes blanc pose pas mal de problèmes. Le système néerlandais est pas mal mais ne fonctionne que dans un cadre proportionnel. Pour les referendums, on peut imaginer un système où les votes blancs empêchent l'un ou l'autre des camps de remporter la majorité absolue des votes exprimés mais c'est une source de blocages vu que la matière n'a ni été refusée ni acceptée par le referendum. Dans ce cas, il faut laisser la chose au Parlement qui devrait en théorie mettre la chose au frigo (vu qu'il n'y a pas de décision), quelque chose d'inenvisageable pour un sujet comme le Brexit...

 

@christophe 38 Attention, majorité absolue signifie 50% des suffrages exprimés. Majorité qualifié signifie majorité spéciale requérant plus de 50% des voix (lois spéciales en Belgique qui demandent un quorum de la moitié des élus de chaque groupe, une moitié de votes positifs dans chaque groupe et un total de 2/3 de votes positifs ou majorité qualifiée au Conseil européen demandant 55% des votes en faveur (15/28 pays) qui représentent 65% de la population européenne). La majorité relative fait gagner la proposition ayant le plus de voix, indépendamment du pourcentage de votants (législative US dans la plupart des états où un Représentant peut être élu sans majorité absolue; ça a été le cas au 2e district du Kansas, 9e district de Caroline du Nord et 23e district du Texas)

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Il y a 2 heures, christophe 38 a dit :

disons que je ne vois guere (je nai pas écris "pas du tout") de différence entre un vote blanc, un nul ou une abstention ; je traduis cela comme "le projet que vous portez ne m'interesse pas"

Disons que celui qui fait un vote blanc fait au moins l'effort de participer au vote, tandis que celui qui s'abstient se fout complètement de la chose ou voir minimise son importance. Cela rend plus légitime le premier dans sa critique de la politique qui est mené, du moins c'est comme cela que je le ressens.

Après pour le GJ faut pas chercher de logique derrière ... c'est juste un énième phénomène de colère spontané du peuple (pour diverses raisons), le fait d'ailleurs qu'aucunes idées concrètes ne sont sorties  prouve qu'elle est spontané plus qu'autre chose. Ce genre de mouvement était encore très courant jusqu'aux années 70 en France, certes plus localisé et limité mais très courant.

Il y a 2 heures, christophe 38 a dit :

Malheureusement, j'ai bien peur que nous soyons rentrés dans l'epoque de Kho Lanta ou de l'amour est dans le pré...

Le public, qui n'y connait pas grand chose, veut s'octroyer le droit de sortir le candidat legitimement élu (il ne plait pas ou plus, on le degage). Avec des constantes aussi breves, on ne va pas construire du solide.

C'est assez vrai en effet, il y a bien ce coté télé réalité qui en ressort dans les paroles de ceux qui remettent question la légitimité du gagnant. Et en effet cela montre la parfaite méconnaissance des gens sur comment fonctionne une élection.

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il y a 39 minutes, Kineto a dit :

Exemple de prise en compte du vote blanc : si le vote blanc gagne l'élection, on prend acte que le système ne fonctionne plus, et on réuni une assemblée constituante.

Autre mécanisme, un peu moins brutal : on refait l'élection en interdisant à tous les candidats de s'y représenter.

Note que ça pourrait faire du sport :laugh:

 

il y a 39 minutes, Kineto a dit :

(Ce fil est peut être parti un peu en HS non ?)

Maintenant que tu le dis :happy: ...

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C'est sûrement HS mais l'histoire du vote blanc majoritaire qui invaliderai un scrutin semble être une bonne idée qui devrait faire débat.

A noter que la Suisse vient de s'entendre avec la GB  pour conserver ses relations au dela du brexit.

D'autre part vu les "pressions" genre ultimatum que l'on subit le mia d'aide prévu pour certains pays pauvres de l'UE va être repensé.

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Il y a 3 heures, christophe 38 a dit :

disons que je ne vois guère (je n'ai pas écris "pas du tout") de différence entre un vote blanc, un nul ou une abstention ; je traduis cela comme "le projet que vous portez ne m’intéresse pas".

C'est un constat (qui peut poser question ) mais cela n'apporte pas de proposition ou de solution.

Oh, il y a une différence entre les 3 pourtant :

  • Le blanc est un vote exprimé qui peut être interprété comme l'acte d'un citoyen qui s'est déplacé pour dire qu'aucune proposition ne l'intéresse, ou qu'il n'a pas d'avis. Dans la théorie les politiciens devraient se dire que le message est "on veut une autre voie, revoyer votre copie pour nous proposer quelque chose de bien)
  • Le nul peut être interprété comme l'acte d'un citoyen qui s'est déplacé pour renvoyer dos à dos toute les propositions (le fameux UMPS tous pourri par exemple, que l'on trouve généralement avec un bulletin de chaque groupe dans l'enveloppe... et honnêtement c'est le seul cas que je vois en 20 ans de dépouillage). Plus terre brûlée que le blanc, il peut aussi être involontaire...
  • L'abstention, la plupart du temps, c'est l'acte d'un je m'en foutiste qui n'a aucune considération pour les combats menés par ses pères, et qui préfère aller à la pêche ou capituler (le fameux à quoi bon)
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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Les pays plus riches, dont le Canada, l'Australie, la Suisse, la Norvège, le Japon et la Corée du Sud, ont le pouvoir de résister à ce qui passe pour une pression britannique. On a supposé, beaucoup trop paresseusement, que les accords commerciaux existants via l'UE seraient simplement copiés-collés dans un nouveau traité avec le Royaume-Uni. Ces pays en sont conscients et peuvent saisir l'occasion de pousser le Royaume-Uni à conclure des accords plus avantageux que ceux qu'ils ont conclus avec l'UE. Aucun lien historique ou affectif, pas même la loyauté du Commonwealth, ne changera grand-chose à l'impératif commercial d'obtenir ce qu'il y a de mieux pour leurs économies respectives.

Absolument. Il me semble que c'est l'un des deux grands problèmes d'une sortie sans accord, l'autre étant logistique avec la voie de communication Douvres-Calais (tunnel + ferries) dont la capacité pourrait diminuer de 75 à 88% du fait des contrôles qui deviendraient légalement obligatoires, alors qu'elle assure la grande majorité du trafic RU-UE, représentant lui environ la moitié du total du commerce britannique.

Le problème des accords commerciaux avec des pays tiers est aggravé du fait des manquements du gouvernement britannique à son devoir de prévoyance - ils ne semblent pas avoir fait beaucoup d'efforts, et en tout cas pas du tout assez, pour négocier les accords futurs avec leurs principaux partenaires commerciaux hors UE. Sans compter que signer ces accords - et en théorie les négocier - est interdit tant que le RU est membre de l'UE... c'est la période de transition avril 19-décembre 20 qui doit permettre de les signer, lorsque le RU sera d'une part sorti de l'UE, d'autre part encore inclus pour un temps dans sa zone commerciale. Mais s'il y a sortie sans accord... il n'y aura pas de période de transition :mellow: !

 

Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

C'est pourquoi le Brexit doit au moins être mis en pause et faire l'objet d'un audit approprié. Le traité de commerce et de sécurité entre le Royaume-Uni et l'UE se limite à une vague déclaration politique ; il existe peu de traités commerciaux de remplacement avec d'autres partenaires et même l'accord de divorce entre le Royaume-Uni et l'UE ne peut être ratifié. C'est allé trop loin. Il faut faire une pause pour réfléchir et reconsidérer la situation.

Là c'est la lettre au Père Noël. Il n'existe aucun mécanisme qui permette de "faire une pause".

Il est possible d'annuler le Brexit oui, il faudrait pour cela que le gouvernement envoie une révocation de leur décision du 29 mars 17. Mais c'est très difficile à imaginer politiquement tant ce serait un renoncement humiliant pour le gouvernement ("I will deliver Brexit"), tandis que le Parlement ne peut forcer le gouvernement à envoyer une telle révocation qui est du domaine réservé de la Couronne - à supposer même que le parlement britannique soit capable de trouver une majorité dans ce sens ce qui est tout sauf certain.

Il pourrait être possible de reporter le Brexit, à condition d'obtenir l'accord unanime de chacun des 27 pays de l'UE - ce qui n'est pas certain. Mais ce ne serait guère pour plus de trois mois vu le problème du nouveau parlement européen qui commencera ses travaux le 1er juillet. Autant dire que la situation ne changerait pas fondamentalement.

La dernière option est tout simplement d'approuver l'accord de retrait qui a été négocié... à condition que le parlement soit capable de trouver une majorité pour cela, ce qui dépend essentiellement des députés travaillistes et de Jeremy Corbyn, et c'est pas gagné.

Aucune de ces trois options ne représente une "pause". Et si aucune d'entre elles n'est appliquée, c'est Brexit sans accord le 29 mars, automatiquement.

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Il y a 5 heures, Boule75 a dit :

@Gibbs le Cajun : à propos du vote blanc. Tout le monde - ou presque - convient que tenir compte d'un vote blanc duement exprimé aurait du sens. Mais, de ma fenêtre, 100% des gens (moi compris) pataugent dès qu'on réfléchit aux dispositifs concrets liés à cette prise en compte. 

Hypothèses : lors d'un référendum oui/non, les blancs gagnent. Qu'en déduit-t-on ? Que fait-on, concrètement derrière ? S'en remet-on aux élus ? Repose-t-on la question plus tard ? Lors d'une élection à la proportionnelle, les blancs gagnent : qu'en fait-on ? Interdit-on aux candidats précédents de se représenter avant de revoter ? Pourquoi, et pour quel gain ? Idem sur un deuxième tour majoritaire. Etc...

Ce n'est pas une fausse bonne idée, telle que je la perçoit : c'est une incantation.

Le vote blanc pour un référendum devrait compter comme un vote pour le maintien du status quo. "La question ne m'intéresse pas et je ne vois pas l'utilité de la débattre" me semble être le message d'un vote blanc lors d'un référendum.

Pour des élections (comme nos éléctions présidentielle), le vote blanc serait plutôt à mon avis un "aucun candidat ne me parait acceptable", et la conséquence devrait alors être le maintien de la personne en exercice, mais restreint aux affaires courantes uniquement, pour un an, le temps d'organiser de nouvelles élections.

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Il y a 3 heures, Kelkin a dit :

Le vote blanc pour un référendum devrait compter comme un vote pour le maintien du status quo. "La question ne m'intéresse pas et je ne vois pas l'utilité de la débattre" me semble être le message d'un vote blanc lors d'un référendum.

Pour des élections (comme nos éléctions présidentielle), le vote blanc serait plutôt à mon avis un "aucun candidat ne me parait acceptable", et la conséquence devrait alors être le maintien de la personne en exercice, mais restreint aux affaires courantes uniquement, pour un an, le temps d'organiser de nouvelles élections.

heu

 

c'est TON avis (je ne le critique pas)

Simplement, j'aimerai autant qu'avant la prise en compte des votes blancs, nuls ou des abstentions, une définition officielle et une conduite à tenir soit connue et sue, afin de déterminer la signification de ces votes (et une utilisation en connaissance de cause).

 

Pour exemple, dans le meme genre, je suis à Mayotte ; aux Comores, état turbulent (fédération d'iles), un referendum avait lieu l'été dernier pour la reforme de la constitution.

Beaucoup de monde etait contre. L'opposition a demandé à ses membres de ne pas aller voter...

Tres peu d'électeurs (m'enfin, il y en avait), tres peu d'abstentions, la modification a été votée. En effet, au lieu de voter non (et de risquer de se compter), l'opposition a laissé un boulevard (et ils n'ont pas encore compris !)

donc, savoir pourquoi on vote ceci et ce que ça peut impliquer...

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