TarpTent Posté(e) le 18 mars 2019 Share Posté(e) le 18 mars 2019 il y a 2 minutes, Carl a dit : Au passage, il y aussi le 1er ministre néerlandais Mark Rutte qui a comparé la résilience au combat de May à celle d'un certain chevalier noir Alors là, j’approuve totalement le parallèle Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 18 mars 2019 Share Posté(e) le 18 mars 2019 il y a 47 minutes, TarpTent a dit : Alors là, j’approuve totalement le parallèle Oui... mais je crains que le moment où le sieur John Bercow, modérateur des débats à la Chambre, décide qu'il est inacceptable de présenter l'accord de retrait à nouveau s'il n'a pas "substantiellement" changé ne corresponde au moment dans le film où le chevalier persistant se retrouve sans bras et sans jambes ... En avant vers la prolongation de longue durée ? Ou la sortie sans accord aucun ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 18 mars 2019 Share Posté(e) le 18 mars 2019 Version opéra Comedia dell'Arte Quand je suis pris par la folie Je ne sais plus ce que je dis et ce que je fais ! Pourtant... c'est nécessaire... force-toi ! Bah, tu es peut-être un homme ? Tu es un clown ! Revêts ta veste et ton visage enfariné. Les gens payent et veulent rire ici. Et si Arlequin te vole Colombine Ris, le clown et tout le monde applaudira ! Transforme en pitrerie les maux et les pleurs ; .En une grimace les sanglots et la douleur... Ris, le clown, sur ton amour déchu, Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 18 mars 2019 Share Posté(e) le 18 mars 2019 Si l'Union Européenne reste sur ses positions ("pas de prolongement si ça sert seulement à temporiser"), on devrait avoir le Brexit dur d'ici maintenant 10 jours. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 les feuilles mortes se ramassent à la pelle .... il y a 52 minutes, Kelkin a dit : Si l'Union Européenne reste sur ses positions ("pas de prolongement si ça sert seulement à temporiser"), on devrait avoir le Brexit dur d'ici maintenant 10 jours. Ou alors sine die.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 Pour bien commencer la journée 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nemo123 Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 Sommes-nous d'accord qu'un No Deal correspondrait en fait à une période compliquée de reconstruction (juridique, administrative, toussa) pour les UK, mais qui aboutira in fine à peu près à l'accord négocié entre May et l'UE ? En gros, les points seront renégociés un par un au lieu d'être pris dans un package ? Donc les points de friction type backstop, seraient sortis, mais d'ici quelques années on aboutirait à quelque chose de similaire ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 Concernant la décision du modérateur des débats à la Chambre des communes John Bercow de refuser que le gouvernement britannique présente encore une fois l'accord de retrait sans changement substantiel car il est interdit de poser deux fois au Parlement la même question lors de la même session, il y a quelques points notables qui se clarifient : - Il s'avère que la chose était en réalité absolument prévisible, car la règle en question est bien établie depuis plusieurs siècles, même si elle n'a pas été appliquée depuis 1920 parce qu'aucun gouvernement n'avait tenté depuis le même coup de poser la même question plusieurs fois - Il y a des moyens de contourner la règle, en mettant fin à la session actuelle et en demandant à Elizabeth II d'ouvrir une nouvelle session du parlement. Donc la situation n'est pas bloquée en réalité... ou plutôt elle ne le serait pas s'il y avait suffisamment de temps. Et c'est là que plusieurs question se posent... - D'abord, pourquoi Bercow a t il attendu l'avant-veille du jour prévu pour le troisième vote pour annoncer que non il fallait changer l'accord ou changer de session d'abord ? Plusieurs députés semblent avoir évoqué cette question la semaine dernière, et il s'agit d'une règle fondamentale de la procédure parlementaire britannique, pas d'un petit alinéa dans le coin d'un texte poussiéreux. Rien n'aurait empêché Bercow de signaler son refus jeudi dernier - Plus grave, pourquoi le gouvernement a-t-il été surpris et est-il passé en mode panique comme s'il n'avait rien préparé pour faire face à une telle situation ? Fermer la session parlementaire et en rouvrir une nouvelle doit être possible rapidement, ça a déjà été fait en deux jours. Il n'est pas nécessairement très réaliste de faire plus vite, ne serait-ce que parce que la reine est une dame très très âgée et le gouvernement peut probablement difficilement lui intimer l'ordre de se retrouver une heure plus tard à Westminster le petit doigt sur la couture du pantalon. Mais alors, pourquoi le gouvernement n'a t il pas prévu le coup pour sécuriser son planning, en interrogeant Bercow dès la semaine dernière et en planifiant "au cas où" un déplacement d'Elizabeth II au parlement pour ce mardi 19 avec un discours sous le coude ? On dirait bien qu'ils n'avaient rien vu venir c'est-à-dire qu'ils n'étaient même pas au courant de leur propre procédure parlementaire ! Un degré d'incompétence ahurissant... Sauf petit miracle d'organisation in extremis et de déplacement de souveraine âgée à Westminster demain matin pour prononcer le traditionnel discours d'ouverture d'une nouvelle session du parlement, il paraît acquis en tout cas que le troisième vote sur l'accord de retrait ne pourra avoir lieu avant le sommet européen de jeudi. Il devra probablement être organisé en profitant d'un report court jusqu'au 22 mai ou au 30 juin, si c'est ce que décide le Conseil européen. A moins qu'il ne décide d'un report aux calendes long, qui ne satisferait ni les Britanniques ni les 27. Ou bien le troisième vote devra être organisé quelque part entre le 22 et le 29 mars... si le Conseil européen, confronté à une demande de Theresa May d'accorder un report "j'sais pas trop c'qu'on va faire maintenant mais j'suis sûre qu'on va arriver à se décider à quequ'chose, allez !", refuse. Ce qui serait un peu surprenant, mais pas tout à fait exclu Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 il y a 5 minutes, Nemo123 a dit : Sommes-nous d'accord qu'un No Deal correspondrait en fait à une période compliquée de reconstruction (juridique, administrative, toussa) pour les UK, mais qui aboutira in fine à peu près à l'accord négocié entre May et l'UE ? En gros, les points seront renégociés un par un au lieu d'être pris dans un package ? Donc les points de friction type backstop, seraient sortis, mais d'ici quelques années on aboutirait à quelque chose de similaire ? Il ne faut pas confondre deux choses. 1° L'accord de séparation tel qu'accordé actuellement ( et non adopté par le Parlement UK) et qui organise la sortie de l'UK la période de transition de deux ans (à partir du 29 M théoriquement) et le statut de l'UK durant cette période (en gros traité comme un membre de l'UE sans droit de vote , mais en ne faisant plus partie formellement de l'UE) 2° les négociations organisant les relations après cette période de transition. Ces négociations ne peuvent débuter qu'après que l'UK soit devenu un tiers, c'est-à-dire un non membre de l'UE, après le 29 m ou autre date postérieure. Note que les négociations de l'UK avec des autres pays tiers ne peuvent avoir lieu, de jure, qu'après que l'UK soit devenue pays tiers. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ftami Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 il y a 5 minutes, Alexis a dit : - Il y a des moyens de contourner la règle, ... - D'abord, pourquoi Bercow a t il attendu l'avant-veille du jour prévu pour le troisième vote pour annoncer que non il fallait changer l'accord ou changer de session d'abord ? La house of commons peut aussi voter pour faire sauter cette regle. Bercow l’a confirmé lors d’une question dans ce sens d’un(e) MP : de memoire dans le genre « Commons rule the house of Commons ». Ce qui serait assez cocasse, au final, que cette bande de branques soient obligés de faire sauter une regle centenaire pour pouvoir voter in extremiste (;)) un deal qu’ils ont snobbé sans « vraies » raisons pour arriver a éviter le no deal. Apres, pourquoi Bercow a attendu ? Parce que ce n’est pas son role. Au contraire, il a du attendre quelques jours que quelqu’un souleve le point, pour au final se dire « mais faut vraiment tout faire ici !». Le 3e vote n’a jamais été deposé officiellement devant la chambre, d’ailleurs le gov.uk etait encore en train de se dire que s’ils ne trouvaient pas suffisamment de support il ne remettraient pas le deal au vote. Son preambule a été « j’entends dire de ci-de là que le gouvernement pourrait potentiellement vouloir prochainement representer le deal, ce qu’il n’est pas autorisé a faire si ce dernier n’a pas eu de modification de fond. C’est mon interpretation mais je reste ouvert » Grosso modo : « de base vous pouvez pas, alors trouvez des arguments » 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 Notez la subtilité suivante : ce qui caractérise la période de transition telle qu'accordée, c'est la réversibilité. En effet, dans la mesure où pendant deux ans les choses restent de facto telles quelles, sauf le droit de vote et l'appartenance formelle, le rétropédalage est relativement simple ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 il y a 1 minute, Fusilier a dit : Notez la subtilité suivante : ce qui caractérise la période de transition telle qu'accordée, c'est la réversibilité. En effet, dans la mesure où pendant deux ans les choses restent de facto telles quelles, sauf le droit de vote et l'appartenance formelle, le rétropédalage est relativement simple ... Je ne connais pas assez le droit européen pour distinguer si cela signifie qu'un éventuel référendum en cours de période de transition pour rejoindre l'UE pourrait être suivi d'une "procédure-express" pour redevenir membre de plein droit sous quelques mois, au lieu de plusieurs années comme de coutume pour les procédures d'accession. As-tu une idée ? Dans ce scénario - assez hypothétique tout de même - resterait à voir si les 27 accepteraient que le Royaume-Uni retrouve tous ses retraits ("opt-out") de politiques comme l'euro ou Schengen, alors que ce type de retrait est censé être interdit à tous les nouveaux membres. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 il y a 45 minutes, Nemo123 a dit : Sommes-nous d'accord qu'un No Deal correspondrait en fait à une période compliquée de reconstruction (juridique, administrative, toussa) pour les UK, mais qui aboutira in fine à peu près à l'accord négocié entre May et l'UE ? En gros, les points seront renégociés un par un au lieu d'être pris dans un package ? Donc les points de friction type backstop, seraient sortis, mais d'ici quelques années on aboutirait à quelque chose de similaire ? Pas vraiment, à moins que tu considères que le quelque chose de similiaire implique le R-U comme s’alignant sur les normes européennes sans avoir son mot à dire dessus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 (modifié) il y a 28 minutes, Alexis a dit : As-tu une idée ? Non. Mais, en termes pratiques il est évident que ça simplifie énormément les choses, puisque l'UK est censé continuer a appliquer les règles et normes de l'UE et y compris les nouvelles règles et normes qui pourraient survenir au cours de cette période et pas simplement dans le domaine économique. l'UK restant soumis aux arbitrages des tribunaux UE etc... Ceci est une différence énorme avec un pays tiers qui doit négocier son intégration et procéder à l'adoption des normes et règles préalablement, voir adapter son système judiciaire etc . La différence entre l'avant 29 et l'après 29 ( à supposer que cela se passe à cette date) c'est que l'UK devient de jure un pays tiers et peut négocier en tant que pays tiers. Même si de facto et dans le concret de tous les jours ça ne changerait rien pendant deux ans. Modifié le 19 mars 2019 par Fusilier Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ftami Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 il y a 44 minutes, Alexis a dit : resterait à voir si les 27 accepteraient que le Royaume-Uni retrouve tous ses retraits ("opt-out") NO WAY !!! la fin de ces anomalies est surement le (un des?) seul aspect positif du Brexit, faudrait être bien con Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ftami Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 Troisième vote ou pas, ze suite : Y'a un petit papier sympa là : https://www.rte.ie/news/2019/0319/1037341-what-is-the-1604-convention-threatening-mays-brexit/ qui explique un peu le truc d'où qu'elle sort la règle poussiéreuse qui fout le dawa. Donc pour passer un 3ème vote : que l'attorney general change d'avis sur la possibilité d'étendre indéfiniment le backstop et que finalement il déclare que le deal est casher ne sera pas suffisant. négocier des changements substantiels avec l'UE, alors qu'il n'y a officiellement (médiatiquement )plus rien à négocier, c'est difficile à envisager. report nécessaire changer de session : vu l'événement, c'est mort : https://en.wikipedia.org/wiki/State_Opening_of_Parliament. Il faut la Queen, les TV, le people, etc. Par contre, ce qui tombe bien c'est que c'est en mai. Donc c'est soumis à un report de la sortie par l'article 50 jusqu'à fin mai voire courant juin. Voter, gagner, légiférer pour passer légalement le deal, tout ça en moins d'un mois. C'est chaud. Faisable mais chaud. l'entourloupe suprême r: la règle te plait pas, vire la règle : La décision du Speaker fait loi, mais une majorité de MP peut voter pour passer outre. Nécessite donc de gagner ce vote, puis de gagner le vote du deal. Vu l'historique récent de l'équipe May, c'est mal engagé . Allez, au boulot les gars ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 Il y a 5 heures, Alexis a dit : Un degré d'incompétence ahurissant... Je pense que ça pourrait être le titre du fil, car ça résume bien le Brexit depuis le départ. Ça ou "Une victoire au goût de fajitas momifiées" mais la référence est plus obscure. il y a 5 minutes, ftami a dit : l'entourloupe suprême : la règle te plait pas, vire la règle : La décision du Speaker fait loi, mais une majorité de MP peut voter pour passer outre. Nécessite donc de gagner ce vote, puis de gagner le vote du deal. Vu l'historique récent de l'équipe May, c'est mal engagé . Allez, au boulot les gars ! J'imagine que May trouverais la majorité pour virer la règle, mais pas pour passer l'accord. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 il y a 19 minutes, ftami a dit : Donc pour passer un 3ème vote : (...) négocier des changements substantiels avec l'UE, alors qu'il n'y a officiellement (médiatiquement )plus rien à négocier, c'est difficile à envisager. report nécessaire "Difficile" est un mot intéressant. Dans un contexte diplomatique, il peut être utilisé pour remplacer le mot "Non" il y a 19 minutes, ftami a dit : changer de session : vu l'événement, c'est mort : https://en.wikipedia.org/wiki/State_Opening_of_Parliament. Il faut la Queen, les TV, le people, etc. Effectivement, faut déplacer du monde. Les télés sont de toute façon là, le peuple n'est pas invité, mais il y faut le souverain, la chambre des communes et la chambre des seigneurs. Ça a de la gueule, faut reconnaître. Révélation Et à la fin, j'imagine que tout le monde chante Grand Dieu sauve le Roi, ce chant en l'honneur de Louis XIV. Bon enfin, en traduction anglaise, oui. Gode sève ze couine, et toute cette sorte de chose. il y a 19 minutes, ftami a dit : Par contre, ce qui tombe bien c'est que c'est en mai. Donc c'est soumis à un report de la sortie par l'article 50 jusqu'à fin mai voire courant juin. Voter, gagner, légiférer pour passer légalement le deal, tout ça en moins d'un mois. C'est chaud. Faisable mais chaud. C'est-à-dire que si les travaillistes se rangent au dernier moment à l'accord de retrait - quand il ne restera plus le choix qu'entre cet accord et la sortie sans - c'est chaud mais faisable. En revanche, si l'approche de la fin du report ne pousse pas les esprits à se concentrer sur les options réelles plutôt qu'à batifoler dans le n'importe quoi, surtout les esprits des partisans d'un Brexit "ultra-doux" - qui aurait peut-être été une bonne idée, seulement voilà c'est pas les travailliste qui étaient au pouvoir, c'est ballot hein ? et ça s'appelle la démocratie - c'est-à-dire par exemple si le Conseil européen ne décide pas d'un report unique au 30 juin et pas après... le grand n'importe quoi risque de continuer. il y a 19 minutes, ftami a dit : l'entourloupe suprême r: la règle te plait pas, vire la règle : La décision du Speaker fait loi, mais une majorité de MP peut voter pour passer outre. Nécessite donc de gagner ce vote, puis de gagner le vote du deal. Vu l'historique récent de l'équipe May, c'est mal engagé . Allez, au boulot les gars ! Ben c'est jamais qu'une règle vieille de quatre siècles, où est le problème à la fiche en l'air ? Modifier la pratique constitutionnelle avec impacts non maîtrisés de long terme ? Oui bon c'est le mois prochain qui nous intéresse le reste on s'en f... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ftami Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 (modifié) Il y a 2 heures, Alexis a dit : , le peuple n'est pas invité Si, si... Là où y’a un carrosse qui roule, y’a un peuple qui acclame... Modifié le 19 mars 2019 par ftami 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 19 mars 2019 Share Posté(e) le 19 mars 2019 Cet article du Telegraph qu'une âme charitable (hmmm) a copié ici hors du paywall donne un état et des précisions utiles sur ce qui se joue cette semaine. Les points principaux : - Theresa May écrira demain au président du Conseil européen Donald Tusk pour requérir un délai, en précisant la durée demandée - courte ou longue - et les raisons. Michel Barnier - à coup sûr missionné par les 27 gouvernements - a indiqué que "C'est soit l'un soit l'autre, n'est-ce pas ?", barrant la route à l'option que May aurait envisagée de d'abord demander un court et ne demander à le prolonger ensuite que si Westminister avait refusé encore l'accord de retrait - Les ministres de son cabinet sont partagés entre les partisans d'un délai court et d'un délai long. Les partisans décidés du Brexit insistent pour refuser un délai long, prévenant que s'il était suivi de l'annulation du Brexit 'il signifierait "la fin du parti conservateur" - Barnier a indiqué que "(pour justifier un délai long), il doit y avoir un nouvel événement ou un nouveau processus politique". Ce qui se traduit facilement : pas de délai long sans second référendum sur le Brexit et/ou nouvelles élections générales au Royaume-Uni - Les ministres ont quitté la réunion sans idée du choix de Theresa May, qui décidera seule (*) - Si aucun accord n'a été trouvé avec les 27 sur un report de la date du Brexit, le gouvernement activera le 25 mars le plan "Operation Yellowhammer". Non, ce n'est pas le titre du prochain film de James Bond (**) c'est le nom du plan d'urgence pour la sortie sans accord, plus précisément la mise en place de structures de commandement spécifiques - Il y aurait encore une possibilité ténue d'organiser un troisième vote dans les temps mardi 26 mars, à condition de demander d'abord aux députés de faire sauter la règle vieille de 400 ans comme quoi la Chambre des communes ne vote pas deux fois sur la même proposition dans la même session parlementaire - Le bureau du Premier Ministre a confirmé qu'elle ne révoquerait la lettre déclenchant Article 50 "en aucune circonstance" Perso j'imagine difficilement Theresa May demander un délai long, sachant qu'elle le refuse mordicus depuis le début et surtout que le prix en serait un second référendum qui pourrait provoquer l'éclatement du parti conservateur et la victoire des travaillistes. Je m'attends à ce qu'elle demande un délai de trois mois. S'il n'est pas accordé, ce sera le plan d'urgence, c'est-à-dire les négociations qui cessent et dès lundi le navire Royaume-Uni qui ferme les écoutilles et se prépare à l'arrivée de la tempête. Peut-être avec une dernière tentative "à tout hasard" d'obtenir la reddition l'approbation paniquée de Westminster le 26. Ce qui est notable, c'est cette décision de refus de la révocation de la lettre de déclenchement de l'Article 50. C'est une confirmation comme quoi Theresa May si elle est poussée à cette extrémité préférera les dégâts graves voire catastrophiques à l'économie du Royaume-Uni que pourrait causer une sortie sans accord aux dégâts graves voire catastrophiques au système politique du Royaume-Uni que pourrait causer une révocation du déclenchement de l'Article 50 sans même la "couverture" d'un second référendum. (*) "Toujours le chef est seul en face du mauvais destin" (Charles de Gaulle) (**) Quoique... on aurait bien besoin de l'agent 007 dans ce genre de circonstance 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 20 mars 2019 Share Posté(e) le 20 mars 2019 3 hours ago, Alexis said: Ce qui est notable, c'est cette décision de refus de la révocation de la lettre de déclenchement de l'Article 50. C'est une confirmation comme quoi Theresa May si elle est poussée à cette extrémité préférera les dégâts graves voire catastrophiques à l'économie du Royaume-Uni que pourrait causer une sortie sans accord aux dégâts graves voire catastrophiques au système politique du Royaume-Uni que pourrait causer une révocation du déclenchement de l'Article 50 sans même la "couverture" d'un second référendum. May est persuadé d'avoir des billes pour forcer la main de l'Union ... qui ferait tout pour éviter le précédent désintégration. Elle pense notamment qu'une réintégration est possible ... après un moment de flottement. Elle soutien mordicus que la sortie est inévitable ... mais que l'Union doit tout faire pour une sortie en douceur ménageant une réintégration à court terme. En gros sont rejet catégorique de la révocation du processus est une posture pour mettre le couteau sous la gorge de l'Union... retenez moi ou je fait un malheur. Elle pense que sauver le parti conservateur peut se faire au détriment d'une sortie de l'Union ... et que ça peut se faire sans gros dommage ... via une sortie douce et une réintégration à court terme. A mon sens elle plane a quinze mille ... ... les 26 restants risquent, de rapidement prendre goût à l'absence du Uk, et n’être pas enclin plus que ça à une réintégration ... sauf a leur faire bouffer leur chapeau. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 20 mars 2019 Share Posté(e) le 20 mars 2019 Il y a 5 heures, Alexis a dit : Le bureau du Premier Ministre a confirmé qu'elle ne révoquerait la lettre déclenchant Article 50 "en aucune circonstance" Elle a aussi dit que sans accord, ou sans vote sur l'accord, il n'y avait un risque de "pas de BREXIT" D'ailleurs, le Parlement a voté un "no à la sortie sans accord" , et que je sache vote oblige en régime parlementaire.... Il y a 5 heures, Alexis a dit : Ce qui est notable, c'est cette décision de refus de la révocation de la lettre de déclenchement de l'Article 50. C'est une confirmation comme quoi Theresa May si elle est poussée à cette extrémité préférera les dégâts graves voire catastrophiques à l'économie du Royaume-Uni que pourrait causer une sortie sans accord aux dégâts graves voire catastrophiques au système politique du Royaume-Uni que pourrait causer une révocation du déclenchement de l'Article 50 sans même la "couverture" d'un second référendum. Là, c'est de la pure spéculation. Puis faut traduire : " au système politique du Royaume-Uni" par "au Parti Conservateur" ... A supposer que les dégâts ne sont pas déjà effectifs. Après tout , c'est le Parti Conservateur qui est le principal responsable de la situation, en promettant le référendum pour des raisons de basse politique, en hébergeant des Brexiteurs qui ont participé au mensonge pendant la campagne (Boris etc..) en se montrant incapable de gérer les conséquences du vote. Il y a 1 heure, g4lly a dit : May est persuadé d'avoir des billes pour forcer la main de l'Union ... Quand tu vois sa tête lors de la rencontre de Strasbourg (après avoir couru derrière le Président de la Commission (Genre "je viens voir M. Le Président" "Désolé il n'est pas là, il vous faut aller à Strasbourg...." ) ce n'est pas une tête de "vainqueur" ou de "joueur de poker avec as dans sa manche", plutôt celle du joueur qui a perdu son pantalon et quémande de quoi rentrer en taxi. Pour le reste, oui. Tous ceux qui ont deux doigts de jugeote, tant au RU que dans la Continent, savent qu'un "no deal" c'est un bordel aux conséquences imprévisibles et le "deal", celui-ci ou un autre, un moindre mal. Peu importe que l'on prête, ou non, à l'UE des pensées "stratégiques" qui ferait tout pour éviter le précédent désintégration La problématique est suffisamment complexe en soi et les effets pervers pour le RU tels , qu'ils se suffissent en eux mêmes 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ftami Posté(e) le 20 mars 2019 Share Posté(e) le 20 mars 2019 Il y a 1 heure, Fusilier a dit : D'ailleurs, le Parlement a voté un "no à la sortie sans accord" , et que je sache vote oblige en régime parlementaire.... La motion de base etait « pour ou contre le no-deal ». Contre aurait signifié que le gouvernement devait tout faire pour l’eviter. Pour signait la victoire des brexiters hardcore. sauf que la motion a ete modifiee par un amendement (signé par 2 MP dont une a essayé de l’annuler au dernier moment, mais l’autre MP est restée sur sa position alors le Speaker Bercow l’a considéré valide...) qui l’a transformé en « Pour ou contre le no-deal à aucun prix » . Deja ca inverse le sens de la reponse et a provoqué un beau bordel. Le free vote conservateur a ete annulé en derniere minute, avec un « whip » chargé de la discupline de vote. il en est ressorti que le parlement refusait le « no-deal » dans tous les cas. Ce qui est completement con puisque c’est l’issue par defaut du declenchement de l’article 50. Il aurait donc a l’issue faire un vote « pour ou contre la revocation de l’article 50 », en toute logique. impensable pour May. m’enfin, ce ne sont pas des meaningful votes (et ca, j’avoue, j’ai pas encore trouvé précisément à me figurer ce que c’est). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 20 mars 2019 Share Posté(e) le 20 mars 2019 @ftami Ce qui compte c'est le résultat. Si j'ai bien compris l'enjeu était de donner la main au Parlement sur le Gouvernement. Dit autrement, le 1er Ministre ne pourrait pas révoquer / suspendre l'appel à l'article 50 sans l'aval du Parlement. Au même temps ce même gouvernement, ne pourrait pas conduire à terme le processus BREXIT, sans accord avec l'UE. C'est alambiqué et bien britannique Mis à part un délai supplémentaire avec une élection à la clé, je ne vois pas d'autre issue. Puisque un nouveau référendum semble exclu, quoique avec eux, les surprises ne sont pas exclues. Pour info résultat du référendum de 1975 Yes 17,378,581 / 67.23% No 8,470,073 / 32.77% Registered voters/turnout 40,086,677 64.62 % ---------------------------------------- 2016 Leave 17,410,74 51.89% Remain 16,141,241 48.11% Registered voters/turnout 46,500,001 72.2 % 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 20 mars 2019 Share Posté(e) le 20 mars 2019 bonjour tout ceci m'amene à plusieurs reflexions : tout d'abord, je pense que les députés britanniques connaissent mieux leurs lois et reglements (à défaut de constitution) que nous. Ils connaissent donc les choix qui leurs sont proposés et jusqu'où aller. Ensuite, concernant les votations, le referendum, il a été exprimé. Pourquoi re voter ??? pour donner une chance que ce vote là aille dans un autre sens ??? cela fera un match nul ; il faudra revoter une autre fois pour dire de quel coté penche la balance (je déconne, mais tant qu'à faire, autant etre excessif dans la démonstration). S'ils doivent partir, qu'ils partent : leurs electeurs, mal informés ou pas, ont voté dans un sens. Ils ont eu 2 ans et demi pour préparer la suite ; faut quand meme y croire pour s'imaginer qu'en 2 mois, ils pourraient faire ce qu'ils n'ont pas reussi à faire en 30 mois ! quant à l'erreur de choix éventuel, c'est leur choix ! qu'ils assument ; s'ils se sont fait manipuler, qu'ils votent et sanctionnent. Je n'ai pas un bon souvenir de la presence des Brit dans l'Europe ; cela ne me fera pas pleurer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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