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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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6 minutes ago, Shorr kan said:

J'ai pas oublié. J'ai juste eu la flemme de faire un truc un peu plus élaboré et exhaustif, et j'ai préféré utiliser le terme générique de "ressources".

Mais tu vois l'idée. 

La flemme est souvent une bonne excuse.... Ca explique essentiellement tous les problèmes liés au débat sur internet. 

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il y a 18 minutes, Tancrède a dit :

Tu oublies le facteur encore plus majeur que les médias alternatifs: Google et Facebook, essentiellement, qui ont, d'abord graduellement, puis à grande vitesse, pompé toutes les ressources publicitaires existantes pour ne laisser que des clopinettes aux médias tradis.... Qui, incidemment, et du moins dans les pays où c'est permis (USA et UK notamment), dépendent encore plus des afflux réguliers de.... Publicités politiques, plus liées aux cycles électoraux. Ce qui les rend d'autant plus enclins à favoriser la propagande d'une faction ou d'une autre, tout en dépendant par ailleurs encore plus qu'il y a 10 ou 20 ans du quasi-mécénat de grandes entités corporate qui ont largement contribué à transformer les news et les débats/commentaires en publi-reportages "orientant" l'attention et la narration dans des directions voulues. 

Et tu en oublies encore un autre : le rachat ou la création généralisé de médias par des entités privées les utilisant comme autant de leviers d'influence, avec ses effets de bord :

  • encore plus de concurrence, et donc encore moins de marge (de survie) pour tout ce qui est indépendant (c'est la concurrence qui tue la presse, avant toute autre chose),
  • perte d'image liées à cette dépendance aux grosses boîtes, aux très riches ou aux annonceurs (la servilité vis à vis d'Apple / Google en fournit une illustration).

 

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il y a 12 minutes, Tancrède a dit :

La flemme est souvent une bonne excuse.... 

Si si je t'assure ! J'ai du mal à mettre les yeux en face des trous en cette fin d'année.

 

il y a 12 minutes, Tancrède a dit :

.... Ca explique essentiellement tous les problèmes liés au débat sur internet. 

En même temps, le cerveau n'est pas fait pour gérer une telle masse d'infos. 

Je vois pas comment un glandu lambda - et même un spécialiste- peut lutter contre l'effet de saturation et la lassitude à force d’être exposé à toute cette merde médiatique, tout en ayant une vie à coté. 

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Bon, je vais sur Twitter, et là un type parle du Brexit, un autre déboule et annonce via un autre article que Johnson est un traître, car il va régulariser des clandestins du tiers monde, pendant que l'on va virer les français et les polonais... 

Je lui explique qu'au vu de leur poids dans l'économie anglaise, les français et polonais ne sont pas spécifiquement en danger, et que les clandestins eux sont nombreux dans les métiers de service. 

Le pb avec un clandestin s'est qu'il ne donnera jamais son nom ni des précisions sur son pays d'origine, résultat c'est très compliqué pour le renvoyé chez lui... On se rappelera du type qui avait donné plusieurs noms tout en ayant navigué entre la France et l'Allemagne pour sa demande d'asile...

Donc ceux qui fantasme sur le mode on embarque en mode bourrin dans des bateaux ou des avions tout les clandestins sont complètement déconnecté de la réalité vu que ça aura des répercussions option droit de l'homme et tout et tout... 

Donc j'explique la manœuvre qui semble se profiler, avec le Brexit l'immigration avec les règles européennes ne seront plus de mise, que l'option de régularisé va permettre dans  un premier temps la réduction de l'immigration clandestine , car pour être régularisé il faudra que le clandestin sorte de l'anonymat avec de vrais papiers, donc vrai nom et tout le tintime, pays d'origine,adresse, lieu de naissance etc... Qui pourra être vérifié de manière plus concrète. 

En devenant un immigrant légal, l'ex clandestin ne pourra que se plier aux règles sur l'immigration officiel , donc qu'il ne sera pas pour autant garanti  pour lui qu'il puisse rester éternellement en GB, puisque de facto il y aura des durées en terme de durée de séjour pour le travail, selon le besoin comme cela existe dans nombre pays dans leur gestion de l'immigration. 

Donc, l'approche reste pragmatique car cela évitera de fragiliser du point de vue économique dans certains domaine comme les métiers de service ou sont présents pas mal de clandestins , laissant du temps pour réguler l'immigration officielle selon les besoins réel pour le travail , se qui est logique. 

Ben non, le type à été vexé de voir que la problématique de l'immigration clandestine ne se réglerait pas en mode on charge tout le monde en force dans les avions et bateaux et hop en quelques semaines c'est réglé ... Faut être réaliste... 

Enfin bref, sur le fond les anglais sont pragmatique et réaliste en se qui concerne la problématique des clandestins, mais aussi de l'évolution qu'ils vont prendre avec l'immigration légale vu les pb que le communautarisme sans plus de contrôle a apporté, May l'avait reconnu après un attentat, non pas uniquement par se biais mais que en fond le modèle communautaire à la british, ben il avait ses limites... 

 

 

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Si l'on voulait vraiment mettre un terme à l'immigration clandestine, ce qu'il faudrait ce serait criminaliser pour de vrai les employeurs d'immigrés clandestins. Faut pas se leurrer, les clandestins viennent aussi parce qu'il y a une demande très forte pour des travailleurs non-soumis au code du travail (ou équivalent local).

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12 minutes ago, Kelkin said:

Si l'on voulait vraiment mettre un terme à l'immigration clandestine, ce qu'il faudrait ce serait criminaliser pour de vrai les employeurs d'immigrés clandestins. Faut pas se leurrer, les clandestins viennent aussi parce qu'il y a une demande très forte pour des travailleurs non-soumis au code du travail (ou équivalent local).

Oui et non: c'est incomplet à mon avis; au-delà de la réalité de cette demande (qui n'est pas si forte que ça), il y a la perception de cette demande dans d'autres pays, où les populations les plus fragiles sont souvent mal/peu informées et aussi aiguillées par les profiteurs de ce trafic. Et comme sur d'autres sujets, le décalage entre la réalité et cette perception est énorme. 

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https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/185 (15 décembre 2019)

Nicole Gnesotto :

Un mot sur Boris Johnson lui-même. Il n’inspire pas franchement la bienveillance ou la sympathie, pas de ma part en tous cas, mais il faut tout de même lui reconnaître une qualité d’homme politique exceptionnelle. Il a réussi à faire remonter le parti conservateur à plus de 40% d’abord, il a ensuite obtenu de Westminster exactement ce qu’il voulait : de nouvelles élections après avoir négocié un accord de fond avec Bruxelles, pour lequel il a réussi à renégocier cette question du backstop, dont on nous répétait depuis trois ans qu’elle était immuable. Enfin, il a remporté cette élection. Qu’on l’aime ou non, c’est en tous cas un homme politique impressionnant.

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Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/185 (15 décembre 2019)

Nicole Gnesotto :

Un mot sur Boris Johnson lui-même. Il n’inspire pas franchement la bienveillance ou la sympathie, pas de ma part en tous cas, mais il faut tout de même lui reconnaître une qualité d’homme politique exceptionnelle. Il a réussi à faire remonter le parti conservateur à plus de 40% d’abord, il a ensuite obtenu de Westminster exactement ce qu’il voulait : de nouvelles élections après avoir négocié un accord de fond avec Bruxelles, pour lequel il a réussi à renégocier cette question du backstop, dont on nous répétait depuis trois ans qu’elle était immuable. Enfin, il a remporté cette élection. Qu’on l’aime ou non, c’est en tous cas un homme politique impressionnant.

Ah bon? Il s'est passé une négociation sur le sujet avec les 27?

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https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Paris-se-renfrogne-apres-des-propos-de-Boris-Johnson--29737324/ (17 décembre 2019)

Par ailleurs, "le retour d'un +no-deal+ pourrait commencer à hanter les investisseurs après les propos de Boris Johnson sur la période de transition", note Tangi Le Liboux, analyste pour le courtier Aurel BGC.

Le chef du gouvernement britannique veut inscrire dans la loi l'impossibilité de prolonger la période de transition prévue dans le compromis de divorce avec l'Union Européenne.

"Ce qui signifie que l'Union Européenne et le Royaume-Uni devront s'entendre avant la fin de l'année prochaine", ce "qui relèverait du miracle au regard de l'ampleur de la tâche. Londres et Bruxelles devront négocier secteur par secteur", explique M. Le Liboux.

L'accord de sortie négocié avec Bruxelles prévoit une période de transition jusqu'à fin 2020, prolongeable jusqu'à deux ans, afin d'éviter une rupture brutale, chaotique pour l'économie, si les deux parties n'arrivent pas à conclure dans ce laps de temps un accord sur leur future relation commerciale.

Pour que cette période de transition, pendant laquelle les Britanniques continueront d'appliquer les règles européennes, soit étendue, Londres doit en faire la demande avant le 1er juillet 2020.

C'est bien gentil de stresser parce que monsieur Johnson va faire "inscrire dans la loi". Mais ce qu'une loi peut faire, une autre loi peut le défaire. Donc si en décembre 2020 les choses ne sont pas réglées comme il faut, il n'aura qu'à demander à ses chers députés de sa majorité de détricoter ce qu'ils auront "inscrit dans loi".

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Paris-se-renfrogne-apres-des-propos-de-Boris-Johnson--29737324/ (17 décembre 2019)

Le chef du gouvernement britannique veut inscrire dans la loi l'impossibilité de prolonger la période de transition prévue dans le compromis de divorce avec l'Union Européenne.

"Ce qui signifie que l'Union Européenne et le Royaume-Uni devront s'entendre avant la fin de l'année prochaine", ce "qui relèverait du miracle au regard de l'ampleur de la tâche. Londres et Bruxelles devront négocier secteur par secteur", explique M. Le Liboux.

C'est bien gentil de stresser parce que monsieur Johnson va faire "inscrire dans la loi". Mais ce qu'une loi peut faire, une autre loi peut le défaire. Donc si en décembre 2020 les choses ne sont pas réglées comme il faut, il n'aura qu'à demander à ses chers députés de sa majorité de détricoter ce qu'ils auront "inscrit dans loi".

Cette inscription dans la loi de sortie de l'UE à approuver par le Parlement le mois prochain a une crédibilité élevée

- D'abord, la raison pour laquelle Johnson a pu décaler la sortie auparavant prévue pour le 31 octobre "sinon je serai mort dans le fossé" sans perdre toute crédibilité auprès de ses électeurs est que le Parlement avait visiblement fait de l'obstruction, notamment une partie des députés conservateurs - que Johnson a immédiatement mis à la porte de son groupe. Or, il dispose désormais d'une majorité absolue, qui plus est tout à fait confortable et à sa botte - les opposants au Brexit ne sont plus là. Il ne pourra pas changer d'opinion ni de fusil d'épaule sans perdre sa crédibilité auprès des électeurs

- Puis, l'accord de sortie stipule qu'une éventuelle prolongation de la période transitoire au-delà du 31 décembre 20 devrait être demandée avant le 30 juin. Ce qui serait encore plus difficile à défendre politiquement parlant, juste cinq mois après avoir fait voté une loi l'interdisant. Théoriquement, il serait toujours imaginable de se présenter tête basse au Conseil européen vers octobre ou novembre et de quémander une modification de l'accord de sortie pour prolonger la période de transition - s'il vouuuuus plaît :pleurec: - mais cela ne ferait qu'accentuer le ridicule et l'humiliation, bref perdre encore plus de crédibilité !

Je crois que Johnson est tout simplement en train de brûler ses vaisseaux.

C'est une tactique habile, à la fois politiquement - je vous donne une garantie de ne plus pouvoir changer la date de fin de période transitoire, même si j'étais tenté plus tard de faiblir - et pour la négociation qui va commencer. Il s'agit de fiche les chocottes à tous les dirigeants européens, de les convaincre qu'un Brexit brutal sans accord reste possible, afin qu'ils filent doux et lui donnent à la fois le beurre et l'argent du beurre : la proximité et le libre-échange avec le marché unique et la liberté par rapport à ses règlements et normes internes.

Habile... ou pas tant que ça :dry: ? C'est que les accords commerciaux de l'UE ne peuvent être approuvés qu'à l'unanimité des Etats membre. N'importe lequel des 27 pays membre pourrait donc mettre son veto et bloquer un accord qui lui semblerait laisser une chance - voire une porte ouverte - à un dumping social ou environnemental de la part de la Grande-Bretagne. Naturellement, ce pays serait dénoncé et vilipendé par toutes sortes de partisans de l’accommodement. Un peu comme la France après qu'Emmanuel Macron ait refusé l'ouverture de négociations d'adhésion de l'Albanie et de la Macédoine du Nord, en somme.

Tiens, puisqu'on parle de Manu, il en est où lui ?

“Mon souhait, c’est que le Royaume-Uni reste un pays allié, ami et un partenaire extrêmement proche. La condition, c’est définir les règles d’une relation loyale (...) On ne veut pas qu’il soit un concurrent déloyal”, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

“Si Boris Johnson veut un accord commercial très ambitieux, il faut une convergence réglementaire très ambitieuse”, a prévenu le chef de l’État, avant d’ajouter, en anglais, “Be my guest”, “soyez mon invité” ou “je vous en prie”, en Français, comme une forme de main tendue au marché britannique qui pourrait se tourner vers les États-Unis.  

“Plus ils voudront diverger de certains sujets de l’UE d’où ils sortent, plus ils iront vers un modèle moins disant socialement ou sur le plan climatique et réglementaire, plus ils créeront de la viscosité, c’est-à-dire de la distance avec le marché” commun, a insisté Emmanuel Macron, en tentant de vulgariser au mieux ses propos.

(...) Le chef de l’État estime que cette issue serait “assez simple puisque les Britanniques sont aujourd’hui membres de l’Union européenne et que chaque fois qu’ils voudront diverger ce cette réglementation européenne, ils acteront d’un risque de divergence sur le plan des relations commerciales”.

Dans un message clairement adressé Boris Johnson, le chef de l’État a encore insisté, avec un large sourire: “Donc ça peut aller très vite s’ils disent au fond on a envie de changer que très peu de choses”

Bon, il a l'air à l'aise le garçon :huh:

Un peu comme s'il jouait au jeu du poulet avec Boris Johnson, lequel serait au volant d'une sympathique et mignonne Mini Cooper... tandis que Macron serait aux commandes d'un char Leclerc :laugh: !

Et oui, si j'étais négociateur britannique pour le futur accord commercial, je ne serais pas trop à mon aise :unsure: ...

 

 

il y a 36 minutes, pascal a dit :

Alors moi çà me fait vraiment rigoler les gusses qui disent à leurs électeurs vous allez voir on va régler çà en deux coups de cuillère à porridge et on sera les rois du pétrole ... ben non.

Non, en effet, pas à la fois "deux coups de cuillère à porridge", et "rois du pétrole". 

En revanche, régler tout ça rapidement est possible oui... il suffit de suivre le conseil que Macron donnait avec ce large sourire "ça peut aller très vite s’ils disent au fond on a envie de changer que très peu de choses". En somme, viser une situation analogue à celles de la Norvège ou de la Suisse, et écrire dans l'accord de sortie "La Grande-Bretagne s'aligne sur tout".

C'est un scénario.

il y a 36 minutes, pascal a dit :

Je pense que le monde économique Britannique et notamment le monde de la finance sera un acteur majeur de la redescente sur terre  de l'électorat de Boris Johnson.

Oui, si Johnson suit le conseil que lui donnait Macron de "changer très peu de choses".

L'autre scénario, c'est un accord très léger. Probablement négociable en quelques mois oui, s'il se limite à une coordination minimale, voire ultra-minimaliste. Dans ce cas, ce ne serait pas le monde de la finance qui ferait "redescendre sur Terre" Boris Johnson. Ce serait Boris Johnson qui ferait redescendre sur Terre les financiers et la City.

 

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14 minutes ago, Alexis said:

En revanche, régler tout ça rapidement est possible oui... il suffit de suivre le conseil que Macron donnait avec ce large sourire "ça peut aller très vite s’ils disent au fond on a envie de changer que très peu de choses". En somme, viser une situation analogue à celles de la Norvège ou de la Suisse, et écrire dans l'accord de sortie "La Grande-Bretagne s'aligne sur tout".

Y a juste un problème ...

... le Uk a deux ennemi ici ...

  • Les administration de l'Union qui veulent châtier celui qui crée un précédent
  • Les pays qui espèrent bien tirer les marrons du feu de la disparition du Uk de l'Union

En gros il y a aussi tout  un tas de monde qui ne rêve que de se repaître sur le cadavre :bloblaugh: et qui n'ont aucune raison de ne pas tirer sur l'ambulance.

Les pays de l'est et leur régimes "autoritaires" l'ont bien compris ... il est infiniment plus simple d'exercer sont pouvoir de nuisance depuis l'intérieur de l'Union et d'obtenir de cet manière les leviers qui vont bien ... que d'espérer avoir un quelconque levier sur l'Union depuis l'extérieur ou la menace de sortie.

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3 minutes ago, prof.566 said:

Reste à prouver que qui que ce soit veule "châtier" non?

Non non ... le processus de démantèlement de l'Union - un pays majeur et fondateur quitte volontairement le navire! - est extrêmement mal vécu au sein de l'Union ... c'est pas seulement un enfant qui casse son jouet ...

Tout un tas de petits pays compte bien sur cette redistribution des cartes au sein de l'Union pour ramasser le pot que laisse le Uk.

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il y a 32 minutes, Alexis a dit :

Citant "Manu" : plus ils iront vers un modèle moins disant socialement ou sur le plan climatique et réglementaire

"Manu" n'a pas dû bien lire ses petites fiches. Si tel avait été le cas, il connaitrait par coeur ce que ses conseillers lui ont noté sur le programme politique de Boris Johnson :

https://www.franceculture.fr/emissions/lesprit-public/decembre-de-greve-quattendons-nous-de-letat-grande-bretagne-le-bojo-nouveau-est-arrive-la-democratie (15 décembre 2019)

4 promesses faites aux Britanniques : 

Faire ratifier par le parlement l’accord de sortie de l’U.E négocié avec Bruxelles d’ici fin janvier. Une fois le Brexit réalisé, nouer un nouvel accord commercial avec l’U.E avant la fin d’une période de transition prévue jusqu’en décembre 2020.

2e promesse : Johnson veut mettre fin à la libre circulation des personnes et contrôler l’immigration avec un système à points sur le modèle australien, traitant de la même façon ressortissants européens et non européens, et donnant la priorité aux migrants diplômés ou qualifiés.

3e promesse : surprenante pour qui vient du même parti que Margaret Thatcher : renouer avec la dépense publique et les services publics : rendre les rues plus sures en recrutant 20 000 policiers, augmenter de 39,5 milliards d’euros le budget du service public de santé et augmenter le budget destiné aux écoles de plus de 16 milliards d’euros.

Enfin 4e promesse : porter à zéro les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050

Je souligne : 4e promesse : porter à zéro les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.

Enfonçons le clou avec Jean-Marc Jancovici :

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-marc-jancovici-l-allemagne-est-le-contre-exemple-absolu-en-matiere-de-transition-energetique-20191213 (13 décembre 2019)

L’Allemagne plaît beaucoup aux antinucléaires, mais l’Angleterre est un pays beaucoup plus intéressant pour nous. Cette attitude est un vrai problème pour l’axe franco-allemand, moteur de l’Europe.

 

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