C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 18 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 septembre 2022 (via le Guardian) Le formidable Rees-Mogg a donc lancé les opérations sérieuses, avec une consultation générale décisive sur une question pressante : quel système de mesure imposer au RU (pour la vente au détail seulement, quand même...) ? (question 3 page 10 du PDF) A. système impérial seulement B. système impérial et système métrique concomitammentC. système mét... Pas de réponse C ! Je pense qu'il faut présenter Rees-Mogg à Poutine pour mieux valoriser les Special Operation Opportunities. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 octobre 2022 Share Posté(e) le 28 octobre 2022 "Et avec le recul, pensez-vous que le Royaume-Unis a eu raison [right] ou tord [wrong] de choisir par le vote de quitter l'Union Europénenne" ? Série longue des réponses à cette question depuis 2017 : 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 28 octobre 2022 Share Posté(e) le 28 octobre 2022 Quand la courbe bleue passera en dessous de 15%, ils tenteront de revenir dans l'UE. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Desty-N Posté(e) le 11 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 novembre 2022 Citation Le projet de liaison électrique France-Irlande maintenu malgré un surcoût de 550 millions d'euros « Celtic Interconnector » qui doit mettre « fin à l'isolement électrique de l'Irlande du continent européen » coûtera finalement 1,48 milliard d'euros, auxquels s'ajoutent 141 millions supplémentaires. En dépit de ce dépassement, la Commission française de régulation (CRE) et son homologue irlandaise (CRU) ont confirmé la poursuite du projet qui doit voir le jour en 2026. (...) https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/le-projet-de-liaison-electrique-france-irlande-maintenu-malgre-un-surcout-de-550-millions-d-euros-940288.html Révélation La liaison électrique entre la France et l'Irlande verra bien le jour. C'est ce qu'a annoncé, ce jeudi, la Commission française de régulation de l'énergie (CRE). Baptisé « Celtic Interconnector », ce projet a pour objectif de mettre « fin à l'isolement électrique de l'Irlande du continent européen » en établissant un courant continu entre la France et l'Irlande, d'une puissance de 700 MW et d'une longueur de l'ordre de 575 km, dont 500 km en liaison sous-marine. Il doit être mis en service en 2026. Un surcoût de 550 millions d'euros Si les deux gestionnaires du réseau français et irlandais RTE et EirGrid, en charge de ce projet, ont validé sa poursuite, cela ne se fera pas au même prix que prévu initialement. Son coût prévisionnel a, en effet, été réévalué à 1,48 milliard d'euros, contre 930 millions en 2019, et auxquels s'ajoutent 141 millions de provisions pour risques, soit plus de 550 millions d'euros supplémentaires. Selon la Commission française de régulation de l'énergie (CRE), cette hausse s'explique par « des tensions sur les marchés de fournitures (câbles et stations) ». La CRE et son homologue irlandaise la CRU (Comission for regulation of utilities) devaient réexaminer l'opportunité d'investir dans le projet et la répartition des surcoûts en cas de dépassement du budget initial de plus de 20%. Celle-ci a donc été confirmée dans une délibération parue, ce jeudi. « La CRU et la CRE réaffirment l'opportunité d'investir dans le projet au regard des bénéfices attendus et des externalités vis-à-vis des objectifs européens, notamment en termes de solidarité et de sécurité d'approvisionnement », indique le compte-rendu cette délibération. Favoriser les énergies renouvelables « Celtic Interconnector » devrait notamment permettre de favoriser les énergies renouvelables et de limiter le recours au gaz irlandais, mais aussi de faire des économies sur les coûts de production d'électricité et de réduire les volumes d'électricité renouvelable perdus à cause des surplus de production, souligne la CRE. « Le projet présente également un intérêt stratégique important, à savoir l'établissement d'un lien physique direct entre le réseau électrique irlandais et celui du reste de l'UE, dans un contexte de sortie du Royaume-Uni de l'UE », ajoute-t-elle. Les commissions ont également confirmé la répartition des coûts, de 65% pour EirGrid et 35% pour RTE, jusqu'à 1,18 milliard d'euros environ, puis « un partage à 50/50 ». L'aide financière européenne de 530 millions d'euros est aussi répartie entre EirGrid et RTE, 65% pour l'un et 35% pour l'autre. La déconnexion entre le Royaume-Uni et l'UE poursuit son bonhomme de chemin. 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 21 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 novembre 2022 https://www.newstatesman.com/politics/brexit/2022/11/brexit-rishi-sunak-european-union (21 novembre 2022) Selon le Sunday Times, le gouvernement s'apprête à conclure un accord de type suisse avec l'UE au cours de la prochaine décennie afin de rétablir les liens économiques avec le bloc commercial. Un tel accord impliquerait la conclusion d'accords bilatéraux avec Bruxelles pour accéder au marché unique. Cette démarche permettrait de supprimer les barrières commerciales et de stimuler la croissance économique. Toutefois, la Grande-Bretagne serait obligée de contribuer au budget de l'UE, d'accepter un certain alignement sur les réglementations et de libéraliser l'immigration. La colère des Brexiteers purs et durs a éclaté. Le ministre de la santé, Steve Barclay, a tenté de tuer l'histoire, en déclarant à Sky News qu'il ne "reconnaît pas du tout cette histoire" et que, en tant que ministre, il ne soutiendrait pas un accord de style suisse. Un récent sondage a montré que 57 % des Britanniques pensent désormais que c'était une erreur. John Curtice, le sondeur qui a révélé ce chiffre, a déclaré que le changement est devenu perceptible l'automne dernier avec les pénuries majeures de chauffeurs routiers, et qu'il a augmenté régulièrement à mesure que la crise du coût de la vie devenait plus aiguë. Les électeurs de plus en plus hostiles aux conservateurs, semble-t-il, associent le Brexit au déclin - et ils ont raison. Les entreprises qui espèrent exporter des marchandises se plaignent de coûts d'expédition astronomiques, le NHS, débordé, a 132 000 postes vacants, le coût des repas a doublé dans certains restaurants, les prix des aliments dans les magasins sont 6 % plus élevés qu'ils ne l'auraient été. L'accord de Brexit du gouvernement devrait entraîner une baisse de 15 % des échanges commerciaux à long terme et nuit à l'économie plus que Covid, selon l'OBR. Et j'en passe. 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 21 novembre 2022 Share Posté(e) le 21 novembre 2022 Mouais, mais non. Démenti par PM Sunak lui-même, dans la foulée. https://www.courrierinternational.com/depeche/royaume-uni-le-gouvernement-n-a-aucune-intention-d-assouplir-le-brexit-assure-sunak.afp.com.20221121.doc.32pd9pe.xml Quote "Laissez-moi être sans équivoque à ce sujet (...) Le Royaume-Uni ne cherchera aucune relation avec l'Europe qui repose sur l'alignement sur les lois de l'UE", a déclaré Rishi Sunak lors d'une conférence de la principale organisation patronale du pays, à Birmingham. Quote RÉVEIL COURRIER COP27 Coupe du monde 2022 Manifestations en Iran Guerre en Ukraine L’HEBDO HOROSCOPE DÉPÊCHES Royaume-Uni: le gouvernement n'a aucune intention d'assouplir le Brexit, assure Sunak Le gouvernement britannique n'a aucune intention d'assouplir le Brexit pour se rapprocher de l'Union européenne, a assuré lundi le Premier ministre Rishi Sunak au lendemain d'informations de presse laissant entendre que Londres pourrait chercher à resserrer ses liens avec l'UE. Londres (AFP) Publié le 21/11/2022 à 13:10 AFP Partager Le gouvernement britannique n'a aucune intention d'assouplir le Brexit pour se rapprocher de l'Union européenne, a assuré lundi le Premier ministre Rishi Sunak au lendemain d'informations de presse laissant entendre que Londres pourrait chercher à resserrer ses liens avec l'UE. "Laissez-moi être sans équivoque à ce sujet (...) Le Royaume-Uni ne cherchera aucune relation avec l'Europe qui repose sur l'alignement sur les lois de l'UE", a déclaré Rishi Sunak lors d'une conférence de la principale organisation patronale du pays, à Birmingham. "J'ai voté pour le Brexit. Je crois et je sais que le Brexit peut apporter et apporte déjà d'importants bénéfices et opportunités pour le pays", a-t-il ajouté, citant la reprise du contrôle de l'immigration par le Royaume-Uni depuis la sortie de l'UE, ou encore les accords commerciaux signés avec d'autres pays. Cette défense du Brexit intervient au lendemain d'informations de presse selon lesquelles Londres chercherait à resserrer ses liens avec Bruxelles, trois ans après avoir quitté l'Union européenne. Selon le Sunday Times, "des membres du gouvernement prévoient de mettre la Grande-Bretagne sur la voie d'une relation similaire à celle de la Suisse avec l'Union européenne". Une initiative qui serait "destinée à renforcer les liens économiques" avec l'Union européenne. Dimanche, un porte-parole du gouvernement avait déjà démenti un tel projet, qualifiant l'article de "catégoriquement faux". C'est assez peu probable donc. D'autant qu'ils ont bien clairement annoncés qu'ils n'avaient aucune intention de s'aligner sur la réglementation européenne (dont les normes de qualité, nécessaires pour exporter en UE) C'est sans doute une annonce à visée interne plus qu'autre chose, pour contenter les "Brexiters". Mais il y a en effet de plus en plus de britanniques qui reconnaissent que surtout de l'UE était probablement une erreur, surtout de la façon dont ça a été mené (encore que, c'est d'une certaine façon eux qui ont voulu ce "Hard Brexit")... D'autant que de mémoire, la Norvège avait annoncé vouloir pousser son veto si le Royaume-Uni demandait un accès privilégié au marché commun européen (à la Suisse, Islandaise et Norvégienne justement : l'association européenne de libre-échange qui complète l'UE pour former l'Espace Économique Européen) 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 8 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 décembre 2022 La plupart regrettent maintenant le Brexit, mais le Brexiternity continue encore et encore https://www.thearticle.com/most-now-regret-brexit-but-brexiternity-goes-on-and-on par DENIS MACSHANE| @DENISMACSHANE| @DENISMACSHANE Brexiternité J’ai utilisé le mot « Brexit » pour la première fois il y a dix ans, en 2012, et plus récemment inventé « Brexiternity » – le titre de mon dernier livre sur le sujet en 2019. Maintenant, il semble que le nouveau mot à la mode soit « Bregret ». Il est devenu impossible de trouver quelqu’un écrivant, du moins dans les journaux chics, qui ne rapporte pas les regrettés du Brexit. Les sondages d’opinion se sont fortement éloignés de l’approbation du Brexit. Il y a une majorité stable et inébranlable dans tous les sondages d’opinion d’environ 53-47 que le vote de 2016 était une erreur. Il est facile et peu polémique de souligner les contre-vérités dans le camp anti-européen, notamment la promesse de Boris Johnson dans le Daily Telegraph du 27 juin 2016 : « Les Britanniques pourront toujours aller travailler dans l’UE ; vivre; voyager; étudier; d’acheter des maisons et de s’installer. Le libre-échange et l’accès au marché unique se poursuivront. » Combien de fois sommes-nous tombés dans le piège ? par THE PENNY HOARDER Soyons gentils et supposons que Johnson croyait ce qu’il disait au moment où il l’a dit. Comme d’autres évangélistes pour une rupture avec l’Europe, il a peut-être vraiment cru que le Brexit conduirait à une nouvelle Grande-Bretagne renaissante, commerçant de manière rentable avec le monde, étant considéré à la tête du projet de nouvelle anglosphère, avec une immigration beaucoup plus faible. La Grande-Bretagne, pensaient-ils, deviendrait une société plus homogène, car nous n’aurions plus à obéir aux règles des fonctionnaires de Bruxelles. Mais maintenant, dans la septième année du Brexit, peut-être que seul Jacob Rees-Mogg croit encore à ce fantasme. Dans la meilleure tradition de la légende allemande du coup de poignard dans le dos (Dolchstosslegende), les isolationnistes ardents dénoncent le malheureux et pauvre (en fait sensationnellement riche) Rishi Sunak et tous ceux qui vivent sous le soleil anglais pour leur échec lâche à faire fonctionner le Brexit. Ils auraient dû tenir tête et dénoncer l’UE avec plus de férocité, forçant Bruxelles à se plier à la volonté de l’Angleterre. Mais le public n’achète plus cela. « Je pense que la vérité est que le Brexit est maintenant probablement moins populaire qu’il ne l’a jamais été depuis juin 2016 », a déclaré notre gourou suprême des sondages, le professeur Sir John Curtice. « À l’heure actuelle, il semble que le référendum de 2016 va être aussi infructueux que celui de 1975 pour s’avérer être un règlement permanent de ce débat... En tant que pays, nous sommes divisés sur ce sujet et il semble que nous allons continuer à l’être dans un avenir prévisible. » Pourtant, comme Sir Keir Starmer l’a clairement indiqué sur Radio 4 ce matin, le Parti travailliste est bien déterminé à ne pas réconforter les hôpitaux, qui ont perdu 4 000 médecins européens depuis 2016 ; aux agriculteurs qui ne trouvent pas de travailleurs pour extraire les poireaux des champs gelés et préparer, emballer et expédier les aliments; toutes les entreprises de livraison; La chaîne de mode Next de Lord Wolfson, qui ne trouve pas d’employés appropriés; les familles de travailleurs qui ont besoin d’aide pour s’occuper des bébés et des tout-petits; et de nombreuses autres entreprises et citoyens qui sont les perdants de la rupture de 2016 avec l’Union européenne. Lorsqu’elle est devenue Premier ministre, Theresa May a déclaré : « Nous pouvons faire en sorte que le Brexit fonctionne pour la Grande-Bretagne. » Sir Keir ne se lasse jamais de répéter l’incantation de Mme May. Peut-on faire fonctionner un négatif? L’apaisement ou l’isolationnisme auraient-ils pu fonctionner ? Les travaillistes estiment, probablement à juste titre, que même remettre en question le Brexit, c’est ouvrir les vannes des gros titres de l’actualité sur la liberté de circulation, ou comme certains rédacteurs en chef des tabloïds l’appellent, « l’immigration de masse hors de contrôle ». Un sondage BRG pour le journal The I la semaine dernière a montré qu’un fossé 41-24 sur le Brexit nuisait au commerce non pas avec l’Europe mais avec d’autres pays. Cela a été confirmé par l’ancien secrétaire du DEFRA, George Eustice, qui a dénoncé l’accord commercial avec l’Australie, qui a été adopté à la hâte par l’inexpérimentée Liz Truss. L’accord ouvrira la voie au bœuf et à l’agneau modifiés par les hormones, détruisant les ventes des fermes britanniques. Le fossé était plus grand (52-15) sur la perte des échanges avec l’Europe et 52-14 sur la hausse du coût de la vie que les personnes interrogées estimaient avoir été aggravée par la rupture des liens avec l’Europe. Il y avait une division 42-20 sur le tort que le Brexit a causé à la position de la Grande-Bretagne dans le monde, et une division 45-13 sur le mal que le Brexit avait causé à la politique en Irlande du Nord. La CBI avertit que le PIB britannique diminuera de 0,4% en 2023, abaissant sa prévision précédente de croissance de 1%, avec des investissements des entreprises inférieurs de 9% aux niveaux d’avant la pandémie d’ici la fin de 2024. L’un des principaux moteurs des investissements étrangers jusqu’au Brexit était le commerce de l’UE, depuis la création par Margaret Thatcher du marché unique européen qui a incité les constructeurs automobiles japonais à s’installer au Royaume-Uni et a transformé la City de Londres en un centre financier mondial. Aujourd’hui, la capitalisation de la Bourse de Paris est supérieure à celle de la Bourse de Londres et plus d’entreprises japonaises s’ouvrent en Allemagne qu’en Grande-Bretagne. Certains commentateurs pro-UE, comme le professeur Timothy Garton Ash, affirment que « la réalité a rattrapé les Brexitistes ... la croyance résiduelle dans le Brexit parmi ceux qui ont voté pour, qui a résisté pendant de nombreuses années, semble s’être brisée. Les sondages semblent le soutenir, mais ils importent peu. Tous les politiciens, du moins en Angleterre – conservateurs, travaillistes ou même libéraux-démocrates – disent que le Brexit ne peut pas être remis en question, modifié, contesté. Tant que durera ce consensus, l’avenir des relations de la Grande-Bretagne avec l’UE sera peu différent de celui d’aujourd’hui. Une fois de plus, les pro-européens laissent peut-être les souhaits devenir les pères de leurs pensées. La Brexiternité continue encore et encore. «Je ne peux pas penser à autre chose qu'à l'argent»: ces Français qui songent à quitter Londres Brexit, conclut Clémence Fourton. Ils ont perdu en attractivité.» https://www.slate.fr/story/237320/londres-inflation-crise-economique-retour-france-expatries-logement-transports-alimentaire-brexit Donia Ismail — Édité par Natacha Zimmermann — 8 décembre 2022 à 7h30 Inflation monstre, augmentation des loyers, instabilité politique... Pour beaucoup, il est devenu intenable de rester vivre dans la capitale britannique. Reste une solution: rentrer en France. «Aujourd'hui, la vie à Londres est sombre, froide et compliquée», souffle Emma, une étudiante de 24 ans. | Dominika Gregušová via Pexels Temps de lecture: 8 min Outre-Manche, les nouvelles sont inquiétantes. Comme le reste du continent, le Royaume-Uni est enlisé dans une crise économique importante. Mi-novembre, le couperet est tombé: l'inflation a dépassé les 11,1%, son plus haut taux depuis 1981. Mais les mauvaises nouvelles ne s'arrêtent pas là. Le prix du gaz s'est envolé de près de 130% au cours de l'année écoulée, quand celui de l'électricité a augmenté de 66%, selon le bureau britannique des statistiques. Les prix des aliments ont quant à eux gonflé de 14,6% en un an et les transports de 10,9%. Pour couronner le tout, la Banque d'Angleterre a averti, en novembre, que le pays pourrait faire face à la plus longue récession depuis les années 1920, prévoyant un retour à la normale en 2024. Si le monde entier subit en ce moment une crise économique, la situation est donc particulièrement tendue dans le pays, en particulier à Londres, quatrième ville la plus chère au monde, après Hong Kong, New York et Genève, selon le cabinet ECA International. «Sauf miracle, je vais rentrer à Paris» «Ça a vraiment empiré ces derniers mois, tout a augmenté en un temps record», constate d'ailleurs Sarah, une Nantaise de 28 ans qui s'est installée à Londres en 2019. À l'époque, elle avait quitté Paris et un CDI, parce qu'elle «commençait à saturer de la France». Arrivée en Angleterre, elle a intégré une école de mode réputée de la capitale britannique, puis a rejoint une agence de pub dans le domaine du luxe. «Londres a toujours été une ville chère, mais au début ça allait. C'était compliqué, c'était rude, mais on gérait», se souvient-elle. Aujourd'hui, à la télévision, dans les journaux, sur les réseaux sociaux, partout, on parle de la «cost of living crisis», la «crise de la vie chère», qui étouffe surtout les classes les plus pauvres. «C'est un stress de tous les jours. Sauf miracle, je vais rentrer à Paris.» Sarah n'est pas la seule dans cette situation. Dans cette ville qui héberge quelque 300.000 expatriés français, certains hésitent à traverser la Manche pour revenir dans l'Hexagone. C'est le cas d'Emma, 24 ans. «Ils nous saignent de partout!», s'exclame-t-elle. L'étudiante en sciences politiques du Moyen-Orient, qui a emménagé dans la capitale anglaise en septembre dernier, semble totalement désabusée. «Le rêve de vivre à Londres a tourné au cauchemar», souffle-t-elle. La Parisienne connaît très bien la capitale britannique. En 2017, son baccalauréat en poche, elle y a emménagé une première fois pour suivre des études de mode. «J'ai l'impression que ce n'est plus la même ville, la même vie. Le Brexit venait d'être voté, mais sur le moment personne ne savait comme ça allait être retranscrit, se remémore-t-elle. La vie était plus chère qu'à Paris, mais c'était pré-inflation. En y repensant aujourd'hui, je me dis qu'on était plutôt bien.» En colocation, Emma payait 500 livres (environ 568 euros en 2017) pour une chambre à Bethnal Green, «un quartier très recherché dans le nord-est» de Londres. «Ce qui n'est vraiment pas très cher», insiste-t-elle. Pour ses courses, son budget était de 30 livres par mois, 50 livres «si [elle] faisai[t] quelques folies». «Une fois le loyer et mes factures payés, je vivais avec 100 livres par mois. J'étais ric-rac, je ne faisais pas trop la fête, je me limitais parfois, mais c'était faisable.» Le Brexit, un facteur aggravant Cinq ans après, les loyers ont explosé et les coûts alimentaires ont doublé voire triplé. «Les courses, c'est devenu l'enfer. J'en ai pour minimum 25 livres pour cinq jours de bouffe, avec des produits de mauvaise qualité. Je me retrouve à m'affamer pour ne pas exploser mon budget.» Vivre en colocation, sauter des repas, évitez d'allumer le chauffage: tous les moyens sont bons pour garder la tête hors de l'eau. «Je reste à l'école jusqu'à 20h pour payer mon ticket de métro en heures creuses, et donc moins cher, indique-t-elle. Mais j'en ai quand même pour minimum 10 euros chaque jour.» «Aujourd'hui, la vie à Londres est sombre, froide et compliquée. Cette ville ne me permet pas de penser à autre chose que l'argent. C'est invivable.» «Les propriétaires reçoivent tellement de demandes que c'est à celui qui paiera le plus.» Sarah, 28 ans, installée à Londres depuis 2019 L'inflation record qui frappe de plein fouet l'île a augmenté en deux temps. La première phase a commencé à la fin des confinements, début 2021. «L'activité reprend, la demande est en nette hausse, mais l'offre ne suit pas, explique Clémence Fourton, maîtresse de conférences en études anglophones à Sciences Po Lille. Là-dessus, le Brexit joue un rôle décisif. Les difficultés d'approvisionnement et d'embauches, notamment de saisonniers, ont créé des pénuries alimentaires et donc une hausse des prix.» Puis, en février dernier, la Russie a envahi l'Ukraine et le conflit s'est enlisé. L'inflation a alors cru de plus belle, cette fois-ci à cause de la hausse du prix des matières premières, comme les céréales ou les hydrocarbures. Ici aussi, le Brexit a constitué «un facteur aggravant». «Les prix ont augmenté partout, on le voit en France par exemple. Cependant au Royaume-Uni, c'est un niveau supérieur, affirme l'autrice de l'ouvrage Le Royaume-Uni, un pays en crises?. La sortie de l'Union européenne n'aide pas à combattre cette situation, car le pays a moins de poids dans les négociations internationales. On a vu les Européens négocier ensemble, mettre en place des mécanismes de solidarité pour faire face à cette crise. Le Royaume-Uni n'est pas en mesure de faire ça.» Trois Premiers ministres en un an Le tout s'accompagne d'une dévaluation historique de la livre sterling. Le 26 septembre 2022, la devise est tombée à son plus bas niveau face au dollar, soit juste en dessous de 1,04 livre pour 1 dollar. Face à ces mauvaises nouvelles, le gouvernement britannique refuse toutefois de désigner le Brexit comme l'origine de tous ces maux. «Il l'impute à des facteurs qui ne sont pas de son ressort, notamment le conflit en Ukraine. C'est vrai que cela joue, mais ce n'est pas la seule raison», précise la maîtresse de conférences. À la récession historique, se mêlent deux autres crises: celle du logement et celle qui touche les institutions politiques. L'absence d'encadrement des loyers, le manque de logements et l'envol des factures de gaz et d'électricité ont provoqué une augmentation sans précédent des loyers. Si bien que trouver un appartement à prix abordable à Londres est devenu presque impossible. «Les propriétaires reçoivent tellement de demandes que c'est à celui qui paiera le plus», déplore Sarah. Sur le volet de la crise politique, les Britanniques ont enchaîné cinq Premiers ministres depuis 2016, dont trois rien qu'en 2022 (Boris Johnson, Liz Truss et désormais Rishi Sunak). Cette instabilité a eu des effets sur la situation économique du pays et les fluctuations de la livre sterling. Le passage éclair de Liz Truss à la tête du gouvernement a ainsi fait très mauvaise impression. «L'épisode Truss, qui reste le mandat le plus court de l'histoire britannique, a largement aggravé la crise, car elle n'a pas su mettre en œuvre des politiques pour alléger les dépenses des contribuables», analyse Clémence Fourton. «Minimiser les coûts» Coincés dans cette pénible situation, les Londoniens sont donc contraints de recourir au système D pour éviter les grosses dépenses. Sarah a notamment dû changer ses habitudes pour «minimiser les coûts»: le dimanche soir, elle prend par exemple quelques heures pour préparer ses plats pour la semaine suivante. Cette méthode porte un nom: le batch cooking. «Ça me permet de ne pas manger dehors par flemme de cuisiner ou d'acheter des aliments en pleine semaine», explique-t-elle. Depuis peu, elle s'est aussi mise aux courses en ligne pour se «contrôler au maximum et ne pas faire de folies». Pour les produits alimentaires, la Nantaise prévoit un budget de 80 livres (92 euros) par mois. «Avant, je ne pensais pas à ça, je n'avais pas de stratagème. J'allais juste au supermarché et j'achetais.» Rasha, 28 ans, a également dû imaginer des stratagèmes pour éviter l'hémorragie financière. «On essaie de gratter là où on peut», sourit celle qui est arrivée au Royaume-Uni en 2014. Il y a d'abord le choix du quartier dans lequel on vit. Pour cette journaliste freelance, c'est le sud de Londres, et plus précisément Streatham, près de Brixton, un quartier plutôt abordable. «Je voulais absolument un Lidl près de chez moi pour éviter de dépenser tout mon argent dans mes courses» , précise-t-elle. À LIRE AUSSI La Hongrie, le pays où la vie devient vraiment plus chère Depuis peu, elle s'impose aussi un budget par semaine, à respecter à la lettre. C'est simple: sa carte bloque tout paiement s'il est dépassé: «C'est facile d'oublier à quel point on dépense. C'était le seul moyen de me cadrer.» Et puis, il y a le bus, la meilleure solution pour se déplacer à bas prix. «Les trajets sont à rallonge, c'est sûr, mais ce n'est que 1,65 livre l'aller, comparé au métro où tu peux monter facilement jusqu'à 6 livres.» Les trois Françaises établissent le même constat: en dehors du loyer, c'est le transport qui est le plus coûteux. «C'est vraiment un coût à prendre en considération. Je ne sors vraiment que si j'en ai vraiment besoin, car il faut quand même une vie sociale pour garder le cap. Je favorise clairement le bus, explique Rasha. Uber? Ce n'est même pas une option envisageable.» La jeune femme s'interroge: «Ça a toujours été un sacrifice de vivre à Londres. Ça l'est encore plus aujourd'hui. L'instabilité et la précarité, je les ressens d'autant plus. Alors, on se serre la ceinture, on fait plus de concessions. Mais est-ce une vie de se priver autant?» Peser le pour et le contre Une solution demeure: rentrer en France. «Je pensais rester à Londres après mes études, m'y installer, confie Emma. À présent, c'est clair et net: je préfère galérer à Paris, plutôt que de vivre à Londres où chaque sortie me coûte minimum 30 livres. C'est une désillusion. Je n'ai pas apprécié une seconde depuis mon arrivée.» Pourtant, la situation en France n'est pas optimale. Selon l'Insee, en novembre 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2% par rapport au même mois de l'année 2021, et les prix des produits frais se sont envolés de 12,5%. Les effets de la guerre en Ukraine se font aussi ressentir en Hexagone. «Certes la vie en France s'est détériorée, mais ça ne sera jamais pire qu'en Angleterre», maintient Sarah. Pour Rasha, la situation est plus compliquée. «J'essaie de peser le pour et le contre. Il y a de bons côtés à la vie à Londres: l'ouverture culturelle, les opportunités professionnelles dans mon secteur, énumère la journaliste. Et puis, il y a toute la question raciale en France à prendre en compte.» Rasha est franco-algérienne. Elle explique que les polémiques à répétitions et le racisme quotidien l'empêchent de passer le pas. «Toutes les mini agressions que je peux rencontrer en France m'affectent beaucoup plus qu'en Angleterre car je suis française.» Avant d'ajouter: «Il faut que je réévalue mes priorités.» S'il est encore trop tôt pour quantifier le retour des expatriés français de Londres, une chose est sûre: «Les atouts qui ont fait l'attraction du Royaume-Uni ont été sacrément mis à l'épreuve ces dernières années, notamment avec le 1 3 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 9 décembre 2022 Share Posté(e) le 9 décembre 2022 Seul territoire britannique du Pacifique, peuplé de descendants des révoltés du «Bounty», Pitcairn – 46 habitants – privé de fonds européens, souffre de la sortie du Royaume-Uni de l’UE. https://www.20min.ch/fr/story/le-brexit-nous-a-vraiment-touches-pour-aller-a-tahiti-275755760594 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 Les exiteurs : "Zut alors !" Kwasi Kwarteng admet que Liz Truss et moi nous sommes " laissés emporter " dans la rédaction du mini-budget. Le chancelier limogé affirme que lui et l'ex-PM n'ont pas tenu compte des conséquences politiques et économiques. Ca me fait penser à la scène des dodos dans l'Âge de Glace : "Oh ! Nous avons perdu notre dernière femelle." 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 Comment est ce qu'on se retrouve à avoir des clowns à la tête de nos pays? Quelqu'un peut m'expliquer? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 il y a 16 minutes, nemo a dit : Comment est ce qu'on se retrouve à avoir des clowns à la tête de nos pays? Quelqu'un peut m'expliquer? Ca pourrait aussi nous arriver. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 il y a 17 minutes, nemo a dit : Comment est ce qu'on se retrouve à avoir des clowns à la tête de nos pays? Quelqu'un peut m'expliquer? Les gens ont voté pour eux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 il y a 2 minutes, herciv a dit : Ca pourrait aussi nous arriver. No shit? il y a 2 minutes, Ciders a dit : Les gens ont voté pour eux. Quelque part ça explique rien. En tout cas loin d'être suffisant comme explication. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 il y a 8 minutes, nemo a dit : Quelque part ça explique rien. En tout cas loin d'être suffisant comme explication. C'est pourtant la conséquence en démocratie. On est responsable des gens qu'on met à notre tête. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 il y a 50 minutes, nemo a dit : Quelque part ça explique rien. En tout cas loin d'être suffisant comme explication. Tu en as d'autres ? Que les gens sont profondément stupides ? Qu'ils sont endoctrinés ? Qu'ils votent avec leur queue ? Avec leurs pieds, laissant les autres voter à leur place ? Ou alors il faut accuser le système éducatif (tous ces PM britanniques sortis de grandes écoles, là), les médias, le réchauffement climatique ? Je suis assez simple. Ces gens-là ont été élus par tes voisins, les miens et ceux qui promènent Poupouille à 21 h le soir pour son troisième pissou quotidien. Ni plus, ni moins. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 il y a 40 minutes, herciv a dit : C'est pourtant la conséquence en démocratie. On est responsable des gens qu'on met à notre tête. il y a 1 minute, Ciders a dit : Tu en as d'autres ? Que les gens sont profondément stupides ? Qu'ils sont endoctrinés ? Qu'ils votent avec leur queue ? Avec leurs pieds, laissant les autres voter à leur place ? Ou alors il faut accuser le système éducatif (tous ces PM britanniques sortis de grandes écoles, là), les médias, le réchauffement climatique ? Je suis assez simple. Ces gens-là ont été élus par tes voisins, les miens et ceux qui promènent Poupouille à 21 h le soir pour son troisième pissou quotidien. Ni plus, ni moins. c'est HS mais tout en étant pas entièrement faux c'est aussi trop facile comme explication. "pas la faute de nos pauvres élites c'est juste les gens qui sont cons". Qui tient les médias? Qui fait les programmes scolaires, qui choisis les sujets et la façon de les traiter... Il te faut aussi expliquer pourquoi Trump aujourd'hui et pas en 1974. Date pas choisis au hasard car à ce moment il y a pourtant un NIxon chez les tazus et Giscard chez nous. Autrement dit pas ce qui se fait de mieux en terme "d'excellence". Ruffin parle souvent d'un texte de Fukuyama des années 70 ou ce dernier explique que les gens se mêlaient trop des affaires publiques et que ça empêchait les gens "sérieux" (je vous laisse deviner ce qu'il faut vraiment entendre par là) de gouverner comme ils veulent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 On en revient au problème initial. Les gens votent. Ou alors ce sont les gens qui collectivement, grandes écoles ou non, deviennent tous stupides, ou alors l'électeur accepte d'être dirigé par des gens stupides. Et pour 1974, j'veux pas dire mais le gouverneur Wallace c'était quelque chose. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 Il y a 3 heures, nemo a dit : Comment est ce qu'on se retrouve à avoir des clowns à la tête de nos pays? Quelqu'un peut m'expliquer? Ils sont élus par une majorité de clowns. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 il y a 46 minutes, Ciders a dit : On en revient au problème initial. Les gens votent. Ou alors ce sont les gens qui collectivement, grandes écoles ou non, deviennent tous stupides, ou alors l'électeur accepte d'être dirigé par des gens stupides. Et pour 1974, j'veux pas dire mais le gouverneur Wallace c'était quelque chose. Pour Wallace oui et on peut trouver même assez anciennement des clowns en fait, c'est plus la généralisation en cours qui pose question. La montée de l'abstention est aussi un "indice" que le problème vient pas "entièrement" des votants. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hibernatus Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 Le referendum de 2016 est irréprochable, une majorité claire s'est dégagée en faveur du Brexit. Le mouvement était vaillant et légitime, dommage que les Britanniques n'en aient jamais saisi toutes les implications : média, éducation, propagande électorale, peu importe, c'était leur choix et il l'ont fait. On est toujours responsable de son vote (ou de son non-vote). le problème des Brits, c'est que contrairement à nous, Français, ils n'ont jamais réalisé qu'ils avaient aussi perdu la 2e guerre mondiale. Il est encore plus dommage que leurs dirigeants n'aient pas su en anticiper et gérer toutes les conséquences; pas mal de "clowns" en effet, à commencer par l'initiateur de la farce, Cameron. Je note malgré tout que Mme May a honnêtement tenté de limiter la casse et s'est faite honteusement jeter. Après, si d'aventure ils en venaient à changer d'avis, je suis bien persuadé que la "méchante" UE leur ouvrirait grand les portes. Mais vu que leurs ennemis préférés, dont la détestation fait vivre leurs tabloids, ces fucky froggies viennent de les éliminer de la coupe du monde ce n'est sans doute pas encore le bon moment pour l'introspection. 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 11 décembre 2022 Share Posté(e) le 11 décembre 2022 il y a une heure, Hibernatus a dit : Après, si d'aventure ils en venaient à changer d'avis, je suis bien persuadé que la "méchante" UE leur ouvrirait grand les portes. L'UE leur ouvrirait peut-être ses portes, mais ça m'étonnerait que nos voisins puissent redevenir membres à des conditions aussi favorables que celles dont ils jouissaient au moment de partir. A commencer par le fameux rabais obtenu par Margareth Thatcher. Et dans ce cas, je ne suis pas sûr que le gouvernement à Londres provoquera l'enthousiasme des foules. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 12 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 décembre 2022 (modifié) Il y a 3 heures, Hibernatus a dit : Le referendum de 2016 est irréprochable, une majorité claire s'est dégagée en faveur du Brexit. Le mouvement était vaillant et légitime, dommage que les Britanniques n'en aient jamais saisi toutes les implications : média, éducation, propagande électorale, peu importe, c'était leur choix et il l'ont fait. On est toujours responsable de son vote (ou de son non-vote). Irréprochable, bof. Campagne marquée par l'assassinat d'une député, dépassement des plafonds de dépenses de propagande par le camp du Brexit, presse pro-brexit très forte (les "tabloïds") et très débile bourrant le crâne des lecteurs à longueur de une et qui a continué pendant des années, à grand coup d’approximations, de détournements, d'inventions souvent. Et puis, surtout, les britanniques résidant dans l'UE (et ailleurs) ont été purement et simplement interdits de vote. Ce dernier point, incontestable et probablement déterminant, fait une sacrée tache sur la "légitimité" du processus. Et puis Johnson et sa clique ont menti comme des gorets, en permanence, sur le fait que le Brexit n'aurait que des conséquences positives : moins de taxes, moins de bureaucratie, des supers-accord de libre-échange mais toujours le droit de commercer librement avec l'UE, de s'y déplacer, de s'y établir. Ils ont affirmé qu'il n'y avait pas de question irlandaise. Il ont dit la vérité sur un point : moins de polonais et autres immigrants européens. Tout le reste, c'était du flanc : ils ont conservé les taxes (sans rire ?), ils ont dû réinventer de la bureaucratie pour tout un tas de régulations et de dispositifs rôdés au niveau de l'UE, ils ont largement perdu la liberté de circulation, ils n'ont pas obtenu mieux que ce qu'ils avaient dans l'UE côté commerce, bien au contraire. Quand des gens sérieux ont dit "le brexit va foutre la grouille et largement flinguer l'économie", ils ont immédiatement été moqués, leurs propos travestis (personne de sérieux n'imaginait une baisse du PIB de 10% le lendemain du vote...) et ça continue encore. Morale de l'histoire : en démocratie, il ne faut pas voter pour des bonimenteurs. Et hors démocratie, le choix n'est pas offert. Modifié le 12 décembre 2022 par Boule75 1 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 12 décembre 2022 Share Posté(e) le 12 décembre 2022 Il y a 10 heures, nemo a dit : No shit? Quelque part ça explique rien. En tout cas loin d'être suffisant comme explication. parce que les électeurs ont cru au Père Noel.... et ont voulu croire aux mensonges grossiers des prétendants (le milliard d'euros par semaine qui sera réinjecté dans la Santé britannique...) Ils en avaient marre des étrangers et voulaient se retrouver chez eux... sauf que les étrangers, ce sont eux qui faisaient les petits boulots qu'ils ne voulaient pas faire... Pour chez nous, et sans faire de politique (pour ou contre un camp), on peut se demander comment se fait il que tous les autres pays européens qui ont notre niveau de developpement ont la retraite à 65 ou 67 ans alors que chez nous, certains la veulent à 60 ans et que d'autres ne veulent pas "évoluer" ; le vieillissement de la population (nous vivons plus vieux que nos parents, donc, nous profitons de la rente plus longtemps), le nombre de travailleurs (de cotisants) baisse... Si pas d'allongement, ce serait donc réduction des pensions ? (à la masse budgetaire identique). Vous pouvez aussi dire que cet allongement n'ira pas aux caisses de retraites (oui, peut etre) ; les emplois subventionnés lors de la crise covid ont couté cher et l'emprunt était facile puisque les taux étaient à zero. Ils ne sont plus à zero et il faut rembourser. Pour en revenir aux Britanniques et aux électeurs "distraits" ; nous avons les mêmes politiques : certains proposent le revenu universel sans condition. Donc, en faisant une explication de texte, revenu universel, c'est tout le monde qui touche un revenu, payé par l'état et, ce, sans condition (que le beneficiaire soit un national, un étranger, un clandestin). Ah ouais ! combien ça coute par mois ? qui paie ? comment finance t on cette belle idée de solidarité ? et, je ne pose pas la derniere question : nous sommes certainement les plus intelligents : personne d'autre, sur Terre, n'y a pensé. yapa quelque chose qui cloche, là ? Il n'y a que nous qui avons l'argent magique et les arbres à billets ? bref, un petit peu de sens critique... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 12 décembre 2022 Share Posté(e) le 12 décembre 2022 Pour l’instant, on voit surtout que le ru est touché par les memes problemes que nous sur le covid et consequences, sur la crise energetique… ils sont touchés en premier mais c’est dû a leur systeme ecomique dynamique quand tout va bien et fragile quand ca va pas. C’est aussi generalement les premiers a sortir de la crise avec les usa. Nous on entre toujours plus tard mais on traine les consequences pendant bien plus longtemps, c’est un schema tres connu. il est encore tres tot pour savoir si le brexit a ete positif ou negatif, pas qu’on a pas eu assez de temps pour juger mais la sortie s’est suivie de crises internationales. D’ailleurs meme si brexit, il y a eu le ru reste un des pays les plus exposés a la mondialisation avec des echanges internationales qui representent plus de 50% du pib. leur brexit ressemble plus a un rejet de la regulation de l’ue et moins a une volonté de souveraineté. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 12 décembre 2022 Share Posté(e) le 12 décembre 2022 Il y a 1 heure, wagdoox a dit : Pour l’instant, on voit surtout que le ru est touché par les memes problemes que nous sur le covid et consequences, sur la crise energetique… ils sont touchés en premier mais c’est dû a leur systeme ecomique dynamique quand tout va bien et fragile quand ca va pas. Mouais. Pour l'instant on s'aperçoit surtout que le différentiel de croissance entre la France et le RU depuis le Brexit est de l'ordre de 10%, avec en prime des investissements en berne, la capitalisation de la bourse de Paris qui a dépassé celle de Londres. Curieux, hein ? A quoi ça pourrait être dû ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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