Gibbs le Cajun Posté(e) le 26 juin 2016 Auteur Share Posté(e) le 26 juin 2016 Il y a 3 heures, seb24 a dit : Pour le 52/48 c'est assez mince pour une décision qui peut faire disparaître le Royaume Uni comme il est aujourd'hui. Je pense que pour prendre des mesures aussi importantes il faudrait au moins avoir 60% de vote positif voir 2 tiers. Il y a 3 heures, seb24 a dit : Non les votes comptent la même chose. Une voie = Une personne. Tu demandes juste qu'une majorité significative soutienne l'initiative en question sans quoi tu restes sur un status quo. Et tu n'as pas besoin de modifier quoi que ce soit, sachant que le referendum n'est pas contraignant et n'oblige pas le gouvernement a le prendre en compte. Il suffit simplement d'annoncer cela en préambule du referendum. Moi je prend en compte un truc ,si on prend la situation démographique de la Grande-Bretagne , les anglais sont majoritaire non en comparaison des irlandais du nord et des écossais ? L'Ecosse et l'Irlande du nord on voté pour l'Europe ,et les gallois avec une majorité d'anglais ont voté contre ,n'oublions pas non plus qu'en Ecosse et en Irlande du nord il y a eu des votes contre l'Europe . De facto hormis Londres et des pros européens par ci par la dans le reste de l'Angleterre on s'aperçois que les pro Brexit étaient en masse en Angleterre , qu'ils ont bénéficié des voix du Pays de Galle , des voix des écossais et irlandais pro Brexit . Donc avec une démographie la plus importante dans le Royaume-Uni ,les anglais de facto aurait pesé déjà d'une manière importante . Et s'est la qu'on sent qu'il y aura toujours une inégalité . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/06/25/le-brexit-n-aura-pas-lieu_4957905_3232.html Quote Analyse. Attention, problème de traduction : les Britanniques ont certes voté pour le « Brexit », mais cette expression ne signifie pas qu’ils vont quitter l’Union européenne (UE) et encore moins l’Europe. Il suffit d’observer les tergiversations du premier ministre, David Cameron, qui souhaite laisser à son successeur le soin d’exercer l’article 50 des traités européens, ce fameux article qui entraîne le compte à rebours de deux ans pour sortir de plein droit de l’UE. Déjà, Albion joue la montre. Elle va devoir négocier simultanément son divorce et son remariage, sous une forme à inventer, avec les Européens. Passons sur les mille questions sans réponse : que va-t-il advenir des immigrés polonais à Londres, des retraités anglais en Creuse, des étudiants espagnols en Ecosse, des droits de douane que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) interdit d’augmenter… Qu’adviendra-t-il si, à la faveur d’élections, les conservateurs britanniques perdent le pouvoir ? Quitter l’UE apparaît presque « matériellement impossible », comme devait l’être « la guerre » avec la mise en commun du charbon et de l’acier selon la déclaration Schuman de 1950, tant le droit et l’économie anglais sont enchevêtrés avec l’Europe. Faire fi des rancœurs passées Les Britanniques ont trop cassé d’œufs depuis 1973 dans l’aventure européenne et, comme le résume Pascal Lamy, ancien directeur général de l’OMC, « on ne refait pas des œufs à partir d’une omelette ». En dépit d’un ton martial, les Continentaux vont eux aussi devoir faire fi des rancœurs passées et se poser une question stratégique : ont-ils intérêt à continuer de former un espace intégré de libre-échange avec les Britanniques ? La réponse sera certainement positive, même pour la France, parce que le Royaume-Uni constitue un débouché commercial majeur. Tout devrait se résumer in fine à deux questions : combien Londres devra-t-il payer pour rester dans l’UE sans y appartenir juridiquement et à quelles réunions communautaires les représentants de Sa Majesté participeront-ils, avec le titre d’observateur forcément très actif. A la fin de l’histoire, les peuples risquent de se retrouver fort maris d’un « Brexit » peut-être plus formel que réel. En revanche, les électeurs britanniques ont accompli, jeudi 23 juin, un acte majeur : ils ont rejeté l’Europe politique. Ils n’ont pas répudié l’Europe libérale qu’ils ont façonnée, mais l’embryon de fédération européenne à laquelle, paradoxalement, ils ne participent pas : l’euro, Schengen et l’Europe de la justice. Tels les cheminots français qui prétendaient faire la grève par procuration pour les salariés du privé en 1995, les Britanniques ont voté à la place des peuples continentaux privés de ce droit. De ce côté de la Manche, la présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, l’a bien compris, qui a immédiatement exigé un référendum en France sur l’appartenance à l’UE. Ce désamour européen a gagné tout le continent. Au pouvoir en Hongrie, en Pologne et en Slovaquie, il est aux portes des Pays-Bas, de la France, voire de l’Italie. L’Europe se meurt faute de projet Pour sauver l’Europe, on peut réitérer les reproches traditionnels, tel le candidat à la primaire de la droite et ancien premier ministre, Alain Juppé, qui veut que la Commission de Bruxelles cesse d’« enquiquiner » les Européens avec ses réglementations. En dépit du respect qu’on doit aux chasseurs de palombes, on doute que cela suffise. L’Europe n’a pas non plus échoué sur tout dans son sauvetage de la zone euro et la gestion des migrants. Non, le drame européen n’est pas technocratique et ne s’appelle pas Bruxelles. Il est anthropologique. L’Europe se meurt, faute d’identité et de projet. Elle avait prospéré – laborieusement, rappelons-le – dans la seconde moitié du XXe siècle sur le rejet de la guerre, mobilisée face à l’Union soviétique (URSS) et protégée par les Américains. Les années de la mondialisation heureuse et un élargissement sans fin (1989-2007) ont affadi ce projet, qui s’est retrouvé bien désarmé lorsqu’ont surgi de nouveaux défis. Ces défis sont civilisationnels, incarnés par la menace de l’organisation Etat islamique (EI) ; démographiques avec l’Afrique, dont la population – 1,2 milliard d’habitants – va doubler d’ici à 2050 et dont il va falloir accompagner le développement pour contenir la pression migratoire ; économiques avec la concurrence de la Chine et des économies émergentes. Le problème, c’est que les populations estiment que la réponse à apporter n’est pas nécessairement européenne. Parce que la dynamique communautaire n’est plus gagnante à l’intérieur des Etats – les populations rurales, ouvrières et employées se sentent délaissées, vulnérables et décrochées des élites urbaines mondialisées –, mais aussi entre pays européens. Repli identitaire C’est flagrant en économie. Le Royaume-Uni croit avoir trouvé la martingale en devenant la première place financière mondiale, l’Allemagne en équipant la planète de machines-outils, tandis que les pays du sud de l’UE sont les perdants objectifs de l’euro. Le défi de l’immigration est encore plus compliqué entre les pays de l’Est (Hongrie, Pologne), qui entendent conserver leur uniformité ethnique et catholique, et ceux de l’Ouest qui gèrent mal leur multiculturalisme sur fond de peur de l’islamisme et s’effraient du dumping social porté, selon eux, par l’immigration. Quant à la sécurité intérieure et extérieure, elle a toujours été portée par l’Etat régalien, jamais par l’Europe. Dans ce contexte, les populations les plus faibles choisissent le repli identitaire. Sur la nation, voire le pays natal, le Heimat, avec un retour d’une tradition plus ou moins surannée – Union Jack, chants basques ou culotte tyrolienne –, emblématique d’un besoin d’ancrage, d’appartenance. Pendant des décennies, les Européens ont cru que l’intégration européenne leur permettait de garder leur identité. Ils en doutent, et choisissent la culotte tyrolienne contre l’Europe, se croyant mieux protégés seuls pour affronter l’avenir. C’est cela le choc du « Brexit ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 (modifié) Il y a 11 heures, Tancrède a dit : Mais bon, je reprends la base de la base du topic, juste histoire de..... Je constate que seul un tiers d'entre nous pensait que les britanniques avaient des couilles. Qu'est-ce que ça dit sur nos préjugés ? Bonne question... Moi comme ça, au débotté, cela me dit que c'est facile d'avoir des couilles à l'abri derrière le Channel. Jojo, historien amateur. Modifié le 26 juin 2016 par Jojo67 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 Le Labour commence sa guerre civile : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/06/26/97001-20160626FILWWW00022-brexit-crise-ouverte-au-labour.php Corbyn vient d'évincer son ministre des Affaires Etrangères (celui de son cabinet fantôme) pour insubordination. Il faut dire que le dénommé Hilary Benn tentait de pousser les autres membres du cabinet à la démission si d'aventure Corbyn avait envie de rester à son poste. ... Sinon, le président des Républicains propose un nouveau traité européen adoptable "d'ici la fin de l'année" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/06/26/97001-20160626FILWWW00006-sarkozy-un-nouveau-traite-europeen-est-possible-des-la-fin-de-l-annee.php Une belle usine à gaz, une de plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 Il y a 12 heures, Tancrède a dit : Mais bon, je reprends la base de la base du topic, juste histoire de..... Je constate que seul un tiers d'entre nous pensait que les britanniques avaient des couilles. Qu'est-ce que ça dit sur nos préjugés ? Arf... grâce à la magie de l'informatique j'ai pu revoter et passer de l'autre côté de la barrière... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 14 hours ago, Tancrède said: Mais bon, je reprends la base de la base du topic, juste histoire de..... Je constate que seul un tiers d'entre nous pensait que les britanniques avaient des couilles. Qu'est-ce que ça dit sur nos préjugés ? 22 sur 77 en fait ... les autres ont triché ... ou du moins on fait un second vote Soit 28.5% de devins ou de chanceux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 Je propose que les noms des tricheurs soient affichés en place publique et qu'un surnom ignominieux leur soit accordé et placé en dessous de leur pseudo. Un truc en rapport avec la bouffe angloise peut-être. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 voila que les travailliste reprochent à Corbyn son peu de ferveur contre le Brexit .... il aurait fallu que celui ci insiste pour que les anglais votent en faveur d'une europe taillée sur mesure pour la city.... Il y a des petits Macron cachés au sein du Labour apparamment Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 Le Labour n'a pas grand chose de socialiste pourtant. Corbyn est un peu un hérétique dans son propre camp. Mais force est de constater qu'effectivement, il n'a absolument pas pesé dans la campagne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 il y a 5 minutes, Ciders a dit : Je propose que les noms des tricheurs soient affichés en place publique et qu'un surnom ignominieux leur soit accordé et placé en dessous de leur pseudo. Un truc en rapport avec la bouffe angloise peut-être. "cupcake" par exemple ! à la place de "héros" si c'est le cas Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 Et pour ceux qui avait deviné le résultat ( comme moi ) ? On devient "devin" ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 (modifié) 17 minutes ago, Ciders said: Je propose que les noms des tricheurs soient affichés en place publique et qu'un surnom ignominieux leur soit accordé et placé en dessous de leur pseudo. Un truc en rapport avec la bouffe angloise peut-être. C'est tout trouvé: on reprend les bonnes vieilles méthodes.... La preuve, ils font déjà la queue devant, ces petits malfaisants: Je ne donnerai pas le nom de ce resquilleur du vote sur ce topic, mais on sait tous très bien qui c'est : Modifié le 26 juin 2016 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 il y a 20 minutes, Lezard-vert a dit : voila que les travailliste reprochent à Corbyn son peu de ferveur contre le Brexit .... il aurait fallu que celui ci insiste pour que les anglais votent en faveur d'une europe taillée sur mesure pour la city.... Il y a des petits Macron cachés au sein du Labour apparamment Il est certain que les votants du Labour vont se porter beaucoup mieux, dans un tête à tête avec les libéraux, qui trouvent qu'il y a trop de règles sociales dans l'UE... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 26 juin 2016 Auteur Share Posté(e) le 26 juin 2016 (modifié) Selon un sondage , 52 % des écossais seraient favorable à l'indépendance . http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/apres-le-brexit-52-des-ecossais-se-disent-favorables-a-l-independance_1806173.html Je pense qu'il va être très fade l'Union Jack sans l'Ecosse . J'ai l'impression que les lions rampants d'Angleterre ( issu d'un symbole des Pantagenêts ) ne brille pas ... Par contre le lion d'Ecosse semble avoir le vent en poupe . Enfin bref s'est la démocratie ,ils l'ont voulu ben ils l'ont eu leur sortie de l'Union . J'ai toujours eu du mal avec cette Europe ,mais j'apprécie que les patrons de l'Union poussent les brits à assumer leur sortie le plus rapidement possible . La classe politique Britannique a perdu de sa superbe et sa s'est très intéressant de voir que les pro Brexit sont en mode regret ... Pas que je prenne mon pied ,mais on en assez souper je crois de ce sentiment que les brits ont souvent mis en avant tout en pensant-être libre en profitant du système et en envoyant chier les autres ... S'est vrai que le coup du couple qui divorce et qui voit l'un des deux vouloir resté dans la maison ,continué à manger , sans faire le ménage ni la vaisselle ni participer aux budgets de la famille tout en pouvant allé flirter avec qui lui semble s'est assez énorme ... Bon s'est ce qu'il faisait déjà sur certains points ... Alors sa prouve bien que ce couple était déjà pas fait pour ce mettre ensemble ... Je suis en mode English Bashing mais bon , pas que j'aime sa mais pour une fois qu'ils ce font prendre à leur propre jeu ... Mais je l'ai remercie ,ils ont réussi la seule chose qu'on a jamais put faire , sortir la GB de l'Union . Modifié le 26 juin 2016 par Gibbs le Cajun 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 Le 24/06/2016 à 20:47, Fusilier a dit : La Russie aussi, en partie, L'Ukraine, une partie de la Turquie , les Balkans, Mais, une chose est la géographie autre chose est l'Union Européenne Je te rassure je fais très sérieusement la distinction entre Union Européenne et les différentes régions de l'Europe, mon propos était de dire qu'au lendemain du BREXIT, les diverses îles britanniques n'ont pas pris le large et ne se retrouvent pas en plein milieu de l'Océan Atlantique. Pour mémoire historique, Churchill disait en 1946, ceci http://mjp.univ-perp.fr/textes/churchill19091946.htm Citation Ce continent magnifique, qui comprend les parties les plus belles et les plus civilisées de la terre, qui a un climat tempéré et agréable et qui est la patrie de tous les grands peuples apparentés du monde occidental. L'Europe est aussi le berceau du christianisme et de la morale chrétienne. Elle est à l'origine de la plus grande partie de la culture, des arts, de la philosophie et de la science du passé et du présent. Si l'Europe pouvait s'unir pour jouir de cet héritage commun, il n'y aurait pas de limite à son bonheur, à sa prospérité, à sa gloire, dont jouiraient ses 300 ou 400 millions d'habitants. En revanche, c'est aussi d'Europe qu'est partie cette série de guerres nationalistes épouvantables déclenchées par les Teutons dans leur course à la puissance et que nous avons vus au XXe siècle. La paix a été ainsi troublée et les espérances de l'humanité entière réduites à néant. Et qu'est-il advenu dans tout cela de l'Europe ? Quelques petits États ont atteint une certaine prospérité, mais de vastes régions de l'Europe offrent l'aspect d'une masse d'êtres humains torturés, affamés, sanglotants et malheureux, qui vivent dans les ruines de leurs villes et de leurs maisons et voient se former un nouvel amoncellement de nuages, de tyrannie et de terreur qui obscurcissent le ciel à l'approche de nouveaux dangers. Parmi les vainqueurs, c'est un brouhaha de voix ; chez les vaincus : silence et désespoir. Voilà tout ce que les Européens rassemblée en d'anciens États et nations, voilà ce que la race allemande a atteint en allant répandre au loin la terreur. La grande république au-delà de l'Atlantique a compris avec le temps que la ruine ou l'esclavage de l'Europe mettrait en jeu son propre destin et elle a alors avancé une main secourable faute de quoi les âges sombres seraient revenus avec toutes leurs horreurs. Ces horreurs, Messieurs, peuvent encore se répéter. Puis en conclusion Citation Je veux maintenant formuler ces propositions devant vous. Il faut que notre but permanent soit d'accroître et de renforcer la puissance de l'Organisation des nations unies. Il nous faut re-créer la famille européenne en la dotant d'une structure régionale placée sous cette organisation mondiale, et cette famille pourra alors s'appeler les États-Unis d'Europe. Le premier pas pratique dans cette voie prendra la forme d'un Conseil de l'Europe. Si, au début, tous les États européens ne veulent ou ne peuvent pas adhérer à l'Union européenne, nous devrons néanmoins réunir les pays qui le désirent et le peuvent. Le salut de l'homme quelconque de toute race et de tout pays, ainsi que sa préservation de la guerre ou de l'esclavage, ont besoin de fondements solides et de la volonté de tous les hommes et de toutes les femmes de mourir plutôt que de se soumettre à la tyrannie. En vue de cette tâche impérieuse, la France et l'Allemagne doivent se réconcilier ; la Grande-Bretagne, le Commonwealth des nations britanniques, la puissante Amérique, et, je l'espère, la Russie soviétique - car tout serait alors résolu - doivent être les amis et les protecteurs de la nouvelle Europe et défendre son droit à la vie et à la prospérité. Et c'est dans cet esprit que je vous dis : En avant, l'Europe ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marcus Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 Un avertissement à ceux qui pensent que le référendum est irréversible, légalement, il est uniquement consultatif. Cameron s'était engagé à l'appliquer immédiatement le Brexit mais il n'a pas d'obligation légale à cette opération. Et comme Cameron a laissé le déclenchement du Brexit à son futur successeur, il va falloir attendre cette nomination dans trois mois pour savoir qui va ou non faire le Brexit. Ceux qui pensent que Boris va forcément être choisit risquent d'être déçus. Rien n'oblige les chefs du parti conservateurs à le choisir. Quand Tatcher est partie, ce n'était pas à causer d'une élection perdue, C’était suite à un coup d'état interne à son parti. Aucun membre du coup d'état n'a eu de poste au gouvernement ensuite. La seule contrainte que vas avoir le futur Premier Ministre est électorale lors des prochaines élections. On peut donc imaginer des scénarios ou le futur Premier Ministre est choisit non pour ses idées mais par les éléments de chantages que les chefs du parti conservateurs ont sur lui. Ce chantage forcerait le Premier Ministre à renier le résultat du référundum. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 26 juin 2016 Auteur Share Posté(e) le 26 juin 2016 il y a 3 minutes, Marcus a dit : Un avertissement à ceux qui pensent que le référendum est irréversible, légalement, il est uniquement consultatif. Cameron s'était engagé à l'appliquer immédiatement le Brexit mais il n'a pas d'obligation légale à cette opération. Et comme Cameron a laissé le déclenchement du Brexit à son futur successeur, il va falloir attendre cette nomination dans trois mois pour savoir qui va ou non faire le Brexit. Ceux qui pensent que Boris va forcément être choisit risquent d'être déçus. Rien n'oblige les chefs du parti conservateurs à le choisir. Quand Tatcher est partie, ce n'était pas à causer d'une élection perdue, C’était suite à un coup d'état interne à son parti. Aucun membre du coup d'état n'a eu de poste au gouvernement ensuite. La seule contrainte que vas avoir le futur Premier Ministre est électorale lors des prochaines élections. On peut donc imaginer des scénarios ou le futur Premier Ministre est choisit non pour ses idées mais par les éléments de chantages que les chefs du parti conservateurs ont sur lui. Ce chantage forcerait le Premier Ministre à renier le résultat du référundum. Sauf qu'on a pris acte de cette acte démocratique avec ce référendum et qu'au niveau de l'Union ben s'est acté dans les esprits . Donc même si ils font tout pour ne plus sortir , ils devront revenir avec la queue entre les jambes et ne plus avoir aucune marge pour la ramener comme par le passé en imposant leur vision ... Moi je pense que pour l'Union , s'est acté et la GB va être l'exemple de ce qui ce passe quand on décide de ce casser ... Maintenant il faut aussi un examen de conscience au sein de l'Union car si il y a de plus de rejet de l'Union chez les citoyens européens s'est aussi parce que l'on a pris un mauvais chemin ,et sa aussi sa pourrait ce payer dans le temps . Donc s'est pour moi une situation très intéressante de remise en cause pour tout le monde ... Et pour les anglais ... ben ils n'ont qu'à ce démerdez entre eux ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 Le pire étant que les circonstances particulières de ce référendum font que cela pourrait rester politiquement jouable de survivre pour le PM qui renierait cette "consultation" de la bonne façon, vu l'ensemble des éléments pouvant contrebalancer la donne dans des proportions suffisantes: le "buyer's remorse" de certains, l'inquiétude créée par la bourse, le brouhaha médiatique idéologiquement uniforme (sans pour autant qu'il soit intelligent ou juste) condamnant le Brexit, la moindre capacité des électeurs brexiteurs (plus ruraux/péri-urbains, moins éduqués, moins interconnectés, moins mobiles, plus dispersés dans le pays) à se réunir et se coordonner.... Je doute que cela puisse concrètement aller jusque là, mais dans notre époque post industrielle en passe de devenir post-démocratique, qui sait? Ceci dit, sur un autre plan, j'ai vu une brève sortie de Villeroy de Galhau sur le devenir de la City, et en filigrane, il laissait planer l'hypothèse d'un libre accès au marché unique pour la place de Londres.... Ce qui me fait craindre un maintien de fait des choses en l'état sur la planète finance, au mieux contre un écot plus ou moins conséquent, là où c'est LE point qui devrait être enfoncé dans le nombril britannique, et où cette concentration néfaste de trop de fric et de pouvoir d'influence devrait être amoindrie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jagouille Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 Le 24.06.2016 à 12:34, Drakene a dit : Sinon j'ai trouvé un sondage intéressant sur le huffington : Bonjour et merci pour ce sondage. Les sondages restent des sondages mais là on peut voir que le plus d'intégration européenne c'est pas acquis. Au mieux statut quo ou retour en arrière... Pas très encourageant à mon sens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 il y a 48 minutes, Philippe Top-Force a dit : Pour mémoire historique, Churchill disait en 1946, ceci http://mjp.univ-perp.fr/textes/churchill19091946.htm Puis en conclusion En conclusion, Churchill voit la Grande-Bretagne en protecteur d'un protectorat britannique sur l'Europe, et non en membre de l'Europe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 26 juin 2016 Auteur Share Posté(e) le 26 juin 2016 il y a 47 minutes, Philippe Top-Force a dit : Je te rassure je fais très sérieusement la distinction entre Union Européenne et les différentes régions de l'Europe, mon propos était de dire qu'au lendemain du BREXIT, les diverses îles britanniques n'ont pas pris le large et ne se retrouvent pas en plein milieu de l'Océan Atlantique. Pour mémoire historique, Churchill disait en 1946, ceci http://mjp.univ-perp.fr/textes/churchill19091946.htm Puis en conclusion Oui effectivement , m'enfin il a aussi dit qu'ils choisiraient toujours le large ... Et sa l'a toujours était ... Donc j'ai l'impression qu'on est dans une vision basée sur des situations du moment ... avec ces texte de Churchill ... Et puis bon ,Churchill s'est un autre ordre de grandeur en comparaison de la classe politique britannique actuelle ... il y a 6 minutes, Tancrède a dit : Le pire étant que les circonstances particulières de ce référendum font que cela pourrait rester politiquement jouable de survivre pour le PM qui renierait cette "consultation" de la bonne façon, vu l'ensemble des éléments pouvant contrebalancer la donne dans des proportions suffisantes: le "buyer's remorse" de certains, l'inquiétude créée par la bourse, le brouhaha médiatique idéologiquement uniforme (sans pour autant qu'il soit intelligent ou juste) condamnant le Brexit, la moindre capacité des électeurs brexiteurs (plus ruraux/péri-urbains, moins éduqués, moins interconnectés, moins mobiles, plus dispersés dans le pays) à se réunir et se coordonner.... Je doute que cela puisse concrètement aller jusque là, mais dans notre époque post industrielle en passe de devenir post-démocratique, qui sait? Ceci dit, sur un autre plan, j'ai vu une brève sortie de Villeroy de Galhau sur le devenir de la City, et en filigrane, il laissait planer l'hypothèse d'un libre accès au marché unique pour la place de Londres.... Ce qui me fait craindre un maintien de fait des choses en l'état sur la planète finance, au mieux contre un écot plus ou moins conséquent, là où c'est LE point qui devrait être enfoncé dans le nombril britannique, et où cette concentration néfaste de trop de fric et de pouvoir d'influence devrait être amoindrie. Ben la j'espère pas ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 il y a une heure, Philippe Top-Force a dit : Je te rassure je fais très sérieusement la distinction entre Union Européenne et les différentes régions de l'Europe, mon propos était de dire qu'au lendemain du BREXIT, les diverses îles britanniques n'ont pas pris le large et ne se retrouvent pas en plein milieu de l'Océan Atlantique. te fâche pas , je te taquinais .. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 (modifié) Tiens, j'ai vu une carte du vote en Irlande du Nord: c'est loin d'être aussi unanime qu'en Ecosse: il y a une nette césure entre catholiques et protestants, entre les zones côtières et "l'intérieur", bref, entre loyalistes et "natives", pour caricaturer. J'avais pas fait attention initialement, prenant l'idée globale que l'Irlande du Nord avait voté "massivement" pour le "remain", mais à 56-44, c'est pas si univoque, surtout avec un découpage si net entre les deux communautés, toujours aussi peu intégrées, et visiblement toujours d'accord sur pas grand chose: le vote a donc été fortement identitaire, plus que géographique. Modifié le 26 juin 2016 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 La débandade se poursuit au sein du Labour : on en est désormais à sept démissionnaires du côté du cabinet fantôme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 26 juin 2016 Share Posté(e) le 26 juin 2016 (modifié) Il y a 2 heures, Marcus a dit : Un avertissement à ceux qui pensent que le référendum est irréversible, légalement, il est uniquement consultatif. (...) Ceux qui pensent que Boris va forcément être choisit risquent d'être déçus. Rien n'oblige les chefs du parti conservateurs à le choisir. (...) La seule contrainte que vas avoir le futur Premier Ministre est électorale lors des prochaines élections. On peut donc imaginer des scénarios ou le futur Premier Ministre est choisit non pour ses idées mais par les éléments de chantages que les chefs du parti conservateurs ont sur lui. Ce chantage forcerait le Premier Ministre à renier le résultat du référundum. Un membre du forum à expliqué voici quelques pages, avec ce genre de combinazione , on obtiendra surtout un parlement britannique avec une foule de députés YUKIP. J'abonde dans son sens! Il y a 2 heures, Tancrède a dit : Le pire étant que les circonstances particulières de ce référendum font que cela pourrait rester politiquement jouable de survivre pour le PM qui renierait cette "consultation" de la bonne façon, (...) Ceci dit, sur un autre plan, j'ai vu une brève sortie de Villeroy de Galhau sur le devenir de la City, et en filigrane, il laissait planer l'hypothèse d'un libre accès au marché unique pour la place de Londres.... Ce qui me fait craindre un maintien de fait des choses en l'état sur la planète finance, au mieux contre un écot plus ou moins conséquent, là où c'est LE point qui devrait être enfoncé dans le nombril britannique, et où cette concentration néfaste de trop de fric et de pouvoir d'influence devrait être amoindrie. Alexis estimait voici quelques pages que l'Élysée a intérêt à ce que le Brexit se passe mal pour la GB. Le président tient là l'occasion d'affaiblir une future candidate très bien placée dans les sondages. S'il parvient à prouver que le départ de l'UE s'avère coûteux et risqué, alors elle se trouve en difficulté sur son principal point de différence avec les autres partis. La France a donc intérêt à une certaine fermeté. Là aussi, je suis d'accord. Maintenant, l'Allemagne se trouve dans le même cas de figure et envoie des signaux contradictoires. Mais peut-être qu'Angela ne se satisfait pas de voir l'AFD grimper à 15% dans les sondages, et qu'elle veut en faire le 2ème parti de RFA … Modifié le 26 juin 2016 par Desty-N Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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