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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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Il y a 2 heures, nemo a dit :

S'agit pas d'une rationalisation à postériori ici mais de faire une analyse. Après parler en terme de Big Brother est forcément réducteur s'agit pas de dire qu'il y a une pièce dans laquelle se réunissent régulièrement Bilderbergs/Maçons/Juifs/Reptiliens/ Donald Trump (chercher l'intrus) pour dominer le monde. 

Certaines chosse sont contrôlable, d'autre le sont pas or ce qu'explique Gally (et on pourrait remonter beaucoup plus loin dans le temps qu'il le fait pour cette analyse) c'est que la transformation sociale repose en grande partie sur des choix politiquo-sociaux de certains pour ce qui est de la partie contrôlable. Et que c'est relativement évident quand l'analyse est faite simplement en ne prenant pas les gens qui ont pris certaines décisions lourdes de conséquences pour des imbéciles. Et cela n'implique aucun matérialisme, puisque je crois pas qu'il y ait grand monde de plus éloigné que moi de toutes analyses matérialistes.

C'est évident. Mais ces "choix" , les orientations, ne sont jamais univoques, ni déconnectés des autres dynamiques en jeu. Ce que je contexte , c'est les liens de causalité directe.  

L'évolution sociologique de certaines villes communistes autour de Paris,  ne peut pas s'expliquer simplement.  Par exemple, la polarisation dans la ville d’Ivry-sur-Seine, entre deux quartiers, un quartier BoCo (bourgeois communistes) peuplé de fonctionnaires et techniciens, loin du monde ouvrier, qui regroupe l'essentiel du vote PC et un autre quartier, aujourd'hui  pour l'essentiel de maghrébins,  qui vote pour la municipalité au travers d'une représentation "identitaire de quartier"   

NB Serviteur est matérialiste et fier de l'être :tongue:

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il y a 17 minutes, Fusilier a dit :

C'est évident. Mais ces "choix" , les orientations, ne sont jamais univoques, ni déconnectés des autres dynamiques en jeu. Ce que je contexte , c'est les liens de causalité directe.  

L'évolution sociologique de certaines villes communistes autour de Paris,  ne peut pas s'expliquer simplement.  Par exemple, la polarisation dans la ville d’Ivry-sur-Seine, entre deux quartiers, un quartier BoCo (bourgeois communistes) peuplé de fonctionnaires et techniciens, loin du monde ouvrier, qui regroupe l'essentiel du vote PC et un autre quartier, aujourd'hui  pour l'essentiel de maghrébins,  qui vote pour la municipalité au travers d'une représentation "identitaire de quartier"   

Tout dépends de quoi on parle. Si tu veux parler de l'évolution sociologique "fine" oui indéniablement tu as raison. Si tu avances l'argument de la complexité là encore une fois je ne peux qu'être d'accord. La question est pas d'expliquer "simplement" mais de chercher les déterminants qui viennent de décisions conscientes de la part de nos pseudo-élites ; ça implique pas du tout que d'autre déterminant également important, voire plus, sont pas en jeu. Simplement sur le temps long une volonté politique maintenu à forcément des effets profonds et durables, vu que cela implique une causalité qui se maintient sur des dizaines d'années. Parfois d'ailleurs la conscience est pas compléte je pense à la situation des noirs chez les tazus. Leur relative exclusion de la vie économique et politique n'a pas besoin d'être le but direct (bien qu'a m'on avis elle l'a été longtemps et qu'elle l'est encore chez certain) mais elle vient de choix dont les gens aux commandes se moquent qu'ils aient de telles conséquences. 

Modifié par nemo
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J'observe que le niveau des échanges a un niveau très élevé , et mes messages doivent paraitre"populiste" à côté .

Au fond plus le temps avance plus je me pose des questions .

L' un des problèmes du Brexit est l'immigration contrôlée et celle incontrôlée .Dans le cadre de l'Europe il y a aussi le contexte d'assimilation au niveau des pays , certains optant pour un concept laïc , d'autres communautaires .

On parle aussi du multiculturalisme.

 

D'un côté on a la peur de perdre son travail , d'un autre côté on craint de perdre une identité.

 

Moi je me dis qu'au fond le véritable problème des pays s'est de ce retrouver dans des contextes ou il n'y a pas eu une gestion quantitatif de l' immigration , tout en pensant que ces immigrations seraient assimilés dans le temps , et pour d'autres que le concept communautaire était une manière de contrôler les populations immigrées .Sauf que l' assimilation ne semble pas fonctionner aussi bien , voyant dans les pays ou le communautarisme déjà en place ,avec l' idée que cela restait "exotique" voit le communautarisme prendre une autre direction ...et que dans des pays laïcs , on fait face à du communautarisme qui ne devrait pas être puisque l' idée s'est la laïcité.

 

Moi je pense que l' erreur fut de parler de multiculturalisme comme si cela était devenu une évidence .

Sauf que cela s'est effacer une majorité d'habitants de la donne non ?

comme si une culture majoritaire n'existait plus .

Vu d'en haut cela peut paraitre populiste alors qu'au fond , je pense que si on arrive pas à assimilé, que les problèmes culturels et religieux , économique sont présent on arrive dans une limite qui verra un refus de l' idée multiculturel ...

soit on ce fond dans la masse , soit cela doit rester exotique sans que cela n' apporte de problème identitaire .

Alors effectivement le racisme existe , nul ne peut le nier mais il y a aussi des réalités .

Mais le fond n'est pas que la , il l' est aussi dans les limites d'une population a accepter,assimilé des nouveaux , en oubliant pas que le sentiment identitaire est aussi de mise avec certains issu de l'immigration . moi je pense que l'on a raté une étape .

 

Un truc con , quand on demande aux gens de ce pousser pour faire de la place et que surtout faut pas gueuler... Ben au bout d'un moment sa,ne peut pas tenir dans la durée, surtout si on observe du communautarisme , du revendicatif etc ...

 

Attention , mon message n'est pas la pour mettre tout le monde dans un même sac , il est surtout la pour dire qu'on va sacrifier une majorité de personnes qui bien qu'issu de l'immigration arrive à gérer leur citoyenneté française, leurs origines , leur religion sans emmerder personne pendant que d'autres font du revendicatif ...

 

Et ceux la commence à exaspérer pas mal de monde .

 

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il y a 43 minutes, nemo a dit :

Tout dépends de quoi on parle. Si tu veux parler de l'évolution sociologique "fine" oui indéniablement tu as raison. Si tu avances l'argument de la complexité là encore une fois je ne peux qu'être d'accord. La question est pas d'expliquer "simplement" mais de chercher les déterminants qui viennent de décisions conscientes de la part de nos pseudo-élites ; ça implique pas du tout que d'autre déterminant également important, voire plus, sont pas en jeu. Simplement sur le temps long une volonté politique maintenu à forcément des effets profonds et durables, vu que cela implique une causalité qui se maintient sur des dizaines d'années. Parfois d'ailleurs la conscience est pas compléte je pense à la situation des noirs chez les tazus. Leur relative exclusion de la vie économique et politique n'a pas besoin d'être le but direct (bien qu'a m'on avis elle l'a été longtemps et qu'elle l'est encore chez certain) mais elle vient de choix dont les gens aux commandes se moquent qu'ils aient de telles conséquences. 

Sur le fond nous sommes d'accord.  La discussion était partie sur l'évolution des "banlieues rouges" , que j'ai qualifié d'explosion. A ce niveau d'analyse, les déterminants sont multiples, polarisation géographique entre couches "populaires" , schémas d'aménagement urbain,  évolution du prix du foncier, mouvements aller retour ("retour" aux centres villes des classes intermédiaires) déplacement des activités économiques (parfois pour raisons toutes simples, polarisations des activités autour des réseaux de transport) évolutions qui changent la sociologie de l'habitat (voir exemple de Vitry )  Tout ça n'est pas réductible à un "projet ante", c'est une combinatoire de divers acteurs non reliés, même si là-dedans, il y a aussi des décisions politiques, des projets genre "villes nouvelles"  Mais, je suis certain que Candilis et ceux qui ont décidé la construction du Mirail (Tlse)  n'avaient pas pour projet d'en faire un ghetto , qu'il n'était d'ailleurs pas dans les années 70. 

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il y a une heure, Gibbs le Cajun a dit :

J'observe que le niveau des échanges a un niveau très élevé , et mes messages doivent paraitre"populiste" à côté .

Au fond plus le temps avance plus je me pose des questions .

L' un des problèmes du Brexit est l'immigration contrôlée et celle incontrôlée .Dans le cadre de l'Europe il y a aussi le contexte d'assimilation au niveau des pays , certains optant pour un concept laïc , d'autres communautaires .

Tu sais, la crise de la sidérurgie en Lorraine et le déplacement des usines vers Dunkerque et Fos sur mer, n'a pas grand chose à voir avec l'immigration...   De même, ramener la problématique du Brexit  à la seule dimension de l'immigration, c'est  un peu réducteur.  

La crise et toussa, ça touche d'abord les plus fragiles, dont les immigrés font partie.  Ce qui fait la différence entre les années 60 /70 c'est que les immigrés étaient des camarades de travail, voir de lutte.  Aujourd'hui ce qui règne c'est la division entre les pauvres, on va rendre coupable son voisin, identifié comme "différent" , plutôt que s'en prendre aux "patrons" . Puis, ça rassure de se sentir "natif" , "national" , on a l'impression d'être quelque chose...

Tu sais au milieu , fin, du 19e siècle à Paris, on appelait  "classes dangereuses" , tous ces immigrés  de l'intérieur, originaires du centre de la France et autres provinces, dont certains parlaient mal le français...   une population qui tentait de se faire une place en un milieu hostile et qui, n'y parvenant pas, s'abandonnait à toutes les haines, à toutes les violences...  

 

Modifié par Fusilier
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il y a 10 minutes, Fusilier a dit :

 

Tu sais, la crise de la sidérurgie en Lorraine et le déplacement des usines vers Dunkerque et Fos sur mer, n'a pas grand chose à voir avec l'immigration...   De même, ramener la problématique du Brexit  à la seule dimension de l'immigration, c'est  un peu réducteur.  

La crise et toussa, ça touche d'abord les plus fragiles, dont les immigrés font partie.  Ce qui fait la différence entre les années 60 /70 c'est que les immigrés étaient des camarades de travail, voir de lutte.  Aujourd'hui ce qui règne c'est la division entre les pauvres, on va rendre coupable son voisin, identifié comme "différent" , plutôt que s'en prendre aux "patrons" . Puis, ça rassure de se sentir "natif" , "national" , on a l'impression d'être quelque chose...

Tu sais au milieu , fin, du 19e siècle à Paris, on appelait  "classes dangereuses" , tous ces immigrés  de l'intérieur, originaires du centre de la France et autres provinces, dont certains parlaient mal le français...   une population qui tentait de se faire une place en un milieu hostile et qui, n'y parvenant pas, s'abandonnait à toutes les haines, à toutes les violences...  

 

Puis ça a été les italiens, les portugais, les polonais et pour finir les maghrébins.

Jusqu'aux prochains

On est toujours la tête de turc de quelqu'un d'autre.....

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5 minutes ago, Akhilleus said:

Puis ça a été les italiens, les portugais, les polonais et pour finir les maghrébins. Jusqu'aux prochains. On est toujours la tête de turc de quelqu'un d'autre.....

Sauf que selon le contexte l'acceptabilité est très variable ...

Notes aussi que le fantasme "intégrationniste" reste un fantasme ... y compris a propos de vague d'immigration qu'on a voulu croire complétement intégrées voir assimilées apres seulement deux générations.

Au Uk puisque c'est le sujet, ceux qui critiquent le plus l’immigration actuelle sont les immigrants récent mais se considérant légitime - issu du commonwealth entre autre, ou anglophone -. La aussi il y a des niveau d'acceptabilité qui sont très variable selon la qualité, la quantité et le moment de l'immigration.

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il y a 19 minutes, g4lly a dit :

Sauf que selon le contexte l'acceptabilité est très variable ...

 

Tu as raison, dans le Midi on a marre de tous ces retraités du Nord ou de Paris, qui viennent nous piquer le soleil , font monter les prix du foncier, ils parler de façon bizarre,  pains au chocolat :blink:  au lieu de dire chocolatine comme tout le monde; En plus comme ils ont peur de se faire piquer les souvenirs en plastoc de Lourdes,  ils votent "mal"   :tongue:

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5 minutes ago, Fusilier said:

Tu as raison, dans le Midi on a marre de tous ces retraités du Nord ou de Paris, qui viennent nous piquer le soleil , font monter les prix du foncier, ils parler de façon bizarre,  pains au chocolat :blink:  au lieu de dire chocolatine comme tout le monde; En plus comme ils ont peur de se faire piquer les souvenirs en plastoc de Lourdes,  ils votent "mal"   :tongue:

Ne rigole pas, mais ce genre de conflit campagnard vs rurbain, retraité "aisé" "gentryfiant" des zone d'habitat plutôt populaire et productif etc. c'est un vrai probablement, aussi bien pour la population au quotidien que pour le pays. Et l'air de rien ca crée de vive tension chez ceux qui bossent et qui voit leur rentabilité chuter a cause de bulle immobilière non productive. C'est notamment le cas des jeune s paysans incapable de récupérer du foncier pour s'installer car infiniment trop cher. Des travailleur contraint de s'exiler loin du lieu de travail pour trouver un logement en adéquation avec leur revenu etc.

Tu as les même souci en centre-ville avec des cellule commercial moisies et hors de prix - proposé souvent beaucoup plus cher que dans un vrai centre commercial a la chalandise élevé!!! -. Et un mélange d'immobilier résidentiel soit quasi insalubre soit inabordable.

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il y a 18 minutes, Fusilier a dit :

 

Tu sais, la crise de la sidérurgie en Lorraine et le déplacement des usines vers Dunkerque et Fos sur mer, n'a pas grand chose à voir avec l'immigration...   De même, ramener la problématique du Brexit  à la seule dimension de l'immigration, c'est  un peu réducteur.  

La crise et toussa, ça touche d'abord les plus fragiles, dont les immigrés font partie.  Ce qui fait la différence entre les années 60 /70 c'est que les immigrés étaient des camarades de travail, voir de lutte.  Aujourd'hui ce qui règne c'est la division entre les pauvres, on va rendre coupable son voisin, identifié comme "différent" , plutôt que s'en prendre aux "patrons" . Puis, ça rassure de se sentir "natif" , "national" , on a l'impression d'être quelque chose...

Tu sais au milieu , fin, du 19e siècle à Paris, on appelait  "classes dangereuses" , tous ces immigrés  de l'intérieur, originaires du centre de la France et autres provinces, dont certains parlaient mal le français...   une population qui tentait de se faire une place en un milieu hostile et qui, n'y parvenant pas, s'abandonnait à toutes les haines, à toutes les violences...  

 

 

il y a 7 minutes, Akhilleus a dit :

Puis ça a été les italiens, les portugais, les polonais et pour finir les maghrébins.

Jusqu'aux prochains

On est toujours la tête de turc de quelqu'un d'autre.....

@ Fusilier et Akhilleus .

Honnêtement je pense que l'on me connait assez pour deviner que je ne suis pas du genre à avoir une tête de turc ou a mettre tout le monde dans le même sac .

Maintenant il y a des réalités au niveau culture et religieux qui prennent une toute autre ampleur .

Et si il y a la bêtise de radicalisation d'un côté avec le racisme , faut pas non plus mettre de côté l' extrême avec le communautarisme religieux ,culturel qui est aussi pour moi une forme de racisme .

Moi j'ai vu concrètement cette évolution tout en devenant avec ma femme des victimes collatéral de ces extrêmes de part et d'autre...Ensemble ou chacun de notre côté.

Et s'était pas un fantasme ...

Dans plusieurs occasions ...

Donc au final le juste milieu n'a pas de place au fond ...

ceux qui sont dans cette optique deviennent lez traitres des plus extrêmes ou des "mitigés" qui sont aussi une masse non négligeable de part et d'autre.

Et la s'est la qu'en ne regardant que d'un côté tout en minorant l' autre côté on finira par avoir une sale surprise .

On peut comparer des périodes et ce dire qu'on est dans les mêmes perspectives sauf qu'on avance dans un monde beaucoup plus différent,entre mondialisation et internet ou tout va très vite .

Et la perspective prend une toute autre forme non ?

Ma femme est pas française à l' origine , elle n'est pas née ici et pourtant elle constate qu'il y a des pb qu'on ne devrait pas minimiser en terme de religion ou de culturel .

Ancienne musulmane elle a bien recu le message ...venant de certains musulmans ,certes pas la majorité mais bien présent. Ils ne valent pas mieux que des racistes ... Je parle de ceux qui sont en mode communautarisme et ceux qui sont en mode qui cache bien leur jeu .

Donc il ne faut pas généraliser, mais par endroit ce qui n'est peut-être pas évident ni concret et bien il l' est ailleurs .

Mais bon je pense que mon message sera pas bien compris .

 

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Tout cela est vrai  pour l'immigration, autrefois aussi il y avait des difficultés d'intégration, avec les Italiens, les Polonais les Portugais etc. Il y a cependant une différence et je la dis même si c'est pas politiquement correct, c'est qu'aujourd'hui l'immigration de religion musulmane, qui ne posait aucun problème autrefois (années 60-70) car elle acceptait l'intégration, aujourd'hui cette immigration recèle une forte minorité qui refuse notre culture, fait du prosélytisme, provoque le rejet en faisant pression par exemple pour le voile des femmes, et à l'intérieur de cette minorité il y a même une ultra-minorité de gens qui posent des bombes dans nos rues. Désolé d'enfoncer des portes ouvertes mais bon, faut le dire aussi hein? Cela du coup change quelque peu la donne, non? :laugh:

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à l’instant, g4lly a dit :

Longtemps ...

May a annoncé pas avant 2017...

Certes, mais son accès à la fonction ayant été avancé de presque deux mois, le calendrier pourrait bouger.

à l’instant, Fusilier a dit :

Elle a déjà été élue?  

Pas par les militants mais sa dernière rivale au sein des Torries vient de renoncer après une campagne de presse violente en sa défaveur, par la presse conservatrice, accusée apparemment à tort de falsification de CV, de rétension de déclaration fiscale, d'insinuations injurieuses envers les femmes n'ayant pas eu d'enfants comme sa rivale... Sur ce ce dernier point elle a été piégée par un journaliste du Times auquel elle a acceptée de parler de cet aspect de sa vie à elle (elle a 3 enfants) en précisant que ça ne devait pas avoir sa place dans la campagne. Et le lendemain matin en une du Times, effet inverse, genre "Leadson suggère

Leadson était présentée comme la nouvelle Thatcher, très appréciée des militants et a soutenu Boris Johnson et le Brexit. May est le choix de l'establishment des affaires, et avait quitté le camp du Brexit avant le 23 juin.
Je pense qu'elle va être particulièrement retorse*.

 

Et donc si elle la seule en lice le vote des militants serait moot ?

Je verrai bien @Wallaby darder ses foudres sur elle plutôt que sur Hillary Clinton. :dry:

* ça s'accorde au féminin, "retors" ?

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Il y a 1 heure, Jojo67 a dit :

Tout cela est vrai  pour l'immigration, autrefois aussi il y avait des difficultés d'intégration, avec les Italiens, les Polonais les Portugais etc. Il y a cependant une différence et je la dis même si c'est pas politiquement correct, c'est qu'aujourd'hui l'immigration de religion musulmane, qui ne posait aucun problème autrefois (années 60-70) car elle acceptait l'intégration, aujourd'hui cette immigration recèle une forte minorité qui refuse notre culture, fait du prosélytisme, provoque le rejet en faisant pression par exemple pour le voile des femmes, et à l'intérieur de cette minorité il y a même une ultra-minorité de gens qui posent des bombes dans nos rues. Désolé d'enfoncer des portes ouvertes mais bon, faut le dire aussi hein? Cela du coup change quelque peu la donne, non? :laugh:

Je releve mais ce n'est pas l'immigration en tant que tel qui pose ces problèmes particuliers (même si elle en pose d'autres), ce sont des secondes et troisièmes générations paupérisées, concentrées, ostracisées et abandonnées en cercles clos avec des economies parallèles illégales qui posent majoritairement problème. Qu'ils soient musulmans est juste une cerise sur le gateau qui rajoute une couche sur la crème, le tout comme facteur/vecteur de revendication d'une identité anti-nationale

Si on revient au sujet par rapport au monde anglosaxon, on a le même phénomène avec les noirs américains (pourtant chrétiens) aux States

Et en Angleterre, les white trashs (ou chavs) populaires des banlieues déshéritées de Liverpool, Glasgow et autre

Et comme écritr par G4lly la partie marrante c'est que les immigrés ou plutot descendant d'immigrés en GB, plutot musulmans (Pakistanais, Bangladeshi etc) voient d'un très mauvais oeil les nouveaux venus d'EE, pas parcequ'ils sont catholiques mais parcequ'ils mettent une pression supplémentaire sur un marché du travail saturé.

On en revient au nerf de la guerre contre toute forme de revolte sociale à conotation religieuse (islam internationaliste actuellement) ou politique (communisme internationaliste il y'a 35-40 ans) c'est la pression sur les classes populaires qui sont aussi la masse des actifs/activistes

Y'aurait du boulot pour tout le monde, une grosse partie des phénomènres identitaires ou populistes cesseraient

Une grosse partie des brexiteurs ont par exemple voté par defiance de la concurrence des travailleurs détachés ....

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On est d'accord, le facteur économique joue beaucoup mais je note que les poseurs de bombe sont rarement des chômeurs et même souvent sont des types avec un vrai boulot et là on touche à mon avis à des facteurs psychologiques profonds. Il y a aussi l'échec des régimes politiques arabes laïcs à assurer un développement économique et social à leurs peuples, ce qui qui rejaillit sur nous.

Modifié par Jojo67
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L'espoir de progrès, basé entre autre sur la bonne santé de l'économie et du marché du travail, lisse forcément la problématique identitaire...

Le souci c'est que cette espoir ne fait que déplacer temporairement le curseur de l'acceptabilité de "l'autre" ... dès que l'espoir baisse le curseur d'acceptabilité baisse avec. Si entre temps l'immigration en question n'a pas été complétement banalisé, on a un effet de rattrapage brutal.

Hors les cycle de vaches grasses vaches maigre sont en général bien plus court que ceux de l'assimilation d'une immigration - ça prend plusieurs génération et parfois beaucoup plus longtemps suffit de voir le probleme noir au USA ... ou l'immigré c'est souvent le blanc -.

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Il y a 1 heure, Jojo67 a dit :

On est d'accord, le facteur économique joue beaucoup mais je note que les poseurs de bombe sont rarement des chômeurs et même souvent sont des types avec un vrai boulot et là on touche à mon avis à des facteurs psychologiques profonds. Il y a aussi l'échec des régimes politiques arabes laïcs à assurer un développement économique et social à leurs peuples, ce qui qui rejaillit sur nous.

Au niveau individuel il est certain que la stabilité ou instablité psychologique des individus va jouer. Encore que plus de la moitié des poseurs de bombe/terroristes sont d'anciens petits/moyens délinquants de cités.

Je parlais au niveau global du phénomène. Son extension et élargissement à une portion non négligeable d'une population (par rejet de l'autorité de l'Etat, que ce soit les maghrébins ici, les noirs américains aux USA, les white trash en GB, les negritos/mulatos des Favelas au Brésil etc etc ) ont tous une base à peu près identique... Il y' aurait beaucoup a discuter sur ce sujet mais on pourrait le faire dans un autre fil histoire d'arrêter le HS sur celui là

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Le 30/6/2016 à 15:04, Wallaby a dit :

http://www.bbc.com/news/uk-politics-36671409 (30 juin 2016)

Il n'est pas clair de savoir si les statuts du parti obligent Jeremy Corbyn à présenter lui aussi 51 signatures pour pouvoir se présenter à sa propre succession.

-

Le 1/7/2016 à 11:08, Wallaby a dit :

http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/jeremy-corbyn-labour-leadership-election-poll-support-angela-eagle-dan-jarvis-tom-watson-2016-eu-a7113036.html (1er juillet 2016)

Sondage sur une éventuelle élection à la présidence du parti Travailliste

Jeremy Corbyn 50% / Tom Watson 39%

Jeremy Corbyn 50% / Angela Eagle 40%

Jeremy Corbyn 52% / Dan Jarvis 35%

http://www.telegraph.co.uk/news/2016/07/12/labour-leadership-angela-eagle-crying-jeremy-corbyn-nec-ballot/ (12 juillet 2016)

Menacé de coup d'État par le National Executive Committee en charge des élections, Jeremy Corbyn fait dire par le biais de ses avocats qu'au cas où il serait éjecté de l'élection de chef de parti sous prétexte qu'il n'a pas les 51 signatures, il interjetterait immédiatement un recours devant la Haute Cour de justice pour rupture de contrat.

Angela Eagle a pleuré à la radio.

Modifié par Wallaby
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Theresa May, qui deviendra Premier ministre britannique demain 13 juillet, a donné des gages assez clairs sur le respect du vote Brexit.

Citation

«Il n'y aura pas de tentatives de rester dans l'UE, pas de tentatives de la rejoindre par la porte de derrière, et pas de second référendum.»

 

Elle se présente comme une négociatrice dure en vue des pourparlers pour l'exécution du Brexit.

Citation

«Ken Clarke dit que je suis une femme sacrément difficile. Le prochain à le découvrir sera Jean-Claude Juncker»

Son objectif sera d'obtenir le beurre et l'argent du beurre les meilleures conditions pour le Royaume-Uni, en pratique l'accès sans réserve au Marché unique, tout en établissant la souveraineté de Londres en matière d'immigration.

Citation

À la différence de certains des tenants de la rupture, elle semble privilégier le maintien d'un accès au marché unique, destination de 44 % des exportations britanniques. Mais cela ne se fera pas au détriment du retour du «contrôle» britannique sur la liberté de circulation.

Objectif qui peut paraître ambitieux, puisqu'il reviendrait à obtenir des conditions beaucoup plus favorables que celles dont bénéficient des pays comme la Norvège ou la Suisse.

 

Elle semble décidée à conserver la mainmise sur le calendrier

Citation

En dépit de la hâte des partisans du Brexit, Theresa May s'est jusqu'à présent montrée peu pressée d'invoquer l'article 50, qui lance le compte à rebours du départ, avant la fin de l'année. Selon le Telegraph, elle pourrait même attendre la fin 2017, après les élections françaises et allemandes.

Il est vrai que si le prochain président français était... une présidente, les négociations de sortie britanniques pourraient en être facilitées :laugh: ! Mais enfin ça reste peu probable.

Je peux imaginer que May essaie surtout de profiter au maximum du choix dans la date laissé à Londres. Il s'agit après tout de son levier d'action principal. D'aucuns iraient jusqu'à dire le seul, puisqu'une fois l'Article 50 invoqué, le mécanisme de sortie automatique au bout de deux ans ne jouerait pas à l'avantage des Britanniques dans la négociation.

 

Quant à l'attitude des institutions européennes, et du gouvernement allemand des différents gouvernements, l'allemand n'étant pas le moindre... Rien n'est vraiment clair pour l'instant. 

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il y a 9 minutes, Alexis a dit :

Selon le Telegraph, elle pourrait même attendre la fin 2017, après les élections françaises et allemandes.

Donnant à penser que le Telegraph puise l'information d'une source proche de Theresa May, c'est une déformation de l'article du Telegraph, qui n'est que l'opinion d'un commentateur indépendant recommandant à Theresa May de considérer cette hypothèse, ainsi que de bien évaluer quelles sont les positions de négociations "de nos alliés et ennemis" : http://www.telegraph.co.uk/news/2016/07/11/how-theresa-may-will-face-down-the-european-union/ (11 juillet 2016)

http://www.telegraph.co.uk/news/2016/07/12/theresa-may-builds-cabinet-prime-minister-david-cameron-live/ (12 septembre 2016)

9h08 A contrario, Ken Clarke, ancien ministre, recommande à Theresa May de déclencher l'article 50 "d'ici quelques semaines" pour réduire l'incertitude économique.

 

 

 

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