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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

Ce sondage n’accepte plus de nouveau vote


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il y a 56 minutes, mehari a dit :

2 Je ne veux pas me vanter ou avoir l'air de montrer un chauvinisme quelconque mais c'est un fait. La réputation européenne de négociateurs des belges vient du simple fait qu'en Belgique, si on veut créer un gouvernement, il faut des accords à 4 partis minimum (à cause de la séparation linguistique, aucun gouvernement n'était supporté par une coalition de moins de 4 partis au Parlement depuis 1958). Par ailleurs, la position de la Belgique au Conseil est souvent écoutée (sauf sur les questions institutionnelles où nous somme connus pour être pro-européens) parce qu'elle est le compromis entre 4 partis (au moins) formant une coalition allant du centre-gauche au centre-droit et par conséquent généralement proche du consensus.

Comme l'aurait dit un ancien prof qui avait aussi représenté la Belgique dans des négociations internationales, le système institutionnel belge est tel que les questions qui se posent dans une négo sont déjà survenues au niveau belge lors de la phase pré-négociation où ces blocages sont déjà apparus : C'est que les belges doivent tomber d'accord avant de pouvoir s'exprimer...

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13 minutes ago, Chronos said:

Comme l'aurait dit un ancien prof qui avait aussi représenté la Belgique dans des négociations internationales, le système institutionnel belge est tel que les questions qui se posent dans une négo sont déjà survenues au niveau belge lors de la phase pré-négociation où ces blocages sont déjà apparus : C'est que les belges doivent tomber d'accord avant de pouvoir s'exprimer...

Ce qui peut parfois nous couvrir décrédibiliser comme lorsque le PM doit faire un discours à la COP 21 alors que la Belgique n'a pas encore de positions du à l'échec des négociations internes...

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à l’instant, mehari a dit :

Ce qui peut parfois nous couvrir décrédibiliser comme lorsque le PM doit faire un discours à la COP 21 alors que la Belgique n'a pas encore de positions du à l'échec des négociations internes...

C'est le revers de la médaille. Une fois que la position commune a été définie, les choses se passent en général fort bien car le déminage a été fait en amont. Quand personne n'est d'accord la Belgique n'existe plus.

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Just now, Chronos said:

C'est le revers de la médaille. Une fois que la position commune a été définie, les choses se passent en général fort bien car le déminage a été fait en amont. Quand personne n'est d'accord la Belgique n'existe plus.

Yup... L'avantage, c'est qu'au Conseil, on peut juste rester dans son coin et laisser les grands s'écharper en attendant que tout le monde se décide en interne. Lorsqu'on a un discours prévu devant une conférence de l'ONU, difficile de se faire oublier...

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Le gouvernement de Pékin arrête sa collaboration financière avec Londres.

Un article du FT mais protégé par Paywall
https://www.ft.com/content/4ab22b66-d42d-11e6-9341-7393bb2e1b51

Un extrait circule et je pense qu’il est légal de le citer :
C1kB6e6WQAAF9HI.jpg

Traduction :

Le gouvernement de Pékin a arrêté de faire vendre des éléments financier Chinois à Londres. Ces éléments sont liés à la normalisation économique de la monnaie Chinoise. Cela représente 400 millions de dollars mais d’autres ventes étaient prévues. Maintenant, le gouvernement de Pékin annonce que les prochaines ventes auront lieu dans un autre pays. Probablement à Honk-Kong.

Le gouvernement de Pékin a décider d’arrêter le projet de collaboration entre le centre financier de Londres et le centre financier de Shanghai.

Le gouvernement de Pékin a très mal vécu les hésitations du gouvernement de May sur la centrale nucléaire de Hinkley Point avec une participation Chinoise. Il considérait Cameron comme plus fiable comme négociateur avec la Chine. Le gouvernement de Pékin s’est place en mode Attente vis à vis du gouvernement UK actuel.


Note du traducteur :
Les entreprises Chinoises continuent d’acheter des entreprise Britanniques. Ce fait est montré par les partisans du Brexit comme une marque de confiance des Chinois sur le comportement de l’économie UK même après le Brexit. Mathématiquement, c’est faux. Si le Brexit n’a pas lieu finalement, c’est maintenant qu’il faut acheter des entreprise Britanniques avec sa monnaie à -20 % et qui finira par remonter. Si une entreprise Chinoise estime que le Brexit a 50 % de passer et que la perte de valeur de l’entreprise suite au vrai Brexit sera inférieure à moins de 40 %, cela restera statiquement un bon investissement. Cet achat ne serait une preuve de confiance que si les entreprises Chinoises étaient sure à 100 % que le Brexit va passer. Or même le gouvernement Britannique n’est pas sur à 100 % que le Brexit va passer à cause du vote de son Parlement.
 

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J'ai de plus en plus pitié pour les anglais ... pas les politiciens, les gens qui croyaient que le brexit allait leur donner un brillant avenir en chantant... :rolleyes:
Ils auraient presque mieux fait de voter Trump (s'ils le pouvaient).

Offensive de début d'année de Theresa May
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211671535570-brexit-face-aux-critiques-theresa-may-tente-de-reprendre-la-main-2055358.php

C'est vrai que vu la faiblesse de l'opposition, Theresa May a pour l'instant les mains libres ... (pour une politique de réindustrialisation, pourquoi pas)

Je parie qu'il y aura un probable vote du Parlement pour "bloquer" le Brexit (cad sans doute l'assortir de conditions impossibles à tenir) ...
Et nécessitant 1-2-3 autres référendums pour "clarifier" la volonté populaire à ce sujet.
Comme pour le référendum irlandais en somme.

 

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12 hours ago, rogue0 said:

J'ai de plus en plus pitié pour les anglais ... pas les politiciens, les gens qui croyaient que le brexit allait leur donner un brillant avenir en chantant... :rolleyes:
Ils auraient presque mieux fait de voter Trump (s'ils le pouvaient).

Offensive de début d'année de Theresa May
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211671535570-brexit-face-aux-critiques-theresa-may-tente-de-reprendre-la-main-2055358.php

C'est vrai que vu la faiblesse de l'opposition, Theresa May a pour l'instant les mains libres ... (pour une politique de réindustrialisation, pourquoi pas)

Je parie qu'il y aura un probable vote du Parlement pour "bloquer" le Brexit (cad sans doute l'assortir de conditions impossibles à tenir) ...
Et nécessitant 1-2-3 autres référendums pour "clarifier" la volonté populaire à ce sujet.
Comme pour le référendum irlandais en somme.

 

Si le Brexit est voté au Parlement, il passe d'office à cause de la majorité du parti conservateur (329 sièges sur 650) et, même parmi les plus europhile des conservateurs, je ne m'attend pas à ce qu'il y ait des votes contre le Brexit. Ce que le Parlement pourrait faire en revanche (grâce à une coalition travailliste-conservateurs europhiles-libéraux-gens qui ont des intérêts dans les banques), c'est changer le but premier des négociations vers l'économie et dire que le but premier est le maintien dans le marché unique (en opposition à l'immigration qui était censé être le focus actuel). Si c'est le cas, avec ce nouveau mandat, May pourrait devoir faire beaucoup de concessions pour obtenir le maintien dans le Marché Commun (avec ce que ça implique en terme d'application des règlements européens (sans avoir le droit de les voter), de participation au budget, d'applications sans concessions des Quatre Libertés, etc.).

Cependant, je me demande... Qu'est-ce qu'il se passe si les Britanniques et le Européens n'obtiennent pas d'accord après 2 ans (ou 18 mois comme l'a suggéré quelqu'un il n'y a pas si longtemps, les élections européennes approchant)? Est-ce que les Britanniques sortent purement et simplement et redémarrent leurs relations avec l'union à 0? Est-ce qu'on met les négociations en suspens pendant un an ou autre chose?

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il y a 10 minutes, mehari a dit :

Cependant, je me demande... Qu'est-ce qu'il se passe si les Britanniques et le Européens n'obtiennent pas d'accord après 2 ans (ou 18 mois comme l'a suggéré quelqu'un il n'y a pas si longtemps, les élections européennes approchant)? Est-ce que les Britanniques sortent purement et simplement et redémarrent leurs relations avec l'union à 0? Est-ce qu'on met les négociations en suspens pendant un an ou autre chose?

Les 18 mois c'était la durée des négociations de sortie effectives, après déclaration puis concertation entre capitales des 27, et avant processus de ratification, le tout devant prendre 24 mois.

Et s'il n'y a pas d'accord au bout des 24 mois :

  • soit il y a unanimité des 28 pour continuer les négociations (avec de nouveaux délais re-fixés de proche en proche)
  • soit on (les 27) décide d'arrêter les frais et le RU se retrouve comme d'autres états, sans accord particulier avec avec l'UE, membre lambda de l'OMC.

Edit : le délai de 24 mois court à compter du déclenchement de l'article 50. Il se trouve que s'il est invoqué (par les britanniques) fin mars, 24 mois plus tard + qques semaines, ce sont de nouvelles élections européennes, et ça tomberait bien, donc : elles se tiendraient à 27 et non plus à 28 pays avec, j'imagine, révision du nombre d'élus par pays et tutti quanti. Mais les deux agendas ne sont pas formellement liés.

Modifié par Boule75
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8 minutes ago, Boule75 said:

Les 18 mois c'était la durée des négociations de sortie effectives, après déclaration puis concertation entre capitales des 27, et avant processus de ratification, le tout devant prendre 24 mois.

Et s'il n'y a pas d'accord au bout des 24 mois :

  • soit il y a unanimité des 28 pour continuer les négociations (avec de nouveaux délais re-fixés de proche en proche)
  • soit on (les 27) décide d'arrêter les frais et le RU se retrouve comme d'autres états, sans accord particulier avec avec l'UE, membre lambda de l'OMC.

Edit : le délai de 24 mois court à compter du déclenchement de l'article 50. Il se trouve que s'il est invoqué (par les britanniques) fin mars, 24 mois plus tard + qques semaines, ce sont de nouvelles élections européennes, et ça tomberait bien, donc : elles se tiendraient à 27 et non plus à 28 pays avec, j'imagine, révision du nombre d'élus par pays et tutti quanti. Mais les deux agendas ne sont pas formellement liés.

Quelqu'un avait dit que l'UE était prête à raccourcir le délai de négociation pour que ça rentre. Sinon, on peut juste faire les élections normalement et on rajoute les MEPs manquants à la sortie des Brits. Le vrai problème est qu'il faudrait recréer une Commission vu qu'il y a une chance (avec le départ des Brits) que l'équilibre des forces au sein du Parlement change. Je ne sais pas exactement combien de député le parti conservateur compte pour l'instant mais je crois qu'ils sont affiliés au groupe du PPE (sans en faire partie). Si c'est le cas, que les travaillistes se font en partie avaler par les libéraux-démocrates aux prochaines élections comme certains l'attendent et que les social-démocrates font un score potable (partout sauf au UK donc) en 2019, le groupe social-démocrate pourrait prendre l'avantage et demander la création d'une nouvelle commission plutôt que le simple remplacement du commissaire britannique.

Mais pour le savoir il faudra attendre les élections...

Merci de la réponse!

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Il y a 4 heures, mehari a dit :

Je ne sais pas exactement combien de député le parti conservateur compte pour l'instant mais je crois qu'ils sont affiliés au groupe du PPE (sans en faire partie).

Ils ont été anciennement, il y a très longtemps, membres du PPE, mais depuis plusieurs années ils sont au groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE) avec Droit et Justice polonais. Le CRE est le groupe parlementaire de l'Alliance des conservateurs et réformistes européens, dans laquelle ils ont récemment (*) fait entrer comme observateur l'AKP du sympathique président turc Recep Tayyip Erdogan.

(*) 2013 : https://en.wikipedia.org/wiki/Justice_and_Development_Party_(Turkey)

Modifié par Wallaby
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9 minutes ago, Wallaby said:

Ils ont été anciennement, il y a très longtemps, membres du PPE, mais depuis plusieurs années ils sont au groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE) avec Droit et Justice polonais. Le CRE est le groupe parlementaire de l'Alliance des conservateurs et réformistes européens, dans laquelle ils ont récemment (*) fait entrer comme observateur l'AKP du sympathique président turc Recep Tayyip Erdogan.

(*) 2013 : http://www.akp.international/about-akp/

Ainsi que la NVA... Que des gens charmants en somme...

J'exagère un peu quand même. La NVA est loin d'être du niveau de l'AKP ou du PiS malgré ce que veulent nous faire croire certains partis francophones. Cependant, ils sont quand même loin d'être tout blanc et certains de ses membres ont des relations plutôt troubles avec des anciens membres de l'extrême droite flamande.

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1 hour ago, mehari said:

Ainsi que la NVA... Que des gens charmants en somme...

J'exagère un peu quand même. La NVA est loin d'être du niveau de l'AKP ou du PiS malgré ce que veulent nous faire croire certains partis francophones. Cependant, ils sont quand même loin d'être tout blanc et certains de ses membres ont des relations plutôt troubles avec des anciens membres de l'extrême droite flamande.

Au contraire: ils sont tous blancs:happy:..... On me dit même que c'est un peu un critère, chez eux. 

Désolé, pas pu m'empêcher: trop facile, trop tentant, trop gratuit. 

 

Modifié par Tancrède
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Histoire d'illustrer l'état d'esprit d'une partie de l'élite anglaise de droite, cette phrase tirée de la une du Telegraph ce jour en introduction d'un article auquel je n'ai pas accès. Assez symptomatique d'un certain désarrois, je pense :

Citation

Theresa May's Brexit speech set for Tuesday: PM must open up to silence the EU paranoia over Britain's departure

=> Discours de Theresa May à propos du Brexit mardi : le Premier Ministre doit parler franchement pour faire taire la paranoia à propos du départ de la Grande Bretagne.

Par curiosité : la sentez-vous, vous cette "paranoïa" ? :combatc:

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Il y a 18 heures, christophe 38 a dit :

Un point de vue oui... mais l'auteur n'a pas vérifié les faits sur lesquels il s'appuie. Il écrit : "l’euro est toujours très populaire en Italie" alors que suivant un sondage de mai dernier (PDF) les Italiens sont avec les Français - et devant eux - les Européens qui voudraient dans leur pays un référendum sur la sortie de l'UE, et qui seraient davantage prêts à voter pour la sortie - 58% pour un référendum, 48% votant contre, à comparer avec 55 et 41 pour les Français.

Pour moi, cet article sent surtout la méthode Coué.

Ce n'est pas parce qu'un partisan du Remain forcé d'organiser la sortie de l'UE, Theresa May, avec le plus gros de son parti qui est dans les mêmes dispositions, ne sait pas comment s'y prendre pour à la fois exécuter l'ordre reçu, et ne pas mécontenter la si respectée City, et est en train de procrastiner et de tourner en rond en cherchant une voie moyenne qui n'existe pas, que le Brexit ne se fera pas au final, ni que l'UE dont ni le comportement ni le fonctionnement n'ont changé va tout à coup bénéficier d'un regain d'amour.

Dès l'envoi de la notification Article 50, les événements devraient s'accélérer. Et le gouvernement britannique ne pourra pas ne pas l'envoyer, quelque peur panique qu'ils en aient.

 

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6 minutes ago, Alexis said:

Un point de vue oui... mais l'auteur n'a pas vérifié les faits sur lesquels il s'appuie. Il écrit : "l’euro est toujours très populaire en Italie" alors que suivant un sondage de mai dernier (PDF) les Italiens sont avec les Français - et devant eux - les Européens qui voudraient dans leur pays un référendum sur la sortie de l'UE, et qui seraient davantage prêts à voter pour la sortie - 58% pour un référendum, 48% votant contre, à comparer avec 55 et 41 pour les Français.

Pour moi, cet article sent surtout la méthode Coué.

Ce n'est pas parce qu'un partisan du Remain forcé d'organiser la sortie de l'UE, Theresa May, avec le plus gros de son parti qui est dans les mêmes dispositions, ne sait pas comment s'y prendre pour à la fois exécuter l'ordre reçu, et ne pas mécontenter la si respectée City, et est en train de procrastiner et de tourner en rond en cherchant une voie moyenne qui n'existe pas, que le Brexit ne se fera pas au final, ni que l'UE dont ni le comportement ni le fonctionnement n'ont changé va tout à coup bénéficier d'un regain d'amour.

Dès l'envoi de la notification Article 50, les événements devraient s'accélérer. Et le gouvernement britannique ne pourra pas ne pas l'envoyer, quelque peur panique qu'ils en aient.

 

Tu as vu qui est l'auteur? JM Sylvestre. L'est pas vraiment connu pour avoir l'oreille au sol; tout ce qu'il relate est ce qu'il connaît, à savoir les alcôves (en tout cas certaines d'entre elles, c'est pas un "confident des grands") des milieux d'affaires et de la politique, où les tendances changent en une demi-journée, voire plus vite, où la seule chose qui compte est quel chef de groupe fait copain avec qui. Je n'emploierai quand même pas le terme de "tour d'ivoire", mais pas loin: il ne parle là que d'un très petit segment de réalité. 

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Le 09/01/2017 à 15:50, Boule75 a dit :

Edit : le délai de 24 mois court à compter du déclenchement de l'article 50. Il se trouve que s'il est invoqué (par les britanniques) fin mars, 24 mois plus tard + qques semaines, ce sont de nouvelles élections européennes, et ça tomberait bien, donc : elles se tiendraient à 27 et non plus à 28 pays avec, j'imagine, révision du nombre d'élus par pays et tutti quanti. Mais les deux agendas ne sont pas formellement liés.

Oui, avec une réserve importante tout de même : ces calculs supposent une stabilité du cadre UE pour l'essentiel dans les deux ans qui viennent. :dry:

Je ne dis pas que ce ne sera nécessairement pas le cas. J'affirme en revanche que personne n'en sait rien et ne peut rien en savoir.

Il y a quand même un certain nombre d'élections nationales à potentiel fortement troublant, voire à potentiel de rupture pour l'UE d'ici là, de la France à l'Italie, en passant par Pays-Bas voire Allemagne. Plus le risque pas du tout négligeable que crise bancaire et / ou crise de la dette publique ne resurgissent sous une forme ou sous une autre, et peut-être dans un pays plus "gros" que la Grèce voire que l'Espagne. Sans compter la possibilité non exclue que la migration de masse ne reprenne de l'ampleur, après s'être significativement calmée en 2016, avec conséquences politiques non prévisibles.

Il est possible que l'on n'assiste à aucun événement troublant, voire déstabilisant, voire brisant pour l'UE d'ici le départ officiel du RU au printemps 2019.

Mais je n'en mettrais pas ma main au feu...

 

 

il y a 5 minutes, Tancrède a dit :

Tu as vu qui est l'auteur? JM Sylvestre.

Je savais bien que j'avais déjà entendu ce nom quelque part !

 

il y a 5 minutes, Tancrède a dit :

L'est pas vraiment connu pour avoir l'oreille au sol; tout ce qu'il relate est ce qu'il connaît, à savoir les alcôves (en tout cas certaines d'entre elles, c'est pas un "confident des grands") des milieux d'affaires et de la politique

18227805_303.jpg

Les alcôves, vous dites ? ...

 

Oui, je sais ... j'ai pas pu résister. :blush:

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8 minutes ago, Alexis said:

 

Oui, avec une réserve importante tout de même : ces calculs supposent une stabilité du cadre UE pour l'essentiel dans les deux ans qui viennent. :dry:

Je ne dis pas que ce ne sera nécessairement pas le cas. J'affirme en revanche que personne n'en sait rien et ne peut rien en savoir.

Il y a quand même un certain nombre d'élections nationales à potentiel fortement troublant, voire à potentiel de rupture pour l'UE d'ici là, de la France à l'Italie, en passant par Pays-Bas voire Allemagne. Plus le risque pas du tout négligeable que crise bancaire et / ou crise de la dette publique ne resurgissent sous une forme ou sous une autre, et peut-être dans un pays plus "gros" que la Grèce voire que l'Espagne. Sans compter la possibilité non exclue que la migration de masse ne reprenne de l'ampleur, après s'être significativement calmée en 2016, avec conséquences politiques non prévisibles.

Il est possible que l'on n'assiste à aucun événement troublant, voire déstabilisant, voire brisant pour l'UE d'ici le départ officiel du RU au printemps 2019.

Mais je n'en mettrais pas ma main au feu...

 

 

Je savais bien que j'avais déjà entendu ce nom quelque part !

 

 

Les alcôves, vous dites ? ...

 

Oui, je sais ... j'ai pas pu résister. :blush:

Je comprends le fait de céder à la tentation, mais quel rapport (ou est-ce juste le mot "alcôve"?) avec JM Sylvestre? Il a porté plainte contre DSK pour harcèlement sexuel ou tentative de viol:happy:

 

Moi non plus, je sais pas résister.... 

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il y a 41 minutes, Tancrède a dit :

Tu as vu qui est l'auteur? JM Sylvestre. [...] il ne parle là que d'un très petit segment de réalité. 

Et il en parle mal, d'ailleurs.

Par contre, @Alexis, arguer d'un sondage de mai dernier n'est pas nécessairement pertinent : l'opinion aurait bougé, entre temps.

Pour la stabilité de l'UE d'ici aux prochaines élections européennes, tu as raison bien sûr : on en sait rien, mais parier que tout ça va imploser est passablement hasardeux.

Dernier détail : Theresa May a fini par revenir au camp du Remain quelques semaines seulement avant l'élection, et  Boris Johnson comme le ministre délégué au Brexit étaient de farouches partisans du Brexit. Donc, certes, le UKIP (combien de députés ?) n'est pas au pouvoir, mais le camp pro-maintien dans l'UE (on ne peut pas parler de pro-UE, n'est-ce pas, c'est très différent...) non plus.
Ce qui se profile, en fait, et vue la tétanie apparente du gouvernement entier, parlement compris, c'est du quasi-UKIP : pas de planification, "on s'casse et c'est marre !".
A leur crédit, ils ont un énorme avantage sur le reste des pays de l'Union : pas de frontière terrestre (hors Irlande) ce qui rend un peu crédible la promesse de rétablir les frontières (j'attends impatiemment de voir les armées de douaniers fouiller les conteneurs). Pour les reste, et surtout en zone Euro, les "plans de sortie" et les avantages à en retirer sont d'un fumeux fumant.

Note en passant : tout ça fait de très bonne nouvelles pour l'immobilier de bureaux en Ile-de-France (si tant que la région s'appelle encore comme ça...)

Modifié par Boule75
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1 hour ago, Boule75 said:

Et il en parle mal, d'ailleurs.

Par contre, @Alexis, arguer d'un sondage de mai dernier n'est pas nécessairement pertinent : l'opinion aurait bougé, entre temps.

Pour la stabilité de l'UE d'ici aux prochaines élections européennes, tu as raison bien sûr : on en sait rien, mais parier que tout ça va imploser est passablement hasardeux.

Dernier détail : Theresa May a fini par revenir au camp du Remain quelques semaines seulement avant l'élection, et  Boris Johnson comme le ministre délégué au Brexit étaient de farouches partisans du Brexit. Donc, certes, le UKIP (combien de députés ?) n'est pas au pouvoir, mais le camp pro-maintien dans l'UE (on ne peut pas parler de pro-UE, n'est-ce pas, c'est très différent...) non plus.
Ce qui se profile, en fait, et vue la tétanie apparente du gouvernement entier, parlement compris, c'est du quasi-UKIP : pas de planification, "on s'casse et c'est marre !".
A leur crédit, ils ont un énorme avantage sur le reste des pays de l'Union : pas de frontière terrestre (hors Irlande) ce qui rend un peu crédible la promesse de rétablir les frontières (j'attends impatiemment de voir les armées de douaniers fouiller les conteneurs). Pour les reste, et surtout en zone Euro, les "plans de sortie" et les avantages à en retirer sont d'un fumeux fumant.

Note en passant : tout ça fait de très bonne nouvelles pour l'immobilier de bureaux en Ile-de-France (si tant que la région s'appelle encore comme ça...)

Ouais, faudrait accélérer les investissements de déconcentration du "Grand Paris", pour développer de l'immobilier de bureau proche de la capitale bien connecté avec elle, sinon la pression sur le marché parisien va devenir vraiment lourde (avec ricochet sur le logement.... Bon, mon avis est intéressé, je songe à acheter un truc, là). 

Quote

j'attends impatiemment de voir les armées de douaniers fouiller les conteneurs

A moins qu'un super-corps de douaniers et argousins en tous genres (y compris la lutte contre l'immigration clandestine) ne devienne un important programme du gouvernement, donc un "objet" politique, pour employer des masses de désoeuvrés, y'a plus de chances de voir le RU s'orienter vers l'opposé dans ce domaine, afin d'essayer de devenir une plate-forme marchande ultra-fluide, sans contrôles ou presque, histoire de retrouver un bout d'avantage compétitif (devenir dans le commerce "concret" ce que la City était -et est encore pour l'instant- dans le domaine financier: le lieu-même du "pas visible, donc pas vu et pas pris", la blanchisseuse ultime). Evidemment, tout dépendra, encore une fois, de ce qui va bien pouvoir se négocier. Mais d'ici à ce que la scène politique anglaise arrive à produire un semblant d'ordre de bataille..... Jouer la montre en attendant de pouvoir le faire et donc choisir le moment (sinon le lieu) de la dite bataille semble commencer à lasser du monde à Bruxelles. 

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Il y a 22 heures, christophe 38 a dit :

Il y a une contradiction interne :

On ne peut pas dire à la fois que "les mouvements populistes et anti-européens qui se sont développés dans tous les pays se retrouvent piégés par l’incapacité des Anglais à sortir un modèle de sortie" et que les gouvernements européens "ont compris qu’il fallait sortir le plus vite possible de cette période d'incertitude".

Si cette incertitude est mauvaise pour les partis europhobes, il serait dans l’intérêt des gouvernements européens europhiles que cette période dure longtemps au contraire pour bien affaiblir les partis europhobes.

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http://www.telegraph.co.uk/news/2017/01/10/france-aiming-take-nato-leadership-role-britain-brexit/ (10 janvier 2017)

La France lorgnerait le poste de vice-commandant suprême des forces alliées, d'habitude toujours occupé par un Britannique, en utilisant l'argument du brexit et la nécessité que ce poste revienne à un pays membre de l'UE pour assurer les missions militaires européennes dites "Berlin plus". La France a envoyé une délégation à Washington à l'automne, pour convaincre les Américains que la France était "mieux placée" pour devenir 'l'allié spécial" de Washington en Europe.

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