Boule75 Posté(e) le 26 janvier 2017 Share Posté(e) le 26 janvier 2017 il y a 13 minutes, Wallaby a dit : À partir du moment où l'article 50 est déclenché, les Britanniques peuvent voter pour rester dans l'UE autant qu'ils veulent, cela ne les empêchera pas de devoir quitter l'UE inexorablement soit selon les termes négociés entre Londres et Bruxelles soit sans aucun accord dans la poche, suivant les termes de l'article 50 lui-même qui dit que si la négociation n'aboutit pas le pays doit partir bredouille, Il pourrait y avoir unanimité des 27 pour réintégrer le RU au sein de l'Union aux conditions standards (pas de chèque, pas de ristourne, nada) et en pleine acceptation des directives et réglementations acceptées entre temps, notamment sur la localisation des activités de compensation en Euro. Dit autrement : je pense que si le peuple anglais le veut, et notamment s'il le décide d'une part par une majorité nouvelle au Parlement et par un référendum, et que les conditions sont favorables aux 27, on devrait quand même bien, bien réfléchir avant de les aider à sauter de la falaise. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 26 janvier 2017 Share Posté(e) le 26 janvier 2017 2 minutes ago, Boule75 said: Il pourrait y avoir unanimité des 27 pour réintégrer le RU au sein de l'Union aux conditions standards (pas de chèque, pas de ristourne, nada) et en pleine acceptation des directives et réglementations acceptées entre temps, notamment sur la localisation des activités de compensation en Euro. Dit autrement : je pense que si le peuple anglais le veut, et notamment s'il le décide d'une part par une majorité nouvelle au Parlement et par un référendum, et que les conditions sont favorables aux 27, on devrait quand même bien, bien réfléchir avant de les aider à sauter de la falaise. Avec la promesse de passer à l'Euro (dans les... disons 5 ans) et l'entrée immédiate dans l'Espace Schengen. Avec des termes comme ça, ils ne voudront jamais revenir... Ou alors, ils sont vraiment désespérés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 janvier 2017 Share Posté(e) le 26 janvier 2017 il y a 2 minutes, Boule75 a dit : Il pourrait y avoir unanimité des 27 pour réintégrer le RU au sein de l'Union aux conditions standards (pas de chèque, pas de ristourne, nada) et en pleine acceptation des directives et réglementations acceptées entre temps, notamment sur la localisation des activités de compensation en Euro. Dit autrement : je pense que si le peuple anglais le veut, et notamment s'il le décide d'une part par une majorité nouvelle au Parlement et par un référendum, et que les conditions sont favorables aux 27, on devrait quand même bien, bien réfléchir avant de les aider à sauter de la falaise. En cas de deuxième référendum mettant en échec l'accord de brexit négocié entre Bruxelles et Londres, on se retrouverait dans une situation à mon avis assez inextricable, car la volonté du peuple britannique ne serait pas exprimée clairement, avec la moitié des votants du "non" qui votent "non" parce que ce sont des europhiles qui veulent "plus d'Europe" et une moitié qui votent non parce que l'accord négocié est encore trop europhile à leur goût. Le gouvernement britannique n'aurait pas de mandat clair pour savoir quoi négocier à la suite de ce rejet. Rejeter le fait d'avoir un pied dedans et un pied dehors, est-ce dire qu'on veut mettre les deux pieds dedans, ou les deux pieds dehors ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 janvier 2017 Share Posté(e) le 26 janvier 2017 A priori le référendum qu'on a connu est prélegislatif, et donc consultatif... le gouvernement peu tres bien décider qu'au vu du contexte le moment n'est pas judicieux pour quitter l'union... affaire réglée. Pour que ca passe bien il faudrait que le Uk arrive a négocier quelques cartouches mais ca ils ont l'habitude... Ils ont qu'a dire que les polonais propage la grippe du poulet, que les syriens propage celle du mouton etc. et le tour et jouer, les indiens pourront dormir tranquille. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 janvier 2017 Share Posté(e) le 26 janvier 2017 il y a 3 minutes, Wallaby a dit : En cas de deuxième référendum mettant en échec l'accord de brexit négocié entre Bruxelles et Londres, on se retrouverait dans une situation à mon avis assez inextricable, car la volonté du peuple britannique ne serait pas exprimée clairement, avec la moitié des votants du "non" qui votent "non" parce que ce sont des europhiles qui veulent "plus d'Europe" et une moitié qui votent non parce que l'accord négocié est encore trop europhile à leur goût. Le gouvernement britannique n'aurait pas de mandat clair pour savoir quoi négocier à la suite de ce rejet. Rejeter le fait d'avoir un pied dedans et un pied dehors, est-ce dire qu'on veut mettre les deux pieds dedans, ou les deux pieds dehors ? Ben ils enchaînent : en semaine 1 ils votent pour ou contre l'accord éventuellement trouvé avec l'UE, la semaine suivante le choix c'est "Retour en tant que membre lambda dans l'UE, avec les privilèges, les obligations, et sans ristourne" (pas besoin d'imposer ni Shengen ni l'Euro, encore que ça se discute sur ce dernier point) ou "Sortie plus-que-probable à la mode OMC". Pour le dire encore autrement : si l'opinion anglaise bouge beaucoup dans les 2 ans qui viennent dans le sens d'un attachement renouvellé à l'UE, il serait peut être bénéfique pour l'UE comme pour les anglais d'en tenir compte et de repartir sur des bases saines. Le "peut être" est important : on verra quelle est le chemin parcouru par l'UE dans 2 ans, par les SUA, le RU, tout ça : ça fait beaucoup de tweets ! si leur état d'esprit n'a pas vraiment changé, ça ne vaut pas le coup, vu de moi. Ca fait vraiment 30 ans qu'ils nous handicapent formidablement. il y a 1 minute, g4lly a dit : A priori le référendum qu'on a connu est prélegislatif, et donc consultatif... le gouvernement peu tres bien décider qu'au vu du contexte le moment n'est pas judicieux pour quitter l'union... affaire réglé. Ah non : pas après qu'ils aient invoqué l'article 50. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 janvier 2017 Share Posté(e) le 26 janvier 2017 2 hours ago, Boule75 said: Ah non : pas après qu'ils aient invoqué l'article 50. Un texte de loi de l'union interdit d'annuler la procédure?! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 janvier 2017 Share Posté(e) le 26 janvier 2017 il y a 1 minute, g4lly a dit : Un texte de loi de l'union interdit d'annuler la procédure?! C'est toujours ce que j'ai compris, oui. Et si au bout de 2 ans aucun accord n'est trouvé c'est dehors façon OMC. Ensuite, si tout le monde (28 !) est en faveur d'un accord stipulant que c'était une erreur, qu'on revient comme avant ou presque, que puisque les normes, règlements, etc... sont toujours respectés par le membre point n'est besoin de repasser par une phase d'homologation, la sortie de l'UE pourrait ne durer qu'une petite minute, ou un accord être signé disant qu'en fait, non. Mais c'est 1 contre 27 quand même... ça risque de négocier. Je dis Gibraltar. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 janvier 2017 Share Posté(e) le 26 janvier 2017 il y a 4 minutes, g4lly a dit : Ce qui est pas interdit c'est autorisé c'est le principe... A priori rien n'interdit les deux partie d'abandonner le processus de sortie et de rester a la situation ante. C'est aussi mon point de vue mais ça réclame l'unanimité des 28. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 janvier 2017 Share Posté(e) le 26 janvier 2017 12 minutes ago, Boule75 said: C'est toujours ce que j'ai compris, oui. Et si au bout de 2 ans aucun accord n'est trouvé c'est dehors façon OMC. Ensuite, si tout le monde (28 !) est en faveur d'un accord stipulant que c'était une erreur, qu'on revient comme avant ou presque, que puisque les normes, règlements, etc... sont toujours respectés par le membre point n'est besoin de repasser par une phase d'homologation, la sortie de l'UE pourrait ne durer qu'une petite minute, ou un accord être signé disant qu'en fait, non. Mais c'est 1 contre 27 quand même... ça risque de négocier. Je dis Gibraltar. Ce qui est pas interdit c'est autorisé c'est le principe... A priori rien n'interdit les deux partie d'abandonner le processus de sortie et de rester a la situation ante. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 On 17/01/2017 at 11:18 PM, g4lly said: Tout un tas de truc bassement matériel qui ne seront jamais capable de concurrencer le sacré de la nation ... de dieu ... de la république ou de je ne sais quelles autres concept faisant corps et sens. In fine l'Union ca ressemble a rien de plus qu'une ribambelle de norme et quelques projet mutualisé. Rien qui ne puisse lui assurer un avenir face a la concurrence de l'islamisme, du néo-ottomanisme de la grande Russie, ou de l'Amérique Great Again. C'est le drame des européens - au sens géographique - ... avoir oublié que les symboles, les valeurs, le sacré, passe avant toutes les contingences matérialistes. Résultat on a construit une union d'épicier ... même pas une "coop" ... plus un syndicat d'épicier qui se tire dans les pattes. Je m'autocite pour vous proposer une encore tres intéressante emission de france culture ... Quote "Un monde sans esprit : la fabrique des terrorismes" de Roland Gori https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/un-monde-sans-esprit-la-fabrique-des-terrorismes-de-roland Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 Il y a 17 heures, Wallaby a dit : À partir du moment où l'article 50 est déclenché, les Britanniques peuvent voter pour rester dans l'UE autant qu'ils veulent, cela ne les empêchera pas de devoir quitter l'UE inexorablement soit selon les termes négociés entre Londres et Bruxelles soit sans aucun accord dans la poche, suivant les termes de l'article 50 lui-même qui dit que si la négociation n'aboutit pas le pays doit partir bredouille Il y a 16 heures, Boule75 a dit : Il pourrait y avoir unanimité des 27 pour réintégrer le RU au sein de l'Union aux conditions standards (pas de chèque, pas de ristourne, nada) et en pleine acceptation des directives et réglementations acceptées entre temps, notamment sur la localisation des activités de compensation en Euro. Dit autrement : je pense que si le peuple anglais le veut, et notamment s'il le décide d'une part par une majorité nouvelle au Parlement et par un référendum, et que les conditions sont favorables aux 27, on devrait quand même bien, bien réfléchir avant de les aider à sauter de la falaise. Je pense que cette discussion est extrêmement théorique, pour ne pas dire totalement dépassée par les événements, ceci dit avec le plus grand respect je pense que vous n'en douterez pas. Non seulement les Britanniques ne sont pas partis pour ne pas sortir de l'UE - l'un des politiciens les plus europhiles Jeremy Corbyn menace d'expulsion les parlementaires travaillistes qui n'approuveraient pas la sortie de l'UE, question de respect de la démocratie et du résultat du référendum - mais il n'y aucune raison pour qu'ils changent d'avis dans un avenir à court terme moindrement concevable. Pour le meilleur ou pour le pire, une décision a été prise, elle sera appliquée. - Non seulement les hommes politiques britanniques même les plus favorables à l'UE conservent un attachement suffisant à la démocratie pour respecter cette décision, ou du moins une proportion suffisante d'entre eux. - Non seulement il n'existe aucune raison de reculer devant les conséquences, et la sortie du marché unique même si beaucoup de Britanniques la regardent comme un inconvénient ne fera tout au plus qu'un épisode de plus à l'Histoire d'un pays presque millénaire le Royaume-Uni. - Mais encore il existe une dynamique aux relations humaines qui rend pratiquement impossible un retour en arrière à ce stade, de même qu'un couple ne dé-divorce pas. La Grande-Bretagne sera-t-elle un jour à nouveau membre de l'Union européenne ? Rien ne l'exclut, mais dans ce cas ce ne sera qu'à long terme. Si - et c'est un gros si - l'Union européenne survit en tant qu'organisation, disons à dix ou quinze ans, elle ne pourra à mon avis que s'être réformée suffisamment de façon à devenir plus attirante pour les peuples des pays membres, lesquels pour l'instant sont tous peu ou prou en train de s'en éloigner "mentalement" même si à des vitesses différentes, et à force de s'en éloigner mentalement on finit un jour par agir concrètement. Il faudra d'abord que ce grand mouvement historique soit inversé, donc un nouveau traité soit dit en passant remplaçant l'actuel traité de Lisbonne qui est objectivement intolérable en l'état - c'est l'évolution des opinions européennes ces dernières années qui le prouve - et encore n'est-ce qu'une condition nécessaire et non suffisante. Dans ce scénario de survie de l'UE disons en 2030, et dans ce scénario seulement, la possibilité d'une adhésion de nouveaux pays européens sera ouverte. Y compris de la ré-adhésion d'un ancien membre tel le Royaume-Uni. La possibilité en serait d'ailleurs ouverte tout aussi bien pour un pays comme la Russie que la Suisse. Pour l'Ukraine aussi bien que pour le Royaume-Uni, la Serbie, l'Albanie ou qui sait même la Turquie. Bref, il s'agirait d'un autre monde, d'une autre époque et d'une autre Union européenne. Pour nous qui vivons à cette époque-ci, la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE est un fait historique. Un événement réel que l'on peut prendre plus ou moins de temps à accepter - les cinq stades classiques du deuil - mais qui n'en continuera pas moins à exister, quoi qu'il en soit du moment de notre passage du troisième stade - le marchandage, les négociations et les menaces - au cinquième l'acceptation, de préférence sans s'attarder exagérément au quatrième la dépression. Eh, De Gaulle avait raison one more time, faut-il s'en étonner ! Oups, désolé Mon Général... un anglicisme 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 il y a 27 minutes, Alexis a dit : Jeremy Corbyn menace d'expulsion les parlementaires travaillistes Il tire sa légitimité des électeurs et il sent que sa popularité dépend du respect du résultat du référendum. A contrario les blairistes tirent leur légitimité de l'establichementhe et seront peut-être très fiers d'avoir été expulsés par Corbyn. il y a 30 minutes, Alexis a dit : La Grande-Bretagne sera-t-elle un jour à nouveau membre de l'Union européenne Le plus expéditif serait qu'elle le soit mais par la porte de derrière, comme on fait entrer l'Ukraine par la porte de derrière à l'insu des électeurs. il y a 33 minutes, Alexis a dit : Eh, De Gaulle avait raison one more time, faut-il s'en étonner ! Sur la Grande Bretagne qui n'a pas vocation à entrer dans le Marché Commun ou sur l'UE en général et le Plan Fouchet ? Pour l'instant l'histoire a donné tort à de Gaulle et au plan Fouchet, et donné raison à Jean Monnet et à la version atlantiste de la construction européenne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 il y a 16 minutes, Wallaby a dit : Sur la Grande Bretagne qui n'a pas vocation à entrer dans le Marché Commun ou sur l'UE en général et le Plan Fouchet ? Pour l'instant l'histoire a donné tort à de Gaulle et au plan Fouchet, et donné raison à Jean Monnet et à la version atlantiste de la construction européenne. C'est ironique? Associer la vision de l’Europe de JEAN MONNET à celle des anglais...je ne sais pas. Le fait est dans ce que tu énonces que : avoir les anglais dans l'europe la rend de fait atlantiste, les sortir de l'europe rend possible une europe non atlantiste. L'un sans l'autre rendait le projet impossible, oui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 (modifié) A propos de l'éventuel accord commercial US/ UK, voici un avis listant les raisons poussant a un accord défavorable aux anglois... Seul avantage de cet accord par rapport a l'UE (en excluant la vassalisation de la special relationship) : pas de libre circulation des personnes Edit : + pour le gouvernement May, l'aspect psychologique qu'ils ne sont pas seuls au monde après le brexit... http://mobile.lemonde.fr/donald-trump/article/2017/01/27/l-accord-de-libre-echange-souhaite-par-theresa-may-et-donald-trump-ne-sera-pas-si-facile_5069895_4853715.html?xtref= Modifié le 27 janvier 2017 par rogue0 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 il y a 20 minutes, debonneguerre a dit : C'est ironique? Associer la vision de l’Europe de JEAN MONNET à celle des anglais...je ne sais pas. Le fait est dans ce que tu énonces que : avoir les anglais dans l'europe la rend de fait atlantiste, les sortir de l'europe rend possible une europe non atlantiste. L'un sans l'autre rendait le projet impossible, oui. Non, je pensais au contraire dissocier ces deux questions. Comme Alexis disait que De Gaulle avait raison, mais sans préciser le sujet... Je pense que sur le fait que les Anglais sont allergiques à l'Europe, de Gaulle avait à peu près raison. Mais sur l'UE en général, bien que l'Europe de Jean Monnet soit en crise, on ne peut pas dire pour autant que cela valide la conception gaullienne de l'Europe. On ne sait pas sur quoi débouchera la crise actuelle, sur un chaos total ou sur autre chose ? Et pourquoi cette autre chose correspondrait-elle miraculeusement à la vision de de Gaulle, dans un monde où la France pèse de moins en moins lourd en poids relatif ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 Il y a 2 heures, Alexis a dit : Je pense que cette discussion est extrêmement théorique, pour ne pas dire totalement dépassée par les événements, ceci dit avec le plus grand respect je pense que vous n'en douterez pas. Non seulement les Britanniques ne sont pas partis pour ne pas sortir de l'UE - l'un des politiciens les plus europhiles Jeremy Corbyn menace d'expulsion les parlementaires travaillistes qui n'approuveraient pas la sortie de l'UE, question de respect de la démocratie et du résultat du référendum - mais il n'y aucune raison pour qu'ils changent d'avis dans un avenir à court terme moindrement concevable. Europhile Jeremy Corbyn ? As-tu bien suivi ?? Et il les menace d'expulsion de quoi, au juste ? Du cadavre palpitant du parti travailliste ? L'idée que ce référendum à 52%-48% avec de très fortes disparités géographiques serait si fort qu'il ne puisse être remis en cause par les sujets du RU eux-même (et pas par quelque sombre conspiration extérieure) est assez étonnante, en fait. Les électeurs du brexit doivent bien commencer à voir à quel point les formidables plans de Farage, Gove et autre Johnson étaient juste du pipeau complet, et à quel point on leur a menti (rappelez-moi combien devait être récupéré pour le NHS déjà ?). Le camp du brexit est infiniment plus déchiré que celui du remain, entre des régions pauvres virant à la xénophobie et aspirant, probablement, à une forme de protectionnisme ou du moins de protection, et d'autre part des fanatiques du libre-échange sous acide tirant des plans sur la comète sur a global Britain qui, soudainement, parce que les droits de douanes avec les US ou l'Inde passeraient de 5% à 0%, renaîtrait des cendres de l'empire colonial, rirait au nez de l'UE (et on pourrait être plus vulgaire ; ils le sont), deviendrait le leader du monde libre (si, si : ils l'écrivent). Je cesse là : leur désarroi me semble assez patent. Deux ans c'est long, surtout avec Trump de l'autre côté : ils pourraient tenter de faire marche arrière d'ici là, n'en déplaise à tous ceux qui souhaitent que leur exemple soit imité. J'ai dit plus haut que personnellement je ne voyais pas ça d'un bon oeil tant qu'ils ne changeaient pas profondément leur rapport à l'UE. Mais ça n'empêche pas d'envisager qu'ils puissent être tentés par un voyage retour. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 Eurostar : Londres impose des quotas pour les voyageurs non britanniques http://www.lefigaro.fr/societes/2017/01/27/20005-20170127ARTFIG00166-eurostar-londres-impose-des-quotas-pour-les-voyageurs-non-britanniques.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 Il y a 1 heure, Wallaby a dit : Non, je pensais au contraire dissocier ces deux questions. Comme Alexis disait que De Gaulle avait raison, mais sans préciser le sujet... Je pense que sur le fait que les Anglais sont allergiques à l'Europe, de Gaulle avait à peu près raison. Mais sur l'UE en général, bien que l'Europe de Jean Monnet soit en crise, on ne peut pas dire pour autant que cela valide la conception gaullienne de l'Europe. On ne sait pas sur quoi débouchera la crise actuelle, sur un chaos total ou sur autre chose ? Et pourquoi cette autre chose correspondrait-elle miraculeusement à la vision de de Gaulle, dans un monde où la France pèse de moins en moins lourd en poids relatif ? De Gaulle était un pragmatique et sa vision était empreinte de la réalité de son temps, je la considère (sa vision) comme une étape vers un quelque chose de plus intégré. L’Europe actuelle si elle est plus intégrée économiquement parlant qu'à l'époque, l'est à peine plus politiquement parlant, l'un n'allant pas sans l'autre, là est l'origine de la crise actuelle. Le cas anglais n'est qu'une partie du problème, en cela qu'il freinait ou empêchait de traiter le problème, et ce Brexit est salutaire pour cela. (HS : d'ailleurs on pourrait presque s'étonner de la synchronicité entre trump et brexit, je ne crois pas au complot, plutôt un mouvement de fond dans la pensée des anglo-saxons) Mais il est vrai que je ne sais pas non plus si c'est la vision gaullienne qui l'emportera, peut-être pour une phase de transition, de toute façon notre temps n'est pas le même. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 Il y a 21 heures, mehari a dit : Avec la promesse de passer à l'Euro (dans les... disons 5 ans) et l'entrée immédiate dans l'Espace Schengen. Avec des termes comme ça, ils ne voudront jamais revenir... Ou alors, ils sont vraiment désespérés. Les Anglais signent mais n'appliquent que ce qu'ils veulent bien appliquer : depuis 1884, ils devraient avoir abandonné livres pieds pouces miles et autres conneries au profit du système métrique. En contre partie notre belle France a abandonnée son Magnifique Méridien de Paris... notre méridieennnnn, snifff... https://fr.wikipedia.org/wiki/Méridien_de_Paris 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carl Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 (modifié) Hem, vous avez vu ce que raconte l'ambassadeur US pressenti pour l'UE, Ted Malloch ? Citation Après que le président élu se soit lâché contre l’Europe et l’Allemagne avant sa prise de fonction, c’est au tour d’un de ses proches, Ted Malloch, 64 ans, pressenti pour être le nouvel ambassadeur américain auprès de l’Union. Hier, lors de deux émissions de la BBC, Malloch a confirmé la nouvelle ligne américaine : l’Europe n’est non seulement plus un enjeu stratégique pour Washington, mais c’est un adversaire à abattre ! Un tournant stratégique qui met fin à 70 ans de diplomatie européenne des États-Unis. Ainsi, le diplomate n’hésite pas à comparer l’UE à l’URSS et estime qu’il faut en finir avec ce nouvel « Empire du mal » : « J’ai déjà eu des postes diplomatiques dans le passé qui m’ont permis d’aider à abattre l’URSS. Alors, peut-être qu’une autre Union a aussi besoin d’être domptée », a froidement lâché le « diplomate ». Il a confirmé que le président Trump « n’aime pas cette organisation supranationale, non élue, mal dirigée par des bureaucrates et qui n’est franchement pas une vraie démocratie ». Pour lui, Jean-Claude Juncker, le président de la Commission et ancien premier ministre du Grand Duché, « serait plus à sa place en étant maire d’une ville au Luxembourg ». Quand à l’euro, évidemment, il « est en voie de disparition, il a un réel problème et pourrait s’effondrer d’ici un an, un an et demi ». « La seule chose que je ferais en 2017, c’est prendre une position courte sur l’euro », c’est-à-dire de parier sur les marchés sur sa baisse, a-t-il conseillé. Et d’appeler à la rescousse de ses prévisions apocalyptique l’économiste de gauche Joseph Stiglitz « qui a écrit un livre entier sur le sujet » http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2017/01/27/ted-malloch-ambassadeur-pressenti-bruxelles-lue-cest-lurss/ Modifié le 27 janvier 2017 par Carl 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 (modifié) Ted Malloch.... il a tout du doberman ce gars. quand il viendra à Bruxelles. il faudra lui offrir une muselière pour l’empêcher d'aboyer. L'Europe est-elle obligée d’accréditer un gugusse pareil qui lui crache dessus ? Bref .. le Trump et sa meute .. ça fait pas 10 jours qu'ils sont là que déjà ils commencent à sérieusement nous les briser menu menu.....nous l'Europe.... (et encore on est pas à la place du Mexique ou de la Chine !) On voulait une rupture avec l'ancien régime - on est pas déçu certes ! mais va falloir leur donner un petit avertissement ... il y a des limites au supportable ; l''Europe peut aussi orienter sa diplomatie, son commerce, si elle le souhaite .... on peut rééquilibrer avec d'autres puissances. il faudrait qu'il se mette bien ça dans sa gueule tête.. Modifié le 27 janvier 2017 par Lezard-vert 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carl Posté(e) le 27 janvier 2017 Share Posté(e) le 27 janvier 2017 (modifié) il y a une heure, Lezard-vert a dit : Ted Malloch.... il a tout du doberman ce gars. quand il viendra à Bruxelles. il faudra lui offrir une muselière pour l’empêcher d'aboyer. L'Europe est-elle obligée d’accréditer un gugusse pareil qui lui crache dessus ? Bref .. le Trump et sa meute .. ça fait pas 10 jours qu'ils sont là que déjà ils commencent à sérieusement nous les briser menu menu.....nous l'Europe.... (et encore on est pas à la place du Mexique ou de la Chine !) On voulait une rupture avec l'ancien régime - on est pas déçu certes ! mais va falloir leur donner un petit avertissement ... il y a des limites au supportable ; l''Europe peut aussi orienter sa diplomatie, son commerce, si elle le souhaite .... on peut rééquilibrer avec d'autres puissances. il faudrait qu'il se mette bien ça dans sa gueule tête.. Mais est-ce que ça va inciter les européens à rester bien unis pour négocier en position de force, ou est-ce qu'il suffira de donner un os à certains pour pouvoir taper tranquillement sur les autres ? Si la Chine a assez bien réussi à acheter la coopération des allemands et des anglais ces dernières années, en théorie, les usa peuvent le faire aussi et encore mieux. On peut raisonnablement espérer que Trump et sa bande attaquent avec très peu de finesse, voir débilement, mais franchement, avec les difficultés de l'euro, les problèmes de dette publique, les pays de l'est prêts à n'importe quoi pour la protection US et les autres qui ne veulent pas dépenser un rond dans la défense, la balance commerciale très excédentaire pour l'Europe avec les USA, les anglais qui vont tout faire pour péter l'Europe vu qu'il se sont obligés d'en sortir... ils ont peut-être de très bonnes raisons d'être confiants et arrogants les trumpistes Modifié le 27 janvier 2017 par Carl 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 28 janvier 2017 Share Posté(e) le 28 janvier 2017 (modifié) Disons que la configuration qui commence à se profiler fait espérer/craindre une possibilité d'accélération brutale d'une forme de construction étatique européenne, tout du moins autour d'un "noyau dur": entre une Amérique trumpiste qui ne se cache même pas de forcer la propension à la division/vassalisation du vieux continent de façon encore plus poussée, une Russie qui oeuvre pour la division et pourrait opérer une coopération de fait avec les US en ce sens, la Chine qui ne demande pas mieux, et le RU maintenant qui pourrait se faire la cheville ouvrière de cette tendance, il y a beaucoup de raisons de voir une contre-réaction moins nuancée côté européen, suite à la peur face à cette nouvelle hostilité omnidirectionnelle. La chose serait moins à attendre de l'UE proprement dite (surtout que sa tête fonctionne très mal ces temps-ci, et mécontente beaucoup de monde: cf le dircab de Juncker et son impérialisme bureaucratique: vu de l'intérieur, c'est paraît-il assez flippant), et plus de l'éventuelle initiative de quelques Etats. Mais la tendance semble clairement affichée: l'UE sera un champ de bataille, dans les années à venir. Et les élections de cette année vont beaucoup nous dire sur les camps et volontés en présence. Ceci dit, la tendance de certains Etats à la prostitution atlantiste, même dans le seul domaine de la défense, pourrait ne pas être si forte partout où on le pense: la posture de Trump, surtout si elle continue, a commencé à créer l'une des pires choses qui soit pour une alliance de long terme.... Le doute. Réintroduire l'incertitude dans un truc aussi établi que l'OTAN, dont l'une des principales forces est d'être considéré comme acquis, peut engendrer des réactions inattendues. Et Theresa May l'a bien senti, vu la teneur de son discours dirigé vers Trump. Modifié le 28 janvier 2017 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 28 janvier 2017 Share Posté(e) le 28 janvier 2017 Tiens : les anglais sont devenus pro-OGM. ("Putain, deux ans !") Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 28 janvier 2017 Share Posté(e) le 28 janvier 2017 May est allée voir le sultan..... pour lui dire qu'elle veut quelques centaines de milliers de réfugies en Angleterre et pour ouvrir une ligne maritime directe vous croyais ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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