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Défense sol-air multicouches


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il y a 1 minute, g4lly a dit :

Puis la manivelle pour tourner et pointer la tourelle ... la mise à feu avec un clou ? Et on déplace l'engin en poussant après le tir ou c'est juste le recul du canon qui assure le déplacement ?

Voilà. Il doit bien nous rester des stocks de FT-17.

Par contre si ce genre de menace est avéré, un système débrayable en tout mécanique aurait son intérêt en effet.

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Il y a 1 heure, hadriel a dit :

Oui les prises d'air il faut les grillager et ça va poser problème, et tout ce qui est externe peut ramener du courant dans la caisse si les cables ne sont pas protégés.

Euhh là on est dans les rayons X non?

Oui mais on sait produire des impulsion X à partir d'engin pyrotechnique de taille raisonnable... mais même en restant dans le térahertz simple on des déjà à 0.1 mm ... ça passe partout ou presque.

Les simples micro-onde sont déjà millimétrique.

La bonne nouvelle c'est qu'aujourd'hui il n'est pas simple de développer des armes NNEMP puissante et à fréquence élevé, donc la portée restera modeste encore un moment. Mais si on se met à chercher un peu fort y a pas mal de projet en attente depuis la guerre froide qui pourrait rapidement retrouver de gros financement et ça serait assez "amusant" pour les armées modernes, très dépendante de l'électronique.

Un missile HEMP comme CHAMP ou HiJENKS pourrait par exemple désactiver un systeme de déclenchement d'une bombe atomique...

... l'amusant ici c'est que ca favoriserait les armées low-tech qui utilise de l'électronique old school ou assez grossière.

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il y a 23 minutes, g4lly a dit :

Oui mais on sait produire des impulsion X à partir d'engin pyrotechnique de taille raisonnable... mais même en restant dans le térahertz simple on des déjà à 0.1 mm ... ça passe partout ou presque.

Les simples micro-onde sont déjà millimétrique.

La bonne nouvelle c'est qu'aujourd'hui il n'est pas simple de développer des armes NNEMP puissante et à fréquence élevé, donc la portée restera modeste encore un moment. Mais si on se met à chercher un peu fort y a pas mal de projet en attente depuis la guerre froide qui pourrait rapidement retrouver de gros financement et ça serait assez "amusant" pour les armées modernes, très dépendante de l'électronique.

Un missile HEMP comme CHAMP ou HiJENKS pourrait par exemple désactiver un systeme de déclenchement d'une bombe atomique...

... l'amusant ici c'est que ca favoriserait les armées low-tech qui utilise de l'électronique old school ou assez grossière.

On sait faire...qui, et quoi comme munition par exemple en existant ? Si on parle d'avenir, estimer quand ça entrerait en service ?

Quelle portée au point détonation ?

 

Pour la dernière partie, tant mieux. Parce qu'en crash, c'est le plus facile à produire.

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il y a 40 minutes, Polybe a dit :

On sait faire...qui, et quoi comme munition par exemple en existant ? Si on parle d'avenir, estimer quand ça entrerait en service ?

Quelle portée au point détonation ?

Demande au USA ils déploient des missile CHAMP depuis belle lurette avec un bete "Explosively pumped flux compression generator" plus un Vircator, et redéveloppe HiJENKS avec le meme systeme en plus compact et plus puissant. S'il se permettent de mettre ca dans un missile de croisiere et menace les ICBM adverses c'est que ca porte suffisament loin sous terre dans les silos par exemple.

S'ils s'emmerdent a développer HiJENKS pour JASSM-ER c'est que ca marche.

Explosively pumped flux compression generator et Vircator c'est des techno basique des année 60 ... on a coupé les dev' dedans parce qu'on arrivait pas assez à miniaturiser assez  et on avait peur de l'escalade. Certain se sont meme battu pour classer CHAMP dans les arsenaux nucléaires, d'ou les efforts de non dissémination pour favoriser les armées technos au détriment des autres.

 

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il y a une heure, g4lly a dit :

Demande au USA ils déploient des missile CHAMP depuis belle lurette avec un bete "Explosively pumped flux compression generator" plus un Vircator, et redéveloppe HiJENKS avec le meme systeme en plus compact et plus puissant. S'il se permettent de mettre ca dans un missile de croisiere et menace les ICBM adverses c'est que ca porte suffisament loin sous terre dans les silos par exemple.

S'ils s'emmerdent a développer HiJENKS pour JASSM-ER c'est que ca marche.

Explosively pumped flux compression generator et Vircator c'est des techno basique des année 60 ... on a coupé les dev' dedans parce qu'on arrivait pas assez à miniaturiser assez  et on avait peur de l'escalade. Certain se sont meme battu pour classer CHAMP dans les arsenaux nucléaires, d'ou les efforts de non dissémination pour favoriser les armées technos au détriment des autres.

 

Non là je demande à toi. J'ai cherché CHAMP HEMP, et je crois que je vais recevoir une visite de la Police Nationale... :laugh:

Ils le déploient depuis belle lurette ? Ah, parce que là en recherche Google de base, je suis tombé sur des projets, des recherches...tu as de la ressources sur le sujet ? Doctrine d'utilisation, vecteurs qui le mettent en œuvre, exemple d'utilisation passée etc. ?

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il y a 54 minutes, Polybe a dit :

Non là je demande à toi. J'ai cherché CHAMP HEMP, et je crois que je vais recevoir une visite de la Police Nationale... :laugh:

Ils le déploient depuis belle lurette ? Ah, parce que là en recherche Google de base, je suis tombé sur des projets, des recherches...tu as de la ressources sur le sujet ? Doctrine d'utilisation, vecteurs qui le mettent en œuvre, exemple d'utilisation passée etc. ?

Depuis 2012 ... soit 13 ans maintenant.

Pour les sources c'est l'air force elle même ... encore faut il chercher au delà de gogol ...

https://www.kirtland.af.mil/Portals/52/documents/HPM.pdf

https://www.dailymail.co.uk/news/article-7037549/Air-Force-deployed-20-missiles-fry-military-electronics-North-Korea-Iran.html

etc.

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Il y a 20 heures, g4lly a dit :

Depuis 2012 ... soit 13 ans maintenant.

Pour les sources c'est l'air force elle même ... encore faut il chercher au delà de gogol ...

https://www.kirtland.af.mil/Portals/52/documents/HPM.pdf

https://www.dailymail.co.uk/news/article-7037549/Air-Force-deployed-20-missiles-fry-military-electronics-North-Korea-Iran.html

etc.

Merci. J'en avais entendu parler je crois dans les années 2000, mais je n'avais jamais entendu parler de leur emploi.

Curieux de connaitre le rayon d'action de ces munitions...

 

Edit : ah bah c'est même très précisément les visuels dont je me souviens. Par contre les sources de mise en œuvre ops me paraissent-être du "on-dit".

Modifié par Polybe
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Il y a 4 heures, Polybe a dit :

Merci. J'en avais entendu parler je crois dans les années 2000, mais je n'avais jamais entendu parler de leur emploi.

Curieux de connaitre le rayon d'action de ces munitions...

 

Edit : ah bah c'est même très précisément les visuels dont je me souviens. Par contre les sources de mise en œuvre ops me paraissent-être du "on-dit".

C'est un armement spécial développement en quasi secret développé par Phantom Work forcément qu'on a pas les détails. Le peu qu'on a ce sont les signaux stratégique que l'armée US veut bien envoyer.

Ete message qu'elle envoi. C'est : nous disposonsde missile de croisière dontle canon électromagnétiqueet capablede plusieurs tirs sur plusieurs cibles pendant le même vol... Ces cibles étant prioritairement des éléments de valeur, sensible EM, vos radars, antenne de communication et autre brouilleurs.

Pour la portée elle semble suffisante.

Le projet HiJENK ne vise pas a augmenter la portée d'ailleurs mais a miniaturiser le truc pour l'embarquer dans des engins plus petit/leger. Dans un premier temps le JAASM-ER mais probablement d'autre engin plus "dronisé" ou permanent.

Le même système existe en sol air aussi ... Une tourelle "micro-onde" dont la portée ne semble plus ridicule du tout et qui rentre en concurrence avec les tourelles laser de DCA genre Iron Beam - dont la portée utile semble une dizaine de kilomètres -.

Même si la tourelle micro-onde portait moins loin elle aurait quand même quelques avantages notamment l'usage tout temps.

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Pour la réflexion et pourrait figuer dans les items des Trois Armées et de la dissuasion classique/nucléaire :

La défense aérienne et le retour aux fondamentaux de la liberté d’action dans un monde aérobalistique

https://www.areion24.news/2025/04/23/la-defense-aerienne-et-le-retour-aux-fondamentaux-de-la-liberte-daction-dans-un-monde-aerobalistique/

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Le 22/04/2025 à 23:02, g4lly a dit :

C'est un armement spécial développement en quasi secret développé par Phantom Work forcément qu'on a pas les détails. Le peu qu'on a ce sont les signaux stratégique que l'armée US veut bien envoyer.

Ete message qu'elle envoi. C'est : nous disposonsde missile de croisière dontle canon électromagnétiqueet capablede plusieurs tirs sur plusieurs cibles pendant le même vol... Ces cibles étant prioritairement des éléments de valeur, sensible EM, vos radars, antenne de communication et autre brouilleurs.

Pour la portée elle semble suffisante.

Le projet HiJENK ne vise pas a augmenter la portée d'ailleurs mais a miniaturiser le truc pour l'embarquer dans des engins plus petit/leger. Dans un premier temps le JAASM-ER mais probablement d'autre engin plus "dronisé" ou permanent.

Le même système existe en sol air aussi ... Une tourelle "micro-onde" dont la portée ne semble plus ridicule du tout et qui rentre en concurrence avec les tourelles laser de DCA genre Iron Beam - dont la portée utile semble une dizaine de kilomètres -.

Même si la tourelle micro-onde portait moins loin elle aurait quand même quelques avantages notamment l'usage tout temps.

Oui mais du coup je me dis que l'efficacité reste à démontrer.

Détourner des financements pour faire face à ça me parait pour l'heure sujet à discussion.

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Il y a 9 heures, Polybe a dit :

Oui mais du coup je me dis que l'efficacité reste à démontrer.

Détourner des financements pour faire face à ça me parait pour l'heure sujet à discussion.

Si eux continue à financer le projet depuis Mathusalem c'est qu'ils ont prouvé a eux même que ça marche, ils ont même publié les résultats des essais concluant en 2012 ...

... la question n'est pas de savoir si ca marche d'ailleurs tout le monde sait que ca marche. La question c'est comment faire pour que ca ne deviennent pas la foire à neu neu autour des microonde.

Pour le moment il y a une barrière à l'entrée qui est technologique, il n'est pas simple de produire des flux de microonde à la fois puissant, suffisamment focalisé, et de longueur d'onde courte ... c'est pour ca que c'est une discipline essentiellement US.

Mais demain quand la techno sera moins couteuse tout le monde s'y mettra avec deux trains de retards comme d'habitude.

---

Accessoirement Thalès propose déjà des armes à micro onde, mais plus modeste, comme E-Trap. Diehl aussi.

---

L'AirForce dispose même d'un modèle informatique permettant de simuler une guerre des micro-ondes sur ses engins.

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Il y a 2 heures, leclercs a dit :

Cela dit une telle portée fera de l'arme un moyen efficace

C'est sur, mais il faudra certainement faire gaffe à ne pas griller un F 35 5 miles plus loin ! :tongue:

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TRADUCTION DE L'ARTICLE

La société américaine Epirus a annoncé le 29 avril 2025 la livraison d'un système expéditionnaire de lutte anti-essaim à énergie dirigée (ExDECS) à la division Dahlgren du Naval Surface Warfare Center pour évaluation par le Corps des Marines des États-Unis. ExDECS est un système de lutte anti-drone à micro-ondes haute puissance (HPM), développé comme dérivé du système expéditionnaire Leonidas. Le système a été livré après des tests de réception en usine concluants, formalisés par le formulaire DD250 du Département de la Défense, et des tests de réception gouvernementaux ultérieurs. Il a été développé dans le cadre d'un contrat avec l'Office of Naval Research (ONR) de l'US Navy. Des tests et évaluations supplémentaires sont financés par le programme d'évaluation préliminaire des systèmes de drones anti-essaim au sol (PEGASUS), attribué en septembre 2024.

Le système ExDECS (Expeditionary Directed Energy Counter-Swarm) est destiné à soutenir la mission de défense aérienne à basse altitude (LAAD) du Corps des Marines et le développement des capacités de défense aérienne au sol (GBAD). Ce système est conçu pour s'intégrer aux véhicules tactiques légers, aux remorques et à d'autres plateformes mobiles. Il utilise une technologie HPM à impulsions longues, définie par logiciel et à base de nitrure de gallium (GaN), à semi-conducteurs, privilégiant la modularité, l'évolutivité et la capacité à opérer en situation expéditionnaire. Le Leonidas Expeditionary, lancé par Epirus en 2024, fait partie d'une gamme de produits comprenant également les systèmes Leonidas Pod, Leonidas IFPC-HPM (version fixe ou repositionnable) et Leonidas Maneuver SHORAD. AirPower 2.0 a indiqué qu'ExDECS est le quatrième format développé par Epirus pour les forces armées américaines, avec des développements futurs incluant un système HPM à portée étendue (ER) de 10 kilomètres.

Le système ExDECS est un dérivé du système Leonidas, utilisant des micro-ondes de haute puissance pour neutraliser les drones par interférence électromagnétique. Andy Lowery, PDG d'Epirus, a déclaré que des systèmes comme ExDECS offrent une capacité « un-à-plusieurs » en perturbant simultanément l'électronique de plusieurs drones. Dans des commentaires adressés à Inside Defense, Lowery a comparé cet effet à une version électromagnétique du système d'arme rapprochée Phalanx, soulignant qu'au lieu d'endommager physiquement les drones, ExDECS surcharge leurs circuits en créant un environnement électromagnétique intense. Ce concept permet de perturber les communications d'un essaim sans engagement cinétique.

L'approche d'Epirus en matière de technologie micro-ondes haute puissance présente plusieurs avantages opérationnels revendiqués : efficacité en termes de taille, de poids et de puissance (SWaP) par rapport aux systèmes HPM traditionnels ; utilisation de composants à semi-conducteurs sans rayonnement ionisant ; adaptabilité logicielle permettant d'augmenter la portée ou d'optimiser les formes d'onde sans modification matérielle ; modularité grâce aux modules amplificateurs remplaçables en ligne (LRAM) ; et intégration aux systèmes de commandement et de contrôle existants grâce à des architectures API ouvertes, notamment FAAD C2. L'entreprise affirme également que Leonidas répond aux défis de coût, en permettant des engagements à un coût par tir nettement inférieur à celui des défenses cinétiques.

Les systèmes Leonidas ont été validés par des tests approfondis et ont été sélectionnés pour l'initiative « Capacité de protection contre les tirs indirects par micro-ondes haute puissance » (IFPC-HPM) de l'armée américaine. Quatre prototypes Leonidas IFPC-HPM ont été livrés en mai 2024, comme annoncé précédemment. Le général Randy George, chef d'état-major de l'armée, a déclaré devant le Congrès que les systèmes seraient déployés dans la zone du Commandement central américain (CENTCOM) pour des tests opérationnels. L'objectif est de permettre aux soldats, aux développeurs et aux testeurs d'ajuster les capacités en conditions réelles. Doug Bush, responsable des acquisitions de l'armée, a souligné les défis de l'intégration des systèmes à énergie dirigée, notamment avec les lasers à haute énergie de 50 kilowatts, tout en soulignant que les systèmes à énergie dirigée de plus faible puissance, comme les lasers à haute énergie palettisés de 20 kilowatts (P-HEL), s'avèrent plus viables pour certaines applications fixes.

Les systèmes IFPC-HPM développés par Epirus ont été testés contre des cibles de drones isolés et des essaims de drones, démontrant leur capacité à neutraliser de multiples menaces. Après des essais de développement technique et une formation sur les nouveaux équipements, l'armée a confirmé que ces systèmes sont destinés à un déploiement opérationnel sous réserve des approbations finales. Des responsables militaires, dont le vice-amiral Brendan McClane et le général Michael « Erik » Kurilla, ont exprimé la nécessité d'une adoption accélérée des armes à énergie dirigée, notamment des systèmes HPM, dans le cadre de défenses multicouches contre les drones, les missiles et autres menaces aériennes dispersées.

En mai 2024, Andy Lowery, PDG d'Epirus, a indiqué que l'entreprise prévoyait des démonstrations de systèmes Leonidas à l'échelle avec l'US Navy lors des exercices de technologie navale avancée (ANTX), et que des déploiements au PACOM et en Ukraine étaient possibles en fonction des résultats des tests. M. Lowery a expliqué qu'Epirus avait intégré des caractéristiques de conception pour atténuer les effets des interférences électromagnétiques et intégré une flexibilité dans l'architecture du système pour s'adapter à l'évolution des menaces.

Dans un contexte plus large, le besoin opérationnel de systèmes comme ExDECS a été renforcé par l'évolution de la guerre des drones, particulièrement évidente lors du conflit ukrainien. Des rapports ont décrit l'utilisation massive de drones bon marché par les deux camps, créant des défis pour les systèmes de défense aérienne traditionnels. Selon Epirus, des systèmes comme ExDECS peuvent offrir une réponse moins coûteuse et plus évolutive, évitant les lourdes charges financières et logistiques associées aux intercepteurs cinétiques. Un article de Forbes de septembre 2024 détaille qu'ExDECS émet une impulsion à large zone qui affecte les drones quasi instantanément, offrant une alternative aux lasers ou aux défenses à projectiles, pour un coût par tir estimé à environ cinq centimes.

Epirus souligne que l'ExDECS, grâce à sa large portée, évite les risques liés aux tirs amis, qui peuvent survenir lors de l'engagement de drones volant à basse altitude avec des armes traditionnelles. La conception compacte et à semi-conducteurs du système est destinée à soutenir les opérations hautement mobiles du Corps des Marines dans le cadre du concept d'opérations avancées de base expéditionnaires (EABO). Cela répond aux besoins du Corps des Marines en matière de capacités anti-drones mobiles, légères et rapidement déployables. La première unité ExDECS sera intégrée au Système commun de commandement et de contrôle de l'aviation (CAC2S) du Corps des Marines pour des expérimentations sur le terrain et des tests multiplateformes plus tard en 2025.

Des rapports antérieurs indiquaient qu'Epirus avait installé son système Leonidas sur un véhicule Stryker dans le cadre d'un contrat de prototypage de 66 millions de dollars avec le Bureau des capacités rapides et des technologies critiques (RCCTO) de l'armée américaine afin d'explorer les applications mobiles de la technologie micro-ondes haute puissance. Des démonstrations sur le terrain fin 2023 ont montré des engagements réussis avec des drones isolés et des essaims. La plateforme Stryker Leonidas, développée en moins d'un an, a été présentée publiquement lors de la conférence de l'Association de l'armée américaine.

Les armes à énergie dirigée sont devenues une priorité pour le ministère de la Défense, face à la prolifération mondiale de drones et de missiles bon marché et produits en série. Selon un rapport du Service de recherche du Congrès de 2023, les micro-ondes de forte puissance sont particulièrement adaptées pour attaquer de vastes essaims sur de vastes zones. Des entreprises de défense, dont Raytheon, développent également des systèmes micro-ondes pour des applications embarquées dans le cadre de programmes de la Marine tels que METEOR, les premiers tests à bord étant prévus pour l'exercice 2026.

Outre les essais opérationnels à court terme au CENTCOM et sur d'autres théâtres d'opérations, Epirus prévoit d'ouvrir un centre de simulation à grande échelle en Oklahoma au troisième trimestre 2025, à proximité de Fort Sill et du Centre d'excellence interarmées de lutte contre les petits drones (JCCUA). Ce centre proposera des environnements d'entraînement immersifs et modulaires pour les opérations à énergie dirigée. D'autres extensions des installations de fabrication et de production américaines sont prévues tout au long de 2025 afin de répondre à la demande anticipée des clients américains et alliés.

Depuis sa création en 2018, Epirus s'est positionnée parmi la nouvelle génération de « néo-primes », des entreprises de défense non traditionnelles combinant les méthodes de la Silicon Valley aux exigences du secteur de la défense. Son approche privilégie le prototypage rapide, les architectures modulaires et l'adaptabilité, afin de soutenir les forces américaines et alliées face à l'évolution des menaces aériennes et électroniques. Epirus a déclaré que ses systèmes Leonidas, basés sur des logiciels et à semi-conducteurs, peuvent être mis à niveau par logiciel uniquement pour s'adapter aux nouvelles fréquences de menaces sans modification matérielle, contribuant ainsi à l'évolutivité dans divers domaines opérationnels.

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Le 30/04/2025 à 14:01, leclercs a dit :

Cela dit une telle portée fera de l'arme un moyen efficace

Je suis surpris qu'elle porte si loin en fait ... je pensais moins. C'est compliqué d'avoir des portée pratique un peu conséquente avec les micro-ondes.

10 km tu fais déjà beaucoup de truc ... pas seulement contre les drones ... mais aussi contre les fusée programme des différents armement, bombe, fusée missile etc.

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  • 2 weeks later...

Un article intéressant est paru dans "Hartpunkt" concernant la défense aérienne et antimissile à l'aune des leçons tirés de la situation en Ukraine et en Israël :

"Défense aérienne et antimissile : leçons de l'Ukraine et d'Israël :

Cet article aborde trois des principales leçons sur la défense aérienne et antimissile (IAMD) abordées lors de la récente conférence sur la défense aérienne et antimissile intégrée (IAMD) du RUSI à Londres. Le thème principal est que la défense aérienne et antimissile nécessite des compromis qui risquent d’être difficiles et politiquement chargés.

Le 24 avril, le Royal United Services Institute (RUSI) a tenu sa conférence annuelle sur la défense aérienne et antimissile intégrée à Londres. Les intervenants ont fait part de leurs observations et des leçons apprises de l’Ukraine et d’Israël dans le domaine de la défense aérienne. Bien qu’il s’agisse de deux guerres très différentes, les intervenants ont souligné un certain nombre de similitudes qui méritent d’être analysées et prises en considération plus en profondeur. Ils ont commencé par les défis politiques liés à la défense de l’espace aérien d’une nation.

Priorités de la défense aérienne et antimissile

Les politiciens sont nécessaires pour dire aux forces armées ce qui ne doit pas être défendu, a déclaré le général de brigade Ran Kochav, ancien commandant du commandement de la défense aérienne des forces de défense israéliennes. Cela peut surprendre certains, étant donné qu’Israël possède l’une des capacités de défense aérienne les plus complètes au monde par rapport à la taille de l’espace aérien qu’il défend. Toutefois, cette évaluation a également été exprimée par d’autres intervenants de l’Europe et de l’OTAN à propos de la menace russe tout au long de la conférence. Avec des ressources de défense aérienne limitées et un grand espace aérien à défendre, les pays de l’OTAN seraient confrontés à la difficile décision de savoir quoi et comment se défendre contre des attaques russes massives telles que celles menées contre l’Ukraine.

La première leçon est donc claire : les politiciens doivent prendre des décisions difficiles sur ce qu’ils doivent défendre, car nous ne pouvons pas protéger toutes les villes. Par exemple, l’Allemagne a annoncé qu’elle allait acheter des Arrow 4 à Israël pour se défendre contre les missiles hypersoniques et balistiques. Dans les années à venir, la Bundeswehr disposera d’un maximum de 29 systèmes de défense aérienne. L’Allemagne compte cependant 80 grandes villes et au moins 11 bases aériennes, dont trois sont exploitées par les États-Unis. Cela signifie que même avec une composante de défense aérienne terrestre très bien équipée, l’Allemagne ne serait probablement pas en mesure de défendre l’ensemble de son territoire, et aucun autre État européen non plus. L’Europe coopérerait sans aucun doute, en combinant la défense aérienne au sol avec des forces navales et des avions de chasse pour contrer les attaques aériennes russes. Mais la Russie a montré qu’elle pouvait utiliser des milliers de missiles et de drones dans des attaques coordonnées et des campagnes déterminées qui s’étendent sur des années, et non sur quelques jours.

« Quand vous voyez des essaims de centaines de drones opérer en Ukraine, certains comme leurres, d'autres avec des munitions à bord, la question est de savoir comment les combattre tous, ou si vous pouvez tous les combattre », a noté le commodore de l'air Blythe Crawford lors de l'événement. C'est là le nœud du problème : l'Europe pourrait résister à une attaque initiale, mais à un moment donné, les attaques russes dépasseraient probablement les missiles intercepteurs disponibles, et des décisions difficiles devraient être prises sur ce qu'il faut défendre. 

Détection omnidirectionnelle

La défense aérienne et antimissile repose autant sur des capteurs que sur des missiles intercepteurs. La détection des cibles doit être possible 24 heures sur 24, a expliqué le général de brigade Kochav. C’est une tâche pénible pour le personnel concerné, car il doit s’entraîner, dormir, se reposer et assurer la surveillance. Mais ce n’est pas tout : en Israël et en Ukraine, les attaques aériennes et de missiles utilisent un cocktail de capacités qui nécessitent divers capteurs pour la détection et le suivi. Dans les deux conflits, une défense omnidirectionnelle est également nécessaire, comprenant des capteurs et des missiles intercepteurs. Comme l'a souligné Bogusz Madej, responsable des politiques au sein du département IAMD de la Division des investissements de défense de l'OTAN, la Russie est capable de mener des attaques très complexes, en mettant l'accent sur les drones d'attaque jetables. Lors de certaines attaques, des groupes de missiles de croisière s'approchent d'une ville avant de se séparer à la dernière minute pour s'approcher depuis des côtés opposés. Dans d’autres attaques, les drones d’attaque jetables Shahed font des détours autour de l’Ukraine avant d’atteindre leur cible, obligeant l’Ukraine à surveiller autant que possible son espace aérien.

Israël est également confronté à des attaques de toutes parts, notamment des roquettes provenant de la bande de Gaza, des roquettes, des missiles et des drones provenant du Liban au nord, des missiles balistiques et des drones provenant d'Iran, des drones provenant de Syrie et des missiles balistiques et des drones provenant du Yémen, a déclaré Kochav. Des milliers de roquettes, de missiles et de drones ont été tirés sur l’Ukraine et Israël. Déterminer quelles menaces sont les plus dangereuses nécessite une alerte et une détection complètes le plus tôt possible. Cela signifie une détection à 360 degrés pour détecter les menaces provenant de directions inattendues, davantage de capteurs et davantage de types de capteurs, y compris des actifs spatiaux et des systèmes de détection passive. Un autre élément clé est l'interopérabilité, car l'échange de données sur les menaces entre les systèmes permet une défense aérienne et antimissile plus efficace, comme l'a démontré le système de commandement et de contrôle IBCS de l'armée américaine. Dans le même temps, les adversaires s’efforcent de réduire la surface radar de leurs armes en utilisant de nouveaux matériaux et des réflecteurs radar, comme l’a fait la Russie avec ses drones leurres connus sous le nom de Parody. Cela rend difficile la détection et la compréhension précise de la menace.

En résumé, la détection omnidirectionnelle est importante pour plusieurs raisons. Les attaquants ont montré qu’ils étaient capables de mener des attaques sur de longues périodes. Ce faisant, ils apprennent et adaptent leurs tactiques, comme l’a souligné Madej. Cela conduit à des modèles d’approche et à des packages d’attaque complexes. La détection omnidirectionnelle aide les forces de défense aérienne à coordonner leur réponse et, combinée à une politique claire sur ce qui doit être défendu, garantit que les cibles les plus critiques ont les meilleures chances de résister à une attaque.

Les menaces sont complexes

Presque tous les intervenants ont souligné que l’un des défis posés par les menaces complexes et multiformes est de répondre à la menace qui modifie l’économie de la guerre. Cela signifie qu’un État peut être contraint de répondre à une attaque avec des armes qui coûtent bien plus cher que ce qu’elles interceptent. Des dizaines de milliers de roquettes, de missiles et de drones ont été tirés sur l’Ukraine et Israël, nécessitant un effort important des intercepteurs de défense aérienne. Mais ce n’est pas seulement le nombre de menaces, mais aussi la diversité des menaces sur les deux théâtres qui doit déterminer les décisions en matière de défense aérienne. « Nous ne voulons pas abattre des drones avec Patriot », a déclaré Madej. Cet effet a également été observé en mer Rouge : le 30 novembre 2024, les Houthis ont tiré trois missiles balistiques anti-navires, trois drones d’attaque jetables et un missile de croisière anti-navires sur des navires marchands en mer Rouge, forçant deux navires américains à intervenir et à intercepter de nombreuses menaces.

Une seule opération coûte probablement des dizaines de millions de dollars. La défense d’Israël contre les attaques de roquettes en provenance de Gaza a coûté des milliards de dollars, certaines nuits coûtant probablement à elles seules un milliard de dollars ou plus. Les aspects de la défense aérienne comprennent non seulement les coûts, mais également la profondeur des magasins et la gestion des ressources. « Une gestion sophistiquée des ressources lors des attaques de saturation est également cruciale », déclare Kochav. Cela signifie qu'il faut garder des provisions prêtes, connaître les itinéraires entre les dépôts et les batteries antiaériennes et savoir combien de temps prend le rechargement. Tout cela doit être combiné avec les leçons un et deux pour permettre aux forces armées de déployer leurs ressources de défense aérienne et antimissile en fonction des exigences politiques et de la concentration de la menace.

Des efforts sont actuellement en cours pour augmenter les stocks européens de missiles antiaériens et la capacité de les produire. Cependant, une confrontation avec la Russie nécessiterait probablement des dizaines de milliers de missiles de défense aérienne aux capacités et aux coûts variables. Ici, des solutions rentables telles que les lasers à haute énergie pourraient offrir une solution plus durable contre les opérations de drones à grande échelle telles que Shahed ou les équipes mobiles de défense aérienne telles que celles utilisées par l'Ukraine. Cependant, de simples ajustements peuvent souvent réduire l’impact de solutions simples. Par exemple, l’augmentation de l’altitude des drones Shahed a affaibli la capacité des équipes mobiles de défense aérienne ukrainiennes à les combattre. Cela a conduit à la nécessité d’utiliser des hélicoptères pour l’interception aérienne.

En termes de capacités, les États occidentaux sont bien équipés dans la mesure où ils ont développé des missiles capables d’intercepter des missiles balistiques. Selon Kochav, Israël a intercepté plus de 90 % des missiles balistiques tirés sur lui, et l’Ukraine intercepte régulièrement plus de 80 % des missiles de croisière et des drones lancés par la Russie. Il est toutefois clair qu’en plus de ces capacités exceptionnelles, une solution rentable est nécessaire pour intercepter et détruire de manière fiable les drones plus petits et autres munitions qui, bien que dangereuses si elles ne sont pas touchées, ne nécessitent pas de missile intercepteur hautement spécialisé dont le temps de production se mesure en années.

Gagner du temps

À bien des égards, les leçons tirées de la défense aérienne et antimissile en Ukraine et en Israël, évoquées par les intervenants, ne sont pas surprenantes. Il s’agit de défis et de problèmes connus depuis l’introduction de la défense aérienne comme contre-mesure à l’introduction de la puissance aérienne et qui ont persisté tout au long de la guerre froide. Cependant, la clé pour comprendre le contexte actuel réside peut-être dans un point soulevé par Madej dans sa contribution : « La défense à elle seule ne sera jamais une dissuasion suffisante ; elle permet de gagner du temps, mais elle ne sera jamais complète. » Si la décennie qui s’est écoulée depuis la première invasion de l’Ukraine par la Russie a montré quelque chose, c’est qu’il faut du temps pour trouver un consensus politique, même sur des problèmes aigus comme une attaque contre un État ami.

Dans ce contexte, la défense aérienne et antimissile sert à assurer la sécurité de la population et des industries vitales d’un pays et à les préparer à réagir, mais elle doit également donner le temps à un consensus politique de se former et aux actions d’un adversaire d’être correctement interprétées. Des défenses aériennes et antimissiles correctement configurées peuvent contenir l’escalade – les attaques de l’Iran contre Israël ont eu peu d’impact grâce à des défenses aériennes efficaces et ont donné lieu à une réponse israélienne appropriée. Mais que se serait-il passé si tous les missiles iraniens avaient trouvé leur cible ? Si la Russie avait réussi à détruire l’infrastructure énergétique, l’industrie de la défense, l’armée de l’air et les centres de commandement en Ukraine, c’est parce que l’armée de l’air ukrainienne n’avait pas maintenu un réseau de défense aérienne efficace.

D’autres éléments importants de la défense aérienne et antimissile ont été abordés lors de la conférence et méritent une attention plus approfondie. L’une d’entre elles est la nature de la supériorité aérienne, qui a sans aucun doute changé, mais la manière dont elle a évolué et son rôle feront probablement l’objet de discussions futures. Un élément qui n’a clairement pas été abordé est la question de savoir comment la défense aérienne et antimissile évoluerait en cas de guerre avec un ennemi doté de l’arme nucléaire. Il est courant que les porte-parole européens disent que nous devons tirer des leçons de l’Ukraine sur la manière dont la Russie combat, mais peu semblent prêts à admettre que la Russie possède des ogives nucléaires tactiques et serait plus susceptible de les utiliser contre l’OTAN que contre l’Ukraine. Cela constituerait probablement un facteur décisif dans une guerre entre l’OTAN et la Russie, dont les implications doivent être prises en compte."

https://www.hartpunkt.de/flug-und-raketenabwehr-lehren-aus-der-ukraine-und-israel/

Modifié par FAFA
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Un missile qui monte, qui monte...

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https://www.forcesoperations.com/la-defense-belge-misera-sur-le-manpads-polonais-piorun/

Véritable "manpads", ce missile est adapté à la TBA et à la lutte antidrone (en tenant compte de la catégorie). Système "rustique" et intégrable sur de nombreuses plateformes, il est à considérer sérieusement pour renforcer, à bon prix et volume, la défense multicouches.

https://www.lepoint.fr/monde/piorun-baobab-k-ces-equipements-militaires-polonais-qui-interessent-la-france-21-03-2025-2585347_24.php

+++++++++

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Piorun_(missile)

Apparemment il est facilement intégrable sur une petite plateforme. À noter l'antenne IFF. :tongue:

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Modifié par Kamelot
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Il y a 6 heures, FAFA a dit :

Un article intéressant est paru dans "Hartpunkt" concernant la défense aérienne et antimissile à l'aune des leçons tirés de la situation en Ukraine et en Israël :

Que la RUSI et HARTPUNK reviennent sur les caractéristiques de cette guerre par saturation de munitions low-cost est intéressant. Il y a quelques point que je n'avait pas en tête comme l'acte politique de choisir ce qui doit être défendu.

 

Il y a 6 heures, FAFA a dit :

Une seule opération coûte probablement des dizaines de millions de dollars. La défense d’Israël contre les attaques de roquettes en provenance de Gaza a coûté des milliards de dollars, certaines nuits coûtant probablement à elles seules un milliard de dollars ou plus. Les aspects de la défense aérienne comprennent non seulement les coûts, mais également la profondeur des magasins et la gestion des ressources.

Ce point là par contre je l'évoques depuis le début de la guerre ukrainienne. Contre des munitions low-cost il faut des solutions utilisant des munitions low-cost. Les lasers comme évoqués dans l'articles sont une solution pour une défense à très courte portée mais pas beaucoup plus. Ils sont bien adapté à des défenses de points fixe profitant de quantité d'énergies importantes. Mais à cause de sa porté il faut en déployer en grand nombre, à vue de nez je dirais 1 laser pour dix-munitions à intercepter dans la même attaque. Une façon d'améliorer l'efficacité de ces laser sera de les installer dans des plateformes aéroportées comme des ballons fixes et relié à terre à des sources d'énergie importantes. Je pense également que l'hélicoptère embarquant un laser et une grosse réserve d'énergie serait une bonne solution pour étendre la portée d'une défense de point. Pour l'instant je ne vois pas de laser de défense de seconde génération apparaitre mais ils pourraient bien révolutionner le problème en réduisant de plusieurs ordre de grandeur les durées d'interceptions (de l'ordre la milliseconde voir beaucoup moins encore). On aurait alors l'équivalent d'un bouclier comme on voit dans les films.

Je pense que les railguns sont au moins aussi intéressants parce qu'ils offrent des portées énormes et des temps d'interceptions très courts. Et cette architecture est vraiment intéressante :

 

Les marines ont un problème particulier à prendre en compte c'est leur capacité à durer sur zone limitée par leur emport en munition. Je pense que le blindage des navires doit être réhaussé pour mieux encaissé les attaques saturantes. Mais un railgun avec des munitions airbust sera une super solution également.

 

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Il y a 7 heures, FAFA a dit :

Des défenses aériennes et antimissiles correctement configurées peuvent contenir l’escalade – les attaques de l’Iran contre Israël ont eu peu d’impact grâce à des défenses aériennes efficaces et ont donné lieu à une réponse israélienne appropriée. Mais que se serait-il passé si tous les missiles iraniens avaient trouvé leur cible ?

Il suffit de quelques munitions plus précises pour mettre Israël en difficulté. On voir bien que le THAAD a eu du mal il y a quelques jours pour une seules munitions houthis. Donc cette question du RUSI est un piège. Elle pose directement le problème du choix politiques d'accepter des pertes dans la population civil mais aussi sur des cibles stratégiques.

Hors je crois que ce choix n'est pas une fatalité compte tenu de l'état de développement des défenses par laser ou par railguns. En fait je crois que le RUSI veux que ces techno soient fléchées pour permettre aux occidentaux de reprendre l'avantage.

Il y a un point qui me fait aussi peur que les drones low-cost, ce sont les capacités de productions industrielles de missiles comme le PL-15 des chinois. Clairement les chinois ont comme stratégie d'exploser les moyens high-end des occidentaux en déployant des capacités d'attaque en très grand nombre. Là encore je pense que les lasers et les railguns font parti de la réponse.

Modifié par herciv
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Il y a 5 heures, FAFA a dit :

Un article intéressant est paru dans "Hartpunkt" concernant la défense aérienne et antimissile à l'aune des leçons tirés de la situation en Ukraine et en Israël :

Que la RUSI et HARTPUNK reviennent sur les caractéristiques de cette guerre par saturation de munitions low-cost est intéressant. Il y a quelques point que je n'avait pas en tête comme l'acte politique de choisir ce qui doit être défendu.

 

Il y a 5 heures, FAFA a dit :

Une seule opération coûte probablement des dizaines de millions de dollars. La défense d’Israël contre les attaques de roquettes en provenance de Gaza a coûté des milliards de dollars, certaines nuits coûtant probablement à elles seules un milliard de dollars ou plus. Les aspects de la défense aérienne comprennent non seulement les coûts, mais également la profondeur des magasins et la gestion des ressources.

Ce point là par contre je l'évoques depuis le début de la guerre ukrainienne. Contre des munitions low-cost il faut des solutions low-cost. Les lasers comme évoqué dans l'articles sont une solution pour une défense à très courte portée mais pas beaucoup plus. Ils sont bien adapté à des défenses de points fixe profitant de quantité d'énergies importantes. Mais il faut en déployer presque autant qu'il y a de munitions à intercepter. 

Je pense que les railguns sont au moins aussi intéressants parce qu'ils offrent des portées énormes et des temps d'interceptions très courts. Les marines ont un problème particulier à prendre en compte c'est leur capacité à durer sur zone. Je pense que le blindage des navires doit être réhaussé.

 

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Ce que je trouve étrange, c'est qu'ils parlent de missiles et de lasers. Mais à aucune moment d'artillerie anti-aérienne. Je suis d'avis que contre des drones évoluant à moyenne / haute altitude, voir des missiles de croisières, une DCA à base de canons de 76 mm équipés de munitions guidées DART serait un système efficace et suffisamment "low cost" pour pouvoir faire face à ces centaines de drones type Shahed

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Il y a 5 heures, Paschi a dit :

Ce que je trouve étrange, c'est qu'ils parlent de missiles et de lasers. Mais à aucune moment d'artillerie anti-aérienne. Je suis d'avis que contre des drones évoluant à moyenne / haute altitude, voir des missiles de croisières, une DCA à base de canons de 76 mm équipés de munitions guidées DART serait un système efficace et suffisamment "low cost" pour pouvoir faire face à ces centaines de drones type Shahed

Pour ca il faudrait qu'on ait plus de bille concernant les couts comparé d'un systeme DART/DAVIDE - un gros systeme pour de l'AAA -, de missile de portée "semblable", et des capacité d'une tourelle laser.

Mais les USA parlent déjà d'une tourelle micro-onde qui porterait à 10km par exemple. Dans ce cadre quelle place resterait il à l'AAA ?

Les tourelle laser vont probablement rapidement aussi porter à plusieurs kilomètre ... du moins les modèle haut de gamme.

On risque de n'avoir plus besoin de moyen matériel - obus ou missile - qu'au delà ... dans le cadre de moyens de DCA "étanches".

Si en plus on ajoute une couhe drone intercepteur de drone dans le mille feuille pour boucher les trous par exemple .... il va encore rester moins de place pour des solution AAA haut de gamme.

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