Boule75 Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril @Patrick Si les ailes apportent de la portance, ça doit encore réduire la consommation. Autre point : si les rotors latéraux sont à pas variable, et que la rotation des pales est ample, on pourrait imaginer qu'au sol, pendant les phases d'embarquement / débarquement, le flux d'air généré soit quasi nul, ce qui réduirait significativement la zone de danger. (j'ignore si c'est une hypothèse réaliste) Je note aussi que les nacelles de bout d'aile sont assez longues, que ces petits rotors sont très visibles : tout ça va dans le même sens, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril il y a une heure, Boule75 a dit : Autre point : si les rotors latéraux sont à pas variable, et que la rotation des pales est ample, on pourrait imaginer qu'au sol, pendant les phases d'embarquement / débarquement, le flux d'air généré soit quasi nul, ce qui réduirait significativement la zone de danger. (j'ignore si c'est une hypothèse réaliste Autant directement les arrêter Elles n'ont pas d'intérêt au sol Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril il y a 19 minutes, clem200 a dit : Autant directement les arrêter Elles n'ont pas d'intérêt au sol Pour ca il faut un dispositif de "clutch" et un frein ... ça complique encore les choses. Déjà qu'on est obligé de gérer différemment la boite de transfert rotor et pousseur pour avoir des vitesses variable sur les deux. La fonctionnalité de découplage sur les hélice des C-130 des FS qui permet de pousser les turboprop fort, en faisant tourner les hélices au ralenti, par exemple est une fonctionnalité assez rare. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril à l’instant, clem200 a dit : Autant directement les arrêter Elles n'ont pas d'intérêt au sol J'entends bien mais si on veut décoller vite, peut-être entend-on les mettre en rotation assez tôt, ou les y maintenir en vue d'un re-décollage rapide ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril il y a 2 minutes, Boule75 a dit : J'entends bien mais si on veut décoller vite, peut-être entend-on les mettre en rotation assez tôt, ou les y maintenir en vue d'un re-décollage rapide ? Oui l'énergie cinétique n'est pas facile à reconstituer, et est indispensable pour le contrôle anti couple ... donc oui réduire trop la vitesse des pousseurs retarde la remise en l'air. Le probleme est le meme en pire avec le rotor principal, sa remise en vitesse peut être très longue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril 15 minutes ago, clem200 said: Autant directement les arrêter Elles n'ont pas d'intérêt au sol Le point d’attention c’est plutôt pour les opérations militaires, en vol stationnaire DES (dans effet de sol), par exemple sur un terrain rocailleux ou neigeux, en appui sur 1 ou 2 roues. Mais bon même la il doit y avoir moyen d’orienter correctement l’appareil pour que les pax puissent embarquer/débarquer par l’avant. @g4llyPour les opérations civiles il y a bien un clutch pour arrêter les hélices tout en laissant tourner le rotor principal, c’était d’ailleurs un des RETEX du démonstrateur X3, à la demande des clients. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Il y a 2 heures, Boule75 a dit : @Patrick Si les ailes apportent de la portance, ça doit encore réduire la consommation. Autre point : si les rotors latéraux sont à pas variable, et que la rotation des pales est ample, on pourrait imaginer qu'au sol, pendant les phases d'embarquement / débarquement, le flux d'air généré soit quasi nul, ce qui réduirait significativement la zone de danger. (j'ignore si c'est une hypothèse réaliste) Si si c'est réaliste. Si seulement l'hélico se pose. S'il est en stationnaire tu ne pourras pas mettre les hélices au pas minimum car tu auras encore besoin de l'anti-couple. En fait idéalement il faudrait pouvoir tout arrêter, ce qui ne sera que rarement possible. Il y a 2 heures, Boule75 a dit : Je note aussi que les nacelles de bout d'aile sont assez longues, que ces petits rotors sont très visibles : tout ça va dans le même sens, non ? Ils sont visibles quand ils ne tournent pas. En plein jour. Par bonne lumière. Mets-toi dans d'autres contextes plus opérationnels, notamment ceux liés au CSAR, et ce n'est plus la même histoire. Donc ça dépendra du contexte d'emploi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril à l’instant, Patrick a dit : Si si c'est réaliste. Si seulement l'hélico se pose. S'il est en stationnaire tu ne pourras pas mettre les hélices au pas minimum car tu auras encore besoin de l'anti-couple. Ok, mais une fois posé sur sol suffisamment ferme pour que les roues compensent le - petit - couple du rotor au neutre, ça devrait aller. à l’instant, Patrick a dit : Ils sont visibles quand ils ne tournent pas. En plein jour. Par bonne lumière. Mets-toi dans d'autres contextes plus opérationnels, notamment ceux liés au CSAR, et ce n'est plus la même histoire. Donc ça dépendra du contexte d'emploi. Une petite diode en bout de pale, un interrupteur et le tour est joué, non ? (reste à l'alimenter...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril (modifié) Il y a 5 heures, johnsteed a dit : Bonjour, Il ne faudrait pas prendre les ingénieurs du Racer (dont je ne suis pas) pour des canards sauvages quand même. - Toutes choses égales par ailleurs, le rendement des hélices carénées est plus faible que celui des libres car le flux d'air déplacé est moindre. Dans le cas d'un hélice libre, l'air présent au delà du diamètre de l'hélice est en partie entrainé. En revanche le carénage permet de réduire le bruit et le danger. C'est le choix effectué sur le "fenestron". - Les hélices propulsives possèdent traditionnellement un rendement moins efficaces que les tractives. - Sur le Racer les hélices sont propulsives pour éloigner le danger et mettre les petite ailes entre les portes d'accès et les hélices. En outre il est possible de pouvoir débrayer ces hélices au sol rotor principal tournant. Dès que ce dernier prenant de la puissance doit être compensé, seule une des hélices sert d'anti-couple permettant à la seconde de rester au neutre et éliminant tout phénomène d'aspiration. C'est du côté de cette dernière que se fait l'embarquement. - Dans le cas d'un potentiel hélitreuillage, l'appareil est en stationnaire. Dans ce cas, il serait stupide de conserver les deux hélices en charge. Ici encore, une seule contribue à faire de l'anti-couple tandis que la seconde voit son pas de calage au neutre. C'est du côté de cette dernière que l'on verrait un éventuel treuil, débarrassé de tout flux d'air horizontal. On pourrait même imaginer que chaque hélice produise la moitié de l'anti-couple et que l'une refoule l'air vers l'avant plutôt que d'aspirer. - Cependant vous aurez noté que l'envergure du Racer est de l'ordre du double du X3, ce qui éloigne d'autant le flux d'air de la position d'un éventuel treuil ou de la porte d'accès en plus de réduire l'intensité du flux de moitié par rapport au design du X3 puisque le moment est doublé. - En outre la perte d'une des deux hélices n'entraine pas automatiquement celle de l'appareil comme sur un hélicoptère classique. - Le Racer n'est pas prévu pour être décliné tel quel mais pour tester des technologies. L'essentiel est de réduire les coûts liés à la complexité et d'augmenter les performances (autonomie, vitesse...). Ca n'empêche pas les militaires d'être attentifs et les FS d'avoir été consultées... En revanche en l'état, la machine ne rentre pas telle quelle dans un A400M. Il faudrait pouvoir replier les ailes ce qui n'est pas prévu pour l'instant. - Les principales avancées sont au niveau électrique, qui en préfigurent d'autres futures mettant à profit les importantes variations de puissances nécessaires selon les phases de vols. Entre le décollage et la croisière ou la portance est multipliée par ~8 par rapport au X3, il devient possible d'envisager des gains en matière de maintenance et de consommation puisque la machine peut se permettre de carrément couper un des moteurs en vol à 350 km/h. - Et contrairement au V22, les moteurs restent au centre de la machine sans bouger et ne crament pas le sol (ça, c'est pas cool pour l'embarquement et l'hélitreuillage). Le Racer peut être vu comme un hélicoptère à double poutres anti-couples que l'on aurait pivotées pour qu'elles servent de propulsion en plus d'apporter de la portance. Le concept est beaucoup plus simple et malin que le Raider où l'on sait que les rotors contrarotatifs sont très complexes et couteux, en particulier à entretenir. Merci! Excellents arguments pour l'avenir de ce démonstrateur. Surpris qu'une solution carénée glissée directement à l'intérieur d'une aile jointe de plus grande taille, avec les montants qui vont bien pour maintenir les moteurs en place, n'ait pas été retenue si le rendement est déjà moins bon en propulsif qu'en tractif à la base. Ça aurait eu l'avantage de virtuellement faire disparaître le risque lié aux hélices. Idem en prolongeant simplement les ailes jusqu'à ce qu'elles atteignent la largeur hors-tout de l'engin, avant de "clore" l'envergure par deux grands winglets verticaux. Mais j'imagine que ça aurait causé un problème de vortex en bout de pales? il y a 6 minutes, Boule75 a dit : Ok, mais une fois posé sur sol suffisamment ferme pour que les roues compensent le - petit - couple du rotor au neutre, ça devrait aller. Oui avec les explications de @johnsteed que je n'avais pas encore lues, c'est plus clair. Couper un des deux moteurs latéraux pour permettre l'embarquement par un seul côté. Ça ne règle pas d'autres questions (débattement des armes en sabord par exemple) mais dans le contexte d'emploi de l'engin ça sécurise beaucoup de choses. il y a 6 minutes, Boule75 a dit : Une petite diode en bout de pale, un interrupteur et le tour est joué, non ? (reste à l'alimenter...) Dans l'absolu on peut tout se permettre, peintures fluorescentes, phares, réflecteurs... Mais songe simplement au contexte d'emploi par exemple en mission CSAR: pas de lumières, être le plus rapide possible, pas forcément de terrain idéal pour se poser, du stationnaire par conditions climatiques pourries, le risque d'être pris à partie par l'ennemi etc, ça induit vite des contraintes que n'aura jamais un hélico classique, encore moins un qui serait doté d'un fenestron, que n'importe qui pourrait aborder de presque n'importe quel angle simplement en baissant la tête pour se protéger du rotor principal. ce qui est à la portée de n'importe qui même d'une troupe de basketteurs de 2 mètres 10 chacun. Note par exemple que le NH90 n'a pas de fenestron mais que son rotor anti-couple est situé très haut, en sommet de dérive, pour ne pas menacer la tête des gens qui passent sous la queue de l'engin en embarquant ou débarquant par la porte arrière, tant que l'hélico est soit posé, soit en vol stationnaire, donc à plat ou quasiment. De plus on peut aussi approcher la rampe arrière par les côtés sans s'approcher du rotor anti-couple, si l'engin est en stationnaire au-dessus d'un terrain très rocailleux (se souvenir des images impressionnantes de Chinooks sur les flancs des montagnes d'Afghanistan). Et pendant ce temps les sabords restent dégagés à quasiment 180° de chaque côté pour mettre en oeuvre des armes de bord avec le débattement complet qui va bien. Ce ne sont que des détails pour l'instant mais certains des points soulevés vont poser des soucis consubstantiels au design du Racer, et ils pourraient avoir leur importance sur un dérivé opérationnel futur. Sauf à allonger et l'agrandir considérablement cet hélico auquel cas l'aménagement intérieur pourrait être revu. Je pense par exemple qu'une rampe arrière serait parfaite sur un engin de ce genre. Modifié le 30 avril par Patrick Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril il y a 7 minutes, Boule75 a dit : Une petite diode en bout de pale, un interrupteur et le tour est joué, non ? (reste à l'alimenter...) Une petit diode sur la nacelle une bande de peinture blanche sur les pale ... c'est un non problème. C'est un probleme de doctrine d'emploi. --- Si vraiment ça coince, tu travailles seulement sur un seul pousseur pour l'anticouple, et l'autre est stoppé, on embarque du coté stoppé. Mais ça ajoute un frein de plus sur chaque pousseur, un embrayage de plus sur chaque etc. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril (modifié) à l’instant, g4lly a dit : Une petit diode sur la nacelle une bande de peinture blanche sur les pale ... c'est un non problème. C'est un probleme de doctrine d'emploi. --- Si vraiment ça coince, tu travailles seulement sur un seul pousseur pour l'anticouple, et l'autre est stoppé, on embarque du coté stoppé. Mais ça ajoute un frein de plus sur chaque pousseur, un embrayage de plus sur chaque etc. Le frein et l'embrayage ne peuvent-ils être embarqués au sortir de la turbine, dans la boîte de vitesse sous les pales ? Avec un couplage très simple en bout d'aile. Edit : l'arrêt complet d'un pousseur, c'est forcément dissymétrique aussi, et tout le temps du même côté, à moins que le pas des hélice ne permette carrément de renverser la poussée (j'y crois peu ! ). Modifié le 30 avril par Boule75 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril il y a 15 minutes, Patrick a dit : ... si le rendement est déjà moins bon en propulsif qu'en tractif à la base. Souvent c'est compensé par une moindre trainée, notamment grâce aux écoulement très propre sur les ailes. Autre chose en cas de rupture de les hélices idéal les morceau ne doivent pas intercepter la cabine passagers. Donc reculer les hélices au niveau de l’arrière du compartiment bagage règle le souci ... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril il y a 9 minutes, Boule75 a dit : Le frein et l'embrayage ne peuvent-ils être embarqués au sortir de la turbine, dans la boîte de vitesse sous les pales ? Avec un couplage très simple en bout d'aile. Edit : l'arrêt complet d'un pousseur, c'est forcément dissymétrique aussi, et tout le temps du même côté, à moins que le pas des hélice ne permette carrément de renverser la poussée (j'y crois peu ! ). Relis le poste de Johnsteed il explique que tu pourrais même refouler d'un côté et aspirer de l'autre. il y a 6 minutes, g4lly a dit : Souvent c'est compensé par une moindre trainée, notamment grâce aux écoulement très propre sur les ailes. Autre chose en cas de rupture de les hélices idéal les morceau ne doivent pas intercepter la cabine passagers. Donc reculer les hélices au niveau de l’arrière du compartiment bagage règle le souci ... Il n'aurait pas été possible de faire une aile avec une corde plus longue sauf au niveau de l'hélice logée dans une sorte d'alcôve, puis d'adjoindre une dérive verticale à mi-longueur d'aile entre les deux haubans, pour créer une barrière physique entre l'hélice et la carlingue? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril il y a 10 minutes, Boule75 a dit : Le frein et l'embrayage ne peuvent-ils être embarqués au sortir de la turbine, dans la boîte de vitesse sous les pales ? Avec un couplage très simple en bout d'aile. Si bien sur mais c'est une complexité rare. Les hélicos découple rarement leur rotor, la liaison rotor turbine est constante la plupart du temps. Or ici il faut fait tourner un moteur à plein régime l'autre éteint, la aussi normalement ils sont lié dans la BTP, quand l'un tourne l'autre tourne meme si c'est à vide. faire tourner le rotor principal au "ralenti" en croisiere pour pas que la pale avancante soit trop rapide, et faire des économie. Tout en envoyer les pousseur à fond. Donc un découplage et un changement dans la "démultiplication". Normalement un certain nombre de tour moteur donne un certain nombre de tour turbine. Certes on peut faire avec les pas variable pour surcharger les pousseurs, et décharger le rotor à vitesse ralentie ... mais ce n'est pas trivial d'envoyer toute la puissance à l'un et pas trop à l'autre dans un hélicoptère. découplage d'au moins un pousseur, plus frein, donc un élément complexe de plus ... et pas symétrique ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril il y a 2 minutes, Patrick a dit : Il n'aurait pas été possible de faire une aile avec une corde plus longue sauf au niveau de l'hélice logée dans une sorte d'alcôve, puis d'adjoindre une dérive verticale à mi-longueur d'aile entre les deux haubans, pour créer une barrière physique entre l'hélice et la carlingue? En général on préfere blindage la cellule à l'endroit de l'impact potentiel, c'est comme ca sur C-130, la zone est matérialisé d'ailleurs, et normalement tu n'y stationne pas. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril à l’instant, Patrick a dit : Relis le poste de Johnsteed il explique que tu pourrais même refouler d'un côté et aspirer de l'autre. Je l'avais loupé, désolé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai (modifié) @PatrickEn fait ce que tu veux c’est ça. Rampe arrière, hélices carénées, pas de moteurs en bout d’aile… (Ch-47 modernisé par Piasecki, avec 2 gros moteurs de 7,500cv)https://aviationweek.com/defense-space/aircraft-propulsion/piasecki-refreshes-hybrid-chinook-concept 5 hours ago, Patrick said: Ça ne règle pas d'autres questions (débattement des armes en sabord par exemple) Le débattement d’armes de sabord sur le Racer me semble correct… 100-110 degrés de chaque côté sans restrictions (200-220 degrés total) - le trait vert - et encore plus en tirant vers le bas (probablement 270-300 degrés) - le trait orange. Ca devrait couvrir les axes principaux en termes de menaces. Modifié le 1 mai par HK 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. johnsteed Posté(e) le 1 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 mai (modifié) Le 30/04/2024 à 23:32, Patrick a dit : Merci! Excellents arguments pour l'avenir de ce démonstrateur. Surpris qu'une solution carénée glissée directement à l'intérieur d'une aile jointe de plus grande taille, avec les montants qui vont bien pour maintenir les moteurs en place, n'ait pas été retenue si le rendement est déjà moins bon en propulsif qu'en tractif à la base. Ça aurait eu l'avantage de virtuellement faire disparaître le risque lié aux hélices. Idem en prolongeant simplement les ailes jusqu'à ce qu'elles atteignent la largeur hors-tout de l'engin, avant de "clore" l'envergure par deux grands winglets verticaux. Mais j'imagine que ça aurait causé un problème de vortex en bout de pales? De rien En fait les hélices sont situées en bout d'aile pour une raison majeure. Toutes les ailes accélèrent le flux d'air sur l'extrados par rapport à l'intrados. Au voisinage de l'extrémité de l'aile, le flux inférieur contourne le saumon plutôt que de "tirer tout droit" sur le bord de fuite, comme aspiré de côté ce qui engendre un divergeant extérieur qui créé ce que l'on appelle le tourbillon marginal. Ce dernier emporte beaucoup d'énergie et créé de la turbulence de sillage. D'ailleurs même les oiseaux s'en servent pour s'économiser quand ils volent en formation. Au passage on verra peut être un jour vols commerciaux civils voler ainsi sur une même destination pour économiser du carburant. Mais cette parenthèse mise de côté, les winglets sont une première réponse pour minimiser ce tourbillon. Comme il y a moins de distance à contourner par le saumon que d'aller sur le bord de fuite, le winglet rallonge le trajet marginal pour rendre celui du bord de fuite direct plus attractif. En première approximation il revient à rallonger l'envergure de l'aile de la taille du winglet. Or, l'hélice placé en extrémité d'aile permet une sorte de compensation active de ce tourbillon marginal si l'hélice tourne dans le bon sens (contraire au tourbillon). C'est un sorte de winglet dynamique qui en plus, sert de propulsion. Ca permet de gagner quelques % sur le rendement de l'aile comme si l'envergure était augmentée de x%. Et plus de tourbillon marginaux ! On a un cercle vertueux, sans jeu de mot. Placer l'hélice au centre du biplan présenterait plusieurs désavantages dans ce cas. En plus de perdre l'optimisation que je viens d'évoquer, le flux intrados de l'aile haute augmenté par la propulsion verrait la portance atténué et l'extrados de la basse augmenté favoriserait l'aile basse. Ces perturbations modifieraient la portance selon la vitesse de l'appareil et en plus selon le régime de rotation de l'hélice (en fait son pas de calage) qui n'est pas le même des deux côtés. Donc une dissymétrie de portance droite gauche apparaitrait selon la vitesse, et la compensation anti-couple. Il y a peut être une solution optimale qui règle tout ça, mais je crains qu'on ne parvienne pas à faire mieux que la solution actuelle. En plus on y gagnerait en "sécurité carrénage" mais on y perdrait en "sécurité proximité" et surtout en bras de levier anti-couple. Si on regarde de plus près, même l'hélice en bout d'aile perturbe les intrados extrados des deux ailes. Mais d'une part elle le fait sur une faible proportion de la surface. D'autre part sa perturbation est absorbée par le redressement du flux de tourbillon marginal. Donc d'une certaine manière ce tourbillon est mieux compensé d'un côté que de l'autre mais c'est négligeable car le bilan est globalement positif. En outre, l'aile dont les plans se rejoignent et ne sont pas exactement superposés présente des caractéristiques rhomboïdales réputées pour minimiser la trainée induite. En y ajoutant les bénéfices sur la turbulence de sillage, l'aile et son régime de fonctionnement plus simple, le moment anti-couple maximisé avec son flux plus faible et la double voilure, caréner les hélices au milieu en profitant des ailes est quelque chose d'attrayant mais qui couterait cher en termes d'avantages. Comme là où elles sont le risque est acceptable, on est pas mal quand même. Pour ce qui est d'un éventuel armement de sabord, je crois que cette éventualité laissera sa place à un dispositif plus efficace qui laissera les portes latérales libres pour sortir les troupes. Avec les vitesses visées et les optimisations aérodynamiques mises en place, la position d'un canon comme sur le tigre engendrerait des perturbations sur l'écoulement de l'aile et de la cellule en aval. En outre il est préférable de garder le nez disponible pour un radar ou l'extension d'une perche de ravitaillement en vol. A 400 km/h pour suivre un A400 M qui sortira moins ses volets pour le ravitaillement en vol ce sera plus simple. Ce n'est qu'une opinion personnelle mais si je devais intégrer un armement d'après mon expérience personnelle, je placerais un canon de 30 mm escamotable et asservi à un viseur de casque pour un opérateur ou le copilote, en position ventrale entre et légèrement en amont des trains d'atterrissages principaux quitte à opérer un léger renflement. On pourrait imaginer utiliser les mêmes trappes mais agrandies que les trains. En gros c'est un 3ième train principal déployable en vol ce qui permet de rassembler toutes les parties hydrauliques dans la même zone. On y gagnerait une quantité de munitions plus importante en plus d'un pointage à 360° et 90°+ en élévation, légèrement plus que totalement hémisphérique. En revanche on y perdrait en pointage vers le haut mais sachant que même pour le tigre il est limité dans ce cas par le rotor principal. Sa proximité avec le centre de masse ne dégraderait pas trop la manœuvrabilité. Et il serait possible de remplacer le 30 mm par une 12,7, une future arme laser (il y a 5000ch !!! à bord et un futur très porté sur l'électrique), boule optronique... A 400 km/h en croisière avec un 30 mm capable d'arroser sur 360°, ça pourrait faire un bon chasseur de drones, de pickups,... et couplé en automatique asservi avec ses détecteurs il aurait sa chance contre les Sam7 Singer et autres manpad. En basse altitude peu de machine actuelle peuve en dire autant. Modifié le 2 mai par johnsteed 3 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai il y a 7 minutes, johnsteed a dit : Ce n'est qu'une opinion personnelle mais si je devais intégrer un armement d'après mon expérience personnelle, je placerais un canon de 30 mm escamotable et asservi à un viseur de casque pour un opérateur ou le copilote, en position ventrale entre et légèrement en amont des trains d'atterrissages principaux quitte à opérer un léger renflement. En général on aime se rassurer en tirant quand l'hélico est posé au sol ... et comme c'est sensé etre un hélico un minimum tout terrain avec une garde au sol pas ridicule, coller de l'armement dessous n'est pas une riche idée. A mon sens la géométrie est trop contrainte pour cumuler armement de sabord et facilité de montée à bord ... c'est l'un ou l'autre selon la mission. L'embarquement se fera nécessairement depuis l'avant de l'appareil par sécurité ... et donc le champ laissé à un tireur ici est nul, les pax passant devant la fenêtre et la porte. Si le feu doit etre assurer lors de ce genre de manoeuvre ce sera nécessairement par un tiers, du moins dans la configuration qui nous est proposé. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai 1 hour ago, johnsteed said: Ce n'est qu'une opinion personnelle mais si je devais intégrer un armement d'après mon expérience personnelle, je placerais un canon de 30 mm escamotable Les V-22 ont un système similaire mais avec un minigun ventral de 7.62mm (ce qui me semble plus raisonnable comme arme défensive pour faire baisser les têtes) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai Il y a 4 heures, HK a dit : Les V-22 ont un système similaire mais avec un minigun ventral de 7.62mm (ce qui me semble plus raisonnable comme arme défensive pour faire baisser les têtes) C'était une proposition ... ça a été mise en service? --- Marines have taken 5 systems to Afghanistan. However the feedback from the field is not what's expected. Here is an excerpt from DefenseTech: A senior crew chief explains that the controller/targeting station takes up too much room in the cabin (three seats) and needs devotion of a crew chief’s entire attention to running the system. “And you’d better have a strong stomach,” the gunny said. “Because sitting sideways and trying to keep that thing on target looking at the screen will make you pretty sick.” Ref: Helfrich, T., M., Young, D., L., "Arming the Osprey, Summary of Developmental Testing, of V-22 Interim Defensive Weapon System", US Air Force T&E Days, 2010. Plus the added weight of 360kg's is also restricting the payload capacity of the aircraft. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai Il n'y a pas de plan a court terme pour monter des armements sur le Racer. Il ne s'y prête simplement pas. Les sabords sont inaccessibles, créer de vrais bras d'armement serait un enfer aérodynamique et la solution ventrale n'est pas adaptée a plusieurs titres, l'un d'entre eux étant le volume disponible et l'autre étant le passage de cadre fort dans ce coin. Maintenant après large redessin pourquoi pas mais ce n'est pas le destin du demonstrateur 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 6 mai Share Posté(e) le 6 mai (modifié) On 5/2/2024 at 1:04 PM, Coriace said: Il n'y a pas de plan a court terme pour monter des armements sur le Racer. Il ne s'y prête simplement pas. Les sabords sont inaccessibles, créer de vrais bras d'armement serait un enfer aérodynamique et la solution ventrale n'est pas adaptée a plusieurs titres Certes. Mais une mitrailleuse en porte gauche serait sûrement possible? Sur un bras rotatif pour la sortir uniquement quand la porte est ouverte (en vol « lent »), comme sur les V-280 ou les mitrailleuses sont rangées à haute vitesse. Voici d’ailleurs la premiere photo en vol vu du sol et par l’arrière que j’ai pu trouver (~45 degrés vue de l’arrière). Ca ferait un angle de tir de ~135 degrés de chaque côté, pour une mitrailleuse située à l’avant de la cabine. Faudrait mettre une porte ou un sabord type H160 du côté droit… https://www.facebook.com/share/p/2cQGjFUWnr3Nn3du/?mibextid=WC7FNe Modifié le 6 mai par HK 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 6 mai Share Posté(e) le 6 mai il y a 59 minutes, HK a dit : Certes. Mais une mitrailleuse en porte gauche serait sûrement possible? Sur un bras rotatif pour la sortir uniquement quand la porte est ouverte (en vol « lent »), comme sur les V-280 ou les mitrailleuses sont rangées à haute vitesse. Voici d’ailleurs la premiere photo en vol vu du sol et par l’arrière que j’ai pu trouver (~45 degrés vue de l’arrière). Ca ferait un angle de tir de ~135 degrés de chaque côté, pour une mitrailleuse située à l’avant de la cabine. Faudrait mettre une porte ou un sabord type H160 du côté droit… https://www.facebook.com/share/p/2cQGjFUWnr3Nn3du/?mibextid=WC7FNe Ce n'est pas impossible techniquement... C'est juste peu employable. Et ce n'est pas le sens du Racer. Mais il faudra dans tous les cas une réflexion sur l'armement de ce genre d'appareil en fonction de son design... Et la effectivement ta solution pourra entrer en jeu. Je soupçonne qu'une large modification de l'aile aussi. Mais dans tous les cas, en dehors d'une photo occasionnelle ça 'e sera pas sur lui Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 6 mai Share Posté(e) le 6 mai (modifié) @CoriaceTu as certainement raison. De toute façon avec nos conservatismes et manque de budget on trouvera certainement plein de raisons pourquoi ce genre d’hélico rapide ne sert à rien (et encore plus s’il est armé)… …et puis quand les RETEX US arriveront sur le V-280 et que cet appareil commencera à se vendre un peu partout, on changera de religion et on nous dira qu’après tout, le COMALAT avait été visionnaire sur les missions en grande profondeur, que le Racer est parfaitement adapté, si seulement on pouvait en acheter quelques uns et ajouter des mitrailleuses de sabord en urgence opérationnelle comme chez les cousins… vous comprenez, c’est du RETEX tout chaud, il n’y avait pas façon de prévoir, mais nous voulons une solution simple et éprouvée etc etc… Modifié le 6 mai par HK Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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