C’est un message populaire. christophe 38 Posté(e) le 27 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 mai Il y a 4 heures, g4lly a dit : L'objectif c'est de légitimer l'autorité ... rien de plus. Sauf que les "natives" savent qu'ils ont déjà perdu la parties "légitime" du simple fait de leur nombre. La seul issue c'est une forme d'épuration "éthique" pour modifier le corps électoral. Et cette épuration ne passera que par l'intimidation. Idéalement c'est un régime différentié qu'il faudrait créer avec des zones "natives" et des zones régime général. Des sortes de réserves avec un status spécifique ethnique. Mais à priori c'est non compatible avec la constitution. Oui en effet, une épuration ethnique... On brûle, vole, pille, détruit les biens des non kanaks... Est ce légitime ? Que se passerait il si on procédait à l inverse? Quand au niveau scolaire des kanaks quant au reste de la population.... Je pense que le mode de vie tribal, clanique, y est pour beaucoup.. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai (modifié) L'émission strip tease, ça date. Mais sans doute ( souvent ) c'est tellement intemporel que celà doit rester actuel. Voir les 2 épisodes pour les contrepoints, c'est mieux. Modifié le 29 mai par ksimodo 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai Le second, j'ai presque l'impression d'avoir regardé un extrait des affranchis dans la brousse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai Il y a 3 heures, ksimodo a dit : L'émission strip tease, ça date. Mais sans doute ( souvent ) c'est tellement intemporel que celà doit rester actuel. Voir les 2 épisodes pour les contrepoints, c'est mieux. Après c'est à mettre en parallèle de leurs reportages en métropole. Perso' j'adore (parce que pour le coup ça dit vraiment des choses), mais c'est clairement la cassosserie leur fond de commerce. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai Il y a 1 heure, Polybe a dit : mais c'est clairement la cassosserie leur fond de commerce. Pas que. Disons que filme des personnages avec des aspérités, sinon y'aurait pas d'intérêt. Mais pas seulement les cassos'. Mais en en minutes de ST, tu as effectivement plus d'info que 1 heures de reportage standard, mine de rien. Et oui ça dit beaucoup, beaucoup. Tu sais, y'aurait une caméra caché à la machine à café, je crois que ça paraitrait parfois tout aussi "cassos". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 30 mai Share Posté(e) le 30 mai Après la Nouvelle Calédonie, la Polynésie française ? Le Parlement de l’État autocrate du Caucase, accusé par le gouvernement français d’ingérences dans la crise en Nouvelle-Calédonie, accueille ce jeudi des élus polynésiens pour discuter des «défis et perspectives» de ce territoire d’Outre-mer. https://www.lefigaro.fr/international/des-elus-de-polynesie-recus-en-azerbaidjan-pour-preparer-la-decolonisation-du-territoire-francais-20240530 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 30 mai Share Posté(e) le 30 mai Encore les Azéris. Comme c'est étrange ! Pourtant, je croyais qu'ils n'étaient pas partie prenante du bordel en préparation. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 30 mai Share Posté(e) le 30 mai il y a 8 minutes, Ciders a dit : Encore les Azéris. Comme c'est étrange ! Pourtant, je croyais qu'ils n'étaient pas partie prenante du bordel en préparation. je me demande si ils sont venus avec une ligne commerciale ou un jet privé... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 30 mai Share Posté(e) le 30 mai il y a 47 minutes, Ciders a dit : Encore les Azéris. Comme c'est étrange ! Pourtant, je croyais qu'ils n'étaient pas partie prenante du bordel en préparation. Donc la Polynésie va vivre des émeutes violentes, préparons-nous ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) le 30 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 mai (modifié) Une information intéressante de Nicolas Sarkozy (interview du figaro https://www.lefigaro.fr/politique/russie-israel-europeennes-immigration-la-grande-explication-de-nicolas-sarkozy-au-figaro-20240529 ) et que j'ignorais totalement : "La violence en Nouvelle-Calédonie n'est pas nouvelle. Je suis impressionné par le nombre d'approximations assenées à propos de ce territoire auquel je suis très attaché ! Certains ont même parlé d'une «colonie». Mais je connais peu de colonies où ceux qui sont censés être «colonisés» dirigent le gouvernement local, le Congrès et deux Provinces sur trois... Et ont géré les richesses minières du nord. Ce, alors même qu'ils sont minoritaires, comme l'ont montré les résultats des trois consultations référendaires. Fait d'autant plus notable qu'avait été mise en œuvre une chose inédite dans l'histoire de la République : le gel du corps électoral, conçu pour donner un avantage clair aux indépendantistes. Malgré cela, par trois fois, les Calédoniens ont confirmé leur volonté de rester Français, alors que si un seul de ces référendums avait donné la victoire aux indépendantistes, le processus s'arrêtait et l'indépendance l'emportait. Ce territoire a donc manifesté une volonté constante de rester dans la France. Le rôle du président de la République n'est pas d'être à équidistance des loyalistes et des indépendantistes, mais d'affirmer très clairement qu'il est aux côtés de ceux qui veulent rester Français, tout en respectant et en dialoguant avec les indépendantistes. À mes yeux, le débat est désormais clos, le processus a suivi son cours, il convient de confirmer le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, de dégeler le corps électoral, de faire appliquer la loi et évidemment de rétablir l'ordre. J'ai beaucoup fait pour la réconciliation des différentes communautés, notamment par la politique des deux drapeaux et en relançant les transferts de compétence, qui étaient au point mort quand je suis arrivé à l'Élysée. Pour le reste, prenons garde à ne pas surinterpréter politiquement ce qui relève du pillage, de la délinquance et de la criminalité. C'est malheureusement une tendance française : dès qu'il y a une explosion de violence, il faudrait l'excuser par des circonvolutions sociales, historiques ou culturelles qui ne sont jamais que l'expression d'une forme de démission." Je viens de vérifier : effectivement sur les 11 membres du gouvernement local 6 sont indépendantistes (trois de l’Union Nationale pour l'indépendance (UNI), trois de l’UC-FLNKS et Nationalistes) et le chef du gouvernement est Louis MAPOU de l'UNI. La Société minière du Sud-Pacifique (SMSP), détenue par la province Nord qui est gérée par les indépendantistes, est associée au groupe canadien Falconbridge, un des premiers producteurs mondiaux de nickel, pour exploiter le nickel de Koniambo. (malheureusement elle est aujourd'hui fermée et en recherche de repreneur) Personnellement je n'ai jamais lu/entendu ces informations dans les médias. Modifié le 30 mai par CANDIDE 1 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 30 mai Share Posté(e) le 30 mai Il y a 22 heures, ksimodo a dit : Pas que. Disons que filme des personnages avec des aspérités, sinon y'aurait pas d'intérêt. Mais pas seulement les cassos'. Mais en en minutes de ST, tu as effectivement plus d'info que 1 heures de reportage standard, mine de rien. Et oui ça dit beaucoup, beaucoup. Tu sais, y'aurait une caméra caché à la machine à café, je crois que ça paraitrait parfois tout aussi "cassos". Bah Caméra Café quoi... ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 31 mai Share Posté(e) le 31 mai https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/des-lapita-aux-kanaks-histoire-du-peuplement-de-la-nouvelle-caledonie-2520184 (27 mai 2024) Arrivés par le sud-est asiatique et la Nouvelle-Guinée il y a environ 3 000 ans, les Lapita sont les premiers habitants de la Nouvelle-Calédonie. Ces découvreurs deviennent bientôt des autochtones et de leurs pratiques émergent peu à peu un ensemble de traditions spécifiquement kanak. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/bagne-et-colonisation-double-peine-pour-la-nouvelle-caledonie-9038015 (28 mai 2024) De 1853 à 1946, l’archipel calédonien est rattaché à l’empire colonial français. Entre déportation des bagnards et expropriation des Kanaks, à quoi ressemble la société coloniale en Nouvelle-Calédonie ? https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/la-guerre-d-atai-resister-a-l-ordre-colonial-en-nouvelle-caledonie-9957654 (29 mai 2024) Qui est Ataï, chef kanak de l’insurrection de 1878 contre les autorités coloniales françaises ? Quel est le destin singulier de sa dépouille mortelle, et notamment de sa tête ? Quelle mémoire littéraire, iconographique et politique pour ce personnage clé de l’indépendantisme néo-calédonien ? https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/du-massacre-d-ouvea-aux-accords-de-noumea-l-independantisme-kanak-1910620 (30 mai 2024) Des foulards rouges apparus dans le sillage de Mai-68 à l’accord de Nouméa de 1998, l’indépendantisme kanak s’affirme comme un combat politique et culturel majeur, qui lutte pour inverser les dynamiques de pouvoir à l'œuvre dans l’archipel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 31 mai Share Posté(e) le 31 mai Le 30/05/2024 à 14:56, CANDIDE a dit : Une information intéressante de Nicolas Sarkozy (interview du figaro https://www.lefigaro.fr/politique/russie-israel-europeennes-immigration-la-grande-explication-de-nicolas-sarkozy-au-figaro-20240529 ) et que j'ignorais totalement : À mes yeux, le débat est désormais clos C'est pas à Nicolas Sarkozy qu'on va apprendre que lorsque le peuple vote "mal" on considère qu'il ne s'est pas exprimé et que les "grandes personnes" ont le devoir de faire le contraire de ce que le peuple a "mal" exprimé dans le référendum. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) le 31 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 31 mai il y a 10 minutes, Wallaby a dit : C'est pas à Nicolas Sarkozy qu'on va apprendre que lorsque le peuple vote "mal" on considère qu'il ne s'est pas exprimé et que les "grandes personnes" ont le devoir de faire le contraire de ce que le peuple a "mal" exprimé dans le référendum. Ta réaction n'est pas intelligible, puisque en l'occurrence, le peuple calédonien (même avec un corps électoral gelé) a voté par 3 fois pour rester Français, et donc n'a pas "mal voté" mais au contraire "bien voté". 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 31 mai Share Posté(e) le 31 mai il y a 8 minutes, CANDIDE a dit : Ta réaction n'est pas intelligible, puisque en l'occurrence, le peuple calédonien (même avec un corps électoral gelé) a voté par 3 fois pour rester Français, et donc n'a pas "mal voté" mais au contraire "bien voté". Nicolas Sarkozy a pris des libertés avec le résultat du référendum sur la constitution européenne, donc il est plutôt mal placé pour faire la leçon à ses successeurs qui seraient tentés de faire pareil avec les référendums calédoniens. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 juin Share Posté(e) le 4 juin (modifié) https://www.lhistoire.fr/la-nouvelle-calédonie -« une-colonisation-pas-comme-les-autres » (octobre 2018) La Nouvelle-Calédonie : « Une colonisation pas comme les autres » Michel Naepels revient sur le passé colonial de l'archipel, de la colonie pénitentiaire de Napoléon III au drame de la grotte d'Ouvéa, en passant par la lente émergence des revendications kanakes. Anthropologue, directeur de recherche au CNRS et directeur d'études à l'EHESS, Michel Naepels a publié Conjurer la guerre. Violence et pouvoir à Houaïlou, Nouvelle-Calédonie « Mais si le troisième vote était encore défavorable, la Nouvelle-Calédonie sauterait alors à pieds joints dans l'inconnu ». Modifié le 4 juin par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 4 juin Share Posté(e) le 4 juin Le 30/05/2024 à 18:38, Polybe a dit : Bah Caméra Café quoi... ^^ Non pas vraiment. Cam' caf' ça passait à une heure de grande écoute, ça composait avec. La "vraie" caméra café peut être d'un tout autre niveau de brutalité. Selon les personnes présentes bien entendu. La limite de Cam Caf c'est qu'il n'y a qu'un seul patron, jamais 2 membres Codir ensemble et assez seuls pour s'exprimer en free wheels..... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 juin Share Posté(e) le 7 juin Le 05/05/2018 à 00:14, Wallaby a dit : https://www.canal-u.tv/video/ensa_lyon/conference_alban_bensa_centre_culturel_tjibaou_une_etrange_aventure_politique_architecturale_et_anthropologique.38809 (26 octobre 2017) Conférence d'Alban Bensa, anthropologue, sur la création du Centre Culturel Jean-Marie Tjibaou avec Renzo Piano. 2 heures. Cela permet de retracer toute l'évolution de la Nouvelle-Calédonie ces 30 et quelques dernières années. 53:47 Tjibaou dit dans un entretien en je ne sais plus quelle année, dans les années 1980, par là, dans Les Temps Modernes [1] : « notre identité est devant nous ». [1] 1985 https://www.abebooks.fr/magazines-periodiques/TEMPS-MODERNES-464-Nouvelle-Calédonie-lIndépendance-Vingt/30243071138/bd https://www.vie-publique.fr/discours/139292-declaration-de-m-lionel-jospin-premier-ministre-sur-lidentite-cultur Jean-Marie Tjibaou n'imaginait pas que le destin des kanak était de vivre dans un conservatoire du passé. Très tôt, il eut conscience que la confrontation avec le monde moderne était non seulement une réalité mais aussi une chance. Il formulait cette question : Comment être kanak dans le monde d'aujourd'hui ? et il apportait une réponse, en forme de défi : « notre identité est devant nous ». Déclaration de M. Lionel Jospin, Premier ministre, à l'inauguration du Centre culturel Tjibaou à Nouméa le 4 mai 1998. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 juin Share Posté(e) le 7 juin https://journals.openedition.org/nda/1183 (2011) Christophe Sand, Jacques Bole et André-John Ouetcho Évolutions du discours archéologique sur 150 ans d’histoire coloniale et postcoloniale en Nouvelle-Calédonie Le drame de la tuerie d’Ouvéa, puis la signature des accords politiques de Matignon ont dévié en 1988 le cours de l’histoire calédonienne et évité une guerre qui semblait inéluctable. Le processus de « rééquilibrage » au cœur de l’objectif politique des accords préparait le projet de « citoyenneté calédonienne » et d’« avenir partagé », inscrits en 1998 dans l’accord de Nouméa (Angleviel 2006). Entre-temps, le climat politique apaisé et le développement économique sans précédent de l’archipel avaient fait émerger une « génération d’enfants de Matignon », à qui était enseignée une histoire calédonienne valorisant la civilisation kanak, ne cachant plus les souffrances subies par les groupes autochtones lors du processus colonial, levant le tabou sur le passé bagnard d’une bonne partie de la société caldoche, rappelant la dureté des importations de main-d’œuvre javanaises, vietnamiennes et polynésiennes (Collectif 1992). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. christophe 38 Posté(e) le 7 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 juin à l’instant, Wallaby a dit : https://journals.openedition.org/nda/1183 (2011) Christophe Sand, Jacques Bole et André-John Ouetcho Évolutions du discours archéologique sur 150 ans d’histoire coloniale et postcoloniale en Nouvelle-Calédonie Le drame de la tuerie d’Ouvéa, puis la signature des accords politiques de Matignon ont dévié en 1988 le cours de l’histoire calédonienne et évité une guerre qui semblait inéluctable. Le processus de « rééquilibrage » au cœur de l’objectif politique des accords préparait le projet de « citoyenneté calédonienne » et d’« avenir partagé », inscrits en 1998 dans l’accord de Nouméa (Angleviel 2006). Entre-temps, le climat politique apaisé et le développement économique sans précédent de l’archipel avaient fait émerger une « génération d’enfants de Matignon », à qui était enseignée une histoire calédonienne valorisant la civilisation kanak, ne cachant plus les souffrances subies par les groupes autochtones lors du processus colonial, levant le tabou sur le passé bagnard d’une bonne partie de la société caldoche, rappelant la dureté des importations de main-d’œuvre javanaises, vietnamiennes et polynésiennes (Collectif 1992). Prenons un parallèle avec leurs revendications : en France, ne peuvent voter que les Français métropolitains dont les ancetres étaient là depuis la Révolution... ça le ferait ? personne ne dirait rien ? (juste en passant, en 150 ans, nous avons eu la guerre de 1870, la guerre de 14, celle de 39, l'Indochine et la guerre d'Algerie... et, parmi ceux qui ont versé leur sang pour défendre les interets de la France, il n'y avait pas que des Gaulois..) Les kanaks "raisonnent" comme il y a 100 ans... simplement, si nous partons, ce seront les Chinois, les Americains, les Australiens qui prendront la releve... eux seront dans des "reserves" abreuvés d'alcools.. quel serait le caillou avec eux ? qui paiera l'energie ? qui va alimenter les centrales electriques qui servent à produire le 220 ? qui paiera le personnel hospitalier ? les profs par exemple ? avec quoi ??? 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 juin Share Posté(e) le 7 juin Le 05/05/2018 à 00:14, Wallaby a dit : https://www.canal-u.tv/video/ensa_lyon/conference_alban_bensa_centre_culturel_tjibaou_une_etrange_aventure_politique_architecturale_et_anthropologique.38809 (26 octobre 2017) Conférence d'Alban Bensa, anthropologue, sur la création du Centre Culturel Jean-Marie Tjibaou avec Renzo Piano. 2 heures. Cela permet de retracer toute l'évolution de la Nouvelle-Calédonie ces 30 et quelques dernières années. 02:03:31 [Je n'ai pas le nom de l'intervenant, ce n'est pas Alban Bensa qui parle] Par exemple, le fait qu'il y a des ateliers pour enfants. Ça, pour moi, c'était la chose la plus fabuleuse, c'est que les écoles sont mélangées, et que les enfant viennent pendant plusieurs jours, d'écoles kanak, d'écoles blanches, de tribus. Il y a des petits enfants kanak que j'ai vus, qui n'avaient jamais vu, jamais été avec des enfants blancs. Ces ateliers d'enfants, depuis le début, c'est une vraie réussite, parce qu'on a réussi à avoir une mixité qui s'est faite à travers ces ateliers. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 juin Share Posté(e) le 7 juin il y a 8 minutes, christophe 38 a dit : Prenons un parallèle avec leurs revendications : en France, ne peuvent voter que les Français métropolitains dont les ancetres étaient là depuis la Révolution... Oui mais ça c'est caricatural. En fait l'idée de ne faire voter que ceux qui ont été à l'école primaire en Nouvelle Calédonie et bénéficié de cette éducation "enfants de Matignon" constituerait probablement un compromis assez négociable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. christophe 38 Posté(e) le 7 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 juin il y a 6 minutes, Wallaby a dit : Oui mais ça c'est caricatural. En fait l'idée de ne faire voter que ceux qui ont été à l'école primaire en Nouvelle Calédonie et bénéficié de cette éducation "enfants de Matignon" constituerait probablement un compromis assez négociable. c'est caricatural, comme leur position... Ils sont 40% et à moins de pratiquer la politique de la terre brulée, pour faire partir les métropolitains, ils resteront dans ce ratio... alors, interdire aux "cons" qui paient les impots (pour les aménagements dont les kanaks profitent aussi) de voter, alors que lesdits kanaks ont déjà le controle de provinces (sans qu'ils brillent dans leur gestion et fassent mieux que les métros..), c'est assez insupportable, quand on lit dans la constitution qu'un Français a le droit de vote... 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin Le 27/05/2024 à 17:16, christophe 38 a dit : Quand au niveau scolaire des kanaks quant au reste de la population.... Je pense que le mode de vie tribal, clanique, y est pour beaucoup.. Le 30/05/2024 à 13:04, Paschi a dit : Après la Nouvelle Calédonie, la Polynésie française ? Le Parlement de l’État autocrate du Caucase, accusé par le gouvernement français d’ingérences dans la crise en Nouvelle-Calédonie, accueille ce jeudi des élus polynésiens pour discuter des «défis et perspectives» de ce territoire d’Outre-mer. https://www.lefigaro.fr/international/des-elus-de-polynesie-recus-en-azerbaidjan-pour-preparer-la-decolonisation-du-territoire-francais-20240530 Le 30/05/2024 à 13:57, gustave a dit : Donc la Polynésie va vivre des émeutes violentes, préparons-nous ! J'avais posté il y a peu de temps sur la Polynésie ou je suis resté deux années étalées sur quatre ans (4 X 6 mois). Le problème lors des expérimentations nucléaires fut de travaux énormes de mise en valeur pour ces besoins de construction du port de Papeete, de l'aéroport, des hôpitaux, de routes, de sites tel "Mahina" pour le CEA-DAM (Commissariat à l'Energie Atomique - Division des Applications Militaires), Arué pour la Légion, le "Taoné" pour le support civil et militaire, etc. Des pistes furent créés dans les atolls. Après qui, plus rien. Aujourd'hui c'est la désolation. la culture de la drogue est courante. Abandonné. Plus d'investissement. La misère est arrivée après l'abondance et une vie qui apparaissait sans nuages. Je suppose qu'en Nouvelle Calédonie le problème est sensiblement identique ou le nickel était l'élément moteur de la richesse et qu'il le n'est plus. Le problème qui apparait aujourd'hui sont des jeunes déscolarisés et qui assistent - comme en métropole - a une différence de richesses entre ces jeunes et le reste de la population. Jeunes issus des banlieues et de l'immigration en France et des "Européens" pour les deux autres entités. Laisser la jeunesse en dérive est un crime en soit. Il y a des possibilités de les encadrer, de les former à des taches utiles dans le cadre de leurs pays (même avec des sucettes d'encouragement tels des petits montants financiers) tel des travaux écologiques, , à un service militaire dont l'absence contribue à la dérive de cette jeunesse abandonnée. En Polynésie, avec la fin du service militaire que les jeunes accomplissaient en métropole, dans les territoires et départements d'outre mer, ce fut le commencement de la perte de la notion du civisme et du repli sur leurs origines. Ce fut net. Je ne crois pas à des grosses émeutes dans cette configuration. Ils sont dans le désespoir et les indépendantistes utilisent l'ONU et d'autres pays pour accéder à une indépendance. La France pourvoit à la configuration du budget financier de la Polynésie de façon net. Le pire c'est que ce sont les élus qui sont dans ce mouvement indépendantiste et dont certains font monter les enchères. L'indépendance les conduira à ce qui se passe à Haïti, je n'en doute pas. Si, si, si ces entités sont des territoires Français, alors il nous faut faire un effort pour les maintenir en vie. D'une part, avoir des investissements économiques et, d'autre part, prendre en main la jeunesse. L'Amérique à su réaliser cela à Hawaï dont j'ai vu une partie suite à une panne d'avion d'UTA qui était la compagnie de l'époque. Ces investissements ne seront pas plus lourd que toutes les sommes dépensées par l'Etat en largesse d'aide à de nombreux pays à l'international ou dans notre pays même ou la maitrise de nos comptes financiers ne sont pas un modèle de rigueur. C'est un problème politique. Nous adorons donner des leçons à autrui mais n'appliquons pas à nous mêmes ces mêmes concepts. Mais ceci est un autre problème. Pour que nos département et territoires d'outre mer en soit arrivés à demander leurs indépendances, c'est que les problèmes sont graves et qu'ils n'ont pas été résolus. Nous le savons. Nous le savions. La réalité est de constater que la Nouvelle Calédonie et l'Etat restent sur des situations figés. Continuons ainsi, nous connaissons la suite. Janmary 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin (modifié) https://lundi.am/Autodetermination-et-Autogestion-Ou-va-la-Kanaky (3 juin 2024) Le système éducatif avec ces enseignants et enseignantes « métros » et « zoreilles » de passage pour quelques années bien rémunérées, est peu adapté à ces « jeunes kanaks ». Ces enseignants refusent d’ailleurs aussi de faciliter des parcours scolaires inclusifs et détournent les auxiliaires de vie scolaire pour les mettre plus à leur propre service qu’au service des jeunes en situation de handicap. C’est ainsi que le service militaire adapté de Nouvelle Calédonie est reconnu pour « faire du bon boulot » en matière de formation et de socialisation. https://www.nouvelle-caledonie.gouv.fr/Services-de-l-Etat/Defense/RSMA-NC-Regiment-du-Service-Militaire-Adapte-en-Nouvelle-Caledonie Le Service Militaire Adapté voit le jour en Nouvelle-Calédonie en 1986, sous l’appellation de Détachement du Service Militaire Adapté (DSMA). Il s’implante à Koumac [région Nord] avec un état-major et une compagnie de formation professionnelle. En 1992, il s’étend avec la création d’une 2e compagnie à Koné [région Nord] et change d’appellation en 1996 en devenant le Groupement du Service Militaire Adapté de Nouvelle-Calédonie (GSMA-NC). Poursuivant sa montée en puissance, dans le cadre du plan SMA 6000, il devient le 1er juillet 2012, Régiment du SMA de Nouvelle-Calédonie (RSMA-NC). En 2015, en complément du maillage territorial, une antenne du SMA s’installe à Nouméa puis le régiment poursuit son développement en 2020 avec la création d’une 3e compagnie à Bourail colocalisée avec le GIEP-NC. Les volontaires stagiaires (VS) ont le choix parmi l’une des 24 filières de formation professionnelle (10 en 2016, 15 en 2017). Ainsi le RSMA-NC dispense des formations dans des métiers des travaux publics, du secteur industriel, du bâtiment, de la restauration-hôtellerie, du transport-logistique, de la terre, de la sécurité et des services. Le RSMA-NC emploie également plus de 140 volontaires techniciens (VT), titulaires d'un diplôme professionnel, qui viennent au SMA pour acquérir une première expérience professionnelle. Ils ont un rôle d’aide-moniteur dans la formation des volontaires stagiaires ou viennent mettre en pratique dans les services leurs savoir-faire. Le RSMA-NC a poursuivi en 2021 ses efforts de recrutement en incorporant 467 stagiaires volontaires, et 139 volontaires techniciens, ce qui porte à 606 le nombre de bénéficiaires d’un contrat du SMA. La moyenne d’âge de ce public est de 21 ans, il est composé en majorité d’hommes (55 %) mais reste le régiment du Service militaire adapté le plus féminisé. Une grande partie de la population accueillie relève par ailleurs de situations d’illettrisme (54 % en 2018). L’identification des publics s’effectue via des campagnes de communications (encarts publicitaires, spots radio, etc.), des tournées d’information auprès des tribus et des mairies qui permettent une approche au plus près du vivier de recrutement, la participation à des forums et des salons, les outils numériques (réseaux sociaux), et bien entendu les partenaires, les MLJ ,le point Apprentissage, etc. Nos critères de recrutement : - Être volontaire ; - Être éloigné du marché de l’emploi ; - Avoir entre 18 et 25 ans à la signature du contrat ; - Avoir effectué la Journée Défense et Citoyenneté (JDC) ; - Être apte médicalement. À l’issue de la formation, le RSMA a « taux d’insertion global » de 77,96 %, réparti de la manière suivante : 51 % dans l’emploi durable (CDI ou CDD de plus de 6 mois), 37 % dans l’emploi dit « de transition » (les contrats de moins de 6 mois), 11 % sont orientés vers une formation qualifiante. De nombreuses conventions sont signées avec les organismes ou entreprises de la Nouvelle-Calédonie dans le but d’améliorer la qualité de la formation et de favoriser l’insertion des jeunes calédoniens. Il s’agit de mettre à profit et d’allier les compétences de ces organismes avec celles du RSMA-NC, de renforcer les synergies et surtout de répondre au mieux et en permanence aux besoins de la Nouvelle-Calédonie. Modifié le 8 juin par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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