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g4lly

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Pourquoi s'arrêter en si bon chemin et ne pas donner carrément une nouvelle cellule à l'avion? Même seulement via le remplacement de certaines parties extérieures à la structure? Ça ne serait ni le plus dur ni le plus cher. Surtout avec un NeuroN-like probablement très furtif (Trappier avait décrit le NeuroN comme "ultra furtif") dans les tuyaux à côté, un NeuroN-like qui bénéficierait d'une discrétion accrue de son avion chef d'orchestre. Et puis on aurait qu'à dire que c'est "pour patienter en attendant le SCAF". 

Vu que tout est quasiment nouveau sur le Rafale F5, pourquoi on fait le Rafale F5 plutôt que le NGF avec le SNA et armements du Rafale F5 ?

J'aurais préféré un NGF peut être un peu moins ambitieux que prévu avec le SNA et l'armement du Rafale F5 plutôt qu'un Rafale avec le SNA et l'armement du Rafale F5.

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Après ils ne disent pas contre quel type de cible ces 130km seront atteints. Probablement sur une cible très collaborative, voire contre une cible au sol si la fonction anti-radar peut être intégrée grâce aux capacités d'écoute du RBE2XG et du nouveau Spectra, ce qui serait une super nouvelle. Il faut d'ailleurs noter que le Meteor était lui aussi, il y a des années, vendu par MBDA pour pouvoir remplir éventuellement ce rôle à terme dans sa carrière.

J'espère que le Meteor MLU et MICA NG EM auront des capacités anti-radar/SEAD/DEAD via leur autodirecteur AESA. Le Meteor serait un excellent armement de SEAD/DEAD (en complément du FMAN) grâce à sa vitesse/manœuvrabilité et portée. Sinon ça serait un énorme gâchis.

Et pourquoi pas une version conventionnel de l'ASN-4G qui serait plus efficace que le FMAN/FMC pour détruire certaines cibles très défendu.

Évoquer dans cette vidéo à 9:13 -> https://www.youtube.com/watch?v=Qq-WCUwPIDA

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Moi je pense que la furtivité électronique a plus d'avenir que la furtivité passive. Par exemple tu ne peux pas contrer les radar multi statique en furtivité passive, mais tu peux le faire avec un réseau en furtivité électronique.

La furtivité passive doit tout de même être très efficace face au radars multi-statique puisque les matériaux RAM absorbent une grande partie des ondes radar ce qui réduit considérablement la SER même si les formes furtives ne sont plus efficace.

Modifié par stormshadow
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Il y a 6 heures, Patrick a dit :

Certes mais on ne va pas refaire ce débat, il est plus facile de faire de l'annulation active sur une cellule à faible SER que sur une cellule rayonnant beaucoup.

C'est vrai aujourd'hui, ce sera vrai demain, mais la furtivité électronique deviendra de plus en plus puissante et pourra surmonter ce handicap à peu de frais.

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Comment les drones collaboratifs vont-ils bouleverser le marché des avions de combat ?

29 juillet 2023, mais c'est du Meta défense @bubzy

Révélation

Les nouvelles capacités offertes par les drones collaboratifs de combat vont non seulement faire évoluer les stratégies et doctrines, mais également le marché des avions de combat dans les années à venir.

Depuis son arrivée sur le marché international des avions de combat il y a une quinzaine d'années, le F-35 Lighting II de Lockheed-Martin s'est largement taillé la part du lion lors des compétitions internationales, avec des commandes fermes émanant de pas moins de 14 forces aériennes en dehors des États-Unis.

Et la dynamique ne semble pas vouloir se tarir, avec de nombreux autres pays, donc cinq pays européens (Allemagne, Espagne, Grèce, République Tchèque et Roumanie) ayant annoncé leur intention de s'en équiper à court ou moyen terme.

Dans de nombreux cas, l'appareil américain s'est imposé au terme d'une compétition l'opposant à d'autres chasseurs américains et européens, notamment le Rafale français, le Gripen suédois, le Typhoon européen ou encore le Super Hornet de Boeing.

Lors de chacune d'elles, le Lighting II fut déclaré vainqueur, notamment du fait de sa conception plus récente, mais également de sa furtivité, sachant également que le poids politique et militaire des États-Unis jouèrent à plein dans de nombreux cas.

Toutefois, cette hiérarchie, pourtant bien établie, pourrait être remise en question d'ici à quelques années, et l'arrivée des nouveaux drones de combat dits collaboratifs, ces drones qui seront capables d'évoluer aux côtés et au profit des avions de combat pilotés, et qui sont activement développés au travers le Monde, avec les programmes Skyborg et Loyal Wingman américains et australiens, ou les Remote Carrier européens.

En effet, ces nouveaux appareils, qui agiront tels des appendices des avions de combat, démultipliant leurs capacités de détection et d'action, vont profondément bouleverser la conduite des opérations de guerre aérienne, et avec elles, le rôle même des avions de combat dans ce futur dispositif.

Or, dans une telle hypothèse, les arguments clés qui firent le succès du F-35 ces 15 dernières années, risquent fort de ne plus s'avérer décisifs face aux caractéristiques que pourront mettre en avant d'autres appareils parfois plus anciens, comme le Rafale de Dassault Aviation.

Malgré ses qualités, le Rafale français ne s'est jamais imposé face au F-35A américain lors des compétions passées. Mais l'arrivée prochaine des drones collaboratifs pourrait bien changer la donne dans ce domaine.
Les drones collaboratifs, qu'ils soient Loyal Wingmen ou Remote Carrier, représentent une nouvelle génération de drones de combat destinés à être contrôlés par un avion de combat, de sorte à en étendre les capacités. Contrairement aux drones actuels, comme les drones MALE, ceux-ci ne seront pas pilotés à distance, mais simplement contrôlés par l'équipage de l'avion de combat, la fonction de pilotage étant gérée par une intelligence artificielle.

Ces nouveaux drones seront de tailles, de formes et de capacités variables, selon leurs missions, et pourront emporter des senseurs et des effecteurs (missiles, bombes, brouilleurs…) de sorte à démultiplier les capacités de combat ainsi que les options tactiques de l'appareil piloté, d'autant qu'un unique chasseur sera en mesure de contrôler plusieurs de ces drones simultanément.

On comprend, dès lors, à quel point l'arrivée de ces nouveaux systèmes va bouleverser la conduite des opérations de guerre aérienne, la faisant entrer, cette fois de manière bien sensible, dans une véritable nouvelle génération, bien plus surement que n'a pu l'être l'arrivée de la fameuse 5ᵉ génération d'avions de combat.

Cette transformation va également changer radicalement le rôle de l'avion de chasse dans ce nouvel environnement, avec à son terme, une redistribution des cartes quant aux capacités à forte valeur ajoutée de ces derniers, critères déterminants aussi bien au combat que lors des passations de marchés.

En effet, l'avion de chasse va voir son rôle premier évoluer d'une fonction de vecteur, à une fonction de coordinateur. Aujourd'hui, un avion de combat constitue avant tout une plate-forme centralisée capable d'accueillir, de transporter et de mettre en œuvre des systèmes de détection et ainsi que des munitions, que ce soit pour des missions de supériorité aérienne, de frappes ou de renseignement.

L'avion de chasse est donc avant tout un vecteur, qui se doit d'être lui-même sur place et en bonne position pour mener sa mission, ce qui naturellement l'expose à de nombreuses menaces. De fait, des qualités comme la furtivité s'avèrent très importantes pour accroitre la survivabilité de l'appareil, et donc son efficacité au combat.

En revanche, les qualités aéronautiques, comme la vitesse, l'autonomie ou la capacité d'emport de charge, s'avèrent moins critiques face à ces capacités à forte valeur ajoutée. Cette grille de lecture évoluera profondément avec l'arrivée des drones collaboratifs, puisque ce seront eux, et non l'avion lui-même, qui joueront le rôle de vecteur, et l'avion de combat.

En d'autres termes, les qualités plébiscités au sujet des avions de 5ᵉ génération, seront aisément et économiquement transposées sur ces drones, comme la furtivité, alors que l'avion de combat, lui, devra s'appuyer sur des qualités autres, comme une grande autonomie, une grande vitesse, voire la capacité à emporter de lourdes charges dans le cas des Remote Carrier par exemple.

La seconde caractéristique critique d'un avion de combat pour contrôler efficacement des drones collaboratifs, sera naturellement la taille de son équipage. Pour les chercheurs américains, il semble aujourd'hui très hasardeux de s'appuyer sur des appareils monoplaces pour mettre en œuvre efficacement plusieurs de ces drones autour et au profit d'un avion de combat, la charge cognitive supplémentaire imposée au pilote par le contrôle de ces drones étant largement excessive pour une conduite efficace de mission.

De fait, si un chasseur monoplace, comme le F-35A ou le Rafale C, sera en mesure de contrôler un ou deux de ces futurs drones simultanément, un chasseur biplace, comme le Rafale B, pourra lui en contrôler plus du double, offrant des capacités opérationnelles démultipliées à l'équipage comme à la force aérienne qui le met en œuvre.

La troisième caractéristique, devenant indispensable pour la mise en œuvre de ces futurs drones, n'est autre que la capacité de l'appareil à évoluer pour intégrer cette évolution majeure.

Outre le fait que les appareils devront subir une évolution radicale pour pouvoir communiquer et interagir efficacement avec ces drones, ces derniers seront appelés à évoluer beaucoup plus rapidement que les avions de combat eux-mêmes, probablement à rythme aussi soutenu que le fut celui des avions de chasse dans les années 50 et 60, lorsqu'un nouveau modèle de chasseur entrait en service tous les 3 ou 4 ans.

Pour y parvenir, les appareils pilotés devront alors faire preuve d'une extraordinaire capacité à évoluer, tant pour intégrer ces nouveaux systèmes que pour préserver l'ergonomie et l'efficacité de l'interface homme-machine, ce qui suppose, au-delà de qualités de conception technique, une grande stabilité du système de systèmes au cœur des appareils.

D'autres qualités, comme la disponibilité et la maintenabilité, prendront, elles aussi, un poids plus important dans les grilles d'analyse à venir, avec l'arrivée des drones de combat, tant il est probable que l'intensité opérationnelle par appareil ira croissant du fait de la diminution du risque sur l'avion et son équipage.

Mais les points évoqués ici suffisent à imaginer à quel point la supériorité du F-35 dans les années à venir sur le marché des avions de combat pourrait être amoindrie. En effet, la furtivité de l'appareil, l'un de ses principaux atouts, perdra beaucoup de son aura face à la capacité de ne mettre en œuvre efficacement qu'un ou deux drones du fait de sa nature monoplace.

D'autres appareils, comme le Rafale B dans sa version F5, afficheront des performances et des capacités bien plus valorisables que par le passé du fait des évolutions du champ de bataille aérien, ainsi que de sa configuration biplace et bimoteurs, de son rayon d'action ou encore de sa vitesse.

Surtout, l'évolutivité du Rafale, largement démontrée jusqu'ici, ainsi que la stabilité de son système, seront de précieux atouts face au F-35 qui peine toujours à stabiliser son système d'information embarqué, et pour qui chaque évolution représente un défi critique.

On comprend, dès lors, à quel point l'assurance dont peut faire preuve Dassault Aviation et la Team Rafale dans son ensemble quant à la pérennité de son appareil dans les années à venir, peut être effectivement fondée, au point qu'il se pourrait bien qu'à l'avenir, une fois les premiers Remote Carrier de MBDA intégrés à l'avion français, celui-ci puisse faire bien plus que jeu égal avec le F-35 lors d'éventuelles compétitions internationales à venir.

Il en ira, naturellement, tout autant d'autres modèles, comme le Typhoon européen, le Gripen E/F suédois, et l'on pense également au Boeing F-15EX qui semble particulièrement bien taillé pour le contrôle de drones coopératifs lui aussi.

Il sera à ce titre particulièrement intéressant d'observer l'influence qu'aura l'arrivée de ces drones, et l'expérience acquise notamment pour les intégrer aux avions d'ancienne génération, sur la conception des avions de combat de 6ᵉ génération, comme le NGAD américain, le Tempest britannique et le SCAF européen.

On peut notamment s'interroger sur la pertinence de concevoir ces appareils en version monoplace, alors que certains experts mettent en garde contre cette configuration pour interagir et contrôler ces drones.

Une chose est certaine cependant, il semble indispensable pour la France non seulement de maintenir son effort pour faire évoluer son Rafale, mais également pour développer, à un rythme soutenu, les premières solutions de type Remote Carrier destinées à évoluer avec le futur standard F5, et ce, afin d'accumuler le plus rapidement possible une expertise technique, mais également opérationnelle dans ce domaine appelé à devenir critique, tant pour la conduite de la guerre aérienne que pour promouvoir l'appareil et son techno-système sur la scène internationale.

 

Modifié par Picdelamirand-oil
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Il y a 8 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Je ne me rappelle pas où je l'ai mis, mais j'avais fait part d'une indiscrétion qui racontait qu'avec le GaN le processing pouvait être intégrée à l'antenne, donc tu as un calculateur massivement parallèle avec un processeur par élément T/R, le refroidissement se fait en même temps pour le T/R et le processeur. Je pense que c'est ça la piste.

Je pense à ça aussi. Pour deux raisons. Premièrement déporter la partie calculateur d'un radar est impossible, il faut que le traitement soit immédiat. 

Ensuite, je ne m'inquiète pas en ce qui concerne la capacité des calculateurs d'aujourd'hui en rapport avec ceux d'il y a 10 ans. Et oui car le premier aesa de production est entré en service il y a 11 ans, en 2012. Avec une conception qui remonte à deux ans de plus. 

Et entre un P7 et un P10, c'est une base de perf multiplié par un ratio d'au moins 10...

 

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Il y a 9 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Si tu es obligée d'engager la cible avec un Radar, l'attaque discrète, c'est mort.

On ne peut pas générer une piste passivement (OSF, SPECTRA, TALIOS, etc...) et la fournir à un MICA NG EM, qui lui n'allumera son auto-directeur qu'au dernier moment ? :huh:

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Il y a 8 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Je ne me rappelle pas où je l'ai mis, mais j'avais fait part d'une indiscrétion qui racontait qu'avec le GaN le processing pouvait être intégrée à l'antenne, donc tu as un calculateur massivement parallèle avec un processeur par élément T/R, le refroidissement se fait en même temps pour le T/R et le processeur. Je pense que c'est ça la piste.

 

il y a 30 minutes, bubzy a dit :

Je pense à ça aussi. Pour deux raisons. Premièrement déporter la partie calculateur d'un radar est impossible, il faut que le traitement soit immédiat. 

Ensuite, je ne m'inquiète pas en ce qui concerne la capacité des calculateurs d'aujourd'hui en rapport avec ceux d'il y a 10 ans. Et oui car le premier aesa de production est entré en service il y a 11 ans, en 2012. Avec une conception qui remonte à deux ans de plus. 

Et entre un P7 et un P10, c'est une base de perf multiplié par un ratio d'au moins 10...

Mouais, bon, bof...

Pic parlait initialement de "capacité à contrer de nouvelles formes d'onde qui nécessiterait un super-calculateur" (fausse citation reconstituée mais préservation du sens tel que compris par moi).

Donc : veut-on les capacités d'identifier / localiser / perturber / annuler un signal incidant nouveau immédiatement ou peut-on attendre 5mn, ou la mission suivante ? J'ignore tout de la masse de calculs nécessaires, mais ce qui est certain c'est que le temps joue dans la capacité de calcul instantané à aligner.

Quelques centaines d'ASICS pourraient ne pas suffire, même si elles chauffent beaucoup.
En prime, il y a un a un risque que ces ASICS soient dépassés ou inadaptés pour traiter de nouveaux signaux ; ça a un petit côté rigide ces bidules... et ça ne fournit pas de mémoire par exemple, mémoire qui pourrait bien être nécessaire aux calculs.

Bref : il faudrait s'entendre sur ce qu'on appelle "super-calculateur" : les derniers sont toujours très gros, très, très très gourmands en énergie (pour leur alimentation primaire comme pour leur refroidissement, évidemment).

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il y a 11 minutes, Boule75 a dit :

 

Mouais, bon, bof...

Pic parlait initialement de "capacité à contrer de nouvelles formes d'onde qui nécessiterait un super-calculateur" (fausse citation reconstituée mais préservation du sens tel que compris par moi).

Donc : veut-on les capacités d'identifier / localiser / perturber / annuler un signal incidant nouveau immédiatement ou peut-on attendre 5mn, ou la mission suivante ? J'ignore tout de la masse de calculs nécessaires, mais ce qui est certain c'est que le temps joue dans la capacité de calcul instantané à aligner.

Quelques centaines d'ASICS pourraient ne pas suffire, même si elles chauffent beaucoup.
En prime, il y a un a un risque que ces ASICS soient dépassés ou inadaptés pour traiter de nouveaux signaux ; ça a un petit côté rigide ces bidules... et ça ne fournit pas de mémoire par exemple, mémoire qui pourrait bien être nécessaire aux calculs.

Bref : il faudrait s'entendre sur ce qu'on appelle "super-calculateur" : les derniers sont toujours très gros, très, très très gourmands en énergie (pour leur alimentation primaire comme pour leur refroidissement, évidemment).

Moi je n'ai pas parlé d'ASIC, d'ailleurs je pense plutôt à des FPGA, mais je ne suis pas à jour. En plus il semble que la technologie GaN apporte des choses nouvelles, mais je ne sais pas quoi.

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a 59 minutes, Boule75 a dit :

 

Mouais, bon, bof...

Pic parlait initialement de "capacité à contrer de nouvelles formes d'onde qui nécessiterait un super-calculateur" (fausse citation reconstituée mais préservation du sens tel que compris par moi).

Donc : veut-on les capacités d'identifier / localiser / perturber / annuler un signal incidant nouveau immédiatement ou peut-on attendre 5mn, ou la mission suivante ? J'ignore tout de la masse de calculs nécessaires, mais ce qui est certain c'est que le temps joue dans la capacité de calcul instantané à aligner.

Quelques centaines d'ASICS pourraient ne pas suffire, même si elles chauffent beaucoup.
En prime, il y a un a un risque que ces ASICS soient dépassés ou inadaptés pour traiter de nouveaux signaux ; ça a un petit côté rigide ces bidules... et ça ne fournit pas de mémoire par exemple, mémoire qui pourrait bien être nécessaire aux calculs.

Bref : il faudrait s'entendre sur ce qu'on appelle "super-calculateur" : les derniers sont toujours très gros, très, très très gourmands en énergie (pour leur alimentation primaire comme pour leur refroidissement, évidemment).

Pour faire n'importe quel type de brouillage, ça ne nécessite pas tant de puissance de calcul que de réactivité. C'est pourquoi les brouilleurs sont resté longtemps analogiques.

@Picdelamirand-oilm'arretera sans doute si je dis une connerie, mais la puissance de calcul est surtout nécessaire pour traiter une quantité importantes de signaux. Parce qu'un radar qui voit 2x plus loin c'est surtout un volume dont le multiple doit approcher du cube. 

Si en plus tu as un radar équipé en Gan, dont un des bénéfices est d'avoir des antennes beaucoup plus souples, tu peux scanner le ciel (et le sol) plus de fois dans un temps donné, avec de multiples sauts de fréquences. Donc là, la puissance est nécessaire. 

D'un point de vue très high level c'est un boulot qui profite très bien de la parallélisation. Et à ce compte là, les nouveaux processeurs offrent des capacités décuplées par rapport aux anciens.

Il n'est pas non plus impossible d'imaginer des processeurs type GPU, qui ont une quantité incroyable de petites core units capable de gérer des instructions non pas simple mais adaptées. Car le "problème" des processeurs centraux par rapport à des unités de calculs spécialisés, c'est qu'ils ont des jeux d'instructions très complexes, et donc pas très efficace. 

Un processeur de dernière génération atteint aujourd'hui à peine la puissance d'une GeForce 3 pour ce qui est des calculs 3D. (Je parle pas de ceux qui embarquent une puce dédiée)

Alors oui ça consomme, mais la performance par watt s'est aussi considérablement améliorée. À la fois pour les processeurs et à la fois pour les modules GAN par rapport au GAAS. 

Donc pour une génération électrique identique on pourra améliorer pas mal de choses. 

Mais le moteur sera amélioré aussi, et mon petit doigt me dit qu'entre une poussée supérieure et une génération électrique supérieure, le choix sera vite tranché 

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Il y a 16 heures, wagdoox a dit :

Tu penses qu’il aura enfin sa foc?! 

Oui, avec le NGAD...:tongue:

Pour être honnête, techniquement, il n'y a pas photo entre le F-XX (je ne prononce pas son nom) et le Rafale. Ces deux programmes ne reposent pas sur les mêmes bases.

La problématique du F-XX est son usage opérationnel réel, "souverain" et les coûts de possession induits. Ce programme universel "joint" concentre toutes les difficultés.

Un modèle à ne pas suivre.

Modifié par Kamelot
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Il y a 3 heures, bubzy a dit :

Mais le moteur sera amélioré aussi, et mon petit doigt me dit qu'entre une poussée supérieure et une génération électrique supérieure, le choix sera vite tranché 

Il est possible d'améliorer le rendement et la poussée à la marge sans toucher à la veine d'air. Au-delà il faudrait modifier la cellule (?).

La génération électrique va évoluer, mais elle ne devra pas faire caler le moteur... :laugh:

Ne pas oublier la génération "froid".

Il faut bien préparer le NGF avec le tout électrique et les liaisons fibre optique.

Modifié par Kamelot
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Il y a 8 heures, stormshadow a dit :

Vu que tout est quasiment nouveau sur le Rafale F5, pourquoi on fait le Rafale F5 plutôt que le NGF avec le SNA et armements du Rafale F5 ?

J'aurais préféré un NGF peut être un peu moins ambitieux que prévu avec le SNA et l'armement du Rafale F5 plutôt qu'un Rafale avec le SNA et l'armement du Rafale F5.

C'est justement exactement ce que les allemands reprochent à Dassault... Qu'ils "veulent juste faire un super Rafale".

Donc en toute logique il faudra choisir, soit le NGF, soit ça. Et on retombe alors sur le débat qu'on a depuis 6 ans désormais.

Il y a 8 heures, stormshadow a dit :

J'espère que le Meteor MLU et MICA NG EM auront des capacités anti-radar/SEAD/DEAD via leur autodirecteur AESA. Le Meteor serait un excellent armement de SEAD/DEAD (en complément du FMAN) grâce à sa vitesse/manœuvrabilité et portée. Sinon ça serait un énorme gâchis.

Et pourquoi pas une version conventionnel de l'ASN-4G qui serait plus efficace que le FMAN/FMC pour détruire certaines cibles très défendu.

Évoquer dans cette vidéo à 9:13 -> https://www.youtube.com/watch?v=Qq-WCUwPIDA

Paloméros se contente d'évoquer l'Anti Navire Supersonique, c'est bien, mais si à l'époque on a voulu que l'ASMP ne soit qu'une arme nucléaire, c'est peut-être que les mêmes causes qui ont causé l'abandon de cette idée à l'époque, produiraient aujourd'hui les mêmes effets. À commencer par le fait qu'il ne faille jamais d'ambiguïté sur la nature de l'attaque: conventionnelle ou nucléaire, afin d'éviter l'escalade.

Pour autant l'ASMP-A ne serait pas ridicule aujourd'hui avec une charge conventionnelle, mais le missile est vraiment très cher et complexe donc ça ne vaut sans doute pas le coup de continuer à en produire (ce qu'on fait au moins pour remplacer ceux qui ont été tirés en exercice) par rapport à une nouvelle arme dédiée et plus simple.

 

Il y a 6 heures, Teenytoon a dit :

Parce que le NGF sortira dix ans après le Rafale F5 si c'est pas vingt ans. 

En effet c'est un bon argument, qui rejoint celui employé par les allemands et espagnols: "on ne peut pas attendre". Si on ne peut pas attendre nous non plus alors pourquoi ne pas développer une solution "transitoire" sous forme d'une évolution de Rafale? Ou alors est-ce que ce sont seulement les autres qui n'ont pas le droit d'attendre? :biggrin:

Néanmoins, acheter un avion pour seulement 10 ou même 20 ans, est-ce bien raisonnable?

 

Il y a 6 heures, Picdelamirand-oil a dit :

C'est vrai aujourd'hui, ce sera vrai demain, mais la furtivité électronique deviendra de plus en plus puissante et pourra surmonter ce handicap à peu de frais.

Ça va demander des puissances considérables.

Je persiste à penser qu'un niveau de seuil en furtivité va devenir essentiel, ne serait-ce que pour faciliter l'annulation active. Or on se rapproche d'un moment où le seuil de furtivité du Rafale actuel va être complètement dépassé. Ça veut dire qu'il faudra a minima une nouvelle "peau" à l'avion.

Il faudrait idéalement qu'il soit, avec des emports, un peu plus furtif tous angles qu'il ne l'est en lisse aujourd'hui. Difficile sans pylônes et armements traités RAM, ou sans matériaux adaptés collés absolument partout (becs de bord d'attaque notamment) ni sans un état de surface retravaillé pour limiter au maximum la réémission des ondes rampantes.

 

Il y a 3 heures, bubzy a dit :

Pour faire n'importe quel type de brouillage, ça ne nécessite pas tant de puissance de calcul que de réactivité. C'est pourquoi les brouilleurs sont resté longtemps analogiques.

@Picdelamirand-oilm'arretera sans doute si je dis une connerie, mais la puissance de calcul est surtout nécessaire pour traiter une quantité importantes de signaux. Parce qu'un radar qui voit 2x plus loin c'est surtout un volume dont le multiple doit approcher du cube. 

Si en plus tu as un radar équipé en Gan, dont un des bénéfices est d'avoir des antennes beaucoup plus souples, tu peux scanner le ciel (et le sol) plus de fois dans un temps donné, avec de multiples sauts de fréquences. Donc là, la puissance est nécessaire. 

D'un point de vue très high level c'est un boulot qui profite très bien de la parallélisation. Et à ce compte là, les nouveaux processeurs offrent des capacités décuplées par rapport aux anciens.

Il n'est pas non plus impossible d'imaginer des processeurs type GPU, qui ont une quantité incroyable de petites core units capable de gérer des instructions non pas simple mais adaptées. Car le "problème" des processeurs centraux par rapport à des unités de calculs spécialisés, c'est qu'ils ont des jeux d'instructions très complexes, et donc pas très efficace. 

Un processeur de dernière génération atteint aujourd'hui à peine la puissance d'une GeForce 3 pour ce qui est des calculs 3D. (Je parle pas de ceux qui embarquent une puce dédiée)

Alors oui ça consomme, mais la performance par watt s'est aussi considérablement améliorée. À la fois pour les processeurs et à la fois pour les modules GAN par rapport au GAAS. 

Donc pour une génération électrique identique on pourra améliorer pas mal de choses. 

Mais le moteur sera amélioré aussi, et mon petit doigt me dit qu'entre une poussée supérieure et une génération électrique supérieure, le choix sera vite tranché 

Il n'y a pas justement déjà des composants de GPU dans les EMTI du Rafale?

 

Il y a 2 heures, mudrets a dit :

Un Rafale nasique ? :laugh:

 

Je suis pas persuadé que la taille de son nez va augmenter avec l'âge que prend le Rafale... :laugh: Ça ne règlerait pas les questions qui nous préoccupent. Surtout que le Rafale a de "larges épaules", grâce à la configuration cruciforme de sa pointe avant.

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il y a 9 minutes, Patrick a dit :

Paloméros se contente d'évoquer l'Anti Navire Supersonique, c'est bien, mais si à l'époque on a voulu que l'ASMP ne soit qu'une arme nucléaire, c'est peut-être que les mêmes causes qui ont causé l'abandon de cette idée à l'époque, produiraient aujourd'hui les mêmes effets. À commencer par le fait qu'il ne faille jamais d'ambiguïté sur la nature de l'attaque: conventionnelle ou nucléaire, afin d'éviter l'escalade.

Ce problème sera résolu avec l'ASN4G et la généralisation des effecteurs hyperveloces ou hypersoniques font tomber le "tabou"que certains pays n'ont pas.

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il y a 24 minutes, Kamelot a dit :

Ce problème sera résolu avec l'ASN4G et la généralisation des effecteurs hyperveloces ou hypersoniques font tomber le "tabou"que certains pays n'ont pas.

Je pense que c'est plus une question de modèle d'effecteur, et pas de performances.

Cela étant on peut en effet se dire que c'est idiot d'appliquer cette règle quand les autres font des missiles qui peuvent aussi bien être conventionnels ou nucléaires... C'est un vieux débat.

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il y a 11 minutes, Patrick a dit :

Je persiste à penser qu'un niveau de seuil en furtivité va devenir essentiel, ne serait-ce que pour faciliter l'annulation active. Or on se rapproche d'un moment où le seuil de furtivité du Rafale actuel va être complètement dépassé. Ça veut dire qu'il faudra a minima une nouvelle "peau" à l'avion.

Le Rafale de part son architecture, ses solutions techniques de construction et ses emports a atteint des limites en matière de "discrétion".

Intégrer des matériaux de mascage (toujours possible) et modifier les formes (dérive, entrées  d'air...) reviendrait à faire une nouvelle cellule.

Pour autant, le "Rafale" ne peut pas devenir un véritable un furtif passif.

Pour s'en convaincre,  l'Inde a deux programmes distincts : le TEDBF et l'AMCA (?).

La difficulté de la furtivité, au-delà de sa propre technique, est d'intégrer les emports dans la cellule (carburant et armement) avec plusieurs choix en fonction du niveau que l'on veut atteindre. Le dimensionnement s'en trouve augmenté avec une motorisation en cohérence.

Pour le NGF du SCAF, nous en sommes qu'au démonstrateur... :tongue:

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