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A quoi pourrait ressembler le futur char de combat du projet MGCS ?


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Il y a 2 heures, Paschi a dit :

Je pensais à un drone reco. En fait je rebondissais sur la remarque de @Patrick concernant l'ajout d'un 4e homme dans le EMBT pour, en autre, mettre en oeuvre un drone. Il me semblait avoir compris que dans l'organisation des unités blindées françaises, le VBL, et donc son successeur le VBAE, servait de poisson pilote au Leclerc. Ne serait-il pas plus logique de doter le VBAE d'un drone reco plutôt que le MBT ? Quitte à équiper ce dernier d'un petit drone consommable pour la reco en cas d'urgence. Dans le style de ceux produits pas Ascent Aerospace

Complètement et je pense que c'est ce que veut faire l'EMAT vu que la réno du Leclerc n'a apparemment pas ajouté de drone, alors que Nexter en a proposé (filaire ou pas).

D'ailleurs si on était logiques les VBL devraient emporter en ce moment même des quadcoptères, pas de raison que l'infanterie en ait et pas la cavalerie.

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Il y a 6 heures, Rescator a dit :
Il y a 19 heures, BPCs a dit :

Mais pour traverser un toit, on n'a pas alors besoin d'un très gros calibre.

on a besoin d'un calibre "confortable" pour loger le propulseur qui accélère en fin de trajectoire.

Et pour faire mon Dupont-té, je dirai même plus, le calibre confortable  offrant la gamme munitionnaire la plus large... bref le 120mm :happy:

Modifié par BPCs
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  • 3 weeks later...
Le 25/11/2022 à 18:28, Bechar06 a dit :

Quoi de neuf ? N y a t il pas eu un accord récent ?

Il y a 1 heure, Chimera a dit :

It seems that Dassault’s own proposed flight control system will be used for the prototype...  ...And second, an apparent compromise has been secured in an entirely separate Franco-German programme to develop a future tank. Germany’s Bundestag has always insisted that the fighter and tank projects run in parallel, to ensure the country has the lead in one of the collaborations.

Modifié par BPCs
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Accord sur le MGCS pour la fin de l'année ?

Citation

Les discussions sur le MGCS pourraient, elles, aboutir à un autre accord d’ici à la fin de l’année, selon certaines sources. Et ce même si le « char du futur » est, comme le SCAF, un projet complexe, où les questions de leadership industriel sont soumises à des arbitrages pesés au trébuchet. Dans le cas du MGCS, il faut réussir à trancher la répartition de pas moins de treize domaines de compétences – aussi appelé MTD (Main Technical Demonstrator) – qui vont du blindage aux munitions, à la navigation, la tourelle ou le canon du char, principal point de litige public.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/12/02/armement-dassault-et-airbus-confirment-leur-accord-sur-le-scaf-la-cooperation-franco-allemande-relancee_6152634_3234.html#xtor=AL-32280270-[default]-[android]

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Il y a 10 heures, BPCs a dit :

J'ose simplement espérer qu'on ne sacrifiera pas Nexter pour plaire à rheinmetal.

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il y a 34 minutes, rodac a dit :

Je ne vois que la capacité à fabriquer et à vendre (ce qui est beaucoup) ainsi  que la motorisation (par forfait de la partie française sans rupture technologique) où l’Allemagne pourrait prétendre à être chef de file.

 

Il y a 9 heures, Patrick a dit :

J'ose simplement espérer qu'on ne sacrifiera pas Nexter pour plaire à rheinmetal.

La solution serait que Nexter développe un char de 45T pour la France et l'export (déjà évoqué).
 

 

Modifié par LBP
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Le 09/11/2022 à 12:16, hadriel a dit :

Complètement et je pense que c'est ce que veut faire l'EMAT vu que la réno du Leclerc n'a apparemment pas ajouté de drone, alors que Nexter en a proposé (filaire ou pas).

D'ailleurs si on était logiques les VBL devraient emporter en ce moment même des quadcoptères, pas de raison que l'infanterie en ait et pas la cavalerie.

En principe c'est déjà le cas.

Un peloton XL c'est 4 XL et 4 VBL : 2 VBL 12,7 et 2 VBL 7.62. En principe, il y a 1 TP et 1 drone par VBL 7.62.  Soit 2 drone par PON.

En pratique c'est beaucoup plus compliqué à cause de tout un tas de lourdeurs réglementaires et organisationnelles qui rendent hyper compliqué de qualifier en d'entrainer les opérateurs drones ...

Et plus généralement, je ne pense pas que la fonction de 4ème homme soit utile dans un char. Le combat char est déjà suffisamment complexe à gérer pour ajouter encore un homme en plus pour gérer des missions accessoires au char. Il vaut mieux laisser ce rôle aux escouades qui sont là pour ça et bien plus adaptées et laisser le char faire du char.

Donc on utilise la place du 4ème homme pour rajouter des batteries, du carburant, des espaces de rangement, ou encore pour gagner en compacité et donc en poids, bref.

 

 

Modifié par FoxZz°
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Il y a 2 heures, Bechar06 a dit :

L'art et la manière  ... Pas motivé ce soir à lire la PJ   Mais lire les tweet qui suivent ...

 

 

Pas le courage de lire tout ce soir, mais le Monsieur dit des choses, merci.
Et on ne peut pas lui reprocher de ne parler que de l'Allemagne.

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Il y a 6 heures, Bechar06 a dit :

L'art et la manière  ... Pas motivé ce soir à lire la PJ   Mais lire les tweet qui suivent ...

Félicitations maintenant comparons les chargeurs auto du Leclerc et celui mis au point par Rheinmetal. KMW n'en a toujours pas au catalogue en 120mm et +. Pourquoi? L'excuse de dire l'artillerie c'est Rheinmetal ne peut pas tenir si dans le même temps il reproche à Rheinmetal de faire cavalier seul avec son KF51 qu'il taxe de powerpoint en 3D alors que le produit affiche justement une forte maturité pour tenter d'emporter des marchés. Repenser aussi à la modernisation Challenger 3 centrée autour du 130mm et d'un chargeur auto proposée aux anglais...

Et d'ailleurs plus loin dans les tweets il dit bien que la Pologne a opté pour le K2 sud coréen. Or la tourelle du K2 en termes d'architecture et de philosophie générale, c'est une copie directe du Leclerc, surtout le chargeur auto, et non pas du Leo2.

Bref. C'est offensif et je ne lui en voudrait pas de défendre son bout de gras, mais qu'il n'enterre pas trop vite son "partenaire" Nexter, ça pourrait lui jouer des tours.

Allez, le cirque continue.

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Et donc, par petit bouts avec fusion...

Le changement d'époque dans la politique de défense allemande se fait toujours attendre. "Nous n'avons pas de commandes jusqu'à présent", déclare le chef du constructeur de chars munichois Krauss-Maffei Wegmann, Ralf Ketzel.

Munich - Le constructeur de chars munichois Krauss-Maffei Wegmann (KMW) a laissé entrevoir une nette augmentation des effectifs pour son usine-mère. Cela suppose toutefois que la piste d'essai de chars controversée sur le site de l'usine de Munich-Allach soit maintenue, a clairement indiqué le président du groupe Ralf Ketzel dans une interview accordée au Merkur.de.

En ce qui concerne le développement prévu du successeur du Leopard 2, Ketzel a été très dur avec son partenaire de longue date Rheinmetall. Celui qui est membre d'un consortium pour le développement du futur char de combat européen et qui, avec le KF51, développe maintenant "seul" son propre char de combat, ne peut plus être partenaire de ce consortium, a déclaré Ketzel.

Monsieur Ketzel, le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré en février, face à la guerre en Ukraine, qu'il fallait changer d'époque et a annoncé un paquet de 100 milliards pour l'assainissement général de la Bundeswehr. En juin, le Bundestag et le Bundesrat ont donné leur feu vert. Le changement d'époque est-il entre-temps arrivé chez vous ?

Depuis, nous avons mené diverses discussions sur les programmes. Jusqu'à présent, nous n'avons pas de missions concrètes que l'on pourrait attribuer au changement d'époque.

Dans son discours sur le changement d'époque, le chancelier a également promis que le budget de la défense augmenterait pour atteindre deux pour cent de la performance économique allemande, comme cela a également été convenu au sein de l'OTAN. Mais pour 2023, le budget régulier du ministère fédéral de la Défense baissera à nouveau à 1,6 pour cent. Quel est votre degré de frustration ?

Je ne suis pas frustré. Mais ce n'est pas un bon signal pour la Bundeswehr et nos alliés.

En ce qui concerne les achats, le budget prévoit un total de 10,6 milliards d'euros pour l'année prochaine. A cela s'ajoutent 8,4 milliards supplémentaires provenant du fonds spécial. Cela fait un total de 19 milliards d'euros. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?

Franchement, nous sommes déçus. Bien sûr, notre char de grenadiers Puma est également pris en compte dans le budget, mais avec seulement 50 unités. En fait, lors de la planification initiale de ce système, l'objectif était de disposer de plusieurs centaines d'unités. Mais nous partons du principe que les commandes prévues seront passées dans les années à venir.

Les critiques considèrent de toute façon que le soi-disant fonds spécial est de la poudre aux yeux, car l'inflation, les impôts ou les paiements d'intérêts sont encore déduits. Le volume réel serait donc plutôt de 65 milliards d'euros. Partagez-vous ce calcul ?

Nous partons également de cet ordre de grandeur.

La Bundeswehr pourra-t-elle ainsi améliorer sa force de frappe ?

La Bundeswehr a surtout besoin de ce fonds spécial pour des acquisitions stratégiques urgentes. Il s'agit de thèmes comme la numérisation, la participation nucléaire ou de nouveaux hélicoptères. Mais pour moderniser la Bundeswehr, nous avons besoin des deux pour cent que nous avons promis à l'OTAN. Ce n'est qu'ainsi que nous créerons la base permettant d'assurer la continuité des achats et de compenser les hausses de prix et l'inflation. Les milliards du fonds spécial ne résoudront en tout cas pas ce problème.

Les travaux préparatoires pour le projet d'avion de combat franco-allemand de la prochaine génération viennent de passer à l'étape suivante. Pour le deuxième grand projet européen prévu, le char de combat (MGCS), vous êtes dans le bateau avec votre partenaire de holding français Nexter et Rheinmetall. Mais les choses n'avancent que très lentement. Où est-ce que ça coince ?

Les deux programmes sont couplés. C'est ce qui a freiné le MGCS. L'objectif de ce projet n'est pas seulement de construire un nouveau char. Nous pouvons le faire plus rapidement. Il s'agit d'une toute nouvelle technologie, d'une mise en réseau, de l'utilisation de drones et de systèmes que l'on peut faire fonctionner avec ou sans équipage.

Pour les deux grands projets d'armement européens, la France et l'Allemagne veulent en fait se partager le leadership industriel. Pour le Next-Gen-Jet, la France doit prendre le lead, pour le projet de char, c'est KMW. Avez-vous le leadership ?

Pour ce projet, nous avons un partenaire en France, Nexter, et deux entreprises du côté allemand, Rheinmetall et KMW. Cela entraîne une forte augmentation de la complexité et affaiblit le leadership. Car d'un côté, il y a une position claire, de l'autre des discussions.L

a structure de direction choisie pour le MGCS n'est donc pas vraiment heureuse ?

Depuis des décennies, KMW est le principal fournisseur européen de systèmes pour les chars lourds comme le Leopard 1 et le Leopard 2, ainsi que pour l'artillerie. Néanmoins, la décision a été prise en Allemagne de faire entrer Rheinmetall dans le bateau en plus. En France, Nexter est en revanche le seul partenaire à soutenir l'armée française dans tous ses aspects. Dans le cas d'un projet commun franco-allemand, le pont naturel aurait été Nexter et KMW. La participation de Rheinmetall ne me paraît donc pas évidente.

Le projet ne sera pas plus facile à l'avenir, bien au contraire. Sur le marché des blindés, c'est justement votre partenaire Rheinmetall qui vous fait concurrence. L'entreprise de Düsseldorf a présenté en juin le char de combat KF 51 Panther. Comment voyez-vous cela ?

Nous voyons cela d'un œil très critique. Rheinmetall se lance dans un domaine où nous avions en fait prévu une coopération franco-allemande. L'idée était que la prochaine génération de systèmes de combat lourds provienne à l'avenir d'Allemagne et de France. Aujourd'hui, l'un des trois partenaires présente sa propre solution. D'un point de vue économique, cela peut être tout à fait compréhensible. Mais si l'on viole ainsi le partenariat au sein d'un consortium - et qui plus est aux portes d'un partenaire - on ne peut plus être partenaire de ce consortium. Cela mis à part : Le KF 51 est fondamentalement un concept de char conventionnel construit autour d'un canon de 130 millimètres avec une coque de Leopard 2. Ce n'est pas une nouveauté.

Comment expliquez-vous que Rheinmetall s'interpose ainsi ?

Nous avons déjà vécu cela avec le Puma. Lorsque le concept a été commercialisé au niveau international, le Lynx a fait son apparition. Cela rend la capacité de coopération difficile au niveau national. Nous avons longtemps envisagé que le Boxer et le Puma puissent être commercialisés conjointement par les deux maisons. Puis Rheinmetall a choisi de faire cavalier seul.

On dirait que vos relations avec Rheinmetall se sont quelque peu envenimées ?

Pour le MGCS, nous sommes en effet très critiques. Le projet est politiquement sensible. En Allemagne, il y a eu pendant des décennies une répartition claire des rôles dans les systèmes de combat lourds, pensez au Leopard ou aux obusiers blindés. Le moins que l'on puisse dire, c'est que nous trouvons très malheureux que Rheinmetall s'avance ainsi.

    Le KF 51 est plutôt un projet Powerpoint en 3D".
    Le chef de KMW, Ralf Ketzel, à propos du char de combat Panther de Rheinmetall présenté cet été.

Mais le KF51, avec ses 51 tonnes, est nettement plus léger que le Leo 2 et plus lourdement armé. Avec un prix unitaire de 15 millions d'euros, il est aussi nettement moins cher que le Leo 2, dont le prix unitaire est de 19 millions. L'inspecteur de l'armée de terre a déjà fait publiquement l'éloge des avantages de poids du KF 51.

Le Leopard est et restera toujours à la pointe de la technologie dans un avenir prévisible. Nous partons du principe que le Leopard restera l'épine dorsale des forces terrestres de nombreuses armées pour les décennies à venir. Le KF 51, en revanche, est plutôt un projet Powerpoint 3D. Il n'existe aucune base solide ni pour le poids ni pour le prix. La question décisive sera finalement la suivante : Voulons-nous abandonner la coopération qui fonctionne entre les 14 nations européennes dans lesquelles le Leopard est en service, au profit d'un nouveau véhicule qui n'offre pas du tout le saut quantique prévu ?  

Mais la vision d'un successeur européen unique pour le Leopard 2 est déjà vacillante ?

C'est vrai : La Pologne vient d'opter pour le char de combat sud-coréen K2. En Norvège, la sélection est toujours en cours. Nous espérons que les Norvégiens ne feront pas la même erreur. Mais si nous nous diversifions à nouveau en Europe sur les thèmes centraux de l'armement, nous ne devrons pas nous étonner si la Corée, l'Australie ou les États-Unis dominent ces thèmes à l'avenir et si nous ne pouvons plus nous permettre d'avoir une industrie européenne dans ce domaine. Nous nous retrouverons alors dans une situation similaire à celle des avions de combat, où le F35 continue de gagner du terrain.

Si l'Europe est sérieuse dans son idée de s'émanciper des États-Unis, nous ne pouvons pas nous permettre de faire cavalier seul ?

C'est exact. Nous avons besoin d'une approche unifiée pour moderniser la flotte européenne de chars. Cela s'est bien passé jusqu'à présent, car nous avons ici un char standard. Mais maintenant, nous devons faire le pont avec le MGCS. Un char comme le KF51 n'y a pas sa place.

Maintenant, Rheinmetall est très expansif. Il y a quelques jours, l'entreprise a racheté le fabricant de munitions espagnol Expal Systems. Les dépôts sont en grande partie vides dans toute l'Europe. Les munitions sont donc considérées comme un grand marché de croissance dans le secteur. Ne faut-il pas se renforcer ici aussi ?

Notre partenaire Nexter fabrique également des munitions, aussi bien pour les chars que pour les obusiers. Si nous pensons au développement en Europe, la coopération sera plus pertinente à l'avenir. Par le passé, il y a également eu une coopération entre Nexter et Rheinmetall. Toutefois, cela n'a pas débouché sur un standard unique, mais plutôt sur des lignes nationales en Allemagne ou en France. Le grand défi serait ici de parvenir à une plus grande uniformisation des munitions entre l'Allemagne et la France, aussi bien pour les chars que pour l'artillerie, idéalement au sein de l'OTAN.  

La consolidation du secteur de la défense se poursuit. Les observateurs spéculent depuis de nombreuses années sur une éventuelle fusion entre Rheinmetall et KMW. Le patron de Rheinmetall, M. Pappberger, vous verrait comme un partenaire junior. Quelle serait l'utilité d'une telle fusion ?

Rheinmetall se voit comme une entreprise mondiale. KNDS et KMW servent l'Europe. Une combinaison de KMW et Rheinmetall serait donc plutôt une consolidation nationale et ne répondrait pas à la question : l'armement est-il mondial, national ou européen ?

Il s'agirait donc plutôt d'une consolidation au-delà des frontières nationales ?

Une consolidation n'a de sens que si nous créons de l'internationalité et jetons des ponts par-dessus les grandes frontières. Pensez à Airbus. Mais la question est de savoir si cela sera récompensé politiquement. Jusqu'à présent, la volonté d'investir davantage dans des partenariats européens que dans des solutions nationales n'est pas trop marquée. Mais cela signifie pour les Français, aussi désagréable que cela puisse être, que l'Allemagne est la première nation d'Europe en matière de technologie des blindés avec KMW et le Leopard 2.

Mais la structure de propriété de KNDS autour de Nexter et KMW d'une part, et de Rheinmetall d'autre part, ne facilite pas la tâche ?

C'est exact. KNDS appartient d'une part à l'État français et est d'autre part détenue par une famille allemande. Rheinmetall est une société anonyme à capital trimestriel. Trouver une structure de propriété commune est un véritable défi.
Le patron de KMW, M. Ketzel : l'interdiction de la piste d'essai aurait de lourdes conséquences
Ralf Ketzel : le patron de KMW veut continuer à augmenter le personnel à Munich.
Ralf Ketzel : le patron de KMW considère la poursuite de l'exploitation de la piste d'essai de chars comme un élément central pour l'avenir de l'usine-mère à Munich. © Marcus Schlaf

Revenons à un sujet plus local : vous avez actuellement de gros problèmes avec votre piste d'essai de chars à l'usine d'Allach à Munich. Des riverains ont déposé plainte. Selon vous, la piste d'essai existante depuis 1964 a été construite illégalement. Les plaignants contestent également la protection des droits acquis. L'office de l'environnement de la ville de Munich est du même avis. L'affaire est maintenant devant le tribunal administratif de Munich. Comment voyez-vous les chances que l'initiative citoyenne obtienne gain de cause ?

Nous avons récemment déposé tous les documents nécessaires à l'obtention d'un permis de construire auprès de la ville de Munich. De notre point de vue, tous les aspects formels critiqués par l'initiative citoyenne ont ainsi été éliminés. En août, la ville a confirmé que les documents étaient complets. Je pars du principe que nous obtiendrons l'autorisation correspondante.

Jusqu'à quand ?

Nous espérons le printemps prochain. Mais chacun est libre de recourir à la voie juridique. C'est pourquoi il ne s'agit que d'un calendrier très approximatif. Mais ce qui est important pour nous, c'est qu'avec la piste d'essai d'Allach, nous disposons d'une compétence clé que nous ne devrions pas remettre en question.

Et si la piste d'essai était tout de même interdite ?

Cela aurait des conséquences importantes.

A savoir ?

À court terme, nous ne pourrions plus respecter nos engagements de livraison pour le Leopard 2 ou le Puma. La Bundeswehr ne recevrait ces véhicules qu'avec du retard. À moyen terme, il s'agirait en outre de savoir comment nous pouvons conserver nos compétences. Nous ne pouvons pas déplacer des ouvriers de montage d'un coup de baguette magique. Ce sont des spécialistes ici, sur le site de Munich. Ils ne vont pas déménager. Nous aurions également beaucoup moins besoin de développeurs et d'ingénieurs. Nous ne pourrions pas non plus conserver ces postes à long terme. L'importance du site diminuerait donc rapidement. En fin de compte, il s'agirait d'environ 500 postes. Cela représenterait près d'un tiers des effectifs du site. Cela soulèverait en outre la question fondamentale de l'avenir du centre de compétences pour la technique des blindés.

Vous devriez alors transférer toutes les compétences, éventuellement en France ?

Nous devrions alors nous poser cette question.

Si la piste d'essai ne peut plus être exploitée, vous devez réduire la voilure à Munich ?

Oui, pour une partie importante du personnel.

     Pour les cinq prochaines années, nous prévoyons de recruter 50 à 100 personnes supplémentaires par an".
    Le patron de KMW, Ralf Ketzel, à propos des plans de recrutement à Munich.

Que deviendraient les 1000 salariés restants ?

Nous avons vu chez Airbus que de nombreux postes ont été transférés vers le siège d'Airbus à Toulouse. Nous voulons éviter une évolution similaire.

Que resterait-il alors pour Allach ?

Peut-être le traitement des contrats allemands, c'est-à-dire le point d'achat central pour l'armée allemande et la direction.

Et si la piste d'essai de chars reste ?

Nous continuerions alors à augmenter le personnel ici.

Dans quel ordre de grandeur ?

Actuellement, nous employons 1700 personnes. Pour les cinq prochaines années, nous prévoyons d'embaucher si possible 50 à 100 personnes supplémentaires par an.

Source : Merkur.de signalé par Opexnews et traduit par deepl.

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@Manuel77 et @Pakal : cet entretien agite-t-il un peu certains parlementaires, en Allemagne ? Ce Monsieur est-il un habitué des entretiens donnés à la presse ou d'agit-il d'une démarche très inhabituelle ?

@Patrick : le patron de KMV est véritablement très, très critique vis à vis de Rheinmetal. Je ne vois rien de reproché aux français là-dedans.

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il y a 30 minutes, Boule75 a dit :

Pour ce projet, nous avons un partenaire en France, Nexter, et deux entreprises du côté allemand, Rheinmetall et KMW. Cela entraîne une forte augmentation de la complexité et affaiblit le leadership. Car d'un côté, il y a une position claire, de l'autre des discussions

C'est ce que je dis depuis le début. L'irruption de Rheinmettal ne met pas en danger Nexter, elle met en danger le programme lui même. Ce sera beaucoup plus compliqué coté Allemand de négocier avec Nexter.

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curieux cet oubli de Mr Ketzel concernant le châssis KMW du KF-51 Powerpoint. KMW est de fait dans le Kf-51, ce qui lui permet d'avoir plusieurs fers au feu, KF-51, léopard-2 et MGCS. Placé dans tous les cas. Tout comme la vraie raison qui a poussé Rh à développer le Lynx, le prix stratosphérique, les performances et la fiabilité très limites du Puma qui en faisait un produit impossible à exporter. Normal que la Bundeswehr ne soit pas emballée et réduise les commandes.

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31 minutes ago, Rescator said:

curieux cet oubli de Mr Ketzel concernant le châssis KMW du KF-51 Powerpoint. KMW est de fait dans le Kf-51, ce qui lui permet d'avoir plusieurs fers au feu, KF-51, léopard-2 et MGCS. Placé dans tous les cas. Tout comme la vraie raison qui a poussé Rh à développer le Lynx, le prix stratosphérique, les performances et la fiabilité très limites du Puma qui en faisait un produit impossible à exporter. Normal que la Bundeswehr ne soit pas emballée et réduise les commandes.

Ils pensent peut-être que Rh veut continuer son aventure dans les châssis et va à terme remplacer le châssis Leo2A4 du KF-51 par un truc maison.

Le -51 utilise peut-être une base KMW mais c'est pas leur base la plus récente (contrairement à l'EMBT) et il est entièrement possible qu'ils ne soient pas associé au projet.

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il y a 46 minutes, Rescator a dit :

Tout comme la vraie raison qui a poussé Rh à développer le Lynx, le prix stratosphérique, les performances et la fiabilité très limites du Puma qui en faisait un produit impossible à exporter. Normal que la Bundeswehr ne soit pas emballée et réduise les commandes.

J'avais discuté via Twitter avec Nicolas Drummond qui était assez "enthousiaste" à propos du Puma, lui indiquant les 10 années de tâtonnements et de mise au point difficile, l'engin fait par des ingénieurs et non des soldats, il affirmait (avec quelques uns de ses "amis") que mes dires étaient totalement erronés et que la grenadiers allemands étaient plus qu'heureux de leur monture ...

Clairon

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