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L'Inde


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Il y a 17 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Les négociations ont été repoussées de deux semaines, le prix serait de 50 000 Crores (les 36 Rafale ont été vendu à 59000 Crores), les avions iront sur leurs deux porte avions, la réponse de la France a été rendu en décembre dernier, Les Indiens négocient avec le gouvernement Français (je pense qu'ils devraient se dépêcher :biggrin:)

Soit 500 milliards de roupies, soit 5 582 570 860 € au cours actuel.

Soit 214 714 263 "par avion" tout compris.

En 2016 le contrat des 36 G2G chiffrait à 7.87 milliards pour 36 avions avec plein de choses comprises dedans. Soit 218 millions par avion, mais en réalité le coût des avions fly away à l'intérieur était environs de 87 millions d'€ l'unité, le reste étant les ISE, les annexes, les armes pièces infrastructures, les transferts de tech etc.

Et tout ça avec 50% d'offsets originellement décidés. Ont-ils tous été effectués? Dassault disait à une époque qu'il en manquait la moitié, la faute aux brouilles HAL Safran sur le moteur. Aujourd'hui cet épisode est derrière nous puisque ça avance sur ce front. Mais dans la foulée ils ont obtenu la levée des offsets restants parce que les sous-traitants Indiens ne parvenaient pas à les absorber!

Donc le prix des 26 Rafale M ISE qui nous intéressent aujourd'hui ne me semble pas inouï. Vu que ce ne sont pas les appareils qui coûtent le plus cher, mais tout ce qu'il y a autour.

Après, le taux de change joue aussi. En 2016 on était à 75 roupies pour un euro environs. En ce moment c'est 89 roupies pour un Euro. +15% en 8 ans.

Donc le coût unitaire d'un Rafale M ISE (Indian Specific Enhancements) devrait être à environs 98 millions. Sans compter les économies d'échelle qui doivent heureusement, dans un contexte d'augmentation des cadences, réduire la facture. Reste à voir le poids de l'augmentation des coûts des matières premières et de l'énergie.

Il va encore y avoir une clause avec des offsets non? Ou bien alors, l'Indian Navy ayant demandé un avion "construit par l'OEM", c'est-à-dire de préférence en France (mais il faudra voir les progrès sur le sujet DRAL à ce propos) peut-on envisager une production semi-localisée en Inde pour alimenter les sous-traitants Indiens et remplir par la même occasion une partie de ces offsets?

 

Enfin bref tout ça a l'air compliqué, ça ne m'étonnes pas que la négociation prenne du temps. Gageons qu'on s'en sorte correctement.

 

Il y a 16 heures, Salverius a dit :

Les indiens nous ont tellement bassinés avec leurs soucis de calendrier électoral pour repousser leurs achats, que ce serait cocasse qu'à la fin ce soit nos propres échéances qui retardent la vente de Rafale. :rolleyes:

Ça reste leur problème. Ils ont eu une période de stabilité du partenaire Français extrêmement longue, avec une continuité en termes de politique vis-à-vis de l'Inde qui dure depuis des décennies, et une continuité politique réelle depuis la victoire du Rafale en 2012 avec le gouvernement Hollande puis des ministres issus de ce gouvernement dont l'un s'est retrouvé président.

Le Rafale a été proposé à l'Inde pour la première fois en 2007 avec le début du MMRCA. Il gagne en 2012 sous un gouvernement UPA, Modi avec un gouvernement NDA prend le pouvoir en 2014 avec une TRÈS forte majorité, les discussions sont stoppées avec HAL en 2015, le contrat G2G est signé en 2016, premiers avions livrés en 2019, derniers en 2022, entretemps l'usine DRAL qui a commencé à sortir de terre en 2016 et dont le grand hangar a été achevé en 2019 n'est toujours pas complète et n'a même pas encore de jonction avec le taxiway de l'aéroport de Nagpur Mihan!

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il y a 51 minutes, Patrick a dit :

Enfin bref tout ça a l'air compliqué, ça ne m'étonnes pas que la négociation prenne du temps. Gageons qu'on s'en sorte correctement.

Oui , compliqué... Le Rafale M est un peu plus cher, la roupie s'est dévaluée et il faut équiper les deux porte avions plus deux bases littorales...

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Le 14/06/2024 à 18:53, Picdelamirand-oil a dit :

, les avions iront sur leurs deux porte avions,

 

Il y a 4 heures, Titus K a dit :

22 Rafales M pour équiper 2 porte avions + 4 Rafales B ?

Je pense qu'il faut comprendre que les Rafale M iront sur le Vikrant mais qu'ils seront aussi capable d'opérer du Vikramaditya pendant les indisponibilités du Vikrant.

Bon, faut voir les délais aussi. A force, les MiG-29K pourraient être retirés du service ou avoir une disponibilité tellement médiocre qu'il faudra des Rafale pour que les PA puissent avoir une activité aérienne. L'ex Bakou pourrait aussi être bientôt retiré du service, même s'il a été complètement refait, il aura plus de 40 ans à la mise en service des Rafale M.

 

Enfin, c'est ce que je comprends. Sinon, on peut aussi se dire que toutes les négociations particulièrement longues sont du au développement spécifiques demandé par la marine indienne. Ils veulent des Rafale embarqués, biplaces et capables de passer dans l'ascenseur trop étroit du Vikramaditya. Mais je ne crois plus du tout au développement d!un Rafale N à voilure repliable...

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Le 31/03/2024 à 23:02, Titus K a dit :

On est sur de ca pour la génération de sorties comparable au Nimitz ?

Un Nimitz, selon les sources, est donné pour jusqu'à 240 sorties par jour sur ~ 1 semaine, en prenant un chiffre plus bas (dans l'exemple dessous), il faudrait que le CDG soit capable de générer 560 sorties par 6 jours soit 93 par jour (80% d'un Nimitz)

J'ai essayé de préciser la notion de surge:

Est ce que vous pouvez m'expliquer ce que c'est qu'un surge pour une flotte de chasseurs?

 

Un "surge" (ou montée en puissance) pour une flotte de chasseurs fait référence à l'augmentation rapide et temporaire du nombre de sorties de vol et des opérations militaires pour répondre à une situation urgente ou pour augmenter la présence aérienne. Cette manœuvre est souvent utilisée pour faire face à des crises, des opérations militaires intensifiées, ou pour démontrer une capacité de réaction rapide et de projection de puissance.

Caractéristiques d'un "Surge"

Augmentation des Sorties :

Un surge implique une hausse significative du nombre de sorties ou missions effectuées par les chasseurs sur une période de temps relativement courte. Cela nécessite une préparation intense et une mise à disposition rapide des ressources.

Maintenance et Logistique :

La montée en puissance exige une mobilisation accrue des équipes de maintenance pour assurer que les chasseurs soient opérationnels en continu. Cela peut inclure des cycles de maintenance accélérés et des inspections plus fréquentes.

Réserves et Approvisionnement :

Pour soutenir un surge, il est crucial de disposer de suffisamment de pièces de rechange, de carburant, et d'armements. Une gestion efficace de la chaîne d'approvisionnement est essentielle pour maintenir la disponibilité des chasseurs.

Ressources Humaines :

Le personnel, incluant les pilotes et les équipes de soutien au sol, doit être prêt à effectuer des rotations plus fréquentes et à travailler sous des conditions de pression élevée.

Stratégie et Commandement :

Un surge nécessite une coordination efficace au niveau stratégique et tactique pour maximiser l'efficacité des opérations tout en minimisant les risques. Cela inclut la planification des missions, la gestion des priorités, et l'ajustement des tactiques en temps réel.

Objectifs d'un "Surge"

Réaction Rapide : Augmenter rapidement la capacité de réponse pour des situations de crise, comme une menace imminente ou une escalade militaire.

Projection de Puissance : Démontrer la capacité de déploiement et de maintien de la supériorité aérienne sur une zone de conflit ou dans une situation stratégique.

Support aux Opérations : Renforcer les opérations militaires en cours par une augmentation temporaire des sorties pour obtenir des avantages tactiques ou stratégiques.

Défis d'un "Surge"

Stress sur les Ressources : Un surge peut mettre une pression considérable sur les ressources matérielles et humaines, ce qui peut affecter la durabilité des opérations si le surge se prolonge.

Maintien de la Préparation : Une montée en puissance doit être soigneusement gérée pour éviter une détérioration de la préparation à long terme des chasseurs et des équipes de soutien.

Exemple d'un "Surge"

Un exemple concret pourrait être la réponse à une crise internationale où un pays déploie rapidement une grande partie de ses chasseurs pour protéger l'espace aérien ou pour effectuer des missions de frappe en soutien à des opérations terrestres. Ce surge nécessiterait la mise en œuvre rapide des chasseurs, le renforcement des bases aériennes avancées, et l'utilisation intensive des ressources logistiques pour soutenir les opérations.

En résumé, un surge est une tactique importante pour les forces aériennes permettant d'augmenter rapidement la présence aérienne et la capacité opérationnelle pour répondre à des situations critiques, tout en présentant des défis significatifs en termes de gestion des ressources et de maintien de la capacité opérationnelle à long terme.

Modifié par Picdelamirand-oil
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D'après votre description, la capacité de faire un surge me semble plus dépendre de la chaîne logistique que des caractéristiques de l'avion, pourtant Dassault lorsqu'il a répondu à l'appel d'offre de la Finlande a écrit dans une brochure que le Rafale était capable de générer en un mois 350 heure de vol en mode surge. Est ce que certaines capacités de l'avion sont nécessaires pour réussir un tel surge?

 

Vous avez raison de souligner que la capacité à réussir un "surge" dépend largement de la chaîne logistique. Cependant, certaines caractéristiques spécifiques de l'avion peuvent également influencer cette capacité de montée en puissance. Voici des aspects de l'avion qui jouent un rôle clé dans la réussite d'un surge :

Caractéristiques de l'Avion Influant sur un Surge

Fiabilité et Durabilité :

  • Fiabilité mécanique : Un avion fiable avec moins de pannes mécaniques permet des cycles de maintenance plus efficaces, réduisant ainsi les temps d'immobilisation.
  • Conception modulaire : Des systèmes qui peuvent être rapidement remplacés ou réparés facilitent la maintenance rapide et les révisions sur le terrain.

Maintenance Facile et Rapide :

  • Accessibilité des composants : La conception de l'avion qui permet un accès facile aux composants critiques facilite les réparations et les inspections rapides.
  • Technologie de diagnostic : Des systèmes embarqués qui détectent et rapportent les problèmes facilitent une maintenance proactive et réduisent les temps d'immobilisation imprévus.

Endurance et Polyvalence des Systèmes :

  • Systèmes robustes : Les systèmes d'arme et de capteurs capables de fonctionner efficacement sur de longues périodes sans dégradation de performance permettent de maintenir un haut niveau d'activité.
  • Polyvalence des missions : La capacité de l'avion à effectuer une variété de missions (combat air-air, reconnaissance, frappe au sol) sans nécessiter de modifications majeures augmente la flexibilité opérationnelle.

Facilité de Reconfiguration et de Réapprovisionnement :

  • Modularité des charges utiles : La capacité à changer rapidement les configurations d'armement et les capteurs pour différentes missions réduit le temps de préparation et maximise l'utilisation de l'avion.
  • Capacité à opérer depuis des bases austères : Avions capables de fonctionner avec un support logistique minimal et de se réapprovisionner rapidement, même dans des environnements rudimentaires.

Performance en Vol et Efficacité Opérationnelle :

  • Efficacité énergétique : Une meilleure gestion du carburant réduit la nécessité de ravitaillements fréquents, ce qui est crucial pour maintenir des opérations continues.
  • Capacités de décollage et d'atterrissage : La capacité à opérer sur des pistes courtes ou rudimentaires peut être cruciale pour les déploiements rapides et les opérations soutenues dans des zones avancées.

Le Cas du Rafale

Dans le contexte du Rafale et de l’appel d'offres de la Finlande, Dassault a mis en avant ces capacités pour justifier la possibilité d’un surge de 350 heures de vol par mois :

  • Maintenance Simplifiée : Le Rafale est conçu pour des cycles de maintenance rapides, facilitant des opérations continues.
  • Systèmes Robustes : Les systèmes d'arme et les capteurs du Rafale sont réputés pour leur fiabilité, permettant de maintenir une haute disponibilité opérationnelle.
  • Flexibilité Opérationnelle : Le Rafale peut rapidement passer d'une mission à une autre sans besoin de reconfigurations majeures, augmentant ainsi son utilisation en mode surge.
  • Infrastructure Minimale Requise : Le Rafale peut opérer efficacement même à partir de bases avancées ou avec un support logistique limité, ce qui est crucial pour maintenir des taux de sortie élevés.

Conclusion

Bien que la chaîne logistique soit effectivement cruciale pour la réussite d'un surge, les caractéristiques spécifiques de l'avion comme la fiabilité, la facilité de maintenance, et la polyvalence opérationnelle jouent également un rôle clé. Ces attributs permettent de maximiser la disponibilité de l'avion et d'assurer que les sorties peuvent être soutenues de manière efficace sur une période prolongée. Le Rafale semble bien aligné sur ces exigences, ce qui justifie les affirmations de Dassault concernant sa capacité à générer un nombre élevé d'heures de vol en mode surge.

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il y a 30 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Interrogées sur les modifications spécifiques souhaitées par la marine, des sources ont indiqué qu'il s'agissait de [...] certaines mises à jour logicielles nécessaires pour permettre à l'avion d'atterrir sur un porte-avions indien.

Donc à priori, en l'état sans développer de nouvelles versions logicielles, les Rafale M ne peuvent pas apponter sur les PA indiens.

On est passé du Rafale M F1 incapable de décoller d'un CVN américains au F2 capable d'opérer des PA français ou américains et il faut encore un changement pour opérer des PA indiens.

J'espère vraiment qu'il y a une rétro-compatibilité et que les Rafale indiens pourront aussi opérer des CVN (français et américains) et qu'on fera cette mise à jours sur nos Rafale.

 

Si on se base sur l'article, il ne s'agit que d'une version logicielle. Donc un coût de développement conséquent, mais ensuite c'est relativement indépendant du nombre d'avions équipés. L'installer aussi sur les 40 Rafale français ne coûtera pas 3 fois plus cher.

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il y a 19 minutes, John92 a dit :

4 milliards d'euros pour 26 appareils, ça donne 153 millions par appareil. Dommage que l'on ne sache pas ce qui a été commandé en plus des appareils.

Il faudra attendre la signature pour avoir une idée plus précise. Par exemple tu as des installations sur les portes avions, et là il semble qu'il faut en équiper deux et c'est plus compliqué si tu dois garder la possibilité d'avoir deux flottes différentes. Il y a aussi deux bases à terre mais elles peuvent être moins complètes que celles de l'IAF par exemple on peut se dispenser des simulateurs de vol et partager ceux de l'IAF en rajoutant un mode Rafale M pour simuler les catapultages et les appontages, sinon il semble que les armements et le PBL soient inclus.

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il y a 27 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Il y a un rotacteur à 3 positions soit pour un décollage depuis une base, soit pour un décollage CATOBAR, soit pour un décollage STOBAR.

D'ailleurs je trouve très surprenant que cette option existe alors qu'on ne pouvait pas envisager de l'utiliser.

Pour un décollage STOBAR, les cales de roues intégrées au PA sont obligatoires ?  Et le tremplin ?

Je me demande si en cas de panne des catapultes, il n'est pas envisageable d'utiliser les Rafale sans catapulte pour décoller du CDG sur toute la longueur de la piste. Cela avait été réalisé par un Alizé du Clemenceau (ou du Foch ?) il y a quelques décennies.

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il y a une heure, ARPA a dit :

Je me demande si en cas de panne des catapultes, il n'est pas envisageable d'utiliser les Rafale sans catapulte pour décoller du CDG sur toute la longueur de la piste. Cela avait été réalisé par un Alizé du Clemenceau (ou du Foch ?) il y a quelques décennies.

Hironde m'a dit que le Rafale pouvait décoller sans tremplin, au sortir du pont il peut prendre presque instantanément la même incidence que si il sortait d'un tremplin. D'ailleurs les petits calcul que j'avais fait pour montrer qu'il pouvait décoller d'un STOBAR peuvent être mis à jour pour le montrer. Si on veut le faire en toute sécurité on ne pourra pas emporter grand chose comme charge utile, mais si on prend le risque de dire qu'aucun des deux M88 ne tombera en panne pendant le décollage on peut emporter une charge significative.

Modifié par Picdelamirand-oil
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Policy switch to make full fighter jets in India

Changement de politique pour fabriquer des avions de combat complets en Inde

NEW DELHI : Non content des initiatives "Make in India" au coup par coup dans ses achats de défense, le gouvernement de l'Union a changé de politique pour acheter jusqu'à 114 avions de combat multirôles (MRFA) uniquement auprès d'un fournisseur qui est prêt à mettre en place une unité de fabrication en Inde pour l'ensemble de l'aéronef.

Il souhaite également un transfert de technologie et une production intégrale en Inde dans le cadre d'une entreprise commune avec un partenaire local.

Un nouvel appel d'offres global intégrant ces conditions devrait être lancé prochainement. Ce changement radical de politique devrait encore retarder l'acquisition du MRFA. L'Inde dispose de 31 escadrons d'avions de combat, alors que l'effectif prévu est de 42.

Un grand nombre de pièces des avions de combat achetés précédemment sont déjà fabriquées en Inde dans le cadre des obligations de compensation. C'est la première fois que le gouvernement insiste sur la fabrication d'un avion complet en Inde, avec transfert de technologie.

D'une valeur approximative de 20 milliards de dollars, le MRCA est considéré comme l'un des plus gros contrats de défense au monde de ces dernières années. Parmi les appareils en lice pour remporter le contrat figurent le Rafale de Dassault, le Super Hornet F/A-18 de Boeing, le Gripen de SAAB, le F-21 de Lockheed Martin, le MiG-35 russe et l'Eurofighter Typhoon.

Selon certaines sources, la société française Dassault, fabricant du Rafale, qui était en tête de liste pour remporter le contrat, n'est pas disposée à transférer la technologie en vue d'une production en Inde. Le gouvernement indien a déjà acheté 36 Rafale pour l'armée de l'air indienne et devrait poursuivre sa décision d'acheter 26 Rafale Marine pour remplacer les MiG-29 vieillissants utilisés sur les INS Vikrant et INS Vikramaditya.

Le gouvernement de l'Union a été encouragé par le fait qu'il a réussi à convaincre l'entreprise américaine GE Aerospace Defence and Systems de produire des moteurs d'avions de chasse en Inde, en collaboration avec l'entreprise publique Hindustan Aeronautics Ltd.

Conformément à l'accord signé lors de la dernière visite du Premier ministre Narendra Modi aux États-Unis, GE transférera 80 % de la technologie de ses moteurs à réaction F414 qui équiperont la version Mk2 de l'avion de combat léger développé par l'Inde.

Le gouvernement a relevé la limite sectorielle de l'IDE dans le secteur de la défense à 74 % afin de faire du pays une plaque tournante de la fabrication de matériel de défense.
 

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Je suis d'accord avec Dassault. un 100% make in India avec 100% de ToT c'est un non categorique.  Ce faire payer a court terme pour etablir un futur concurrent, c'est suicidaire.   On a bien vu la Chine avec les Russes.

dommage pour la carotte de 114 avions, dont je n'y crois plus vraiment. 

Dans ce ca la Dassault a mieux fait de developer un "Mini Rafale Trainer" ( ie Alpha Jet 2.0) monomoteur entree de gamme pour faire concurrence au Tejas et au JF17 sino-pakistanais, histoire de placer des avions en Afrique, Amerique du Sud, etc... et couper l'herbe sous les pieds du Tejas et JF17.

Modifié par Lordtemplar
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il y a 19 minutes, Lordtemplar a dit :

Dans ce ca la Dassault a mieux fait de developer un Mini Rafale/Alpha Jet 2 monomoteur entree de gamme pour faire concurrence au Tejas et au JF17 sino-pakistanais, histoire de placer des avions en Afrique, Amerique du Sud, etc... et couper l'herbe sous les pieds du Tejas et JF17.

Et Gripen...

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Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Policy switch to make full fighter jets in India

Changement de politique pour fabriquer des avions de combat complets en Inde

NEW DELHI : Non content des initiatives "Make in India" au coup par coup dans ses achats de défense, le gouvernement de l'Union a changé de politique pour acheter jusqu'à 114 avions de combat multirôles (MRFA) uniquement auprès d'un fournisseur qui est prêt à mettre en place une unité de fabrication en Inde pour l'ensemble de l'aéronef.

Il souhaite également un transfert de technologie et une production intégrale en Inde dans le cadre d'une entreprise commune avec un partenaire local.

Un nouvel appel d'offres global intégrant ces conditions devrait être lancé prochainement. Ce changement radical de politique devrait encore retarder l'acquisition du MRFA. L'Inde dispose de 31 escadrons d'avions de combat, alors que l'effectif prévu est de 42.

Un grand nombre de pièces des avions de combat achetés précédemment sont déjà fabriquées en Inde dans le cadre des obligations de compensation. C'est la première fois que le gouvernement insiste sur la fabrication d'un avion complet en Inde, avec transfert de technologie.

D'une valeur approximative de 20 milliards de dollars, le MRCA est considéré comme l'un des plus gros contrats de défense au monde de ces dernières années. Parmi les appareils en lice pour remporter le contrat figurent le Rafale de Dassault, le Super Hornet F/A-18 de Boeing, le Gripen de SAAB, le F-21 de Lockheed Martin, le MiG-35 russe et l'Eurofighter Typhoon.

Selon certaines sources, la société française Dassault, fabricant du Rafale, qui était en tête de liste pour remporter le contrat, n'est pas disposée à transférer la technologie en vue d'une production en Inde. Le gouvernement indien a déjà acheté 36 Rafale pour l'armée de l'air indienne et devrait poursuivre sa décision d'acheter 26 Rafale Marine pour remplacer les MiG-29 vieillissants utilisés sur les INS Vikrant et INS Vikramaditya.

Le gouvernement de l'Union a été encouragé par le fait qu'il a réussi à convaincre l'entreprise américaine GE Aerospace Defence and Systems de produire des moteurs d'avions de chasse en Inde, en collaboration avec l'entreprise publique Hindustan Aeronautics Ltd.

Conformément à l'accord signé lors de la dernière visite du Premier ministre Narendra Modi aux États-Unis, GE transférera 80 % de la technologie de ses moteurs à réaction F414 qui équiperont la version Mk2 de l'avion de combat léger développé par l'Inde.

Le gouvernement a relevé la limite sectorielle de l'IDE dans le secteur de la défense à 74 % afin de faire du pays une plaque tournante de la fabrication de matériel de défense.
 

c est marrant , j ai l impression de lire un vieil article  de 10 ans au moins .... :laugh:

Modifié par Tetsuo
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il y a 7 minutes, Tetsuo a dit :

c est marrant , j ai l impression de lire un vieil article  de 10 ans au moins .... :laugh:

C'est peut être le cas, le mec il a pris un article vieux de 10 ans en se disant que plus personne ne s'en rappellera et il a modifié ce qui pouvait révéler le subterfuge. :biggrin:. Parce que vouloir tordre le bras à ton partenaire quand tu es en position de faiblesse....

Modifié par Picdelamirand-oil
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2 hours ago, Picdelamirand-oil said:

Et Gripen...

le Gripen est plus sophistique que ce que j'evoquait, je dirait plus proche entre des aermacchi m-346, des KAI T50/FA50 golden eagle... et le Tejas  / JF17

un biplace leger, pas cher en emploi maintenance et verstatile qui couvre l'essentiel spectre de mission day to day (formation, police du ciel, largage de bombe dans endroit permissible).  un M88 (ameliore a 8.3 tonne de pousse :bloblaugh:) ou 1 moteur NGF :biggrin: pour environ mach 1.4 sur un avion <10 tonnes a pleine charge, un AESA entree de gamme (GAAS moins de TRM) un SPECTRA light (alerte de menace et flare/chaff), compatible Talios, Mica/Sidewinder et AASM/GBU.   Apres on peut toujours offrir des options en plus a la carte, avec AESA GAN, un equivalent Spectra, qualification Meteor, Brimstone, ASRAAM, AIM 120, SDB, JSM etc... meme un minibar :biggrin: selon la demande client.

au pire on peut remplacer nos vieux Alfa jet et avoir un avion qui repond au marche des trainer et jet de combat "light" qui peut faire ~70% des missions des chasseurs plus cher, mais des missions que la majorite des pays font en realite 99% du temps au quotidien.  

PS desole pour le HS

Modifié par Lordtemplar
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Ca tombe bien, il y a une chaîne de Super Hornet en parfait état de marche, elle a été prolongée récemment pour qu'il lui reste juste assez de boulot pour durer le temps que les Indiens prennent une nouvelle décision. Ce sera un chasseur "4.5Gen+++MI" à la pointe du top. Ca ira très bien comme stop gap en attendant que le chasseur indien de 7ème génération soit opérationnel.

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- 1982: 40 Mirage 2000 et une option pour en fabriquer 110 localement. Suivis d'une option pour 11 de plus. 49 portés au standard I, avec 24 ex 2000B français rachetés pour pièces.

Les 110 à fabriquer sous licence ne le seront jamais malgré les relances après la guerre du Kargil en 1999.

- 2016: 36 Rafale signés en G2G après une première victoire du Rafale en 2012. 2022: victoire du Rafale face au F-18SH pour l'Indian Navy. Pour 26 appareils au lieu des 57 initialement mentionnés.

Les 114 avions, puis 57, puis 114 à nouveau, à produire pour l'IAF, sont désormais sur la sellette.

À la suite du contrat de 2016 et dans le cadre des offsets que Dassault était le seul à tenter de tenir, Dassault a essayé de mettre en place une unité de production à Nagpur aux côtés de son partenaire Reliance Anil Dirhubaï Ambani Group, au sein de DRAL, Dassault Reliance Aerospace Limited.

Ce "partenaire" a ensuite continué de faire faillite sur sa lancée et été incapable de financer les investissements nécessaires sur le chantier, ce qui fait aujourd'hui de cette usine d'assemblage d'avion la seule au monde située directement sur l'emprise d'un aéroport à ne pas être reliée à la piste par un taxiway! Un peu comme si un chantier naval construisait une cale sèche à l'intérieur des terres sans canal pour rejoindre la mer.

Dassault a essayé de racheter ses parts dans la Joint-Venture DRAL, sans succès jusqu'ici.

Fermez le ban.

 

Que HAL aillent se faire voir. Dassault ne voudra plus jamais travailler avec eux. HAL contrôlent la politique indienne au point d'imposer leurs vues tout en étant de fait inféodés aux Américains (et aux Israéliens) sur leurs programmes "souverains"? Et bien tant mieux pour eux. En attendant le sujet c'est que l'IAF et l'IN obtiennent des avions qui fonctionnent vraiment et à un coût maîtrisé. Le reste c'est de la propagande.
La France leur a tendu la main, ils ont craché dedans, et maintenant veulent nous manger le bras. Non merci.

Safran qui ont fait BEAUCOUP d'efforts vis-à-vis de HAL verraient également avec cette décision leurs efforts réduits à néant.

Il est temps de se regrouper entre Français et de se souvenir du bon vieux dicton: "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras".

 

Je suis également triste de voir que Dassault n'aura pas eu la masse critique nécessaire pour faire émerger des partenaires Indiens à même de faire pièce à HAL et montrer aux Indiens qu'une autre voie est possible.

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1. La signature du contrat du Navy Rafale M permettra au Rafale de se retrouver en tête du concours MRFA.

2. La signature du contrat du Navy Rafale M se traduira par une ligne d'assemblage (tournevis) à Nagpur *

3. La signature du contrat du Rafale M Marine permettra à Safran de s'associer au GTRE pour le programme de co-développement du moteur AMCA.

P.S. Jawed Ashraf (actuel ambassadeur indien en France) vient d'obtenir sa nouvelle nomination ---> Adjoint de la NSA au sein du gouvernement indien. Il travaillera avec Ajit Doval * et S Jaishankar *, qui ont tous deux eu d'importantes réunions G2G sur le programme de développement conjoint du moteur AMCA. Reliez les points, lisez les feuilles de thé ou comme le dit le dicton...

P.S.S. Une nation, un OEM pour répondre à de multiples exigences stratégiques. C'est la méthode NaMo ! :)

*Les avions de combat Rafale seront déployés depuis Mihan-SEZ à Nagpur, déclare Gadkari

Rafale Fighter Jets To Roll Out From Mihan-SEZ In Nagpur, says Gadkari
 

 

 

 

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Il y a 14 heures, Picdelamirand-oil a dit :

1. La signature du contrat du Navy Rafale M permettra au Rafale de se retrouver en tête du concours MRFA.

C'était déjà gagné ça non?

Il y a 14 heures, Picdelamirand-oil a dit :

2. La signature du contrat du Navy Rafale M se traduira par une ligne d'assemblage (tournevis) à Nagpur *

Ça on l'attend depuis bien trop longtemps donc j'y croirai quand je le verrai. Déjà qu'ils terminent la voie d'accès au taxiway ça sera pas mal!

Il y a 14 heures, Picdelamirand-oil a dit :

3. La signature du contrat du Rafale M Marine permettra à Safran de s'associer au GTRE pour le programme de co-développement du moteur AMCA.

Comment être sûrs de la réalité de cette alliance quand HAL s'allie avec General Electric sur le F414 en même temps?

Il y a 14 heures, Picdelamirand-oil a dit :

P.S. Jawed Ashraf (actuel ambassadeur indien en France) vient d'obtenir sa nouvelle nomination ---> Adjoint de la NSA au sein du gouvernement indien. Il travaillera avec Ajit Doval * et S Jaishankar *, qui ont tous deux eu d'importantes réunions G2G sur le programme de développement conjoint du moteur AMCA. Reliez les points, lisez les feuilles de thé ou comme le dit le dicton...

P.S.S. Une nation, un OEM pour répondre à de multiples exigences stratégiques. C'est la méthode NaMo ! :)

Oui ceux-là ce sont des alliés de l'offre Française. Mais jusqu'à quand?

J'ai du mal à croire en une fin heureuse avec ce qu'il se passe. J'ai même tendance à penser que ça aurait dû être le cas plus tôt.

Il y a 14 heures, Picdelamirand-oil a dit :

*Les avions de combat Rafale seront déployés depuis Mihan-SEZ à Nagpur, déclare Gadkari

Rafale Fighter Jets To Roll Out From Mihan-SEZ In Nagpur, says Gadkari

L'article date de janvier dernier, bien des choses ont changé entretemps.

Modifié par Patrick
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