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Modi a dit: "samay bahut kam hai aur karya bahut bada" ce qui signifie littéralement « Le temps est très court et la tâche est très grande. » 

Il a dit cela lors d’un discours prononcé le 15 août 2014 devant les cadres supérieurs de l’armée indienne, alors qu’il détaillait les préparatifs nécessaires pour faire face à une éventuelle escalade à la frontière le jour de l’Indépendance, à l’Académie de défense nationale à New Delhi pour rappeler que, face à la menace pakistanaise, l’Inde devait moderniser ses forces et accélérer ses cadences d’entraînement et d’armement. Cette formule est devenue emblématique dans les cercles militaires indiens pour insister sur la nécessité d’une action rapide et décisive.

Il l’a réemployé très récemment, le 29 avril 2025, lors du YUGM Conclave à New Delhi (réunion de hauts cadres – dont le NSA Ajit Doval et les chefs d’état-major), où il s’adressait à des responsables civils et militaires (et l’a repris quelques jours plus tard dans son émission Mann Ki Baat).

il a précisé lui-même que ce n’est pas une menace imminente, mais un appel à accélérer tous les processus (du laboratoire au champ de bataille, ou de l’idée à la mise en œuvre). En somme, ce n’est pas seulement un slogan martial : c’est un outil de gouvernance pour impulser vitesse et priorité à ses objectifs stratégiques, qu’ils soient militaires ou de développement national.

En martelant l’idée que l’Inde dispose de peu de temps pour se préparer à toute escalade face au Pakistan (et plus largement à ses deux fronts, Pakistan et Chine), Modi met une pression politique directe pour accélérer les acquisitions majeures, dont celle des Rafale en G-to-G.

En renforçant le discours sur l’urgence et la menace, Modi crée une fenêtre politique favorable pour boucler rapidement le dossier des 40 Rafale. Les États-majors se voient ainsi confortés dans leur démarche de fast-track procurement, alors que d’autres priorités (hélicos, missiles) rivalisent également pour les crédits.

Cette insistance sur le « temps court / tâche grande » consolide très nettement la volonté du gouvernement indien de conclure rapidement l’achat de 40 Rafale en G-to-G. Elle aligne la pression politique et stratégique sur le besoin immédiat de renforcer la supériorité aérienne de l’IAF face à ses voisins.

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il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

Tu es bien curieux.

non mais j'ai pas compris ce que tu voulais dire !

Modifié par bubzy
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il y a 27 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Modi a dit: "samay bahut kam hai aur karya bahut bada" ce qui signifie littéralement « Le temps est très court et la tâche est très grande. » 

Louis Dumont a dit:

Citation

L'Inde est une culture où il n'y a jamais de vérités absolues, seulement des positions momentanées .

:biggrin:

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Il y a 4 heures, bubzy a dit :

En fonctionnement normal, un radar analyse le retour des ondes qu'il envoie lui-même et reconnait, dans le brouhaha EM qu'il capte, grâce à une signature spécifique, les ondes qu'il a lui-même envoyé.

... en multistatique, ton radar reconnait non seulement ses propres ondes, mais aussi celles émises par des radars d'avions AUTRES avec lesquels il est synchronisé.

Si tous les radars émetteurs aéroportés sont préprogrammés et synchronisés entre eux avant la mission pour émettre tous ensemble simultanément  la même forme d'onde pendant le même intervalle de temps (xx GHz durant 15"), avant de passer à une autre forme d'onde pendant un autre intervalle de temps (yy GHz pendant 10") et ainsi de suite, alors tous les récepteurs aéroportés connaissent la forme d'onde, et peuvent interpoler, par l'écart chronologique entre l'émission (connue/preprogrammée) et la réception éventuelle d'un écho, les positions possibles de l'écho.

Et par itérations successives résoudre la seule position spatiale mathématiquement possible pour l'écho.

De manière plus sophistiquée on pourrait imaginer que les radars aéroportés n'émettent partout ensemble simultanément et à l'identique sur la même forme d'onde et intervalle d'émission avant de modifier la forme pendant un autre intervalle de temps.  Si cela est prévu et préprogrammée à l'avance les récepteurs pourront analyser. Ex Radar 1 à t0 xxGHz pendant 15", radar 2 à t0 yy GHz pendant 20", puis décalage de 1 GHz et allongement de 1", radar 1 à t+15 xx+1 GHz pendant 11", radar 2 à t+20" xx+1GHz pendant 21" etc.

Il faut définir et attribuer à l'avance un patron LFI aux radars aéroportés avant la mission à dérouler en vol, et fournir à l'avance ce patron aux récepteurs aéroportés pour leur permettre de comparer les retours.

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il y a 32 minutes, bubzy a dit :

haaaaaa... ils se réveillent enfin ! 

..AH... Ben non en fait. 

Bon ben a dans 10 ans alors...

Ben en Août 2014--> moins d'un an plus tard il annonce 36 rafales.

La on parle de 40 appareils c'est le même ordre de grandeur --> si c'est les même délai on annoncera les 40 rafales pour la fin de l'année (mais je ne m'engage pas sur quelle année)

Modifié par emixam
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Rafale-M once inducted, will ensure full fighter strength on both aircraft carriers

Une fois mis en service, le Rafale-M assurera une force de frappe complète sur les deux porte-avions

Les avions de combat Rafale-M, dont 26 exemplaires ont été commandés la semaine dernière, une fois mis en service à partir du deuxième trimestre 2028, permettront à la marine indienne d'équiper ses deux porte-avions de l'ensemble de leurs chasseurs. Cependant, le jet ainsi que le pont d'envol du porte-avions devront être légèrement modifiés pour que le Rafale-M puisse s'adapter aux ascenseurs et que ses performances soient optimales.

« Les ascenseurs devraient être modifiés pour que le Rafale-M puisse s'y adapter et, comme les porte-avions indiens utilisent un tremplin, le système global devrait également être modifié », a déclaré une source.

Sur l'avion, les pylônes d'aile du Rafale doivent être démontés, ce qui prend quelques minutes, avant de pouvoir être déplacés sur l'élévateur, a indiqué une autre source. Les ascenseurs à bord d'un porte-avions sont utilisés pour déplacer les jets et l'équipement entre le hangar en bas et le pont d'envol en haut.

La consolidation de l'allocation de capital dans le budget de la défense réalisée il y a deux ans, en supprimant l'allocation de capital spécifique à chaque service, s'est également avérée utile pour donner la priorité aux paiements relatifs à l'accord Rafale, qui devait être conclu au cours de l'année fiscale précédente.

La livraison de ces avions commencerait au deuxième trimestre 2028 et s'achèverait à la fin de l'année 2030, l'équipage étant formé en France et en Inde.

Accord intergouvernemental

Le 28 avril, l'Inde et la France ont conclu un accord intergouvernemental portant sur l'acquisition de 26 Rafale-Marine - 22 monoplaces et 4 biplaces - pour la marine indienne. L'accord comprend la formation, le simulateur, l'équipement associé, les armes et la logistique basée sur la performance (PBL) pour cinq ans, pour un coût de près de 64 000 crore. Le coût de l'accord n'a pas été officiellement mentionné. L'accord comprend également des équipements supplémentaires pour la flotte existante de 36 Rafale de l'armée de l'air indienne, ce qui, selon les responsables, comprend certains équipements de soutien et de maintenance. Le Rafale-M sera capable d'opérer à partir des deux porte-avions - INS Vikramaditya et INS Vikrant.

Le premier porte-avions indigène INS Vikrant, mesurant 262 mètres de long et 62 mètres de large, peut opérer une escadre aérienne de 30 appareils comprenant des chasseurs MiG-29K et, à l'avenir, des Rafale-M, des hélicoptères d'alerte précoce Kamov-31, des hélicoptères multirôles MH-60R et des hélicoptères légers avancés (ALH) indigènes. Les deux porte-avions utilisent la méthode STOBAR (short take-off but arrested recovery) pour lancer et récupérer les aéronefs. Pour ce faire, ils sont équipés d'un tremplin pour le lancement des aéronefs et de trois « câbles d'arrêt » pour leur récupération.

La marine et le ministère de la défense souhaitaient conclure l'accord au cours de l'exercice 2024-25. Des fonds ont été réservés dans le budget d'investissement. Toutefois, comme l'accord a été retardé, l'argent non dépensé aurait été reversé au ministère des finances.

Utilisation du capital

Pour éviter cela et optimiser l'utilisation du capital, le gouvernement de l'Union a autorisé et conclu un autre méga-contrat qui était en cours d'élaboration mais qui devait être conclu au début de l'exercice 2025-26 : le contrat portant sur 156 hélicoptères de combat légers (LCH) avec Hindustan Aeronautics Limited (HAL) pour un coût de 62 700 euros a été avancé et conclu le 28 mars 2025. « La suppression de l'allocation de capital spécifique au service a permis de mieux gérer les cycles d'acquisition », a fait remarquer l'une des sources citées ci-dessus.

Le Rafale est un avion multirôle capable d'assurer des missions de défense aérienne, d'escorte, de frappe maritime, de frappe contre des cibles côtières, de reconnaissance et de ravitaillement en vol. La marine avait acheté 45 jets MIG-29K à la Russie avec l'INS Vikramaditya. Environ 40 jets sont actuellement disponibles, mais leur taux de disponibilité n'est pas à la hauteur, ce qui laisse un vide dans la force de frappe au cas où les deux porte-avions seraient déployés simultanément.

Dans le cas des Rafales de l'IAF, le contrat stipulait que son fabricant, Dassault Aviation, devait participer à la logistique basée sur les performances afin de garantir un taux de disponibilité de 75 % de la flotte.

Les porte-avions de la marine indienne, dotés d'une flotte complète d'avions de combat, ont la capacité d'exercer un contrôle sur la mer et de frapper des unités ennemies à grande distance tout en restant bien en dehors de la portée des armes ennemies, a fait remarquer une source de la marine, ajoutant que « le Rafale fournira également à la marine la capacité d'effectuer des opérations sur terre par le biais de frappes à terre ».

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Il y a 16 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Oui mais je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis, si je dis ça ils n'achètent pas le Rafale pour leur MRFA et c'est en contradiction avec ce que nous même voulons faire. Non je vais dire qu'à partir de F4.2 l'architecture de communication du Rafale change avec l'introduction d'un serveur de communication et qu'ils pourront si ils le veulent développer leur propre serveur de communication avec des spécifications de Dassault pour l'interface avec l'avion et avec leur propres spécifications pour les échanges avec l'extérieur et le cyber.

Ce qui est exact (déjà effectué en France, techniquement) et proche de l'exemple donné utilisant le F35-I Israélien.

Il y a 14 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Cela se complique:

Il s'agit là d'un post-traitement, mais qu'en est-il des données prétraitées ?

L'Inde est en train de créer un nuage de combat tri-services. On s'attend donc à ce qu'en plus de la fusion effectuée par un chasseur, l'IACCS fasse de même avec les données des satellites (200-300 ISR et comm), des radars au sol et des multiplicateurs de force, y compris les avions de chasse. Nous contrôlerons les données de tous les autres avions, mais les données prétraitées du Rafale peuvent également contribuer à la fusion de l'IACCS.

Il va leur falloir de sacrés serveurs et de sacrés émetteurs récepteurs pour distribuer tout ça et maintenir pour toutes les plates-formes une image temps réelle partagée globale.

Il y a 14 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Par exemple, nous ne pouvons pas ajouter une prise de données à la sortie ADC des TRM ou créer de nouvelles partitions séparées du noyau de traitement propriétaire du MDPU. C'est à vous de le faire, puis de créer de nouveaux modules et formats de données que nous pourrons utiliser.

:biggrin:

Plutôt étrange comme remarque.
Ils veulent un accès au code source du RBE2 pour aliment une SITAC 100% Indienne via leur propre MDPU?

Il y a 14 heures, Picdelamirand-oil a dit :

J'ai répondu ça:

Les données en sortie des TRM ne sont même pas envoyées au MDPU elles sont traitées directement dans le radar et la tendance est même à les traiter directement dans l'antenne du Radar (en GaN).

Grâce aux MMIC. Idem Spectra pour cause de temps de réaction. On en avait déjà parlé.

Donc clairement ils veulent avoir accès à des choses auxquelles on ne donne généralement pas accès pour des raisons assez évidentes...

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Il y a 1 heure, Patrick a dit :

Il va leur falloir de sacrés serveurs et de sacrés émetteurs récepteurs pour distribuer tout ça et maintenir pour toutes les plates-formes une image temps réelle partagée globale.

L'image n'est pas partagé en soi, seul des éléments sont poussé vers telle ou telle zone, zone qui pousse alors certains élément vers tel ou tel engin.

Je suppose que pour la remontée c'est pareil, c'est spatialisé, les données disponible dans telle zone sont plus récente et précise, celle remontée entre zone plus synthétiques etc. Et au besoin on effectue une demande pour avoir les donnée les plus précise particulière disponible hors zone.

Ce sont des modes de fonctionnement assez classiquement dans le cadre des réplications de base de donnée.

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

L'image n'est pas partagé en soi, seul des éléments sont poussé vers telle ou telle zone, zone qui pousse alors certains élément vers tel ou tel engin.

Je suppose que pour la remontée c'est pareil, c'est spatialisé, les données disponible dans telle zone sont plus récente et précise, celle remontée entre zone plus synthétiques etc. Et au besoin on effectue une demande pour avoir les donnée les plus précise particulière disponible hors zone.

Ce sont des modes de fonctionnement assez classiquement dans le cadre des réplications de base de donnée.

Le modèle que tu présentes s'éloigne quand même fortement d'une vraie SITAC globale temps réel, laquelle serait nécessaire pour qu'un système de gestion de l'espace de bataille (nécessairement via une IA? je ne sais pas) puisse proposer ou prendre des décisions face à des menaces évoluant très rapidement, notamment missiles balistiques et avions de combat, et ce que le système en question soit centralisé ou distribué.

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il y a 39 minutes, Patrick a dit :

Le modèle que tu présentes s'éloigne quand même fortement d'une vraie SITAC globale temps réel, laquelle serait nécessaire pour qu'un système de gestion de l'espace de bataille (nécessairement via une IA? je ne sais pas) puisse proposer ou prendre des décisions face à des menaces évoluant très rapidement, notamment missiles balistiques et avions de combat, et ce que le système en question soit centralisé ou distribué.

Le niveau de granularité nécessaire n'est pas le même a toute les échelles...

Une gestion niveau théâtre n'a pas besoin de savoir combien de fantassins sont dans la ruelle derrière l'église et comment ils sont équipés individuellement...

L'IA théâtre se contentera probablement des informations niveau compagnie voir bataillon. Pour les assets terre. Frégate pour les bateaux et patrouille pour les avions.

 

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Il y a 22 heures, Picdelamirand-oil a dit :

J'ai fait remonter les questions Indiennes.

Je répond ça, qu'est ce que vous en pensez?

Les données brutes radar (I/Q) sont considérées comme très sensibles car elles permettent indirectement de reconstituer ou de contourner les algorithmes de traitement et d’exploitation. La doctrine française est en général plus ouverte que celle des États-Unis, mais elle reste prudente quand il s’agit de permettre à un partenaire d’utiliser ces données pour alimenter un système de C4ISR non maîtrisé par la France (notamment pour éviter une captation par d'autres puissances, Russie ou États-Unis incluses). En théorie, il est possible de définir une interface pour exporter des données de capteurs vers un cloud de combat, mais cela suppose un niveau de confiance, de chiffrement et de cloisonnement qui va bien au-delà d’un simple accès aux bus internes du Rafale.

Ce qui est demandé s’inscrit dans une vision de cloud de combat avancée, que la France comprend parfaitement, puisqu’elle développe aussi de son côté des concepts similaires avec le SCAF et le cloud tactique interarmées.

Sur les Rafale F4/F5, l’accès aux données dites 'prétraitées' n’est pas conçu nativement, car une grande partie du traitement est directement intégrée dans les briques de capteurs elles-mêmes, pour des raisons d’efficacité et de sécurité. Cela ne veut pas dire que rien n’est possible — mais cela impliquerait, pour aller dans cette direction, une approche de co-ingénierie plus en amont, dans un cadre bilatéral précis.

Il serait envisageable, par exemple, d’étudier ensemble comment interfacer certains flux de données (issus de capteurs Rafale) avec des modules indiens — qu’ils soient internes à l’avion, ou déportés — dans un cadre maîtrisé, sécurisé et validé conjointement. Cela nécessiterait d’identifier quels types de données seraient utiles (niveau, format, fréquence), avec quelle granularité, et selon quelles contraintes de latence ou de cybersécurité. C’est une piste qu’il serait intéressant d’explorer avec les équipes techniques côté Dassault et Thales.

C’est justement ce type de discussion stratégique que permettrait un accord G-to-G structurant, ou un volet technologique approfondi dans le cadre MRFA.

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Il y a 5 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Je répond ça, qu'est ce que vous en pensez?

Les données brutes radar (I/Q) sont considérées comme très sensibles car elles permettent indirectement de reconstituer ou de contourner les algorithmes de traitement et d’exploitation. La doctrine française est en général plus ouverte que celle des États-Unis, mais elle reste prudente quand il s’agit de permettre à un partenaire d’utiliser ces données pour alimenter un système de C4ISR non maîtrisé par la France (notamment pour éviter une captation par d'autres puissances, Russie ou États-Unis incluses). En théorie, il est possible de définir une interface pour exporter des données de capteurs vers un cloud de combat, mais cela suppose un niveau de confiance, de chiffrement et de cloisonnement qui va bien au-delà d’un simple accès aux bus internes du Rafale.

Ce qui est demandé s’inscrit dans une vision de cloud de combat avancée, que la France comprend parfaitement, puisqu’elle développe aussi de son côté des concepts similaires avec le SCAF et le cloud tactique interarmées.

Sur les Rafale F4/F5, l’accès aux données dites 'prétraitées' n’est pas conçu nativement, car une grande partie du traitement est directement intégrée dans les briques de capteurs elles-mêmes, pour des raisons d’efficacité et de sécurité. Cela ne veut pas dire que rien n’est possible — mais cela impliquerait, pour aller dans cette direction, une approche de co-ingénierie plus en amont, dans un cadre bilatéral précis.

Il serait envisageable, par exemple, d’étudier ensemble comment interfacer certains flux de données (issus de capteurs Rafale) avec des modules indiens — qu’ils soient internes à l’avion, ou déportés — dans un cadre maîtrisé, sécurisé et validé conjointement. Cela nécessiterait d’identifier quels types de données seraient utiles (niveau, format, fréquence), avec quelle granularité, et selon quelles contraintes de latence ou de cybersécurité. C’est une piste qu’il serait intéressant d’explorer avec les équipes techniques côté Dassault et Thales.

C’est justement ce type de discussion stratégique que permettrait un accord G-to-G structurant, ou un volet technologique approfondi dans le cadre MRFA.

Tu peux ajouter que c'est exactement le genre de ponts qui seront a priori développés pour que le Rafale puisse échanger des pistes de façon plus souple avec le F-35 sans avoir à passer par MADL.

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Il y a 7 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Je répond ça, qu'est ce que vous en pensez?

Les données brutes radar (I/Q) sont considérées comme très sensibles car elles permettent indirectement de reconstituer ou de contourner les algorithmes de traitement et d’exploitation. La doctrine française est en général plus ouverte que celle des États-Unis, mais elle reste prudente quand il s’agit de permettre à un partenaire d’utiliser ces données pour alimenter un système de C4ISR non maîtrisé par la France (notamment pour éviter une captation par d'autres puissances, Russie ou États-Unis incluses). En théorie, il est possible de définir une interface pour exporter des données de capteurs vers un cloud de combat, mais cela suppose un niveau de confiance, de chiffrement et de cloisonnement qui va bien au-delà d’un simple accès aux bus internes du Rafale.

Ce qui est demandé s’inscrit dans une vision de cloud de combat avancée, que la France comprend parfaitement, puisqu’elle développe aussi de son côté des concepts similaires avec le SCAF et le cloud tactique interarmées.

Sur les Rafale F4/F5, l’accès aux données dites 'prétraitées' n’est pas conçu nativement, car une grande partie du traitement est directement intégrée dans les briques de capteurs elles-mêmes, pour des raisons d’efficacité et de sécurité. Cela ne veut pas dire que rien n’est possible — mais cela impliquerait, pour aller dans cette direction, une approche de co-ingénierie plus en amont, dans un cadre bilatéral précis.

Il serait envisageable, par exemple, d’étudier ensemble comment interfacer certains flux de données (issus de capteurs Rafale) avec des modules indiens — qu’ils soient internes à l’avion, ou déportés — dans un cadre maîtrisé, sécurisé et validé conjointement. Cela nécessiterait d’identifier quels types de données seraient utiles (niveau, format, fréquence), avec quelle granularité, et selon quelles contraintes de latence ou de cybersécurité. C’est une piste qu’il serait intéressant d’explorer avec les équipes techniques côté Dassault et Thales.

C’est justement ce type de discussion stratégique que permettrait un accord G-to-G structurant, ou un volet technologique approfondi dans le cadre MRFA.

J'apprends de nouvelles choses là, mais je ressors avec encore plus de questions. Dis... j'ai une chaîne... ça te dit d'être mon François Demainque ? Je serais ton Frédéric... :wub:

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Il y a 1 heure, bubzy a dit :

J'apprends de nouvelles choses là, mais je ressors avec encore plus de questions. Dis... j'ai une chaîne... ça te dit d'être mon François Demainque ? Je serais ton Frédéric... :wub:

Mais non 

Moi je ne dis pas ce qui est, je dis ce qu'on voudrait que ce soit...

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Ouais... J'espère encore me tromper en attendant les confirmations officielles mais à mon avis vos discussions ne vont pas porter là-dessus dans les heures et les jours à venir...

:dry:

Les Indiens vont me rendre fou.

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il y a 36 minutes, mgtstrategy a dit :

Sans parler que ça a defouraillé hier et que c'est bien la propagande en ce moment 

Tu m’étonnes… de très nombreux médias en Asie, et pas seulement chinois, sur YT ou dans des canaux officiels, commencent à tacler le Rafale français, qui se serait fait abattre 3 fois, rien que cela! :rolleyes: DA doit être sur les dents pour suivre toutes ces infox (ou pas). 

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Il y a 2 heures, Steph33 a dit :

Tu m’étonnes… de très nombreux médias en Asie, et pas seulement chinois, sur YT ou dans des canaux officiels, commencent à tacler le Rafale français, qui se serait fait abattre 3 fois, rien que cela! :rolleyes: DA doit être sur les dents pour suivre toutes ces infox (ou pas).

Au moins un Rafale ET un Mirage 2000 abattus... Et j'espère que ça va s'arrêter là.

Côté pakistanais il y AURAIT (?) un JF-17 abattu au-dessus de l'Inde avec un pilote turcophone à bord (tiens donc...) qui aurait été capturé.

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Pr récap :

un sukhoi

un rafale

un m2000

Sachant que la PAF était au sol et ça serait que les defenses AIR SOL pakistanaises. 

Le tout a été shooté en territoire indien... sur le trajet du retour, notamment pour le Rafale.

Bref, l'hypothèse : pas de suppression du SEAD, ignorance des systemes A/D, performance missiles chinois A/D et joli caffouillage / mission boucherie de la part des indiens (exp: pas / peu de scalp, tiré depuis le pakistan et non depuis l'inde etc).

Avec la particiaption des systemes de renseignement turques et chinois en bonus coté paki.

 

Bref, un joli ball trap et on s'en sort... c'est dire.

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