Bechar06 Posté(e) le 6 février 2019 Share Posté(e) le 6 février 2019 (modifié) De nouvelles perspectives et de nouveaux choix pour CONFORTER l' EUROPE comme n°2 mondial dans le DOMAINE SPATIAL dans les décennies à venir ... 50 ans de cette "Europe" de l'Espace en 2019 Au delà de cette info rapportés par Seb24 ( Fil Arianespace/Esa ) : http://www.air-cosmos.com/la-commissaire-bienkowska-reclame-une-vision-pour-l-europe-spatiale-119573 Air & Cosmos papier du 1-er Février 2019 nous permet de découvrir le visage d' une polonaise qui nous réconcilierait avec la Pologne ( cf. autres fils, Caracal ... ) et surtout pourrait donner un NOUVEL ELAN pour contrer les nouveaux acteurs de l'ESPACE qui constituent le "NEW SPACE" ... ( US dont les entreprises privées ... indirectement subventionnés : Space X, Origin ... ) et aussi la Russie, La Chine et l'Inde: Elzbieta Bienkowska, Elle est commissaire européenne au Marché intérieur et à l'Industrie depuis le 1er novembre 2014 ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Elżbieta_Bieńkowska ) Je crois que 2 articles de A&C papier méritent d'être lus ( avec celui sur 2 députés qui ont fait un rapport éclairant sur le Défi Next Space ) ... J'y reviendrai peut-être pour vous en convaincre avec un petit résumé A&C en ligne : "Actualité Espace Actualité Industrie 22 jan. 2019 | Par A Bruxelles, Pierre-François Mouriaux La commissaire Bienkowska réclame une vision pour l’Europe spatiale Discours de la commissaire Elzbieta Bienkowska, le 22 janvier 2019 © Twitter E. Bienkowska Le 22 janvier à Bruxelles, la commissaire polonaise a encouragé une approche européenne du New Space et souhaité que l’Europe spatiale s’engage dans un projet « attrayant ». La onzième conférence annuelle sur la stratégie spatiale européenne, organisée sous le patronage de l’Union européenne, se tient les 22 et 23 janvier au palais Egmont de Bruxelles, en Belgique. Elle a été ouverte par la commissaire polonaise Elzbieta Bienkowska (marché intérieur, l'industrie, l’entreprenariat et PME). La commissaire, en poste depuis novembre 2014, a clairement indiqué qu’une « course » était en train de se jouer autour des infrastructures orbitales (essentielles pour les télécommunications, le transfert de données, l’Internet des objets et le haut débit), et que l’Europe devait absolument y participer. Elle a également encouragé une « approche européenne » du New Space. Elle a surtout formulé le vœu que l’Europe se donne une grande vision, « en tant que deuxième puissance mondiale spatiale », alors que la Chine veut aller sur la Lune et que les États-Unis réfléchissent à des missions martiennes. Un discours « très inspirant ». « Le moment est venu pour l’Europe de se réunir et de décider de ce que nous voulons, encourage Elzbieta Bienkowska. Nous devrions trouver quelque chose en Europe qui serait vraiment attrayant pour nos citoyens, et qui alimenterait intérêts et argent […]. J'entends certains parler d'une société orbitale : pourquoi pas ? J'entends d'autres personnes cibler la Lune et le village lunaire : pourquoi pas ? J'entends aussi que l'Europe devrait avoir la capacité de faire des vols spatiaux habités et ne pas dépendre d'autrui : oui ! » Le discours a aussitôt été jugé « très inspirant » sur Twitter par Jean-Yves Le Gall, qui assistait à la conférence à plusieurs titres : président du Cnes, président du Conseil d’administration de l’Agence spatiale européenne et président de la Fédération internationale d’astronautique (IAF). L’intégralité du discours de Elzbieta Bienkowska est disponible sur le site de la Commission européenne." Modifié le 6 février 2019 par Bechar06 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 10 février 2019 Share Posté(e) le 10 février 2019 Quand on aura enfin un astronaute européen avec un capsule, navette ou fusée de Tintin Made in Europa en orbite. On pourra sortir le champagne 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 17 juin 2023 Share Posté(e) le 17 juin 2023 On commence à avoir des pouces européennes. Mais elles ont du mal à démarrer. Le premier tir suborbital espagnol à été reporté. Le lancement de Miura-1 a été « automatiquement stoppé » en raison d'un problème technique : Miura-1 a été « automatiquement stoppé » en raison d'un problème technique. https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/espagne-echec-du-lancement-de-la-premiere-fusee-de-pld-space-1953231 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 7 octobre 2023 Share Posté(e) le 7 octobre 2023 Premier tir suborbital réussi à 46 km d'altitude pour la petite fusée espagnole https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/10/07/lancement-reussi-pour-miura-1-la-premiere-fusee-privee-espagnole_6192955_1650684.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 13 février Share Posté(e) le 13 février Pangea Aerospace semble avancer significativement sur le développement de son moteur aerospike. La chaine d’Hugo Lisoir s’en fait le relais dans une intéressante video, avec interview des dirigeants à la clé : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 20 août Share Posté(e) le 20 août (modifié) Pour RFA, le vol inaugural s’éloigne fortement. Le 1er étage de la fusée a en effet explosé sur son pas de tir lors d’un test de tir statique.A priori, les installations au sol n’ont pas souffert. https://x.com/rfa_space/status/1825634436794245548?s=46 La video dans le lien ci-dessous :https://x.com/futurejurvetson/status/1825737573995884729?s=46 Modifié le 20 août par TarpTent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 21 août Share Posté(e) le 21 août Le 20/08/2024 à 09:53, TarpTent a dit : A priori, les installations au sol n’ont pas souffert. Une photo ne dira pas grand chose de la qualité des installations après cet incident. Néanmoins : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 24 août Share Posté(e) le 24 août (modifié) Une excellente et complète communication de RFA concernant l’incident rencontré il y a quelques jours avec l’explosion de son 1er étage sur le pas de tir lors d’un test de tir statique : En synthèse, ce qui est expliqué : Après le remplissage sans souci des réservoirs pour un tir statique attendu de 35 secondes, les 8 réacteurs ont été allumés. L’un d’entre eux a rencontré une anomalie et a explosé. Après analyse des débris, il s’agirait apparemment d’un incendie qui s’est déclaré dans la turbopompe d’oxygène de ce réacteur. C’est la 1ere fois, en plus d’une centaine de tests de tir au banc de ces réacteurs que ce problème apparaissait. Cela ne remet pas en cause le design initial, selon RFA. La procédure d’arrêt d’urgence n’était pas dimensionnée pour stopper la propagation en cours de l’incendie aux autres réacteurs. Dès lors que les collecteurs de carburant ont été touchés par l’incendie, il n’y avait plus de possibilité d’empêcher la destruction du véhicule. Le feu a été tellement intense que des pièces des réacteurs ont purement et simplement brûlé. L’infrastructure du site de lancement a été relativement préservée, sauf les supports de la table orbitale qui maintenaient le 1er étage en place. Le second 1er étage en cours de construction apporte beaucoup d’améliorations par rapport au 1er étage utilisé pour ce tir statique, notamment sur les collecteurs de carburant pour la propulsion et le système de pressurisation. Ces améliorations aideront â circonscrire un incident majeur en vol ou lors d’un tir statique. Le système de suppression d’incendie sera lui aussi amélioré, de façon à ne pas perdre le 1er étage dans des circonstances de test similaires. Si les réacteurs sont à produire à nouveau, RFA précise que les 2 autres étages sont eux déjà produits. Cela repousse dans tous les cas la possibilité d’un premier tir de plusieurs mois. Je rajoute que l’on retrouve au final dans cet incident et les axes d’amélioration définis exactement les étapes par lesquelles SpaceX a dû passer, aussi bien pour le renfort les canalisations que pour le Firex et les systèmes du Pas de tir orbital. Modifié le 24 août par TarpTent 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 27 septembre Auteur Share Posté(e) le 27 septembre Mouvement de fond : https://www.maddyness.com/2023/09/11/newspace-7-startups-qui-partent-a-la-conquete-de-lespace/ Maddyness a sélectionné 7 startups du NewSpace français en route pour la conquête de l’espace. À l’occasion des Assises du NewSpace 2023 qui se sont tenues à Station F début juillet, Toulouse Space Team a d'ailleurs élaboré une cartographie du secteur Exotrail, le futur “bus de l’espace” Dark travaille sur le lancement de satellites depuis les avions en vol Hybrid Propulsion For Space, les micro-lanceurs nouvelle génération Loft Orbital regroupe le lancement des charges et pilote leurs données Spartan Space, le refuge lunaire des astronautes The Exploration Company démocratise le transport vers la Lune Zephalto, le voyage bas-carbone dans la stratosphère https://toulouse-space-team.com/v2-carto-europe/ Cartographie du NewSpace Européen et place du NewSpace Français Après la mise à jour récente de sa cartographie du NewSpace français, Toulouse Space Team (TST) présente la position du NewSpace français dans le paysage européen qui compte plus de 220 entreprises La France, leader européen.... Si la France est devenue le leader européen du NewSpace, nul doute que Toulouse en est la capitale Sur les plus de 220 entreprises répertoriées, on retrouve sans surprise une forte concentration dans les puissances spatiales historiques de l’Europe. La France en est le leader avec 52 sociétés, suivie par le Royaume Uni (42), l’Allemagne (41), l’Italie (29) et l’Espagne (23). Si les autres pays sont moins actifs, on notera néanmoins la présence de champions nationaux : Aerospacelab en Belgique, Endurosat en Bulgarie, Clyde Space en Suède, Isis Space aux Pays-Bas, Nanoavionics en Lituanie, GOMSpace au Danemark, ou encore Astrocast et Cysec en Suisse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 27 septembre Auteur Share Posté(e) le 27 septembre Actualité et projection 2026 : MaiaSpace va récupérer le pas de tir de la fusée russe Soyouz en Guyane. Une excellente nouvelle pour la start-up, filiale d'ArianeGroup, qui prévoit de premiers tirs en 2026 Pour en savoir + https://maia-space.ariane.group/our-launcher/ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 9 octobre Auteur Share Posté(e) le 9 octobre (modifié) MIURA de l'espagnol PLD Space : gamme ! "l'espagnol PLD Space annonce le développement d'une famille de lanceurs lourds, Miura Next, Miura Next Heavy et Miura Next Super Heavy, "capables de placer plus de 20 tonnes en orbite". Premier tir de Miura Next prévu en 2030" "PLD Space a aussi annoncé le développement d'une capsule habitée de 5 tonnes, Lince, capable d'embarquer 4 à 5 astronautes. Premier vol d'essai annoncé pour 2028, depuis Kourou" "Rappel : PLD Space, fondé en 2011, a fait voler en octobre 2023 une fusée-sonde, Miura 1. Elle vise désormais un premier vol du micro-lanceur Miura 5 (540 kg de capacité en SSO) depuis Kourou, avec l'objectif de commencer la campagne de lancement fin 2025" RECUL : "Ces annonces illustrent aussi la concurrence intra-européenne croissante sur le segment du spatial : MaiaSpace, Avio, Isar, RFA, PLD. Tous ces projets ne survivront pas" Modifié le 9 octobre par Bechar06 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 9 octobre Share Posté(e) le 9 octobre (modifié) Le 27/09/2024 à 16:03, Bechar06 a dit : La France, leader européen.... Si la France est devenue le leader européen du NewSpace, nul doute que Toulouse en est la capitale Sur les plus de 220 entreprises répertoriées, on retrouve sans surprise une forte concentration dans les puissances spatiales historiques de l’Europe. La France en est le leader avec 52 sociétés, suivie par le Royaume Uni (42), l’Allemagne (41), l’Italie (29) et l’Espagne (23). Si les autres pays sont moins actifs, on notera néanmoins la présence de champions nationaux : Aerospacelab en Belgique, Endurosat en Bulgarie, Clyde Space en Suède, Isis Space aux Pays-Bas, Nanoavionics en Lituanie, GOMSpace au Danemark, ou encore Astrocast et Cysec en Suisse. C'est une excellente chose. L'ultra centralisation sur Paris de la France est un vrai problème. C'est très chouette d'avoir des opportunités de créer des vrais pôles régionaux avec des compétences fortes reconnues internationalement qui sortent de la filière "tourisme". ~40% des ingénieurs en France sont en région parisienne. ~45% des cadres. C'est beaucoup trop. Les Toulousains, comme toutes les genres de "capitales régionales" se prennent un poil pour le centre du monde (idem Marseille, Bordeaux, Lyon etc.). Et le chauvinisme régional a tendance à me crisper quand ça dépasse le simple amusement. Mais il faut reconnaître qu'ils ont fait du bon boulot Maintenant, il faudrait assurer un meilleur maillage "transverse" des grandes villes en France. Toulouse est trop enclavé pour le TGV. Marseille ou Lyon vers Toulouse par exemple ce n'est pas pratique du tout. Modifié le 9 octobre par Eau tarie 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 9 octobre Share Posté(e) le 9 octobre il y a 25 minutes, Eau tarie a dit : Toulouse est trop enclavé pour le TGV. Marseille ou Lyon vers Toulouse par exemple ce n'est pas pratique du tout. Bah prend l'avion ... ou la fusée ^_^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 9 octobre Share Posté(e) le 9 octobre il y a 26 minutes, g4lly a dit : Bah prend l'avion ... ou la fusée ^_^ Même si je sais que ta réponse est moyennement sérieuse, je l'ai eu fait pas mal car j'avais à une époque pas mal de réunions dans le coin. Surtout que l'aeroport était "du bon côté". Donc un petit coup de voiture de loc et j'avais pas trop de bouchons. Mais avec les nouvelles "règles" sur les vols intérieurs, et l'augmentation des réunions en visio etc., le fait est que c'est assez mal desservi en vol directs (si on exclut Paris). Donc aujourd'hui, je sais que c'est plus difficile de faire ces liaisons dans des bonnes conditions pour un pro. On peut clôturer le HS de cette petite doléance sur le maillage territoriale français . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 9 octobre Share Posté(e) le 9 octobre il y a 7 minutes, Eau tarie a dit : On peut clôturer le HS de cette petite doléance sur le maillage territoriale français . Le maillage existe, ou existait ... mais le rail est devenu la dernière roue du carrosse parce que l'infra est très couteuse. Donc on entretient plus que les lignes les plus rentable, ou les lignes largement subventionnées. Et on est pas obligé de rouler à 300km/h pour faire un trajet pratique ... pendant longtemps les trains roulant à 160 ou 200 km/h étaient déjà considéré bien plus rapide que la voiture. Avec les limitations de vitesse sur les autoroutes et le trafic ... ça ne s'est pas arrangé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 29 octobre Share Posté(e) le 29 octobre 2 Allemands, 1 Franco-Allemand et ArianeGroup sont sélectionnés par l'ESA : ESA Selects Four Companies to Develop Reusable Rocket Technology https://europeanspaceflight.com/esa-selects-four-companies-to-develop-reusable-rocket-technology/ L'Agence spatiale européenne a sélectionné Rocket Factory Augsburg, The Exploration Company, ArianeGroup et Isar Aerospace pour développer la technologie des fusées réutilisables. Le 9 octobre, l'ESA a tenu sa cérémonie de remise des prix du transport spatial du futur à Paris. Au cours de cet événement, l'agence a annoncé les quatre lauréats de deux initiatives axées sur le développement de la technologie des fusées réutilisables : le projet THRUST ! (Technologies for High-thrust Reusable Space Transportation) et le projet BEST ! (Boosters for European Space Transportation). Selon un communiqué de la Commercialisation Gateway de l'ESA, les entreprises récompensées vont maintenant entamer des négociations contractuelles avec l'ESA afin de poursuivre le développement et les essais de leurs solutions. Prix du projet THRUST ! L'initiative THRUST ! vise à faire avancer le développement des systèmes européens de propulsion liquide, en s'attachant à démontrer la technologie des moteurs à combustion à étages de forte poussée. À l'issue de la cérémonie de remise des prix du 9 octobre, Rocket Factory Augsburg et The Exploration ont été sélectionnés pour développer des projets dans le cadre de cette initiative. The Exploration Company a déjà reçu le soutien du CNES pour le développement de son moteur Typhoon, qui sera capable de produire 200 tonnes de poussée. Les travaux menés dans le cadre de l'initiative THRUST ! devraient compléter ceux déjà réalisés pour le développement du moteur-fusée Typhoon. RFA a déjà développé un moteur à combustion étagée appelé Helix, qui sera utilisé pour propulser les premier et deuxième étages de la fusée RFA ONE de la société. Ce moteur ne produit toutefois qu'une poussée d'environ 10 tonnes. C'est pourquoi l'entreprise développera un nouveau moteur, dont le nom n'a pas encore été dévoilé, dans le cadre de l'initiative THRUST ! Initiative. THRUST ! est le deuxième projet de développement d'un moteur de fusée à forte poussée que l'ESA a lancé en quelques mois. Fin septembre, l'Agence a annoncé qu'elle avait passé un contrat avec Pangea Aerospace dans le cadre de son initiative sur les moteurs-fusées à très haute poussée. La société développe son moteur-fusée à combustion étagée Kronos, qui sera capable de produire une poussée d'environ 200 tonnes. Prix du projet BEST ! Le projet BEST ! a été lancé pour stimuler le développement de futurs premiers étages ou boosters de fusées réutilisables. Les résultats du projet seront examinés lors de la réunion du conseil ministériel de l'ESA fin 2025, où une décision sur la poursuite du développement sera prise. À la suite de la cérémonie de remise des prix du 9 octobre, ArianeGroup et Isar Aerospace ont été sélectionnés pour développer des projets dans le cadre de cette initiative. ArianeGroup reçoit actuellement un financement de l'ESA et de l'Union européenne pour développer Themis, un démonstrateur de propulseur réutilisable qui devrait effectuer un premier essai en vol en 2025. Cette technologie trouvera une application directe à bord d'une fusée en cours de développement par MaiaSpace, la filiale de l'entreprise spécialisée dans les microlanceurs. On ne sait pas encore si ArianeGroup poursuivra le développement de Themis dans le cadre du projet BEST ! ou s'il se concentre sur une nouvelle initiative. Isar Aerospace est actuellement en phase finale de développement de sa fusée Spectrum. L'entreprise travaille actuellement au lancement d'un vol inaugural de la fusée avant la fin de 2025 depuis le port spatial d'Andoya en Norvège. Selon le rapport du cabinet de conseil industriel Euroconsult, Isar Aerospace prévoit également une version plus grande de la fusée, actuellement appelée Spectrum 2. Cette version de la fusée augmentera sa capacité d'emport d'une à quatre tonnes. Ce véhicule plus grand aura la capacité de charge utile nécessaire pour mettre en œuvre une architecture de fusée réutilisable, mais il n'est pas certain qu'il s'agisse du projet qu'Isar développe dans le cadre de l'initiative BEST ! 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 16 novembre Share Posté(e) le 16 novembre Ah au fait... Si les Européens voulaient eux aussi avoir leur Starship, un super-lanceur réutilisable capable de placer 10 000 tonnes en orbite par an pour moins de 280 € le kg... on pourrait ? C'est l'étude "Protéine", la question que l'ESA a posée à deux industriels dont Arianespace. Et la réponse : ==>Oui, on pourrait Des vols très lourds et fréquents vers l'espace pour l'Europe : Résultats de l'étude Protéine Reste bien sûr la question de la volonté politique Qui vu l'impact prévisible du Starship de SpaceX sur la concurrence quand il sera tout à fait au point dans peu de temps Révélation ... n'est pas très différente de la question "On veut conserver l'accès à l'espace, ou pas ?" 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 26 novembre Auteur Share Posté(e) le 26 novembre Une MESANGE fera t elle le printemps ? "La start-up française Opus Aerospace lancera sa fusée Mesange de Kourou dès 2025. Contrat avec le CNES signé ces derniers jours" https://www.opus-aerospace.com/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 27 novembre Share Posté(e) le 27 novembre Pourquoi Emmanuel Macron s’intéresse-t-il à The Exploration Company ? "C’est un fait rare : le président de la République a félicité la start-up The Exploration Company, qui développe une capsule spatiale, pour sa réussite à lever 150 millions d’euros. On vous explique pourquoi. C'est un record en France, voire en Europe. Jamais une start-up du « New Space » n'avait réussi à lever autant d'argent d'un coup. The Exploration Company, basée à Bordeaux et à Munich, a réussi ce tour de force en obtenant 150 millions d'euros en série B pour poursuivre le développement de sa capsule cargo « Nyx ». ..." https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-emmanuel-macron-interesse-t-il-exploration-company-117770/ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) mardi à 10:36 Auteur Share Posté(e) mardi à 10:36 Themis s'approche https://fr.wikipedia.org/wiki/Themis_(fusée) Thémis est un démonstrateur européen de premier étage de fusée réutilisable. Il est développé par la plateforme d'innovation ArianeWorks lancée par ArianeGroup et le Centre national d'études spatiales, l'agence spatiale française 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) mardi à 11:33 Share Posté(e) mardi à 11:33 (modifié) il y a 57 minutes, Bechar06 a dit : Themis s'approche https://fr.wikipedia.org/wiki/Themis_(fusée) Thémis est un démonstrateur européen de premier étage de fusée réutilisable. Il est développé par la plateforme d'innovation ArianeWorks lancée par ArianeGroup et le Centre national d'études spatiales, l'agence spatiale française Pourquoi pas à Kourou? Ou Biscarosse? Modifié mardi à 11:33 par Patrick 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) mardi à 21:35 Share Posté(e) mardi à 21:35 (modifié) Il y a 10 heures, Patrick a dit : Pourquoi pas à Kourou? Ou Biscarosse? Tellement Patrick comme question ... Tu veux dire pourquoi l'Europe utilise un pas de tir Européen ? Ou tu veux dire pourquoi utiliser des infrastructures spécialisées aux lancements de petits lanceurs pour tirer un petit lanceur ? A moins que tu souhaites demander pourquoi on utilise un petit pas de tir pas cher pas loin pour faire des essais à quelques centaines de mètre d'altitudes seulement ? (oui plus haut en 2026, ce sera à Kourou) Ha mais non, tu veux juste savoir pourquoi ce n'est pas en France c'est vrai ... Modifié mardi à 22:15 par clem200 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) mardi à 22:40 Share Posté(e) mardi à 22:40 (modifié) Les recettes d’ArianeGroup pour concevoir son premier minilanceur réutilisable avec MaiaSpace https://www.usinenouvelle.com/article/les-recettes-d-arianegroup-pour-concevoir-son-premier-minilanceur-reutilisable-avec-maiaspace.N2224317 Pour concevoir son minilanceur réutilisable, la filiale d’ArianeGroup MaiaSpace veut combiner l’agilité d’une start-up du newspace sans renier l’héritage de l’Europe spatiale. Son premier vol commercial est prévu en 2026 avec pour objectif de réaliser une vingtaine de tirs par an depuis la Guyane à l’horizon 2032. Plus qu’un symbole. Dans l’immense site d’Arianegroup, à la lisière de la forêt de Vernon (Eure), dans l’un des multiples halls d’assemblage de la zone, les salariés de la start-up MaiaSpace ont pris possession des lieux. Ils commencent à assembler le prototype de leur minilanceur dans le bâtiment A37, au cœur même de l'endroit où ont été produits les moteurs des premières fusées Ariane depuis le début des années 1970. Malgré l’ancienneté de la structure, le grand hall d’assemblage avec ses ponts roulants est suffisamment haut et long pour manipuler à l'horizontale les tronçons de fusée d’une dizaine de mètres de long et de plus de 3,5 m de diamètre. «Ce hall d’assemblage a été utilisé pour les fusées d’Ariane 1 à Ariane 4. En termes de dimensions, il correspond parfaitement à nos besoins pour une production en série. Les moteurs arriveront directement d’un bâtiment voisin», explique Jean-Michel Sannino, directeur de l’usine MaiaSpace à Vernon. Le responsable est lui-même un ancien… d’ArianeGroup, où il travaillait sur les programmes du futur. A côté du minilanceur en construction patientent une poignée de réservoirs d’ergols de la taille d’un gros chauffe-eau. «On va les soumettre à des tests en pression et de température pour évaluer nos nouveaux procédés de soudure. Pour certains, on ira jusqu’aux limites» explique le directeur de l'usine. Une démarche typique du newspace ou l’on hésite pas à détruire pour apprendre. Court-circuiter la règle européenne du retour géographique En avril 2022, la filiale d’ArianeGroup, société commune à Safran et Airbus, s’est lancée dans la course à la fabrication d’un minilanceur réutilisable. Sur ce segment, en Europe, les concurrents sont nombreux : l’espagnol PLD Space, le britannique Orbitex, les allemands RFA et Isar Aerospace ainsi que les français Latitude, HyprSpace, Sirius… Ces minilanceurs conçus pour mettre sur orbite des charges utiles entre 500 kg et 1,5 tonne espèrent se faire une place à côté des moyens et gros lanceurs déjà sur le marché. Comme la fusée Falcon 9 de SpaceX ou encore les lanceurs Vega C et Ariane 6 de l’agence spatiale européenne. Grâce à leur capacité de mettre sur orbite des charges jusqu’à dix fois plus importantes, les gros lanceurs affichent un prix au kilo mis en orbite mécaniquement plus bas grâce aux économies d’échelle. A moins que… «Il faut concevoir et fabriquer différemment nos lanceurs. Sinon on ne pourra pas être compétitif», explique Yohann Leroy, PDG de MaiaSpace. Maiaspace et ses 230 salariés, affichent des objectifs ambitieux : un premier vol commercial en 2026, soit moins de cinq ans après sa création, et une cadence d’une vingtaine de tirs par an à l’horizon 2032. Grâce à ses dimensions relativement plus importantes que les autres minilanceurs (50 m de hauteur, 3,5 m de diamètre), la fusée construite à Vernon ambitionne d’être compétitive sur différents segments de marché. Le lanceur sera capable de lancer des charges utiles de 500 à 1500 kg mais également des grappes de satellites en constellations avec un prix au kilo en orbite comparable à celui des lanceurs lourds. Alimenter les bureaux d'études en multipliant les essais Comment ? En s'imposant comme le chainon manquant entre le newspace symbolisé par SpaceX et le "oldspace", soit les acteurs traditionnels du secteur. Ainsi 40% de ses effectifs proviennent de la filière historique du spatial (ArianeGroup, CNES, ESA…) et 60% proviennent d’horizons différents. «C’est le bon rapport, sourit le dirigeant. A la fois pour ne pas commettre d’erreurs de débutants grâce à des experts qui ont déjà développé des lanceurs, et en même temps pour être en capacité de faire les choses différemment.» Surtout, pour MaiaSpace, hors de question de réinventer la roue. Plutôt que développer un nouveau moteur pour ses fusées, la société s'équipe auprès d’ArianeGroup du moteur Promethéus de 120 tonnes de poussée développé pour le compte de l’ESA pour répondre au besoin des lanceurs réutilisables. Même philosophie pour le pas de tir. Elle fera décoller sa fusée depuis l’ancien pas de tir des fusées Soyouz au centre spatial guyanais, libre depuis le départ des Russes de Guyane. La société s’inspire également des recettes d’Elon Musk pour accélérer ses développements. MaiaSpace s’appuye sur la méthode «test and learn»(essayer et apprendre) qui a permis à SpaceX de mettre au point ses fusées réutilisables. «On apprend plus en échouant qu’en restant derrière un ordinateur», explique Yohann Leroy. Ainsi, dans le hall A37, pour la fabrication du premier étage de son lanceur, les équipes vont procéder en trois étapes. Elles vont concevoir successivement deux prototypes qu’elles pousseront à leurs limites avant de produire l’exemplaire de vol. Et rien de tel que les essais terrains. La filiale d’ArianeGroup peut profiter pleinement des moyens techniques disponibles à Vernon. Dans l’une des zones de tests du site, les équipes commencent à tester le mécanisme de séparation entre les deux étages du lanceur. Dans une autre zone, elles évaluent les moteurs du 3eme étage livrés par différents fournisseurs. Encore ailleurs, elles reproduisent les opérations au sol de remplissage et de vidage du second étage. «L’ensemble de ces essais alimentent nos bureaux d’études avec de la connaissance qui leur permettent à leur tour de concevoir des prototypes qui s’approchent du modèle du vol, explique Jérôme Vila, responsable du lanceur pour MaiaSapce. La proximité géographique entre la zone d’essais et les ateliers est clé dans notre équation.» Un modèle de développement pour le successeur d'Ariane 6 Sur le plan industriel, MaiaSpace ne va copier le modèle ultra intégré de SpaceX qui fait quasiment tout lui-même pour fabriquer son lanceur. «En fonction de chaque équipement : la baie moteur, l’avionique, les réservoirs… Nous regardons si c’est mieux de faire par nous-mêmes ou par un partenaire. Aujourd’hui, 40% des coûts sont générés par nos partenaires hors de France en Europe», explique Yohann Leroy. Par contre, pas question de se faire imposer ses fournisseurs par l’agence spatiale européenne (ESA) comme c’est le cas pour Ariane 6 ou Vega C. Soumis à la règle du juste retour géographique, les maîtres d’œuvre respectifs, ArianeGroup et Avio sont contraints de sélectionner des fournisseurs dans les pays qui ont contribué financièrement à leur programme. «Nous choisissons nos partenaires où nous voulons en Europe en fonction de leur compétitivité», assure-t-il. Pour s’affranchir de cette contrainte, MaiaSpace a pu bénéficier des investissements de ses deux actionnaires de référence. Et si la société participera bien à la compétition organisée par l’ESA dans le domaine des minilanceurs, ce n’est pas pour récupérer des fonds mais pour décrocher des contrats institutionnels. Safran et Airbus ont déjà financé leur filiale à hauteur de 125 millions d’euros et devraient mettre au moins autant en 2025 pour poursuivre son développement. Avec le secret espoir que ces investissements soient profitables au futur successeur d’Ariane 6. «Le futur lanceur lourd européen, s’il s’inspire nos méthodes, pourrait coûter trois fois moins cher que les concurrents traditionnels», estime le dirigeant. Pour produire à plus grande échelle, MaiaSpace veut disposer de sa propre usine. Deux sites sont en concurrence pour accueillir la "MaiaFactory" : le site de Vernon, qui offre la proximité avec la zone d’essais et la fabrication des moteurs, ou celui des Mureaux, dans le département voisin (Yvelines), où sont déjà assemblées les nouvelles Ariane 6. Le choix sera réalisé d’ici à la fin de l’année. Modifié mardi à 22:40 par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) vendredi à 15:43 Auteur Share Posté(e) vendredi à 15:43 Le 17/12/2024 à 23:40, Titus K a dit : la méthode «test and learn»(essayer et apprendre) Super MAIA La nouvelle METHODE ! L' Expérimentation d'abord ! on est très loin du discours de la méthode de Descartes ( gros problème découpé puis encore découpé ... ), mais aussi de l' "approche systémique" ( Accent sur les interactions et relations entre les parties d'un système ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures Il y a 14 heures, Bechar06 a dit : Super MAIA La nouvelle METHODE ! L' Expérimentation d'abord ! on est très loin du discours de la méthode de Descartes ( gros problème découpé puis encore découpé ... ), mais aussi de l' "approche systémique" ( Accent sur les interactions et relations entre les parties d'un système ) https://fr.wikipedia.org/wiki/Méthode_essai-erreur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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